Exposition économique et commerciale sino-africaine : Rendez-vous à Changsha !

L’Exposition économique et commerciale sino-africaine fait partie des « Huit Initiatives » avancées par le président chinois Xi Jinping lors du sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine en 2018. Cette année, pour la troisième fois consécutive, la ville de Changsha, chef-lieu de la province du Hunan, accueille ce rendez-vous biennal entre la Chine et l’Afrique du 29 juin au 2 juillet. Véritable plate-forme de coopération économique, l’Exposition économique et commerciale sino-africaine a intégré l’innovation au cœur de son action, ce qui traduit son dynamisme au fil des années.

La présente édition, à travers certains aspects organisationnels, traduit l’envergure que prend l’événement. Déjà, l’aire d’exposition a connu une augmentation de près de 30 000 mètres carrés par rapport à l’édition précédente, pour passer à 100 000 mètres carrés. Ce sont 1 100 exposants, 8 000 acheteurs et visiteurs professionnels qui sont attendus dans le hall d’exposition. A terme, le nombre de visiteurs devrait dépasser la barre 100 000 personnes. A la date du 5 juin, 50 pays africains et huit organisations internationales étaient déjà inscrits pour leur participation. Pour ce qui est des partenariats qui seront noués, les organisateurs ont indiqué que 145 projets de coopération seront signés ou négociés au cours de l’exposition, pour un montant estimé à plus de 10 milliards de dollars US. Autant de statistiques qui dénotent de la notoriété qu’a gagnée l’Exposition économique et commerciale sino-africaine en l’espace de quelques années.

La 3e édition veut également marquer un symbole fort dans les liens commerciaux entre la Chine et l’Afrique. A l’occasion, et ce pour la première fois, on publiera l’indice commercial sino-africain, afin de permettre aux entreprises aussi bien chinoises qu’africaines de faire une évaluation numérique et scientifique de la coopération économique et commerciale. Dans le même registre, le “Rapport sur les relations économiques et commerciales sino-africaines” sera publié. Toutes ces actions visent à faire de l’Exposition une plate-forme multidimensionnelle dans la dynamisation des liens économiques entre les deux parties.

Sur le plan thématique, plus d’une quarantaine d’activités seront organisées durant l’Exposition dans des domaines concernant, entre autres, les infrastructures vertes, la quarantaine douanière, la médecine et la santé, les produits agricoles et alimentaires, l’industrie légère et le textile, les parcs industriels, les femmes et les jeunes, l’enseignement professionnel. Ce qui signifie que le rendez-vous de Changsha se présente aussi comme une tribune d’échanges et de partage sur les préoccupations communes et actuelles entre l’Afrique et la Chine. Il est question d’anticiper en mettant en avant une dynamique réflexive pour faire germer de nouveaux projets porteurs de prospérité pour tous.

Inutile de rappeler que les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se consolident au fil des ans. Et une initiative comme l’Exposition économique et commerciale y a énormément contribué en servant de vitrine attrayante pour les produits commerciaux. Selon les données de la Commission nationale du développement et de la réforme, de janvier à novembre 2022, le volume des échanges commerciaux de la Chine avec les pays africains était de 1 715,5 milliards de yuan, soit une hausse de 15,3 % en glissement annuel. Les exportations s’élevant à 992,5 milliards de yuan, avec une hausse de 14,3 % en glissement annuel, et les importations, estimées à plus de 723 milliards de yuan, en hausse de 16,7 % en glissement annuel. La Chine, en optant pour l’exonération de taxes douanières pour bon nombre de produits africains entrant sur son territoire, entend élever les échanges commerciaux à un niveau plus satisfaisant. En plus d’être un cadre de promotion des produits sino-africains, l’Exposition économique et commerciale, vu les thématiques qui seront développées au cours de cette édition, servira aussi de laboratoire de nouvelles idées pour des perspectives prometteuses.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




A Paris : Me Guy Loando participe à la Conférence Internationale sur le Financement du Développement Durable

Me Guy Loando Mboyo, ministre d’État à l’Aménagement du territoire a participé à la conférence internationale sur le renforcement du financement du développement durable dans les villes et dans le monde. Cet événement, organisé par le réseau des Nations Unies pour les solutions en matière de développement durable en collaboration avec la Mairie de Paris, vise à soutenir les objectifs mondiaux de développement durable (ODD) en favorisant un accès accru aux financements à long terme.

Après les allocutions de Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris et celui du Prof. Jeffrey D. Sachs, président du Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN), le ministre d’Etat Guy Loando Mboyo a souligné l’importance des ODD dans l’agenda international, notamment la création de villes et de communautés durables. Il a également rappelé que le gouvernement congolais s’est engagé à intégrer les ODD dans son cadre stratégique de développement, le Plan National Stratégique de Développement, afin de garantir une mise en œuvre cohérente et efficace.

Le ministre a également évoqué les défis auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée, notamment les conflits et l’instabilité dans la région Est du pays. Ces problèmes ont un impact sur l’allocation des ressources publiques, qui sont de plus en plus mobilisées pour la lutte contre les groupes armés et la restauration de la paix.

Le ministre a conclu en appelant à la solidarité internationale pour soutenir les populations congolaises et toutes les régions du monde confrontées à des défis similaires, afin de promouvoir la paix, la sécurité et la prospérité pour tous.




Kalev et Shadary libérés, l’UE menace quiconque fait obstacle à la tenue d’élections en Rdc

Le Conseil a décidé ce jour de retirer de la liste deux personnes – Kalev Mutondo et Emmanuel Ramazani Shadary – qui faisaient l’objet de mesures restrictives de l’UE en raison de leur implication dans des violations des droits de l’homme et de leur rôle dans l’entrave au processus électoral de 2018. Le Conseil a pris cette décision à la lumière des arrêts pertinents du Tribunal de mars 2023.

Les sanctions de l’UE liées aux violations des droits de l’homme et aux entraves électorales restent en vigueur, et les mesures restrictives à l’encontre de 15 personnes sont toujours applicables.

Le Conseil continuera à suivre de près la situation en République démocratique du Congo. Il est prêt à inscrire sur la liste toute personne qui fait obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC, qui est impliquée dans de graves violations des droits de l’homme ou dans des atteintes graves à ces droits, ainsi que les personnes responsables d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité ou d’inciter à la violence. Le Conseil est également prêt à inscrire sur la liste ceux qui exploitent la fragilité de la situation en RDC, notamment en exploitant des ressources naturelles et des espèces sauvages ou en en faisant le commerce de manière illicite. Les personnes retirées de la liste peuvent également être à nouveau inscrites sur la liste en fonction de leur comportement à l’avenir.

L’UE continuera de soutenir la lutte contre l’impunité en RDC afin de traduire en justice les auteurs de graves violations des droits de l’homme. Cela est essentiel pour les victimes, pour une paix et une sécurité durables et pour une bonne gouvernance inspirée par l’État de droit.

Contexte

Des mesures restrictives individuelles autonomes de l’UE ont été adoptées par le Conseil pour la première fois en 2016, en réponse aux violations des droits de l’homme et à l’obstruction du processus électoral.

Le 5 décembre 2022, le Conseil a décidé de modifier les critères de désignation afin de permettre l’application de mesures restrictives individuelles à l’encontre de personnes physiques ou morales, d’entités ou d’organismes qui entretiennent ou soutiennent le conflit armé, l’instabilité ou l’insécurité en RDC; ou qui en tirent profit, ainsi que des personnes responsables d’inciter à la violence ou d’instrumentaliser le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC, notamment en se livrant à l’exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles.




La CASE salue la décision courageuse de Martin Fayulu 

« Conspuer courageusement un processus électoral préfabriqué est un acte de bravoure historique de la part d’un acteur politique de référence », indique Simaro Ngongo, président de la CASE, qui considère qu’au-lieu d’accompagner une dictature électorale du reste, anticonstitutionnelle, mieux vaut attirer l’attention du Peuple Congolais et de nos partenaires de la Communauté internationale

La position hautement responsable du Président Martin Fayulu Madidi de s’abstenir de prendre part à la crucifixion de la démocratie à travers des élections préfabriquées est un acte héroïque de grande portée patriotique.

Il ne s’agit nullement de se soustraire du processus mais de se préserver des souillures nauséabondes d’un cycle électoral pris en otage à la manière d’une consécration coutumière d’un despote.

La CASE considère qu’au-lieu d’accompagner une dictature électorale du reste, anticonstitutionnelle, mieux vaut attirer l’attention du Peuple Congolais et de nos partenaires de la Communauté internationale sur le dévoiement du processus et le risque d’implosion du pays.

Tout le folklore électoral développé par les fanatiques du régime du Président Félix Tshisekedi à travers une Centrale électorale orientée vers le business, l’enrichissement illicite et les loisirs de colin mayard, ne sert qu’à distraire le peuple dans le but de lui voler ce qui lui reste de plus cher, à savoir : SA VOIX élective pour un VOTE UTILE et DÉCISIVE.

Il se trouve malheureusement que des réseaux des gangsters politiques déchaînés de la Majorité présidentielle ont été réduits en simples applaudisseurs du régime, même lorsque celui-ci se fait copieusement contester tant en interne que sur le plan international. L’Union Sacrée s’est érigée en un agglomérat de flatteurs professionnels qui proclament tout haut ce à quoi ils n’accordent aucune conviction. Leur union n’est fondée que sur le partage des fonds du trésor public et des postes de responsabilité, au mépris de la population. Dans un tel climat, les élections passent pour une simple formalité protocolaire de violation grossière de la Constitution et des lois de la République.

Il importe donc de tirer le rideau sur ce processus afin de balayer la cour électorale congolaise pour lui débarrasser de tous les excréments pondus sur son parcours et bâtir un environnement stabilisé en faveur d’un processus électoral crédibilisé.

C’est à ce titre que la CASE soutient pleinement la proposition numéro 7 de la déclaration du Président Martin Fayulu Madidi de ce lundi 19 juin 2023 sollicitant l’implication des Présidents des Etats membres de la SADC à savoir : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, le Mozambique, le Seychelles, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et le Comores. Tout comme l’implication du Président Denis Sassou Ngueso de la République du Congo (Brazzaville), comme en 2016, de manière à “mettre toutes les parties prenantes congolaises ensembles afin d’introduire les correctifs nécessaires au processus et de s’accorder sur les règles du jeu électoral”.

Cette idée magnifiquement développée est la seule voie de sortie de crise et unique possibilité contextuelle d’endiguement du tripatouillage électoral en cours de mise en œuvre théâtrale en République Démocratique du Congo.

 

 

Tenter de progresser dans l’entêtement électoral serait politiquement criminel et immoral.

La CASE salue tout autant la constance du Front Commun pour le Congo (FCC) qui n’a pas changé d’avis vis-à-vis du processus électoral. Tout en respectant la décision de chaque plateforme politique, la CASE apprécierait que l’Opposition congolaise chemine ensemble dans la lutte contre toute sorte et toute forme de fraude électorale.




« Les difficultés de trésorerie de l’Etat pourraient avoir un impact négatif sur le financement du processus électoral en cours » (CREFDL)

Après le monitoring de l’exécution de la Loi des finances 2023 de la République Démocratique du Congo, le Centre des Recherches en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) que dirige M. Valery Madianga constate des difficultés de trésorerie de l’Etat à financer certaines priorités du Gouvernement, malgré le Budget de 16 milliards $ promulgué en décembre 2023 par le Président de la République Félix Tshisekedi.

Pour CREFDL, cette situation pourrait avoir un impact négatif sur le financement du processus électoral en cours. À titre indicatif, fin mai, les régies financières ont mobilisé environ 4 milliards $ sur les prévisions linéaires de 6,25 milliards $. D’après la Banque Centrale du Congo, la caisse de l’Etat ne disposait que de 223,9 millions $ à la même période.

De Janvier à Mai 2023, les dépenses non payées par l’Etat sont de l’ordre de 2,3 milliards $. On se souvient que la CENI attend environ 434,9 millions $, selon les prévisions contenues dans la loi des finances 2023. A moins de 6 mois de la tenue des scrutins, moins de 10% de décaissement a été effectué, et pourtant la CENI doit lancer plusieurs commandes publiques et payer les dépenses de l’éducation civique et électorale, non réglées depuis les opérations d’enrôlement des électeurs.

Pour CREFDL, ces difficultés de trésorerie sont palpables. Le gouvernement qui attendait mobiliser 280 millions USD grâce au bon du Trésor, au deuxième trimestre (Avril à Juin), pour financer le déficit budgétaire, voit ses chances se rétrécir. Le 14 juin, par exemple, à l’ouverture de l’émission des Bons du Trésor le gouvernement attendait un montant de 60 milliards de CDF, soit environ 30 millions $. Au terme de l’opération, un communiqué du ministère des Finances révèle que l’opération n’a rapporté que 29,50 milliards CDF (14 millions $), soit un taux de couverture de 49,17%.

Une semaine auparavant, le 9 juin, sur 120 milliards CDF (60 millions $), l’Etat a encaissé 30 milliards CDF (15 millions $), soit 25%. « D’après les informations en notre possession, ces fonds n’ont servi qu’à financer les rémunérations et le fonctionnement des institutions. Entretemps, la dette publique a connu une augmentation de plus de 80% entre 2019 et 2023 », indique le même document, qui ajoute que faute de moyens, CREFDL note que le Gouvernement risquerait de faire recours à des emprunts obscurs, comme lors des élections de 2011 et 2018. Une situation qui impacterait sur la crédibilité des scrutins.

Ainsi, CREFDL réitère son appel au Gouvernement d’arrêter un collectif budgétaire, dans le but d’orienter les fonds nécessaires vers des dépenses prioritaire, dont celles des opérations électorales ; A la Cour des Comptes, d’initier un audit des fonds reçus par la CENI dans le cadre de la reddition des comptes 2022, dont le montant s’élève à plus de 500 millions $.




Les vacanciers kinois privés d’aires de jeu: L’autorité urbaine laisse faire des garages et briqueteries de rue, des marchés de fortune, des bars en plein air 

Cette année, le calendrier scolaire prévoit le début des grandes vacances dès début juillet. Les écoliers vont donc observer un temps d’arrêt pour huit semaines, selon les normes. Car la rentrée des classes sur toute l’étendue du territoire national intervient ordinairement dans la première semaine de septembre.

Pendant la période des vacances, cela va sans dire, les acteurs sociaux doivent faire preuve de tact pour réussir l’encadrement des jeunes. Quand ils sont terrés chez eux pendant cette période, les enfants veulent bien s’émouvoir. La privation d’électricité et la pollution sonore des bars de plein air engendrent des habitudes inattendues auprès de jeunes vacanciers. A cela s’ajoutent des contraintes aliénantes, à l’instar de l’emballement de la publicité et la privation d’aires de jeu, conséquente de la promiscuité et de la montée troublante en termes statistiques du taux d’habitants dans la capitale. Une situation qui fait suite notamment aux déplacements massifs des populations contraintes à la guerre de dépeuplement ourdie contre le paisible peuple congolais par le tandem régime militariste du Rwandais Kagame et les puissances de l’OTAN

‘’Le Rwanda en première ligne de déstabilisation de la RDC’’, écrit Charles Onana

Dans un chapitre intitulé : ‘’L’humiliation d’un pays sans défense’’, Charles Onana écrit : ‘’ La RDC est depuis 1996, un Etat occupé et humilié par ses voisins, au premier chef desquels figure le Rwanda. Une occupation que condamnent les règles du droit international, notamment l’article 2 & 4 de la Charte de l’ONU, qui interdit à ses membres de recourir à la force armée contre l’indépendance et/ou l’intégrité territoriale d’un autre Etat.

Vacanciers dans le stress permanent

Loin d’être une période de repos tel que le prévoit le calendrier scolaire, ces moments (de relax), dans le contexte kinois, exposent les bénéficiaires à un stress permanent pour plus d’une raison : A cause notamment de la promiscuité et de l’occupation anarchique de l’espace public, les vacanciers kinois sont dépourvus d’aires de jeu. Quand ils veulent organiser des compétitions de football des vacances ou se défouler dans la rue, l’espace à cet effet, a été « réquisitionné » par soit des garages soit des parkings de rue, soit par des bars de plein air, soit des tablettes de vendeuses occupant même des trottoirs, la vie de ménage se conjuguant en mode informel. Les moto-transporteurs qui fourmillent dans les rues sont devenus un danger permanent, empêchant même de jeunes amateurs de la bicyclette de s’offrir quelque espace de divertissement.

« Chassez le naturel, il revient au galop », dit un adage. Après le relâchement qui a suivi l’opération « Likofi » (traduire de lingala : coup de poing), les garages de rue refont surface. Et comme l’une des conséquences immédiates, l’encombrement prive les vacanciers d’aires de jeu. En 2005, l’honorable Jean Kimbunda, alors gouverneur de la ville province de Kinshasa, avait mené de main de maître l’opération « Coup de poing » à travers certains quartiers encombrés de la capitale. C’était dans le but de débarrasser l’espace public d’encombrements causés par l’occupation illicite de marchés de fortune, de garages de rue et des bars de plein air.

 

Payne

 




Mabanga : Gilbert Kabanda visite le chantier du Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS

En homme de terrain, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a quitté ce lundi, son bureau climatisé de la commune de la Gombe pour descendre sur le terrain constater de visu ce qu’il en est des travaux en cours sur le chantier de l’hôpital Mabanga. Ayant déjà reçu préalablement les éléments d’informations relatifs à l’exécution des travaux depuis le début, le Ministre Kabanda est allé sur place tâter du doigt les réalités de l’évolution des travaux.

Le numéro un de la Recherche Scientifique a expliqué devant la presse, l’enjeu d’importance aux finales de cet établissement sanitaire de haute portée sociale et économique, aux dires du Ministre Kabanda, pour le gouvernement de la République. Hasard de calendrier ou pas, docteur Gilbert Kabanda lui-même médecin et chercheur, a fait le choix de cette visite du chantier Mabanga le jour même de la célébration de la journée mondiale des enfants drépanocytaires.

Sur place, il a d’ailleurs assisté à quelques prélèvements des dons de sang par certain nombre des donneurs en faveur de la banque du sang du Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS.

À son tour, le Chef du Chantier, Jean Paul Meli, a fait l’exégèse et donné le topo du chantier. Pour lui, les travaux étant d’ailleurs en avance, vont bel et bien se clôturer à la date prévue, le 15 Octobre 2023.

BM




Abidjan: Rose Mutombo prend part au Forum de l’Alliance internationale anti-corruption

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’État, ministre de la Justice a pris part du 14 au 16 juin dernier à Abidjan, capitale de la République de Côte d’Ivoire, au Forum de l’Alliance internationale Anti-corruption (ICHA) du Groupe de la Banque mondiale qui avait pour thème : « Renforcer les efforts des gouvernements visant à lutter contre la corruption : Perspectives régionales en Afrique ».

Toujours à Abidjan, la patronne de la Justice nationale a, dans le cadre de partage d’expérience sur la question de l’apatridie, sur initiative du bureau de Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés en RDC, échangé avec ses homologues Ivoiriens des Affaires Etrangères, de l’intérieur et sécurité ainsi que celui de Garde des Sceaux, Justice et Droits humains.

Dans son intervention, Rose Mutombo Kiese a fait savoir que pour lutter contre la corruption en RDC, « Le gouvernement a renforcé le cadre juridique par la redynamisation de la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances pour développer les outils afin d’accompagner les institutions publiques pour qu’elles gèrent à bon escient les fonds qui sont mobilisés. Il y a aussi, la mise en place de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et la CENAREF qui est la cellule qui travaille contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sans oublier la magistrature, c’est-à-dire des magistrats qui travaillent au quotidien sur ces différentes infractions attachées à la corruption ».

Rose Mutombo n’a pas manqué d’évoquer quelques cas de dénonciations qui ont été portés devant les Cours et Tribunaux. Elle a, cependant affirmé que les fonds récupérés ont été bien gérés et mis à contribution pour que la population puisse en bénéficier.

Pour mettre fin à ce fléau, Rose Mutombo a estimé que cela nécessite les efforts des uns et des autres, de la population, des gouvernants et des gouvernés et de différents partenaires qui accompagnent les différents pays africains.

En effet, l’Est de la Rdc est confronté par la guerre qui est menée par des groupes armés locaux et étrangers. Et plus récemment par le M23 soutenu par le Rwanda. Beaucoup de ressources de la Rdc sortent du pays par la voie de la fraude soutenue par la communauté internationale et les multinationales. Cela entraîne le déplacement de la population, les viols, les tueries et la destruction des infrastructures.

« Tant que l’insécurité ne sera pas maîtrisée à l’Est de la Rdc, les efforts que mènent l’actuel Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne peuvent pas atteindre l’objectif escompté malgré que dans le programme du gouvernement, c’est inscrit noir sur blanc, la lutte contre la corruption doit être notre cheval de bataille », a mentionné la ministre d’Etat Rose Mutombo. Toutefois, elle est convaincue qu’avec les différentes réformes et à travers des forums pareils, les options peuvent être levées. Et surtout l’accompagnement de la Banque mondiale peut aider la Rdc à relever ce défi que nous devrons au finish éradiquer, a-t-elle ajouté.

Puis, elle a reconnu que l’impact de la corruption sur l’économie congolaise est réelle. Rose Mutombo a expliqué le contexte de la RDC qui est un pays en conflits armés dans sa partie orientale. « Nous savons tous que ce conflit armé est basé sur le pillage de nos ressources naturelles et surtout par la guerre d’agression de nos voisins notamment rwandais qui accompagnent le M23. Pour qu’il y est vraiment la stabilité, il faut que la guerre cesse afin de permettre la restauration de l’autorité de l’État pour que nous puissions lutter réellement contre la corruption puisque l’insécurité ne permet pas au gouvernement de connaitre des avancées telles que prévues dans son programme », a-t-elle ajouté.

La corruption est un fléau qui empêche le développement de différents pays africains et appauvrit la population qui n’arrive pas à se fier et avoir confiance aux institutions de leurs pays. Donc, la lutte contre la corruption est un grand défi à relever en RDC. Tant qu’il n’y aura pas la sécurité, tant que les multinationales qui viennent par de petites portes en Rdc pour piller et contactent les populations locales pour être complices à ce pillage des ressources naturelles, il est très difficile de lutter efficacement contre ce fléau, a plaidé la Garde des Sceaux.

Des échanges sur l’apatridie

Par ailleurs, la ministre d’État, Rose Mutombo Kiese a effectué des visites d’échanges d’expérience avec ces homologues Ivoiriens en matière de lutte contre l’apatridie car le pays de Allassane Ouattara est plus avancé en matière de lutte contre l’apatridie. Au ministère de l’Intérieur de la Côte d’Ivoire, Rose Mutombo était reçue par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo DIOMANDE.

Au terme de cette rencontre, elle s’est confiée à la presse en ces termes : « Je suis vraiment ravie de rencontrer mon collègue de la Côte d’Ivoire puisque nous sommes venus en visite d’échange qui est organisé par le HCR sur la thématique apatridie. Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire a vécu la situation similaire à la Rdc c’est-à-dire il y a des conflits, beaucoup de réfugiés et des déplacements massifs des populations. Aujourd’hui, petit à petit la Côte d’Ivoire est en train d’élaborer son programme sur l’état civil. Ce qui n’est pas encore le cas pour la Rdc. C’est pourquoi nous avons profité de cette visite d’échanges qui peut nous aider à avancer. Au cours de ces échanges, nous avons retenu que rien n’est impossible et qu’avec un peu de volonté, on peut rétablir l’état civil et on peut combattre l’apatridie ».

S’agissant de cette question, la ministre a eu des entretiens avec ses homologues de la Garde des Sceaux, de la Justice et des Droits de l’Homme : Jean Sansan KAMBILE et celle des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, Mme Kandia CAMARA.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré aux deux conventions sur l’apatridie, a harmonisé son cadre légal sur la nationalité et mis en place des mécanismes de détermination de statut et de protection des apatrides à travers la commission d’éligibilité. L’objectif de cette mission était entre autres de s’imprégner du fonctionnement de la commission nationale d’éligibilité au Satut d’apatride et de la direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides.

Cette mission a permis à la ministre d’Etat, ministre de la Justice Rose Mutombo et sa délégation d’identifier les bonnes pratiques qu’ils pourront mettre en œuvre pour accélérer le processus d’adhésion aux conventions sur l’apatridie, d’harmonisation de la législation congolaise sur la nationalité et de la mise en oeuvre des mécanismes de détermination de Statut et de protection des apatrides.

BM




Rdc : Les mouvements citoyens, socle de la démocratie ou caisse de résonance de l’opposition ?

Activistes et promoteurs de l’éveil de la conscience collective, les mouvements citoyens connaissent une prolifération en République démocratique du Congo, depuis le dernier cycle électoral qui a permis aux Congolais d’assister, pour la toute première fois, à la passation pacifique du pouvoir entre un président de la République sortant et un autre entrant. Avant les élections de 2018, beaucoup de mouvements citoyens s’étaient remarqués par l’organisation de plusieurs marches pacifiques qui constituaient une sorte de pression dans le chef du pouvoir en place qui était censé organiser les élections.

Plusieurs de ces activistes qui ne juraient que sur l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes sont tombés, arme à la main, lors des répressions violentes orchestrées par les forces de l’ordre. D’aucun ne cessent de s’interroger sur la vraie identité de ces mouvements citoyens qui semblent œuvrer sous tutelle de l’opposition politique, au détriment du pouvoir en place.

Une main noire, d’après certaines sources, serait toujours en activité après chaque sortie de ces mouvements qui traînent parfois des milliers des citoyens soucieux de vivre le changement social dans leur pays. Une certaine opinion affirme, par ailleurs, que quelques organisations non gouvernementales internationales et quelques pays étrangers financeraient la création et les manifestations de ces mouvements citoyens œuvrant en République démocratique du Congo, tant à Kinshasa que dans la partie Est du pays dans le seul but de déstabiliser les institutions en place.

« Les gens devraient comprendre que la nécessité pour nous de s’engager dans cette lutte citoyenne consiste à participer au développement de notre pays. Les mouvements citoyens ne remplacent pas la population mais ils ont la mission de réveiller les autres citoyens pour qu’ils soient engagés dans le combat de l’avancement de la res publica. Nous continuons notre lutte bien que la majorité de congolais ne se sont pas encore engagés dans ce combat qui consiste à rechercher le bien être de la population toute entière. Nous sommes engagés pour des causes nobles. C’est ainsi que les opposants qui militent aussi pour les mêmes causes se joignent à nous et une certaine opinion nous soupçonnent de militer pour la cause de l’opposition », a déclaré un activiste membre d’un mouvement citoyen congolais.

Ce dernier affirme, en outre, que la société civile doit être considérée comme un des acteurs dans la construction d’un état de droit et être capable de fléchir le pouvoir lorsqu’il veut s’écarter de la ligne constitutionnelle. Les bons politiciens sont l’émanation de bons citoyens. Si la République a des citoyens qui se complaisent dans la médiocrité, qui se font arracher leurs voix aux urnes à cause d’un T-short et des affinités tribales, elle aura des politiciens tribalistes et corrompus.

Avoir de bons citoyens engagés pour le développement de leur pays est un processus qui doit commencer au niveau de la famille qui est la cellule de base. L’engagement dans des mouvements citoyens ne devrait pas consister à l’agressivité et à la violence.

Il sied de signaler que les mouvements citoyens en République démocratique du Congo sont très actifs pendant la période pré-électorale.

Serge Musene




Ituri : Faustin Kambale, ravitailleur des tenues M23 aux arrêts 

Arrêté à l’entrée de Mongbwalu dans la province de l’Ituri, en provenance de Plito à Djugu, le nommé Kambale Kasayi Faustin, présumé ravitailleur de la milice ‘’Zaïre’’, est aux arrêts depuis le 18 juin 2023. Il a été surpris avec des tenues militaires, dont ceux du M23 ainsi qu’une grande quantité de chanvres, et autres stupéfiants. Ce personnage serait en collaboration avec certains leaders du groupe armé ‘Zaïre’, dont Gauthier, Marine, Chiro, Saoudien, et tant d’autres. Un exploit des forces armées de la RDC salué par le Gouverneur militaire de la province de l’Ituri, le Lieutenant-Général Luboya N’Kashama qui ne s’est empêché de féliciter ses éléments particulièrement ceux basés à Mongbwalu.

Considéré aussi comme officier de liaison entre le M23 et le fameux groupe d’autodéfense « Zaïre », Kambale Kasayi Faustin a été présenté, lundi 19 juin 2023, par les FARDC au gouverneur de province, entouré du comité provincial de sécurité et quelques habitants curieux.

“Les enfants de l’Ituri ont assez souffert. Il n’y a pas un peuple qui a souffert plus que des Ituriens”, estime celui qui dirige cette province sous état de siège depuis plus de deux ans.

Au moment où les efforts sont fournis pour mettre fin à l’activisme des groupes armés locaux comme étrangers, les saboteurs se déploient eux aussi pour réduire à néant ces efforts. Mais Luboya rassure que « tous les criminels seront anéantis ».

Peu avant, l’autorité provinciale présentait, après l’attaque meurtrière du site de déplacés de Lala, des images des tenues distribuées aux éléments Zaïre lors d’une réunion tenue entre ces miliciens à Dala (Djugu).

Des images corroborées ce jour après l’arrestation de Kambale qui se veut aussi « moralisateur » de la troupe Zaïre.

 

A l’image de la RDC : la province de l’Ituri est aussi victime de la traitrise de ses propres fils et filles

Depuis l’avènement de l’état de siège en mai 2021, plusieurs présumés criminels ont été arrêtés par les forces armées ou la police et présentés devant le comité provincial de sécurité. Le plus douloureux, est le fait qu’à l’image de l’affairisme politico-militaire nationale, la province de l’Ituri (issue de la Province Orientale démembrée), est également victime de ses propres fils et filles.

Dans son édition n°7633 du lundi 25 octobre 2021, cinq mois après que le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi ait décrété l’Etat de siège au Nord-Kivu et à l’Ituri, sous ‘Beni gangrené par des complicités internes avec ADF’, le Journal ‘L’Avenir’, relayant Nicaise Kibel’Bel Oka, était revenu sur l’arrestation de Shanga Rukya Kavugho, la dame qui avait cinq (5) pièces d’identités qui représentait la toile d’araignée dans le recrutement et le ravitaillement des islamistes MTM. Dans le récit de Nicaise Kibel’Bel Oka, la belle-sœur du chef historique des ADF Jamil Mukulu, Shanga Rukya Kavugho et sa famille drainaient derrière elles, toute une histoire contre la sécurité de la RDC.

Toute sa famille était au service des djihadistes MTM depuis 23 ans, selon les propres dires Shanga Rukya Kavugho. L’arrestation de cette femme parente d’Abdou Kisando était en passe de créer des agitations à caractères tribales du fait qu’Abdou Kisando était présenté comme ‘membre biologique de la famille royale des Bashu’. Ce qui est vrai mais qu’une certaine opinion trouve cette identification comme étant une manière subtile d’impliquer sa communauté tribale dans les atrocités qui endeuillent la partie orientale de la RDC.

Il vrai que la famille de Shanga Rukya Kavugho est de la lignée du grand chef terrien Kibangu, l’homme qui a construit la grande mosquée de Butembo (zakat, 3ème pilier de l’islam) avant de la donner en cadeau à la Communauté islamique du Congo (COMICO)/Butembo.

Le mode opératoire pour divertir la communauté nationale est connu : le schéma de l’ethnicité et du communautarisme.

Tout en félicitant les militaires qui ont mis la main sur Kambale Kasayi Faustin, présumé ravitailleur de la milice ‘’Zaïre’’ active en Ituri, le gouverneur militaire de l’Ituri promet d’anéantir tous les criminels qui se cachent au sein des communautés.

Kambale Kasayi Faustin a été arrêté par les forces armées de la République démocratiques du Congo (FARDC) à Mungwalu, à plus ou moins 85 km au Nord-ouest de Bunia, dans le territoire de Djugu, le dimanche 18 juin 2023 et présenté à la presse lundi 19 juin 2023, a été appréhendé avec des tenues militaires dont celles du M23, ainsi que d’autres équipements militaires, a souligné le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri.

“Nous venons vous présenter monsieur Kambale, il a été arrêté à l’entrée de Mungwalu, en provenance de Plito. C’est un élément Zaïre, il travaille avec le M23. De là à Plito où il est habitué à amener tout ce qui est équipements et même des amulettes où il donne le traitement à tous ces éléments de Zaïre. Après avoir effectué ce travail, il se rendait vers Kilo où il devait encore aller moraliser et amener ces équipements du M23 achetés pour être confondus à nos gardes républicaines”, a dit le conseiller en communication du gouverneur militaire, lors de ladite présentation.

Lors d’un point de presse tenu mardi 13 juin 2023, le gouverneur militaire de l’Ituri avait montré à la presse des photos des tenues militaires distribuées aux éléments de la milice Zaïre lors d’une réunion tenue à Dala, il y a quelques jours.

“Tous ces criminels d’où qu’ils viennent, nous savons qu’ils sont dans toutes les communautés. Tous, nous allons les anéantir tous, et sans exception, sans exception. Et je vous répète toujours que Dieu est de notre côté. Alors qu’on ne pensait pas qu’on disait la vérité, aujourd’hui, voilà les preuves sont là”, a dit le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny.

Il est donc très important d’éviter la communautarisation et les schémas de l’ethnicité dans la traque des criminels étant donné que c’est là la carte du poker des affairistes politico-militaires de tout bord de la RDC.

Willy Makumi Motosia