La Chine, active dans la protection des tortues marine

Le 8 juin marque la Journée mondiale de l’océan. À quel point l’océan et l’environnement est-il important pour l’Afrique ? Dans la plupart des pays africains, le capital naturel représente entre 30 et 50 % de la richesse totale. L’harmonie entre le milieu naturel et l’homme est donc primordiale. Aujourd’hui portons notre regard sur la vie des tortues qui vivent sur cette planète depuis déjà 250 millions d’années. Ces reptiles de l’époque des dinosaures ont survécu. À travers les conditions de vie des tortues marines, l’homme peut en apprendre davantage sur les conditions écologiques naturelles de l’océan.

Premier arrêt, le Ghana, un pays riche d’Afrique occidentale et plus précisément, le port de Tema, plus grand port du Ghana auquel la Chine a participé lors des phases d’extension. Ce port gère plus de 80 % de la logistique portuaire du pays. C’est aussi un important centre de distribution de fret en Afrique de l’Ouest.

Mais, en raison du manque de sensibilisation à la protection de l’environnement, les filets de pêche remontés par les pêcheurs locaux sont souvent remplis de sacs en plastique, de canettes et d’autres déchets, qui non seulement affectent la mise en œuvre du projet, mais constitue une menace pour les tortues marines. Pour faire face à cette situation, China Harbour Engineering Company qui a participé au projet de construction a établi une base d’éclosion des tortues marines en novembre 2017 et a embauché des écologistes professionnels locaux pour collecter les œufs pondus par les tortues marines sauvages le long de la côte, avant d’effectuer une incubation centralisée dans la base d’élevage. relâchées en mer.

 

Protéger l’environnement naturel, ce n’est pas seulement protéger les tortues marines, mais c’est aussi protéger la plage pour un meilleur environnement. L’entreprise chinoise a également réuni une équipe de bénévoles de nombreux pays, non seulement pour ramasser les déchets sur la plage, mais aussi pour mener des campagnes de sensibilisation à la protection de l’environnement.

Après ce petit voyage au Ghana, partons vers l’est, direction la Chine où l’intégration de la technologie de production d’électricité contribue à la protection des tortues de mer. À l’exemple de la ville de Huizhou dans la province du Guangdong dans le sud de la Chine, où se situe la seule plage de nidification des tortues marines sur les 18 000 km de côtes de la partie continentale de Chine. Cette plage est en effet connue comme le “dernier lit de ponte des tortues marines” du littoral chinois.

Si l’on s’appuie sur des méthodes de reproduction naturelles, le taux de survie des tortues marines n’est que d’environ un pour mille. Mais ces dernières années, des entreprises comme China Southern Power Grid Company ont pu réaliser une amélioration dans l’approvisionnement de l’énergie dans l’élevage artificiel des tortues de mer. Pour ce faire, il faut évidemment surmonter plusieurs défis, car la zone protégée a des exigences élevées : premièrement, la température. L’alimentation électrique doit rester continue et stable pour garantir que la température de l’eau dans le bassin des tortues soit stabilisée à approximativement  26 °C ; deuxièmement, la filtration de l’eau. Le système de circulation et de filtration d’eau de mer a besoin d’une alimentation électrique ininterrompue 24 heures sur 24 pour créer un environnement écologique pour les tortues marines.

Pour ce faire, China Southern Power Grid Company a installé successivement 4 transformateurs spéciaux pour la zone de protection de tortues et a considérablement amélioré la stabilité de l’approvisionnement de l’électricité en construisant de nouvelles sous-stations et en reconstruisant des lignes.

Alors que la famille des tortues marines s’agrandit, le nombre de touristes accueillis dans la ville de Huizhou augmente également d’année en année, Quant à l’industrie des services touristiques, elle est devenue l’épine dorsale de l’économie locale.

Du port de Tema au Ghana à la ville de Huizhou en Chine, de la protection des tortues marines à la promotion de l’économie locale, la technologie et la philosophie chinoise de l’harmonie entre l’homme et la nature en dit long sur le développement.

 

Zhang Shanhui

Présentatrice de CGTN Français

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JMJ 2023 : le programme du voyage du pape François à Lisbonne

Le programme du voyage du pape François au Portugal (2 au 6 août) à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse (37e JMJ, 1er au 6 août) a été rendu public par le Saint-Siège ce mardi 6 juin 2023. Pendant son séjour dans le pays, le pape prendra la parole onze fois : il prononcera huit discours publics, deux homélies et une salutation aux jeunes au cours de la rencontre avec le réseau Scholas Occurrentes à Cascais.

Outre Lisbonne, capitale du pays, le pape visitera Fatima, où il priera avec les jeunes malades dans la chapelle des apparitions du Sanctuaire de Notre-Dame de Fatima, et Cascais, une ville côtière située à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Lisbonne.

Le pape François célébrera une Sainte messe pour les JMJ (le 6 août), il participera au Chemin de Croix (le 4 août) et à la grande Veillée des JMJ (le 5 août) avec les jeunes. Le pape rencontrera les volontaires des JMJ (le 6 août) ainsi que les jésuites portugais (le 5 août).

Voici le programme du voyage du pape :

Mercredi 2 août

7h50 Départ en avion de l’aéroport international de Rome/Fiumicino vers Lisbonne

10h Arrivée à la base aérienne de Figo Maduro à Lisbonne

10h Réception officielle

10h45 Cérémonie de bienvenue à l’entrée principale du « Palácio Nacional de Belém »

11h15 Visite de courtoisie au président de la République portugaise, Marcelo Rebelo de Sousa, au « Palácio Nacional de Belém »

12h15 Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Centre Culturel de Belém (Discours du pape)

16h45 Rencontre avec le Premier ministre António Costa à la nonciature apostolique

17h30 Vêpres avec évêques, prêtres, diacres, consacrés, séminaristes et agents pastoraux au Monastère des Hiéronymites (« Mosteiro dos Jerónimos ») (Homélie du pape)

Jeudi 3 août

9h Rencontre avec les jeunes universitaires à l’Université catholique portugaise (« Universidade Católica Portugesa ») (Discours du pape)

10h40 Rencontre avec les jeunes du réseau Scholas Occurrentes au siège de Scholas Occurentes à Cascais (Salutation du pape)

17h45 Cérémonie de bienvenue au parc Eduardo VII (un des principaux sites des JMJ), à Lisbonne (Discours du pape)

Vendredi 4 août

9h Confession de quelques jeunes participants des JMJ sur la « place de l’Empereur » ( « Praça do Império »)

9h45 Rencontre avec les représentants de quelques centres d’assistance et de bienfaisance au Centre paroissial de Serafina (« Centro Paroquial de Serafina ») (Discours du pape)

12h Déjeuner avec les jeunes à la nonciature apostolique

18h Chemin de Croix avec des jeunes au parc Eduardo VII (Discours du pape)

Samedi 5 août

8h Départ en hélicoptère de la base aérienne de Figo Maduro à Lisbonne vers Fatima

8h50 Arrivée au stade de Fatima

9h30 Prière du saint rosaire avec les jeunes malades dans la chapelle des apparitions du Sanctuaire de Notre-Dame de Fatima (Discours du pape, Prière)

11h Départ en hélicoptère du stade de Fatima vers Lisbonne

11h50 Arrivée à la base aérienne de Figo Maduro à Lisbonne

18h Rencontre avec les membres de la Compagnie de Jésus au collège catholique São João de Brito (« Colégio de S. João de Brito »)

20h45 Veillée avec les jeunes au parc du Tage (« Parque Tejo ») (Discours du pape)

Dimanche 6 août

9h Sainte messe pour les JMJ au « Parque Tejo » (Homélie du pape, Angélus)

16h30 Rencontre avec les volontaires des JMJ sur la Promenade maritime d’Algès (« Passeio marítimo » à Algés) (Discours du pape)

17h50 Cérémonie d’adieu à la base aérienne de Figo Maduro à Lisbonne

18h15 Départ en avion de la base aérienne de Figo Maduro à Lisbonne vers Rome

22h15 Arrivée à l’aéroport international de Rome/Fiumicino




Territoire de Kasenga/Haut-Katanga : Une équipe de la Primature satisfaite de l’évolution de la construction des ouvrages dans le cadre du PDL-145 T

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a récemment dépêché une équipe de son cabinet dans le territoire de Kasenga, province du Haut-Katanga pour faire le suivi des ouvrages construits dans le cadre du Programme de Développement local des 145 Territoires (PDL-145 T).

La délégation de la Primature a été agréablement surprise de visiter, dans cette partie du territoire national, des ouvrages finis et en attente d’inauguration.

Romulus Kisambe, Conseiller spécial du Premier Ministre et Isaac Bakajika, Assistant principal du Premier Ministre, qui conduisent cette délégation, ont commencé leur tournée par le centre de santé Kibundu au village portant le même nom. Ici, ils ont salué le rythme avec lequel les travaux ont été exécutés. Les bâtiments sont prêts, les travaux de finitions ont pris en compte tous les détails, et l’énergie solaire déjà opérationnelle.

Actuellement c’est l’incinérateur qui est en train d’être installé et les latrines en pleine finition, à la grande satisfaction des bénéficiaires.

Même satisfaction à l’école primaire Akili 2 de Kasomeno, à 150 km de Lubumbashi. Les bâtiments sont finis et l’aménagement des espaces est en cours. Au regard des conditions difficiles dans lesquelles les enfants étudiaient avant, les bénéficiaires n’ont pas caché leur satisfaction.

À Kasenga centre, la délégation a visité l’école primaire Lubango. Et comme aux deux premiers endroits visités, ici aussi, l’école est totalement finie. Le bâtiment n’attend plus que son inauguration.

Les travaux de construction du bâtiment administratif du territoire, qui ont démarré au mois d’avril dernier, évoluent à pas de géant. Pour les autorités locales c’est un motif de fierté.

En rappel, le Programme de Développement Local des 145 Territoires est un projet initié par le Chef de l’état et piloté par le Premier Ministre. Il touche tous les territoires de la République dans l’objectif de corriger les disparités de développement humain durable entre les milieux urbain et rural, de réduire la pauvreté et les inégalités croissantes, et de transformer les conditions de vie des populations en améliorant significativement l’offre publique des services socioéconomiques de base dans l’ensemble des territoires de la RDC.




Face à la gravité de la situation humanitaire : Jean-Pierre Lacroix s’engage à renforcer le plaidoyer auprès des donateurs

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une séance de travail, ce mardi 06 juin 2023, à la Primature, séance de travail à laquelle ont pris part la délégation de la Monusco conduite par le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, quelques membres du Gouvernement, ainsi que ceux du cabinet du Premier Ministre.

Au cours de cette réunion, le Chef du Gouvernement et la Monusco ont mis l’accent sur des questions sécuritaires et sur le plan de transition pour le retrait de la Monusco de la RDC.

A l’issue des échanges, Jean-Pierre Lacroix s’est exprimé en ces termes devant la presse : “Je remercie au nom de tous mes collègues, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et tous les membres du Gouvernement, pour nous avoir reçu pour cette séance de consultation très importante. Nous avons pu constater la convergence de nos objectifs en ce qui concerne le soutien au renforcement de l’autorité de l’État dans toutes ses composantes : sécurité, armée, police, et les autres Composantes », dit-il.

Et d’ajouter que l’accent a également été mis sur la protection des civils et   sur la nécessité de faire en sorte que la transition qui est déjà engagée pour le retrait de la Monusco soit accélérée et en même temps qu’elle se fasse dans les meilleures conditions de manière que le renforcement graduel de la présence de l’État là où il est nécessaire se fasse et de manière qu’il n’y ait pas de rupture dans les fonctions des civils notamment des personnes déplacées. Personnes déplacées qui, dans un certain nombre de régions, notamment la région d’où je viens, où j’ai fait une courte visite, dépendent encore du travail de nos collègues de la Monusco”, a-t-il dit.

A en croire le Secrétaire général Adjoint des Nations-Unies, Jean-Pierre Lacroix, la question des opérations de préparation du pré cantonnement du M23 a aussi été abordée au cours de cette séance de travail, en insistant sur le fait que la Monusco va continuer à s’y appliquer très activement.

“Il y a un certain nombre d’autres sujets qui ont, par ailleurs, été abordés. Notamment l’importance qui s’attache aux processus régionaux, processus de Nairobi, processus de Luanda. L’importance que ces processus soient mis en œuvre et appliqués. Le soutien total que nous apportons à la fois sur le plan politique mais aussi sur le plan pratique. À cet égard, il a été fait référence aux opérations de préparation du pré-cantonnement du M23, pour lesquelles nous allons continuer à nous appliquer très activement. Il était fait allusion au désarmement des groupes armés, le P-DDRC-S et au soutien renforcé qu’il convient d’apporter à ce programme fondamental notamment dans les zones où ce désarmement peut se faire rapidement”, a-t-il renchérit, tout en soulignant que la Monusco a pris l’engagement de renforcer le plaidoyer en faveur de la RDC, auprès des agences humanitaires et des donateurs concernant la crise humanitaire.

“L’importance de faire un plaidoyer auprès des donateurs pour que ce processus puisse être mis en œuvre. Puis également, vue la gravité de la situation humanitaire, l’importance du plaidoyer pour que l’effort de soutien aux actions humanitaires soit renforcé. Nous avons pris l’engagement de renforcer notre plaidoyer auprès des agences humanitaires, auprès des donateurs, dans un contexte difficile parce qu’il y a malheureusement beaucoup de crises humanitaires dans le monde. Mais la crise humanitaire au Congo mérite une attention spéciale et nous avons pris l’engagement de renforcer ce plaidoyer”, a conclu le  Secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations de maintien de la paix.

JMNK




EPST/Kasaï Central : Disparition du don de l’UNICEF destiné à la construction de 3 écoles à Kamponde

Est-ce un hold-up à ciel ouvert, un détournement sans cœur ou bien une manœuvre de mauvais goût pour salir l’image du gouvernement et de ses partenaires  à la sous-division Dibaya3 à Kamponde, dans le Kasaï Central ?

Conformément à la détermination du chef de l’Etat, le gouvernement et ses partenaires éducatifs dont l’Unicef ont entrepris de revêtir les écoles de nouvelles robes surtout dans les milieux ruraux où elles sont dans un état déplorable. Et c’est le cas de la sous-division Dibaya2 dans le secteur de Tshishilu, territoire de Dibaya où un fonds ainsi que les matériaux ont été donnés en quantité suffisante pour la construction de trois écoles : une à Kamponde-mission (école primaire) une autre école primaire à Nganza et une dernière à Cidimba dans le village propre du Sous-Proved John Cisuyi Kabuebue.

Insatisfaite du travail abattu, la population locale avait commencé à murmurer en dénonçant les graves irrégularités constatées. Saisi de ces faits, le Proved a instruit son Sous-Proved de rendre compte à la délégation du gouvernement provincial chargée d’enquêter sur l’évolution des travaux supposés déjà achevés.

Constat révoltant

Arrivée sur place, la délégation gouvernementale partie de Kananga pour la sous-division Dibaya3 de Kamponde a dressé un constat amer et révoltant : les fonds se sont volatilisés dans la nature. Les matériaux de construction ainsi que les ciments et tôles totalement dilapidés. Une construction inachevée à Kamponde-mission, tandis qu’à Luekeji et Cidimba rien n’a été fait avec le don de l’Unicef. Et le Sous-Proved a tenté sans convaincre de présenter quelques justifications sans démontrer clairement la destination prise par les matériaux de construction (barres de fer, ciment, etc.). Il tente vainement de renvoyer la balle à son chef hiérarchique au niveau de Kananga, comme pour dire : je n’ai pas volé tout seul.

Toute la population abusée demande à la justice de faire son travail. Et les autorités politiques et éducationnelles de la province du Kasaï-Central et même l’autorité nationale (le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique) doivent tirer toutes les conséquences qui s’imposent dans la mesure où pareil détournement sabote la vision du chef de l’Etat dans le territoire de Dibaya. Ce feuilleton promet des rebondissements judiciaires et administratifs et pourquoi pas sociaux dans les jours à venir.

Nous y reviendrons.

Sk.




La Haute Cour Militaire rejette pour la deuxième fois la requête de la mise en liberté provisoire de Mwangachuchu

Le député national Édouard Mwangachuchu va poursuivre son séjour dans la prison militaire de Ndolo. La demande de sa mise en liberté provisoire ou en résidence surveillée introduite par le prévenu a  été rejetée pour la deuxième fois  par la Haute Cour Militaire, ce mardi 6 juin 2023.

Dans sa lettre adressée à la Haute Cour Militaire, le député national avait évoqué l’état de sa santé  qui se dégrade du jour le jour depuis sa  détention dans la prison militaire de Ndolo située dans la commune de Barumbu.

Dans la même lettre, l’élu de Masisi avait sollicité en même temps son évacuation à l’étranger pour les soins appropriés. Après examen de sa lettre, la Cour a déclaré sa requête recevable, mais non fondée. Elle motive son refus par  le fait  que des griefs reprochés au prévenu nécessitent encore un examen approfondi de son dossier, d’où sa présence à chaque procès est souhaitée pour permettre à la Cour de faire son travail.

Toujours dans l’audience de ce même mardi, la Cour a eu également le temps d’auditionner quelques renseignants tous pour la plupart des officiers de la Police nationale congolaise qui ont assumé certaines fonctions à la tête de la PNC dans une période allant de 2012 à 2022,  sollicités par le Ministère public pour éclairer la cour sur certains points.

A noter que  le député national Eduard Muangachuchu poursuivi pour des infractions de détention illégale des armes de guerres , participation au mouvement insurrectionnel en procurant les insurgés les armes, et espionnage et l’autre détenu poursuivi dans le même dossier, le Commissaire principal Mushalirwa est accusé de trahison.

La prochaine audience a été fixée pour le vendredi prochain.




La police espagnole démantèle un réseau de passeurs Algériens

La police nationale espagnole, opérant dans la région de Murcie, a annoncé, mardi, l’arrestation de quatre passeurs algériens sans papiers, accusés de trafic de migrants. Selon les autorités espagnoles, les Algériens représentant 73% des migrants irréguliers arrivés sur les côtes espagnoles.

»Les arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une opération menée par la police nationale au cours du mois de mai sur la côte de Carthagène, avec pour objectif principal de détecter les groupes et organisations criminels qui pourraient utiliser cette zone de la région pour le débarquement d’immigrants illégaux dans des embarcations de type zodiac », indique la police espagnole, dans un communiqué.

Les personnes interpellées, au nombre de 4, sont toutes algériennes et sans papiers. Selon la police espagnole, 3 d’entre eux étaient en situation administrative irrégulière en Espagne, et précisant que 2 d’entre eux étaient des multirécidivistes.

Les ressortissants algériens ont été arrêtés pour « trafic de migrants » et « violation de la loi sur les droits et libertés des étrangers en Espagne », indique la police nationale espagnole.

Les quatre détenus ont été traduits devant les tribunaux et les mesures judiciaires appropriées ont été prises, fait noter le communiqué, indiquant que les enquêtes sur cette affaire se poursuivent et que d’autres arrestations ne sont pas exclues.

Sur la base du décompte des autorités locales espagnoles, 73% des migrants irréguliers arrivés sur les côtes espagnoles sont des Algériens, un phénomène qui inquiète de plus en plus les milieux politiques et associatifs ibériques.

Aussi bien les autorités locales que plusieurs partis politiques ont exprimé leur inquiétude face à cette vague migratoire, qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Mapexpress.ma

 




MAOMBI -NON STOP-ET PROPHETIE/MERCREDI 7JUIN 2023 AVEC LE PASTEUR François MUTOMBO .




Le compromis de la commission mixte 6+6, une étape importante dans le processus de règlement de la crise libyenne (Bourita)

Les conclusions de la réunion de la commission mixte (6+6) chargée par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens de l’élaboration des lois électorales pour les législatives et la présidentielle en Libye constituent une étape importante dans le processus visant à trouver une solution définitive à la crise libyenne, a affirmé, dans la nuit de mardi à mercredi à Bouznika, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, notant que le dialogue a abouti à un compromis sur l’organisation des élections législatives et présidentielle.

Dans une allocution lors de la séance de clôture des travaux de la commission, qui se sont poursuivis pendant deux semaines, M. Bourita a précisé que cette étape peut être décisive si elle est accompagnée pour la mise en oeuvre des compromis, la Chambre des Représentants et le Haut Conseil d’Etat libyens étant les seuls habilités à se prononcer sur les questions liées à l’organisation des élections, notant que les deux instances libyennes ont accompli, dans le cadre de la commission 6+6, les missions qui leur ont été attribuées par l’accord politique signé à Skhirat en 2016.

Saluant l’esprit de responsabilité des membres de la commission tout au long des échanges, le ministre, qui prenait part à cette séance de clôture aux côtés du membre de la Chambre des représentants, Jalal Shwehdi, et du membre du Haut conseil d’État, Omar Abu Lifa, a estimé que la présence à ce dialogue des présidents de la Chambre des Représentants et du Haut Conseil d’Etat libyens, Aguila Saleh et Khaled Al-Michri, a contribué positivement à l’avancement des discussions et à l’identification de perspectives prometteuses en vue de parvenir à davantage de compromis.

Portant sur les questions principales liées à la préparation des élections, ces compromis ont placé l’intérêt de la Libye et les bonnes pratiques en matière d’organisation de scrutins au centre des préoccupations, à même d’organiser des élections globales basées sur des critères précis, dont les résultats seront acceptés de tous, a-t-il poursuivi.

  1. Bourita a également relevé que ces discussions ont été marquées par l’examen des problématiques liées à la réalité libyenne qui nécessite de l’innovation, de par la conviction des intervenants que les élections sont une étape importante pour sortir la Libye de l’impasse.

Le ministre a par ailleurs fait savoir qu’il sera procédé à la signature officielle de ces lois dans les jours à venir, soulignant que les compromis entre les parties libyennes nécessitent un accompagnement en vue d’apporter davantage de précisions à certaines questions et de s’accorder sur certains détails en vue d’une mise en œuvre harmonieuse de ces lois.

L’objectif de l’accord ne sera pas atteint si celui-ci n’est pas accompagné d’une réelle volonté politique visant l’application de ces dispositions, a-t-il soutenu, faisant part de son souhait que ces lois soient un début du processus d’organisation des élections, du règlement de la question de la légitimité en Libye et de mise en place des institutions légitimes qui oeuvrent en faveur des Libyens et de la préservation des intérêts du pays.

Le Royaume, sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, a veillé, encore une fois, à assurer une plateforme de dialogue aux frères libyens loin de toute pression ou perturbation afin de trouver les compromis qui servent les intérêts de leurs pays, a poursuivi M. Bourita.

Le Maroc a l’ultime conviction que les élections sont la seule solution à la crise en Libye, que le processus électoral ne peut réussir sans l’implication de tous les Libyens, et que cette solution ne peut provenir que des Libyens eux-mêmes, a-t-il rappelé, faisant part de la volonté du Royaume d’abriter tous les dialogues libyens.

La commission mixte “6+6”, chargée par la Chambre des représentants et le conseil d’État libyens de préparer les lois électorales, avait annoncé lors de cette cérémonie de clôture de ses travaux, que ses membres sont parvenus à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielle et parlementaires prévues en fin d’année.

Le Royaume du Maroc poursuit ses efforts en vue de trouver une solution définitive à la crise libyenne de sorte à garantir l’unité, la stabilité et le progrès de la Libye, en soutenant ses actions visant à organiser des élections dans un cadre global, inclusif et pragmatique.

Ce pays maghrébin mérite davantage de mobilisation, d’accompagnement et de soutien, parce qu’une Libye stable constitue une valeur ajoutée au monde arabe et à l’intégration maghrébine, a fait savoir M. Bourita, précisant que les menaces qui planent sur la région nécessitent des efforts plus amples pour faire de ce qui a été convenu à Bouznika aujourd’hui le lancement d’un processus électoral réussi.

Par ailleurs, il a rappelé que le Maroc estime que l’Onu, en la personne de son envoyé spécial, Abdoulaye Bathily, joue un rôle essentiel dans l’accompagnement du règlement de la crise libyenne en vue d’atteindre les objectifs escomptés.

La réunion de Bouznika s’inscrit dans le prolongement de la série de rencontres qu’abrite le Royaume, réunissant les différentes parties libyennes en vue d’approfondir le dialogue sur les voies et moyens à même de mener au règlement de la crise dans ce pays, suivant une approche qui fournit l’espace idoine pour le dialogue et la concertation constructive.

Ces réunions avaient donné lieu à d’importants accords favorables au processus de règlement, à leur tête l’accord de Skhirat (2015), l’accord entre le président de la Chambre des représentants, Akila Saleh, et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khalid El Machri en octobre 2022 sur la mise en œuvre des résultats du processus de Bouznika concernant les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif.

Le Maroc considère que le règlement de la question de la légitimité en Libye ne peut avoir lieu qu’à travers des élections présidentielle et législatives qui permettront au peuple libyen de choisir à qui confier le pouvoir de la gouvernance politique dans le pays.

Mapexpress.ma




Appel à la canonisation de 40 Nigérians tués dans des attentats contre des églises

 « Si l’Église ouvrait un procès en béatification, cela contribuerait grandement à renforcer la foi de ceux qui pratiquent leur foi dans des régions déchirées par la guerre ou dans des régions comme le nord du Nigeria, où la plupart de ceux qui se disent chrétiens sont persécutés », appelle un prêtre nigérian.

Un prêtre nigérian a demandé la béatification de plus de 40 chrétiens qui ont péri lors d’une attaque contre l’église Saint-François-Xavier dans le sud-ouest du Nigeria.

Le père Emmanuel Faweh, recteur de l’Institut Saint-Albert, dans le diocèse de Kafanchan, a déclaré à l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED) que les 41 catholiques qui ont perdu la vie au cours d’une messe le dimanche de la Pentecôte sont des martyrs et que la première étape de leur chemin vers la sainteté doit être franchie : « Pour moi, en tant que prêtre de la sainte Église catholique romaine, ce ne serait pas une mauvaise idée si l’Église décidait d’ouvrir une cause de béatification pour ceux qui ont perdu la vie dans cet attentat, parce qu’ils sont morts en professant leur foi. Ils sont morts alors qu’ils adoraient Dieu dans leur propre maison. Si l’Église ouvrait un procès en béatification, cela contribuerait grandement à renforcer la foi de ceux qui pratiquent leur foi dans des régions déchirées par la guerre ou dans des régions comme le nord du Nigeria, où la plupart de ceux qui se disent chrétiens sont persécutés ».

L’attentat du 5 juin 2022 a fait plus de 70 blessés, dont beaucoup ont vu leur vie bouleversée.

Le massacre d’Owo, dans l’État d’Ondo, c’est la première fois qu’une église chrétienne est attaquée aussi loin au sud du Nigeria, la plupart des attaques se produisant dans le nord-est, ou Middle Belt.

Le père Faweh a déclaré que si les terroristes, qui ont perpétré l’attaque, voulaient effrayer les chrétiens ou affaiblir leur foi, ils ont échoué : « Certaines des victimes portent encore leurs cicatrices et les appellent leur marque d’honneur, un rappel que leur foi l’emportera sur n’importe quel type d’attaque de la part de ceux qui veulent arrêter la propagation de la foi au Nigéria.

Le prêtre a décrit le témoignage remarquable de l’une des victimes de l’attentat de l’année dernière, lors de la réouverture de la paroisse Saint-François-Xavier à Pâques : « Au cours de la célébration, l’une des survivantes, une infirmière qui a perdu ses deux jambes et un œil, était remplie de joie et de gratitude et a déclaré : « Je suis venue avec mes cicatrices comme un insigne d’honneur, et il n’y a rien sur la surface de la terre qui puisse faire fléchir ma foi ».

Le père Faweh a ajouté : « Nous nous souvenons de cet attentat terroriste avec des sentiments mitigés. »

Il y a un sentiment de gratitude car, malgré tout ce qui se passe, les gens continuent à professer leur foi. Mais il y a aussi de la douleur, de la douleur que le gouvernement, dont la seule responsabilité est la protection de la vie et des biens, n’ait  pas poursuivi les criminels, qui ont déclenché cette attaque contre des personnes très innocentes, il y a un an », a déclaré le recteur de l’Institut St Albert.

Selon le recteur de l’Institut St Albert, la communauté chrétienne espère que l’administration du nouveau président Bola Tinubu, qui a prêté serment lundi 29 mai, s’attaquera avec succès au problème de la violence extrémiste : « Nous prions et espérons que le gouvernement actuel sera en mesure de consolider la lutte contre le terrorisme entamée par les gouvernements précédents. Puisse ce gouvernement avoir la volonté de nommer les commanditaires de ces terroristes et de les poursuivre en justice, afin de décourager ceux qui gagnent de l’argent grâce à ces crises et aux attaques terroristes qui ont eu lieu dans ce pays ».

Le père Faweh a déclaré à l’AED : « Nous garderons espoir, nous resterons concentrés et rien ne nous dissuadera d’adorer notre Dieu en vérité et en esprit ».