Transfert des données et d’autres matériels importants. La CENI signe avec l’ONIP et l’INS

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, jeudi 8 juin 2023, à l’Immeuble du gouvernement (Place Royal) la cérémonie de signature officielle du protocole d’accord relatif au transfert des données et d’autres matériels importants par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et à Institut National de la Statistique (INS).
Ce protocole d’accord, paraphé par le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi et Stanislas Kenza Lukengu (ONIP), symbolise le transfert des dispositifs d’enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte par la Centrale électorale aux deux autres institutions appelées à poursuivre, dans le cadre de la mutualisation, les opérations d’identification et de recensement général de la population.
Tout compte fait, ce transfert des données ouvre la voie à la délivrance bientôt des cartes d’identité nationale aux Congolais.
« C’est une étape importante attendue par notre population, par le gouvernement, et surtout par le Président de la République, dont je salue le leadership, lui qui a promis de doter chaque citoyen d’une carte d’identité et surtout d’offrir au pays les statistiques fiables de sa démographie. C’est depuis 1984 que notre pays n’a plus procédé au recensement scientifique de la population », a rappelé le Premier ministre Sama Lukonde.
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, exhorté à toutes les parties prenantes à ce processus à redoubler d’ardeur en vue de le parachever en vue d’atteindre les objectifs assignés.

« Aujourd’hui, nous allons symboliquement transmettre ce matériel et plus tard, le personnel. Et ça va marquer un nouveau moment avec les entrepôts disponibles et nous-mêmes personnel et cadres de la CENI, nous allons être à la disposition de l’ONIP et de l’INS », a indiqué Denis Kadima Kazadi.
Le président de la CENI n’a pas manqué de saluer la détermination du Premier ministre qui s’est impliqué pour l’aboutissement de la mutualisation malgré des difficultés rencontrées sur le terrain.
« A un certain moment, on ne pensait pas que cela se réaliserait et que les cartographies opérationnelles seraient établies, même l’enrôlement des électeurs et que le fichier électoral serait constitué. En effet, aujourd’hui, nous avons ce fichier. Je dois vraiment reconnaître le leadership du Premier ministre qui n’a pas perdu sa patience au moment où nous avions, à un moment donné, l’impression que les objectifs de la CENI, de l’ONIP et de l’INS étaient incompatibles. Nous, pressés par le temps, et eux, selon nous, ayant un peu plus de temps que nous. Il y a eu des réunions assez chaudes mais le Premier ministre a toujours gardé le cap », a-t-il souligné.




Balises : Pour un déclic le 30 Juin 2023

Il y a lieu de remercier sincèrement les compatriotes qui, de façon unanime, ont saisi, intériorisé et adopté le message envoyé notamment au Chef de l’Etat le 4 juin dernier via une vidéo ; l’objectif ayant été d’appeler Félix Tshisekedi au devoir de redevabilité auquel est astreint l’Udps, parti-pilote au pouvoir, en termes des Droits de l’homme, de la Démocratie et de l’Etat de Droit.

Il y a surtout lieu d’apprécier cette unanimité dans la mesure où aucune réaction contraire à cet appel n’est jusque-là enregistrée.

Qu’est-ce qui justifie alors cette nouvelle sortie, cette fois par écrit ?

Retenons d’emblée que dans 3 semaines à dater de ce vendredi 9 juin, la RDC célèbre le 63ème anniversaire de son accession à l’Indépendance intervenue le 30 juin 1960.

L’événement à faire valoir est que 2023 est une année électorale, comme l’ont été 2006 et 2011 et aurait dû l’être 2016.

Le troisième cycle électoral ayant été décalé pour se tenir en 2018, l’année 2023 devient une année électorale. La première sous le quinquennat actuel présidé par Félix Tshisekedi. Cet événement va se reproduire en 2028.

On n’a pas à se voiler la face : la donne sécuritaire est en train de plomber le processus électoral.

Le Président Félix Tshisekedi s’est exprimé sur ces hypothèques aussi bien à Genève, lors de la 56ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme des Nations-Unies le 28 février, que lors de la conférence de presse co-animée avec son homologue français Emmanuel Macron le 4 mars 2023.

Qu’on ne se fasse pas d’illusion : le déploiement, hier, de la Force de la Cae (Eac) et, en ce mois de juin, de la Force de la Sadc, ne garantit pas la restauration totale de la sécurité, surtout dans la partie orientale du pays. Encore qu’il faille éviter en cette période toute initiative susceptible de retarder le déploiement des troupes de l’organisation sous-régionale australe.

Déjà, le contexte international n’est pas favorable à des guerres de basse intensité comme celle qui sévit en RDC où, cela s’observe facilement, les dénonciations et les condamnations de l’activisme terroriste du M23 et de l’agression perpétrée par le Rwanda ne sont suivies d’aucune sanction de la part des puissances du Conseil de sécurité des Nations-Unies, ni de l’Union européenne, encore moins du G7.

Chaque jour ou presque, les Congolais se contentent de recevoir surtout des pays occidentaux des déclarations stigmatisant l’aventurisme du M23 et le soutien du régime rwandais, déclarations rassurant les autorités congolaises quant au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC. Mais après ? Dieu pourvoira !

Dans le contexte national, personne d’honnête ne peut affirmer que tout va bien.

A l’insécurité qui s’accroît et s’accentue s’ajoute, hélas, la grogne sociale qui, elle, fait le lit d’une Opposition réduite à se victimiser pour se faire entendre et comprendre, ce en diabolisant et en contestant tout. C’est une culture héritée, instituée et normalisée depuis un certain 24 avril 1990. N’en déplaise à ceux qui croient changer de narratif en réinventant la roue.

Il faut admettre que c’est la conséquence du « chantier inachev* » qu’est la loi 07/008 du 4 septembre 2007 portant statut de l’opposition.

Depuis 16 ans, cette loi ne voit aucune de ses dispositions pertinentes appliquées. Ni l’exercice de ses droits (dont l’article 8 autorisant l’Opposition de s’informer de l’action de l’Exécutif) et de ses devoirs, ni la désignation de son porte-parole (articles 19 et 20).

Que faire alors pour conjurer le sort…perceptible ?

C’est l’occasion de rappeler « BALISES » du 13 mai 2023 ayant pour titre « En 2010 et en 2019, Kabila et Tshisekedi avaient proposé des assises de refondation de la RDC ! ».

Y sont repris les extraits du discours du premier cité le 30 juin 2010 à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance ainsi que ceux du message du second pour Nouvel An 2020.

Les deux personnages-clé de la première alternance politique ont fait un même constat : *le pays ne marche pas normalement.

Cette chronique évoque l’épisode biblique du potier et le propose comme source d’inspiration pour toute solution idoine. Le potier ne rejetait pas un vase mal fait. Au contraire, il le refaisait pour qu’il serve le plus longtemps possible. Dix, 20, 30, 50 ans ?

La chronique rappelle à ce sujet un fait authentique : « La première et l’unique fois qu’on a entendu parler d’un Plan de 30 ans pour le Congo, c’était en 1956 avec le Plan Josef Van Bilsen pour l’indépendance de la colonie belge “. Est préconisé alors le changement du paradigme.

Conclusion : “… il faut bien que quelqu’un se jette à l’eau à cet effet. A cette personne, la Nation refondée sera reconnaissante … »

Cette personne, c’est bien Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République détenteur de l'”imperium”.

Là où les siens réfléchissent en termes d’élections, mieux de préservation d’emploi dans la carrière la mieux rémunérée au pays (politique), il doit plutôt réfléchir, lui, à « Et après, que gagne le peuple ?».

Voilà pourquoi Félix Tshisekedi peut – s’il le veut évidemment puisque rien ne l’y oblige – actionner le déclic, de préférence le 30 juin, date symbole d’une indépendance ratée en 1960, une indépendance à requinquer absolument en 2023.

Omer Nsongo die Lema




RPDC; Pour édifier un monde non pollué

Le 5 juin est la Journée Mondiale de l’Environnement (ou World Environment Day ou JME lancée par l’ONU en 1972 à l’occasion de l’ouverture de la Conférence de l’ONU sur l’Environnement de Stockholm pour la célébration annuelle depuis 1973, sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’Environnement -PNUE-, NDLR).

Actuellement, la protection de l’environnement est une des questions importantes qui attirent l’attention de la Communauté internationale. Surtout, la pollution due aux plastiques constitue un problème des plus graves auquel l’Humanité est confrontée dans le domaine de l’environnement. De ce fait, à l’occasion de la JME-2023, le PNUE a appelé tous les Pays-membres à s’engager dans la lutte contre la pollution de l’environnement en mettant l’accent sur la prévention de la pollution d’origine plastique sous le thème «Solutions à la pollution plastique».
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, accorde une attention profonde à la protection de l’environnement en considérant cette entreprise comme la tâche de la plus grande importance. La 7ème (septembre 2022) session de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC a;
• défini l’administration du Territoire (123.214km2) national et la prévention des calamités naturelles comme une affaire de haute importance à promouvoir, énergiquement à l’heure actuelle, par le Gouvernement
• proposé d’impulser, plus vigoureusement à l’échelle nationale, la remise en état des forêts, les travaux d’endiguement pour protection contre l’érosion, la construction de brise-lames, le réaménagement des routes, etc.
Il s’ensuit que l’on;
• établit des bases matérielles et techniques pour faire passer l’économie nationale à celle verte après avoir élaboré, avec réalisme, un plan national de croissance verte à moyen et long termes
• s’attache à rénover l’environnement écologique et à élever le niveau de reboisement urbain.
La RPDC;
• fait une enquête minutieuse sur l’environnement écologique du Pays
• s’applique à construire et à reconstruire les installations de protection de l’environnement des usines et entreprises
• met à profit, activement, le système de surveillance en temps réel aux postes d’observation environnementale pour découvrir, à temps, la pollution environnementale et celle atmosphérique et prendre les mesures nécessaires
• procède à une enquête scientifique sur la qualité de l’eau sur les cours inférieurs des fleuves principales qui coulent vers la mer, dans les parages des zones industrielles et dans les bassins d’élevage, ainsi qu’à la révision et au renforcement des installations d’épuration des eaux usées, afin que l’environnement écologique de la mer ne soit pas dégradé
• fait le recyclage des déchets urbains de diverses sortes, notamment déchets plastiques, en normalisant le fonctionnement des usines de traitement des ordures dans toutes les régions du Pays
• s’efforce d’utiliser les produits facilement décomposables ou réutilisables à la place des produits plastiques jetables
• stimule l’intérêt social pour la protection de l’environnement en organisant, chaque année, les colloques du secteur de la protection du Territoire national et de l’environnement et impulse, par un mouvement social, cette entreprise visant à protéger l’environnement
• contribue, énergiquement, aux efforts internationaux pour bâtir un monde non pollué.




Casablanca en ébullition, à quelques jours de la finale retour de la Ligue des Champions 

La ville marocaine de Casablanca vit une ambiance exceptionnelle à quelques jours de la manche retour de la Finale de la Ligue des Champions Total Energies 2022-2023, qui opposera le Wydad Athletic Club local à Al Ahly du Caire. La rencontre est prévue le dimanche 11 juin 2023 au Stade Mohammed V de Casablanca, à partir de 20H00, heure locale (19 heure GMT).

Lors de la première manche de la finale de la Ligue des Champions TotalEnergies 2022-2023 disputée dimanche dernier au Stade International du Caire, Al Ahly s’est imposé 2-1 devant le Wydad Athletic Club de Casablanca. Un score qui laisse le champ à toutes les possibilités, concernant l’identité du club qui remportera le prestigieux trophée continental, à l’issue de la deuxième étape prévue ce dimanche 11 juin 2023 au Stade Mohammed V de Casablanca.

La ville de Casablanca cristallisera sans aucun doute l’attention de tous les fans du football africain, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du continent. L’affiche qui constitue le remake de la finale de la dernière édition, s’annonce, sans surprise, très courue. Les 45 000 tickets mis en vente sur internet ont été arrachés en un temps record. Seuls les supporters chanceux ont pu obtenir le précieux sésame pour assister à cette rencontre de rêve.

Les fans du Wydad Athletic Club, attendent cette deuxième manche de la finale de la Ligue des Champions TotalEnergies avec beaucoup de ferveur et d’enthousiasme. Ils n’ont qu’un rêve : voir leur équipe triompher pour la deuxième saison consécutive et obtenir un quatrième trophée dans cette compétition. Ils affichent d’ailleurs, pour la plupart, un optimisme débordant, à l’image de leur entraîneur Sven Vandenbroeck qui a estimé à la fin de la manche aller que le but inscrit à l’extérieur devrait faire la différence au match retour. Les supporters du Wydad considèrent cette réalisation tardive de Saif-Eddine Bourha comme un précieux cadeau qui permettra à leur équipe de renverser la tendance au match retour. Il suffira au Wydad de s’imposer 1-0 pour glaner le trophée, grâce à la règle du but à l’extérieur.

Gagner Al Ahly, le club le plus titré de la compétition avec 10 trophées et ce, pour la deuxième année consécutive aurait une saveur particulière pour les fans du Wydad.

 

Le groupe de supporters connu sous le nom de “Winners”, a commencé tôt, comme d’habitude à préparer le travail créatif qui sera visible dans les travées du Stade Mohammed V. Les membres de ce groupe s’apprêtent sans aucun doute, à déployer un tifo impressionnant, à créer enthousiasme et excitation au stade, avant, pendant et après la finale.

Dans la vieille ville de Casablanca, principal bastion des supporters du Wydad, la ferveur est déjà totale à quelques jours de la finale. Les couleurs du Wydad sont visibles partout, dans les quartiers et les ruelles. Les bannières, affiches et bien d’autres gadgets continuent de se multiplier dans les rues. Les supporters entendent jouer leur partition à fond pour aider leur équipe de cœur à décrocher cette quatrième couronne continentale.




Éliminatoires de la CAN 2023 : Les 23 sud-africains contre le Maroc

Hugo Broos, le sélectionneur de l’Afrique du sud, a convoqué un groupe de 23 joueurs pour le dernier match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2023 contre le Maroc, le samedi 17 juin.

Ce match alléchant entre deux nations situées aux extrémités du continent aura valeur de test pour les deux formations qualifiées pour la grand-messe du football africain, qui aura lieu en Côte d’Ivoire en janvier prochain.

Finaliste de la Ligue des Champions de la CAF avec Al Ahly, Percy Tau figure dans la liste des convoqués par le tacticien belge.

Une liste majoritairement composée par des joueurs évoluant au Mamelodi Sundowns, demi-finaliste de la Ligue des Champions de cette année.

Le coup d’envoi sera donné à 15h00 GMT au FNB Stadium de Johannesburg.

Les 23 joueurs convoqués

Gardiens :

Ronwen Williams (Supersport United – Afrique du Sud)

Veli Mothwa (AmaZulu – Afrique du Sud)

Ricardo Goss (SuperSport United – Afrique du Sud)

Défenseurs :

Sydney Mobbie (Sekhukhune United -Afrique du Sud)

Siyanda Xulu (Paşakar Futbol – Azerbaïdjan)

Innocent Maela (Orlando Pirates – Afrique du Sud)

Nkosinathi Sibisi (Orlando Pirates – Afrique du Sud)

Thapelo Morena (Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud)

Aubrey Modiba (Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud)

Grant Kekana (Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud)

Mothobi Mvala (Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud)

Milieux de terrain :

Luke Le Roux (Varbergs BoIS FC – Suède)

Njabulo Blom (St. Louis City SC – États-Unis)

Teboho Mokoena (Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud)

Bathusi Aubaas (TS Galaxy Football Club – Afrique du Sud)

Attaquants :

Monnapule Saleng (Orlando Pirates – Afrique du Sud)

Themba Zwane (Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud)

Thapelo Maseko (SuperSport United – Afrique du Sud)

Zakhele Lepasa (Orlando Pirates – Afrique du Sud)

Percy Tau (Al Ahly – Égypte)

Cassius Mailula (Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud)

Mihlali Mayambela (Aris Limassol – Chypre)

Bongokuhle Hlongwane (Minnesota United – États-Unis)




Fin du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA

Le tirage au sort de la Coupe™ du Monde Féminine U20 de la FIFA a été officiellement organisé par la CAF le jeudi 8 juin au siège de la CAF, créant des liens intéressants alors que la route vers la pièce maîtresse mondiale commence officiellement.

Les six premières nations les moins bien classées occuperont le devant de la scène dans un format de tournoi à la ronde entre le 1er et le 10 septembre.

La Guinée équatoriale croisera le fer contre la Libye, tandis que le Togo affrontera la Guinée-Bissau, Maurice affrontant le Tchad.

Les vainqueurs de ce tour passeront ensuite au deuxième tour des qualifications.

En regardant les autres rencontres, une bataille épique attend entre la Guinée équatoriale et la Libye, le vainqueur devant affronter l’Éthiopie.

Tous les yeux seront rivés sur le passionnant derby ouest-africain lorsque le Sénégal affrontera le Mali dans ce qui promet d’être deux tours passionnants du football féminin africain.

Demi-finaliste de la dernière édition de la Coupe du Monde Féminine U20 de la FIFA, le Nigeria affronte un Burundi dans un autre match intéressant à espérer. Le Ghana attendra quant à lui les vainqueurs du choc entre le Togo et la Guinée-Bissau.

Ces matchs du deuxième tour de qualification auront lieu du 6 au 15 octobre, les vainqueurs rejoignant le troisième tour de qualification prévu du 12 au 19 novembre 2023.

Les quatre pays qui sortiront du tour suivant s’affronteront ensuite dans un format de tournoi à la ronde pour désigner deux représentantes pour l’Afrique à la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA.




« Il est essentiel que tous les acteurs politiques et aussi les acteurs de la société civile fassent tout pour apaiser les tensions » (Jean-Pierre Lacroix)

Au sujet de la question relative aux acteurs politiques, à nos contacts avec eux, au climat tendu, je l’ai dit tout à l’heure mais je l’ai répété. Oui, bien sûr, les tensions croissantes observées notamment à l’occasion des manifestations, je crois du 23 mai, sont une sorte de préoccupation évidente pour tout le monde, pour tous ceux que nous avons rencontrés, bien entendu pour les Nations Unies également.

Encore une fois, il est essentiel que tous les acteurs politiques et aussi les acteurs de la société civile fassent tout pour apaiser les tensions. Bien sûr, il y a une responsabilité des autorités à cet égard, elle est évidente. Et j’ai mis l’accent, je le redis sur la menace que font peser les messages de haine, les messages d’antagonisme ethnique, les messages xénophobes, les messages sexistes parce que les femmes, notamment les femmes acteurs politiques, sont sous la menace aujourd’hui. C’est quelque chose que nous avons entendu avec beaucoup de préoccupation. Et nous allons continuer non seulement à nous lever contre ces messages mais faire tout ce qui est dans nos capacités pour contrer ces phénomènes qui sont extrêmement inquiétants.

En ce qui concerne enfin la question sur la coordination finalement entre les différents acteurs en uniforme, les différentes Forces sur les terrains, les FARDC ont le mandat de protéger le pays, de protéger les civils. La MONUSCO, dans sa totalité, puisque ce n’est pas juste le FIB, a un mandat de protection des civils, soutien aux efforts de l’Etat, soutien notamment aux Forces congolaises et la Force de la communauté de l’Afrique orientale a un mandat qui s‘inscrit dans la facilitation des efforts pour ramener la situation à son état antérieur.

« Je sais qu’il y a eu des controverses et des discussions, peut-être des malentendus sur la nature de cette force. Ce n’est pas à nous de rentrer dans cette discussion. Je crois que ce qui est important de souligner, c’est que le Congo a des partenaires : les Nations Unies, les organisations régionales, l’Union africaine, les Etats-partenaires que nous avons également rencontrés, qui sont tous convergents dans leur volonté d’aider avec la meilleure volonté possible le Congo », dit-il.

Et d’ajouter que ce partenariat, cette bonne volonté commune de tous ces partenaires, est un atout important pour le Congo qui connait encore des difficultés. Ce que nous souhaitons, nous et ce que nous observons, c’est qu’il y ait la meilleure coordination possible entre tous ces acteurs.

Alors, au niveau politique, je crois que c’est le sens du sommet qui se tiendra prochainement à Luanda auquel les Nations Unies sont associées et qui aura pour objectif de bien s’assurer de la cohérence de différentes initiatives africaines, régionales. Au niveau opérationnel, comme je l’ai dit, il y a une très forte coordination entre les chefs de différentes Forces présentes sur le terrain notamment dans la région du Nord-Kivu. Une illustration, c’est le travail commun qui est fait en ce moment par les trois généraux pour préparer les opérations de pré-cantonnement et de cantonnement. Evidemment, en étroite collaboration avec nos collègues de l’Angola.




Retrait de la Monusco : « Il ne s’agit pas d’abandonner en plein vol de milliers des civils » (Jean-Pierre Lacroix)

Est-ce que la Monusco ne se sent pas en partie responsable de son départ ? Il était aussi prévu que vous puissiez rencontrer le gens de la Majorité tout comme de l’Opposition. Et à 6 mois des élections présidentielles, le climat politique est tendu. Y a-t-il des préoccupations particulières de la part des Nations Unies parce que vous êtes maintenant un habitué du Congo ? Quel est le mandat de chaque force et comment conciliez-vous à ce que ces trois Forces ont un seul mandat ?

En ce qui concerne la première question, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix, Jean-Pierre Lacroix souligne qu’il y a une réalité, c’est qu’effectivement, la MONUSCO est présente depuis longtemps bien sûr. Mais aujourd’hui, ce qui est important, c’est de considérer que les capacités, ce n’est pas nous qui le disons d’ailleurs, je crois, qui est discuté avec lucidité et transparence, les capacités de l’Etat congolais notamment en défense et sécurité, Forces armées, Forces de police ne sont pas en mesure de répondre aux impératifs de protection des civils notamment, puisqu’on a parlé de l’Ituri dans la région et vous avez parlé de Djugu, je crois, dans les provinces de l’Est du pays.

Alors, à qui attribuer la responsabilité de cette situation dans un contexte où la MONUSCO est présente avec pas mal de moyens depuis 20 ans. Je pense que c’est un débat qui n’est pas forcément légitime. Mais ce qui est important, c’est de regarder vers l’avenir.

Responsable de notre départ ? Non. Je pense que ce qui est important de dire, c’est qu’une Mission de maintien de la paix a pour vocation de contribuer à ce que l’Etat du pays hôte retrouve la pleine capacité de garantir la sécurité des citoyens et d’assurer toutes ses responsabilités. C‘est ça l’objectif.

Alors, quels auraient été les obstacles qui ont empêché que ce processus se réalise de renforcement de capacité de l’Etat durant ces deux dernières décades, ces deux dernières décennies où la MONUSCO était présente ? Moi, je ne veux pas rentrer dans ce débat parce que ce qui est important, c’est de regarder l‘avenir, de considérer qu’aujourd’hui, nous avons les intentions qui sont exprimées, des efforts qui sont en cours c’est-à-dire de renforcement de ses capacités. Ça prendra peut-être du temps, je n’en sais rien. Nous sommes d’accord pour dire que cette transition doit être graduelle, responsable.

Encore une fois, il ne s’agit pas d’abandonner en plein vol des situations où des centaines ou de milliers des civils, je l’ai dit, sont protégés directement aujourd’hui par la MONUSCO. Mais il s’agit aussi de faire en sorte d’abord, d’aller plus loin, je l’ai dit, la situation actuelle n’est pas satisfaisante parce que les populations doivent pouvoir rentrer chez elles dans la sécurité. Il s’agit d’accompagner ce processus et d’examiner dans quelles conditions, avec les moyens de la MONUSCO, nous pourrions faire davantage justement pour appuyer ce retour de l’Etat, ce processus de DDR et la prise en charge graduelle par les autorités de la protection des civils.




Combler le vide que va laisser la Monusco : Nécessité pour les FARDC de monter en puissance 

Et d’autres part, un peu plus sur la forme, est-ce qu’on peut imaginer que géographiquement, il y a une réduction aussi de la présence telle qu’elle a déjà eu lieu par le passé c’est-à-dire que la MONUSCO n’est plus que dans l’est, dans certaines parties de l’est ? Est-ce qu’on peut imaginer que le retrait graduel que vous évoquez puisse se faire de manière géographique ? Sur terrain, comment se passe cette transition entre les troupes de la MONUSCO et les militaires congolais ? Sont autant de questions posées à Jean-Pierre Lacroix.

Sur les manifestations, explique le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix, il y a un contexte général qui est qu’il y a une frustration d’une partie de la population qui est évidente, il ne faut pas la minimiser parce que la situation sécuritaire est encore préoccupante. C’est clair. Alors sur la base de cette frustration, que nous reconnaissons qui est aussi due aux décalages que nous connaissons assez souvent, entre les attentes que nous suscitons, que suscite la présence de la MONUSCO à tort ou à raison, ce n’est pas à moi de le dire et la réalité de ce que nous pourrons faire même avec les meilleurs moyens et la meilleure volonté du monde. On n’a pas toujours les meilleurs moyens d’ailleurs parce que nos ressources sont limitées. Sur la base de cette frustration, il y a aussi des manipulations, des messages de haine, des Fake News qui sont orchestrés.

Parce que tout le monde n’a pas intérêt au retour de la paix, de la stabilité et au succès de nos efforts. Maintenant, ça ne veut pas dire que c’est toute la population parce qu’encore une fois quand nous allons voir les populations qui sont directement protéger par nos collègues, malheureusement pas aussi souvent qu’il faudra le souhaiter en liaison avec les autorités congolaises, elles, elles nous disent, encore une fois : faites plus, restez, ne partez pas, déployez plus d’hommes, des soldats, des policiers, des collègues humanitaires. Et, ce sont elles qui sont directement l’objet de l’action de la MONUSCO.

Voilà, la situation, elle est contrastée.

« Ce que je veux dire, c’est que nous devons en tout état de cause, nous attacher à renforcer notre action, à l’améliorer. Il est vrai que les moyens resteront limités mais nous devons les optimiser. C’est pour cela que cette coopération avec les autorités congolaises est si critique et c’est pour ça que l’importance de la renforcer est aussi critique. In fine, il s’agit de protéger le plus possible des populations, pas seulement de les protéger dans l’état actuel ou trop souvent elles sont dans les sites des déplacés, mais faire en sorte qu’elles puissent rentrer chez elles, qu’elles puissent reprendre leur vie normale, que les services reviennent », dit-il. Et que graduellement, de façon responsable, ce ne soit plus nous qui assurions cette protection ou l’essentiel de cette protection, que ce soit l’Etat.

Au sujet de la date limite de présence, il explique que c’est un constat technique et juridique. Chaque année, notre mandat existe jusqu’à son expiration, c’est-à-dire 31 décembre 2023. Il appartient au Conseil de sécurité d’examiner l’éventualité de son renouvellement. Ça, c’est la partie technique.

Date limite de départ définitive, non il n’y en a pas. Il n’y en a pas qui soit définie. Ce qui est important encore une fois, pardon de le répéter, c’est la progression d’un départ aussi rapide que possible. La MONUSCO a vocation à partir mais aussi départ responsable, transition responsable conformément aux différents paramètres que j’ai indiqués, qui me semblent recueillir l’agrément des autorités avec lesquelles nous nous sommes entretenues.

Possibilité de retrait géographique ? Oui effectivement, je crois que les situations selon les différentes provinces et même selon les différentes zones de province sont différentes. Et donc, il me semble que c’est une approche assez raisonnable de considérer qu’il puisse y avoir un retrait graduel et géographique. D’ailleurs ça été le cas dans le passé puisque la MONUSCO s’est retirée graduellement de plusieurs provinces : Kasaï, Tanganyika. Et aujourd’hui, il me semble que personne ne dit : revenez au Kasaï, au Tanganyika. Il y a sans doute un certain nombre de problèmes qui demeurent dans ces provinces comme ailleurs, mais ce ne sont plus des problèmes qui relèvent d’une présence de type maintien de la paix. Les agences restent présentes évidemment pour apporter le soutien dans leur domaine de compétence.

Et enfin sur le terrain, la montée en puissance, la coopération avec les FARDC, d’abord, je pense que la coopération au sens interaction entre les responsables est bonne et je dirai même qu’elle s’est renforcée. Je parle de l’Ituri mais aussi de la province du Nord-Kivu. Nos généraux se parlent régulièrement, le Force commander [Commandant de la Force de la MONUSCO] et ses interlocuteurs congolais.

Maintenant, comme je le disais sur la question de l’Ituri, il y a ce projet de montée en puissance. C’est ce qui nous a été dit et donc nous comptons sur ce renforcement. Et au fur et à mesure qu’il y aura lieu, il se fera de manière à optimiser nos présences respectives et assurer la meilleure coopération possible.

En ce qui concerne le Nord- Kivu, il y a aussi un travail commun qui va même s’intensifier parce que c’est une zone qui évidemment est soumise, même s’il y a une baisse des hostilités à ce stade, mais qui est toujours extrêmement volatile. Il est important que nous soyons préparés en commun pour faire en sorte que cette situation ne soit pas remise en question.

Je parlais de la présence importante de la MONUSCO notamment en ce qui concerne Goma. L’importance, c’est qu’ils s’attachent à la protection de Goma. Bien entendu, qu’ils s’attachent aussi à la protection des personnes déplacées résultant des violences. Nous avons discuté de cette situation, de ces questions avec le chef du Gouvernement, avec le chef de l’Etat et du fait que nous allions renforcer encore une fois d’une part, nos moyens, même si cela peut prendre du temps, mais nous essayons d’accélérer le renforcement de nos moyens et d’autres part, le renforcement sous contrôle nos plans communs.




Conflit en Ituri : Jean-Pierre Lacroix insiste sur la perspective d’aller vite dans le désarmement 

A l’issue de la conférence de presse qu’il a animé mercredi dernier, Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix a répondu à plusieurs questions de la presse, notamment concernant la mission d’inspection qu’il a effectué dans la province de l’Ituri, dans les localités de Djugu, foyer des violences récurrentes ? La presse est aussi revenue sur les détails du plan de retrait de la MONUSCO du pays et les jalons ?

En ce qui concerne le déplacement en Ituri, dit-il, ce qu’on observe, c’est qu’il y a une situation de tension grave que vous connaissez, des tensions entre différents groupes armés qui sous-tendent à la fois des tensions ethniques mais également des compétitions d’intérêt. « Je pense largement liées à malheureusement les phénomènes d’exploitation illégale des ressources naturelles. Et il y a aujourd’hui, en raison de ces tensions, un nombre important, plusieurs centaines de milliers, probablement un peu plus de 200 000 personnes déplacées vulnérables », dit-il, avant d’ajouter qu’aujourd’hui, ces personnes, encore une fois, sont protégées presque exclusivement par la MONUSCO. C’est ce qu’elles nous disent d’ailleurs, que ce soit à Roe, à Drodro ou ailleurs. Encore une fois, je rends hommage à nos collègues et je rends hommage à nos collègues humanitaires.

La direction, selon lui, c’est de travailler avec les autorités non seulement pour que se poursuive le soutien mutuel que nous apportons, mais aussi pour, je l’ai dit tout à l’heure, favoriser la montée en puissance de la présence de l’État congolais parce que in fine, je le répète, c’est l’objectif général de notre mandat. Mais le faire de manière que à aucun moment il y ait un vide dans la protection assurée pour ces populations.

En ce qui concerne l’entretien avec le président de la chambre haute, nous avons présenté un peu comme je l’ai fait tout à l’heure, les principaux éléments concernant les discussions liées à la MONUSCO, l’adaptation de son mandat au processus de transition et nous avons indiqué qu’évidemment, le rôle du Parlement dans ce processus est absolument critique et je crois que la discussion a été productive et très importante.

« Je crois que la troisième question portait sur le désarmement, et comme je le disais tout à l’heure, le cadre existant, c’est celui du PDDRCS et nous sommes tous d’accord pour dire : il ne faut pas en changer, il existe, c’est celui dans lequel nous devons nous inscrire, simplement sa mise en œuvre doit être accélérée. Il y a un problème de moyens même si l’Etat de son côté fait des efforts, mais il y a un problème lié à la nécessité de consacrer davantage de moyens. C’est quelque chose dont nous continuerons à parler avec les pays partenaires de la République démocratique du Congo. Et il y a aussi une nécessité d’agir vite, là où c’est possible. Encore une fois, les situations comme celles que j’ai évoquées, ce processus d’Aru, ouvrent la perspective d’aller vite dans le désarmement. D’autant plus que si on ne va pas vite là où l’opportunité se présente, on risque de faire en sorte que les différents groupes qui sont entrés dans ce processus s’en éloignent.

Sur la question du plan de retrait, et bien, je dirais que nous avons, je pense, une bonne convergence d’analyse et d’approche avec nos partenaires congolais. Le constat du fait qu’il faut que cette transition se fasse le plus vite possible, qu’elle s’accélère si possible, mais aussi le constat tout aussi important qu’il y a un certain nombre de priorités qui nous ont été communiquées par les autorités qui sont d’ailleurs tout à fait en phase avec les priorités de notre mandat mais sur lesquelles il faut mettre un accent dans cette nouvelle phase qui s’ouvrirait du travail de la MONUSCO. Et j’ai cités DDR, protection des civils, soutien aux capacités de l’État, notamment à la réforme du secteur de sécurité. J’y ai aussi ajouté cette idée que nous pourrions faire davantage pour soutenir les efforts régionaux, y compris les déploiements régionaux.

Il y a un travail sur ce qu’on appelle les jalons. Je noterai simplement que s’il y a une sorte de resserrement qui s’opère, qui était peut-être nécessaire, d’ailleurs, les jalons qui, j’allais dire survivent à ces filtres, c’est l’essentiel. Ça porte sur la diminution du risque sécuritaire, la diminution massive de l’impact et des activités des groupes armés, la montée en puissance de l’État. Il y a aussi le processus électoral, bien évidemment essentiel pour l’avenir du pays, donc c’est l’essentiel vraiment qui, je crois, demeure, je ne veux pas minimiser les autres jalons mais je crois que c’est un constat qui n’est pas tellement remis en question.

Maintenant ce que je veux dire aussi, c’est que in fine nous dépendons aussi, au-delà de nos consultations et de nos convergences avec nos partenaires congolais, nous dépendons aussi de la décision des membres du Conseil de sécurité. Donc, je le dis souvent, le mandat, c’est un compact entre l’État hôte et nos États membres, et nous, nous sommes là pour bien entendu les exécuter, mais aussi rendre compte, faire des recommandations, présenter la situation de la manière la plus honnête et la plus impartiale, et faire encore une fois un certain nombre de suggestions.

Pour la montée en puissance de l’État, bon, j’allais dire ça, c’est vraiment quelque chose qui relève de l’État congolais au premier chef. Parce que le Congo a des ressources humaines, financières. Il y a aussi, je crois, une ouverture, une lucidité quant aux efforts qui restent à faire dans nos contacts avec les autorités, c’est très clair. Nous, nous avons le rôle aussi d’être en soutien et c’est pour ça que je disais tout à l’heure. Nous avons bien pris en compte ce qui nous a été dit sur les domaines dans lesquels il serait souhaité, que nous portions davantage d’attention, que notre mandat soit davantage focalisé.

Nous allons les prendre en compte encore une fois, ces convergents avec ce que nous pensons être les priorités à l’avenir et nous allons faire en sorte de refléter ces attentes dans les suggestions que nous ferons aux États membres, au Conseil de sécurité.