A Kananga : Félix Tshisekedi lance les travaux de lutte antiérosive sur le site de la gare de la SNCC

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé ce vendredi en fin d’après-midi à Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central. Le Chef de l’Etat est en visite d’itinérance de routine de 24 heures dans cette province dont la dernière mission remonte à novembre 2022.

Comme à l’accoutumée, la population a chaleureusement accueilli le Président Tshisekedi à son arrivée à l’aéroport national de Lungandu. Une marée humaine s’est mobilisée le long de l’artère principale de la ville de Kananga pour lui souhaiter la bienvenue.

Le Président Tshisekedi n’a pas tenu de meeting, mais il a lancé les travaux de lutte antiérosive sur le site de la gare de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) à l’entrée du quartier d’affaires devant des milliers de personnes.

Financé à hauteur de 100 millions USD, ces travaux d’urgence sur le site de la SNCC, MONUSCO et au PK 706 s’inscrivent dans le cadre du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK). Selon le responsable provincial de l’Office de voiries et drainage (OVD), les travaux consistent en la construction de gros collecteurs, la stabilisation de talus et la plantation de plantes antiérosives.

Présente à cette cérémonie, la vice-présidente de la Banque mondiale Victoria Kwakwa dont l’institution a financé le PURUK, a affirmé que le partenariat BM-RDC est très important pour leur institution.

Mme Kwakwa a affirmé que le financement du PURUK s’ajoute à plusieurs autres projets d’intérêt communautaire financé par le groupe de la Banque mondiale dans l’espace Grand Kasaï.

Ces travaux d’urgence permettent de sauver la ville de Kananga et toute la province d’un éventuel enclavement total en cas de la coupure de route nationale numéro 1 et de la voie ferrée qui mène vers le Grand Katanga.

Avant de poursuivre sa mission à Mbuji-Mayi, le président Tshisekedi entend visiter ce samedi plusieurs chantiers lancés l’année dernière afin de se rendre personnellement compte de leur état d’avancement.




En présence de Fatshi : Pius Muabilu demande à la population de s’approprier la lutte antiérosive

C’est désormais chose faite. Le gouvernement de la République s’en va en guerre contre les érosions dans la ville de Kananga au Kasaï Central. Le Président de la République a lancé ce vendredi les travaux du Projet d’Urgence pour la résilience Urbaine de la capitale de l’ancien Kasaï Occidental. Dans son speech du jour, Pius Muabilu a fait voir que le non-respect des normes Urbanistiques, les mauvaises études hydrauliques et hydrologiques, mais aussi le détournement de fonds sont entre autres les principales causes des érosions.

Le ministre des villes congolaises en appelle à la responsabilité de tous pour éviter la destruction de l’Espace vital Congolais. Cela, a-t-il renchérit, éviterait de dépenser beaucoup de moyens financiers qui peuvent être affectés à d’autres Projets. Il se réjouit que la demande de la population de Kananga ait trouvé oreille attentive du Président de la République qui a mobilisé cette allocation pour assainir la ville.

Le patron de l’Urbanisme et Habitat exhorte par ailleurs les habitants de l’ex-Luluabourg à respecter les biens et investissements publics. Il leur a également demandé de s’approprier le projet en vue de sa pérennisation. D’après lui, le PURUK est une véritable bouffée d’oxygène à travers la création d’emplois directs et indirects, la sous-traitance en faveur des entreprises locales et la fluidité de la circulation du fait de la réhabilitation des infrastructures routières et ferroviaires.

Le warrior à l’Urbanisme et Habitat a par la même occasion salué le leadership exemplaire du Président de la République qui ne ménage aucun effort pour le développement Urbain de la RDC. Voilà pourquoi il en appelle au soutien sans condition de toutes les actions du Chef de l’Etat en vue du développement rapide de la République Démocratique du Congo.




Construction d’un téléphérique à Kinshasa : Me Guy Loando signe un contrat d’ingénierie avec la société turque Milvest

Me Guy Loando Mboyo, ministre de l’Aménagement du territoire a officiellement signé un contrat d’ingénierie d’approvisionnement et de construction avec la société turque Milvest au nom de la République démocratique du Congo. Ce contrat marque une étape importante dans les efforts continus de la RDC pour améliorer les infrastructures de transport dans la capitale, Kinshasa.

Le projet de téléphérique vise à soulager la congestion routière à Kinshasa en introduisant une ligne de transport aérien par câble reliant deux gares stratégiques : l’université de Kinshasa dans la commune de Lemba et la station Triangle dans la commune de Mont-Ngafula. Avec une longueur de 2 kilomètres, le téléphérique aura une capacité de transport quotidienne de 5000 passagers.

Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui s’est engagé à développer les infrastructures de transport en RDC pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie de la population. Le gouvernement de la République a ainsi accordé un financement pour la réalisation de ce projet d’envergure.

Les travaux de construction de ce projet ambitieux sont prévus pour débuter en juillet 2023. Milvest estime que la majeure partie du projet sera livrée d’ici décembre 2023, ce qui permettra aux habitants de Kinshasa de bénéficier rapidement de ce nouveau moyen de transport moderne.

Le téléphérique est un mode de transport déjà exploité avec succès dans plusieurs grandes villes du monde, telles que New York, Medellin et Rio de Janeiro. Son introduction à Kinshasa contribuera à la valorisation des quartiers desservis et aidera à désenclaver ces zones urbaines.

Outre ses avantages en termes de développement urbain, le téléphérique est également un moyen de transport respectueux de l’environnement. Il émet moins de CO2 que d’autres modes de transport tels que les tramways ou les métros, ce qui en fait une option durable pour la RDC.

Le contrat d’ingénierie avec Milvest témoigne de l’engagement du gouvernement congolais à améliorer les infrastructures de transport de Kinshasa et à offrir des solutions innovantes pour répondre aux besoins de mobilité de sa population en pleine croissance.

La RDC se réjouit de ce partenariat avec Milvest et attend avec impatience la mise en service du téléphérique, qui marquera une nouvelle ère de développement et de modernisation pour la capitale congolaise.




A Lubumbashi : Le Professeur Tony Mwaba échange avec le 1er Président de la Cour d’Appel sur la retenue illégale des salaires des enseignants

Profitant de son séjour dans la capitale du cuivre, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a rendu une visite de courtoisie au Premier Président de la Cour d’Appel de Lubumbashi, le magistrat Malagano Kalongila Pierre, situé au Palais de justice, ce vendredi 23 juin 2023 à Lubumbashi, Province du Haut-Katanga.

Au menu de leurs échanges, traiter la question relative à la retenue illégale opérée par certains gestionnaires véreux des établissements scolaires, particulièrement ceux des écoles conventionnées, sur les salaires des enseignants.

Le professeur Tony Mwaba Kazadi qui a reçu entre autres la mission de redresser le sous-secteur de l’EPST par la lutte contre les antivaleurs n’entend plus lésiner sur les moyens pour éradiquer toutes les antivaleurs dont cette pratique odieuse de la retenue de la dîme, offrandes, aumônes et actions de grâce sur les salaires des enseignants.

Voilà pourquoi, en dehors de son bras séculier qui est l’Inspection scolaire, le professeur Tony Mwaba s’en va vers les instances judiciaires pour traquer tous ces gestionnaires véreux réfractaires au vent nouveau insufflé par la dynamique qu’il a imposée à la tête de ce Ministère, sous l’impulsion du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo, dont le programme phare de la gratuité de l’enseignement primaire public est une réalité quatre ans après.

C’est ce qui justifie cette rencontre avec ce haut magistrat pour lui faire part de sa détermination à accompagner ses services en province pour ce faire.

Le Premier Président de la Cour d’Appel de Lubumbashi a promis sa main d’association dans cette lutte contre les antivaleurs et quiconque sera trouvé en flagrant délit, sera immédiatement interpellé, conduit auprès des autorités compétentes et jugés en procédure de flagrance.

 

Il a toutefois demandé au Ministre d’instruire ses services pour que quiconque est victime de cette pratique puisse se livrer à la justice et dénoncer.




Remise des diplômes d’Etat : Pari gagné pour Tony Mwaba 

Huit ans après, quatre Ministres se sont succédés à la tête du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Un problème a demeuré, le blocage par l’Imprimeur des Diplômes d’Etat, Édition 2015. Ce blocage a causé plusieurs préjudices aux finalistes de cette année dont certains n’ont pas su obtenir leur inscription pour poursuivre leur carrière promotionnelle ou professionnelle.

Il a fallu l’implication personnelle du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo et la détermination du Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi, pour décanter cette situation.

C’est ce qui justifie la cérémonie de remise symbolique des diplômes d’Etat, Édition 2015 ce vendredi 23 juin 2023. Cadre choisi, la salle Yrma, située dans la commune de Lubumbashi, ville qui porte le même nom, Province du Haut-Katanga.

La tradition oblige, peu avant cette cérémonie, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a été reçu par le Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula pour présenter ses civilités.

Et dans la salle Yrma, premier à prendre la parole, le Directeur de la Province éducationnelle du Haut-Katanga 1, Joseph Muinkeu Tshiend a, au nom de la Province souhaité la bienvenue au Gardien de la gratuité de l’enseignement primaire, le professeur Tony Mwaba Kazadi en qui il a reconnu les qualités d’un bon manager qui a su relever les défis dans le sous-secteur de l’enseignement primaire, secondaire et technique.

Avant que la parole ne soit accordée au n°1 de l’EPST, la salle a été chauffée par une saynète jouée par le Groupe théâtral ”Nzembela” qui est revenue sur les acquis de la gratuité et les majeures réalisations du Ministre Tony Mwaba Kazadi à la tête du Ministère de l’EPST.

Une préjudice énorme subi par les étudiants

Prenant la parole, le professeur Tony Mwaba s’est abstenu des discours élaborés. Il a improvisé son allocution sur place.

D’entrée de jeu, le patron de l’EPST a déclaré :”Dans tous les cas, j’ai été inspiré par le mot de bienveillance prononcé par le Proved et aussi la saynète que nous venons de découvrir avec les artistes talentueux (Ndrl: Groupe Nzembela)”, a-t-il lancé avant de circonscrire le cadre de cette cérémonie qui est, a-t-il indiqué :”Nous sommes dans cette salle pour la remise symbolique de ces diplômes, Édition 2015. Ce lancement symbolique, comme nous l’avons fait, je pense, à Kinshasa également, vient régler un problème que nous avons hérité quand nous avons été placés à la tête de ce Ministère.

Ce grand arriéré des diplômes, Édition 2015”, a fait observer Tony Mwaba Kazadi, avant de rappeler le préjudice subi par les finalistes de cette édition :”Beaucoup de finalistes en ont souffert, dans les universités à l’étranger, tout comme au pays. Il y en a qui n’ont pas été admis pour obtenir les inscriptions à l’université. Aujourd’hui c’est 2023, ce problème vient d’être réglé. Ceci, pour restituer le sourire à ces lauréats-là. Peut-être que les dégâts causés par ce retard ne sera pas réparé malheureusement. Mais, mieux vaut tard que jamais. C’est une situation que nous avons héritée, je l’ai dit et au nom de la continuité de l’Etat, on ne pouvait pas se plaindre. Il fallait agir et aujourd’hui, c’est chose faite.”, s’est-il réjoui.

C’est donc un élan dans lequel il s’est engagé pour les autres titres scolaires, à savoir, les bulletins et les diplômes de son mandat.

A ce propos, il a indiqué : “A l’occasion, j’annonce également que les Diplômes d’Etat, Édition 2021 sont disponibles. Et chaque IPP (Inspecteur Provincial Principal) va s’organiser pour la remise.

Même les Diplômes de l’Edition 2022, notre fournisseur, les a déjà disponibilisés dans les entrepôts et nous allons nous organiser pour le dispatching pour que ces diplômes parviennent très rapidement dans les provinces éducationnelles pour qu’ils soient remis aux bénéficiaires”, a-t-il précisé, avant de donner le bénéfice de cette dynamique :”Cette dynamique nous a permis de renouer avec les anciennes bonnes habitudes. Ce qu’à la fin de chaque année scolaire, un élève doit immédiatement, le jour de la proclamation ou les jours d’après, qu’il puisse obtenir directement son bulletin”.

Cela veut dire, a-t-il poursuivi, qu’après une épreuve certificative, comme l’Examen d’Etat, le finaliste doit dans un temps record, obtenir son diplôme pour embrasser sa carrière promotionnelle ou professionnelle.

”Nous venons donc de réussir un pari. Parce que depuis quelques années, ce n’était plus possible au Ministère de l’EPST. Vous pouviez terminer et ne pas avoir le bulletin, ni le diplôme. C’était une antivaleur, s’est indigné Tony Mwaba Kazadi.

 

Pour finir son speach, le patron de l’EPST a rappelé comme d’habitude les missions lui confiées par le Président de la République, lorsqu’il a été élevé au rang de Ministre : « Nous avons été placé à la tête de ce Ministère pour deux objectifs. Le premier objectif, je le rappelle, c’est consolider et pérenniser la gratuité de l’enseignement primaire public. Les mots sont choisis. Ce n’est pas une erreur de langue : « effective de la gratuité ”. Non. La gratuité avait déjà été rendue effective. Qu’on le veuille ou pas, il faut le rappeler, que c’est dans la Constitution de 2006 que l’article 43 avait été inscrit et qui décrétait la gratuité de l’enseignement primaire. Mais il a fallu attendre 2019 pour que cette lettre de la Constitution puisse connaître le jour. Et donc la gratuité a été rendue effective par une volonté politique du Président de la République Félix Tshisekedi Thshilombo”, a-t-il insisté avant de donner le deuxième objectif qui est celui du redressement du sous-secteur de l’EPST qui est une balise pour le retour à la gratuité totale du primaire jusqu’à l’université comme à d’autres époques.




Lubumbashi : Tony Mwaba distribue 150 bancs pupitres métalliques fabriqués à titre expérimental 

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé à la remise officielle des bancs à pupitres dans la province éducationnelle du Haut-Katanga1 ce vendredi 23 juin 2023.

Cadre choisi, l’Athénée de Katuba, Ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga. Dans la ville de Lubumbashi depuis hier jeudi, le numéro 1 du sous-secteur de l’éducation a tenu à faire bénéficier les élèves de la Sous-Division de Lubumbashi 2, habitant la périphérie de la capitale de la campagne ”Pas une école sans bancs”.

Prenant la parole, le ministre Tony Mwaba Kazadi a tenu avant tout à fixer l’opinion sur l’instauration de la campagne “Pas une école sans bancs”.

“Nous sommes ici dans le cadre de la poursuite de la campagne” Pas une école sans bancs”, initiée par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, à la suite d’un constat malheureux qui nous livre un spectacle décevant de voir au 21e siècle des élèves qui étudient encore à même le sol. Je rappelle que c’est la poursuite de la campagne, qui a été initiée et qui est menée par ma personne. C’est une campagne de sensibilisation pour lutter contre cette anti-valeur qui affecte la qualité des enseignements et apprentissages”, a-t-il dit avant de préciser que : “Je ne suis pas donc ici pour distribuer les bancs, ce n’est le rôle d’un Ministre national. C’est la campagne de sensibilisation qui se poursuit. Nous sensibilisons les autorités provinciales, mais aussi les gestionnaires des écoles.”

Pourquoi sensibiliser les autorités provinciales ? S’est-il interrogé avant de répondre lui-même : ‘Parce que la question des infrastructures scolaires, la gestion, la construction des écoles, la réhabilitation, l’entretien des écoles, l’équipement des écoles en bancs, pupitres, c’est la prérogative des provinces”, a-t-il ajouté.

Poursuivant son speech, le ministre Tony Mwaba Kazadi a loué l’engagement du Gouverneur du Haut-Katanga ainsi que celui du Proved de cette province éducationnelle pour la prise de conscience qui se traduit par les actions concrètes allant dans le sens de soutenir les efforts du Président de la République.

“Heureusement pour la province du Haut-Katanga, on l’a dit par le Proved, et j’en profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier le Gouverneur Jacques Kyabula parce qu’il est parmi les Gouverneurs qui ont saisi cette campagne et qui continuent également à doter à nos écoles du Haut-Katanga des bancs-pupitres”.

Bien avant l’intervention du Ministre, le Directeur provincial du Haut-Katanga1 Joseph Mwinkeu Tshiend avait pris la parole pour présenter l’hôte de la Province, avant de revenir sur son bilan largement positif quant à l’accomplissement de la campagne pas une école sans bancs.

“Pour votre gouverne, la province éducationnelle de l’EPST Haut- Katanga 1, depuis le début de cette année scolaire à ce jour, a fait fabriquer 1845 bancs, et fait réparer 2527 bancs. Tout ceci, rendu possible grâce à l’augmentation de l’enveloppe de frais de fonctionnement alloués aux écoles”, a-t-il dit en substance.

Par la même occasion, Joseph Mwinkeu a remercié le Gouverneur du Haut-Katanga pour avoir doté sa province éducationnelle de 5000 bancs.

“Excellence, j’aimerais aussi d’une manière très particulière, mentionner l’appui remarquable de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province Jacques Kyabula Katwe qui nous a doté de 5000 bancs pupitres pour cette année scolaire, par le truchement du ministère provincial en Charge de l’Éducation”.

Il sied de noter que le Professeur Tony Mwaba va lancer les épreuves certificatives de l’Exetat 2023 ce lundi 26 juin à Mbuji-Mayi, Province du Kasaï-Oriental.




Bernard Mizele Nsemi s’auto-proclame roi de Luozi

Un fait inhabituel ce vendredi 23 juin 2023 au chef lieu du territoire de Luozi. Mizele Nsemi Bernard s’est auto-proclamé roi de Luozi et ensemble avec ses adeptes, ils se sont accaparés des bureaux de l’Etat depuis 5 heures du matin en signe d’installation de leur pouvoir.

 

Sur place, ils ont brûlé la photo du chef de l’Etat et le drapeau du pays, avant d’hisser leur drapeau devant le bureau administratif du territoire. Pour les manifestants, Bernard Mizele Nsemi détiendrait un document de 1995 lui conférant le titre de Roi.

A l’instant, le ministre provincial de l’Intérieur vient de dépêcher sur place une délégation avec un renfort des services de sécurité. Objectif, aller restaurer l’autorité de l’Etat.




Un procès d’intention dans la rue contre le Président et le bureau du Sénat congolais

Depuis quelques jours, le sénateur Matata Ponyo et ses acolytes se complaisent à agiter la toile et rabâcher les oreilles de paisibles congolaises et congolais, à travers ce qui est convenu d’être qualifié d’un procès d’intention dans la rue.

 

Procès contre le président du Sénat, Professeur Modeste Bahati Lukwebo et le bureau de la Chambre haute avec un battage médiatique contre-productif. Et parce que trop devient trop, nous voudrions rétablir la vérité sur les faits suivants allégués par le sénateur Matata Ponyo accompagnés de la diffamation et des imputations dommageables à l’endroit du président du Sénat.

 

L’opinion publique nationale et internationale devra retenir ce qui suit :

 

*Le sénateur Matata Ponyo a des démêlées judiciaires avec le ministère public et non un problème personnel avec le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo ;

 

*Le sénateur Matata Ponyo a vu ses immunités être levées dans le dossier des biens zaïrianisés. Et en même temps le Procureur général près la Cour constitutionnelle a entamé des poursuites judiciaires à son encontre dans un autre dossier de détournement présumé des fonds destinés au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

 

Mécontent de la décision du bureau du Sénat, quant à l’autorisation des poursuites judiciaires à son encontre à la suite du réquisitoire du Procureur général près la Cour constitutionnelle, le sénateur Matata Ponyo a saisi la Cour constitutionnelle sous l’ex président de cette Haute cour Dieudonné Kaluba, laquelle cour s’est déclarée incompétente de juger un ex Premier ministre, pour des raisons qui lui étaient propres. Le même dossier a été envoyé plus tard à la Cour de cassation, juge naturel du sénateur Matata Ponyo, par le Parquet général près la Cour constitutionnelle. Examinant ce dossier, la Cour de cassation s’est butée à une difficulté d’interprétation de l’article 164 de la Constitution, qui dispose que «la Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la république et du Premier ministre pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions».

 

Le dossier est revenu encore une fois à la Cour constitutionnelle, cette fois-ci sous la présidence de Dieudonné Kamuleta Badibanga. La Haute cour s’est déclarée après l’interprétation de l’article 164 compétente pour juger un ancien Premier ministre et un ex Président de la république pour des faits infractionnels commis dans l’exercice de leurs fonctions antérieures. C’est dans ce contexte que le Procureur général près la Cour constitutionnelle a fait, il y a peu, un nouveau réquisitoire adressé au bureau du Sénat pour l’autorisation des poursuites contre le sénateur Matata Ponyo dans le dossier Bukanga Lonzo. Conformément au règlement intérieur du Sénat qui dispose que pendant la session, la plénière est habilitée à autoriser les poursuites judiciaires contre un sénateur, et que le bureau en dehors de la session dispose des mêmes pouvoirs a examiné le nouveau réquisitoire du Procureur général près la Cour constitutionnelle et a rappelé que jusqu’à ce jour, le Sénat n’a jamais été informé d’une décision judiciaire de condamnation ou d’acquittement du sénateur Matata Ponyo. Et par conséquent, il était toujours supposé être à la disposition de la justice, pour prouver son innocence sur les faits lui imputés et recouvrer, le cas échéant, ses immunités levées dans le dossier des biens zaïrianisés.

 

*Au regard de ce qui précède, il nous paraît scandaleux et curieux de constater que le sénateur Matata Ponyo fait à tort du président du Sénat son bouc émissaire, qui chercherait à l’écarter de la course à la présidentielle, en faveur de l’actuel président Félix Tshisekedi Tshilombo, parce qu’étant membre du présidium de l’Union sacrée selon sa dernière correspondance de récusation du Speaker de la Chambre haute et du bureau de cette institution. Ceci est un gros mensonge que nous venons balayer du revers de la main pour deux raisons majeures. D’abord, le professeur Bahati Lukwebo et son regroupement AFDC-A ont jeté leur dévolu, au terme d’une résolution de la conférence des présidents de cette plateforme, sur la personne du Président Félix Tshisekedi Tshilombo comme leur candidat à la magistrature suprême en 2023. Ensuite, lorsque les immunités du sénateur Matata Ponyo ont été levées le 5 juillet 2021, ce dernier ne s’était pas encore déclaré candidat à la Présidentielle. Mais c’est en catastrophe et par une fuite en avant, sans avoir implanté son parti sur l’ensemble du pays, ni organisé le congrès pour sa désignation dans les conditions requises par la praxis démocratique qu’il s’est déclaré candidat Président de la république pour se soustraire à la justice, qu’il voulait affronter pour prouver son innocence lorsqu’il est rentré au pays.

 

*Et donc, il est regrettable de constater qu’en date du mercredi 21 juin 2023, le sénateur Matata Ponyo a violé le principe d’inviolabilité du siège du Parlement en s’amenant avec des personnes non autrement identifiées et la presse, au service courrier du cabinet du président du Sénat pour déposer sa lettre de récusation du président du Sénat et son bureau, allant jusqu’à déclarer dans la même lettre ses inimitiés envers le président du Sénat et les membres de la Chambre haute, sous les menaces ouvertes. Plus grave encore, et comme si cela ne suffisait pas, le sénateur Matata Ponyo, pourtant supposé être encadré par un collectif d’avocats, va jusqu’à invoquer dans sa plainte contre le président du Sénat, devant la Cour de cassation, la violation de l’article 180 du Code pénal livre II considérant à tort le Speaker de la Chambre haute comme ayant porté atteinte à ses droits. Une confusion dans le fond et la forme de cette disposition qui ne concerne que les fonctionnaires de l’Etat, alors que le président du Sénat est un chef de corps et non un fonctionnaire de l’Etat.

 

*Ceci dit, nous prenons l’opinion publique nationale et internationale à témoin face aux menaces qui pèsent sur le président du Sénat et les membres du bureau de cette institution et invite les instances compétentes à assurer la sécurité maximale de ces hautes personnalités. Et si le président du Sénat et les membres du bureau de cette institution arrivaient à ne développer qu’une simple grippe ou à tousser deux fois de suite à l’intervalle de 5 secondes, l’opinion saurait d’où cela proviendrait et en tirerait toutes les conséquences possibles. Pour dire bref, par une herméneutique simple des faits et gestes, ainsi que des propos distillés dans les médias, il y a lieu de comprendre que ce n’est pas Modeste Bahati Lukwebo qui est visé par cet acharnement du sénateur Matata Ponyo, mais plutôt le Président de la république. Car, l’autorisation des poursuites judiciaires par le bureau du Sénat n’est ni une condamnation du sénateur Matata Ponyo, encore moins son acquittement. Le bureau du Sénat agit par obligation constitutionnelle du respect du principe de séparation des pouvoirs pour ne pas faire obstruction à la justice. Et donc, il n’appartient pas au sénateur Matata Ponyo de vouloir modifier la Constitution et le Règlement intérieur du Sénat en interdisant au bureau de cette chambre de décider oui ou non de l’autorisation des poursuites judiciaires contre un sénateur, encore que ça n’a pas été le cas pour le dernier réquisitoire du Procureur général près la Cour constitutionnelle. Si le sénateur Matata Ponyo estime qu’il a encore ses immunités et qu’il ne se reproche rien, nous l’encourageons à prouver son innocence en affrontant la justice de son pays comme il l’avait souhaité et de prétendre à la magistrature suprême, parce qu’il est encore grand temps. Sans vouloir tomber dans le jeu d’un procès dans la rue en répondant à toutes formes de provocation, nous avons tenu à rétablir cette vérité suite à l’acharnement du sénateur Matata Ponyo contre le Président du Sénat, Professeur Bahati Lukwebo.

 

(Par Louis D’or Balekelayi Secrétaire national adjoint en charge de la Communication numérique de l’AFDC)




24 juin 2023 à Bukavu:Trésor Mutiki à la conquête de la place de l’indépendance

C’est juste une question d’heure. Le tonitruant jeune notable Trésor Mutiki Lutala, président de la fondation Trésor Mutiki Fondation est hanté par le souci de voir une véritable cohésion sociale exister dans sa province du Sud- Kivu, une province pour laquelle il consacre beaucoup de moyens pour essayer tant soit peu de subvenir aux besoins de la population qui fait face à plusieurs difficultés.

 

Il arrivera à 9h30 à Bukavu et se rendra directement à la mythique place de l’indépendance pour donner un message d’amour, de concorde et de paix entre différentes communautés qui vivent au Sud-Kivu. Une initiative entreprise depuis 2 ans à Kinshasa dans une salle de la commune de la Gombe, suivie de plusieurs autres du genre à Bukavu et des entités de la province pour dire “Non” à cette fracture sociale. Creer une symbiose, une harmonie entre les communautés qui se déchirent et n’avoir pour seule vision que le développement et le paix au Sud-Kivu main dans la main.

 

Déjà une forte sensibilisation est perçue dans l’ancienne Constermansville pour cet événement particulier ne revêtant aucune connotation politique, mais plutôt sociale. La ville attend écouter les mots qui sortiront de ce jeune, qui déjà fait parler de lui à travers plusieurs actions aussi philanthropiques que patriotiques.

 

Bravo Zulu




A Kananga: Fatshi et Muabilu s’attaquent aux érosions

Un vendredi pas comme les autres à Kananga au Kasaï Central. Ce 23 Juin 2023, Pius Muabilu va lancer les travaux du Projet d’urgence pour la résilience urbaine de cette ville.

Financé à hauteur de 100 millions de dollars américains par la Banque mondiale, le PURUK vise à lutter contre les érosions dans la capitale de l’ancienne province du Kasai-Occidental et faire de l’ex-Luluabourg l’une des villes les plus résiliantes du pays. Le numéro un de l’Urbanisme et Habitat y est arrivé ce jeudi dans la soirée. Le patron du développement Urbain en RDC a été accueilli par une foule immense, signe de l’accompagnement des Ouest-kasaiens à l’action du Président de la République.

Le warrior à l’Urbanisme et Habitat a devant la presse exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui se soucie jour et nuit du bien-être des congolais. Pour Pius Muabilu, la matérialisation de ce projet est une preuve de l’attention particulière que le Président de la République accorde au développement Urbain.
Ce projet est réalisé grâce aux efforts du Chef de l’Etat dont la détermination à servir la population n’a pas d’égal, a-t-il dit.
Les autorités de la ville de Kananga, les membres de la société civile et des militants de son parti politique, le Congrès National Congolais, ont dans une ambiance bon enfant accompagné le Ministre d’Etat à l’Urbanisme et Habitat à sa résidence de circonstance.
C’est dire que la nuit sera courte et même très courte pour les Kanangais.
Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi à 12h.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que la cérémonie sera présidée par le Président de la République en personne.
Le ministre des Finances Nicolas Kazadi fait partie de la délégation.
Le projet d’Urgence pour la résilience Urbaine de Kananga à été initié par Pius Muabilu en sa qualité de ministre des villes depuis 2019.