Rdc : Ouverture de la réunion conjointe des hauts fonctionnaires de la SADC, responsables des TIC et de l’information

Lundi 12 juin 2023, le président de l’Autorité de régulation des postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (ARPTC), a au nom du président de la République Félix Tshisekedi Président en exercice de la SADC, procédé à l’ouverture de la réunion conjointe des hauts fonctionnaires de la SADC, responsables des TIC et de l’information.

Lors de cette réunion qui s’est déroulée en visioconférence et à laquelle ont pris part plus de 120 délégués des pays membres de la SADC, Christian Katende a “remercié le Secrétariat Exécutif de la SADC pour l’organisation de cette réunion que nous considérons tous comme une opportunité de dialogue et de prise des positions commune utiles pour la bonne évolution de notre région”.

Durant les échanges, les participants ont fait un état de lieux de la mise en œuvre des décisions prises en 2021 par les Ministres de la SADC responsables des Technologies de l’Information et de la Communication et de l’Information. Ils ont aussi tablé sur les questions soumises aux Ministres pour la prise des décisions à savoir : l’infrastructure et connectivité, les cadres directifs et règlementaires, la recherche, l’innovation et le développement industriel, le développement des services postaux régionaux de la SADC, la coordination régionale, continentale et mondiale et allons aussi toucher le plan directeur de développement des infrastructures régionales, plan d’action à court terme (STAP II).

Pour Christian Katende, “au regard de ces travaux, je garde toute assurance qu’ensemble nous allons booster le développement durable dans notre région par des actions concrètes dans les secteurs qui nous concernent et qui sont considérés aujourd’hui comme piliers de la croissance socioéconomique”.

“Nous savons que nous sommes confrontés à plusieurs défis sur le plan des infrastructures qui ne sont pas interconnectées et parfois non existantes, de la diversification économique insuffisante, de la fragmentation des marchés régionaux, des capacités interinstitutionnelles, et des politiques régionales plus efficaces pour relever ces défis communs liés au développement durable”, a dit le président de l’ARPTC.

Ce mardi 13 juin, c’était la réunion des hauts fonctionnaires de la SADC responsables des transports et de la météorologie. Le 14 juin, il est prévu la réunion des hauts fonctionnaires de la SADC chargés des infrastructures (énergie, eau, transport, TIC et météorologie). Le jeudi 15 juin, interviendra la réunion conjointe des hauts fonctionnaires de la SADC responsables des transports, des TIC, de l’information et de la météorologie. Ces assises vont se clôturer le vendredi 16 juin avec la réunion conjointe du Comité des ministres de la SADC chargés des transports, des technologies de l’information et de la communication, de l’information et de la météorologie et du Comité des ministres chargés des infrastructures de la SADC qui sera présidée par le ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication de la RDC Augustin Kibassa Maliba.




Aux USA : Blaise Azitemina participe à l’Assemblée communautaire de l’ICANN 

M. Blaise Azitemina Fundji, Directeur de Cabinet adjoint du ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), participe à l’Assemblée Communautaire de l’ICANN, (Corporation de l’internet pour l’assignation des noms de domaine), qui se tient à Washington DC aux États-Unis d’Amérique.

Délégué par Augustin Kibassa Maliba, ministre congolais des PTNTIC, Blaise Azitemina, a durant cette grande messe de la communauté de l’internet qui réunit du 11 au 16 juin 2023 toutes les parties prenantes pertinentes à la gouvernance de l’internet, présidé la réunion de renforcement des capacités sur la thématique du “DNS abuse” en sa qualité de membre du groupe de travail des pays les moins bien desservis.

Au cours de cette réunion, il a attiré l’attention de la communauté internet, particulièrement les membres du groupe consultatif gouvernemental (GAC), sur la problématique du mobile phishing, en d’autres mots, l’hameçonnage sur les télécommunications mobiles, mode de communication le plus utilisé dans les pays en développement.

Cela afin de prévenir et d’adresser les multiples cas de fraude, voire de crime ciblant les utilisateurs mobiles pour usurper leurs données personnelles.

ICANN ou la Corporation de l’internet pour l’assignation des noms de domaine sur internet est une autorité de régulation d’Internet, une société de droit californien à but non lucratif ayant pour principales missions d’administrer les ressources numériques d’Internet, telles que l’adressage IP et les noms de domaines de premier niveau (TLD), et de coordonner les acteurs techniques.

Fondée en 1998, l’ICANN rassemble, au sein d’un partenariat à but non lucratif, des personnes du monde entier qui œuvrent au maintien de la sécurité, de la stabilité et de l’interopérabilité d’Internet. Elle encourage la concurrence et développe des politiques d’identifiants Internet uniques.




A Abidjan : Didier Mazenga et Siandou Fofana cogitent sur un plan collégial de relance du tourisme en Rdc et en Côte d’Ivoire

En mission officielle à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le ministre du Tourisme de la RDC, Me Didier Mazenga Mukanzu a été reçu en audience par son homologue ivoirien, M. Siandou Fofana, le lundi 12 juin 2023. L’on peut énumérer plusieurs points qui ont fait l’objet de leurs échanges amicaux.

À en croire Me DMM qui a fait une déclaration à la presse, au terme de leur entrevue, « nous nous sommes focalisés sur la mise en place d’une structure devant rapidement matérialiser la tenue d’une Commission mixte (Rdc-Côte d’ivoire) pour statuer sur les questions essentielles de la promotion du tourisme entre les deux pays frères.

Et de poursuivre que ladite Commission permettra également aux 2 pays de mettre en place une nouvelle stratégie touristique commune, susceptible de trouver un bout de tunnel sur des questions liées à la coopération Rdc-Côte d’ivoire en matière touristique. En outre, une fois mise en place, a-t-il ajouté, cette Commission sera basée sur le travail synergique et la matérialisation des idées fertilisantes de deux parties, sans omettre la politique sectorielle qui va promouvoir le Secteur du Tourisme des 2 pays frères.

Que ce secteur devienne véritablement pourvoyeur d’emplois au bénéfice de deux peuples, aussi dans l’objectif de bâtir une économie forte au regard de l’immensité de la Rdc. Bref, cette audience était aussi une occasion pour le ministre ivoirien de parler de l’éducation et plusieurs formations pour élever leurs pays en matière touristique.

Après seulement 3 mois à la tête du Ministère du Tourisme, patenté déclencheur et générateur des recettes en RDC, Me Didier Mazenga Mukanzu est en train de booster ce secteur. Des avancées notables sont enregistrées. Vive la coopération Rdc-Côte d’Ivoire dans le domaine du tourisme.

Ce voyage vient, une fois de plus, réchauffer les relations amicales entre les peuples congolais et ivoirien. Enfin, Me Didier Mazenga a profité de cette occasion pour solliciter l’appui et le soutien de la Côte d’Ivoire envers la Rdc qui briguera le poste de vice-présidente de l’organe lors des élections à venir. Il a clairement formulé cette demande à son homologue ivoirien au nom de la fraternité historique qui existe entre la Rdc et la Côte d’Ivoire.




Recrudescence des kidnappings : Les taxis ketch à vitres fumés interdits de circuler à Kinshasa dès ce jeudi

La situation de transport à Kinshasa devient de plus en plus compliquée. Les hommes et les femmes, des jeunes filles et garçons sont victimes d’enlèvement dans la ville de Kinshasa au bord des taxis communément appelés “ketch” décorés en jaune comme exigé par l’Hôtel de ville.

Avec une montée en puissance de ce phénomène devenu récurent et inquiétant pour la population kinoise, la Police Nationale Congolaise a pris l’option d’interdire la circulation, dans la capitale Kinshasa, de tous les taxis (ketchs) jaunes, mais teintés.

Cette mesure, annoncée lundi, a été prise pour lutter contre le phénomène de kidnapping décrié par la population ces derniers mois. Une durée de 48 h a été donnée par le Général Sylvano Kasongo.

« Les voitures Ketch de couleur jaune qui font le transport, ont 48h pour enlever leur fumée dans les vitres. Toute voiture fumée de couleur jaune (Ketch) ne va pas circuler. Ceux qui vont oser, seront arrêtés. S’ils vont grever, qu’ils le fassent même pendant un mois ou une année, qu’ils restent à la maison. Ce sont les mesures policières parce que ce sont les Ketch qui font ce genre de chose. C’est teinté, ils mettent la musique, ils font monter les vitres, ils enlèvent les gens surtout les femmes. Ils les ligotent pour exiger de l’argent, 1.000$ à la famille de la personne enlevée », a déclaré le général Sylvano Kasongo

Pour les particuliers dont les voitures sont peintes en jaune depuis leur fabrication, le chef de la PNC/Kinshasa recommande de baisser les vitres pendant les courses.

« Nous sommes lundi, ils ont 48h. Mercredi c’est le dernier jour. À partir de jeudi, la Police va arrêter tous les Ketch jaunes teintés. Qu’ils enlèvent ça, si c’est teinté d’origine, il faut baisser la vitre », a-t-il renchéri.

 

” Nous avons suivi le général avec beaucoup d’attention, c’est une bonne mesure qui réduire le taux d’enlèvement à Kinshasa. Mais grave est que ça ne se dit pour rien sur terrain. Nous demandons au chef de la police de pouvoir accentuer cette mesure, installer de barrière et discipliner la police pour endiguer ce phénomène” dit une de la population kinoise.

Il sied de rappeler que la même mesure a déjà été prise en 2019 mais elle avait souffert d’applicabilité.

Jean-Luc Lukanda




Désignation du porte-parole de l’opposition : La DYPRO saisit le président de l’Assemblée nationale 

Le regroupement politique de l’opposition républicaine, la Dynamique Progressiste Révolution (DYPRO), a saisi le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodja pour la désignation du porte-parole de l’opposition, à travers une lettre lui adressée ce lundi 12 juin 2023 dont la copie nous est parvenue.

« Nous référant aux articles 18, 19, 20, 21, 22, 23 et 24 de la constitution portant statut de l’opposition, nous venons auprès de votre Autorité, solliciter la mise en route du processus de désignation du Porte-parole de l’opposition en tenant compte de la configuration politique du pays et des enjeux électoraux du moment », peut-on lire la lettre signée par Me Contant Mutamba.

La DYPRO a sollicité cette mise en route du processus de la désignation du porte-parole de l’opposition en constatant l’évolution remarquable du calendrier électoral.

Jean-Luc Lu

kanda




Kasaï Central : Motion de méfiance contre John Kabeya, vives tensions signalées devant l’Assemblée provinciale

Des drapeaux de l’UDPS, parti au pouvoir campent devant la grille d’entrée de l’Assemblée provinciale, scandant des slogans menaçants contre les députés provinciaux, le vice-gouverneur de province Martin Makita et le député national Delly Sesanga.

Ils accusent ces derniers de comploter pour déchoir le gouverneur John Kabeya, gouverneur de cette province, cadre du parti présidentiel.

Il est signalé l’incendie d’un bus, des pneus brûlés, ainsi que des députés provinciaux en débandade.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa : Plus de 1237 Kuluna présentés au VPM Peter Kazadi

Le Commissariat provincial de la Police nationale ville de Kinshasa a présenté, ce mardi 13 juin au patron de la Territoriale, près de mille deux cent trente-sept bandits urbains appelés “Kuluna”.

S’adressant à ces bandits urbains, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a promis qu’il sera intransigeant sur les forfaits que ces derniers ont commis contre les paisibles citoyens.

Dans la foulée, il a annoncé que ces bandits dits Kuluna seront mis à la disposition de la justice dès ce mercredi pour répondre de leurs actes.

« Si vous ne le savez pas, en me nommant Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, le Président de la République m’a confié une mission, celle de terminer l’insécurité dans le pays. En d’autres termes, ce que vous Kuluna vous faites, c’est de l’insécurité. Vous tuez, vous violez, vous volez… Moi je n’aurai même pas pitié d’une personne qui tue, qui viole. À partir de demain, vous serez présentés devant vos juges naturels pour être jugés et répondre de vos actes. Vous êtes des citoyens hors société, vous n’aimez pas le Congo et vous n’aimez pas non plus les Congolais. Nous devons vous traiter comme tels », s’est adressé Me Peter Kazadi Kankonde aux Kuluna.

Et de poursuivre : « Moi je veillerai personnellement sur vous après votre condamnation. Vous serez déférés à la prison, à Angenga, à Buluwo, pas à Kinshasa.

Réaffirmant sa détermination à mettre fin à l’insécurité au pays, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a mis en garde certains magistrats qui traitent avec légèreté les dossiers de ces bandits urbains.

Me Peter Kazadi a en outre invité la population à continuer à dénoncer tous les cas d’insécurité. Par ailleurs, le Vice-premier Ministre a instruit la Police dans la ville de Kinshasa à disperser toutes les personnes qui traînent à longueur de journée le long des grandes artères.

Jean-Luc Lukanda




Fosses communes au Nord-Kivu : Le M23 pointé du doigt

D’après une déclaration de Human Rights Watch (HRW) faite ce mercredi 14 juin 2023, des fosses communes retrouvées à Kishishe, au Nord-Kivu, pourraient être attribuées au groupe rebelle du M23.

Ces fosses communes contiendraient chacune des dizaines de corps identifiés comme ceux des villageois et des miliciens.

Le Human Rights Watch renseigne que ces corps ont été exécutés par le M23 entre novembre 2022 et avril 2023, jusqu’avant le départ de ce groupe rebelle. Cet organe humanitaire demande, par ailleurs, aux Nations unies d’ajouter le M23 dans sa liste de sanctions existantes. Notons que les enquêtes du Human Rights Watch se sont appuyées sur des témoignages ainsi que l’analyse des images provenant du satellite, des photographies et des vidéos.

Le H.R.W. indique que les rebelles du M23 ont notamment incendié une maison qui contenait des corps exécutés par eux-mêmes et ont aussi utilisé trois écoles comme leurs bases de milice. Une de ces écoles a été d’ailleurs détruite

Jean-Luc Lukanda




Poursuite du procès Mwangachuchu : « Pas informé d’une cache d’armes ou des éléments incontrôlés dans la concession SMB » (Renseignant)

La Haute Cour Militaire a poursuivi encore ce mardi 13 juin 2023 l’audition de quelques renseignants, notamment l’actuel Commissaire divisionnaire du Nord-Kivu, Xavier Aba Van. Il était question que le chef de la police du Nord-Kivu puisse éclairer la lanterne de la cour sur la gestion au quotidien des éléments commis à la garde de la société minière de Bisunzu située à Masisi au Nord-Kivu.

Plusieurs préoccupations ont été soumises au chef de la police du Nord-Kivu par la cour qui tient à tout prix à avoir l’éclairage sur le nombre d’éléments de la Police nationale congolaise affectés à ce site : leur provenance, l’unité dans la PNC et surtout également sur le type d’armes que possédait cette équipe.

Cette démarche va aider la cour à confirmer ou à infirmer les allégations selon lesquelles dans la société minière de Bisunzu, il y avait une cache d’armes et aussi quelques militaires Rwandais, les anciens rebelles du M23 et CNDP faisaient partie des éléments qui montaient la garde à la SMB.

La cour a profité de l’occasion pour demander au chef de la police du Nord-Kivu, le Commissaire divisionnaire s’il avait été informé d’une cache d’armes qui se trouverait dans la concession SMB : “ni moi, ni mes hommes, personne n’était informée qu’il y avait une cache d’armes dans le site de la société minière de Bisunzu, et s’il y en avait nos hommes allaient le savoir”, a dit Xavier Aba Van.

Concernant les éléments fictifs, le général a reconnu avoir donné les instructions pour que tous les éléments non reconnus par la Police nationale congolaise puissent être extirpés de toutes les unités de la PNC au Nord-Kivu et spécialement à Bibatama dans le site de la société minière de Bisunzu.

Interrogé à son tour sur les identités réelles des hommes qu’il gérait, le commissaire principal Robert Mushamalirwa, comme commandant en charge de l’unité commis à SMB a répondu avoir juste repéré deux éléments non immatriculés qui l’avait mis de côté. Un acte qui s’inscrivait dans le cadre du respect des instructions données par le numéro de la police de la province, selon lui.

Mettant en doute quelques rapports du conseil national de sécurité qui était descendu sur le lieu pour mener des enquêtes qui ont révélé l’existence d’une cache d’armes et d’autres éléments non contrôlés à SMB, la partie accusée a fini par solliciter la comparution du conseil spéciale du chef de l’État en matière de sécurité pour certaines précisions, notamment sur le rapport qui a été établie après son passage à Bibatama dans le site de la société minière de Bisunzu.

Osée Kalombo




Tricherie aux prochaines élections : Martin Fayulu solliciterait des sanctions américaines contre 5 personnalités congolaises

Les choses tournent très mal dans le camp de l’opposant Martin Fayulu. Les élections de 2023 seraient à la base de cette frustration. Depuis un certain temps, les faits et gestes du leader de l’ECIDE montrent que l’homme a certainement des doutes sur la crédibilité des résultats de ce scrutin qui doit impérativement avoir lieu en décembre de l’année en cours. Un souhait ardent pour toute la population congolaise et voir même de la communauté internationale qui ne cessent d’apporter son appui à la Ceni pour la tenue du quatrième cycle électoral. Cependant, les actes du leader de l’Ecidé laissent entendre qu’il a peur des élections et de la sanction du souverain primaire.

La démarche entreprise par Martin Fayulu, celle de solliciter des sanctions aux autorités américaines contre 5 personnalités congolaises à l’occurrence : Denis Kadima, actuel président de la Ceni ; Nicolas Kazadi, ministre des Finance ; Thotho Mabiku, Secrétaire exécutif national de la Ceni ; le Général Kasongo, chef de la Police de nationale de Kinshasa et Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Udps, parti présidentiel.

Ces personnalités congolaises, leurs noms ont été présentés à l’administration américaine pour les éventuelles sanctions à la demande de l’opposant Martin Fayulu. Selon lui, ces personnes sont en train de préparer une tricherie et d’autres ont été accusées comme celles ayant la mission de museler l’opposition.

Des accusations que plus d’un qualifie de ‘’gratuites’’ dont l’auteur ne sera même pas capable d’en fournir la moindre preuve. Plusieurs Congolais se posent la question de savoir comment un leader responsable et de surcroit qui se veut défenseur de la population, peut- il accuser ses supposés futurs concitoyens auprès d’un Etat étranger ?

Concernant le Secrétaire exécutif national de la Ceni, Thotho Mabiku l’homme, alors que le processus électoral de 2018 avait démarré, Martin Fayulu Madidi avait personnellement écrit à Corneille Nangaa pour lui présenter l’expert électoral Mabiku pour le compte de son regroupement politique la Dynamique de l’Opposition au moment où l’homme était courtisé par plusieurs regroupement politique et voir même la société civile.

Le leader de l’Ecidé avait convaincu Thotho d’être son représentant à la centrale électorale. S’il était un homme crédible qui avait mérité la confiance, pourquoi aujourd’hui il est mis en cause ? En réalité, ce qui fait que l’homme à abattre pour le leader de l’Ecidé aujourd’hui, c’est celui sur qui il avait jeté son dévolu en 2018 au regard de son expertise qui ne court pas les rues. Cela n’étonne pas que cette expérience soit utile pour la patrie.

Alors que les lois de la Républiques et la CENI ont apporté tant d’innovations qui font des prochaines élections les plus transparentes jamais organisées en Rdc, du côté d’autres ténors politique, la peur l’agitation restent en permanence dans le camp de l’opposition.

Il est important que l’Ecide prépare les témoins et ses observateurs si nécessaires au lieu de donner l’ impression d’être un parti contestateur.