Haut-Uélé: 16 ‘rhinocéros blancs du Sud’ réintroduits dans la Garamba

Seize rhinocéros blancs venus de l’Afrique du Sud, ont été transférés en toute sécurité dans le parc national de la Garamba dans la province du Haut-Uélé (issue de la Province Orientale demembrée), le vendredi 9 juin 2023, a confirmé ce samedi l’Institut congolais pour la conservation de la nature(ICCN). Le rhinocéros blancs du Sud, qui, selon Wikipédia, était quasiment en extinction le 19 mars 2018, car il ne restaient que deux femelles vivantes (Najin et sa fille Fatu), est l’une des deux sous–espèces de rhinocéros blancs avec le rhinocéros blancs du nord. Depuis, grâce aux efforts conjugés des amis de la nature, le nombre des rhinocéros blancs augmente.

Les rhinocéros blancs (aucune des deux espèces n’a la peau blanche), dont le nom scientifique est Ceratotherium simum, sont ainsi appelés uniquement par suite d’une erreur de traduction. En Rdc, ces grands mammifères vivent dans la Parc national de la Garamba qui abrite les quatre grands mamifères du monde à savoir: l’éléphant, le rhinoceros, le giraffe et l’hippopotame.

D’une vélocité extraordinaire pour leurs poids, (2300Kg pour le mâle et 1700 Kg pour la femelle), ce monstre terrestre peut atteindre 50 Km/h en course. Leur esperance de vie varie entre 40 à 50 ans.

Les seize rhinocéros blancs proviennent d’une réserve privée du Kwazulu Natal en Afrique du Sud et ont été transportés par avion en deux rotations jusqu’à la piste d’atterrissage de Doko, de la société Kibali mines à Durba dans le territoire de Watsa. Cette initiative vise à restaurer la richesse complète du complexe de la Garamba après que le dernier rhinocéros blanc ait été victime du braconnage en 2006, affirme le service vétérinaire du parc cite par Radio Okapi.

Les seize rhinocéros blancs ont été ensuite embarqués par camion et acheminés jusqu’au parc national de la Garamba, leur nouvel habitat où un personnel qualifié et un vétérinaire vont superviser leur acclimatation.

Selon Martin Van Rooyen, le parc de la Garamba est un lieu sûr qui bénéficie d’une protection adéquate, qui cite l’ICCN pour qui cette reintroduction “fait partie d’une stratégie globale de conservation visant à assurer la survie de cette espèce menacée d’extinction”.

“Grâce à cette nouvelle acquisition animalière, le parc va attirer encore plus des touristes et donc générer des bénéfices pour les communautés locales et tous les congolais de manière générale”, a déclaré Milan Yves Ngangay, le Directeur général de l’ICCN qui cogère le parc avec l’organisation internationale African Parks.

Ce transfert crucial des rhinocéros blancs a été rendu possible grâce au soutien financier de la société Barrick Gold corporation, propriétaire de la mine d’or de Kibali. Il sied de signaler que le rhinocéros blanc, est le plus gros mammifère terrestre après l’éléphant, était l’espèce emblématique et endémique au parc de Garamba avant que le dernier spécimen ne disparaisse à la suite du braconnage. Avec cette reintroduction, l’espoir de faire briller à nouveau la lustre du Parc national de la Garamba renait.

Willy Makumi Motosia




Le projet de loi portant répartition des sièges en seconde lecture au Sénat

Après son examen et adoption par l’Assemblée nationale, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales vient d’atterrir à la Chambre haute du Parlement pour examen en seconde lecture. Cet important projet de loi a été présenté au Sénat ce lundi 12 juin 2023 par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité Peter Kazadi.

Il vient d’atterrir à la chambre haute du parlement pour une seconde lecture après son adoption à l’Assemblée nationale. Le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales a été porté à la chambre des sages ce lundi 12 juin 2023 par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi.

C’est ce lundi 12 juin 2023 que les sénateurs se sont penchés sur l’examen du projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorales pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales.

Au cours de cette plénière, sous la houlette du président Modeste Bahati Lukwebo, les sénateurs ont suivi l’exposé du VPM Peter Kazadi qui met en évidence les innovations apportées dans ce projet de loi…

« Le projet innove en ce qu’il programme l’élection municipale et locale qui n’avait pas été organisée jusque-là lors des cycles électoraux précédents. Il comporte 4 annexes ci-après : l’annexe 1 est relative à la répartition des sièges pour les députés nationaux et à l’intérieur des provinces. Cette répartition des sièges s’opère suivant le mode de calcul déterminé par la loi, notamment l’article 115 de la loi électorale. L’annexe 2 est relative à la répartition des sièges pour les députés provinciaux. Le nombre des sièges pour les députés provinciaux est de 780, dont 64 chefs coutumiers à côté », a expliqué Peter Kazadi.

Dans leur réplique, la majorité de sénateurs a exprimé l’inquiétude quant à la sécurisation des scrutins. Le cas du Nord-Kivu où l’insécurité bat son plein même dans les zones sous contrôle du gouvernement, quelques cas d’irrégularités ont été relevés concernant notamment le nombre d’enrôlés et le nombre de sièges attribués aux circonscriptions électorales.

Le Vice-Premier ministre Peter Kazadi a sollicité et obtenu de la plénière un délai de 24h afin de rencontrer les préoccupations des élus des élus

Il faut noter que c’est par une motion incidentielle que la sénatrice du Front Commun pour le Congo (FCC) Francine Muyumba a fait savoir la position de sa famille politique de ne pas participer à l’examen et adoption de ce projet de loi et quelques sénateurs du FCC ont quitté la salle. Le rendez-vous est donc pris le mercredi pour la réplique du VPM de l’intérieur.

Rendez-vous est donc pris le mercredi 14 juin pour la réplique du VPM de l’Intérieur.




Territoire de Kasenga: Sama Lukonde, Guy Loando et Alexis Gisaro inaugurent et font le suivi des réalisations du PDL -145

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, accompagné du ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, et du ministre d’État en charge des Infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, s’est rendu dans le territoire de Kasenga, situé dans la province du Haut-Katanga, afin d’inaugurer et de faire le suivi des réalisations du Programme de Développement Local (PDL) 145 dans la région.

Au lever du jour, le Premier ministre et sa délégation ont quitté Lubumbashi pour se rendre à Kasenga. À Malagwe et Minga, les autorités du gouvernement central ont eu l’occasion d’échanger avec la population locale, venue à leur rencontre pour discuter des questions importantes et des projets en cours.

Arrivé à Kibundu, le Premier ministre et les deux ministres ont inauguré un centre de santé équipé d’une maternité et d’un pavillon de soins généralistes. Cette nouvelle infrastructure permettra d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour la population locale.

À Kasomeno, une nouvelle école d’une capacité de 500 élèves a été construite. À la rentrée scolaire 2023-2024, les enfants du territoire de Karenga auront ainsi accès à des infrastructures éducatives de qualité, favorisant leur apprentissage et leur épanouissement.

Le Premier ministre s’est félicité du travail accompli jusqu’à présent dans le cadre du PDL 145 et a exprimé sa satisfaction quant aux réalisations concrètes dans le territoire de Kasenga. Il a également rassuré la population sur l’installation prochaine d’antennes de télécommunication, permettant ainsi au territoire de Kasenga de se connecter à l’ère numérique et de bénéficier des avantages offerts par les technologies de communication modernes.

Le gouvernement congolais reste engagé dans le développement socio-économique de toutes les régions du pays, et ces réalisations concrètes dans le territoire de Kasenga témoignent de cette volonté. Le Premier ministre et sa délégation ont exprimé leur détermination à poursuivre les efforts pour améliorer les conditions de vie des Congolais et favoriser le développement durable à travers tout le pays.

À propos du PDL 145

Le Programme de Développement Local (PDL) 145 est une initiative du gouvernement congolais visant à promouvoir le développement socio-économique des territoires à travers des projets d’infrastructures, de santé, d’éducation et de connectivité. Le PDL 145 contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations locales et à la réduction des disparités régionales en République démocratique du Congo.




Dans un Colloque international à l’Unilu: Julien Paluku explique les obstacles constitutionnels, légaux et politiques qui empêchent l’émergence des provinces 

La problématique de la promotion de la gouvernance locale en République Démocratique du Congo est au centre du colloque international lancé ce lundi à l’Université de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Et ce, en présence des meilleurs professeurs d’universités que compte le pays.

Développant le thème : ” Regard sur les crises politiques récurrentes dans les provinces de 2006 à nos jours, analyse et perspectives”, Julien Paluku Kahongya, praticien de la décentralisation avec 21 ans dans la territoriale a au cours de ce rendez-vous des savants parlé de la constitution, du pouvoir central, des acteurs politiques et des causes subjectives qui constituent les principales causes de l’instabilité au niveau des provinces en Rdc.

Le ministre de l’Industrie et ancien Gouverneur du Nord-Kivu préconise l’adaptation de la constitution aux réalités réelles du terrain pour la bonne mise en œuvre de la décentralisation qui augure l’émergence de la Rdc, a-t-il renchéri.

«Je voudrais commencer par remercier le Recteur de l’Université de Lubumbashi qui m’a invité entant que praticien de la décentralisation pour l’avoir pratiquée pendant 21 ans afin que je vienne partager mon expérience sur les crises récurrentes dans les provinces. Pourquoi ça ne marche pas dans les provinces ? Il y a des causes qui sont liées à la constitution, des causes qui relèvent de la loi et du comportement politique. Au niveau de la constitution, on a calqué les sanctions des autorités provinciales sur le modèle national. Alors que le Premier ministre est issu de la majorité parlementaire au sein de l’Assemblée nationale, et nommé par le président de la République, le Gouverneur n’est pas nommé. Il est élu par l’Assemblée provinciale. Mais aux deux personnalités, on applique les mêmes types de sanctions. Ce qui est déjà anachronique au niveau de la constitution. Quelqu’un qui est nommé et quelqu’un qui est élu, on ne peut pas leur appliquer les mêmes mesures », explique Julien Paluku.

Il ajoute que ce billet est venu de la constitution lorsqu’il a dit à l’article 146 que la manière dont on doit sanctionner le Premier ministre et les ministres doit être la même que le Gouverneur et les ministres provinciaux. Ce billet est réconforté par la taille de l’Assemblée nationale et de l’Assemblée provinciale. Pour l’Assemblée nationale, on a 500 députés, c’est difficile de réunir 125 signatures et de faire partir un Premier ministre. Au contraire, la constitution a appliqué la même proportion à une province qui a 20 députés où les 10%, c’est deux députés qui se réunissent et qui introduisent une motion.

Selon lui, on doit changer pour élever le niveau du seuil de recevabilité d’une motion pour qu’il ne soit pas de 10% ni de 25%. Qu’il se situe entre 50% et 2/3 des membres qui composent l’Assemblée nationale. A ce moment-là, si les 2/3 signent une motion, ça va traduire la perte de la confiance, au lieu que 2 personnes signent pour faire parvenir un Gouverneur.

Au niveau politique, note-t-il, chaque acteur politique veut contrôler une province en y envoyant les siens. Le Gouverneur devrait être élu, pas parce qu’il est au service d’un individu, mais parce qu’il est au service d’une population. Le fait que chaque acteur politique veut amener son Gouverneur, affecte le développement de la province et le Gouverneur ne se sent pas responsable devant la population et les députés, mais devant celui qu’il a envoyé. Et la conséquence est qu’il oublie et les députés et le peuple.

Il en a profité pour stigmatiser le comportement du pouvoir central depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui. Le pouvoir central a retenu le transfert des compétences et des charges, ce qui ne donne pas aux provinces la possibilité d’exécuter leurs programmes. Ils ne vivent que sur base des ressources minables. Alors que si on prenait les 40% pour un budget de 10 milliards, ça vous fait 4 milliards et si on le répartissait sur chaque province, ça va booster le développement à la base.

« Ma réflexion était d’interpeller le pouvoir central où certains acteurs se comportent comme s’ils n’appartenaient pas aux provinces. Alors que chacun de ces acteurs vient au moins d’une province. Cette invitation de l’Unilu permet de relancer le débat autour des politiques publiques depuis 2006 jusqu’aujourd’hui et la valeur que ces institutions ont pour contribuer au développement du pays. Les institutions provinciales tardent à devenir efficaces, pas parce qu’elles ne veulent pas, mais parce qu’il y a des obstacles constitutionnels, politiques et légaux », martèle Julien Paluku, ministre de l’Industrie.

Accorder de l’intérêt à la gouvernance des provinces et des ETD

Parlant de la réforme de l’Etat, Professeur André Mbata Mangu, Premier Vice-président de l’Assemblée nationale a de son côté insisté sur la qualité des élus provinciaux avec comme conséquence, le manque de propositions d’édits. Pour lui ce colloque vient de combler un vide.

« Le pays ne peut se construire qu’à partir de la base. Et c’est tout l’intérêt que s’organise actuellement à l’Université de Lubumbashi ce forum. C’est une initiative vraiment louable. Nous avons veillé à être là, même si au niveau de l’Assemblée nationale nous allons vers la clôture de la session. Mais il était important pour nous de prendre part à ce colloque pour démontrer l’intérêt que le président de la République, l’Assemblée nationale et toutes les institutions attachent à la gouvernance en Rdc. Car il y a effectivement des problèmes avec toutes ces crises à répétition. On ne peut pas arriver à un Congo fort dont parle le président Tshisekedi, on ne peut pas arriver à l’émergence d’une nation émergente et puissante si nous n’accordons pas suffisamment d’intérêt à la gouvernance des provinces et entités territoriales décentralisées », indique-t-il.

Signalons que pendant deux jours, des éminents Professeurs venus des provinces de la RDC vont faire des propositions pour la bonne mise en œuvre de la gouvernance politique et administrative au niveau local ; des résolutions qui seront présentées au Président de la République, aux Présidents de deux chambres du parlement et au Premier Ministre.

JMNK




Lors de sa 1ère descente à Goma: Bemba invite les groupes armés à déposer les armes

Le Vice–Premier ministre, ministre de la Défense et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, est arrivé ce lundi 12 juin 2023 à Goma, deux mois après sa nomination et exactement une année après l’invasion rwandaise de Bunagana pendant que la province du Nord-Kivu est toujours sous menace du M23. L’on se souviendra que le vendredi 9 juin 2023, lors du conseil des ministres, le gouvernement congolais a rassuré que les FARDC restent en alerte pour défendre l’intégrité du territoire national face au renforcement des éléments de la coalition M23-RDF. Le Vice –Premier ministre en charge de la Défense nationale et des anciens combattants, a été accueilli à sa descente d’avion par le Chef d’Etat-major général des Fardc, le Lieutenant-général Tshiwewe Songesha et le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima Kongba. « La chose qui m’anime le plus c’est de lancer un message d’unité pour notre population derrière la vision du chef de l’État, le Commandant suprême des Forces armées et de la Police Nationale congolaise, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est motivé par la paix et la sécurité dans tout le pays. J’invite tous les groupes armés dans le pays à déposer les armes », a lancé celui que l’on surnomme ‘Igwe’.

La visite de Jean-Pierre Bemba intervient alors que le Président Rwandais venait juste de remanier son gouvernement et opéré des changements dans son appareil de défense nationale. Le maître de Kigali a remplacé son ministre de la Défense et le Chef d’Etat-major Général de son armée le mardi 06 juin 2023. Juvénal Marizamunda devenant le nouveau ministre de la Défense en remplacement du Général Albert Murasira, qui était Commandant des services correctionnels du Rwanda (RCS), et le général de corps d’armée Mubarakh Munganga, ancien chef d’État-major de l’infanterie a été nommé chef d’État-major de la défense.

La stratégie de Kagame, pour imposer le dialogue entre Kinshasa et la pseudo-rébellion de M23, est de faire tomber le plus de localités possibles afin de négocier en position de force et obtenir des ‘démobilisations, réinsertions et réintégrations’ qui lui permettront d’infiltrer les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Mais bien que dans la vision du Chef de l’Etat, l’option ‘est motivée par la paix et la sécurité dans tout le pays’, comme l’a souligné le VPM Bemba Gombo, force est de constater que depuis environ huit mois, l’unité spéciale rwandaise déguisée en M23 stagne dans un circuit d’environ 20 Km des frontières rwandaises sans pouvoir conquérir des nouvelles cités. Cela, malgré les largesses des certains contingents des forces de l’EAC, à l’exception des Burundais. Il est certes vrai que Jean-Pierre Bemba est arrivé à Goma pendant qu’une nouvelle attaque ADF s’est perpétrée à Kasindi faisant au moins 10 morts dans la nuit de dimanche à lundi dans le quartier Congo ya sika, et « Il est vrai que les FARDC n’ont pas encore pris le contrôle totale de Bunagana, l’importante cité douanière de l’Est de la République démocratique du Congo située à 80 Km de Goma mais, comparativement aux avancées et progression des groupes armés pro-rwandais d’antan, l’agression ne progresse plus. Tout montre donc que Kagame est en difficulté. « L’agresseur qui n’avance plus, recule. On se souviendra que Kunda Batware pouvait quitter Bunagana pour Bukavu en 3 jours seulement mais, en 8 mois, le M23 stagnent sur place », fait observer un habitant de Goma.

Pour ce dernier, le roi des mille collines perd de plus à plus de sa capacité de nuisance. Et le Rwanda, depuis le ‘visit Rwanda’ d’un Sukhoï-25 de l’armée congolaise (Ndlr, l’atterrissage par détresse, le 7 novembre 2022 à 11 h 20’, sur l’aéroport de Rubavu à l’ouest du rwanda), est conscient du fait qu’un avion de chasse congolais peut décoller de Kamina et atteindre Kigali en 30 minutes, même si la RDC est toujours dans la logique de paix.

Une visite gouvernementale également de ‘consolation’

Depuis un certain un temps, il s’observe que le calme semble revenir dans les collines verdoyantes du Masisi, un territoire théâtre d’intenses combats entre l’armée congolaise et l’unité spéciale déguisée en M23. Depuis un temps donc, il s’observe que « Kagame perd de plus à plus des combattants sur le territoire congolais, et dont les corps sans vie sont rapidement rapatriés au Rwanda étant donné que le RDF/M23 est à 20 Km seulement du territoire rwandais », affirment certains habitants de Goma. Dans cette région de l’Est de la RDC, les récits d’atrocités vécus par les habitants et déplacés qui ont croisé la route des M23, laisse sans voix. La visite d’un membre de gouvernement de ce rang a également effet de visite de ‘consolation’.

Jean-Bosco Sengiyunva qui a fui son village de Kishishe, où le M23 avaient commis un massacre de 170 civils il y a quelques mois, ce père de 7 enfants a miraculeusement survécu à une attaque du M23, au prix d’une oreille arrachée par balle.

«  C’était au milieu de la nuit quand ils sont venus me prendre. Ils m’ont sorti des toilettes et ne m’ont même pas laissé le temps de m’habiller. Après ils m’ont mis à genoux et ont tiré une balle en me demandant de l’argent. Comme vous pouvez le voir, celle-ci m’a arrachée l’oreille droite », témoigne-t-il. Comme lui, beaucoup d’autres vivent avec le traumatisme du meurtre de maris, pères et des femmes devenues veuves doivent élever seules les enfants dans des localités, où elles ont trouvé refuge. Et d’autres encore d’ajouter, « Ils torturent sans pitié ».

Des témoignages recueillis sur place à Goma, montrent qu’à Bunagana où la population a vécu les 12 derniers mois sous occupation du M23, « au début, ils étaient très cruels et ont instauré un régime de terreur. Mais ces derniers temps, les choses changent », oui les choses changent car Kagame et ses troupes pataugent, et n’arrivant plus à progresser.

Ces récits, les civils n’ont toujours pas eu l’occasion de raconter aux journalistes ou peut-être que sous escorte militaire et minutieusement surveillés. Actuellement cela est possible grâce à la stratégie pacifiste congolaise qui a fait que désormais Kagame et ses troupes pataugent.

 

Willy Makumi Motosia

 

Le Forum des Commissions Électorales de la SADC en mission exploratoire en RDC

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec la mission exploratoire du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC) conduite par le Président de la Commission Électorale du Malawi, Justice Chifundo Kachale.

À ces échanges prenaient également part les deux vice-présidents, Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara Linga ainsi que les autres membres du bureau de la CENI.

Composée de 12 membres, le programme de la mission exploratoire du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC), dont Denis Kadima Kazadi a été désigné, pour deux ans, vice-Président lors de la 24e Conférence annuelle organisée en Namibie en octobre 2022, s’étale du 12 au 16 juin 2023. Elle rencontrera diverses parties prenantes du processus électoral en cours en RDC.

« Notre mission consiste principalement à évaluer à quel niveau se trouve la CENI dans l’organisation des élections en RDC prévues en décembre 2023. Notre organe regroupe les structures chargées des scrutins dans les pays de la SADC et une de nos missions est de nous soutenir mutuellement, lorsque des occasions de ce genre se présentent dans nos différents pays. Nous organisons des missions d’observation des élections au sein des Etats-membres de la SADC. Etant donné que la CENI se prépare à ce rendez-vous très attendu par le peuple congolais, nous voudrions nous rassurer de l’application des recommandations faites en 2018.

Et sur base des défis et des écueils rencontrés et voir quelles sont les mesures mises en place pour les prochaines échéances électorales. Hormis le contact pris avec la CENI, nous nous engageons à mettre à contribution les autres parties prenantes pour nous rassurer que tout va se dérouler comme prévu. À la fin de notre mission, nous aurons un débriefing vendredi prochain avec nos collègues de la CENI en prenant en compte la somme des difficultés rencontrées. Nous allons passer en revue toutes les questions relatives à l’approvisionnement des kits électoraux, celles concernant l’enregistrement des électeurs, bref l’organisation en général. Notre mission veut de se rassurer aussi que les principes cardinaux de la démocratie et de la gouvernance au sein de la SADC ont été de stricte observation. Au regard des informations reçues, nous avons apprécié le travail qui est abattu sur le terrain et les difficultés rencontrées pour que nous puissions les évoquer avec les différentes parties prenantes », a déclaré Justice Chifundo Kachale.

Au terme de ces échanges, cette délégation a eu une séance de travail avec le Secrétariat Exécutif National qui lui a fourni des informations supplémentaires nécessaires à l’accomplissement de sa mission en RDC.

JMNK




IXes Jeux de la Francophonie : La commune de la Nsele en mode animations périphériques

A l’approche des IXes Jeux de la Francophonie, les animations périphériques se poursuivent dans les coins chauds de Kinshasa pour mobiliser la population.

Après la première campagne dans la commune de Ndjili dans le district de la Tshangu, le plus populaire des quatre districts qui composent la ville de Kinshasa, ce dimanche 11 juin, le Comité national a investi la commune de la Nsele pour suivre ses actions de proximité.

Une particularité pour cette session, la présence des membres des différentes délégations des pays membres de la Francophonie en visite de repérage à Kinshasa.

Parti du siège du Comité national sur l’avenue de la justice dans la commune de la Gombe, le cortège conduit par le Directeur national Isidore Kwandja Ngembo a traversé la ville en passant par le boulevard Lumumba jusque dans la commune de la Nsele.

Une première escale est intervenue à l’arrêt Plazza avec la présentation de la star de l’activité, Masano, la mascotte des Jeux. S’en est suivi un spectacle de danse avec les chorégraphes avant de poursuivre la parade jusqu’à la maison communale de la Nsele où le convoi a été accueilli par le bourgmestre de cette municipalité   M. Franck Mbo Nzolameso.

Dans son mot de circonstance, le Directeur des Jeux M. Isidore Kwandja Ngembo a lancé un appel à la mobilisation de tous les jeunes de la Nsele.

« La ville de Kinshasa n’est pas seulement la commune de la Gombe. Aujourd’hui, ensemble avec les différentes délégations présentes à Kinshasa, le Comité national des IXes Jeux de la Francophonie est venu ici à la Nsele pour vous appeler à une mobilisation tous azimuts pour accueillir la grande communauté de la jeunesse francophone qui s’apprête à venir à Kinshasa » a-t-il dit en introduction.

« L’aéroport international de Ndjili où vont atterrir toutes les délégations se trouvent dans la commune de la Nsele, nous devons tous nous organiser pour réserver un bon accueil aux différentes délégations. A vous tous, jeunes de la commune de la Nsele, les Jeux de la Francophonie ont permis aux autorités d’investir dans la construction des infrastructures sportives et culturels. Après les Jeux, ces infrastructures seront à votre disposition afin de développer vos talents. Appropriez-vous ce rendez-vous » a poursuivi le Directeur Isidore Kwandja.

« Nous allons poursuivre ces actions de proximité en venant vers la population pour lancer un seul message, celui de l’effectivité de la tenue des Jeux le mois prochain » a souligné pour sa part, le responsable des Animations périphériques M. Eric Mpoyi.

Et de poursuivre : « nous allons continuer ces actions de terrain jusque pendant les Jeux pour permettre à toute la population de communier avec nous. Notre mascotte qui donne de la gaieté à tout le monde, sera toujours là pour le bonheur de tout le monde ».

« Nous sommes émerveillés par cet enthousiasme de la population Kinoise, une occasion que les athlètes et artistes Roumains ne manqueront sous aucun prétexte. Nous viendrons le mois prochain pour les Jeux avec une délégation d’une centaine de personnes », a révélé Madalina Tomescu, membre de la délégation de la Roumanie présente à cette activité.

Abdelrazzak El Kari de la délégation Marocaine, les artistes et athlètes de sont pays qui sont actuellement en stage de préparation, ont tous hâte d’être à Kinshasa le mois prochain.

Ces actions de terrain se poursuivront jusqu’aux IXes Jeux de la Francophonie du 287 juillet au 6 aout 2023.




Après l’atelier de Kinshasa et de Mbanza Ngungu : Yves Bunkulu remet à Tony Mwaba le programme national de l’éducation à la nouvelle citoyenneté

Le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale, Dr Yves Bunkulu a été reçu en audience par son Collègue de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, dans son cabinet de travail ce lundi 12 juin 2023.

Au menu de leurs échanges, la remise officielle au Président de la Thématique au Gouvernement du Programme National de l’Education à la Nouvelle Citoyenneté, du Guide National d’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et de différents Modules de formation des enseignants élaborés lors de l’atelier organisé en Janvier, Avril, Mai et Août 2022 à Kinshasa et à Mbanza Ngungu par le Ministère de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté.

Il s’agit donc d’un contenu pédagogique qui fera désormais partie des  différents programmes des cours et des formations  au niveau de tous les cycles, afin d’initier dès la base, les élèves et les  étudiants au sentiment patriotique, et  créer de ce fait un type de citoyen  conscient de sa nation, et loin du tribalisme et de toute sorte de division, a fait savoir le Ministre de la Jeunesse.

Et  ce programme concerne non seulement les cycles primaire, secondaire et supérieur, mais il y existe également un module qui touche à la formation des enseignants autour de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, puisque ces derniers sont  les transmetteurs de ce concept, et  la réussite de ce dernier passe par eux, a-t-il déclaré.

A ce propos, le ministre de la Jeunesse, Dr Yves Bunkulu a expliqué que “là nous avons un programme qui intéresse le cycle primaire, le cycle secondaire ainsi que le cycle supérieur. Et à l’intérieur de ce guide nous avons différentes vertus que nous voulons que les élèves, soit les étudiants, qu’ils puissent s’en approprier, mais également il y a le module de formation qui va nous aider à pouvoir former nos enseignants qui ont déjà des connaissances.

Il faut quand même le dire parce qu’ils ont enseigné le civisme, mais également ici, nous avons ajouté un concept qui est l’éducation à la nouvelle citoyenneté dans ce module de formation, mais également tout le programme qui a en son sein, la stratégie  de mise en œuvre de l’initiation à l’éducation à la nouvelle citoyenneté, s’est-il exprimé.

Cap sur l’implémentation de ce programme

Prenant à son tour la parole, le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST a déclaré : “Le collègue  l’a dit, il y a une commission qui a travaillé en atelier, nous parlons dans notre pays de l’initiation à la nouvelle citoyenneté. Il fallait donner un contenu pédagogique de manière à  tous nos élèves, les étudiants du niveau primaire, Secondaire, Institut supérieur et Université. Il fallait donc donner un programme pédagogique aux différents programmes des cours et des formations de manière à ce qu’au niveau de tous les cycles, nous puissions avoir un nouveau type, un nouveau citoyen congolais désormais, a-t-il dit avant d’ajouter que “nous sommes dans un pays en proie à l’insécurité dans sa partie Est.

Ça nous demande une mobilisation au niveau national. Ça nous demande le réveil d’un sentiment patriotique, mais aussi le civisme pour nous-mêmes, pour faire avancer notre pays. Alors, il faut avoir un contenu, tout cela c’est au niveau déjà de l’école primaire, secondaire et puis universitaire avant que le citoyen lui-même ne puisse terminer son cursus de formation professionnelle ou académique pour que demain il soit utile pour notre pays, pour notre société, c’est ce qui vient d’être fait.”

“L’étape qui va suivre, c’est maintenant l’implémentation de ce programme dans le programme effectif pour que ça démarre justement dans nos écoles de manière à ce que on ait effectivement un nouveau type de citoyen congolais et qui a intériorisé l’amour de la patrie, aussi le sentiment national qui va nous permettre de  réussir cette mobilisation générale, loin du tribalisme, de l’éthnicisme, de tout ce qui nous divise, pour qu’ensemble, nous puissions défendre notre drapeau, défendre notre nation surtout face à tous ceux qui ne cessent de convoiter nos richesses et qui nous font la guerre et nous déstabilisent notre pays”, a-t-il insisté.

Il sied de rappeler que la campagne  du salut au drapeau dans les écoles s’inscrit dans le souci du ministre de l’EPST à réveiller le civisme dans les élèves et s’inscrit désormais dans le cadre de ce projet.

“La campagne que nous venons de relancer du salut au drapeau, message avant d’entrer à l’école entre dans le cadre de ce programme. Ça fait très longtemps que dans nos écoles, il y avait cette pratique que nous, nous avons connu du salut au drapeau, avant le début des enseignements ou des apprentissages, il y a toujours même un cinq ou dix minutes qu’un gestionnaire d’école prend pour sensibiliser nos élèves autour d’un entretien sur des questions patriotiques, l’amour de la patrie, l’unité nationale, ainsi de suite.

Ce sont des choses qui ont été abandonnées depuis un moment, et cela a eu de l’impact sur la cohésion nationale, sur le civisme et sur la citoyenneté. Et nous devons faire un retour vers toutes ces bonnes pratiques qui permettent à ce que effectivement on obtienne un nouveau type de Congolais capable de relever tous les défis auxquels notre pays est confronté de nos jours. Voilà pourquoi à l’EPST, nous avons instruit cette pratique du salut au drapeau, l’entretien autour de l’éveil patriotique, l’amour de la patrie l’amour de la nation, l’unité nationale. Voilà autant de choses que nous voulons réveiller et c’est le début de la mise en œuvre du travail qui venait d’être fait”, a-t-il conclu.




Des experts chinois et africains appellent à la collaboration pour lutter contre la désertification (SYNTHESE)

“Quand on veut aller vite, on va seul, mais quand on veut aller loin, on va toujours avec les autres”, a déclaré Marcelin Sanou, responsable au sein de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (GMV), pour décrire l’avenir de la coopération internationale dans la lutte contre la désertification lors du 3e forum sur le désert du Taklamakan, qui s’est tenu du 10 à 12 juin dans la ville de Korla, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.

Chef du service planification, suivi-évaluation, et gestion de l’information, M. Sanou estime qu’en termes d’échange d’expériences et de partage de technologies dans la lutte contre la désertification, la coopération sino-africaine dans le domaine de l’environnement a un avenir prometteur.

Le forum regroupe plus de 180 chercheurs issus de 14 pays et régions dans la ville de Korla, dans le sud du Xinjiang, pour étudier les moyens de lutter efficacement contre la dégradation des sols et la désertification dans les grands déserts du monde, à savoir le Sahara en Afrique et le Taklamakan en Chine, et pour collaborer avec les parties prenantes afin de trouver des solutions adaptées au niveau local.

Dans le désert du Sahara, le plus grand désert du monde, l’Union africaine a dirigé le lancement du programme de la GMV pour lutter contre la dégradation des terres et la désertification dans la région du Sahel, à la limite sud du désert.

Marcelin Sanou a déclaré que la région du Sahel souffrait depuis longtemps de la désertification. C’est pourquoi les pays de la région du Sahel, du Sénégal à Djibouti, ont lancé le programme de la GMV dans l’attente que, grâce à la coopération régionale, ils puissent travailler ensemble pour lutter contre la désertification.

Diop Souleymane, responsable du système d’information géographique et du database de l’agence panafricaine, estime que l’Afrique peut profiter des efforts considérables déployés par la Chine pour lutter contre la désertification afin de mieux aborder des questions telles que le développement résilient et le changement climatique.

Jia Xiaoxia, fonctionnaire au secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), a indiqué que l’UNCCD s’efforçait d’aider les parties touchées par la désertification à renforcer la prise de décision fondée sur la science. “Nous devons travailler ensemble pour promouvoir la compréhension scientifique, partager les connaissances et les technologies ainsi qu’améliorer la capacité d’action”, a proposé Jia Xiaoxia.

Le désert du Taklamakan est le plus grand désert de Chine, où les chercheurs chinois étudient les technologies de contrôle et de gestion du sable depuis plus de 60 ans. Des pratiques telles que les forêts-abris sur les autoroutes du désert et les barrières anti-sable ont été mises en œuvre avec succès dans cette région.

Zhang Yuanming, directeur de l’Institut d’écologie et de géographie du Xinjiang de l’Académie chinoise des sciences a déclaré : “Nous espérons mettre au point des technologies de lutte contre la désertification adaptées à la construction de la ‘Grande Muraille verte’ en Afrique sur la base d’une recherche collaborative, et pratiquer activement la coopération sino-africaine en matière de développement vert”.

Marcelin Sanou a déclaré qu’au vu de l’expérience incomparable de la Chine en matière de contrôle du sable, l’agence panafricaine de la GMV a signé un mémorandum de coopération avec la Chine en 2017, espérant renforcer la capacité des pays membres en matière de contrôle du sable grâce au transfert de technologies et à d’autres formes de coopération. Selon l’expert, la Chine et l’Afrique peuvent partager leurs expériences et se soutenir mutuellement, ce qui est propice à la promotion du programme de la GMV.

Optimiste quant à la coopération verte entre la Chine et l’Afrique, Yang Wenbin, secrétaire général de l’Association chinoise du contrôle du sable et de l’industrie du sable (CNSC), a indiqué que la Chine et l’Afrique pourraient continuer à mener une coopération approfondie à l’avenir dans des domaines tels que le contrôle du sable sur les routes et les voies ferrées, la recharge des eaux souterraines, et même développer davantage d’éco-industries à forte valeur de production, “non seulement pour les pays africains de la région du Sahel, la Chine continuera à mener activement la coopération verte dans les régions arabes et d’Asie centrale”.

Endrias Geta, ministre d’Etat éthiopien de l’Irrigation et des Terres basses a fait savoir que l’Ethiopie avait bénéficié de son adhésion au programme de la GMV d’Afrique, qui fonctionne en Afrique depuis de nombreuses années, et que le soutien du gouvernement chinois à ce programme permettait de rendre une grande partie des terres à nouveau vivables. “En restaurant les terres dégradées, la vie des gens s’améliorera”.

Xinhua




Le Président Xi Jinping s’est entretenu avec la Présidente du Honduras Iris Xiomara Castro Sarmiento

Dans l’après-midi du 12 juin, le Président Xi Jinping s’est entretenu au Grand Palais du Peuple avec la Présidente du Honduras Iris Xiomara Castro Sarmiento en visite d’État en Chine.

Rappelant que la Chine et le Honduras ont établi des relations diplomatiques en mars dernier et que la Présidente Xiomara Castro est le premier président hondurien à effectuer une visite d’État en Chine, le Président Xi Jinping lui a souhaité une chaleureuse bienvenue, tout en estimant que cette visite ouvre un nouveau chapitre historique dans les annales des relations sino-honduriennes et revêt une importance particulière. Il a félicité vivement la Présidente Xiomara Castro d’avoir uni et conduit le peuple hondurien à œuvrer dans l’esprit d’indépendance pour accomplir de nouveaux progrès dans le développement du pays depuis sa prise de fonction en tant que première femme présidente du Honduras. Il a hautement salué la décision historique et la volonté politique ferme de la Présidente Xiomara Castro d’honorer son engagement électoral d’établir des relations diplomatiques avec la Chine ainsi que le rôle actif qu’avait joué son époux, ancien Président hondurien Manuel Zelaya, indiquant que l’Histoire retiendra la contribution qu’ils ont apportée aux relations sino-honduriennes.

Le Président Xi Jinping a souligné que l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Honduras était un grand événement d’une portée à long terme. Depuis, a-t-il dit, la Chine et le Honduras ont vu leurs relations bilatérales connaître un bon démarrage rapide et afficher une grande vitalité et de vastes perspectives. Rappelant que la Présidente Xiomara Castro a mandaté de principaux membres du cabinet pour participer à la cérémonie d’inauguration de l’Ambassade de Chine au Honduras la semaine dernière, il a estimé que cela démontrait la grande importance qu’elle accordait aux relations sino-honduriennes. Il a aussi évoqué les récentes visites réussies en Chine de journalistes et d’entrepreneurs honduriens à l’issue desquelles beaucoup d’entre eux affirmaient que leur perception de la Chine avaient complètement changé et qu’ils voulaient être bons amis du peuple chinois pour toujours, tout en affirmant que la Chine en est profondément touchée.

Le Président Xi Jinping a affirmé que la Chine développerait résolument des relations d’amitié avec le Honduras, soutiendrait fermement le développement économique et social du Honduras et entendait être bon ami et bon partenaire du Honduras dans l’esprit de respect mutuel, d’égalité, de bénéfice mutuel et de développement commun. Il a exprimé sa volonté de travailler avec la Présidente Xiomara Castro pour orienter et promouvoir un développement approfondi des relations sino-honduriennes dans une perspective stratégique et de long terme, en vue de transformer les belles perspectives de la coopération sino-hondurienne en résultats concrets, au plus grand bénéfice des deux peuples.

Xinhua




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR LES AUTELS POSITIFS CULTE DU LUNDI 11 JUIN 2023.