Diplomatie: Denis Sassou N’Guesso au sommet de Paris sur le nouveau pacte financier mondial 

Pour retracer les lignes de la finance mondiale et soutenir les pays du Sud face au changement climatique, le président français, Emmanuel Macron a invité, à Paris, plus de cent chefs d’Etats et de gouvernement, dont Denis Sassou-N’Guesso, le chef de l’Etat congolais. Il prendra part à ce sommet international pour un nouveau pacte financier mondial qui se tiendra dans la capitale française, les  22 et 23 juin 2023.

En novembre 2023, lors de la Cop27, à Charm el-Cheikh (Egypte), les pays en développement, qui contribuent très faiblement au changement climatique, avaient lancé des appels forts et répétés pour la création d’un fonds devant financer les pertes et dommages, conséquences des changements climatiques qu’ils subissent. C’est lors de cette COP qui avait laissé un goût d’inachevé, notamment, aux défenseurs de l’environnement que le président français, Emmanuel Macron avait annoncé l’initiative de ce sommet.

 

Aller au-delà des promesses

 

Se référant à l’engagement pris par les pays développés mais qu’ils n’ont jamais tenu à ce jour, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres en tournée en Afrique de l’Ouest, en mai 2022, avait interpelé les pays riches quant à leur responsabilité face à l’urgence climatique. Pour lui, en effet, « il est temps de passer aux actes. Il est temps de tenir la promesse des 100 milliards de dollars par an faite à Paris », en 2009. Cette somme à débloquer à partir de 2020 devait permettre de financer les actions en faveur du climat dans les pays en développement, en établissant une feuille de route claire et crédible pour doubler les fonds d’adaptation.

 

Cette question sera de nouveau au cœur des discussions lors de ce sommet de Paris qui porte plus largement sur une refonte des instances de la finance mondiale comme le FMI et la Banque mondiale. L’objectif est de soutenir les pays surendettés et qui ne peuvent pas investir dans la protection de l’environnement

 

Le sommet de Paris qui regroupera outre les chefs d’Etat et de gouvernement, plusieurs dizaines de partenaires privés et des organisations internationales, est appeler à dynamiser, donner un élan politique aux sujets parfois très techniques.

 

Le leadership de Denis Sassou-N’Guesso en matière climatique

 

Le chef de l’Etat congolais prend part au sommet de Paris à ce titre, mais aussi entant que président de la Commission climat du bassin du Congo. Il a toujours porté « avec force » la voix de l’Afrique lors des grandes conférences mondiales sur la protection de l’environnement.

 

A Paris, Denis Sassou-N’Guesso ne manquera pas d’inviter la communauté internationale à lancer la décennie mondiale de l’afforestation dont l’objectif est d’obliger l’humanité à inverser le cours actuel de destruction des forêts. Initiateur du Fonds bleu pour le bassin du Congo, le président de la République devrait saisir l’occasion du sommet de Paris pour renouveler son plaidoyer auprès des institutions financières et des pays développés pour le financement du  Fonds Bleu dont l’accord de création a été signé par 16 Etats, le 9 mars 2017, à Oyo, dans la Cuvette, en République Congo.

 

A noter que ce sommet est organisé par la France en partenariat avec l’Inde.

 

Par Roch Bouka/Correspondant du Journal l’Avenir au Congo.




Dans une lettre ouverte: Le député national Ados Ndombasi invite Martin Fayulu à revenir à sa décision

Dans une lettre ouverte adressée ce jeudi 22 Juin 2023 à Martin Fayulu, le Député National Ados Ndombasi lui demande de revenir sur sa décision, de ne pas présenter les candidatures pour les élections de 2023.

Ados Ndombasi considère cette décision comme un suicide collectif puisqu’elle énerve la résolution 24 du congrès de l’ECIDé tenu à Kisangani.

“Ce jeudi 22 juin 2023, nous avons adressé une correspondance au Président élu Martin Fayulu pour lui demander de reconsidérer sa décision de retrait provisoire du présent processus électoral. En effet, nous pensons que cette décision ne répond pas aux attentes du peuple congolais. Nous espérons qu’il reviendra sur sa décision au meeting de ce dimanche 25 juin devant ses fidèles électeurs.” Ados Ndombasi, député national ECIDé.

Faudra-t-il le noter que Martin Fayulu avait décidé de ne pas déposer les candidatures pour le compte de son parti politique ECIDé faute d’un audit du fichier électoral par des experts internationaux.

Derick Katola




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR AUTELS POSITIFS 22/06/ 2023. PAST François MUTOMBO




RPDC; Une forte impulsion donnée à la création des forêts

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, toutes les régions du Pays (123.214km2) ont impulsé, énergiquement, la création des forêts en plantant une centaine de milliers d’hectares d’arbres à l’échelle nationale, cela dans la période de reboisement printanier.

*1. La Province Hamkyong-Nord* 

• Elle a planté une vingtaine de milliers d’hectares de diverses espèces d’arbres économiquement rentables.

• La Ville Hoeryong, après avoir bien choisi la saison de reboisement, a concentré tous ses effectifs et moyens pour créer la forêt de mélèzes de Changsong (une zone montagneuse de la Province Phyongan-Nord, NDLR) dans la région de plus de 2.000ha et augmenter, au maximum, le taux d’enracinement des plants d’arbres grâce à l’emploi de stimulateurs de croissance.

• La Ville KIM Chaek (1903-1951; Martyr de la Résistance antijaponaise 1930-1945, NDLR) qui s’investissait dans la consolidation des bases matérielles et techniques de la pépinière-mère a procédé au creusement de fosses, à l’épandage d’humus, au damage de terre et à d’autres, conformément aux exigences des normes techniques, assurant, ainsi, les conditions de croissance suffisantes pour différentes espèces d’arbres y compris le pin-pignon, l’abricotier, l’aronie, etc.

• L’Arrondissement Kilju s’est préoccupé de bien choisir les espèces d’arbres et le nombre d’arbres par hectare pour se procurer des plants d’arbres. Grâce à l’intensification de sa direction technique, il est parvenu à planter un million et des centaines de milliers d’arbres de plus de 10 espèces, et prend soin, maintenant, de l’entretien de ceux-ci.

*2. La Province Jagang* 

• D’après son programme de créer davantage de forêts économiques conformes aux particularités locales, elle a planté des dizaines de milliers de surfaces de dizaines de millions de plants d’arbres.

• La Ville Huichon qui s’était procurée une quantité suffisante de plants d’arbres de diverses espèces est parvenue à les transplanter, en faisant appel aux méthodes de plantation avancées. (Résultat: plus de 1,7 million d’arbres à fruits sauvages et ceux oléagineux ont été enracinés dans des montagnes.)

• Les Arrondissements Sijung et Jasong ont sélectionné les arbres de bonnes essences selon le principe du choix des arbres appropriés au sol, et mené le reboisement dans le cadre d’un mouvement de masse.

*3. Les Villes Pyongyang et Nampho et la Province Hwanghae-Sud, etc* 

Elles ont procédé, avec soin, à la plantation d’arbres en tenant compte de leurs conditions climatiques et pédologiques, obtenant, ainsi, de grands succès dans le reboisement.




Kinshasa : Gentiny Ngobila inspecte certains chantiers routiers et lance l’éclairage public sur Université

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a inspecté, mercredi 20 juin 2023, les différents chantiers routiers dans la capitale. Il a commencé sa tournée d’abord par l’avenue Landu dans la commune de Selembao, en pleine construction pour relier le quartier Camp Luka dans la commune de Ngaliema. Le gouverneur Gentiny Ngobila a marché de l’avenue de Libération jusqu’au pont Lubudi jeté sur la rivière Makelele. Ensuite, le premier citoyen de Kinshasa s’est rendu au quartier Matonge dans la commune de Kalamu pour s’imprégner de l’état d’avancement des travaux des avenues Oshwe, Permanence et Mpozo. Puis, il est allé visiter le parc d’attraction situé entre la 3ème et la 7ème rue Limete résidentiel qui va se poursuivre jusqu’à la 18ème rue et dont l’inauguration est prévue début juillet prochain. Là, l’autorité urbaine a apprécié le génie congolais dans l’embellissement de cette zone longtemps restée comme le bastion des bandits. D’ailleurs, dans ce beau cadre, le gouverneur Gentiny Ngobila a reçu, vers 18 heures, le capitaine des Léopards football et défenseur au sein du club français de Marseille. Chancel Mbemba est allé remettre au gouverneur de la ville de Kinshasa son maillot de Marseille ainsi que lui présenter le trophée qu’il venait de rafler comme meilleur joueur africain de la première ligue française.

Enfin, le patron de la ville de Kinshasa a bouclé sa tournée par le lancement de l’éclairage public sur l’avenue Université dans la commune de Kalamu. Cette avenue est désormais éclairée de la première rue Limete jusqu’au Rond-point Ngaba. Et ce, à la grande satisfaction des populations riveraines.

Devant la presse, l’autorité urbaine est revenue sur les différentes réalisations de son gouvernement provincial. «Nous avons beaucoup de réalisations au niveau de la ville de Kinshasa. Nous ne pouvons pas les visiter toutes aujourd’hui. Il y a des avenues déjà construites ou en pleine construction comme Manifeste, Secomaf, De la paix, Elengesa, kikwit. Nous avons visité aussi le pont bongolo et le canal à côté du parc Ngobila. Tout ceci c’est pour le bonheur de la population kinoise. Petit à petit jusqu’à la fin de notre mandat qui sera clôturé avec l’inauguration du marché central, nous ferons encore plus», a fait savoir Gentiny Ngobila. En outre, le numéro 1 de la ville de Kinshasa a invité les kinois à retenir que pendant le mandat du Président Félix Antoine Tshisekedi, la ville de Kinshasa a pu réaliser beaucoup de choses dans le souci de répondre positivement à la vision du Chef de l’État.




Lutte contre la circulation illicite des armes légères en RDC : 314.000 armes déjà marquées dans 6 provinces

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières a présidé, mercredi 21 juin 2023 à Kinshasa, une triple activité, à savoir : la cérémonie de clôture de la première phase des opérations de marquage d’armes qui a eu lieu dans la partie Est du pays, la poursuite des mêmes opérations au niveau des provinces restantes ainsi que le lancement de marquage d’armes détenues légalement par les civils.

Le patron de la Territoriale qui indique que les opérations de marquage d’armes entrent dans le cadre de la lutte contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, facteurs d’insécurité au pays et dans la sous-région, signale qu’environ 314.000 armes ont été déjà marquées dans six provinces, à savoir la Ville-province de Kinshasa, le Nord et Sud-Kivu, la province du Kongo-Central, celle de l’Ituri ainsi que la province du Tanganyika.

 

« _Depuis son élection à la Magistrature suprême, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait de la réduction de la violence armée, par la lutte contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre en vue de la restauration de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, et plus particulièrement à l’Est du pays, son cheval de bataille. C’est dans ce cadre que le processus de marquage d’armes, démarré en janvier 2015, continue jusqu’à ce jour. Actuellement, les statistiques s’élèvent à plus de 314.000 armes marquées dans la province de Kinshasa, les provinces du Kongo-Central, de l’Ituri, du Tanganyika et du Nord et Sud-Kivu_ », informe Maître Peter Kazadi Kankonde.

 

« _De ce fait, les armes nouvellement marquées passent à l’enregistrement, et ensuite un code unique de marquage est attribué à chacune d’elles, conformément aux directives du Centre régional sur les armes légères dans la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les États limitrophes_ », a-t-il expliqué.

 

Pour ce qui est du lancement de marquage d’armes détenues par les civils, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur s’est exprimé en ces termes:

 

« _eu égard à la menace que présente la circulation illicite des ALPC en RDC, le Gouvernement congolais a défini un programme national de marquage qui incluant les procédures opérationnelles qui comportent, premièrement le déploiement des équipes de marquage au niveau de chaque province (…), afin d’accélérer ce processus de marquage des armes (…); Deuxièmement, le marquage de toutes les armes détenues légalement par les civils et troisièmement , la recherche des partenaires techniques et financiers pour ce processus_ ».

 

Organisée par la Commission nationale des armes légères et de petit calibre et de réduction de la violence armée (CNC-ALPC) avec l’appui de l’UNMAS, cette cérémonie s’est déroulée en marge de la 14e réunion ordinaire du Comité consultatif technique du Centre régional sur les armes légères et de petit calibre (RECSA), qui a eu lieu en RDC.




Nouveau narratif: Muyaya primé pour le travail remarquable qu’il ne cesse d’abattre

Au cours d’une soirée de Gala et Charité organisée ce mercredi 21 juin 2023, l’Ambassadeur International de la jeunesse pour la paix, en compagnie des légendes du sport congolais ont décerné un prix au ministre de la Communication et médias. Un prix décerné à l’homme du Changement de narratif pour le travail remarquable qu’il ne cesse d’abattre depuis qu’il est à la tête de ce ministère.

Le ministre Muyaya, empêché pour son voyage aux côtés du Premier ministre en France, a délégué son Conseiller Serge Nguya qui a recu ce prix des mains de Trésor Bagayamukwe Byamungu, Ambassadeur International de la jeunesse pour la Paix et Président de l’ONG Hekima.

 

Serge Nguya qui a lu le mot du ministre, n’a pas manqué de remercier les organisateurs pour cette attention.

 

” Pour porter la parole, il faut d’abord commencer par écouter. Le nouveau narratif émane de la vision du Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui dès sa prise de fonction a lancé un appel patriotique aux Congolaises et Congolais de partout et de tout bord, unis dans le sort, à s’unir dans l’effort pour construire un Congo nouveau, Fort, Prospère et solidaire ….

Car nous avons été unis par le sort. Nous n’avons pas choisi d’être congolais, nous sommes nés congolais. Et de ce sort, nous devons rester unis de partout où nous sommes. Unissons nos efforts pour construire un Congo nouveau, un Congo fort” a indiqué le Représentant du ministre Muyaya.

 

Tout en félicitant les amis sportifs, Serge Nguya a encouragé cette initiative.

 

” La paix , c’est tout ce que nous voulons de plus: Kimia ezala Zala po Tozala zala” a-t-il conclu dans son message.

 

À côté des légendes Congolaises de Kinshasa, celles de Brazzaville ont également participé à cette Soirée de Gala et Charité pour lancer un message de paix et l’unité dans la sous région.

 

A cette rencontre organisée autour des légendes du sport congolais dont plus celles du ballon rond le football, plusieurs autres prix étaient décernés à d’autres personnalités. C’est le cas du Chef de la maison civile du Chef de l’Etat.2

Et parmi les nominés, on a noté la présence de représentants sportifs du Congo Brazzaville.

 

Une vente aux enchères des maillots a été initiée dans le but de collecter des fonds pour soutenir les victimes de guerre à l’est de la RDC

Après la vente aux enchères des maillots, deux signés de mains du prince de Monaco ont été remis à titre symbolique au Chef d’État et à son épouse par l’international congolais Diskene.




Au sommet pour un nouveau pacte financier mondial : Sama Lukonde porteur du message de Felix Tshisekedi

Le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN) organise un événement avec la ville de Paris sur le renforcement de l’accès au financement à long terme pour le développement durable dans les villes et dans le monde.

 

Arrivé tôt ce matin à Paris, capitale de la France, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est à la tête d’une délégation composée de quelques membres du Gouvernement, notamment les Ministres d’Etat du Budget, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire (Ndlr: lui était déjà à Paris avant la grande délégation), le Vice-ministre des Affaires étrangères ainsi que le Ministre de la Communication et Médias.

 

 

L’ événement a eu lieu en presentiel le mercredi 21 juin, soit un jour avant l’ouverture officielle du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Il a un double objectif : financer le développement durable dans les villes et repenser l’architecture financière mondiale pour atteindre les ODD et l’Accord de Paris sur le climat.

 

 

Compte tenu de la position de la RDC au regard de ses ressources, en tant que pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Premier Ministre est porteur d’un message du Président de la République à ce sommet mondial.

 

 

Le Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a fixé l’opinion en réaffirmant que la RDC veut voir toutes les promesses faites, de par son rôle mondial dans la lutte contre le changement climatique, se concrétiser.

 

“Nous venons d’arriver à Paris pour accompagner le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui représente le Président de la République, à ce grand Sommet sur le nouveau pacte financier mondial initié par le Président Macron. Il sera question, au cours de ces travaux, de repenser le système financier mondial, 80 ans après les accords de Breton Woods, qui ont créé le FMI et la Banque mondiale. Il faut aussi regarder comment l’humanité répond aux impératifs climatiques. Vous savez que la RDC est un pays solution et par rapport à tous ces sujets, il y a des avis que la République démocratique du Congo compte émettre. C’est pour ça qu’il y a cette délégation qui vient d’arriver sur Paris pour ces travaux. Nous nous positionnons comme pays solution non pas parce que nous voulons le dire, mais parce que nous avons des ressources qu’il faut. Et vous savez que chaque seconde que les pollueurs polluent, chaque seconde aussi la RDC s’assure que la température mondiale est régulée notamment à travers ses forêts. Beaucoup de promesses ont été faites. Ici, on veut voir ces promesses devenir concrètes. Parce qu’il faut arrêter cette hémorragie qui touche à notre humanité. Et donc de ce point de vue comme sur d’autres sujets, nous avons des avis à émettre”, a déclaré à la presse Patrick Muyaya.

 

 

Il faut Signaler que ce sommet pour un nouveau pacte financier mondial est sous la direction du Président Emmanuel Macron et connaît la participation de plus de 100 Chefs d’État et de Gouvernement venus de tous les continents.

 

 

Ce Sommet de Paris se tient les 22 et 23 juin. Convoqué par le président Emmanuel Macron, il s’inscrit dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatique, énergétique, sanitaire et économique, notamment dans les pays les plus vulnérables. Il poursuit  quatre grands objectifs : Redonner un espace budgétaire aux pays qui font face à des situations difficiles à court terme, notamment les pays les plus endettés ; Favoriser le développement du secteur privé dans les pays à faible revenu ; Encourager l’investissement dans les infrastructures  « vertes » pour la transition énergétique dans les pays émergents et en développement ; Mobiliser des financements innovants pour les pays vulnérables au changement climatique.




Patrick Muyaya dans la suite de Sama Lukonde au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias est dans la suite du Premier ministre à Paris. Accompagné d’autres ministres, il prend part

au Sommet pour un nouveau pacte financier Mondial.

Organisé par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN) en collaboration avec la ville de Paris, cette rencontre est axée sur le renforcement de l’accès au financement à long terme pour le développement durable dans les villes et dans le monde. Il se tient en presentiel le mercredi 21 juin, soit un jour avant l’ouverture officielle du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Il vise à financer le développement durable dans les villes et

repenser l’architecture financière mondiale pour atteindre les ODD et l’Accord de Paris sur le climat.

 

Arrivé tôt ce matin du 22 juin 2023 à Paris, capitale de la France, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est à non seulement avec le porte-parole du gouvernement, mais aussi avec les Ministres d’Etat du Budget, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, le Vice-ministre des Affaires étrangères.

 

Devant la presse, le porte-parole du gouvernement a expliqué la raison de leur présence dans la capitale française. Le Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a fixé l’opinion en réaffirmant que la RDC veut voir toutes les promesses faites, de par son rôle mondial dans la lutte contre le changement climatique, se concrétiser.

 

“Nous venons d’arriver à Paris pour accompagner le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui représente le Président de la République, à ce grand Sommet sur le nouveau pacte financier mondial initié par le Président Macron. Il sera question, au cours de ces travaux, de repenser le système financier mondial, 80 ans après les accords de Breton Woods, qui ont créé le FMI et la Banque mondiale. Il faut aussi regarder comment l’humanité répond aux impératifs climatiques” a-t-il expliqué.

 

Et d’ajouter

 

” Vous savez que la RDC est un pays solution et par rapport à tous ces sujets, il y a des avis que la République démocratique du Congo compte émettre. C’est pour ça qu’il y a cette délégation qui vient d’arriver sur Paris pour ces travaux. Nous nous positionnons comme pays solution non pas parce que nous voulons le dire, mais parce que nous avons des ressources qu’il faut. Et vous savez que chaque seconde que les pollueurs polluent, chaque seconde aussi la RDC s’assure que la température mondiale est régulée notamment à travers ses forêts. Beaucoup de promesses ont été faites. Ici, on veut voir ces promesses devenir concrètes. Parce qu’il faut arrêter cette hémorragie qui touche à notre humanité. Et donc de ce point de vue comme sur d’autres sujets, nous avons des avis à émettre”, a indiqué Patrick Muyaya.

 

Rappelons que le Premier Ministre est porteur d’un message du Président de la République à ce sommet mondial, compte tenu de la position de la RDC au regard de ses ressources et de sa position d’un pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique.

 

Ce sommet pour un nouveau pacte financier mondial est sous la direction du Président Emmanuel Macron et connaît la participation de plus de 100 Chefs d’État et de Gouvernement venus de tous les continents.

 

Convoqué par le Président Emmanuel Macron, le Sommet de Paris se tient les 22 et 23 juin. Il

s’inscrit dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatiques, énergétiques, sanitaires et économiques, notamment dans les pays les plus vulnérables.

 

Ce sommet poursuit quatre grands objectifs : Redonner un espace budgétaire aux pays qui font face à des situations difficiles à court terme, notamment les pays les plus endettés ;

Favoriser le développement du secteur privé dans les pays à faible revenu ;

Encourager l’investissement dans les infrastructures  « vertes » pour la transition énergétique dans les pays émergents et en développement ;

Mobiliser des financements innovants pour les pays vulnérables au changement climatique.




La CASE dénonce la campagne électorale précoce par la Majorité présidentielle

M. Simaro Ngongo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE), expert, analyste et Consultant international des élections, consultant de Human Reghts et observateur international, à partir des Etats-Unis d’Amérique, dénonce une campagne électorale précocement anticipée dans une totale illégalité par la Majorité présidentielle en République Démocratique du Congo. L’appareil de l’Etat est déserté ; Les finances publiques dilapidées ; La terreur d’Etat enfle et les médias officiels aggravent la violation de la loi sur la campagne électorale.

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) dénonce la perturbation des activités gouvernementales, institutionnelles et de l’appareil de l’État à tous les niveaux depuis l’année 2022 par une campagne électorale d’Etat instituée par le régime du Président de la République.

2. La CASE est informée de l’indisponibilité quasi-régulière à leurs postes de travail, de plusieurs Ministres, Directeurs et Autorités administratives en raison de leur agenda électoral très chargé consistant à battre obligatoirement campagne en faveur du Président Félix Tshisekedi. Ils sont obligés de rassembler des électeurs, chacun dans sa sphère de compétence afin de s’assurer que ces personnes fidélisées voteront effectivement pour le candidat du pouvoir.

3. Ce mouvement de campagne anticipée en faveur du Président de la République, candidat à sa propre succession, affecte non seulement l’administration publique et fiscale, mais aussi les Cours et Tribunaux et certains services spécialisés. Des fonctionnaires contactés affirment que « l’urgence du moment pour tout citoyen actif au sein de l’administration publique est d’apporter chacun sa contribution à l’effort de réélection du Président de la République ». Cette culture inédite d’étatisation forcée d’une campagne électorale illégale tue l’administration publique et privatise dangereusement l’Etat.

4. Les fonctionnaires (toutes catégories confondues) sont réquisitionnés par la mouvance présidentielle. À défaut de jouer le jeu, certains fonctionnaires sont privés de leurs avantages, remplacés par des néophytes ou exposés à des poursuites judiciaires cavalières.

5. Toutes les missions fabriquées à destination de l’extérieur ou de l’intérieur du pays n’ont qu’un seul objectif à savoir, se faire suffisamment d’argent pour préparer le peuple à voter le candidat du pouvoir.

6. Les cas de détournement des deniers publics décriés ici et là font partie de la stratégie de financement de campagne, sans que l’inspection Générale des Finances (IGF), la Cour des Comptes ou le Parlement n’y jettent le moindre regard et que les Cours et Tribunaux n’en fassent leur sujet de préoccupation.

7. Des Gouverneurs de province, principales vaches laitières du pouvoir, ont décidé de jouer le jeu du mal pour se maintenir au pouvoir. Les dirigeants médiocres résistent et les meilleurs sont écartés du système de gouvernance. Le cas des deux provinces sous état de siège où la population est exténuée de voir s’empirer la situation sécuritaire, est loin de préoccuper les dirigeants.

8. Cette campagne électorale précoce et illégale s’est transportée jusqu’à la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) où les éditions des journaux radiodiffusés et télévisés ne font que reciter le nom du Chef de l’État à tous les coups. Qu’il s’agisse d’une activité communale ou du domaine de la voirie, tout est fait pour gratifier médiatiquement le Président de la République, une façon dictatoriale de donner l’impression au Chef que les membres de l’Union Sacrée sont populaires. Cette technique est aussi exploitée par les flatteurs du régime pour se remplir les poches. Beaucoup parmi eux, ont choisi d’intégrer la chorale pour faire bonne figure.

9. Toutes les villes du pays sont étouffées d’affiches, banderoles et supports visuels avec effigie du Président Félix Tshisekedi. Il devient impossible de différencier la période de campagne de celle non concernée par la réclame publique du candidat. Malheureusement, ni la CENI qui est censée réguler la campagne électorale, ni le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) ne se prononcent utilement sur la question.

10. Une vague d’actes d’intolérance se cristallise et les citoyens vivent avec la peur au ventre dans plusieurs villes du pays, cas de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma, Bunia, Beni, Mbandaka, Kolwezi, Kwamouth etc. Critiquer objectivement la gouvernance du Président de la République devient susceptible de vous attirer des ennuis de la part de ses frères de tribu et de ses fanatiques recrutés pour la cause. Ce phénomène est courant chez les motocyclistes communément appelés WEWA qui n’hésitent pas à s’attaquer à tout Congolais qui ne partage pas les mêmes convictions politiques que leur leader.

11. La CASE estime que tous ces phénomènes ne favorisent pas un climat de sérénité et de confiance avant la tenue des élections en République Démocratique du Congo. Et qu’il convient que le Président de la République au nom de qui ces bavures sont tolérées, prenne une décision courageuse pour calmer la tension et rassembler la nation. La CASE l’invite donc à s’impliquer en vue de la décrispation de la situation, étant donné qu’il y a risque de débordement désavantageux pour la population Congolaise.

12. Ces dérèglements politiques compliquent toutes les conditions d’organisation sereine des élections en République Démocratique du Congo.