29 ans après : Bienvenu-Marie Bakumanya ouvre le bureau de liaison de l’ACP en Belgique/Europe

L’Agence Congolaise de Presse dispose désormais d’un bureau de liaison Europe, à Bruxelles, en Belgique. Son ouverture a eu lieu ce jeudi 8 Juin 2023. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du Ministre de la Communication et Médias, du Directeur Général de l’ACP, Bienvenu-Marie Bakumanya et la Directrice Générale de la RTNC et tant d’autres invités. Il y a 29 ans que l’ACP n’avait plus de bureau de liaison en Europe.

C’est le Directeur de Cabinet du ministre de la Communication et Médias qui a symboliquement dévoilé la plaque portant le nom de ce bureau de liaison de l’ACP. Nico Liyanza l’a fait devant un parterre d’invités triés sur le volet. Pour Bienvenu-Marie Bakumanya, l’ouverture de ce bureau de Bruxelles marque le retour de cette agence sur l’échiquier international.

Pour Bienvenu-Marie Bakumanya, DG de l’ACP ce bureau à Bruxelles, c’est le retour de l’Agence Congolaise de Presse sur l’échiquier international. « Nous allons ainsi marquer notre retour sur l’échiquier international après avoir opéré de changement sur le plan de l’écriture agencière, également après avoir implémenter la vidéo, la photo et l’infographie. Ce retour ici à Bruxelles, ça va nous permettre d’être en contact direct avec nos partenaires et avec nos potentiels abonnés. Et deuxième objectif de ce retour, c’est de faire entendre la voix de la République Démocratique du Congo, la voix plurielle de la République Démocratique du Congo, la voix plurielle de congolais qui sont dans leur diversité, qui défendent les intérêts vitaux de leur pays. Et la troisième mission de ce bureau, c’est aussi d’opérer ce lobbying, avoir un média ici à Bruxelles, c’est aussi avoir voix au chapitre, c’est se faire entendre dans le concert de nations sur l’arène international », a-t-il epxliqué. Et d’ajouter que les autres, notamment, nos agresseurs, ont pris d’assaut les médias ici, et pourquoi est-ce que nous, on ne ferait pas entendre notre voix, nous la voix de la République Démocratique du Congo. Ce sont les objectifs pour lesquels nous avons mis en place ce bureau de liaison en attendant que le gouvernement de la République nous aide à avoir un bureau de représentation.”

Pour sa part, la Directrice Générale de la RTNC a également fait le déplacement de Bruxelles pour prendre part à cet événement historique. Mme Nora Elenge a salué cette action tout en demandant à l’Etat congolais de disponibiliser les moyens conséquents pour la continuité du projet.

A en croire Mme Nora Elenge, Directrice Générale de la RTNC, l’initiative est très bonne, d’autant plus que l’ACP du temps d’AZAP, était une agence reconnue et qui avait pignon sur rue, sur la place de Bruxelles. Et donc, revenir ici, c’est quelque chose de fort pour la politique nationale, parce que pour une fois, nous aurons maintenant des congolais sur place à Bruxelles qui collectent, traitent et diffusent les informations telles que vues et vécues par nous au niveau du pays.

« Donc, pour nous, c’est vraiment un point fort. Ça manquait, et aujourd’hui c’est chose faite, nous ne pouvons que saluer l’initiative et la soutenir, pourquoi, parce que s’expatrier dans un pays occidental requiert pas mal de choses tout autour. Il ne suffit pas d’avoir de bureau, il y a la législation, il y a pas mal d’autres choses auxquelles on devrait se conformer pour que ce bureau reste viable. Et donc, il faut lancer un appel aux autorités congolaises pour soutenir l’ACP, et que ce bureau continue d’exister comme du temps d’AZAP où on faisait un contrepoids par rapport aux mêmes informations, mais traiter par des personnes autres que congolaises”, indique-t-elle.

L’Agence Congolaise de Presse appartient à l’Etat congolais. Il revient aux autorités congolaises de mettre les moyens pour le développement de cette agence censée être la première source de l’information du pays.

Nico Liyanza promet un accompagnement de l’Etat à l’ACP

Le Directeur de Cabinet du Ministre de la Communication et Médias, représentant le ministre de tutelle a justement promis des mesures dans ce sens. Nico Liyanza, a précisé qu’aujourd’hui, ce bureau de l’ACP est un bureau de liaison, mais nous espérons qu’à partir du budget 2024 qui sera adopté au mois de septembre 2023, que l’ACP aura non plus un bureau de liaison, mais un bureau de représentation qui aura un budget conséquent pris en compte. Et ainsi Bruxelles sera la plaque tournante, et nous allons continuer avec les bureaux de liaison à bureau de représentation. Et le projet aujourd’hui réalisé à Bruxelles, est un projet pilote.”

Le Bureau de liaison qui vient d’être inauguré à Bruxelles, en Belgique est un Bureau pilote. Il est appelé à devenir un bureau de représentation si les moyens suivent, et l’expérience de Bruxelles sera dupliquée dans les autres villes européennes. La voix de la RDC sera encore plus audible.




Le VPM Vital Kamerhe s’implique pour la paie des pertes et manques à gagner aux pétroliers 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a échangé ce jeudi 8 juin, dans son cabinet de travail, avec les représentants des sociétés pétrolières nationales. Ces derniers lui ont déposé un mémorandum contenant leurs préoccupations sur les difficultés rencontrées dans le secteur. Il s’agit notamment de l’accumulation des arriérés des pertes et manques à gagner que le gouvernement s’est engagé à payer aux pétroliers.

« Depuis pratiquement une année et quelques mois, nous ne sommes pas payés, par rapport à tout ce que nous attendons de la part du gouvernement, C’est à dire des pertes et manques à gagner des produits pétroliers », a affirmé Joseph Mankondo Maboko, président du comité professionnel des pétroliers nationaux à la Fédération des Entreprises du Congo, Bloc Ouest.

Et de préciser : « Nous vendons par rapport au régime que tout le monde connaît. Nous avons un prix que nous négocions avec le gouvernement congolais. Et ce prix est appliqué à la pompe pour éviter qu’il y ait des problèmes au niveau social ».

En sa qualité de Président de la commission économique et financière du gouvernement, Vital Kamerhe a rassuré ses interlocuteurs de sa détermination à trouver des solutions idoines aux problèmes lui soumis.

« La politique du Président de la République et le programme du Premier Ministre, c’est de faire en sorte que dans ce pays émergent des hommes d’affaires qui vont peser pour créer une classe moyenne», a affirmé le patron de l’Économie Nationale.

Vital Kamerhe qui a promis d’écrire au Ministre des Finances Nicolas Kazadi, a appelé les pétroliers à la patience, au regard des sérieux problèmes de trésorerie. Il a promis de s’impliquer personnellement pour permettre aux pétroliers de faire face au problème d’approvisionnement.

« Nous sommes confiants par rapport à sa manière de travailler que nous connaissons bien. Nous sommes sûrs que dans peu de temps, nous serons payés », a déclaré le représentant des pétroliers nationaux, Joseph Mankondo.

Face à la flambée continuelle des prix des produits pétroliers à l’échelle internationale, le gouvernement a décidé, depuis quelques années, de prendre en charge une partie du coût des produits pétroliers à la pompe, à travers les subventions aux sociétés pétrolières. L’objectif est de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.




Sahara: Le soutien du Cap-Vert à l’intégrité territoriale du Maroc, une position cohérente avec le droit International (député capverdien)

En reconnaissant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et le plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le règlement du conflit autour du Sahara marocain, le Cap Vert a pris une position cohérente avec le droit International, notamment avec la Cour Internationale de Justice, (CIJ), a affirmé le député et avocat capverdien, Hélio Sanches.

“Le Cap Vert, en reconnaissant l’intégrité du Royaume du Maroc, et le plan d’autonomie présenté par le Maroc, a pris une position cohérente avec le droit international, notamment avec la Cour Internationale de Justice, (CIJ), et les positions de l’Organisation des Nations Unies”, a écrit M. Sanchez, qui a été candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2021 au Cap Vert, dans une tribune publiée mercredi dans le journal local “Expresso Das Ilhas”.

La position du gouvernement du Cap Vert, constitutionnellement compétent pour conduire la politique étrangère du pays vis-à-vis du Sahara marocain, est correcte, cohérente, répond aux aspirations des Sahraouis et s’inscrit dans l’évolution de ce processus, dans le cadre des Nations Unies, a-t-il souligné.

Ainsi, la position actuelle du gouvernement Capverdien, qui est conforme à la nouvelle approche des Nations Unies sur le Sahara marocain, n’est pas isolée, au niveau international, car elle rejoint les positions de la quasi-totalité des pays africains, des Etats-Unis d’Amérique et de l’Europe, à savoir l’Espagne, l’ancienne puissance coloniale, a fait savoir M. Sanches.

Il a, dans ce sens, noté que “la décision du gouvernement ne viole pas la Constitution du Cap Vert, d’autant plus que la reconnaissance des Etats, en Droit International, est une décision politique et souveraine de chaque Etat”.

La reconnaissance de l’intégrité territoriale du Maroc, y compris le Sahara marocain, qui marque une “nouvelle ère”, avec l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays et, surtout avec l’installation d’un Consulat à Dakhla, au Sahara, est une décision politique majeure, de compétence constitutionnelle exclusive du gouvernement légitime de la République du Cap Vert, qui dirige la politique étrangère du pays, et doit être respectée par tous, y compris les autres organes de souveraineté, a-t-il poursuivi.

“Avec cette reconnaissance, le gouvernement du Cap-Vert et sa diplomatie ont fait un pas important dans sa réaffirmation en tant qu’acteur attentif de la politique internationale, en s’alignant sur les meilleures pratiques des relations internationales, le Nouvel ordre international et les principes de la démocratie et de l’Etat de droit, et de la Résolution 1754 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en contribuant à la paix et à la sécurité en Afrique et en renforçant les relations de coopération avec le Royaume du Maroc, dirigé par SM le Roi Mohammed VI, ami du Cap-Vert et du continent africain”, a précisé le député de l’Assemblée nationale du Cap Vert.

Il a, par ailleurs, estimé que “l’Union Africaine, contrairement à certaines déclarations récentes, n’a aucune légitimité pour intervenir et faire de la médiation dans la question du Sahara car elle a reconnu ce territoire comme membre, en violation de sa propre charte constitutionnelle, alors qu’il y avait encore un différend avec le Maroc”.

“Ainsi, en prenant parti pour l’une des parties, cette Organisation a été partiale et, par conséquent, n’a aucune légitimité pour intervenir dans ce processus en tant que “médiateur”. En outre, la vague de “gel” de la reconnaissance de la RASD et le soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc constituent un véritable discrédit pour cette organisation et la preuve de son échec total sur la question du Sahara”, a fait noter M. Hélio Sanches, également professeur de Droit international à l’Université catholique de Louvain (Belgique).

“Pour la CIJ, il ne fait aucun doute que le Sahara fait partie intégrante du Maroc”, a-t-il dit, rappelant qu’ avec l’assentiment de la CIJ, le Maroc, à travers le défunt et visionnaire SM le Roi Hassan II, a mené l’historique “Marche Verte” en 1975, qui a abouti à la récupération du Sahara et au retour de ce territoire à sa mère patrie, le Royaume du Maroc.

“Il ne s’agit pas de “colonisation” comme l’appellent certains idéologues communistes et nostalgiques de la guerre froide. Au contraire, en récupérant la partie sud de son territoire, le Sahara, le Maroc a cessé d’être colonisé par l’Espagne, mettant ainsi fin à la double colonisation qu’il subissait : la France au nord et l’Espagne au sud (Sahara)”, a expliqué M. Sanches.

Il est à noter, pour une meilleure compréhension et analyse, que l’émissaire des Nations Unies pour le Sahara, en 2008, le diplomate néerlandais de l’époque, Peter Van Walsum, a annoncé qu’il était arrivé à la conclusion que “l’option de l’indépendance revendiquée par le +Polisario+ est irréaliste”, a-t-il rappelé.

“Cette conclusion renforce le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme l’unique solution pour résoudre ce différend. C’est aussi une position qui suit l’évolution du monde et la dynamique des relations internationales et du Nouvel ordre mondial”, a encore souligné M. Sanches.

Mapexpress.ma




Amir Ohana: Le Sahara est marocain, et Israël devrait le reconnaitre

Le président de la Knesset, Amir Ohana, actuellement en visite dans le Royaume, a clairement exprimé sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre, jeudi à Rabat, avec le président de la chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, Ohana a eu ces mots: « Le Sahara est marocain. Je suis heureux. Aujourd’hui est un grand jour, et le Roi Mohammed VI est un grand Homme ».

« Je l’ai dit avant et je le redis maintenant, en tant que président de la Knesset, très clairement: Israël devrait aller de l’avant vers cet objectif de reconnaissance de la marocanité du Sahara, tout comme notre allié le plus proche, les États-Unis d’Amérique », a-t-il ajouté.

Le président de la Knesset a, en outre, salué le leadership du Souverain qui « entreprend de grandes choses et oeuvre pour la paix ».

Il a en ce sens souligné que le Roi Mohammed VI, « suivant en cela les pas de son grand-père, le feu Mohammed V, et de son père, feu Hassan II, ne ménage aucun effort pour préserver l’héritage hébreu au Maroc ».

A noter qu’au cours de cette visite, Ohana a offert à Talbi Alami, un « nano-Coran », soit le plus petit Coran au monde, en édition unique, élaborée par une société israélienne.

Il avait à ce propos expliqué sur Twitter juste avant son arrivée au Maroc, avoir « choisi d’offrir à mes hôtes un cadeau extraordinaire qui relie le monde religieux musulman au summum de l’innovation israélienne: un nano-Coran ».

« La percée des relations israélo-marocaines au niveau parlementaire est une belle opportunité de relier le passé et l’avenir, entre tradition et progrès, entre l’ancien et le nouveau », a-t-il ajouté.

fr.hespress.com




Réunion à Bouznika de la commission libyenne “6+6”: l’Union africaine félicite le Maroc 

L’Union africaine (UA) a félicité jeudi le Maroc qui a abrité, à Bouznika, les travaux de la commission mixte “6+6” chargée par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens de l’élaboration des lois électorales pour les législatives et la présidentielle en Libye.

“Je félicite le Royaume du Maroc pour sa facilitation”, écrit le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat dans un tweet.

Le Président de la Commission de l’UA a également “salué l’accord conclu dans le cadre de la commission mixte chargée par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyen pour l’élaboration des lois électorales pour les législatives et la présidentielle en Libye”.

La commission mixte “6+6” a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, que ses membres sont parvenus, au terme de deux semaines de réunions au Maroc, à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielle et parlementaires prévues en fin d’année.

La réunion de Bouznika s’inscrit dans le prolongement de la série de rencontres qu’abrite le Royaume, réunissant les différentes parties libyennes en vue d’approfondir le dialogue sur les voies et moyens à même de mener au règlement de la crise dans ce pays, suivant une approche qui fournit l’espace idoine pour le dialogue et la concertation constructive.

Mapexpress.ma




A quelques mois des élections: La société civile embrasse la politique

Pour avoir cerné les vrais mots qui rongent la société congolaise, la société civile s’est mise ensemble pour créer une dynamique nouvelle, une plate-forme appelée : « Alternative pour un Congo nouveau ». Ainsi, la dynamique n’est ni de l’union sacrée ni de l’opposition et au-dessus, il n’y a pas une autorité morale quelconque. C’est donc une 3ème force qui s’est constituée et qui s’organise. La société civile accepte de faire la politique active, tout en voulant changer des paradigmes. Elle se donne comme défis de transformer les potentiels en richesses. C’est donc l’histoire qui se répète, d’autant plus que d’autres ténors de la société civile de l’époque, dont l’actuel président du Sénat, avait déjà abandonné la société civile pour faire la politique active.

Ce jeudi 08 juin restera dans les annales, parce qu’il consacre la sortie officielle d’une plate-forme politique : « ALTERNATIVE POUR UN CONGO NOUVEAU », une initiative des organisations de la société civile, mouvements citoyens, organisations politiques, et personnalités indépendantes de la République Démocratique du Congo.

Cette décision a été annoncée lors d’un point de presse animé par Me Patient Bashombe, dans la commune de la Gombe. Pour y arriver, la société civile a considéré la nécessité de renforcer et de consolider la culture démocratique, la cohésion nationale ainsi que les valeurs fondamentales parmi lesquelles: le patriotisme; la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale; le respect des intérêts communs, l’égalité, le travail; la solidarité; la justice: la coexistence pacifique; le respect des droits fondamentaux et liberté, etc.

« Mus par la volonté d’élaborer un programme de gouvernance commun qui priorise le bien-être collectif des citoyens sur les intérêts personnels et partisans », indique la déclaration, qui explique aussi que la société civile s’est engagée pour proposer une offre politique alternative, élaborée avec les citoyens, dont les solutions concrètes et réalisables doivent permettre de résoudre les véritables problèmes auxquels les citoyens sont confrontés et ainsi améliorer leurs conditions de vie.

Une autre raison ayant motivé sa décision, la société civile constate que plus de soixante ans après l’accession à l’indépendance, en République Démocratique du Congo, le bien-être collectif n’est toujours pas assuré en dépit des richesses et dont dispose notre pays afin de se positionner au rendez-vous du développement et de la modernisation.

C’est conscient que l’avenir du peuple congolais est en jeu, mieux encore, de plus en plus incertain, l’inconscience et le Cynisme de l’actuelle classe politique qui ont conduit le pays à la faillite. Les membres de la société civile constatent aussi que le cette initiative vise à mettre fin au système de gouvernance prédateur entretenu par la grande la classe politique, toutes tendances confondues, et basé sur des intérêts particuliers et ainsi que sur des antivaleurs telles que : la corruption; le détournement de fonds publics; clientélisme; le non-respect des textes fondamentaux, notamment la Constitution; le tribalisme; le régionalisme : la violence; le concept d’autorité morale; etc.

C’est au regard de tout ce qui précède que la société civile, prenant son destin en main, a décidé de rassembler, fédérer et organiser les forces citoyennes et politiques alternatives au sein d’une Plateforme politique appelée «ALTERNATIVE POUR UN CONGO NOUVEAU » ACN, en vue de constituer la 3eme voix politique en République Démocratique du Congo.

Cet engagement est celui de concourir à la gestion responsable des institutions de la RDC par le changement du paradigme de la gouvernance, Renouveler qualitativement la classe politique congolaise, en privilégiant les jeunes et les femmes ; Restaurer la dignité des congolaises et congolais en transformant les potentiels en richesses et en les distribuant équitablement aux congolais ; Mettre fin au Système de gouvernance Prédateur qui est à la base de la faillite dans laquelle se trouve le pays.

Soulignons que plusieurs organisations politiques et sociales ont saisi l’occasion pour adhérer à ALTERNATIVE POUR UN CONGO NOUVEAU qui reste une Plateforme politique alternative ouverte à tous les Congolais qui en partagent la Vision et les Valeurs.

La société civile va compétir à tous les niveaux

Comme on peut bien s’en rendre compte, jusque quelques mois nous séparent des élections générales de décembre 2023. Pour y arriver, nombreux sont les regroupements et les partis politiques qui affutent leurs armes. C’est dans cette optique que la société civile annonce qu’elle va compétir à tous les niveaux. « Ne soyez pas étonné si l’un de nous était candidat président de la République », a indiqué Patient Bashombe, qui pense que le moment est venu pour changer de paradigme.

Dans un échange à bâton rompu avec la presse, il n’a pas manqué d’insister que tout sera fait pour la valorisation de la jeunesse, qui ne sera pas là uniquement pour poser et enlever les banderoles, mais aussi occuper les postes de responsabilités pour prouver de quoi elle est capable.

Jean-Marie Nkambua




Justice: Félix Tshisekedi prend acte de la prestation de serment des nouveaux magistrats de la Cour Constitutionnelle

Le Chef de l’Etat a présidé, ce jeudi 8 juin au Palais du Peuple, la cérémonie de prestation de serment de quatre hauts magistrats nouvellement nommés à la Cour constitutionnelle.

Il s’agit de Mukolo Nkokesha, Procureur général près la Cour constitutionnelle, Ndaka Matandombi, Bonane Biakwajiri et Masiala Kaza, premiers avocats généraux au Parquet près la Cour constitutionnelle.

Le Procureur général Mukolo a été nommé par ordonnance présidentielle le 29 avril 2023 pour un second mandat. Il vient ainsi de renouveler son serment. Les 3 premiers avocats généraux ont, pour leur part, été nommés le 6 juin 2023 par le Chef de l’Etat.

Mme Masiala est la première femme à occuper ce haut rang dans la magistrature du pays. Outre le Président de la République, magistrat suprême, les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que celui du Conseil supérieur de la magistrature ont pris part à cet événement.

Cette prestation de serment a été organisée conformément à la loi organique numéro 13/026 du 15 octobre 2013, à son article 16, portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle.

La Cour constitutionnelle est une institution issue de l’article 157 de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Elle est composée de neuf membres nommés par le Président de la République dont trois à sa propre initiative, trois choisis par le Parlement et trois autres désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.

Les deux tiers des membres doivent être des juristes : avocats, juges, procureurs, professeurs universitaires.

 

JMNK




IXes Jeux de la Francophonie: La Coordination pour le Changement de Mentalités va désormais accompagner le Comité national

La Coordination pour le Changement des Mentalités va désormais accompagner le Comité national des IXes Jeux de la Francophonie pour préserver les acquis obtenus dans l’organisation de cet événement. Le coordonnateur adjoint de ce service spécialisé du cabinet du Président de la République M. Jacques Tshilombo a accompagné le Directeur du Comité national pour une visite des sites de construction des infrastructures.

Du stade des Martyrs jusque Tata Raphaël, les deux personnalités ont visités tous les ouvrages en construction et en réhabilitation dans le cadre des Jeux de la Francophonie.

« La CCM va désormais travailler en étroite collaboration avec le CNJF en déployant des actions de sensibilisation de la population pour maintenir propre, tous les ouvrages en construction. Il s’agit d’un investissement majeur du Gouvernement au profit de la jeunesse congolaise, il ne faudra pas qu’après les Jeux de la Francophonie, nous connaissions des casses ou l’abandon de tous ces patrimoines », a souligné M. Jacques Tshilombo, Coordonnateur adjoint de la CCM.

Le Directeur national des Jeux de la Francophonie qui tient à la réussite des Jeux de la Francophonie mais aussi la bonne gestion de toutes ces infrastructures a pour sa part, souligné l’importance de préserver ces acquis qui profiteront à la jeunesse après le rendez-vous des IXes Jeux de la Francophonie

Crée par l’ordonnance Nº19/067 du 25 juillet 2019, la CCM est un service spécialisé au sein du Cabinet du Président de la République. Elle a pour mission d’assurer la prévention, la sensibilisation, la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs.

« Les jeux de la francophonie Kinshasa 2022 auront bel et bien lieu »

Confirmation faite encore ce jeudi par le ministre des sports et loisirs à la chambre haute du parlement. François Claude Kabulo Mwana Kabulo est revenu, devant les élus des élus, sur les dispositions prises pour la préparation afin d’éviter la honte des disciplines participantes, mais aussi comment faire pour engranger des médailles et des trophées.




Coopération Chine-Rdc : Zhao Bin remplace Zhu Jing

Le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a reçu, ce jeudi au Palais de la Nation, les lettres de créance de quatre ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires nouvellement accrédités en RDC.

Il s’agit de M. Doro Sy du Sénégal, Mme Alyson Ruth Grace King Obe de la Grande-Bretagne, Mme Fortuna Dibaco Cizare de l’Éthiopie et M. Zhao Bin de la Chine.

Si M. Zhu Jing, le percutant et convaincant est allé en Belgique où il va gérer un portefeuille important, M. Zhao Bin vient en Rdc dans un contexte très particulier. En effet, Zhu Jing avait un avantage d’avoir fait longtemps en Rdc et d’avoir maîtrisé beaucoup de rouages. C’est ainsi qu’il avait une facilité à s’adresser et de rencontrer n’importe quelle autorité, avec des résultats palpables.

C’est à la fin de son mandat que le fameux rapport de l’IGF a été publié, jugé par une certaine opinion d’inamical, au regard de certains termes qui y ont été utilisés. Heureusement que ce rapport a ouvert la voie aux renégociations entre les deux parties pour un accord gagnant-gagnant.

Signalons aussi que c’est sous le mandat de Zhu Jing que les discussions entre Tenke Fungurume Mining et le Gouvernement congolais ont abouti à un accord qui a permis à cette multinationale de payer les superprofits à l’Etat et de voir son interdiction d’exporter sa production être levée.

Personne n’oubliera, dans le monde de la presse, de souligner la proximité de M. Zhu Jing avec les journalistes, qu’il n’a pas manqué d’assister au prorata de sa disponibilité. Et ce, sans ignorer le voyage effectué par une poignée de journalistes pour palper du doigt le fonctionnement des entreprises minières à capitaux chinois.

Pour sa part, Zhao Bin arrive en Rdc au moment où la Chine et la Rdc ont élevé le niveau de leur coopération, en vue d’un partenariat stratégique et global. C’est le sens à donner à la dernière visite d’Etat effectuée par le président Félix Tshisekedi en Chine, où il a été reçu par son homologue Xi Jinping.

Le nouvel ambassadeur aura donc la mission d’approfondir ce partenariat au profit de deux peuples. Il sera aussi attendu sur l’impulsion qu’il devra donner aux discussions entre la partie chinoise et la partie congolaise, afin de redimensionner la convention sino-congolaise. Il ne manquera pas se pencher sur toutes les questions de coopération bilatérale, afin de leur donner une nouvelle impulsion et une touche personnelle.

Le monde de la presse attend aussi voir les premiers gestes que ce diplomate aura à poser, afin de se faire une idée de la personne. Evidemment, il va aller dans le sens de l’approfondissement des relations existantes. Qu’à cela ne tienne, www.lequotidienrdc.com se veut être pour lui un appui incontournable. Bienvenue au nouvel ambassadeur !




Lors de la 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine : 145 projets de coopération seront signés avec une valeur dépassant 10 milliards de dollars 

Le 6 juin a eu lieu la conférence de presse de la 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine. La 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine, coparrainée par le ministère du Commerce de la République populaire de Chine et le gouvernement populaire provincial du Hunan, se tiendra à Changsha, du Hunan, du 29 juin au 2 juillet. Au cours de l’exposition, l’indice commercial sino-africain sera publié pour la première fois en faisant autorité, fournissant un “baromètre” aux entreprises pour mener à bien la coopération économique et commerciale avec l’Afrique à travers un système d’évaluation numérique et scientifique.

Le principal hall d’exposition couvre une surface de 100 000 mètres carrés, soit une augmentation de près de 30 000 mètres carrés par rapport à l’édition précédente. Environ 1 100 exposants, 8 000 acheteurs et visiteurs professionnels y participeront, et le nombre de visiteurs dépassera le seuil de 100 000. Implantées dans le parc de démonstration pour la promotion de l’innovation dans le cadre de la coopération économique et commerciale sino-africaine, les sous-salles d’exposition disposent d’un total de 4 zones, dont le pavillon permanent hors ligne de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine, la zone du regroupement des produits d’exportation du Hunan, le Parc industriel numérique des échanges économiques et commerciaux sino-africaines ainsi que le centre commercial du café d’Afrique.

Lors de l’exposition, auront lieu la cérémonie d’ouverture et le Forum de coopération économique et commerciale sino-africaine. Le “Rapport sur les relations économiques et commerciales sino-africaines ” et l’Indice commercial sino-africain seront publiés sur place, et plus de 40 activités différentes seront organisées, avec les thèmes couvrant les infrastructures vertes, la quarantaine douanière, la médecine et la santé, les produits agricoles et alimentaires, l’industrie légère et le textile, les parcs industriels, les femmes et les jeunes, l’enseignement professionnel et d’autres domaines de coopération.

Jusqu’au 5 juin, 50 pays africains et 8 organisations internationales se sont inscrits pour participer à la 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine. Le nombre total de participants devrait dépasser les 10 000 personnes, dont environ 800 étrangers. À l’heure actuelle, l’exposition a décompté 145 projets de coopération qui seront signés et négociés au cours de l’exposition, pour une valeur de plus de 10 milliards de dollars américains.

(Source : cctv.com)