« Le Raïs Joseph Kabila vient de signer son retour » (Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo)

Le Rais Joseph Kabila vient de signer son retour. Beaucoup de ceux qui ont trouvé sa vision, ses enseignements, ses principes trop durs l’ont abandonné. Mais un noyau dur lui est resté fidèle. Cependant, même à son noyau dur de 12 apôtres, Jésus n’a pas manqué de lui poser la question suivante : “Voulez-vous partir vous aussi ?!”.

Il voulait qu’ils partent ou qu’ils restent librement ; car rester fidèle ce n’est pas seulement le fait de ne pas avoir traversé (un serpent dans la maison est plus dangereux qu’un serpent dans la brousse) mais continuer à avoir la passion pour un Grand Congo Démocratique – comme le disait Mzee LDK – unie, forte, prospère, respectable et respectée, pour l’intérêt nationale suprême et non pour l’intérêt personnel; de ne pas exclure les autres pendant les rencontres (copinage, trafic d’influence) et même si on n’est pas invité, on ne devient pas aigri car on lutte pour la cause nationale et non pour impressionner les gens.

Même si on n’est pas invité, même si on n’a pas eu un poste, l’opinion nationale est consciente de ce que chacun de nous fait pour la cause nationale. Évidemment, au sein de sa famille politique, le Rais note bien qui fait quoi en dehors de son entourage immédiat !




Charte graphique : Fatshi invite le Gouvernement à concevoir et à organiser une grande campagne de vulgarisation

Le Président de la République a commencé par rappeler qu’au cours de la 34èmeréunion du Conseil des Ministres, le Gouvernement a adopté la charte graphique « Marque Etat », dont l’objectif consiste en l’uniformisation de l’identité visuelle nationale en vue, notamment, d’assurer la sécurité des canaux officiels de communication de notre pays.

Il demeure nécessaire pour toute entité, de surcroît étatique, de faire preuve d’uniformité à la fois sur le plan sémiologique que celui des outils et des procédures utilisés de manière à garantir la protection de son empreinte institutionnelle et médiatique.

En effet, il est inconcevable qu’il soit encore observé certaines pratiques non moins dangereuses, comme le fait pour certaines Institutions publiques de continuer à communiquer et à s’identifier au moyen de comptes de messageries électroniques privés ou encore par des sites web non hébergés sur le territoire national et ne portant pas le suffixe « .cd », les exposant ainsi à toutes formes d’abus.

C’est pourquoi, tout en saluant la mise en œuvre, par le Gouvernement, de la charte graphique à travers la création de supports de communication officiels uniformisés — avec de nouvelles déclinaisons pour les sites internet des entités gouvernementales — il est impérieux de rendre obligatoire l’utilisation de cette « Marque Etat » pour toutes les Institutions couvertes par son champ d’application.

À cet égard, et afin de stimuler l’appropriation et la mise en œuvre de cette charte graphique « Marque Etat » par toutes les Institutions publiques concernées et pour simplifier sa compréhension par nos concitoyens, le Président de la République a invité le Gouvernement à concevoir et à organiser une grande campagne de vulgarisation autour de ce changement en y impliquant l’Agence pour le Développement du Numérique, Service Spécialisé de la Présidence de la République.




Une délégation des communicateurs de l’EPST participe au congrès sur la communication responsable à Paris

Ami de l’excellence et du travail bien fait, le patron du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a dépêché une équipe des experts en communication à Paris en France participer au Congrès de la Communication Responsable avec comme thème : « pour une communication responsable et respectueuse de la société et de l’environnement ».

Objectif, outiller ces commentateurs sur la communication responsable et le marketing digital notamment dans l’éco-conception des actions de communication, la communication face au risque de greenwashing, les relations presse, médias sociaux et influence responsable.

Notons qu’à l’issue de ce congrès et sous l’impulsion du Professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST, des séminaires de formation par visioconférence et en présentiel seront organisées dans les jours à venir avec la structure française « Green Makers » au profit des communicateurs et des directions du Ministère ayant en charge les attributions de communication et information, notamment la Direction de Gestion de communication « DGC » et Educ TV.




Remise des certificats d’informatique : Me Guy Loando inspire les enfants des militaires et policiers 

Me Guy Loando Mboyo, fondateur de la fondation Widal, a participé à la cérémonie de remise de certificats de formation en informatique, initiée par l’Association pour les Enfants des Militaires et des Policiers (AEMP) en collaboration avec la société Arka Engineering.

Un groupe de 100 enfants de militaires et de policiers a eu la chance de bénéficier d’une formation de trois mois intitulée “Initiation à l’informatique et à la bureautique”. À l’issue de ce trimestre encadré, la présidente de l’AEMP, Mme Georgette Ondekane, et Me Guy Loando Mboyo ont remis à chaque participant un précieux certificat.

Cette initiative marque un véritable tournant dans les activités de l’AEMP. En délaissant les formations traditionnelles telles que la couture, les enfants des militaires et des policiers se sont ouvertement plongés dans l’univers du numérique.

Me Guy Loando Mboyo a adressé ses félicitations chaleureuses aux diplômés et a profité de l’occasion pour les sensibiliser à leur potentiel. Il les a encouragés à brandir fièrement leur certificat, qui constitue une porte ouverte vers un avenir couronné de succès.

L’événement a été marqué par une ambiance joyeuse et empreinte d’espoir, soulignant ainsi la détermination de l’AEMP à offrir des opportunités aux enfants de militaires et de policiers. Grâce à cette formation en informatique, ces jeunes auront désormais accès à de nouvelles compétences et perspectives, leur permettant de se préparer aux défis de l’ère numérique.

La fondation Widal, créée par Me Guy Loando Mboyo, soutient activement les initiatives en faveur de l’éducation et du développement des jeunes. Ce partenariat avec l’AEMP et Arka Engineering témoigne de l’engagement continu de la fondation envers l’autonomisation des enfants et des jeunes issus des milieux défavorisés.




Tshisekedi dénonce la dégradation des conditions de création des entreprises en Rdc 

Faisant suite aux recommandations qu’il avait formulées au terme de sa communication sur la nécessité pour le Gouvernement de travailler pour l’amélioration du climat des affaires et sur base des informations en sa possession, le Président de la République s’est appesanti de nouveau sur la situation plus qu’inquiétante du Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE).

En effet, cette entité pourtant créée pour faciliter l’installation des investisseurs dans notre pays et la formalisation des activités des opérateurs économiques, connaît, malheureusement depuis un certain temps, un dysfonctionnement de son service caractérisé notamment, par de longs délais d’attente et la discontinuité du service.

Au vu de la gravité de la situation, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de convoquer autour de lui, dans les plus brefs délais, les principales parties prenantes pour : à très court terme, solutionner les difficultés de financement et de prise en charge des agents et mutualisation des services intervenants qui se posent au sein du GUCE ; à moyen terme, procéder parallèlement à une évaluation de la réforme du GUCE devant permettre d’identifier les pistes susceptibles de favoriser l’optimisation de l’accomplissement des formalités des entreprises. La Cellule Climat des Affaires devra être mise à contribut

ion.




CENI-société civile : « Il n’y a plus rien qui peut nous arrêter pour convoquer l’électorat le 25 juin 2023 et ouvrir les bureaux de réception et traitement des candidatures dès le lendemain » (Denis Kadima Kazadi)

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a appelé les organisations de la société civile, chacune à son niveau, à jouer sa partition afin de contribuer à l’aboutissement du processus électoral qui doit déboucher sur des élections en décembre 2023.

C’était au cours du cadre de concertation organisé dans l’amphithéâtre de l’Université William Boots, dans l’enceinte de la confession religieuse Armée du Salut en présence des membres du bureau et de la plénière de la CENI et des représentants des partenaires techniques de la Centrale électorale notamment le Directeur pays de la Fondation Internationale des Systèmes Électoraux (IFES), Theophillus Dowetin, et du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).

Le Président de la CENI a développé son intervention autour des acquis à mettre au crédit de toutes les forces vives de la Centrale électorale engagées à remplir la mission qui lui est assignée pour ne pas faillir à la tâche.

« Le processus électoral devant conduire aux scrutins de décembre 2023 est à une phase importante. Les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques sont appelés à soumettre leurs candidatures selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI. Pour ce faire, il est important pour la CENI que tous les compétiteurs aient le même niveau d’information. La société civile est un partenaire clé, pour ce faire, nous comptons sur vous pour qu’il y ait un nivellement par le haut. En effet, le management de la CENI, dès son installation, a tenu à se doter d’un plan stratégique.

Cet instrument majeur de gouvernance a inscrit parmi ses priorités l’amélioration de la participation de toutes les parties prenantes principalement les partis politiques et les organisations de la société civile, à travers notamment l’organisation les cadres de concertation. Raison pour laquelle, je profite de cette tribune pour rappeler brièvement le parcours déjà accompli par la Centrale électorale. En un temps record, le bureau de la CENI a été mis en place avec plusieurs mois de retard. Néanmoins, elle a pu présenter sa feuille de route assortie aussi de possibles risques. Elle a procédé à l’actualisation de la cartographie des centres d’inscription. Elle a rendu public le calendrier électoral, et a pu acquérir près de 30 000 kits pour l’identification et l’enrôlement des électeurs. Elle a introduit plusieurs innovations afin de rattraper le temps perdu. Nous avons mis en place le Pré-rap, en améliorant la prise des empreintes digitales (avec 10 doigts) à laquelle nous avons associé l’iris. En vue d’avoir un processus d’enrôlement fiable et nous avons pu enrôler près de 44 millions des Congolais. Je dois remercier la société civile pour avoir participé à la mobilisation de la population. Je sais que les moyens n’étaient pas abondants, mais avec le peu que vous aviez, vous nous avez aidés à enrôler un maximum de compatriotes », a soutenu Denis Kadima Kazadi.

« Les élections auront donc lieu à la date prévue »

« La CENI a procédé aussi à l’audit interne et externe de son fichier électoral conclu avec des recommandations pertinentes que nous allons mettre en œuvre le plus tôt possible et le rapport de l’audit est disponible sur notre site internet. Enfin, la CENI a préparé l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges adopté par les deux Chambres du Parlement et a été récemment promulgué par le chef de l’Etat. Il n’y a plus rien qui peut nous arrêter pour convoquer l’électorat le 25 juin 2023 et ouvrir les bureaux de réception et traitement des candidatures dès le lendemain. La CENI appliquera le principe d’inclusivité absolue. Si vous avez un dossier complet en ordre, vous ne serez pas écarté. Nous ne sommes pas là pour exclure les candidats. Les élections auront donc lieu à la date prévue. Nous sommes à notre quatrième cycle électoral, il y a beaucoup de choses que nous avons apprises ensemble. Et la société civile a toujours été le partenaire dans plusieurs domaines : la sensibilisation et l’information des électeurs, la prévention et la résolution des conflits électoraux. Mais il y a aussi l’observation électorale.

À propos de celle-ci, les observateurs ont fait un travail utile dans ce sens qu’ils nous ont donné des avis indépendants de nous. Des gens se sont déployés à l’intérieur du pays et nous avons pris au sérieux vos considérations. Chaque fois que des recommandations nous ont été faites nous les avons prises en compte et le processus est allé en s’améliorant. Cela dit, nous apprécions le travail que vous faites », a-t-il relevé.

Le numéro un de la Centrale électorale s’est appliqué à faire œuvre de pédagogie en apportant une quantité d’informations édifiantes pour éclairer la lanterne de la communauté. « Il faut faire la part entre l’observation et la surveillance électorale. Les deux ont des similarités, mais il y aussi une différence fondamentale. En matière d’observation, vous faites la collecte systématique des données en déployant des gens en faisant, au bout du compte, vos annotations en publiant un rapport. La surveillance accomplit la même démarche, mais va au-delà, car celui qui surveille peut interférer avec le processus en disant aux organisateurs d’arrêter ce qu’ils sont en train de faire, quand ce n’est pas correct. Les observateurs ne font pas d’interférence, mais avec des recommandations. Chaque pays fait son choix. Certains ont opté pour la surveillance comme le nôtre. C’est à juste titre, car, quand observe, on ne peut pas toujours penser qu’on connaît toute la matière, on risque de faire même des interférences qui peuvent aller dans le sens contraire de ce qui est prescrit. Nous accréditons les observateurs pour la société civile et les témoins pour les partis politiques. Quand chacun joue son rôle, ça va nous aider », a argumenté le Président de la CENI.

L’indépendance doit s’accompagner de la transparence et de la redevabilité

Mettant en avant la notion d’indépendance de la CENI s’accompagnant de celle de la transparence avec devoir de redevabilité envers la population.

 

« Je voudrais évoquer une notion qui nous est chère celle d’indépendance. Il y a des pays dont le ministère de l’Intérieur organise les élections et les gens s’en plaignent, car ils mettent en doute leur indépendance. La RDC a opté pour une structure détachée de ce ministère. Donc nous sommes une Commission Électorale Nationale Indépendante. Il est donc important que cet adjectif ‘’indépendant’’ soit scrupuleusement respecté par tous. L’indépendance doit s’accompagner de la transparence et de la redevabilité. Dans notre cas, nous ne ménageons aucun effort pour assurer la transparence. L’indépendance doit être dosée, elle n’est pas absolue, il faut que nous nous ouvrions à travers la transparence. Celle-ci ne doit pas non plus être excessive, parce qu’elle va affecter l’efficacité. Nous devons garder la mesure dans tout ce que nous faisons. Si vous observez bien, considérant tout ce qui s’est fait auparavant, on remarquera aisément que c’est ce cycle présent qui vraiment ouvert la porte à l’observation de long terme qui permet une observation systématique et on le fera jusqu’à la phase post-électorale. C’est donc une amélioration qu’il faut apprécier. Nous sommes déterminés à avoir un processus transparent », a fait valoir Denis Kadima Kazadi.

Réaffirmant, dans la conclusion de son intervention, la détermination absolue de son équipe à relever le défi de taille qui l’attend : « Soyons engagés dans ce processus pour que la RDC soit gagnante. Car si les élections ne se passent pas bien, cela va nous fragiliser davantage. Nous considérons les élections comme un front à gagner absolument… ».

Clarifier les règles et procédures

Bien auparavant, le 2e vice-Président, Didi Manara Linga, en charge de l’organisation des cadres de concertation a mis en exergue le contexte de ces instants de dialogue et d’échange qui favorisent une compréhension mutuelle dans le sens d’une harmonisation souhaitée par tous.

« La dernière fois, nous nous sommes retrouvés au Palais du peuple, c’était en décembre 2022 pour parler de la révision du fichier électoral. Il vous souviendra qu’avant le lancement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs qui a débuté le 24 décembre 2022, la CENI s’est montrée attentive aux préoccupations des parties prenantes et particulièrement celles des organisations de la société civile. Non seulement à travers le cadre de concertation, mais également à l’occasion de différentes rencontres notamment aux Journées portes ouvertes organisées par la CENI pour consolider la transparence et de donner des assurances sur l’intégrité du fichier électoral. Ces attentes avaient porté sur la régularité des échanges et le renforcement du partenariat en vue d’un processus électoral transparent, inclusif et apaisé. Après l’adoption de la loi sur la répartition des sièges par les deux Chambres du Parlement et sa promulgation par le Président de la République, plus rien ne pourra empêcher la convocation de l’électorat à travers le lancement de l’importante opération de réception et traitement des candidatures », a indiqué Didi Manara Linga.

Et de renchérir : « C’est pourquoi, la plénière de la CENI, sous le leadership de son Président Denis Kadima Kazadi ne pouvait pas laisser cette occasion de partager avec toutes les composantes de la société civile. C’est pour la CENI l’occasion de clarifier les règles et procédures en cours en vue de permettre aux futurs candidats de se préparer à déposer, en toute responsabilité, leurs dossiers de candidature au niveau de nos bureaux de réception et de traitement des candidatures à partir du 26 juin courant ».

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku Totokani est revenu sur les dates sur les grandes dates qui nous séparent de prochains scrutins de décembre 2023, avant que le Directeur Juridique, Eddy KISILE et le Directeur des opérations, Joseph Senda, n’abordent les questions de procédure pour le dépôt de candidature.

Le Directeur-pays d’IFES, Theophillus Dowetin, a recommandé aux organisations de la société civile de chercher la vérité vraie pour auprès de la CENI à la place de ‘’la vérité politique’’, question d’être mieux informées au détriment de tout ce qui se dit à travers divers canaux de communication, dont la véracité n’est pas toujours avérée. La partie interactive a permis à l’auditoire d’en savoir un peu plus sur diverses préoccupations soulevées par l’assistance.




Félix Tshisekedi insiste sur le recouvrement de l’Eco-Redevance

Le Président de la République a rappelé sa recommandation faite lors de la 85ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 03 février 2023 évoquant le besoin pour notre pays d’implémenter le programme de gestion des déchets, des équipements électriques, électroniques et pneumatiques.

Les objectifs principaux de ce programme visent : la réduction des risques sanitaires et environnementaux inhérents au transfert de ces produits polluants des pays industrialisés vers notre pays ; la mobilisation à l’international des ressources sous forme d’éco-redevance évaluées à plusieurs centaines de millions de dollars.

Ces ressources devront être destinées non seulement à financer ledit programme mais à offrir une source de revenus supplémentaires au Gouvernement Congolais susceptible de permettre le financement d’autres projets d’assainissement, comme la gestion des déchets ménagers.

Toutes ces ressources non collectées actuellement constituent un manque à gagner intolérable pour notre pays. Il est donc plus que nécessaire de faire diligence afin de rendre opérationnel ce programme, aussi bien dans son volet financier qu’environnemental.

Les barèmes applicables aux différents produits étant fixés sur base des standards internationaux bien connus des fabricants et des exportateurs, il n’y a donc aucune raison que la République Démocratique du Congo continue à perdre ces fonds, qui lui sont pourtant nécessaires pour la mise en place d’une infrastructure de gestion et de retraitement des déchets, des équipements électriques, électroniques et pneumatiques.

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable et le Ministre des Finances ont été chargés de faire diligence pour permettre à l’Etat de recouvrer ces fonds.




Ce lundi 19 juin 2023 : Lancement des travaux préparatoires à la table-ronde sur la requalification de l’état de siège

A la suite du Président de la République, le Premier Ministre, est revenu sur quelques points notamment son séjour dans le Haut-Katanga où il s’est personnellement rendu compte de la réalité de l’avancement des travaux de construction des infrastructures scolaires et sanitaires érigées, dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 Territoires, dans le village de Kibundu et la cité de Kasomeno.

En attendant leur inauguration solennelle, le Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCeCo) a procédé à la remise des ouvrages au Gouvernement de la République.

Dans le même territoire de Kasenga, il s’est également imprégné de l’état d’avancement du projet de construction du réseau routier Kasomeno-Kasenga-Chalwe, la Route Nationale n° 5, qui va se déployer comme une alternative à la route transfrontalière de Kasumbalesa.

L’enjeu majeur de ce projet vise le raccourcissement de 312 kilomètres du trajet entre Lubumbashi et le port de Dar-es-Salaam en Tanzanie. Cette option supplémentaire va concourir à désengorger le port sec de Kasumbalesa.

A l’étape de Lubumbashi, il s’est entretenu avec les acteurs de la Société Civile, représentant des forces vives de la province, essentiellement les Autorités traditionnelles autour de leur cahier de charges. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a été instruit de trouver des solutions.

Sur un autre volet, le Premier Ministre est aussi revenu sur sa participation à la 18ème édition du DRC Mining Week, une conférence qui favorise la rencontre des principaux acteurs miniers de notre pays pour échanger sur les questions de leur secteur.

Par ailleurs, le Premier Ministre est revenu sur la nécessité de travailler, à partir du secteur minier, pour assurer la revanche du sol sur le sous-sol tel que prôné par le Président de la République.

Il a enfin annoncé la tenue des travaux préparatoires à la Table sur la requalification de l’état de siège prévus à Kinshasa, le lundi 19 juin 2023.




Mai-Ndombe : Le Gouvernement déplore des actes de violations et exactions perpétrées par les assaillants Yaka/Mobondo et ayant causé morts d’hommes

Le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport de l’état du territoire national. Celui-ci reste dominé par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Revenant sur les faits saillants, il a indiqué qu’au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par les réactions et commentaires de l’opinion condamnant le massacre d’une quarantaine de déplacés « Hema » du site de Lala par des miliciens « Lendu »/CODECO en territoire de Djugu, province de l’Ituri ; L’intérêt manifeste de l’opinion régionale et internationale vis-à-vis du processus électoral engagé par la CENI, particulièrement la dernière visite de la délégation de la SADC après celle de l’Union Européenne ; Les réactions et commentaires de l’opinion autour du vote du Projet de Loi sur la répartition des sièges par l’Assemblée Nationale et le Sénat ; – La satisfaction de la population sur la recevabilité du Projet de Loi sur la répartition des sièges.

Dans le volet sécuritaire, le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a fait état des actes d’extorsion et exactions de la part des insurgés Yaka/Mobondo enregistrés aux villages et groupements Kiniangi, secteur de Dinga, Kisinzi, territoire de Kenge en province du Kwango et l’incursion à travers les localités d’Ipongi, secteur Lufuna, territoire de Popokabaka où ils pratiquent des actes d’enlèvement avec exigence des rançons.

Il a fait le point de la situation dans le Mai-Ndombe en déplorant les actes de violations et exactions perpétrées par ces assaillants Yaka/Mobondo et ayant causé morts d’hommes. Face à cette situation, les forces loyalistes poursuivent, sans relâche, leurs opérations pour la restauration de la paix.




Projet TRANSFORME opérationnalise son antenne de Bunia

L’Unité de coordination du Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi, « TRANSFORME », en abrégé, annonce l’opérationnalisation de son antenne dans la ville de Bunia.

Le Coordonnateur national du Projet TRANSFORME, Alexis Mangala Ngongo conduit une mission au chef-lieu de la province de l’Ituri depuis mardi 13 juin 2023. Cette mission a pour objet de finaliser le processus d’acquisition des bureaux de travail et la réception des équipements pour l’installation ainsi que le fonctionnement effectif de l’antenne du Projet TRANSFORME au chef-lieu de la province de l’Ituri.

Dans la foulée, M. Mangala a présenté le représentant de l’Unité de coordination du Projet à Bunia. Il s’agit de M. Jules Tabaro, recruté au poste de chef d’antenne. Ce dernier a été présenté aux autorités de la province, notamment le Gouverneur Johnny Luboya N’Kashama, le Maire de la ville, le Commissaire supérieur principal Bosco Mbui.

Le Coordonnateur national a également fait le tour de la ville pour introduire le chef d’antenne auprès des parties prenantes associatives du Projet TRANSFORME, notamment la FEC, la FENAPEC, la FEGEC, CEMADEF, etc.

Avec cet acte, le Projet TRANSFORME lancé le 6 mars dernier dans la ville de Mbuji-Mayi, prend pied à Bunia pour servir aux intérêts des entrepreneurs concernés par ses activités.

Pour rappel, ce projet de soutien à l’entrepreneuriat productif est une initiative du gouvernement congolais, en partenariat avec la Banque mondiale. Il est doté d’un financement de 300 millions de dollars américains pour appuyer en subventions (financement sans remboursement) et en formations les entreprises des femmes micro-entrepreneures, les start-ups et jeunes entreprises et les PME établies exerçant dans les domaines de l’agro-transformation, l’industrie légère et les services à valeur ajoutée.

Le Projet TRANSFORME appuiera aussi les institutions financières pour améliorer l’accès au financement par le crédit et un fonds de garantie partielle du portefeuille. Il déploiera également des activités de renforcement global de l’écosystème entrepreneurial et d’amélioration du climat des affaires pour le développement des PME.

L’accès à ces appuis est concurrentiel, et les premiers appels à candidatures sont projetés pour le premier trimestre de 2024 dans les sept villes suivantes : Kinshasa, Matadi, Goma, Bukavu, Bunia, Mbuji-Mayi et Kananga.

La mise en œuvre des activités sera assurée par des structures techniques dont le recrutement est en cours.