Tour d’horizon des matchs amicaux : le Maroc tenu par le Cap-Vert et le Gabon gagne l’Olympique Saint-Quentin (7-0)

Le Maroc et le Cap-Vert ont joué une impasse âprement disputée, aboutissant à un match nul sans but lors d’un match amical très attendu qui s’est tenu lundi dans l’emblématique stade Moulay-Abdallah à Rabat.

Le gardien des Blue Sharks, Vozinha, a été le héros de la soirée alors qu’il a fait plusieurs tentatives pour empêcher les Lions de l’Atlas de gagner le match malgré plusieurs occasions de marquer pendant le match de lundi.

Le gardien des Blue Sharks, Vozinha, a été le héros de la soirée alors qu’il a fait plusieurs tentatives pour empêcher les Lions de l’Atlas de gagner le match malgré plusieurs occasions de marquer pendant le match de lundi.

Le stoppeur slovaque a refusé Abdelhamid Sabiri avant d’empêcher Louza avec un double arrêt juste avant la pause.

Le gardien marocain Munir s’est précipité hors de sa zone de but pour empêcher Ryan Mendes de sortir de l’impasse avant que le défenseur cap-verdien Stopira ne fasse un dégagement miraculeux de dernière minute pour maintenir la ligne de but sans but.

Il restait encore assez de temps pour que les stars de l’Atlas Lions En-Nesyri et Aguerd ratent des occasions de la tête à bout portant avant la fin du match.

Bien que le match ait manqué de buts, il a témoigné de la résilience défensive et de la détermination des deux équipes, ouvrant la voie à une campagne passionnante lors des éliminatoires de la CAN 2023 de TotalEnergies.

Le coup de sifflet final a sonné avec le score inchangé. Le Maroc, qui s’est déjà assuré une place, portera sa confiance à Johannesburg pour affronter l’Afrique du Sud dans un match de qualification au cinquième tour samedi.

Le Cap-Vert, actuellement deuxième de son groupe avec huit points, accueillera dimanche à Praia, le Burkina Faso, leader du groupe, dans le but d’assurer sa qualification pour la phase finale en Côte d’Ivoire.

Pendant ce temps, en France, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué deux fois alors que le Gabon a battu l’équipe française de quatrième division, l’Olympique Saint-Quentin, 7-0 lundi.

Aubameyang, qui revenait pour les Panthers après un an d’absence, a frappé l’attelle avec Allan Do Marcolino qui en a également obtenu un autre.

D’autres buts de Lemina, David Sambissa et Aaron Boupendza ont scellé la victoire emhpatique. Le Gabon va maintenant se concentrer sur son match contre la RD Congo le 18 juin à Franceville.




Al Ahly affrontera l’USM Alger en Super Coupe de la CAF

Les géants égyptiens d’Al Ahly ont réservé leur place pour jouer la Super Coupe de la CAF 2022/23 après avoir remporté la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies dimanche.

Après leur 11e couronne en Ligue des champions de la CAF TotalEnergies, un nouveau record pour Al Ahly, les Red Devils égyptiens se sont qualifiés pour la Super Coupe de la CAF, qui se déroulera à une date ultérieure.

Ils chercheront un autre morceau d’histoire, en affrontant l’Algérien USM Alger, vainqueur de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Ahly a remporté la Super Coupe huit fois et est l’équipe la plus titrée en match aller.

Ils ont remporté le titre pour la dernière fois en 2021 ainsi qu’en 2021-22. Sur les 10 précédentes participations à la Super Coupe, Ahly n’a remporté que deux victoires, en 1994 et 2015.

Pendant ce temps, Alger est en quête de son tout premier titre de Super Coupe à ses débuts. Les Algériens ont remporté la Coupe de la Confédération pour la première fois de leur histoire la semaine dernière et saliveront à la perspective du titre de fin de saison.

Ils chercheront à devenir la deuxième équipe algérienne, après l’ES Sétif, à remporter le titre. Sétif a remporté la couronne après avoir battu Ahly aux tirs au but, après un match nul 1-1 dans le temps réglementaire lors de la saison 2015.




À 180 jours des élections: La CASE accuse le Gouvernement d’être incapable d’assurer la protection de la population et des candidats 

À 180 jours des élections nationales, Simaro Ngongo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) constate que la République Démocratique du Congo apparaît comme un « vaste cimetière des promesses non tenues ». Plus rien ni personne ne respire, même pas les animaux devenus rares dans notre faune, les oiseaux invisibles dans le ciel et les insectes qui ne fréquentent plus aucun ménage faute de stocks suffisants de provisions.

1. Le drame d’éploré ce lundi 12 juin 2023 à Djugu et Mahagi (Ituri) faisant plus de 50 victimes vient prolonger le deuil national des millions des Congolais tombés du fait de l’insécurité et des violences multiformes essentiellement dans la zone Est de la République Démocratique du Congo.

2. À ce massacre perpétré dans un camp des déplacés censé être sous bonne garde des forces de sécurité s’ajoutent tant d’autres crimes commis sur l’ensemble du territoire national et qui ne rassurent pas du déroulement apaisé des élections générales de 2023.

3. L’insécurité planifiée contre les opposants et toutes les sensibilités politico-ethniques de la société congolaise qui ne confessent pas la vision du Chef de l’Etat plonge irrémédiablement le pays dans l’incertitude. Les opposants sont traqués, enlevés, menacés, tabassés et jetés pêle-mêle dans des prisons sans aucun respect de la Constitution et des lois de la République. Plus grave, les membres des familles des leaders de l’opposition sont recherchés par les services secrets non identifiés jusqu’à leurs derniers retranchements pour les terroriser, à défaut de leur ôter la vie.

Tous ces phénomènes inacceptables se déroulent au vu et au su de tous, y compris des organisations de défense des droits de l’homme les plus génériques.

4. La RDC vit une démocratie hautement militarisée où la violence et les crimes se portent à merveille, surtout en mode silencieux. Que dire des braquages à mains armées à la solde des divinités politiques de l’Union Sacrée. Les populations sont attristées, au point que tous les appels théoriques à la paix et à la réconciliation n’ont jamais été sincères, les congolais restent globalement divisés et ethniquement distants les uns des autres.

5. À 180 jours des élections nationales, la République Démocratique du Congo apparaît comme un « vaste cimetière des promesses non tenues ». Plus rien ni personne ne respire, même pas les animaux devenus rares dans notre faune, les oiseaux invisibles dans le ciel et les insectes qui ne fréquentent plus aucun ménage faute de stocks suffisants de provisions.

6. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) est consciente de l’inconscience des dirigeants politiques d’aujourd’hui et sait qu’ils ne vont pas se préoccuper de la présente interpellation. La CASE invite néanmoins les acteurs de la Société Civile non encore imbibés dans l’arbitraire, à prendre au sérieux cette souffrance de la population.

7. Dans les conditions sécuritaires d’aujourd’hui, même les leaders de l’Union Sacrée et les Institutions d’appui à la fraude électorale devraient constater l’obscurité qui plombe la gouvernance de la RDC.




Balises : Sorozo rwandaise ? Et alors…

Une vidéo en circulation montre Rochereau Tabu Ley, de son vrai nom Pascal Sinamoyi, en train de présenter au cours d’un tour de chant Sorozo” comme étant une rwandaise.

Elle a le malheur d’en rajouter à la rwandophobie ambiante que nous attribue (lisez nous reproche) l’administration américaine dans toutes ses prises de position en rapport avec la collusion M23/RDF. Washington nous indexe avec le mot haine et l’expression discours de haine.

Pour tout congolais averti, ce mot et cette expression dans le chef des États-Unis ne concernent que la communauté rwandaise et la communauté rwandophone auxquelles est assimilé seulement le tutsi. Si bien que le Hutu, pourtant majoritaire au Rwanda (comme au Burundi d’ailleurs, sinon dans la majorité des pays membres de l’Eac), se voit progressivement privé de son appartenance à la communauté rwandaise.

La faute ? Disons-le clairement et courageusement : au leadership congolais. Précisément aux faiseurs d’opinion qui, pour besoin de la Cause, manipulent l’homme de la rue.

A cet homme de la rue, Félix Tshisekedi s’est pourtant adressé le 3 décembre 2022. ” Ça ne sert à rien de regarder le Rwandais comme un ennemi. C’est le régime rwandais avec Paul Kagame à sa tête qui est l’ennemi de la RDC. Les Rwandais et les Rwandaises sont nos frères et sœurs. D’ailleurs, ils ont besoin de notre aide pour se libérer, parce qu’ils sont muselés », a-t-il déclaré dans sa communication aux délégués des jeunes venus des 26 provinces de la RDC dans le cadre du Conseil national de la jeunesse.

Il a même souligné que les Rwandais « ont besoin de notre solidarité pour se débarrasser de ces genres de dirigeants rétrogrades comme Paul Kagame ».

Peut-on dire de ce message qu’il a été suffisamment capté ou expliqué à la base ?

Il y a de quoi douter.

On peut, à la limite, comprendre la rwandophobie développée particulièrement par le kivutien, l’iturien ou le tanganyikais qui vit dans sa chair l’humiliation que lui font subir des acteurs institutionnels rwandais pro-Kagame, du Président de la République en personne au soldat qu’on envoie au front.

Mais, entendre aujourd’hui des officiels congolais recourir à cette rhétorique pour disqualifier leurs adversaires politiques, là, c’est le bouquet ! Car les conséquences sont terribles.

On en veut pour preuve cette autre vidéo montrant un enseignant congolais en train d’inoculer la rwandophobie aux élèves de sa classe. Au lieu de mettre en exergue les régimes qui sont pour ou contre la RDC, cet enseignant parle des pays voisins. Ainsi, ses élèves vont grandir avec la conviction d’un Rwanda ennemi du Congo-Kinshasa pour l’éternité.

Or, le Rwanda, c’est d’abord 84,99 % des Hutu qui sont des Bantus, et plus ou moins 15 % des Tutsi, les Twa (pygmées) se partageant le reste. Il en est de même au Burundi.

Pour l’histoire, à Berlin 1885, ces deux pays avaient été acquis par l’Allemagne sous forme de protectorat alors que Léopold II se faisait confirmer la propriété de l’EIC qui deviendra colonie belge en 1908.

Ils vont passer sous la coupe de la Belgique en compensation de l’agression allemande pendant la guerre 1914-1918. D’où la colonie belge Congo-Rwanda-Urundi.

Aussi, dans sa politique de peuplement (recherche de la main d’œuvre) dans les provinces minières du Congo Belge, la Belgique avait transplanté notamment des Rwandais (Hutu et Tutsi) au Kivu (particulièrement le Maniema) et au Katanga, exactement comme elle l’avait fait avec les Kasaïens au Katanga.

De toutes les façons, jusqu’au 30 juin 1960, Congolais, Rwandais et Burundais se fréquentaient dans tous les sens du terme.

Des Sorozo en sont la preuve vivante.

Une preuve si édifiante que le premier référendum constitutionnel organisé sous Mobutu à la création du Mpr en 1967 (à ne pas confondre au Mpr Parti-Etat créé en 1974) avait connu la participation des Rwandais résidant sur le territoire congolais, principalement au Kivu !

L’ordonnance-loi n°71-20 du 26 mars 1971 ne contient qu’un article ainsi libellé : “Les personnes originaires du Rwanda-Urundi établies au Congo à la date du 30 juin 1960 sont réputées avoir acquis la nationalité congolaise à la date susdite”.

La loi de 1972 va renforcer cette ordonnance avant l’avènement de la loi de 1982 ayant en quelque sorte remis le compteur à zéro.

Entre-temps, le sort des Rwandais nés en terre congolaise entre 1967 et 1982 devrait nous interpeller tous.

Certains Commissaires du peuple (députés nationaux et sénateurs) ainsi que certains Commissaires d’Etat (ministres du gouvernement central), de même que certains membres du corps judiciaire (magistrats et juges) sont vivants. Ils assument les uns totalement, les autres partiellement, la responsabilité de la situation sécuritaire à l’Est.

Au lieu de le faire, ils situent la cause de cette situation à l’avènement de l’Afdl, conglomérat d’aventuriers apparu en 1996, soit 30 ans après le référendum de 1967. Dans leurs discours, ils soutiennent que l’insécurité remontent à deux décennies, comme pour se dédouaner devant un peuple qu’ils croient sans mémoire.

Résultat : Sorozo !

Ainsi, on veut disqualifier tout le travail abattu par Rochereau Tabu Ley, dans le rayonnement international de la musique congolaise.

Déjà, on tire sur le petit Innocent Didace Balamune, Innobs, qu’on présente en preuve d’infiltration rwandaise en RDC.

On fait semblant de ne pas savoir qu’ils sont nombreux, les artistes, les écrivains, les sportifs, les médecins, les enseignants, les avocats, les ingénieurs, les pilotes, les opérateurs économiques, les agriculteurs, les journalistes etc. ayant fui le Congo de leur père ou de leur mère, simplement parce que leur mère ou leur père est du Rwanda assimilé désormais au pays des Tutsi, exit les Hutu !

Ils ne savent même pas qu’en pratiquant cette ségrégation, ils poussent en réalité les Hutus à se rapprocher de Paul Kagame parce que redoutant de devenir apatrides du fait d’être déclarés indésirables au Congo Kinshasa où tous ne sont ni Rwandais, ni Burundais parce que Congolais à part entière.

Au final, on s’étonne d’avoir un pays de 63 ans géant par la taille et par les ressources, mais demeuré nain par son leadership !

Le 29 juin prochain, dans le cadre d’Indépendance Day, ils se livreront en spectacle dans une scène qui s’annonce, au regard de la thématique et des intervenants, plus pour la division des Congolais que pour leur union, leur unité…

C’est le déclic qu’ils comptent proposer au Président de la République Félix Tshisekedi.

Omer Nsongo die Lema




En Rdc depuis le 9 juin : Mme Patten s’adresse à la presse ce vendredi 

Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question des violences sexuelles en période de conflit, Mme Patten va s’adresser ce vendredi 16 juin 2023, aux médias, dans la concession Utexafrica, à Kinshasa.

Il nous revient que le Conseil de Sécurité a souhaité créer le mandat de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit après avoir fait le constat que la violence sexuelle était utilisée de manière systématique et généralisée comme arme ou tactique de guerre et que les auteurs agissaient en toute impunité.

Selon des informations contextuelles, le Bureau des violences sexuelles liées au conflit a ainsi été créé par la résolution 1888 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui l’a adoptée en 2009 et qui fait partie d’une série de résolutions dans lesquelles le Conseil a constaté que les conséquences et l’impact de ces violences sur les communautés et sur la paix et la sécurité internationales. Ces résolutions marquent un changement crucial dans l’appréhension et le traitement des violences sexuelles liées au conflit par la communauté internationale. Elles sont dès lors considérées comme un crime que l’on peut prévenir et punir en vertu du droit international humanitaire, du droit pénal international et du droit international des droits de l’homme, et non plus comme un corollaire inévitable de la guerre

En avril 2017, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a nommé Mme Patten Représentante spéciale. Cette dernière a fixé les trois priorités stratégiques suivantes pour son mandat : Convertir les cultures d’impunité en cultures de prévention et de dissuasion, notamment par la justice et la responsabilité ; S’attaquer aux inégalités structurelles fondées sur le genre en tant que causes profondes et facteurs invisibles des violences sexuelles commises en temps de guerre et de paix  ; Favoriser l’appropriation nationale et le leadership pour une action durable, holistique et centrée sur les survivantes et les survivants.

La représentante spéciale préside la Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit (campagne également appelée Halte au viol) et est épaulée dans le cadre de son mandat par l’Équipe d’experts sur l’État de droit et la lutte contre les violences sexuelles commises en période de conflit.

Objectifs de la visite en Rdc

Disons que la visite de Mme Patten en RDC, qui se tiendra du 9 au 17 juin 2023, intervient dans un contexte de recrudescence des violences sexuelles à l’Est de la RDC et dans la situation complexe pré-électoral, et des discussions autour de la transition/reconfiguration de la MONUSCO.

Les objectifs de la visite consistent à réengager le Gouvernement congolais dans l’application de ses engagements vis-à-vis du Communiqué Conjoint de 2023 et son addendum de 2019, y compris ceux d’assurer la protection des civiles exposés aux violences sexuelles dans les zones en conflit en RDC.

Un autre objectif, c’est effectuer une visite sur le terrain dans les camps de personnes déplacées internes autour de Goma dans la province du Nord-Kivu pour sensibiliser à la situation des violences sexuelles et appeler les bailleurs à allouer des ressources pour une réponse d’urgence afin d’assurer une protection et une assistance holistique immédiate et des services multisectoriels aux survivants, conformément à la résolution 2467 (2019) du Conseil de sécurité ;

Engager avec les agences du système des Nations Unies en vue de discuter sur les besoins et les défis rencontrés dans la mise en œuvre du Communiqué conjoint et son addendum, y compris en matière de lutte contre l’impunité ;

S’engager avec les femmes leaders, les chefs religieux, la communauté diplomatique, la société civile et les survivants des violences sexuelles pour discuter de leur point de vue sur la situation des violences sexuelles à l’Est de la RDC, la réponse judiciaire aux crimes du CRSV et leurs recommandations sur les défis connexes ;

Discuter de la loi sur la force de réserve d’autodéfense actuellement en attente de promulgation par le Président et souligner l’importance d’exclure les auteurs présumés de violences sexuelles du processus de recrutement et d’intégration dans l’armée et la police nationale congolaise, ainsi que de toute possibilité de continuité de service ;

Rappeler l’impossibilité de faire déployer des troupes listées à l’annexe du rapport du Secrétaire-General sur les violences sexuelles liées au conflit et plaider pour une meilleure communication sur les mesures prises par les autorités nationales et les commandants militaires et civils pour les violations commises par leurs agents.

Rappeler l’importance de la lutte contre l’impunité pour les auteurs de ces violences, qu’elle que soit leur affiliation.




Journée mondiale du donneur de sang : Le Dr Roger Kamba insiste sur la notion du partage et de la régularité du don de sang 

Le 14 Juin de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale du donneur de sang. Cette année, le thème retenu est : ‘’ Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent’’. Pour le Dr Samuel Roger Kamba Mulanda, ce thème attire notre attention sur le rôle que doit jouer les associations de dons volontaires pour encourager les donneurs à donner au moins 3 fois l’an pour aider nos hôpitaux de disposer de stock de sang et produits sanguins nécessaires afin d’assurer une prise en charge prompte et efficace des malades en cas de besoins.

« C’est donc une interpellation à toute la population en général et aux donneurs bénévoles de sang en particuliers sur la notion du partage et de la régularité du don de sang, facteurs indispensables pour assurer la fidélisation des donneurs de sang, afin de garantir des nombreuses vies des nécessiteux de sang qui se comptent par milliers dans notre pays. Le partage et la solidarité autour du don de sang crée un lien qui unit les donneurs de sang et les patients, socles d’une nation congolaise solidaire », indique-t-il dans son message.

Et de souligner que le cadre de la mise en œuvre de l’ambitieux programme de la Couverture Santé Universelle, vision de changement prôné par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, notre Pays entreprend actuellement des efforts assez louables en ce qui concerne le don de sang, mais beaucoup reste à faire en termes de mobilisation de la communauté au don de sang volontaire et non rémunéré ; car à ce jour, seulement 35% de transfusions réalisées proviennent des donneurs volontaires et non rémunérés, et ce, pendant que l’OMS a fixé l’objectif de 80% d’ici 2030.

IL en a profité ainsi de l’occasion pour adresser ses remerciements d’abord au le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la paix et de l’Unité nationale gages de tout développement d’un pays.

Enfin, il ne peut terminer son propos sans encourager les organisateurs et les partenaires techniques qui ont apporté leur contribution à l’organisation de cette journée. « Tous ensemble, encourageons le don bénévole de sang car de nombreuses vies en dépendent. Mobilisons-nous, donnons notre sang et partageons la vie », dit-il.