Quels sont les instruments que la BCC utilise ?

En répondant à cette question, Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi répond que c’est d’abord le taux directeur qui vient d’être relevé à la dernière réunion du comité de politique monétaire et ce relèvement rend l’action de la BCC plus efficace.

Mais c’est aussi le coefficient de la réserve obligatoire, qui nous permet aussi d’agir sur la liquidité au niveau du marché bancaire. Et s’il le faut, c’est une intervention sur le marché des changes pour vendre la devise, de manière à ce que l’offre devient très insuffisante par rapport à la demande, que la BCC puisse donner le signal qu’elle peut accompagner pour mettre à disposition une certaine offre des devises pour contenir les pressions qui sont sur le marché des changes.

Enfin, il y a les Bons émis par la BCC pour offrir une utilisation alternative d’une liquidité excédentaire. Donc, ce sont tous ces instruments que la BCC peut utiliser, manipuler pour atteindre ces objectifs, tout en continuant à travailler en coordination avec les actions qui sont menées au niveau des finances publiques. C’est tout ceci qui nous permettra de réaliser les objectifs qui sont prévus cette année, dans un cadre macroéconomique qui est stable.




2ème semestre de l’année 2023 : « Les perspectives sont bonnes »

C’est l’affirmation de Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, à une question sur les perspectives du 2ème semestre 2023. « Pour le reste de l’année 2023, il faut noter que les perspectives sont bonnes. C’est-à-dire que jusqu’à présent, la croissance dans notre économie reste tirée par le secteur minier. Et les perspectives de développement et les prix internationaux en ce qui concerne le secteur minier sont bonnes », affirme-t-elle.

Et d’ajouter que lorsqu’on regarde l’évolution jusque juin, et on voit les projetions pour l’année prochaine, la croissance pourrait être près de 7%. On s’attend aussi à ce qu’à travers des actions au niveau de l’évolution de la politique monétaire et la coordination qui sera faite, on s’attend à ce que l’inflation ne continue pas à s’accélérer.

« Bien entendu comme je l’ai dit, il y a l’inflation importée, on est autour de 9% à mi-juin, on s’attend à ce que l’inflation se situe autour de 11,5%, ce qui est une réduction par rapport au niveau atteint en décembre 2022 qui était de 13,1%. On s’attend aussi à ce que les efforts d’accumulation des réserves se poursuivent, de manière à ce qu’on puisse passer de 4,2 milliards à un niveau beaucoup plus élevé », souligne-t-elle.

De l’avis de la patronne de la BCC, ces éléments font aussi partie des engagements que la Rdc a pris dans le cadre du programme soutenu par le FMI. Et ce, étant donné les incertitudes sur la réduction ou l’arrêt des chocs qui affectent notre pays comme toutes les autres économies du monde.

Donc, par rapport au suivi du développement du marché des changes, le suivi des développements en ce qui concerne l’inflation, de manière à ce que lorsqu’on se rend compte qu’il y a un risque d’un choc additionnel qui pourrait nous empêcher d’atteindre ces objectifs, les mesures correctives sont prises, la coordination est faite, de manière à ce qu’il n’y ait pas de surchauffe démesurée sur le marché des changes, ou qu’il n’y ait pas une accélération au niveau de l’inflation.




CAN U23 : le Mali dompte le Gabon!

Mené après seulement 180 secondes de jeu sur la pelouse du stade Ibn-Batouta de Tanger, le Mali a pris la mesure de son vis-à-vis et renversé le Gabon (3-1), dimanche, en clôture de la première journée de la phase de groupe de la CAN U23, Maroc 2023.

 

Il ne fallait pas arriver en retard pour l’opposition Mali-Gabon. Et pour cause, il n’a fallu que trois minutes aux Panthéreaux pour ouvrir le score. Suite à une faute du gardien Lassine Diarra sur Mouniengue Mbongui dans la surface, Emmanuel Ovono transformait le penalty et permettait aux Jaunes et Bleus de faire la course en tête (0-1, 3e). Une avance de courte durée, puisqu’au bout d’un quart d’heure de jeu brouillon, les Aiglons égalisaient… sur penalty par Mamadou Sangaré, après une faute de Romess Essogo sur Ibrahima Cissé, vérifiée à la VAR. Après un premier tir stoppé par le gardien puis annulé par l’arbitre, le milieu offensif de Salzbourg ne manquait pas sa chance et envoyait un boulet de canon dans la lucarne de François Bekale (1-1, 20e). Les Aiglons doublaient ensuite leurs adversaires au tableau d’affichage. Sur un contre rondement mené, Boubacar Traoré centrait en retrait pour Cheickna Doumbia qui battait le gardien d’un pointu au premier poteau (2-1, 41e).

 

Mené au score pour la première fois, le Gabon était réduit à dix suite à l’exclusion, après recours à la VAR, du gardien François Bekale, coupable d’une main en-dehors de la surface de réparation, alors qu’il était sorti loin de ses cages devant Mamadou Sangaré (45e+7). Le coup franc accordé dans la foulée ne profitait pas puisqu’Ahmed Diomandé envoyait sa frappe largement au-dessus (45e+11).

 

Le rythme de la rencontre retombait en seconde période, avec très peu d’occasions franches à se mettre sous la dent. À juste titre, le sauvetage défensif de Claude Ngounga (74e) ne faisait pas plus lever les foules que le coup franc d’Urie-Michel Mboula envoyé au-dessus (70e). Seul Cheickna Doumbia provoquait une frayeur dans la défense gabonaise avec une frappe enroulée flirtant avec la transversale (79e). Le Mali gérait tranquillement son avance en faisant circuler le cuir sur la largeur, avant d’assommer définitivement son challenger dans les arrêts de jeu sur une action 100% entrants. Servi dans un fauteuil par Coli Saco, Alhassane Tamboura exécutait Gesril Andome d’un tir puissant au ras du poteau (3-1, 90e+2).

 

 

Le Mali prend ainsi le leadership du groupe B (3 points) devant l’Égypte, auteur d’un match nul avec le Niger (0-0) plus tôt dans la soirée. Le Gabon occupe la dernière place. Baolara Alou Diallo et ses hommes affronteront l’Égypte mercredi pour le deuxième match de groupe. Le Gabon sera lui opposé au Niger.




1er semestre 2023 : L’économie congolaise a fait face aux effets néfastes des chocs interne et externe 

Au cours de cette interview que Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo a accordée à la presse, une question lui a été posée, celle de savoir, comment s’est portée l’économie congolaise au cours de la première moitié de l’année 2023 ?

Elle a expliqué qu’au cours de la première moitié de l’année 2023, l’économie congolaise, comme beaucoup d’économies dans le monde, a continué à faire face aux effets néfastes des chocs qui l’ont affecté et qui ont amené des pressions au niveau du marché des changes, de l’inflation et des finances publiques.

Il s’agit essentiellement de l’impact sur l’économie mondiale et sur notre économie de la guerre en Ukraine, mais aussi de la guerre à l’Est de notre pays. « Lorsqu’on prend ces différents effets, on voit par exemple qu’au niveau des prix, à mi-juin, l’inflation était autour de 9,2% et cette augmentation des prix reflète essentiellement l’augmentation des prix des produits alimentaires qui ont la part la plus importante dans l’indice des prix à la consommation et utiliser pour calculer l’inflation », dit-elle.

Et d’ajouter que la hausse des prix des produits alimentaires reflète à son tour en grande partie la hausse des prix à l’importation. Comme vous le savez, note-t-elle, notre économie reste encore largement dépendante des importations, y compris des produits alimentaires et nous savons qu’aujourd’hui à travers le monde, tous les pays sont en train de prendre des mesures pour lutter contre l’inflation.

L’inflation a augmenté dans beaucoup de pays et donc lorsque nous importons, en comparant à la période avant la guerre en Ukraine, on importe aussi l’inflation qui sévit dans les pays d’où viennent nos importations. Donc, cette inflation importée continue à avoir des effets dans notre pays. « Donc je disais que les effets néfastes des chocs ont augmenté des pressions sur l’inflation, mais aussi ça contribué à une hausse des pressions sur le marché des changes. On a vu ça vers la fin de l’année dernière, mais aussi en janvier-février », précise la Gouv’ de la BCC.

Pour elle, cet impact sur le marché des changes a amené des actions au niveau de la BCC. « Lorsque nous prenons la période de janvier à février, on se rend compte qu’en moyenne mensuelle, la dépréciation du taux des changes est allée jusqu’à 3,6% et cela a amené la BCC à agir de manière plus importante qu’avant. En 2022 par exemple où on a connu une stabilité importante du taux de changes, la BCC a eu à intervenir sur le marché en vendant la devise (janvier et février). Elle a eu à augmenter les Bons BCC qu’elle offre aux banques commerciales dans la conduite de la politique monétaire pour absorber la liquidité excédentaire », indique-t-elle.

Et de poursuivre qu’elle a eu à suivre de très près cette évolution de la liquidité dans l’économie, de manière à contribuer à la diminution de la pression sur le marché des changes et contribuer à la dépréciation de la monnaie. Cela a permis d’arriver à ce que, lorsqu’on observe la période de mars à mi-juin par exemple, en moyenne mensuelle, la dépréciation de la monnaie a été de 0,8%.

Dans ses actions, la BCC a utilisé aussi bien la vente des devises, que le fait que l’augmentation du taux directeur au mois de mars, mais aussi l’augmentation des montants offerts aux banques commerciales en termes des Bons BCC. En effet, toute liquidité qui est utilisée par les banques pour acquérir les Bons BCC pour leur compte ou pour le compte de leurs clients, c’est une liquidité qui ne va pas aller chercher la devise sur le marché des changes.

Et donc, c’est par ce canal-là que la BCC arrive à réduire ou contribuer à la réduction des pressions sur le marché des changes. On a constaté aussi qu’au cours de la deuxième période de mars à juin, particulièrement au mois de mai et juin, une forte réduction de l’écart entre le taux interbancaire des changes et le taux au marché parallèle. A un moment donné, on est arrivé à des écarts de 200 à 250 Fc et aujourd’hui, l’écart entre les deux taux est inférieur à 50 FC.

Il y a eu même des moments où il avoisinait les 20 FC. Cela permet de redistribuer la pression par rapport à la demande. Pendant ces périodes de forte pression, qui reflétait non seulement une augmentation sensible des liquidités sur l’économie, c’était aussi une forte demande de la devise par rapport à une offre qui n’avait pas suivi.

Et ce, parce que le taux des changes est un prix. Lorsque la demande est très forte par rapport à l’offre, cela se traduit par une augmentation des prix. Il faut noter aussi que nos réserves des changes sont restées à un niveau satisfaisant, dans la mesure où, même dans le cadre du programme avec le FMI, notre objectif d’accumulation des réserves avait été atteint et si je prends la date du 16 juin, nos réserves étaient autour de 4,2 milliards de dollars, correspondant à 2,3 mois d’importations des biens et services.




A travers les deux instruments : « La BCC veut contribuer à réduire les pressions sur le marché des changes »

Pour Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi, le resserrement de la politique monétaire de la BCC à travers le taux directeur et le coefficient de la réserve obligatoire va aider à renforcer, à rendre plus efficace les actions de la BCC. De quelle façon ? Ces instruments permettent à la BCC de renforcer la gestion de la liquidité dans le système bancaire. C’est cette liquidité qui va se porter pour la demande des biens et services.

En effet, lorsqu’il y a une portion qui est excédentaire, cela peut contribuer à des pressions sur le marché des biens et services et donc, l’inflation. C’est cette liquidité, lorsqu’elle est excédentaire, se porte aussi sur la demande de la devise, amène des pressions sur le marché des changes et à la dépréciation du taux des changes.

Donc ces deux instruments permettent à la BCC de renforcer l’efficacité de son action dans la gestion de la liquidité de manière à atteindre l’objectif de la stabilité des prix et à contribuer à la réduction des pressions sur le marché des changes. Comme pour dire que ces deux mesures très importantes qui, au vu des développements économique jusqu’à fin juin et des perspectives pour le reste de l’année, sont très importantes pour la BCC de veiller à ce que les anticipations au niveau de l’inflation ne deviennent pas un crêt.

Qu’on ne s’attende pas à ce que l’inflation va nécessairement continuer à s’accélérer, parce que la BCC, dans la conduite de la politique monétaire, se rend compte qu’il y a risque de l’augmentation de la liquidité excédentaire ou qu’il y a des pressions sur le marché des changes, et le marché des biens et services qui vont avoir de l’impact sur la dépréciation du taux de changes et sur l’inflation, la BCC va utiliser ces instruments en combinaison avec ses autres actions pour arriver à contribuer à l’objectif de la stabilité des prix, pour arriver à contribuer à réduire les pressions sur le marché des changes.




La BCC resserre d’avantage la politique monétaire à travers deux instruments importants

A travers la réunion du Comité de politique monétaire présidée par Mme le Gouverneur de la banque centrale du Congo (BCC), le 19 juin dernier, l’Institut d’émission a décidé de resserrer d’avantage la politique monétaire. Ce resserrement s’est fait à travers deux instruments importants que la BCC utilise dans la conduite de la politique monétaire. Il s’agit du taux directeur qui a été porté de 9 à 11% et du taux du coefficient de la réserve obligatoire qui a été porté de 0 à 10%.

Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi a reçu dans son cabinet, quelques organes de presse tirés à la volée, notamment la Rtnc, L’Avenir (lequotidienrdc.com) et Zoomeco. A l’issue de cette interview, le n°1 de la BCC a informé qu’à partir de cette année, pour nous aligner sur les normes internationales, nous avons publié le calendrier des réunions du Comité de politique monétaire (CPM).

A l’en croire, ces calendriers sont sur le site internet de la Banque centrale du Congo (BCC). Pourquoi c’est important ? Parce que la BCC a besoin d’indiquer à quel moment les prestataires, les opérateurs économiques, la population peut s’attendre à ce que la BCC change la direction de la politique monétaire. Et donc, on sait qu’à telle date, le CPM va se réunir et il en sortira une décision.

« C’est dans le cadre de ce calendrier que j’ai eu à présider la réunion du 19 juin 2023, qui s’est traduite par une décision importante du CPM, celle de resserrer d’avantage la politique monétaire », explique-t-elle. Et d’ajouter que ce resserrement s’est fait à travers deux instruments importants que la BCC utilise dans la conduite de la politique monétaire.

Il s’agit du taux directeur qui a été porté de 9 à 11% et du taux du coefficient de la réserve obligatoire qui a été porté de 0 à 10%. Pour cet instrument, il est important de noter que le relèvement du coefficient de 0 à 10% porte uniquement sur les dépôts en Francs congolais à vie et non à terme. Les dépôts à terme, c’est ce qui constitue la base que les banques peuvent utiliser pour faire du crédit en Francs congolais.

Et donc, l’augmentation du coefficient de la réserve obligatoire porte uniquement sur les dépôts à vie. Le CPM a aussi noté l’importance dans la conduite de la politique monétaire que la BCC renforce les actions de coordination entre la politique monétaire et la politique budgétaire. Parce que c’est la combinaison de ces deux politiques qui permet une bonne participation à la stabilité du cadre macroéconomique. C’est quelque chose qui se fait depuis les deux dernières années et qui va se poursuivre pour le reste de cette année dans le cadre de la décision qui a été prise.




Lomami 1: 14.000 candidats concernés par l’Examen d’Etat

M. Élie Mulombo, ministre provincial de l’Intérieur de la province de Lomami a donné le go de la passation de l’Examen d’Etat, dans la province éducationnelle Lomami 1, au nom du gouverneur de la province en mission de service.

Pour cette édition, la province educationnelle de l’Epst Lomami 1 aligne 14.000 candidats inscrits dont 4156 filles, selon Anicet Wanga, inspecteur principal provincial de l’Epst Lomami 1, ces 14.000 candidats sont regroupés dans 65 centres de passation installés dans le territoire de Kabinda, territoire de Lubao et dans le secteur de Baluba Shankadi dans le territoire de Ngandajika.




La CASE attire l’attention des partis, regroupements politiques et candidats indépendants sur le caractère non remboursable de la caution électorale

Une fois de plus, M. Simaro Ngongo Mbayo, président de CASE, à partir des Etats-Unis d’Amérique écrit : « Félix Tshisekedi et Denis Kadima pris dans leur propre piège : Sans moyens financiers dans un contexte sécuritaire incertain, l’un convoque l’électorat espérant financer les élections par la caution des candidats et l’autre menace indélicatement l’église catholique ».

1. Alors que ses comptes sont vides, son personnel accuse plusieurs mois impayés et que le matériel électoral n’est toujours pas formellement commandé, M. Denis Kadima Kazadi simule la convocation de l’électorat des législatives nationales.

2. Cette opération de charme commandée par le pouvoir ne vise qu’à mobiliser des potentiels candidats à verser leur caution électorale afin de générer des recettes budgétaires à travers les frais de dépôt des candidatures, susceptibles de financer tant bien que mal la tenue des élections en République Démocratique du Congo.

3. M. Denis Kadima Kazadi qui reconnaît paisiblement la persistance des risques de glissement du calendrier électoral en raison des difficultés sécuritaires et financiers, est toujours incapable d’assumer ses pouilleries institutionnelles et le chaos électoral qu’il combine. Si en 2018, le nombre des candidats avait flambé jusqu’à 19.000 inscrits sur base d’une liste arrêtée à environ 600 partis politiques reconnus au Ministère de l’intérieur, cette année le nombre des candidats pourrait exploser en raison du foisonnement des partis politiques de tendance Tshisekedistes dont le nombre vient d’être plafonné à 910 organisations politiques légalisées par la majorité au pouvoir.

4. Avec une caution électorale fixée à 500.000 Francs Congolais par liste ou par candidat indépendant, le régime du Président Félix Tshisekedi espérerait engranger un montant à même d’alléger ses soucis de financement du processus électoral.

5. La CASE attire l’attention des partis, regroupements politiques et candidats indépendants sur le caractère NON REMBOURSABLE de la caution électorale (Article 121 de Loi électorale). Tous ceux qui vont se laisser entraîner dans cette supercherie risquent de faire les frais d’une vaste escroquerie similaire au RAM.

6. La CASE demande au Président Félix Tshisekedi, à l’Union Sacrée et à M. Denis Kadima Kazadi d’informer objectivement la Nation de leur incapacité à tenir le délai constitutionnel des élections. Cette communication ne devrait pas constituer une quelconque traversée honteuse pour les dirigeants mais bien plus un courage responsable vis-à-vis de la crise politique actuelle. Ainsi Félix Tshisekedi devrait-il tirer toutes les conséquences politiques de ce fiasco électoral pour chasser et emprisonner tous les quinze (15) membres de la CENI en lieu et place des leaders de l’opposition pourchassés gratuitement à travers le pays.

7. Par ailleurs, la CASE s’insurge contre la déclaration du Président de la République, Félix Tshisekedi ce dimanche 25 juin 2023 à Mbuji-Mayi contre l’Eglise Catholique et lui rappelle que c’est son régime qui a été le premier à diviser les églises en République Démocratique du Congo. Si des puissants conseillers du Chef de l’Etat ne s’étaient pas maladroitement immiscés dans le processus de désignation du président de la CENI avec des moyens de l’Etat en faveur du candidat Denis Kadima, la situation politique ne se serait pas autant détériorée. Le pouvoir a pesé de tout son poids pour mettre les Chefs des confessions religieuses dans une situation de totale soumission (intimidations, corruption, menaces…) afin de les obliger à ne choisir que le candidat du parti présidentiel en la personne de Monsieur Denis Kadima Kazadi.

8. S’attaquer à l’église catholique et à l’Eglise du Christ au Congo (ECC) équivaut à briser les espoirs du peuple congolais. Car, en cherchant éperdument à affaiblir l’opposition, le même pouvoir veut détruire les piliers de la démocratie en République Démocratique du Congo.

9. La CASE invite le peuple congolais à la vigilance tous azimuts pour barrer la route à toute falsification du processus électoral, quoi qu’il en coûte.




Les élections en danger : Les risques sécuritaires et financiers persistent !

Dès ce lundi 26 juin 2023, les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) seront ouverts et opérationnels aux Antennes de la CENI, précise le président de la CENI, Denis Kadima, dans son discours.

A l’occasion, le président de la CENI, M. Denis Kadima a expliqué que lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre prochain.

Fort heureusement, certains de ces risques ont pu être résorbés. Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges.

Cependant, dit-il, les risques sécuritaires et financiers persistent.

Contrairement à son communiqué N°025 du 12 juin 2023, la CENI renvoie à une date ultérieure l’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe, en attendant la tenue d’ultimes consultations avec les autorités sécuritaires.

Les membres de la CENI considèrent la tenue des élections dans les délais comme faisant partie de leur job description.

« Nous voulons être jugés sur nos actions depuis notre installation. L’organisation des élections des gouverneurs de certaines provinces est un témoignage concret de notre professionnalisme », dit-il, avant d’ajouter que nous avons également organisé l’identification et l’enrôlement des électeurs en seulement quatre mois. Plusieurs observateurs nationaux et internationaux du processus électoral en cours ont salué publiquement ces avancées.

Denis Kadima en a profité pour encourager toutes les parties prenantes à ne pas faire un procès d’intention à la CENI. La détermination de la CENI à respecter scrupuleusement le calendrier électoral, par exemple, procède de notre ferme volonté de répondre positivement aux attentes des parties prenantes par rapport à la tenue des scrutins dans les délais constitutionnels.

Des innovations ont été introduites en vue, d’une part de gagner du temps et, d’autre part, de répondre aux critiques des parties prenantes émises au cours des cycles électoraux passés et présent.

La CENI a produit un fichier électoral fiable de près de 44 millions d’électeurs. De ces chiffres, la CENI a présenté un avant-projet de loi sur la répartition des sièges qui n’a pas été contesté par les parties prenantes. Ce fichier électoral existe et a déjà été remis à l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et forme le soubassement du Fichier Général de la Population.

« Nous sommes conscients que, pour certains, les élections peuvent effrayer. N’ayez pas peur, vos voix seront protégées ! Mais avant cela, nous allons déjà traiter toutes les candidatures et tous les candidats de manière égale », termine-t-il.




Ngaliema : La Fondation Obed Kambale lance les travaux d’aménagement de la route Buadi-Masisi  

Fini le calvaire pour la population du quartier Ngomba-Kinkusa, communément appelé Buadi-Masisi, dans la commune de Ngaliema, ville province de Kinshasa. Les travaux d’aménagement de cette route longue de 10 kilomètres ont été lancés ce dimanche par Obed Kambale, président de la fondation portant son nom avec un accompagnement de la fondation Tonny Atsongia.

Les camions Benes transportant des terres jaunes et des cartepillards sont mis à contribution pour en finir définitivement avec des lacs artificiels qui se créaient le long du tronçon coin-ti-coin- Makaku- Buadi-Masisi pendant la saison pluvieuse. Comme pour dire que les habitants ne seront plus transportés au dos pour atteindre le rond-point UPN.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promotion du désenclavement des quartiers et avenues périurbains des 7 communes qui composent Lukunga, et cela avec la consolidation de l’auto-prise en charge, a fait entendre Obed Kambale, notable de Ngaliema.

De son côté, Tonny Atsongia a appelé la population à soutenir les actions communautaires menées par les fondations Obed Kambale et Tonny Atsongia.

Signalons que le lancement de ces travaux est très salué par la population déterminée de soutenir ces notables pour qu’ils soient leurs porte-paroles au niveau du parlement.