Masisi, Rutshuru et Nyiragongo : Les terroristes M23/RDF ont lancé des attaques contre les forces d’autodéfense qu’ils présument être supplétifs des FARDC

De son côté, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a signalé que la situation sécuritaire à l’Est du pays est restée globalement volatile, au cours de cette semaine finissante, dans les territoires d’Irumu, Mambasa, Beni, Masisi, Rutshuru et Nyiragongo.

Si à Irumu, Mambasa et Beni, les terroristes ADF/MTM ont multiplié des incursions dans le but de s’approvisionner en vivres et produits pharmaceutiques, à Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, après avoir reconquis les positions jadis cédées aux Unités du Contingent de I’EAC, les terroristes M23/RDF ont lancé des attaques contre les forces d’autodéfense qu’ils présument être supplétifs des FARDC.

Dans le cadre de l’enquête qui a été lancée après le massacre d’une quarantaine des compatriotes à Lala en territoire de Djugu, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Gouvernement que 14 personnes ont été interpellées.

A l’Ouest de notre pays, les assaillants Mobondo ont intensifié des incursions dans les structures religieuses en territoires de Kenge (Iniangi, Boko et Kasinsi) et Popokabaka, où les biens des prêtres catholiques et pasteurs protestants ont été systématiquement pillés par ces inciviques qui au passage n’ont pas manqué de faire la raquette auprès des paisibles citoyens.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense et Anciens Combattants a, par la suite, donné les points saillants ayant marqué l’environnement sécuritaire dans les autres zones du pays et des informations détaillées sur la situation opérationnelle y relative.

Rétablir l’Autorité de l’Etat et la paix dans ces parties du pays en proie à l’insécurité demeure la préoccupation du Gouvernement qui ne ménage aucun effort pour permettre aux FARDC d’accomplir leurs missions.




IXes Jeux de la Francophonie : les médecins congolais en formation sur le plan spécifique d’urgence sanitaire et de crise

En vue de parer à toute éventualité, prendre en charge les urgences sanitaires et une éventuelle crise pendant les IXes Jeux de la Francophonie, les médecins congolais sont en formation sur le plan blanc depuis ce vendredi 16 juin 2023.

Organisée par la Commission Santé et antidopage, cette formation concerne les médecins urgentistes, généralistes, réanimateurs, et les médecins du sport ainsi que quelques infirmiers qui vont prester pendant les IXes Jeux de la Francophonie à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023.

La spécificité de cette session c’est la thématique, centrée sur « le Plan blanc » qui est un plan spécifique d’urgence sanitaire et de crise pour planifier la mise en œuvre rapide et rationnelle des moyens indispensables en cas d’afflux de victimes dans un établissement hospitalier ici dans le contexte de cette grande activité.

L’objectif étant d’outiller suffisamment les médecins qui vont prester pendant les Jeux à gérer les situations des catastrophes s’il y en a et la prise en charge des participants et les spectateurs et mettre en alerte les hôpitaux des alentours des sites des Jeux pour un afflux massif éventuel.

Pour le docteur René N’Giebe Mubiala, responsable de la Commission Santé et antidopage au Comité national des IXes Jeux de la Francophonie, au total 390 médecins sont concernés par cette formation.

Le facilitateur de cette formation, le Dr Gilbert Versier, urgentiste et médecin chef de la délégation française a révélé pour sa part qu’il s’agit d’une formation spécifique destinée aux médecins et infirmiers qui vont contribuer à la prise en charge d’éventuels patients et assurer l’assistance sanitaire des Jeux de la Francophonie. « Elle est particulière car elle est essentiellement axée sur un potentiel afflux massif des blessés. Aujourd’hui je peux dire que sur le plan de la prise en charge sanitaire, la RDC est prête pour parer à toute éventualité pendant les Jeux de la Francophonie en termes des ressources humaines, en entendant les équipements », a-t-il souligné.

Il a précisé que l’activation du plan blanc permet la mobilisation de toutes les capacités de l’établissement hospitalier (moyens humains et logistiques) dans le cadre d’une organisation spécifique pilotée par la cellule de crise. Il permet d’assurer la prise en charge des patients lors d’événements graves et/ou inhabituels tout en maintenant la continuité et la qualité des soins, des patients non directement impliqués dans l’événement, par la mobilisation au plus juste des ressources nécessaires

« Cette formation tombe à point nommé pour nous permettre de nous outiller en marge des Jeux de la Francophonie » a souligné pour sa part, le docteur Christophe Mwaluka, Directeur National du Programme des Urgences, catastrophes et Actions Humanitaires, participant à cette session.

Une autre séance de formation est prévue à la fin de ce mois de juin soit du 28 au 29 avec des simulations et dispositions pratiques dans les conditions réelles avec les ambulances du type A déjà arrivées au Port de Matadi et qui vont être remises au Comité d’organisation des Jeux.




Aimé Boji annonce la revue des dépenses publiques avec l’appui de la Banque mondiale

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil la note d’information relative à la revue des dépenses publiques de la République Démocratique du Congo avec l’appui de la Banque Mondiale.

Expliquant l’approche méthodologique et la composition structurelle, il a indiqué que cet exercice pluriannuel visant à dresser un diagnostic de l’utilisation des ressources publiques pour s’assurer que les instructions du Président de la République relatives à la poursuite des efforts d’amélioration de la gestion budgétaire se reflétant dans la croissance économique et le bien-être de la population sont respectées.

Ainsi, le travail analytique sera réalisé dans une approche participative qui implique la collaboration de l’équipe de la Banque Mondiale et celle du Gouvernement de la République dans la collecte des données, leur traitement et la rédaction du rapport de ladite Revue. Celle-ci couvrira les secteurs de la vie nationale qui absorbent d’importantes ressources publiques tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a précisé que cette Revue se fera en deux volets.

Le premier comprendra les chapitres liés : à la macroéconomie, l’évolution de la fiscalité ainsi que la soutenabilité et le risque fiscal ; aux opportunités d’amélioration de la mobilisation des recettes internes et à l’analyse de la performance des dépenses publiques ; aux opportunités d’amélioration de la performance des dépenses publiques, y compris la réforme du processus budgétaire et de la passation des marchés publics ; aux conclusions et recommandations des politiques publiques.

Le second volet portera sur les analyses des dépenses sectorielles en mettant l’accent sur l’efficacité et l’efficience.

Il a souligné que cet instrument de conseil et d’orientation stratégiques permettra notamment au Gouvernement d’atteindre les objectifs d’identification des contraintes dans la gestion budgétaire, d’amélioration du processus de priorisation et de programmation budgétaire dans le contexte d’un nouveau Programme National Stratégique de Développement (PNSD) et d’un Plan d’investissements Publics pour les cinq prochaines années (2024-2028).

Cette Revue permettra également au Gouvernement de réajuster certaines politiques publiques dans les secteurs précités et de rationaliser l’allocation et l’utilisation des ressources dans ces secteurs. Elle améliorera le processus d’élaboration et d’exécution du Budget de l’Etat.

Les conclusions et recommandations de cette Revue sont attendues en octobre 2023. Elles seront soumises au Conseil des Ministres pour leur adoption et leur mise en œuvre.




La Rdc élue membre du Conseil d’administration de l’ITIE internationale pour 3 ans

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a fait la restitution de sa participation, en tant que représentante du Président de la République, à la 9ème Conférence mondiale de l’ITIE qui s’est tenue du 13 au 14 juin 2023 à Dakar au Sénégal.

À ce rendez-vous mondial, la République Démocratique du Congo a été élue membre du Conseil d’administration de l’ITIE internationale. Cette élection valide un mandat de 3 ans pour représenter 8 pays de l’Afrique Centrale francophone.

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a eu l’occasion, au cours d’une de ses prises de parole, de mentionner que notre pays a fait un travail exceptionnel qui lui a permis d’atteindre 85,5 points l’année dernière, lors de l’évaluation de la norme ITIE 2019, qui porte sur la transparence et la gouvernance du secteur extractif en République Démocratique du Congo.

Le Ministre de l’Industrie a, pour sa part, présenté le rapport intérimaire de sa participation à la DRC Mining Week du 14 au 16 juin 2023 à Lubumbashi.

Durant les travaux, il a été constaté que le boom minier contraste avec la régression dans le secteur agricole surtout avec l’afflux des populations observé dans les zones minières. Ainsi, le Gouvernement a été encouragé à prendre des mesures idoines pour que le secteur minier serve davantage de levier de la relance agricole.

Ensuite, le Ministre de l’Industrie a informé le Conseil de l’inauguration à Lubumbashi d’une usine de fabrication des câbles et du lancement des travaux d’une autre usine de fabrication des transformateurs et des poteaux électriques.

Le Gouvernement a encouragé cette initiative qui renforce sa politique de substitution des importations par la transformation locale de nos ressources. De son côté, le Ministre des Droits Humains a informé le Conseil de l’adhésion de la République Démocratique du Congo à l’initiative des Principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme dans le secteur extractif, après le vote obtenu à l’unanimité des 52 membres présents, au cours de la Plénière qui s’est tenue du 23 au 27 mai 2023 à Londres.

Cette importante initiative tripartite (Gouvernement, Société civile et entreprises du secteur minier) constitue un cadre permanent de concertation en vue de résoudre les problèmes du secteur.

Clôturant son rapport, le Ministre des Droits Humains a fait part aux membres du Gouvernement du passage de la République Démocratique du Congo, – après le vote par le Parlement du projet de Loi modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant Code Pénal Congolais en matière de prévention et de répression de la traite des personnes et sa promulgation par le Chef de l’État -, de la liste d’observation au niveau Tier 2 dans le rapport du Département d’Etat Américain sur la traite des personnes.

Il a souligné que l’existence de cette nouvelle Loi a permis ce meilleur classement de notre pays. Et ce niveau supérieur que notre pays vient de franchir, lui permettra de tirer plus davantage sur la coopération bilatérale avec les Etats-Unis d’Amérique.

Pour clôturer ce chapitre, le Ministre du Commerce Extérieur a fait le rapport de sa participation au sommet du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) du 06 au 08 juin 2023 à Lusaka en Zambie. Ces assises ont été placées sous le thème de l’intégration économique pour un COMESA prospère, ancré sur l’investissement vert, la valeur ajoutée et le tourisme.

Outre les questions liées à l’intégration économique régionale, la situation sécuritaire à l’Est, marquée par l’agression rwandaise de notre pays, a aussi fait l’objet des échanges. Le Sommet a appelé au respect strict de l’Accord cadre d’Addis-Abeba et au retrait, sans condition, des forces étrangères opérant en République Démocrati

que du Congo.




Blanchiment des capitaux : Nicolas Kazadi soumet au Conseil six projets de Décrets 

Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’action de renforcement du dispositif de notre pays pour la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le Ministre des Finances a soumis au Conseil six Projets de Décrets pour examen et approbation en vue de leur signature par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Il a indiqué que ces textes concrétisent ainsi les recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) dans le respect des délais prévus.

En effet, le premier Projet de Décret porte sur la création, l’organisation et le fonctionnement du Comité de Pilotage et de Suivi de l’Exécution du Plan d’Action du Groupe d’Examen de la Coopération Internationale du GAFI « COPS-ICRG ».

Ce Comité a pour mission la coordination, le suivi et la mise en œuvre du Plan d’Actions du GAFI, aux fins de sortir la République Démocratique du Congo de la liste « des juridictions sous surveillance renforcée ».

Pour assurer l’alignement des structures existantes de lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme à la nouvelle Loi, le Ministre des Finances a proposé quatre autres Décrets. Il s’agit respectivement du : Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers, « CENAREF » ; Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité Consultatif de Lutte Contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme et de la Prolifération, « COLUB ; Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé « Fonds de Lutte Contre le Crime Organisé, « FOLUCCO »; Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité Interministériel de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le financement du Terrorisme et de la Prolifération.

Afin de se conformer aux exigences tant du GAFI que de la Nouvelle Loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Ministre des Finances a présenté le dernier Projet de Décret, celui portant sur le la désignation, l’organisation et le fonctionnement d’une Autorité de Supervision et de Contrôle des Entreprises et Professions Non-Financières Désignées.

Conformément aux prescrits de ce Décret, cette mission de supervision est confiée à la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF). Après débats et délibérations, ces six Projets de Décrets ont été adoptés.




Hommage au Docteur Gérard Kabamba Mbwebwe

A toi, camarade, Docteur Gérard Kabamba Bwebwe

A toi, Combattant de la démocratie

Voilà que tu nous quittes ; alors que notre peuple avait encore grandement besoin de tes services ; alors que tu avais encore tant à lui donner.

En effet, nous ne pouvons espérer changer fondamentalement et durablement les choses dans notre pays, au bénéfice de meilleurs conditions de vie pour nos compatriotes, si nous ne plaçons pas aux commandes de nos différentes institutions des animateurs qui possèdent, certes, la science ; mais qui n’ont pas la conscience, et un sens élevé de patriotisme.

Toi, camarade, tu n’avais pas une approche jouissive du pouvoir, le pouvoir pour s’enrichir, ou le pouvoir pour le pouvoir. Tu as été un de ces Congolais qui avaient une longueur d’avance sur nombre de nos concitoyens, particulièrement les politiques. Pour cela, tu as été longtemps incompris, méprisé, négligé ; nullement apprécié à ta juste valeur. Mais, tu as tenu bon. Tu n’as pas cédé à la facilité. Tu n’as pas cédé sur tes principes, acceptant de porter honorablement ta croix et de préserver ta dignité.

Nous pouvons l’affirmer avec force : une Nation qui ne se donne pas la peine d’utiliser ses enfants parmi les plus valeureux, et qui gaspille ainsi son capital le plus précieux, se condamne à demeurer le paillasson des autres.

Le pays pouvait donc compter sur toi, camarade Kabamba.

Dans ce sens, ta disparition constitue une perte incommensurable pour la nation congolaise, du gâchis pur et simple ; tant il est vrai que tu alliais en toi la science, la conscience, et le patriotisme.

Camarade, nous avons partagé les mêmes valeurs, les mêmes convictions, le même engagement, et la même passion pour notre pays, ainsi que le même amour pour notre peuple.

Vas donc, le cœur en paix, camarade !

Vas, la conscience tranquille, patriote !

Le combat continue !

 

Kinshasa, le 17 juin 2023

Corneille Mulumba

Membre co-fondateur de l’UDPS

Tél : +243994840000




En mission exploratoire en Rdc : Le Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF/SADC) félicite la CENI pour avoir pris en compte les recommandations faites lors des élections de 2018

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu, vendredi 16 juin, avec la mission exploratoire du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC), conduite par le Président de la Commission Électorale du Malawi, Justice Chifundo Kachale.

Les membres du bureau et de la plénière de la CENI ont également pris part à ces échanges qui ont eu lieu dans la salle de presse, au siège de la CENI.

À l’issue de cette mission qui s’est étalée du 12 au 16 juin 2023, ayant permis de rencontrer diverses parties prenantes au processus électoral en cours en RDC, le Président de la Commission Électorale du Malawi, a apprécié, à leur juste valeur, les efforts déployés par le management de la CENI pour parvenir à organiser les scrutins en décembre 2023.

“Nous avons eu l’opportunité de rencontrer les parties prenantes au processus en cours, pour évaluer l’environnement électoral et la préparation de ces échéances par la CENI. Il nous a été aisé de faire le constat quoique l’actuelle équipe de la CENI ait été mise en place avec 28 mois de retard, cependant, après sa prise de fonction, elle a immédiatement mis en place un Plan stratégique opérationnelle qui lui a servi de boussole. Par la suite, elle a élaboré et publié son calendrier qu’elle exécute scrupuleusement. La CENI a reçu à enrôler les électeurs dans un temps record comparativement au cycle de 2018”, a-t-il affirmé.

Et de poursuivre : “Nonobstant les vues divergentes de certaines parties prenantes qui doutent de la validation de l’audit externe du fichier électoral. Mais d’une manière générale, les parties prenantes ont reconnu que la CENI actuelle a une plateforme consultative et elle a aussi pris en compte les recommandations que nous avons faites lors des élections de 2018. C’est évident qu’elle soit engagée dans un esprit d’ouverture avec toutes les parties prenantes et nous croyons que, si la paix est rétablie dans les provinces en proie à l’insécurité, la population qui y réside se fera enrôler ».




Le Maroc est l’équipe à battre en Afrique – Regragui

L’entraîneur-chef de l’équipe nationale marocaine, Walid Regragui, a déclaré que les Lions de l’Atlas sont actuellement l’équipe à battre en Afrique.

Le tacticien de 47 ans s’exprimait avant leur match de qualification pour la CAN CAF 2023 de TotalEnergies contre l’Afrique du Sud, qu’ils avaient battu 2-1 à Rabat lors du match aller l’année dernière.

Le Maroc est actuellement classé premier sur le continent, un exploit qui s’accompagne de beaucoup de pression et d’attention selon Regragui qui informait les médias au FNB Stadium avant le match de samedi.

« Tout le monde veut battre le Maroc maintenant. L’équipe a bien fait ces dernières années et ce que j’ai aussi appris, c’est que chaque équipe veut nous battre, ce qui rend plus difficile pour nous de gagner. Cela nous aide également à nous améliorer, donc nous nous en réjouissons », a déclaré vendredi l’ancien entraîneur du Wydad Casablanca.

Avec la pression de se qualifier complètement pour les deux côtés, Regragui a déclaré que le match permettait aux deux équipes de jouer un football offensif sans avoir à se soucier de la qualification.

Les deux équipes se sont qualifiées, donc il n’y a pas beaucoup de pression pour gagner. Ils ont beaucoup de bons joueurs de Sundowns qui jouent un bon football offensif, mais cela signifie que nous devons aussi jouer et montrer que nous sommes une grande équipe en Afrique », a déclaré l’entraîneur confiant.

Regragui était flanqué du milieu de terrain basé en Angleterre, Ilias Chair, qui a déclaré que l’équipe s’était bien formée sous la direction de l’entraîneur, qui a créé un environnement familial pour l’équipe.

« C’est important pour nous de créer une grande famille et l’entraîneur nous l’a souligné. C’est pourquoi nous sommes forts en tant que groupe, et vous en avez vu les fruits en Coupe du Monde. Ce qui est important pour nous aussi de nous préparer mentalement parce que nous savons que ce genre de matchs sont difficiles, et nous avons vu dans l’analyse que l’Afrique du Sud est une bonne équipe et ne doit pas être prise pour acquise », a déclaré le président.

Le coup d’envoi au FNB Stadium est à 15h00 GMT.




PTNTIC : Augustin Kibassa préside la réunion du comité des ministres de la SADC responsables des transports, TIC et météorologie

Le vendredi 16 juin 2023, le ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), M. Augustin Kibassa Maliba, a présidé en mode visioconférence, depuis son cabinet de travail, à Kinshasa, la réunion du comité des ministres de la SADC, responsables des transports, TIC et météorologie et du comité des ministres responsables d’infrastructure.

Dans son discours d’ouverture, indique un communiqué de presse élaboré à cet effet, le Patron des PTNTIC a exprimé la plus profonde satisfaction du gouvernement congolais pour la tenue de cette importante réunion dont a-t-il souligné, « nous avons l’honneur et le privilège d’ouvrir et de présider, au nom du Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de la SADC, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

« Nous aurions voulu organiser cette réunion physiquement à Kinshasa, mais malheureusement, en raison de plusieurs engagements en cours et d’autres défis logistiques, nous avons dû la tenir virtuellement. La République Démocratique du Congo reconnaît l’importance de ces engagements qui permettent aux Ministres d’examiner collectivement les politiques, les stratégies, les programmes et les projets afin de faire progresser les infrastructures et les services au sein de la SADC. Nous espérons que cette réunion nous permettra de fournir activement des conseils, un leadership et une orientation stratégique aux différentes institutions aux niveaux des Etats, du corridor et de la région qui coordonnent la mise en œuvre du Plan Régional Indicatif de Développement Stratégique (RISDP) 2020-2030 et du Plan Directeur Régional de Développement des Infrastructures (RIDMP) 2023-2027 », a-t-il dit.

Et de poursuivre, « Nous sommes heureux de noter que cette année, les Ministres des Transports, des TIC et de la Météorologie se réunissent conjointement avec les Ministres responsables des Infrastructures (couvrant nos cinq sous-secteurs clés : l’Energie, les TIC, la Météorologie, les Transports et l’Eau), au moment où nous examinons la mise à jour du Plan Directeur Régional de Développement des Infrastructures (RIDMP) et le Plan d’action à court terme (STAP) II pour la période 2023-2027 ».

« L’ordre du jour de notre réunion d’aujourd’hui comprend également l’évaluation du niveau de mise en œuvre du Plan Régional Indicatif de Développement Stratégique (RISDP), du niveau de mise en œuvre du Plan Directeur Régional de Développement des Infrastructures (RIDMP) et du niveau de conformité avec les décisions ministérielles de la dernière réunion tenue virtuellement en 2021, abritée et présidée par la République du Mozambique. Et aussi, nous sommes tenus d’examiner les rapports d’avancement des programmes et projets dans tous les secteurs de transport, de TIC et de Météorologie », a expliqué Augustin Kibassa Maliba.

Du secteur des TIC

Le Ministre a indiqué que « l’objectif primordial du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) de la SADC est de promouvoir une connectivité large bande universelle et abordable ». A l’en croire, « il est également bien établi que les TIC restent un catalyseur clé du développement socio-économique de la région ».

« Par conséquent, je souhaite exhorter les États membres à mettre en place des mesures pour atteindre les objectifs de haut débit de la SADC pour 2025 que la région a établis en 2018. Je suis conscient qu’un mélange de différentes technologies allant de l’infrastructure terrestre des TIC telles que les technologies sans fil, les câbles à fibre optique (OFC), et les technologies de communication par satellite (SATCOMMS) permettront à la SADC de réaliser nos aspirations de connecter tous les citoyens, y compris les zones rurales et mal desservies, tout en ne laissant personne de côté pour les services TIC », a déclaré Augustin Kibassa Maliba.

En outre, il a noté que « l’harmonisation ainsi que la domestication des cadres juridiques et réglementaires des TIC de la SADC est un élément essentiel pour garantir un progrès harmonieux et synchronisant de notre région ». Par conséquent, il a appelé tous les États Membres qui ne l’ont pas encore fait à s’efforcer de poursuivre les actions suivantes :

Compléter la migration de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) ;

Opérationnaliser vos équipes nationales de réponse aux incidents informatiques (CIRT) ;

Configurer des points d’échange Internet avancés (IXP) pour prendre en charge l’écosystème Internet ; et

Promouvoir les initiatives d’inclusion financière numérique telles que le Mobile Money et les portefeuilles numériques pour tous les citoyens qui tireront parti des réseaux mobiles.

En tant que Président en exercice de la SADC a rappelé le Ministre, la RDC réaffirme son engagement à continuer de contribuer à la mise en œuvre des projets régionaux en cours, en vue du développement harmonieux et durable de notre Région.

Il s’avère important de signaler que lors de cette réunion à laquelle ont pris part plus de 170 personnes dont les ministres et les hauts fonctionnaires de 16 pays membres de la SADC, trois rapports contenant plusieurs décisions dans les secteurs des transports, TIC, Météorologie et infrastructures ont été adoptés.

Le Ministre des PTNTIC qui a reçu les félicitations de ses collègues pour la façon experte dont il a géré la réunion, a dans son discours de clôture, exhorté les participants à s’impliquer activement pour la mise en œuvre des décisions prises au cours de cette réunion.




Pourquoi les Etats-Unis sont-ils en train de perdre le Moyen-Orient ? (COMMENTAIRE)

Lorsque les médias évoquent la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient, le mot “échec” revient très souvent, comme l’illustre une récente analyse percutante de la chaîne qatarie Al Jazeera, selon laquelle “les Etats-Unis perdent du terrain dans la région” et “ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes”.

Ce point de vue prévaut au Moyen-Orient. Pendant des décennies, les Etats-Unis, qui se trouvent à environ 10.000 km de la région, se sont ingérés imprudemment dans les affaires régionales, provoquant des conflits, des confrontations, des guerres et de la pauvreté. L’hégémonie américaine a inévitablement conduit au découplage de la région par rapport à l’Oncle Sam.

En menant des guerres inconsidérées, l’hégémonie militaire américaine a provoqué des désastres sans précédent au Moyen-Orient. En 2003, les Etats-Unis ont déclenché la guerre d’Irak en s’appuyant sur des preuves fabriquées de toutes pièces, en l’absence d’autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies et en dépit de la forte opposition de la communauté internationale. Selon Statista, une base de données mondiale, environ 209.000 civils irakiens sont morts dans la guerre et les conflits violents qui ont suivi entre 2003 et 2021, et environ 9,2 millions d’Irakiens sont devenus des réfugiés ou ont été contraints de quitter leur pays.

Parallèlement, les Etats-Unis soutiennent depuis longtemps l’infiltration d’organisations non gouvernementales et d’agents dans la société du Moyen-Orient et ont modifié à plusieurs reprises les voies de développement des pays du Moyen-Orient au moyen de “révolutions de couleur”. S’appuyant sur le soutien financier continu du gouvernement américain, la Fondation nationale pour la démocratie a incité à des révolutions de couleur en Egypte, au Yémen, en Jordanie, en Algérie, en Syrie et dans d’autres pays en finançant des individus et des groupes pro-américains, et a été le principal artisan du “printemps arabe”.

Les Etats-Unis ont également abusé des sanctions pour s’imposer au Moyen-Orient. Dans le but de renverser la République islamique d’Iran, Washington a imposé et intensifié les sanctions contre le pays pendant plus de quatre décennies, ce que Téhéran a qualifié “d’actes inhumains, criminels et terroristes”.

Les experts des droits de l’homme des Nations unies ont fait écho au cri de Téhéran. Après sa visite en Iran en mai 2022, Alena Douhan, rapporteure spéciale de l’ONU sur l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l’homme, a conclu que les sanctions, les sanctions secondaires et diverses formes de surconformité avaient un impact négatif important sur l’économie du pays, conduisant à de “graves violations des droits de l’homme et à des défis humanitaires”.

La Syrie a également été victime des sanctions américaines, dont les effets néfastes ont été mis en évidence après le tremblement de terre dévastateur de février, lorsque les sanctions américaines ont bloqué le travail humanitaire dans le pays déchiré par la guerre.

Les équipements de secours étant interdits par les Etats-Unis, les Syriens ont déblayé les décombres à mains nues et avec les outils les plus simples, a rapporté le ministère syrien des Affaires étrangères, ajoutant que les Syriens n’avaient pas non plus accès aux médicaments et à l’équipement médical dont ils avaient besoin.

Le manque de respect est également un mot-clé dans le souvenir amer de l’engagement de la région avec les Etats-Unis. Les hommes politiques à Washington ont même utilisé des mots insultants tels que “paria” pour décrire les pays de la région et ont proféré des menaces répétées lorsque leurs propres souhaits n’étaient pas satisfaits, ignorant la fierté nationale et l’autonomie stratégique des peuples de la région.

Dans un sondage réalisé en 2022 dans 14 pays arabes par le Centre arabe pour la recherche et les études politiques, basé à Doha, 78% des personnes interrogées ont désigné les Etats-Unis comme la principale source de menace et d’instabilité dans la région.

Il n’est pas surprenant que de plus en plus de pays du Moyen-Orient refusent de recevoir des ordres de Washington. Alors que la crise ukrainienne ne cesse de s’aggraver, la plupart des pays du Moyen-Orient ont refusé de rejoindre le “camp anti-russe” dirigé par les Etats-Unis. En outre, compte tenu de leurs propres intérêts nationaux, l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe ont montré peu d’intérêt à coopérer avec les Etats-Unis sur les questions pétrolières.

Washington a notamment été choqué par la détente Téhéran-Riyad négociée par Beijing après que le président américain Joe Biden a effectué une tournée au Moyen-Orient pour rallier des soutiens afin de contrer ce qu’il a appelé les “menaces iraniennes”. Une vague de réconciliations, suivie du retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, déferle sur le Moyen-Orient, les pays arabes se rendant compte que l’ingérence américaine n’a fait que plonger la région dans l’instabilité et le chaos.

Pour préserver l’influence déclinante des Etats-Unis au Moyen-Orient, les hauts responsables américains se sont empressés de visiter les pays du Moyen-Orient, mais ce qui les préoccupait le plus s’avérait être de savoir qui remplirait le soi-disant “vide de pouvoir” laissé par les Américains dans la région. Les Etats-Unis tentent toujours de manipuler le Moyen-Orient comme un pion dans leur jeu géopolitique.

La politique étrangère américaine a “perdu toute flexibilité”, car elle est “dirigée par une élite qui fonctionne en prononçant des discours pour plaire à ses électeurs – et qui semble incapable de comprendre que le monde change, et vite”, a commenté le Washington Post.

Au moment même où le monde se réjouit de la réconciliation au Moyen-Orient, les Etats-Unis ne se sont pas contentés de remettre en question ni même de critiquer verbalement l’évolution de la situation, ils ont également continué à lancer des frappes aériennes contre la Syrie, s’opposant ouvertement aux besoins de paix et de développement des pays de la région. Les réactions de Washington ont été méprisées par les populations du Moyen-Orient. “Les Arabes n’écoutent pas les étrangers qui ont joué un rôle destructeur dans le monde arabe au cours des dernières décennies”, a affirmé Ebrahim Hashem, un analyste des Emirats arabes unis.

Si les Etats-Unis continuent d’être hégémoniques, ils se retrouveront sans chaise lorsque la musique s’arrêtera.