Le Roi adresse un message aux participants à la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel

Le Roi Mohammed VI a adressé, mardi, un message aux participants à la Conférence parlementaire sur « Le dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun », qui se tient du 13 au 15 juin à Marrakech.

Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami.

« Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Excellence, le Président de l’Union interparlementaire,

Excellences, les Présidents des Institutions législatives,

Messieurs les représentants des institutions et des instances religieuses,

Mesdames, Messieurs,

Il Nous plait en premier lieu de vous exprimer Notre joie et Notre considération pour avoir porté votre choix sur le Royaume du Maroc afin d’y tenir cette importante conférence. Unique en son genre, tant par la nature de la thématique retenue que par la qualité des participants, elle rassemble pour la première fois des parlementaires venus en leur qualité de législateurs et de représentants de leurs peuples respectifs et un grand nombre de chefs religieux, d’experts, de chercheurs de renom du monde entier. Cette assemblée est l’occasion de débattre et d’échanger autour d’un sujet d’actualité qui revêt une importance particulière et dont tout le monde saisit la portée et les ramifications au regard de la conjoncture régionale et internationale connue de tous.

Nous souhaitons la bienvenue à tous les participants et Nous saluons l’initiative du Parlement marocain et de l’Union interparlementaire de tenir cette conférence. Nous nous félicitons également du choix pertinent du dialogue interconfessionnel comme axe majeur des débats, des réflexions et des interventions attendus. Nous espérons que les conclusions et les recommandations issues de cette conférence contribueront à renouveler les approches et les méthodologies adoptées pour répondre à l’exigence d’un dialogue interconfessionnel. Nous souhaitons qu’elles permettent également de définir la nature des rapports qui, sous le signe de l’entente, de la paix et de l’estime mutuelle, doivent prévaloir entre les différentes confessions.

A la faveur de conférences régulièrement dédiées à des questions dialectiques corrélées à la thématique de votre conférence, l’Union interparlementaire a développé suffisamment de savoir-faire et d’expertise dont vous vous prévaudrez à juste titre pour amorcer des débats riches et féconds. Elle est aussi bien outillée pour apporter une plus-value à votre conférence en proposant des approches nouvelles permettant de mieux cadrer les rapports entre les différentes confessions par le recours au dialogue sérieux, constructif et responsable.

Mesdames, Messieurs,

Aux prises avec des défis majeurs, l’humanité est secouée par des crises fortement imbriquées, de nature sécuritaire, économique, politique, sanitaire et écologique. Elle est aussi travaillée par une volonté indiscutable de tout mettre en œuvre pour gérer, contenir et régler ces crises. Votre conférence se veut l’expression indéniable de cette volonté sincère. A cet effet, elle offre l’opportunité d’engager une réflexion collective permettant d’aboutir, en interne comme à l’international, à l’élaboration d’un plan d’action à l’intention des parlementaires et des acteurs religieux. Elle a conscience de la gravité de la conjoncture actuelle : notre monde est en effet confronté aux idéologies de l’extrémisme, de l’égocentrisme, de la haine, du repli sur soi, ainsi qu’aux entreprises terroristes qui convertissent des contextes particuliers en terreaux propices à la propagation de projets subversifs, au nom de la religion alors même que la religion s’en défend formellement.

Ici et là, l’opinion publique est abusée lorsque la question est maquillée en conflits entre confessions ou entre civilisations. Mais le fait est que, comme Nous l’avions confirmé il y a plus de vingt ans à l’ouverture de la cent-septième conférence de l’Union interparlementaire, le choc présumé oppose des obscurantismes et non des civilisations.

Mesdames, Messieurs,

Il est vraiment regrettable que l’on soit toujours informé de la survenue d’actes de violence, de persécutions ou de meurtres perpétrés pour des motifs religieux ou sectaires ou au nom de l’appartenance à une civilisation. Il est tout aussi déplorable que le sentiment antireligieux soit le sujet de prédilection de certains, leur cheval de bataille lors de surenchères électorales.

Nous regrettons aussi que les espaces ouverts au débat public, y compris nombre de médias audiovisuels et de tribunes publiques, s’accommodent volontiers de la stigmatisation d’autrui pour des motifs de religion, de couleur ou d’origine. Une telle tolérance risque d’altérer la conscience et l’imaginaire collectifs et d’enflammer dangereusement les opinions publiques. Le monde garde en mémoire le souvenir de génocides et de guerres dévastatrices dont les premières étincelles sont à chercher dans des discours et des idéologies nourris de fanatisme religieux, sectaire ou racial.

A rebours des traités internationaux des droits de l’Homme, unanimement reconnus au sein de la communauté mondiale, des thèses et des idéologies font florès autour de l’idée d’«inégalité naturelle» qui classe les individus en fonction de leur religion, de leur race, de leur origine, et dont les théoriciens attestent le caractère légitime.

Face à ces indices très inquiétants quant à l’avenir des relations entre les différentes confessions et les diverses civilisations, il devient nécessaire que les forces vives, acquises à l’égalité des religions, des civilisations et, au-delà, de tous les êtres humains, se mobilisent pour renverser la tendance actuelle et faire adopter des politiques susceptibles d’endiguer cette régression dangereuse de la conscience humaine.

Les institutions représentées par les participants à cette conférence se trouvent indéniablement au cœur de ce noble combat qui vise à faire prévaloir l’entente, la tolérance et la coexistence. Aussi, une action institutionnelle et un travail de sensibilisation et d’éducation sont-ils nécessaires. Il n’y a de place au fanatisme ni dans les religions ni dans les livres sacrés. En fait, à l’origine de tout acte fanatique, il n’y a que des intérêts occultes. De plus, toutes les religions puisent dans la même matrice, comme le laisse magistralement entendre la Parole de Dieu : «Dites: « Nous croyons en Dieu et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on a fait descendre vers Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis » (Sourate Al-Baqara, verset 136).

Mesdames, Messieurs,

Le tableau morose d’un monde prenant acte de ce conflit des croyances ne doit pas occulter une réalité plus radieuse : les initiatives audacieuses qui cherchent à favoriser la communication et l’interaction entre les composantes de la communauté internationale et les adeptes des différentes confessions, contribuant à cultiver ainsi, auprès des unes et des autres, un esprit de tolérance, un climat d’entente : l’idéal du vivre-ensemble. Il y a donc néanmoins de quoi se réjouir en voyant comment, à l’Est comme à l’Ouest, au Nord comme au Sud, des hommes et des femmes de bonne foi, des décideurs politiques avisés, des libres penseurs et des intellectuels éclairés, engagés dans un combat contre la Haine, tendent les passerelles du dialogue et de l’entente entre les différentes religions, civilisations et cultures.

Nous nous réjouissons tout particulièrement que vous tous qui participez à cette conférence fassiez partie de ces élites politiques, de ces magistères religieux, de ces milieux académiques et intellectuels acquis à l’idée que la mission de peupler la Terre, voulue par Dieu le Très-Haut, doit s’accomplir conformément à une volonté d’interaction, de connaissance mutuelle et de vivre-ensemble, indépendamment des différences confessionnelles et doctrinales. Cette responsabilité incombe à l’ensemble du genre humain.

Si ces élites décident d’agir à l’unisson autour d’objectifs nobles, Nous sommes persuadé que le dialogue interconfessionnel, mû par la volonté de favoriser une interaction constructive, une entente unanime et une coopération fructueuse entre les différentes croyances, sera un levier essentiel qui contribuera à préserver l’humanité des tourments de la souffrance et de la division.

Nous ne pourrons atteindre cet objectif que si nous joignons l’acte à la parole ; tel est l’un des enjeux majeurs de votre conférence. Il nous appartient également de jeter un jour nouveau sur le concept de dialogue interconfessionnel ; il nous incombe enfin de fortifier la prise de conscience collective sur l’importance du dialogue et de la coexistence, sur les périls qu’entraîne la persistance d’une logique d’introversion et de fanatisme.

Par ailleurs, Nous attendons de la Conférence de Marrakech qu’elle apporte une réponse rationnelle, avisée et convaincante aux courants qui cultivent le fanatisme, la haine et le dénigrement des religions et qui traitent les êtres humains en fonction de leur religion, de leur doctrine, de leur race ou de leur couleur de peau.

Afin de réaliser cette ambition, Nous sommes persuadé que la diversité de vos statuts respectifs et la variété de vos backgrounds politiques, intellectuels et confessionnels seront d’une aide précieuse. En effet, les parlementaires parmi vous ont compétence pour voter les lois destinées à faciliter le dialogue, à rejeter, voire à pénaliser les discours qui font l’éloge du fanatisme et du repli sur soi. Pour leur part, les responsables ici présents des institutions et des chefferies religieuses peuvent se prévaloir de leur mission d’orientation et de sensibilisation et user de leur autorité spirituelle pour alerter sur les dérives susceptibles de saper les fondements d’une coexistence et d’un dialogue constructifs entre les religions.

Nous devons aussi comprendre que la peur d’une religion ou plutôt la phobie suscitée intentionnellement autour d’elle finit par se muer en une forme de haine à l’égard de tous les aspects de cette religion ou de la civilisation qui lui est associée. Viennent ensuite l’incitation à prendre position contre la croyance visée, les actes de discrimination à son encontre et les violences qui la prennent pour cible. A cet égard, il est profondément regrettable de constater que de nombreux médias parmi les plus suivis ne cherchent à travers leur ligne éditoriale qu’à alimenter la spirale du fanatisme et de la confrontation.

Mesdames, Messieurs,

Nous espérons que votre conférence débouchera sur des plans d’action dont les trois composantes que vous représentez contribueront de manière décisive à assurer la mise en œuvre, au niveau de chaque pays et à l’international. A ce propos, Nous soulignons la nécessité de créer un mécanisme mixte, dont les travaux seront coordonnés par l’Union Interparlementaire. Ce mécanisme aura pour mission de faire du dialogue interconfessionnel entre les différentes composantes de la communauté internationale un noble objectif commun, qu’il conviendra de promouvoir au sein des instances internationales. Cet objectif servira également de critère de gouvernance démocratique dans la pratique parlementaire, et d’indicateur du respect du pluralisme et de la diversité culturelle.

A priori, la religion, en constituant un rempart contre l’extrémisme, doit fonder le vivre-ensemble et ne pas être instrumentalisée par des idéologies extrémistes. Pour autant, l’enracinement de cet idéal combiné au respect des autres confessions, nécessite un effort pédagogique que devraient déployer écoles, universités, mass-médias, institutions religieuses et espaces du débat public responsable. Ainsi, Nous formons le vœu de voir le document final comporter des propositions pratiques en vue d’atteindre cet objectif.

Nul doute, Mesdames et Messieurs, que vous êtes bien placés pour prendre la mesure des effets dévastateurs du non-respect des religions et de leur dénigrement, ainsi que de l’ampleur des drames qu’ils peuvent induire à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales. Vous êtes également parfaitement au fait de leur coût humain et matériel pour la stabilité internationale, condition essentielle pour asseoir les bases institutionnelles et démocratiques de chaque pays et pour favoriser son développement et sa prospérité.

Mesdames, Messieurs,

Fidèle à son histoire séculaire faite de diversité et de pluralisme religieux et culturel, le Royaume du Maroc veille constamment à demeurer un modèle d’Etat où cohabitent, dans un climat de fraternité et de sécurité, les adeptes des religions monothéistes. En effet, sur cette terre de brassage, ont toujours coexisté musulmans, juifs et chrétiens depuis des siècles, le Maroc ayant généreusement accueilli et protégé des milliers de musulmans et de juifs de la péninsule ibérique venus s’y réfugier pour échapper aux persécutions religieuses des XVème et XVIème siècles.

Les annales de l’Histoire contemporaine relatent la haute sollicitude dont Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, que Dieu ait Son âme, a entouré des milliers de personnes de confession juive, ayant échappé à la persécution du gouvernement de Vichy, alors allié du Nazisme.

Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu l’ait en Sa sainte Miséricorde, a perpétué, tout au long de Son Règne, cette tradition de bienveillance à l’égard des citoyens marocains de confession juive et Il s’est toujours attaché à cultiver l’esprit de coexistence et de fraternité entre tous les Marocains, qu’ils soient musulmans ou juifs.

L’Histoire rapporte également que Sa Majesté le Roi Hassan II- que Dieu ait Son âme – a pris l’initiative de recevoir, en 1985, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, à l’occasion de la première visite jamais effectuée par le Souverain Pontife dans un pays musulman. Trente-quatre ans après cette visite historique, et à la suite d’une invitation officielle adressée au Souverain Pontife, Nous avons accueilli Sa Sainteté le Pape François en mars 2019. Ce périple papal en terre marocaine témoigne de Notre attachement aux vertus du dialogue interconfessionnel et de Notre foi dans la nécessité de mettre les efforts des autorités religieuses au service de la paix, de l’entraide et de la fraternité humaine.

Par ailleurs, depuis Notre Accession au Trône, Nous n’avons eu de cesse de renforcer l’esprit de fraternité, de coexistence, d’entraide et de cohésion entre tous les Marocains, juifs et musulmans, ces valeurs étant le socle de la civilisation marocaine. En outre, l’architecture de nos villes a ceci de profondément symbolique qu’elle dispose côte à côte mosquées, synagogues et églises. Plus qu’une exigence urbanistique, ce voisinage étroit incarne plutôt les valeurs spirituelles, humaines et civilisationnelles enracinées dans la société marocaine, ainsi que l’idéal de tolérance auquel elle est attachée.

Mesdames, Messieurs,

Si l’Islam est la religion de l’Etat, la Constitution du Maroc, quant à elle, stipule que «l’Etat garantit à tous le libre exercice des cultes». Comme Nous l’avons toujours affirmé, en tant que Roi du Maroc et Commandeur des croyants, Nous nous portons garant du libre exercice des cultes et, à ce titre, il Nous échoit d’assurer la protection des juifs et des chrétiens marocains venus d’ailleurs pour résider au Maroc.

Se prévalant de son attachement singulier à l’idéal de coexistence religieuse et de modération, le Royaume du Maroc a été naturellement parmi les premiers pays à impulser la mise en place de mécanismes internationaux, les uns dédiés au dialogue inter-civilisationnel et les autres à la lutte contre le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme. Tel est le cas du Forum mondial de l’Alliance des civilisations qui a tenu sa neuvième session en novembre 2022, à Fès, cette ville millénaire qui symbolise de fort belle manière la profondeur historique de notre civilisation et la coexistence religieuse qui lui est propre.

Nous avons toujours été fermement attaché à ce que le Royaume du Maroc contribue significativement à la création de ce Forum, à son organisation structurelle et à son fonctionnement régulier. Nous sommes en effet convaincu qu’il constitue un cadre idoine pour construire l’avenir, asseoir la concorde entre les civilisations et instaurer la paix et le vivre-ensemble.

Avec la même volonté résolue, le Maroc a contribué à l’émergence de nouveaux mécanismes et concourt à leur rayonnement et à la consolidation de leurs missions. Il accueille aussi leurs rencontres, à l’instar de la Conférence internationale sur le dialogue des cultures et des religions et «la Conférence sur les droits des minorités religieuses en terre d’Islam».

 

De plus, vous êtes parfaitement avisés du rôle décisif que le Maroc a efficacement joué dans la création et la structuration du Forum mondial de lutte contre le terrorisme. Il en a d’ailleurs assuré la présidence conjointe durant trois mandats allant de 2015 à 2022. Tout ce travail est l’expression concrète de politiques volontaristes qui découlent de nos responsabilités et de nos engagements à l’égard des composantes de la communauté internationale.

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes convaincus de l’importance de la coexistence et du dialogue et fermement attachés aux valeurs de modération et de tolérance qui nous incitent à rejeter toute forme d’intolérance, de haine et d’extrémisme. Nous sommes également persuadés de la nécessaire mise en œuvre de politiques permettant d’atteindre ces objectifs. A cet égard, au Maroc, nous sommes fiers de ce que nous avons accompli dans le domaine de gestion du champ religieux, et de la performance des institutions que Nous avons créées à cet effet, y compris celles prévues par la Constitution. C’est le cas, notamment, du Conseil supérieur des Oulémas : l’unique instance habilitée à émettre des fatwas afin de prévenir toute transgression des finalités assignées à ces avis consultatifs.

Les réalisations accomplies par les institutions d’encadrement religieux que Nous avons créées pour diffuser les valeurs de modération, de tolérance et de vivre-ensemble sont également pour Nous un motif de fierté. Outre la Rabita Mohammadia des Oulémas, l’un des partenaires clés de l’organisation de votre conférence, citons plus particulièrement l’Institut Mohammed VI de formation des imams, des morchidines et morchidates, la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains qui est chargée de la mutualisation et de la coordination des efforts déployés par les oulémas africains pour promouvoir ces valeurs. Tout ce travail répond au devoir de solidarité et d’entraide qui Nous incombe spirituellement envers Nos frères dans les autres pays africains.

Dans le même ordre d’idées, nous devons prendre conscience qu’en réussissant à instaurer un dialogue fructueux entre les religions et les civilisations, nous répondrons à de nombreuses problématiques et à plusieurs défis menaçant l’avenir de notre planète et compromettant l’idéal du vivre-ensemble. Embarqués tous à bord du même navire, nous affrontons le même destin. Face à ces enjeux, nous devons nous représenter dès à présent comment sera le monde que nous souhaitons léguer aux générations futures. Telle est la responsabilité des parlements, des institutions religieuses, des élites intellectuelles, des gouvernements, de la société civile et de la presse.

En conclusion, Nous vous réitérons nos souhaits de bienvenue dans votre deuxième pays, le Maroc, terre de tolérance, de coexistence, de diversité et de fraternité, et carrefour de rencontres fécondes au cours desquelles des questions majeures sont abordées dans l’intérêt de l’Humanité et au service de son avenir. Nous vous souhaitons enfin plein succès dans vos travaux.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».




Le Roi : Le dialogue interconfessionnel devra contribuer à préserver l’Humanité des tourments de la souffrance et de la division

Le dialogue interconfessionnel, mû par la volonté de favoriser une interaction constructive, une entente unanime et une coopération fructueuse entre les différentes croyances, sera un levier essentiel qui contribuera à préserver l’Humanité des tourments de la souffrance et de la division, a affirmé, mardi, le Roi Mohammed VI.

Dans un message adressé aux participants à la Conférence parlementaire sur « Le dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun », qui se tient du 13 au 15 juin à Marrakech, le Souverain a souligné que cet objectif ne pourra être atteint que « si nous joignons l’acte à la parole; tel est l’un des enjeux majeurs de votre conférence ».

« Il nous appartient également de jeter un jour nouveau sur le concept de dialogue interconfessionnel; il nous incombe enfin de fortifier la prise de conscience collective sur l’importance du dialogue et de la coexistence, sur les périls qu’entraîne la persistance d’une logique d’introversion et de fanatisme », a poursuivi le Roi à l’adresse des participants à cette Conférence qui « rassemble pour la première fois des parlementaires venus en leur qualité de législateurs et de représentants de leurs peuples respectifs et un grand nombre de chefs religieux, d’experts, de chercheurs de renom du monde entier ».

« Nous attendons de la Conférence de Marrakech qu’elle apporte une réponse rationnelle, avisée et convaincante aux courants qui cultivent le fanatisme, la haine et le dénigrement des religions et qui traitent les êtres humains en fonction de leur religion, de leur doctrine, de leur race ou de leur couleur de peau », a ajouté le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami, Se disant persuadé que la diversité des statuts respectifs des participants et la variété de leurs backgrounds politiques, intellectuels et confessionnels seront d’une aide précieuse.

En effet, a estimé le Roi, « les parlementaires parmi vous ont compétence pour voter les lois destinées à faciliter le dialogue, à rejeter, voire à pénaliser les discours qui font l’éloge du fanatisme et du repli sur soi », notant que les responsables ici présents des institutions et des chefferies religieuses peuvent, pour leur part, se prévaloir de leur mission d’orientation et de sensibilisation et user de leur autorité spirituelle pour alerter sur les dérives susceptibles de saper les fondements d’une coexistence et d’un dialogue constructifs entre les religions.

« Nous devons aussi comprendre que la peur d’une religion ou plutôt la phobie suscitée intentionnellement autour d’elle finit par se muer en une forme de haine à l’égard de tous les aspects de cette religion ou de la civilisation qui lui est associée », a fait savoir le Souverain.

« Viennent ensuite l’incitation à prendre position contre la croyance visée, les actes de discrimination à son encontre et les violences qui la prennent pour cible », a poursuivi le Roi, exprimant Son profond regret de constater que de nombreux médias parmi les plus suivis ne cherchent à travers leur ligne éditoriale qu’à alimenter la spirale du fanatisme et de la confrontation.

Le Souverain a, par ailleurs, exprimé Son souhait de voir la Conférence de Marrakech déboucher « sur des plans d’action dont les trois composantes que vous représentez contribueront de manière décisive à assurer la mise en œuvre au niveau de chaque pays et à l’international ».

Le Roi a souligné, à ce propos, la nécessité de créer un mécanisme mixte, dont les travaux seront coordonnés par l’Union Interparlementaire, précisant que ce mécanisme aura pour mission de faire du dialogue interconfessionnel entre les différentes composantes de la communauté internationale un noble objectif commun, qu’il conviendra de promouvoir au sein des instances internationales.

« Cet objectif servira également de critère de gouvernance démocratique dans la pratique parlementaire, et d’indicateur du respect du pluralisme et de la diversité culturelle », a insisté le Souverain, faisant observer que la religion, en constituant un rempart contre l’extrémisme, doit fonder le vivre-ensemble et ne pas être instrumentalisée par des idéologies extrémistes.

« Pour autant, l’enracinement de cet idéal combiné au respect des autres confessions, nécessite un effort pédagogique que devraient déployer écoles, universités, mass-médias, institutions religieuses et espaces du débat public responsable », a soutenu le Souverain, formant le vœu de voir le document final de la Conférence comporter des propositions pratiques en vue d’atteindre cet objectif.

Evoquant plusieurs défis et crises qui secouent l’Humanité ainsi que nombre d’indices très inquiétants quant à l’avenir des relations entre les différentes confessions et les diverses civilisations, le Roi a estimé nécessaire, face à ces indices, que les forces vives, acquises à l’égalité des religions, des civilisations et, au-delà, de tous les êtres humains, se mobilisent pour renverser la tendance actuelle et faire adopter des politiques susceptibles d’endiguer cette régression dangereuse de la conscience humaine.

« Les institutions représentées par les participants à cette Conférence se trouvent indéniablement au cœur de ce noble combat qui vise à faire prévaloir l’entente, la tolérance et la coexistence », a ajouté le Souverain, notant qu’une action institutionnelle et un travail de sensibilisation et d’éducation sont aussi nécessaires.

« Le tableau morose d’un monde prenant acte de ce conflit des croyances ne doit pas occulter une réalité plus radieuse », a estimé le Roi, citant, à ce titre, les initiatives audacieuses qui cherchent à favoriser la communication et l’interaction entre les composantes de la communauté internationale et les adeptes des différentes confessions, contribuant à cultiver ainsi, auprès des unes et des autres, un esprit de tolérance, un climat d’entente : l’idéal du vivre-ensemble.

Se réjouissant que les participants à cette Conférence « fassent partie de ces élites politiques, de ces magistères religieux, de ces milieux académiques et intellectuels acquis à l’idée que la mission de peupler la Terre, voulue par Dieu le Très-Haut, doit s’accomplir conformément à une volonté d’interaction, de connaissance mutuelle et de vivre-ensemble, indépendamment des différences confessionnelles et doctrinales », le Souverain a insisté que cette responsabilité « incombe à l’ensemble du genre humain ».

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A l’IFASIC : Muyaya lance la 2ème édition du prix Henriette Eke

Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement la 2ème édition du Prix Henriette Eke, ce mardi 13 juin 2023 à l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la Communication (IFASIC) à Kinshasa Gombe.

Ce concours organisé par les Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) à l’attention des journalistes prestant en République Démocratique du Congo a pour thème : “Mettre fin aux violences basées sur le genre en RDC”.

“Je suis heureux de prendre part ce jour à cette cérémonie du lancement de la deuxième

Édition de remise du « Prix des médias Henriette Eke » 2023 », a indiqué Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias.

Et d’ajouter : “En effet, malgré les énormes et louables efforts consentis, sous la houlette du Président de la République, Champion africain de la Masculinité positive, par notre pays dans la lutte contre les violences basées sur le genre, à travers notamment des avancées politiques et législatives importantes en matière de protection et de promotion, dont la plus récente est la promulgation en fin de l’année dernière de la loi-cadre n°22/065 portant principes fondamentaux de protection et de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, plusieurs indicateurs montrent qu’il subsiste encore différentes formes de violences basées sur le genre, parfois méconnues et le plus souvent banalisées et tolérées”.

Le concours médias Henriette Eke ambitionne de récompenser les meilleures productions médiatiques axées sur les questions de population et particulièrement sur la santé maternelle pour sa première édition.

L’objectif de ce concours qui se déroulera sur une base annuelle, est de susciter une émulation entre journalistes afin de donner un meilleur traitement aux productions journalistiques dans le domaine des trois résultats transformateurs de l’UNFPA à savoir Eliminer les décès maternels évitables, Eliminer les besoins non satisfaits en planification familiale et Eliminer les violences basées sur le genre et les pratiques traditionnelles néfastes.

Pour sa part, le ministre estime que ce concours, qui s’inscrit dans cette large dynamique de sensibilisation, vise à accroître l’implication des professionnels des médias, dans la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre ; les abus et harcèlement sexuels ; Augmenter le volume des productions médiatiques sur la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre ainsi que la promotion de l’autonomisation de la femme ; Améliorer la qualité des productions journalistiques sur les violences basées sur le genre ; Renforcer la sensibilisation et le plaidoyer sur la prévention de la violence sous toutes ses formes.

 




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR LES AUTELS POSITIFS CULTE DU MARDI 13 JUIN 2023




Un an d’occupation de Bunagana: La société civile de Goma exige la démission du gouvernement Sama

13 juin 2022-13 juin 2023, une année depuis que la cité frontalière de Bunagana est sous contrôle des RDF/M23. La société civile de Goma et la population exigent la démission du Gouvernement central « car incapable d’assurer la souveraineté et l’intégrité du patrimoine national congolais ».

La société civile de la ville de Goma constate avec regret que la misère de la population dans les entités sous contrôle rebelle s’accentue.

 

“Vu que les efforts diplomatiques et les tentatives des offensives militaires et diplomatiques ont échoués, la société civile et la population dans l’est de la RDC, exigeons : la démission du gouvernement central car n’étant à mesure d’assurer la souveraineté et l’intégrité du patrimoine national congolais », a dit Marion Ngavo, président de la société civile de Goma

 

Cette structure citoyenne demande par ailleurs aux forces de défense et de sécurité de la RDC, sans compter aux forces régionales, de lancer les offensives et le nettoyage de positions du M23 et ADF pour ainsi faciliter le retour de déplacés dans leurs entités et procéder à la réouverture de la route Goma-Butembo-Bunia-Kisangani en vue de la reprise des échanges commerciaux.

 

Derick Katola




RPDC; «Nous sommes les plus heureux du monde!

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, les enfants chantent la chanson, de toute leur voix, «Nous sommes les plus heureux du monde!» (créée en 1961 sous le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR).

*① La production d’uniformes et d’articles scolaires*

• Les usines d’industrie légère de diverses régions du Pays poussent, pour de bon, à la production d’uniformes scolaires d’été, de cartables et d’articles scolaires. Les cadres des unités d’activités relevant du Ministère de l’Industrie des Provinces, du Ministère de l’Industrie Légère et des Autorités provinciales ainsi que les confectionneurs s’emploient à résoudre les questions en suspens pour la fabrication d’uniformes scolaires selon le nouveau Guide de la Mensuration Corporelle (manuel de confection élaboré pour la 1ère fois dans l’histoire de l’industrie de confection du Pays, visant à la production d’uniformes scolaires et initié en février 2023 par KIM JONG UN, NDLR). Les unités de confection ont introduit divers projets d’innovation technique destinés à la fabrication d’uniformes scolaires et mis la dernière main à la confection d’uniformes scolaires d’été pour écolières d’écoles primaires à l’échelle nationale et entamé leur fourniture.

• Les usines de sacs sont en effervescence par la production des cartables pour écoliers. A travers le concours (avril 2023) de la qualité des cartables d’écoliers des usines de sacs du Pays, prend en intensité le travail visant à respecter, strictement, les normes de consommation par unité de produit et à fabriquer les cartables de qualité. De même, on partage les techniques avancées et expériences déjà obtenues.

• Les personnels de l’Usine d’Articles Scolaires de Ryongbong (ou pic du dragon) et de celle de So-namu (ou pin vert coréen ou Pinus densiflora) s’adonnent à la production, déterminés à produire davantage d’articles scolaires de qualité. L’Usine de Porte-Mines en Plastique de Pyongyang introduit les projets d’innovation technique de valeur à même d’améliorer la qualité de ses produits. Il en est de même pour les usines d’industrie provinciale d’autres régions du Pays au niveau de la fabrication d’articles scolaires.

*② Les cérémonies d’inauguration*

Dans la Province Phyongan-Nord, on vient de construire l’Ecole Normale pour Instituteurs de Sin-uiju, la Bibliothèque de la Sci-Tech de Province et l’Usine d’Uniformes Scolaires;

• L’Ecole réunit les meilleures conditions nécessaires à l’éducation, aux études et à la vie quotidienne des étudiants, dont bâtiment scolaire, pensionnat, gymnase et infothèque. D’une superficie bâtie totale de plus de 11.290m2, le bâtiment à 6 étages est muni de salles de classe multifonctionnelles et d’une dizaine de salles d’expériences et travaux pratiques, entre autres celle de travaux pratiques relatifs à l’environnement 3D.

• La Bibliothèque comprend les salles de lecture électronique, de livres et de vidéo, une salle de symposium, dun cinéma scientifique et d’autres.

• L’Usine équipée de machines et de procédés de production modernes est l’objet de la fierté des cadres et travailleurs de la Province.

Ces 11 et 12 juin, ont eu lieu les cérémonies d’inauguration desdites constructions dans lesquelles ont pris part;

• MUN Kyong Dok, Secrétaire-en-chef du Comité Provincial du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir depuis 1945, NDLR)

• RI Yong Chol, Président du Comité Populaire Provincial

• les autres cadres de la Province

• les bâtisseurs

• le personnel enseignant et administratif du secteur concerné

• les élèves et les travailleurs.

Dans lesdites cérémonies, ont été prononcés les discours, suivis d’interventions. A l’issue des cérémonies, les participants ont fait un tour dans l’Ecole, la Bibliothèque et l’Usine susmentionnées.

*③ La loi pour garantir les droits de l’enfance*

La Loi de la RPDC sur la Garantie des Droits de l’Enfance (promulguée en 2010 sous le Généralissime KIM JONG IL 1942-2011 et amendée ou rectifiée en 2014 sous KIM JONG UN, NDLR);

• a pour idée maîtresse de consolider et développer le système de la garantie des droits des enfants et, d’assurer, au maximum, les droits et les intérêts des enfants dans tous les domaines de la vie sociale y compris l’enseignement, la santé publique et la justice

• stipule que l’Etat veille à assurer, comme le meilleur et en toute priorité, tout ce qui est nécessaire à la santé, à l’éducation et à la vie quotidienne des enfants, selon le principe «Tout ce qui est le meilleur aux enfants!».

La 3ème (2021) session plénière du 8ème Comité Central du PTC a;

• délibéré de l’amélioration et du renforcement de la politique de puériculture

• défini une politique consistant à fournir, aux frais de l’Etat, des aliments nutritifs y compris produits laitiers, aux enfants du Pays entier.

Preuve évidente pour montrer la mise en œuvre de la Loi;

• Les produits laitiers dont la fourniture est considérée comme la priorité absolue sont fournis, régulièrement, aux enfants du Pays entier.

• La gratuité de l’enseignement se pratique toujours (dès le début des années 1950, NDLR). L’enseignement obligatoire de 11 ans pour tous mis en vigueur à partir de 1972 s’est converti, en 2014, en celui de 12 ans.

• L’Etat ne cesse d’augmenter ses fonds sur le secteur de l’enseignement. Ainsi, on voit s’accroître la production d’articles scolaires, cartables, uniformes et autres produits pour enfants. Cette année aussi comme 2022, à l’occasion de la nouvelle année scolaire (avril 2023), de nouveaux uniformes, de divers articles, des chaussures et des cartables scolaires ont été fournis aux élèves et étudiants des écoles primaires, secondaires et supérieures du Pays.

• Le droit aux soins médicaux, tout comme celui à l’enseignement, est très important pour la croissance et le développement des enfants. L’Etat prend en charge tous les frais de traitement et de prévention de maladies pour les enfants: consultation, examen de laboratoire, médicaments, hospitalisation, cure, voyage jusqu’aux centres de cure, vaccin et appareil de prothèse, etc.

• L’enfant sans parent ni tuteur est à élever, aux frais de l’Etat, dans la crèche, la maternelle et l’école pour orphelins. En fait, de modernes crèches, maternelles et écoles primaires et secondaires pour orphelins se trouvent dans les lieux les plus pittoresques.

Aujourd’hui, les enfants de la RPDC bénéficiaires de la sollicitude de plus en plus affectueuse de l’Etat grandissent, à vue d’œil, sans aucun souci.




Elections 2023 : Kavuo Maliro, femme handicapée, candidate présidente de la République 

Mme Hortense Kavuo Maliro, une femme handicapée ; une défenseure bien connue des droits des personnes handicapées au Nord-Kivu, a annoncé sa candidature à la présidence de décembre 2023 en RDC. Elle a soutenu sa candidature suite au souhait du chef de l’État celui du soutien aux candidatures féminines.

« Le chef de l’État a exprimé son soutien aux candidatures féminines aux prochaines élections, quel que soit leur niveau », a dit la candidate au Libre Grand Lac. « A ce titre, j’ai le plaisir de vous annoncer que je serai candidate à la prochaine élection présidentielle. Mon objectif est de mieux défendre les droits des personnes handicapées, qui ont beaucoup à offrir à notre pays », a-t-elle déclaré.

La Constitution me donne le pouvoir de briguer le poste de Président de la République. « Mon objectif est de contribuer au progrès de la société congolaise en améliorant les conditions sociales et en mettant en œuvre des réformes dans tous les secteurs du pays. Tels sont mes engagements, au moment où je déclare ma candidature », a-t-elle renchérit.

Hortense Kavuo Maliro a exhorté les personnes handicapées résidant à Goma et dans d’autres régions de la République démocratique du Congo à postuler à tous les niveaux. Cette annonce a naturellement suscité de nombreux commentaires dans son pays. Un habitant anonyme de Goma a exprimé son admiration pour une femme reconnue depuis longtemps comme une battante, intelligente et ambitieuse, malgré son handicap physique.

En outre, Kavuo estime que les femmes devraient également jouer un rôle dans la gestion du pays. Ils approuvent son approche démocratique et lui offrent leur soutien.

Mamie Ngondo




Reçus par Sama Lukonde : Les autorités traditionnelles veulent rencontrer Fatshi pour lui exprimer leur soutien indéfectible

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de retour de Kasenga, s’est entretenu, ce lundi 12 juin 2023, à Lubumbashi, avec les autorités traditionnelles de l’espace Grand Katanga. Outre leurs civilités, les chefs coutumiers de cet espace sont venus solliciter que le Premier Ministre leur serve de pont pour obtenir une audience auprès du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui ils voudraient réitérer leur soutien indéfectible et lui exprimer, de vive voix, toute leur reconnaissance pour la reconduction de ce fils du Grand Katanga au poste de Premier Ministre.

C’est ce qu’a déclaré le Grand chef Saku Ndundu, Coordonnateur des autorités traditionnelles de l’espace Grand Katanga, qui a fait la restitution de leurs échanges devant la presse.

” Nous sommes les chefs traditionnels de l’espace Grand Katanga. Vous avez ici le Haut-Lomami, le Haut-Katanga le Lualaba et le Tanganyika. Nous sommes venus rencontrer notre fils, le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge et le féliciter pour sa reconduction. Et, par la même occasion, féliciter aussi et remercier le Chef de l’État, qui a donné une suite favorable à notre doléance de l’autre fois, lors de notre rencontre avec lui sur l’avenue Kamaniola. Nous lui avions, en effet, demandé de garder nos enfants, en l’occurrence le Premier Ministre, qui devait l’accompagner jusqu’aux élections de 2023″ a-t-il expliqué.

A l’en croire, c’était l’occasion pour l’autorité traditionnelle du Katanga de solliciter l’appui du Premier Ministre pour obtenir un rendez-vous avec le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui, cette notabilité voudrait réitérer son soutien indéfectible et lui exprimer de vive voix toute sa reconnaissance pour la reconduction de ce digne fils de son espace géographique au poste de Premier Ministre.

” L’autorité traditionnelle que nous sommes ne pouvait pas rester indifférente face à cette reconduction, qui a fait notre joie. C’est comme ça que nous sommes venus passer par son canal pour dire, de vive voix, merci au Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Et nous voudrions après cette rencontre que notre fils, le Premier Ministre puisse aller déposer notre doléance auprès du Chef de l’État, que les Chefs coutumiers de l’espace Grand Katanga cherchent à le rencontrer à Kinshasa en vue de le remercier de vive voix pour cet acte qu’il a posé en notre faveur. Nous avons 26 provinces. Mais notre fils a trouvé la grâce d’être reconduit. Nous avons eu Sama 1 et maintenant, Sama 2. Alors comment ne pas être content et ne pas remercier le chef de l’État pour cette nomination-là ?”, s’est demandé le Grand Chef Saku Ndundu en guise de conclusion.

 

 

Il sied de rappeler, en effet que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est rendu dans le Grand Katanga, plus précisément à Kasenga pour s’imprégner et donner un coup de pouce à l’état d’avancement de la construction des infrastructures initiée dans le cadre du Programme de Développement local des 145 Territoires. Il repart de là satisfait de ce qu’il a trouvé des ouvrages totalement finis.




Halte à l’intox : La ministre Mireille Masangu Bibi Muloko n’a jamais été enlevée à Kinshasa 

Dans une mise au point signée par René Michael Bakemba, Conseiller en communication, la Cellule de Communication du ministère du Genre, Famille et Enfant porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il circule depuis la nuit de samedi 10 au dimanche 11 juin 2023 une vidéo montée des toutes pièces par l’une des veuves du patriarche Kyungu Wa Kumwanza, faisant état de l’enlèvement à Kinshasa, de la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko.

« Elle constate que cette vidéo mettant en scène une femme manipulée en train de pleurer à cause de ce prétendu enlèvement est l’œuvre des personnes en perte de positionnement politique qui cherchent à ternir l’image de Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, surtout à cette période où son parti l’UNAFEC se prépare pour les élections de 2023 ; cela en vue de se mettre en vedettes au Katanga qui est pourtant déjà conquise par Mme Mireille Masangu Bibi Muloko qui soutient a 100% le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », indique le même document.

La Cellule de Communication du Ministère du Genre, Famille et Enfant rassure l’opinion nationale et international, et particulièrement la population du Grand-Katanga, que Mme Mireille Masangu Bibi Muloko se porte très bien.

Elle n’a jamais été traumatisée par quoique ce soit. D’ailleurs, la journée du samedi 10 juin 2023, elle avait assisté, à côté du Chef de l’État, avec les autres membres du Gouvernement, à LA cérémonie d’inauguration de l’Usine de montage des bus, que M. Félix-Antoine Tshisekedi TSHILOMBO a présidé pour le bonheur du peuple congolais.

Elle précise par ailleurs que la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, est en train de préparer des grandes expéditions pour les femmes, jeunes filles et les familles de la RDC, comme elle en a déjà commencé à Kinshasa.

C’est ainsi que la Cellule de Communication met en garde ces détracteurs qui cherchent à se faire valoir derrière le nom de Mme Mireille Masangu Bibi Muloko et confirme que la ministre du Genre n’a pas de temps à perdre à cause de ces distractions, mais elle est résolument déterminée à faire son travail et soutient le Chef de l’État et sa politique pour l’émergence de la RDC.

Et surtout, elle tient à respecter le mot d’ordre de son défunt mari, celui de rester derrière le Chef de l’État, pour les élections de 2023. D’ailleurs, elle a toujours soutenu que le candidat légitime, pour l’UNAFEC et pour elle, c’est Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Lors de sa visite à Kasenga : Sama Lukonde a bénéficié de l’accompagnement de l’AREP

Le parti politique AREP, sous l’égide de son initiateur Me Guy Loando Mboyo, s’est engagé à soutenir activement le gouvernement de la République dans ses initiatives. Cette détermination s’est illustrée une fois de plus lors de la visite du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, dans le territoire de Kasenga.

Lors de cette visite, le Premier ministre a eu l’occasion d’aller à la rencontre des populations locales, démontrant ainsi son engagement envers le bien-être de tous les citoyens. En parallèle, il a procédé à l’inauguration d’un Centre médical ainsi que d’une école, témoignant de l’importance accordée au développement des infrastructures et des services sociaux dans cette région.

Le parti politique AREP, fidèle à ses traditions, a apporté une touche festive à cette journée mémorable. Des Fanfares, des drapeaux et des chants ont créé une atmosphère bon enfant, suscitant la joie parmi les partisans présents. Cette présence dynamique et engagée du parti AREP reflète sa volonté de participer activement à l’amélioration des conditions sociales de la population, en soutenant les réalisations du gouvernement répondant aux attentes des citoyens.

Le parti AREP réaffirme ainsi son engagement à accompagner le gouvernement de la République dans ses initiatives visant à renforcer le développement et le bien-être des communautés à travers tout le pays. Il continuera à travailler de concert avec les autorités en place pour bâtir un avenir prospère et équitable pour tous.