Fini les vacances pour les Corbeaux : Début de saison 2023-2024

La direction du TPM informe l’ensemble de ses supporters que les activités de la saison 2023-2024 seront lancées dès le 1er juillet 2023 à Kamalondo selon le chronogramme suivant :

▪ Mardi 27 juin : Retour à Lubumbashi des entraîneurs

▪ Samedi 1er juillet :

– Retour à Lubumbashi des joueurs retenus suivi des examens médicaux

– Reprise du personnel d’appoint

▪ Lundi 3 juillet à 9h00 : Reprise des entraînements au Stade TP Mazembe

▪ Mardi 4 juillet : Première annonce des nouvelles recrues et des départs

▪ Mercredi 5 juillet : Départ au CEF de Futuka pour le premier regroupement




Ce 26 juin à Kinshasa : L’USAID et GAVI vont s’engager pour le renforcement de la vaccination de routine et de l’éradication de la poliomyélite dans le Lualaba et le Haut-Lomami

Ce lundi 26 juin que va intervenir la signature des protocoles d’entente par l’USAID et GAVI, l’Alliance du vaccin, en faveur du renforcement de la vaccination de routine et de l’éradication de la poliomyélite dans les provinces du Lualaba et du Haut-Lomami.

Ça sera en présence du Dr Roger Kamba, ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention ; de Mme Fifi Masuka Saini, Gouverneur de la province du Lualaba ; de Mme Isabelle Yumba Kalenga, Gouverneur de la province du Haut-Lomami ; du Dr Sylvain Yuma Ramazani, Secrétaire général de la santé ; du Dr Aimé Cikomola, directeur du Programme élargi de vaccination (PEV) ; de M. Cyril Nogier, GAVI, l’Alliance du vaccin en RDC ; de John Dunlop, directeur de la mission USAID en RDC et de Trad Hatton, directeur de PATH en RDC et Afrique centrale.

Disons qu’en octobre 2018, la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) et les provinces du Tanganyika et du Haut-Lomami signaient des protocoles d’accord pour renforcer la vaccination de routine et arrêter les épidémies de poliomyélite. Elles ont été rejointes par le Lualaba en juin 2021.

Les trois provinces présentaient en 2018 et 2021 pour le Lualaba un même profil épidémiologique : un taux de mortalité infantile supérieure à 40 pour 1 000 ; une couverture vaccinale complète de moins de 50%, plus de 10% d’enfants non-vaccinés (‘zéro-dose’) et risquent des épidémies de polio.

D’après les résultats de l’enquête MICS, on estime qu’au moins 2,5 millions d’enfants seraient sous-vaccinés en RDC (ils n’auraient reçu qu’une partie des vaccins du calendrier de routine) ou non vaccinés (ils n’auraient reçu aucun des vaccins du calendrier de routine).

Depuis, les 3 provinces ont amélioré leurs indicateurs de processus de vaccination de routine mesurés dans le plan de Mashako, et le Haut-Lomami et le Tanganyika se classent régulièrement parmi les cinq meilleures provinces, malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19 ; Les trois provinces ont contribué au financement de leurs activités de vaccination. Alors que le Tanganyika et le Haut-Lomami ont contribué moins que prévu, le Lualaba a contribué au montant total prévu en 2021 et 2022 (respectivement 300 000 USD et 400 000 USD) ; La couverture vaccinale complète a atteint 88,9% dans le Haut-Lomami, 44,2% dans le Lualaba et 27,6% dans le Tanganyika (enquête de couverture 2022). Des efforts supplémentaires sont nécessaires dans le Tanganyika.

Il nous revient que le taux de la couverture du vaccin Penta 3, antigène indicateur pour estimer la performance du système de vaccination de routine, a atteint 95% dans le Haut-Lomami, 60% dans le Lualaba et 51% dans le Tanganyika.

C’est en considérant ces résultats que l’USAID et Gavi ont accepté d’adhérer aux protocoles d’accord du Lualaba et du Haut-Lomami, sur la base de leur évaluation des capacités pour les trois provinces.

Signalons que dans ces nouveaux protocoles d’accord, l’accent sera mis sur la création d’une demande de services de vaccination de la part des populations, sur l’amélioration initiale des services de vaccination et sur l’atteinte des communautés les plus vulnérables et les plus difficiles d’accès.




Lutte contre la corruption : Nécessité d’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs 

Ce 23 Juin, le monde entier célèbre la Journée Internationale des lanceurs d’alerte et dénonciateurs. La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO) profite de cette journée internationale pour lancer un appel auprès du Gouvernement afin qu’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs soit votée urgemment afin de se conformer aux dispositions de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, dont la RDC a ratifié.

A en croire un communiqué de presse signé par M. Ernest Mpararo de la LICOCO, le lanceur d’alerte est une personne qui estime agir pour le bien commun, l’intérêt public ou intérêt général, animé de bonnes intentions, généralement de manière bénévole et désintéressée, souvent contre l’avis de sa hiérarchie. Son but est d’informer les instances officielles et associations des abus constatés dans la conduite des affaires publiques, déclare un expert anticorruption.

En République Démocratique du Congo, explique-t-il, les lanceurs d’alerte et dénonciateurs des actes de corruption travaillent dans une insécurité mais certains bravent tous ces aléas pour dénoncer des cas de corruption au risque et péril de leurs vies.

Sinon, ces 10 dernières années, la LICOCO a recensé plusieurs lanceurs d’alerte qui ont bravé la peur en dénonçant les pratiques de corruption mais menacés, arrêtés et emprisonnés. C’est notamment le cas de l’ODEP qui a dénoncé la mauvaise gestion des fonds alloués au Projet de 100 jours et vous connaissez la suite. M. Kalambay, Ancien Directeur au Ministère de l’Environnement et Développement durable, qui a été arrêté et envoyé à la Prison Centrale de Makala (CPRK) pour avoir dénoncé auprès de l’IGF des détournements des fonds au sein du dit Ministère ; M. Robert Bomolo, Directeur au Ministère du Commerce Extérieur qui a été arrêté par l’ANR pour avoir dénoncé des cas des détournements des fonds ; M. Leduc Mabulu, travaillant dans une société privée, qui avait dénoncé la fraude fiscale au sein d’une société privée et menacé d’arrestation par les OPJ de la Police des Parquets ; M. Abdel AZIZ Mutekwa, ancien travailleur à l’OVD/Bandundu, qui avait passé plus de 3 mois d’emprisonnement au CPRK, pour avoir dénoncé des détournements des fonds alloués à la réfection des routes dans l’ancienne Province de Bandundu.

Le Gouvernement interpellé

« De milliers d’autres personnes ont perdu leurs emplois et envoyé en exil pour avoir dénoncé les actes de corruption et détournements des fonds publics », dit-il, avant d’ajouter que beaucoup d’autres personnes ont l’intention de dénoncer des pratiques de corruption mais elles craignent les représailles des certaines autorités politiques, administratives et judiciaires qui s’adonnent quotidiennement aux pratiques de corruption et aux détournements des fonds publics.

Il y a nécessité pour le Gouvernement de faire voter urgemment une loi pour protéger les lanceurs d’alerte et les dénonciateurs.

C’est ainsi que la LICOCO invite les services de contrôle, tels que l’Inspection Générale des Finances, IGF en sigle, la Cellule Nationale des Renseignements Financiers, CENAREF en sigle, l’Agence de Prévention et de lutte contre la Corruption, APLC en sigle, de travailler en synergie pour proposer au Gouvernement une proposition de loi sur la protection des lanceurs d’alerte et les dénonciateurs.

C’est à travers cette loi que de milliers des Congolais qui assistent passivement aux détournements des fonds publics et autres actes de corruption se sentiront sécurisés pour rapporter ces fléaux aux instances compétentes.

De tout ce qui précède, la LICOCO demande au Gouvernement de faire voter urgemment une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs ; De protéger et primer les lanceurs d’alerte et dénonciateurs qui bravent la peur pour dénoncer les criminels financiers et leurs complices.

Aux citoyens, organisations de la société civile et journalistes, de continuer à rapporter, alerter et dénoncer les pratiques de corruption et des détournements des fonds publics auprès des instances appropriées ; De faire pression au Gouvernement pour faire voter la loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs des actes de corruption ; De mener un plaidoyer pour que la RDC soit dotée d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte et les dénonciateurs.

 




Un autre rapport final du Groupe d’experts de l’ONU sur la Rdc accable une fois de plus Kagame

Selon le résumé du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, pendant la période considérée, les trois provinces de l’Est de la République démocratique du Congo ont connu des moments d’une intense violence, et le conflit intercommunautaire dans la province de Maï-Ndombe s’est intensifié. La situation politique est restée tendue à l’approche des élections générales prévues pour décembre 2023. Le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo a noté avec inquiétude que la dynamique liée au processus électoral, combinée à l’aggravation du conflit dans l’Est et à la situation tendue dans la région, compromettait la paix et la stabilité du pays.

« Les conditions de sécurité et la situation humanitaire dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ont continué à se dégrader considérablement, malgré le déploiement de plusieurs acteurs armés – Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), Casque bleus de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est, Forces de défense populaires de l’Ouganda et sociétés militaires privées – et l’état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri, qui dure depuis maintenant deux ans », indique le rapport.
Dans le Nord-Kivu, l’opération Shuja a eu un impact sur les Forces démocratiques alliées (ADF), groupe armé faisant l’objet de sanctions. Les ADF ont néanmoins poursuivi leur expansion au-delà des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri et ont continué à mener des attaques meurtrières contre les civils. L’utilisation d’engins explosifs improvisés par les ADF a atteint un nouveau pic avec une détonation mortelle lors d’un service religieux, qui a été revendiquée par Daech. Le Groupe d’experts a recueilli des preuves indiquant que Daech apportait un appui financier aux ADF et qu’il y avait des liens entre celles-ci et des cellules de Daech en Afrique du Sud.
Malgré les initiatives menées aux niveaux bilatéral, régional et international pour désamorcer la crise liée au Mouvement du 23 mars (M23), ce groupe armé, qui fait l’objet de sanctions, a continué d’étendre considérablement son territoire et de multiplier ses attaques, causant une crise humanitaire de grande ampleur et le déplacement de plus d’un million de civils dans la province du Nord-Kivu. Les annonces de retrait et de désengagement, apparemment éphémères et stratégiques, avaient principalement pour but de gagner du temps face à la montée de la pression internationale. Le M23 a également tenté de se faire des alliés dans le Sud -Kivu, en particulier le groupe armé Twirwaneho, dans le but d’y ouvrir un front.
La diversité des équipements militaires du M23, dont certains de production récente, montre l’importante puissance de feu du groupe armé et atteste des violations de l’embargo sur les armes.
Il nous revient que le Groupe d’experts a obtenu de nouvelles preuves des interventions directes de la Force de défense rwandaise (RDF) en République démocratique du Congo, soit pour renforcer les combattants du M23 soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les groupes armés locaux. Le Groupe d’experts a identifié plusieurs commandants et responsables de la RDF qui coordonnent les opérations de la Force en République démocratique du Congo.
Le M23 a adopté un nouveau schéma d’attaques contre la population civile, menant des opérations meurtrières visant des populations associées aux FDLR et à d’autres groupes armés, ou soupçonnées de les soutenir. Les viols, y compris les viols collectifs perpétrés par des combattants du M23, ont été fréquents.
Les groupes armés locaux et les FDLR ont créé le Réseau des Résistants patriotiques congolais, qui a combattu le M23 aux côtés des FARDC. La collaboration a été coordonnée par des officiers supérieurs des FARDC, qui ont aidé les groupes armés en leur fournissant de la logistique, des équipements militaires et des financements.
Les hostilités déclenchées par l’expansion territoriale du M23 se sont poursuivies, attisant la xénophobie et les discours de haine et accentuant les divisions ethniques entre les parties belligérantes. Des personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des populistes locaux, des activistes et des membres de la diaspora congolaise ont continué de diffuser des discours haineux et belliqueux destinées à vilipender les populations rwandophones perçues comme soutenant le M23, qui ont été largement repris sur les médias sociaux. Les discours d’exclusion, y compris le rejet des droits de citoyenneté pour les citoyens rwandophones, ont refait surface, notamment à l’occasion de l’inscription des électeurs dans le contexte électoral.
En Ituri, les conditions de sécurité se sont considérablement détériorées avec des attaques récurrentes entre le groupe armé Zaïre et la Coopérative pour le développement du Congo /Union des révolutionnaires pour la défense du peuple congolais (CODECO/URDPC), et avec la création du Mouvement d’autodéfense populaire de l’Ituri (MAPI). En parallèle, le Front patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) (également connu sous le nom de Chini ya Kilima), a connu des dissensions qui ont abouti à l’émergence d’un nouveau chef, qui a fait semblant d’adhérer au Programme de désarmement, de démobilisation, de relèvement communautaire et de stabilisation du Gouvernement de la République démocratique du Congo. Or, les combattants du FPIC sont restés armés et mobilisés.
La violence s’est intensifiée dans toute la province et s’est étendue aux territoires de Mahagi et d’Irumu. Les attaques de représailles menées par la CODECO/URDPC et le groupe Zaïre contre la population civile reflètent la montée des tensions entre les communautés Lendu et Hema. La CODECO/URDPC était de loin le groupe le plus violent, menant des attaques systématiques, brutales, à grande échelle et bien coordonnées contre des villages, tuant principalement des civils.
Quid du Sud-Kivu
Au Sud-Kivu, alors que les opérations conjointes des Forces de défense nationale du Burundi (FDN) et des FARDC ont continué à avoir un impact sur la dynamique des groupes armés, la crise liée au M23 a également eu des répercussions, avec des effets entrelacés, y compris la création de nouvelles alliances. Certains groupes armés ont envoyé des combattants au Nord-Kivu ou se sont remobilisés pour empêcher le M23 de pénétrer au Sud-Kivu, tandis que d’autres combattants et dirigeants des groupes armés ont établi des liens avec le M23. Les cycles de représailles entre groupes armés et d’attaques contre les civils se sont poursuivis, en particulier dans les Hauts Plateaux de Mwenga et les territoires d’Uvira et de Fizi.
Le M23 et les Twirwaneho ont gonflé leurs effectifs en recrutant dans la région, notamment des jeunes Banyamulenge. Le Groupe d’experts a documenté le recrutement massif, l’entraînement et l’utilisation d’enfants dans les hostilités par les Twirwaneho.
Les Twirwaneho ont continué de se financer grâce à un système d’imposition de la population locale et des fonds provenant de la diaspora Banyamulenge vivant dans la région et aux États-Unis d’Amérique. Une partie des fonds d’aide humanitaire envoyés par la Mahoro Peace Association, une association communautaire banyamulenge basée aux États-Unis, a été utilisée pour financer les Twirwaneho.
En ce qui concerne les ressources naturelles, la société Primera Gold DRC, fruit d’un partenariat entre les Émirats arabes unis et la République démocratique du Congo pour lutter contre la fraude aurifère, a été créée en janvier 2023. En l’espace de trois mois, elle a exporté 10 fois plus d’or que la quantité officiellement exportée par le Gouvernement de la République démocratique du Congo en 2022. La société a mis en place des mécanismes de conformité pour répondre aux exigences nationales, régionales et internationales en matière d’approvisionnement responsable.
Cependant, le Groupe a documenté un certain nombre de défis, notamment le risque que Primera Gold RDC devienne un canal de blanchiment d’or illégal.
Un réseau criminel réunissant des acteurs économiques et des fonctionnaires burundais a organisé la contrebande d’or en provenance de la République démocratique du Congo. Les six opérations étudiées par le Groupe d’experts ont rapporté au moins 455 000 dollars aux membres de ce réseau criminel.
Les chaînes d’approvisionnement de l’étain, du tantale et du tungstène de la ville minière de Rubaya, au Nord-Kivu, sont compromises par la présence de groupes armés et l’interruption de toutes les activités de traçabilité des minerais. Ceci a compromis également les chaînes d’approvisionnement de l’étain, du tantale et du tungstène dans la province du Sud-Kivu, où la production de minerais de Rubaya était blanchie.




Inga : barrage anti-Rdc ?

4 septembre 2015. Province d’Hubei. Barrage « Three Gorges », en français « Trois Gorges ». Invité par son homologue chinois Xi Jinping aux festivités du 70è anniversaire de la fin de la guerre entre la Chine et le Japon en 1945, Joseph Kabila vient de suivre religieusement dans la grande salle technique les explications sur la réalisation de ce complexe hydroélectrique passant pour le plus grand au monde avec une production de 22.000 MW, soit presque la moitié du complexe hydroélectrique Inga au stade final avec ses 42.000 MW.

Le chef de l’Etat ne sait pas, jusque-là, qu’à son dos, une grosse surprise l’attend : la carte hydrographique du site d’Inga avec ses différents groupes (Inga I pour 351 MW, Inga II pour 1.424 MW, Inga III pour 4.500 MW avant le Grand Inga pour 39.000 MW). Ce dernier comprend Inga IV, Inga V, Inga VI, Inga VII et Inga III).

Lorsqu’il se retourne, il est en face de cette carte présentant ce complexe dans tous ses détails. Les Chinois lui fournissent des informations sur les études menées jusque-là. En mot de la fin, Wang Yu, directeur de l’Investissement lnternational, lui dit : « Monsieur le Président, nous avons la technologie et le financement. Donnez-nous Inga ».

La réaction de Joseph Kabila est plutôt une interpellation pour tout observateur avisé : juste un petit sourire. En vérité, il a conscience de toutes les pressions faisant d’Inga une question de vie ou de mort pour tout leadership institutionnel congolais. Tenez !

Trois fois successivement, soit en avril 2016 (en marge des réunions de haut niveau sur le changement climatique) ainsi qu’en 2017 et en 2018 (en marge de la 72ème et la 73ème assemblée générale de l’Onu), Joseph Kabila va recevoir en aparté, dans ses appartements d’hôtel à New York, un certain Herman Cohen, ex-sous-secrétaire d’État en charge des Questions africaines. Même à la retraite, l’américain n’a jamais été tendre avec lui. Quand cependant il s’agit d’affaires, la méfiance est mise en bémol !

Il se raconte qu’il est lobbyiste pour le compte d’un groupe d’investisseurs américains très intéressé justement par le barrage d’Inga.

Pour l’histoire, on retiendra qu’à défaut de confier Inga aux Chinois, Joseph Kabila optera en juin 2017 pour un consortium sino-espagnol : « Three Gorges Corporation » pour la Chine et « BTP ACS» pour l’Espagne soutenue par l’Europe.

Pour l’histoire également, on retiendra le plaidoyer d’Herman Cohen en mai 2018 pour la libération de Jean-Pierre Bemba de la prison de la CPI.

Dans une interview au cours de laquelle il avait présenté le président du Mlc en meilleur candidat à la présidentielle de 2018 en raison de son emprise sur les Anamongo qui, selon ses termes, représentaient la majorité de la population congolaise, Herman Cohen avait avoué avoir abordé avec Chairman la question d’Inga à l’époque où ce dernier était vice-président de la République pour l’Ecofin sous le 1+4.

D’ailleurs, il présente le Mlc comme un mouvement qui n’a jamais combattu le Pouvoir en place, sa lutte ayant été menée plutôt contre le Rwanda et ses affidés du Rcd !

Or, à son avènement au Pouvoir, l’une des premières décisions prises par Félix Tshisekedi sur Inga fut la disqualification du consortium sino-espagnol. Pour preuve, en 2021, le « marché » sera pris par société Fortescue Metals Group du milliardaire australien Andrew Forrest.

Revoir, moins de deux ans après, les Chinois relancés pour Inga avec ou peut-être sans les Espagnols pousse à se demander si ce ping pong ne dessert pas finalement la RDC.

En effet, lors d’une causerie morale qu’il avait animée en 2002 à Sun City I pour débloquer la crise survenue entre les protagonistes congolais, le président sud-africain Thabo Mbeki avait justifié l’implication de son pays dans Inga ! « *Donnez-nous la sécurité et nous construisons Inga III; le financement est disponible” », avait-il déclare, cité de mémoire. Il avait fait cette annonce en raison de la crise énergétique qui s’abattait sur l’Afrique du Sud, crise devenue persistante.

Ainsi, le barrage d’Inga, dont le coût de construction global est évalué à 80 milliards de dollars américains, est au centre d’une confrontation mondiale qui ne dit pas son nom, confrontation perceptible au travers de cette démonstration partielle.

«Chinois, Coréens, Canadiens et Espagnols sont sur les rangs, mais les investisseurs se montrent plutôt réticents. L’instabilité politique de la République démocratique du Congo semble freiner leurs ardeurs », relève Franceinfo dans son article du 16 mars 2015 intitulé « RDC : la construction d’Inga, le plus grand barrage du monde, peine à démarrer», média qui ne cite pas les Américains, les Britanniques, les Canadiens, les Sud-africains, les Egyptiens, les Nigérians, les Indiens, etc. qui, pourtant, papillonnent autour de la méga structure.

Avec l’enjeu de la transition climatique faisant de la RDC un « pays solution», les Congolais devraient, les premiers, saisir la symbolique de l’arc représenté par le fleuve Congo ayant sa source au Katanga (province minière du Lualaba) et son embouchure au Kongo Central (province hydroélectrique) en passant par l’Equateur (province forestière).

Cette symbolique fait du Congo Kinshasa une puissance énergétique incontournable. Le malheur de ce Congo, cependant, c’est l’égocentrisme de son leadership qui ne fonctionne que par le même modus operandi depuis 1960 : s’étrangler autour de l’accessoire, et non se concerter et de se concentrer sur l’essentiel, surtout quand l’enjeu est économique.

Omer Nsongo die Lema




Avant de rejoindre Mbuji-Mayi : Félix Tshisekedi visitent différents chantiers à Kananga

Pour clore sa tournée à Kananga, le Président Félix Tshisekedi a visité, ce samedi, plusieurs chantiers. Il a commencé par l’ex-Athénée royale de Kananga où plusieurs bâtiments, dont 6 nouveaux, pouvant accueillir 10.000 élèves sont en construction. Le Chef de l’État s’est rendu ensuite sur le site de construction de la nouvelle morgue de Kananga ayant une capacité d’accueil de 54 corps. Cette nouvelle infrastructure sera plus grande que l’actuelle morgue qui n’accueille que 9 corps. Le Président a bouclé sa tournée du jour par la visite du chantier de la nouvelle Université de Kananga en construction où d’imposants bâtiments émergent du sol de ce campus universitaire.

Signalons que le Président Félix Tshisekedi est arrivé ce soir à MbujiMayi au Kasaï-Oriental. Dès demain, il va participer au jubilé d’argent de Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda, évêque du diocèse de cette ville, engagé dans l’amélioration du social de la population.

Pour la suite de son séjour, le Chef de l’Etat va poser la 1ère pierre de construction de la nouvelle ville de Bena Ntumba, à 5 Km de Mbuji-Mayi. Le Président Tshisekedi va aussi visiter d’autres infrastructures en cours de réhabilitation et de construction dans la ville.

 




Soutien à la candidature de Fatshi à la présidentielle 2023: Muabilu lance le regroupement AACPG

L’esplanade de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) a refusé du monde, ce samedi 24 juin 2033. C’était à l’occasion de la sortie officielle du regroupement politique dénommé « Alliance pour l’avènement d’un Congo prospère et grand (AACPG) », dont le président n’est autre que le leader majeur du Mont Amba, Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat.

Des militants et membres d’une douzaine de partis et personnalités politiques venus par grappes et de partout, surtout des 24 communes de la ville province de Kinshasa et de certaines provinces, ont pris d’assaut la Fikin où était organisée cette importante cérémonie.

Drapeaux et drapelets ont été arborés pour ajouter une touche supplémentaire à cette fête, pendant que les banderoles étaient affichées avec des messages clairs de soutien à la candidature du président Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. De leur côté, les militants et cadres étaient habillés soit en tenues du regroupement politique ou de leurs partis politiques respectifs.

La joie était à son comble jusqu’à l’entrée des chefs des partis et personnalités politiques du regroupement, qui ont eu l’honneur d’être présentés dans une ambiance surchauffée. C’est ainsi qu’on a su que le regroupement compte en son sein une dizaine de partis et personnalités politiques, déterminés à soutenir la candidature du président Félix Tshisekedi, en vue d’une victoire écrasante à la présidentielle du 20 décembre 2023.

Parmi les partis politiques et Associations qui ont réhaussé de leur présence, il sied de citer Action des Congolais pour la défense des intérêts du peuple (ACDIP), de Jérémie Muhindo ; Alliance des démocrates et nationalistes (ADNAC) d’Adrien Phoba ; Alliance pour l’amour du Congo (A2C), présidée par Mme Christine Feza Motema ; Alliance des élites pour le développement du Congo (AEDCO), de Miryam Kibikula ; Alliance nationale pour le développement (AND), présidé par Bruno Kapanji ; Congo prospère et grand (CPG) de Christian Mukendi Christos ; Congrès des alliés pour l’action au Congo (CAAC) présidé par Madeleine Kankolongo ; Congrès national de la République (CNR), présidé par Clément Kitenge Kisaka ; Forces des patriotes (FP) de Justin Kalumba, mais représenté par Moise Moussa ; Rassemblement pour la défense du peuple congolais (RDPC) de Jean-Marie Lukulasi ; Syndicat pour les actions de Maman Denise Nyakeru Tshisekedi (SYDENYATSHI), conduit par Mme Philo Ntumba Mposhi.

Parmi les personnalités politiques, citons Alex Kande Mupompa, Samy Adubango et Max Nissan.

Fatshi a une vision pour un Congo prospère et grand

Le moment tant attendu était l’entrée triomphal du président du Regroupement politique « Alliance pour l’avènement d’un Congo prospère et grand (AACPG) », Pius Muabilu Mbayu Mukala, leader majeur. Après avoir harangué la foule comme dans ses habitudes, Pius Muabilu a salué la présence de tous les chefs des partis et personnalités politiques membres du regroupement. Ce Regroupement est composé des partis politiques et personnalités qui viennent de toute la Rdc. C’est ainsi qu’on a salué les représentants du Maniema, de l’Ituri, du Grand Bandundu, du Grand Kasaï, de l’Equateur, … dont la mission est de quadriller la République et offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi.

Dans un speech fait dans un Lingala facile dont lui-même maitrise les contours, Pius Muabilu a expliqué que la vision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi est de faire de la Rdc un pays prospère et grand. A l’en croire, tous ceux qui aiment ce pays doivent le soutenir. Tel est le message de Pius Muabilu aux Congolais. Le Président national du Regroupement politique Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand et numéro Un de l’AACPG est revenu largement sur la gestion du pays sous Félix Tshisekedi qu’il juge largement positive, avant d’accuser les opposants d’être de mèche avec le Rwanda pour déstabiliser la République. D’après lui, tous ceux qui se font appeler opposants aujourd’hui n’ont pour mérite que le fait d’avoir détruit le pays.

Il a fustigé Moïse Katumbi dont il dit qu’il est à la base de l’insécurité à Lubumbahsi (Haut Katanga). Il a avoué que des preuves existent pour quiconque ayant géré le pays, sans pour autant dénoncer le fait qu’il n’y a qu’en Rdc où on peut semer le maïs et récolter une université au Maniema.

Pius Muabilu rassure que les preuves de cette destruction méchante existent et qu’elles seront exhibées le moment venu, surtout lors de la campagne électorale qui pointe à l’horizon. Face à cette méchanceté, l’AACPG, son nouveau Regroupement politique se veut une plateforme politique dont les hommes et femmes sont prêts à tout pour défendre le bilan du Chef de l’Etat et les intérêts de la nation. Le leader de l’Alliance pour l’Avènement d’un Congo prospère et grand a mis en garde les pays voisins dont les chefs d’Etat concoctent des plans obscurs contre la Rdc.

D’après Pius Muabilu, le Congo d’aujourd’hui est différent de celui de 2018. Le peuple congolais ayant pris son destin en mains, ne se laissera jamais faire. « Nous voulons vivre en paix avec tous les voisins, eux aussi doivent être épris de paix », a-t-il souligné. Sinon, ajoute Pius Muabilu, le peuple congolais se prendra en charge. Tous les Congolais doivent défendre leur patrie, a-t-il insisté en présence d’une foule nombreuse qui s’est déplacée pour la circonstance.

Soulignons que bien-avant, Pius Muabilu avait dénoncé le comportement de certains membres de l’union sacrée de la nation qui veulent profiter de l’occasion pour poignarder Félix Tshisekedi dans le dos. Il a attiré leur attention, tout en leur demandant de ne pas trahir le pays.




La RPDC dans la Journée Olympique

La Course Ludique – 2023 consacrée à la Journée Olympique (ou Olympic Day officialisée en 1948 par le Mouvement Olympique pour célébrer les valeurs de l’olympisme et la capacité du sport à bouger, NDLR) a eu lieu, ce 23 juin, dans le Village Sportif de la Cité Chongchun (ou jeunesse; construite en 1989 à l’occasion du 13ème Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants qui a accueilli plus de 20.000 personnes des 180 Pays dont quelques Chefs d’Etat comme hôtes d’honneurs, NDLR) sis dans l’Arrondissement Mankyong-dae à Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC. A la cérémonie, ont pris part;

les membres du Comité Olympique (CO) de la RPDC

les sportifs, les jeunes et les étudiants de la Ville Pyongyang.

KIM Il Guk, Président du CO de la RPDC et Ministre des Sports, a fait son allocution pour;

espérer que la cérémonie serait une occasion significative insufflant, de nouveau à tous les sportifs du Pays, la fierté dêtre responsables directs du développement du sport du Pays

déclarer le commencement de la Course Ludique.

Puis, on a assisté à ladite Course à lissue de laquelle sont remis les certificats de participation aux coureur (se) s.




Gentiny Ngobila prend acte de la tenue du meeting de l’opposition ce dimanche 25 Juin au terrain Sainte Thérèse (officiel)

Le meeting de l’opposition aura bel et bien lieu dimanche 25 juin. L’hôtel de ville de Kinshasa a pris acte de ce grand rassemblement à la Place Sainte Thérèse à Ndjili, à l’appel des 4 leaders à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga.

 

“J’accuse réception de votre correspondance non référencée du 20 Juin 2023 par laquelle vous m’informez de l’organisation d’un meeting en date du dimanche 25 Juin 2023 à la Place Sainte Thérèse dans la Commune de N’djili. Ce dont je vous remercie. Y réagissant, je prends acte de votre requête et vous exhorte au respect de l’ordre public.” a écrit Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa.

 

Les 4 leaders de l’opposition comptent échanger avec leurs militants notamment sur le processus électoral, l’insécurité grandissante et la vie chère en RDC.

 

Derick Katola




Infox-Intox: une vieille vidéo des femmes de la SNEL et Fabrice Lusinde à l’occasion de la journée du 8 mars refait surface (vidéos)

A peine que la Ministre d’État en charge du Portefeuille Adèle Kayinda a annoncé la réhabilitation de Fabrice Lusinde comme Directeur général attitré de la SNEL SA, le jeudi 22 juin dernier, une vieille vidéo de la fête des femmes de cette institution célébrant la journée du 8 mars où ce dernier avait été invité a gagné les réseaux sociaux.

 

Une manière des détracteurs du lauréat du concours organisé par COPIREP à mal de positionnement de chercher à ternir son image. Cette vidéo qui n’a rien à faire avec une quelconque réjouissance après la décision de la Ministre, comme on peut le suivre dans d’autres vidéos que ces oiseaux de mauvaise augure n’ont pas partagé avec le public et qui expliquent tout.

 

Un vrai coup d’épée dans l’eau

 

En vrai responsable, l’ingénieur Fabrice Lusinde, encore Directeur général de la SNEL SA, ne pouvait décevoir ses administrées à cette occasion célébrée aussi dans d’autres entreprises publiques de l’état.

 

Le bien aimé des mamans de la Société nationale d’électricité, DG Lusinde avait même fait remarquer à ses dernières qu’il était plus préoccupé par la situation de l’entreprise et qu’il ne pouvait pas rester longtemps dans la salle Roméo Golf à Gombe avant de regagner son bureau pour le bien fondé de tous les congolais soucieux de la qualité de l’électricité..

 

La joie de toutes ces femmes fut de courte durée car les semeurs en eaux troubles préparaient déjà leur coup fatal, maléfique et démoniaque pour destituer le jeune prodige. Ce qui fut fait quelques semaines après cette journée de réjouissances du 8 mars à Roméo Golf. Tous ces cirques prouvent à suffisance que le vieux démon n’a pas encore dit son dernier mot.

 

Pour la petite histoire, Adèle Kayinda, Ministre d’État en charge du Portefeuille a signé, ce jeudi 22 juin 2023, un arrêté rapportant son précédent du 18 avril de la même année par lequel elle suspendait le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde. Ce même 22 juin, elle a notifié au PCA de la SNEL son arrêté par un courrier dans lequel il lui demande de convoquer un conseil d’administration pour formaliser cette réhabilitation. (Voir lettre ci-dessous)

 

En suspendant Lusinde, Adèle Kayinda faisait suite à une recommandation de l’Assemblée Nationale qui avait voté une motion de défiance contre ce nouveau DG nommé quelques mois seulement plus tôt après avoir remporté, haut la main, le concours de recrutement organisé par le Copirep suite à une vive recommandation de la Banque Mondiale.

 

Le vote de défiance contre Lusinde avait soulevé une vague d’indignation aussi bien sur son motif que sur les graves irrégularités qui avaient émaillés la démarche. Lusinde, qui venait pourtant de passer cinq années à la SNEL comme DGA, était accusé notamment d’incompétence, mais il s’avérera que sa défenestration était ourdie à partir du cabinet du Président de l’Assemblée nationale, notamment pour raison de positionnement.

 

Tout compte fait, tous les agents et cadres de la SNEL SA sont appelés à reprendre bonnement leurs postes de travail sous la Directeur de l’enfant maison et ancien DGA durant cinq bonnes années, Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba.

 

Qu’on se le dise!

 

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