Equateur/: conflit entre les communautés et ONG Ekolo Ya Bonobo

La situation était restée confuse le matin du lundi 19 juin 2023 dans les groupements Boso-Ngubu, Ilongabo et Baenga, secteur de Gombalo, territoire de Basankusu dans la province de l’Équateur. Ce week-end, plusieurs communautés se sont prises aux installations de l’ONG Ekolo Ya Bonobo à laquelle elles reprochent “le non-respect de clauses sociales”. Une femelle Bonobo, a été tuée sur le champ mais des dégâts peuvent être importants, renseignent les sources locales.

« Au départ, Ekolo Ya Bonobo est venu et a signé un cahier des charges avec les communautés locales. Malheureusement, ces communautés qui vivait de la chasse ont été interdites de chasser alors que c’est leur moyen de subsistance », a expliqué Jean Louis Wangela, Président de la société civile de Basankusu.

Il dénonce par ailleurs plusieurs violations des droits humains et des dérapages de part et d’autre. « Les écogardes de Ekolo Ya Bonobo commençaient à arrêter les membres des communautés locales qui chassaient pour leur survie. Il y a même un enfant, un mineur, qui a été arrêté et emprisonné à Mbandaka pendant 20 jours », a-t-il ajouté.

Des enquêtes sont en cours pour évaluer les dégâts et rétablir les responsabilités. Le Bonobo est une espèce endémique en République démocratique du Congo. Il est totalement protégé par la loi.

A ce jour, au moins 15.000 bonobos vivent encore à l’état sauvage dans les forêts de la République démocratique du Congo dont une grande partie se trouve dans le parc national de Salonga. Les Bonobos sont menacés par la pression humaine.

Il s’agit de la déforestation et démographie qui détruisent et empiètent leur milieu de vie. A cela s’ajoute le braconnage ainsi que la chasse.

Avec Deskeco




Beni : La population dénonce la disparition du Fonds social de la République !

Le projet de la stabilisation de la partie est de la RDC (STEP 2) exécuté par le Fonds social de la République dans plusieurs entités de la province du Nord-Kivu, reste suspendu environ deux mois déjà dans cette province sans une cause valable.

Se confiant à votre rédaction ce mardi 20 juin 2023, Fiston Dienze, l’un des jeunes leaders de la ville de Béni exprime son inquiétude de voir des milliers des jeunes poussés au chômage et craint que cela n’engendre d’énormes conséquences au sein de la communauté.” Nous sommes surpris de l’arrêt brusque de ces travaux environs deux mois les travaux n’ont pas toujours repris.

Alors, c’est un projet de très grande valeur dans notre région de Béni vu le taux de chômage très élevé. Dans ce projet, au-moins plus de 10 milles personnes de toutes catégories réparties dans trente quartiers étaient occupés dans ce projet. Une chose qui nous étonne de plus, ces dernières sont abandonnées par les responsables à leur triste sort. Cette situation de chômage pousse déjà certains jeunes se livrent à une l’oisiveté “, précise-t-il.

Il ajoute par ailleurs que cette situation risque d’impacter négativement sur la vie des jeunes qui risquent de se livrer aux antivaleurs, car ils restent sans aucune occupation.

Cependant, notre personne ressource sollicite une implication des autorités compétentes pour fixer l’opinion publique.

Toutefois, des sources entrecoupées parlent d’un détournement des fonds alloués à ces projets, chose qui serait à la base de l’arrêt brusque des travaux.

Nos efforts pour joindre les responsables du Fonds social n’ont pas abouti.

 

Précisons que le projet STEPE 2 avait pour mission de lutter contre le chômage dans la partie Est de la République démocratique du Congo victime de l’insécurité grandissante orchestrée par les groupes armés locaux et étrangers.

Soulignons que par ordonnance présidentielle, le Fonds social dans son ancienne formule a été dissout au profit d’un autre modèle.

Alain Wayire depuis Béni




Dans un rapport définitif : Un Groupe d’experts des Nations unies envoie dos-à-dos les FARDC et la RDF

Les États-Unis saluent le rapport définitif du Groupe d’experts des Nations unies sur la République démocratique du Congo. « Nous condamnons les violences qui ont fait tant de morts, de blessés, de personnes déplacées et vulnérables à la violence. Les responsables de ces actes doivent en répondre. Nous appelons tous les groupes armés, y compris le M23, la CODECO, les FDLR, MAPI et d’autres, à cesser les hostilités et à déposer les armes », indique un document de l’Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, qui demande aux groupes armés étrangers non étatiques de retourner dans leur pays d’origine et aux groupes armés nationaux de se joindre aux consultations entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés dans le cadre du processus de Nairobi sous les auspices de la Communauté d’Afrique de l’Est.

Et d’ajouter, nous réitérons notre appel au Rwanda en vue du retrait immédiat des soldats de la Force de défense du Rwanda (FDR) du territoire congolais. Nous demandons également au Rwanda de cesser immédiatement de soutenir le groupe armé M23, sanctionné par les Nations unies et les États-Unis, dont le groupe d’experts a constaté qu’il commettait de multiples violations du droit international humanitaire et des droits de la personne, notamment des viols et des exécutions sommaires de civils.

Les Etats-Unis dénoncent également la collaboration approuvée par les autorités militaires nationales d’éléments des forces armées congolaises (FARDC) avec de multiples groupes armés, en particulier les FDLR sanctionnés par l’ONU et les États-Unis, et nous réitérons notre appel au gouvernement de la RDC pour qu’il mette immédiatement fin à toute collaboration entre ces éléments.

Les États-Unis ont désigné les Forces démocratiques alliées (FDA), également connues sous le nom de Daech-RDC, comme une organisation terroriste étrangère en 2021 et exhortent leurs partenaires à en faire de même. Nous condamnons les attaques menées par Daech-RDC.

Les États-Unis saluent les recommandations du rapport et continuent de soutenir les efforts diplomatiques menés par l’Afrique, notamment les processus de Nairobi et de Luanda, pour promouvoir une paix durable.




Le Sénégal étrille le Brésil, l’Algérie et la Tunisie dos à dos

Dans un choc passionnant entre deux cadors du football mondial, le Sénégal, champion d’Afrique en titre, a triomphé du Brésil (4-2) lors d’un match amical international très attendu mardi soir, au stade de José Alvalade à Lisbonne, au Portugal.
Les deux équipes ont fait preuve d’habileté et de détermination, mais ce sont les Lions de la Teranga qui se sont imposés, notamment grâce à Sadio Mané. Auteur d’un doublé, l’attaquant du Bayern Munich a marqué les esprits.
Joueur en forme de cette fin de saison du côté du Real Madrid, Vinicius Junior a offert une offrande à Lucas Paqueta, qui n’a pas perdu de temps pour ouvrir le score à la 11e minute pour le Brésil. Ce but précoce a mis le feu aux poudres, ouvrant la voie à un match très ouvert.
Sans se laisser décourager par ce revers, le Sénégal a saisi l’occasion pour rétablir la parité. À la 22e minute, l’attaquant Habib Diallo profite d’un ballon perdu dans la surface de réparation et fait preuve de son instinct de buteur pour égaliser.
En seconde période, les Lions de la Teranga sont d’attaque. À la 54e minute, ils prennent l’avantage pour la première fois, grâce à un but contre son camp du Brésilien Marquinhos. Deux minutes plus tard, on retrouve Diallo qui se mue cette fois-ci en passeur décisif pour Sadio Mané qui décoche une superbe frappe pour porter le score à 3-1 en faveur des champions d’Afrique.
Le Brésil ne s’avoue pas vaincu. À la 58e minute, Marquinhos se rattrape en profitant d’une erreur de positionnement du gardien sénégalais Mory Diaw pour réduire l’écart et relancer les Auriverdes.
Cependant, c’est bien le Sénégal qui aura le dernier mot. Dans les arrêts de jeu, les Brésiliens concédent un penalty, offrant à Mane l’occasion de briller à nouveau.
Sans se laisser impressionner, le meilleur joueur africain s’avance et transforme le penalty en toute sérénité, réalisant ainsi son doublé et assurant une impressionnante victoire 4-2 aux Lions de la Teranga.
Au même temps, l’Algérie affrontait la Tunisie au stade du 19 mai 1956 à Annaba.
Montassar Taibi donne l’avantage aux Aigles de Carthage à la 13e minute, avant que Riyad Mahrez ne convertisse un penalty juste avant la pause pour rétablir un score de parité qui ne changera pas.
Entendu…
Ce qu’ils ont dit :
Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal : “Nous sommes très fiers de notre performance. Nous sommes très fiers de nos garçons. Quand nous jouons comme ça, nous sommes difficiles à battre. L’équipe est sur la bonne voie.”
Kalidou Koulibaly, capitaine du Sénégal : ” Nous savions que nous devions être forts mentalement. Nous étions déterminés à jouer un grand match – ce n’était pas un match amical mais un match de préparation pour la Coupe d’Afrique des Nations.”