Couverture vaccinale : Fatshi félicité pour les efforts fournis

A la clôture du 3ème Forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio, la Rdc a été félicitée pour avoir payé toutes ses dettes dans l’achat et l’administration des vaccins. Ainsi, en moins de deux ans, soit entre 2018 et 2020, la couverture vaccinale complète a augmenté de 30% à 56% dans neuf provinces, permettant ainsi de vacciner plus de 300.000 enfants supplémentaires. Le nombre de séances vaccinales est passé en 2020 à 24.000, soit une augmentation de 50% par rapport à l’année 2018. La couverture vaccinale complète au niveau national a augmenté de 35% à 50% entre les enquêtes de 2018 et 2020. La couverture vaccinale a augmenté de 41% à 45% lors de l’enquête réalisée en 2023, confirmant la reprise des services.

  1. Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a clôturé le 3ème forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio en Rdc. Ce forum a connu la participation des personnalités des milieux politiques, de la médecine et de la santé publique ainsi que des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Ce forum était une occasion pour non seulement mobiliser les partenaires à poursuivre le financement de la vaccination, mais aussi évaluer la marche à travers la déclaration de Kinshasa de 2019.

En effet, le pays s’est fixé l’objectif d’atteindre d’ici 2027 au moins 75% de couverture vaccinale complète pour les enfants complètement vaccinés avant leur premier anniversaire. Et le programme élargi de vaccination (PEV) se fixe chaque année l’objectif de vacciner 4 millions d’enfants afin de les protéger des maladies évitables et faire baisser le taux de mortalité infantile. Mais malgré le produit intérieur brut (PIB) par habitant parmi les plus faibles d’Afrique sub-saharienne, plus de 45 millions de dollars ont été décaissés par le gouvernement congolais pour l’achat de vaccins entre 2020 et 2022.

Plusieurs discours ont jalonné cette cérémonie de clôture. Pour Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville de Kinshasa, ces assises ont été une voie ouverte pour réfléchir sur les procédés afin d’atteindre plus d’enfants et éliminer les cas des enfants à zéro dose. A l’en croire, les problèmes ont été abordés en profondeur pour améliorer la couverture vaccinale. Il a affirmé que les efforts consentis par le Gouvernement sont à féliciter, car cela permet d‘accorder la gratuité des soins contre la polio. C’est ainsi qu’il a assuré que la ville de Kinshasa qui a prévu une ligne budgétaire quant à ce, va la mettre à disposition pour acheter les vaccins et les administrer aux enfants.

« Que des progrès significatifs ont été accomplis par le Gouvernement congolais », reconnait le Directeur général de l’OMS dans un message qui a été lu par son représentant, même s’il reconnait que les défis demeurent. Il pense qu’il faut intensifier les efforts pour arrêter les épidémies de type vaccinale, renforcer la surveillance des maladies évitables par la vaccination, mobilisé le financement pour réaliser le plan Mashako.

Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies n’était pas en reste. Il a salué le leadership du chef de l’Etat qui a permis à la Rdc d’être en ordre. Il a proposé que la couverture vaccinale soit retenue comme indicateur de performance des Gouverneurs des provinces. Une façon pour lui de les inciter à mobiliser les moyens et à vacciner les populations faibles que constituent les femmes et les enfants.

La Banque mondiale à travers Albert Zeufack s’est dit satisfait que la Rdc ait triplé ses contributions pour la vaccination. Il a encouragé le Gouvernement à continuer à financer l’achat et l’administration des vaccins. Il a quand même reconnu que la campagne vaccinale, surtout pour la Covid-19 s’est heurtée à une résistance communautaire.

Le patron de la Santé, le Dr Kamba a indiqué que la Rdc a engrangé 20 points du fait qu’elle s’est acquittée de ses responsabilités vaccinales et le pays de Félix Tshisekedi est devenu pays modèle, ce qui a fait que le président de la République soit déclaré champion de la vaccination en Afrique. « Le Gouvernement a honoré toutes ses dettes par rapport à la vaccination », souligne-t-il, avant de féliciter le chef de l’Etat qui a décidé de construire 1.000 centres de santé dans le cadre du PDL-145 T. Et c’est là que nous allons bâtir les soins de santé primaire, rassure-t-il.

Il a aussi souligné que ces assises devaient évaluer le niveau de mise en œuvre à tous les niveaux de la déclaration de Kinshasa. « Nous avons focalisé les efforts sur les enfants zéro dose. Les partenaires se sont engagés à ce que les vaccins nous parviennent à temps », dit-il, avant d’ajouter que les Gouverneurs se sont engagés à mobiliser d’avantage les moyens financiers pour une couverture vaccinale optimale.

Transformer les leçons apprises en actions concrètes

De son côté, le président de la République s’est dit honoré de clôturer cette 3ème session du Forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio en Rdc, qui a été une occasion pour mesurer les avancées engrangées. « J’avais promis, il y a 4 ans de protéger les enfants contre les maladies mortelles à travers la déclaration de Kinshasa, notamment à travers la mise en œuvre du plan Mashako.

Il a reconnu que le Gouvernement a honoré ses engagements pris pour l’achat des vaccins et va continuer. « Le programme concentre ses efforts sur les enfants à zéro dose et la déclaration de Kinshasa est au centre de nos engagements pour protéger les personnes les plus faibles, les mères et les enfants », dit-il, avant d’avouer que c’est la raison pour laquelle on s’était fixé rendez-vous pour évaluer nos engagements.

Le président de la République a reconnu que nous ne sommes pas encore parvenus à protéger tous les enfants du pays, même s’il faut arrêter les cycles de propagation de polio et la variole. Mais pour consolider le succès, il pense qu’il faut poursuivre le travail. Il a engagé la responsabilité du Gouvernement pour interrompre la circulation de la polio, introduction de nouveaux vaccins pour renforcer l’immunité, faire du financement de l’achat des vaccins comme une dépense contraignante, veiller à ce que la vaccination demeure une priorité au niveau national. Enfin, Félix Tshisekedi pense transformer les leçons apprises en actions concrètes.

Jean-Marie Nkambua




Députation nationale : Les BRTC de Kimvula (Kongo central) et Djugu (Ituri) délocalisés

M.Denis Kadima, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que, pour des raisons d’ordre sécuritaire, les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) du territoire de Kimvula dans la province du Kongo Central et de Djugu dans la province de l’ituri sont délocalisés.

En effet, le BRTC pour le territoire de Kimvula fonctionne à Kisantu (cfr Antenne CENI à Kisantu). Celui de Djugu est installé au Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) de la CENI dans la ville de Bunia.

S’agissant de la ville de Kinshasa, les BRTC pour l’élection des députés nationaux sont implantés aux adresses suivantes:

Pour le district de Funa: Antenne de la CENI située à la Maison communale de Kalamu:

Pour le district de Lukunga Antenne de la CENI située à la Maison communale de Lingwala; Pour le district de Mont Amba: Antenne de la CENI située à la Maison -communale de Lemba; Pour le district de Tshangu: Antenne de la CENI située aux numéros 2 et 4 de l’avenue Luika, Quartier II dans la Commune de Ndjili.

Par ailleurs, les parties prenantes au processus électoral, désireuses d’observer les opérations de dépôt des candidatures pour l’élection des députés nationaux, doivent solliciter les accréditations auprès des Antennes de la CENI.




Le Roi, Amir Al Mouminine, accomplira jeudi la prière de l’Aïd Al-Adha à la mosquée Hassan II à Tétouan

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, accomplira jeudi 10 Di Al Hijja 1444 H, correspondant au 29 juin 2023, la prière de l’Aïd Al-Adha béni, indique un communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Voici la traduction de ce communiqué :

Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, accomplira, demain jeudi 10 Di Al Hijja 1444 de l’hégire correspondant au 29 juin 2023, la prière de l’Aïd Al-Adha à la mosquée Hassan II à la ville de Tétouan.

La prière de l’Aïd sera diffusée en direct sur les ondes de la radio et à la télévision à partir de 10H30″.




Refus de participer aux 9è jeux de la Francophonie : Francine Muyumba demande à Lutundula d’inviter l’ambassadeur du Canada

Selon plusieurs sources, les athlètes canadiens ne viendront plus aux 9è jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa d’ici le mois de juillet. Ce pays évoque l’insécurité et promet d’être représenté à la cérémonie officielle par des diplomates.

Cette situation a interpellé la sénatrice Francine Muyumba Kanga, qui invite l’Etat congolais à mettre tout en œuvre pour la réussite de ces jeux à Kinshasa. « Nous appelons également les Etats, membres de la Francophonie à se méfier de la manipulation visant à discréditer la RDC », dit-elle.

Et d’ajouter que nous sommes un pays hospitalier ayant une bonne réputation en termes d’organisation des événements internationaux. Les Chefs d’Etat de la francophonie s’étaient réunis à Kinshasa en octobre 2012 lors du 14e sommet de cette organisation et tout s’était bien passé.

Ce qu’évoque le gouvernement du Québec n’a aucun sens. La francophonie doit comprendre que la Rdc est un pays membre et pas le moindre. Entant qu’organisation, elle se doit de déjouer les manœuvres dilatoires de certains de ses dirigeants qui poussent les Etats à se manifester négativement pour obtenir l’annulation de la tenue de ces jeux à Kinshasa.

Sinon, prévient-elle, la Rdc devrait une fois pour toute se décider d’appartenir ou pas à cette organisation. « Nous invitons le Vice Premier Ministre, Ministre des affaires étrangères à convoquer l’Ambassadeur du Canada pour comprendre mieux les motivations jusque-là moins convaincantes de la décision du gouvernement de Québec au risque d’influencer négativement les autres Etats membres », recommande-t-elle.




Libreville (Gabon) : Bemba, Lutundula, Boji et Mbusa participent ce 29 juin au XXIIIème sommet de la CEEAC

Après Luanda (Angola), le minÉtat/Intégration régionale, Antipas Mbusa, prend part, sauf imprévu,  ce jeudi 29 juin 2023, à Libreville (Gabon), aux côtés des  VPM en charge la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba et  des Affaires étrangères, Christophe Lutundula ainsi que du minÉtat du Budget, Aimé Boji,  au Conseil des ministres des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Ce Conseil des ministres posera, en effet, le jalon du XXIIIème sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale annoncé pour le 1 er juillet prochain.

En prélude au Conseil des ministres CEEAC, les travaux des experts du  Comité inter-etats se tiennent ce mercredi 28 juin toujours dans la capitale gabonaise. Comme il est d’usage, l’ouverture des travaux a été précédé par un speech, certes en visioconférence, mais très rocailleux du président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, qui a fustigé  “les actes terroristes perpétués par les ennemis de la République démocratique du Congo dans sa partie orientale”.

Un autre discours était celui  du ministre des Affaires étrangères du Gabon,   Hermann Immongault, empêché et  représenté par le commissaire général à l’Intégration régionale, Placide Blaise Olouba  Odounga.

En substances, la diplomatie gabonaise tient à la matérialisation des recommandations qui sortiront du XXIII ème sommet de la CEEAC.

Outre  l’examen et  l’adoption de différents rapports des sous-commissions, les travaux du Comité inter-États portent notamment sur les projets infrastructures dans la région CEEAC,  l’agenda commun sur la promotion et l’autonomisation de la femme, l’état de préparation de la feuille de route pour le lancement de l’Union douanière de la CEEAC et la feuille de route pour la mise en place d’une politique commerciale commune. Les experts de la région se penchent également sur le développement d’une feuille de route régionale d’appui à l’amélioration du climat des affaires dans les pays membres de la CEAAC et le protocole relatif à la mise en œuvre de ce projet.




Le phénomène Kintwidi chez les Yanzi et les Mbun : Comment y mettre fin ?

Les critiques et conséquences ravageuses du phénomène Kintwidi chez les Yanzi ne cessent d’être enregistrées chaque année, voir même chaque 6 mois dans les provinces de Kwilu et de Kinshasa.

Cependant, dans la province de Kwilu et Kinshasa, dans les tribus Yanzi et Mbuiun, le phénomène Kintwidi, mieux la pratique coutumière et culturelle du mariage forcé  et précoce, est encore et toujours d’actualité et ce taux des mariages forcé et précoce est maintenant élevé.

Il sied de rappeler que toute fille née d’une mère Yanzi ou Mbuium, en commençant par la première de la famille, doit épouser son grand-père chez les Bambunda et son oncle maternel chez les Yanzi. C’est ça la loi imposée par le phénomène traditionnel coutumier et culturel appelé par les deux peuples Kintwidi.

A ce sujet, nos fins limiers ont recueilli plusieurs témoignages des jeunes filles qui se sont donné la mort pour ces pratiques ancestrales ou mortes de façons mystérieuses chez les Yanzi et les Mbium,

Parfois, on impose à la jeune de 20 ans d’épouser un vieil homme de plus de 60 ans ou plus et si la fille refuse on lui promet la mort.

L’autre, on l’impose d’épouser le neveu de son grand-père ou son petit frère. C’est inconcevable pour les jeunes filles qui ont été à l’école.

Un témoignage d’un jeune garçon de 14 ans a aussi été recueilli dont la sœur ainée s’était donnée la mort parce qu’on voulait la marier avec son cousin et le garçon a témoigné anonymement par peur de représailles. Et même à Kinshasa dans la capital, ces pratiques ancestrales que nous dénonçons sont présentes dans les familles Yanzi et Mbun.

Assimiler le Kintwidi à la violence faite à la femme

Aujourd’hui à Kinshasa, on risque de ne plus voir des mariages des filles nées de mères Yanzi et Mbun. Et ce, suite à l’ampleur de conséquences ravageuses de pratiques ancestrales du phénomène Kintwidi.

D’autres témoignages sur le phénomène Kintwidi, démontrent  que si tu vas épouser une fille Yanzi et Mbun, il faut se préparer en conséquence de doubler la dot ou ajouter une enveloppe d’argent pour son mari de Kintwidi, afin de la libérer.

Retenons qu’après plusieurs années d’enquêtes auprès des membres de plusieurs ethnies, particulière chez les Yanzi et Mbun, en province du Kwilu dans le grand Bandundu, il nous revient que ce phénomène Kintwidi qui consiste en un mariage forcé entre cousins et cousines, oncles et nièces, grands-pères et petites filles ou encore entre filles ainées et une autorités familiales reprend le poils de la bête, avec plusieurs conséquences dans les milieux familiaux, etc.

En effet, ce phénomène Kintwidi qui refait surface, avec d’énormes conséquences sur la santé des jeunes filles, des parents qui s’y opposent ne se manifestent pas visiblement. Ceci, à cause de la croyance qui l’entoure et qui lui confrère un caractère mystique, le phénomène place les victimes dans une situation d’impuissance de renoncement par crainte de subir des dégâts qui découleraient. Dans ce cas, des nombreuses familles préfèrent en parler dans le seul cercle familial, sans en faire aucun bruit, de peur aussi de s’attirer la foudre des défenseurs de droits de l’homme.

Ceci ressort des discutions avec de membres de plusieurs ethnies voisins de Yanzi et Mbun.

Cependant, le refus de ce mariage n’est pas sans conséquences comme il a été dit dans cet article.

Certaines d’entre elles y meurent, et d’autres sont victimes de maladies, de stérilités éterneles, des avortements continuelles, de souffrances qui souvent conduisent au divorces. Les filles Yanzi sont privées même de leur liberté, de se choisir librement un partenaire, alors que le mariage est garanti par la loi de la République à partir de 18 ans et selon ton choix.

Pour mettre fin à ce phénomène de Kintwidi qui prive la liberté de se choisir aux filles et femmes Yanzi et Mbun, le gouvernement congolais est invité à faire de cette question, l’une des infractions similaires à celle sur le genre, notamment les violences faite à la jeune fille et à la femme.

Et de mettre en place des mécanismes qui découragent et contraignent ses auteurs au respect de la dignité humaine et du droit aliénable que doit avoir le jeune homme ou la jeune fille Yanzi et Mbun, chaque fois qu’il fait le choix du conjoint ou de la conjointe, comme cela se passe ailleurs; d’instaurer les espaces du débat dans les milieux Yanzi et Mbun, afin de parler à bâton rompu des méfaits et autres inconvénients liés à un tel mariage ; de vulgariser le code de la famille.

La situation est complexe, mais des solutions existent. D’où la nécessité d’une forte sensibilisation à tous les niveaux, dans les médias, dans les églises, dans les écoles, et dans les secteurs de sécurité (La Police).

Firmin Ifowolo/Cp

 

 




Isidore Kwandja Ngembo : « Toutes les infrastructures sont et seront prêtes pour les jeux »

À quelques dizaines de  jours de l’ouverture des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, une conférence de presse a été organisée ce mercredi par le Comité local d’organisation des Jeux. C’était en présence de la ministre de la culture, Catherine Kathungu Furaha.

« Toutes les infrastructures sont et seront prêtes pour les jeux », déclaration phare du Directeur du comité d’organisation des IXes Jeux de la Francophonie Isidore Kwandja Ngembo au cours de cette conférence de presse à laquelle prenait part une quinzaine de médias nationaux et internationaux.

Soulignons que cette conférence de presse du 28 juin s’est tenue dans l’enceinte du stadium de basket-ball sur le site du stade des Martyrs. L’espace servira de cadre d’entraînement pour les sportifs des IXes Jeux de la Francophonie engagés dans le tournoi de basket-ball. L’infrastructure imposante, éblouissante et presque achevée a fait l’objet d’administration de la part des hommes et femmes de médias. Ce n’était qu’un exemple parmi bien d’autres réalisations en cours de finition pour rassurer davantage la communauté nationale et internationale sur la capacité de la RDC à organiser les Jeux sur les sites initialement prévus.

Sans doute, les principales interrogations des médias ont permis de faire la lumière sur d’autres sites au centre des préoccupations de l’opinion publique. Il s’agit principalement du stade tata Raphaël qui va abriter des matchs de football. Évoquant les retards autrefois constaté, le Directeur National des Jeux s’est voulu rassurant quant à la disponibilité du stade le jour dit. Isidore Kwandja Ngembo a également relevé que le stadium devant abriter les matchs de Tennis de table sera prêt.

Plus de 4500 policiers sont mobilisés et formés

« Plus de 4500 policiers sont mobilisés et formés en ce moment pour la sécurité hors des sites et un contrat a été signé avec l’agence de sécurité Delta pour la sécurité à l’intérieur des sites, du village des Jeux et des Hôtels », a fait savoir isidore kwandja ngembo, répondant aux différentes préoccupations de la presse par rapport à  la sécurité pendant les jeux.

Sur l’aspect du transport, une voie dédiée est prévue pour faciliter la mobilité pendant les Jeux. De même, plus de 100 bus ont déjà été réquisitionnés pour les navettes  et seront mis à la disposition des athlètes et artistes.

En ce qui concerne l’hébergement des participants aux IXes Jeux de la Francophonie, des informations assez claires ont été données une fois de plus aux questions des journalistes. Par exemple pour le village des Jeux, le Directeur des Jeux a rassuré l’opinion sur la disponibilité et le confort des chambres pour athlètes et artistes réservées à l’université de Kinshasa. Lesdites chambres sont équipées et prêtes à accueillir les délégations. Il en de même pour les hôtels déjà réquisitionnés pour les officiels, média entre autres.

Allier culture et sport

La présence très remarquée du ministre de la Culture pendant cette conférence de presse n’était un fait du hasard.

Il faut bien préciser que les Jeux de la Francophonie allient culture et sport. Et pendant cette IXe édition à Kinshasa 11 concours culturels seront organisés sur plusieurs sites. Et c’est en cela que se justifie la présence du membre du gouvernement qui a tenu à réaffirmer la détermination de la RDC à faire de ces Jeux une réussite. « Les Jeux s’approchent et nous avons l’obligation de vendre l’image de la RD Congo. Il faut l’implication de tout un chacun » a affirmé…

Sur la préparation des artistes Congolais, elle s’est voulue également rassurante sur le travail de coordination qui est fait au niveau de son département ministériel afin que la RDC ne soit pas seulement un pays organisateur mais un pays qui glane aussi des médailles.

« La population kinoise doit être mobilisée pour être présente » c’est en ces termes que le ministre de la Culture s’est adressé à l’ensemble de la population au terme de cette conférence de Presse.




En conseil des ministres restreint : Le Gouvernement proroge l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, sur instruction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, ce mercredi 28 juin 2023, une réunion du Gouvernement, sous forme d’un Conseil des ministres restreint, afin d’adopter le projet d’Ordonnance-Loi portant prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Selon le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, qui a fait le compte-rendu de cette réunion devant la presse, ce texte,qui entre en vigueur ce 30 juin, sera transmis au Président de la République pour promulgation.

“Conformément à l’article 48, alinéa 3 de l’ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, le Premier Ministre, après concertation avec le Chef de l’État, a réuni les membres du Gouvernement dans une réunion du Conseil des ministres restreint, pour statuer sur un seul point à l’ordre du jour, à savoir : l’adoption du projet d’ordonnance-loi portant prorogation de l’état de siège.

C’est le ministre d’État, ministre du Développement rural qui assure l’intérim de la Ministre d’État, Ministre de la Justice empêchée qui a présenté le texte. Celui-ci a été unanimement approuvé par les membres du Gouvernement présents. Après cette adoption, le texte sera envoyé au Président de la République pour promulgation et entrera en vigueur au plutard le 30 juin 2023”, a déclaré Patrick Muyaya Katembwe.

Rappelons, par ailleurs, qu’avant d’aller en vacances, le Parlement a donné au Gouvernement l’habilitation d’adopter les textes relatifs à la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

 




Ce Que je pense: Quand l’ignorance aboie, l’intelligence passe son bonhomme de chemin

“Nous avons, en ce jour du 15 Février 1992, créé avec des millions de compatriotes que nous représentons, un parti politique dénommé «Union pour la Démocratie et le Progrès Social ” (UDPS).

Tel est stipulé dans son préambule des statuts de l’Udps. À la Genèse, du parti, nous avons tous été associés, nous sommes aujourd’hui des héritiers naturels de la première generation, nous les combattants historiques.

Nous sommes étonnés, consternés et même stupéfiés par des informations, dans les réseaux faisant état d’une entité particulière qui réclamerait la paternité et l’héritage exclusifsde l’Udps!

Nous ne cessons pas de le dire haut et fort que l’Udps ‘est un patrimoine commun et national.

Ceux qui ont travaillé à la disparition de l’Udps, sont connus et ils ne s’en cachent pas, ils  menacent à tout vent les cadres historiques et le tiers des Fédérations de l’Udps qui iront en congrès cette semaine, le temps viendra et il est venu où ils vont rendre compte.

Le deuxième congrès extraordinaire se tiendra finalement ce week-end, il élira un nouveau Président du parti, un cadre vertébré, compétent, un combattant historique rompu aux manœuvres de terrain, un universitaire, professionnellement expérimenté. Un cadre idéologiquement bien bâti. Il aura l’avantage d’avoir inscrit une page de son histoire au parti.

Sa première tâche, sera d’amener l’Udps aux élections, en invitant les combattants et le peuple congolais à voter seulement et uniquement les candidats de l’Udps, et rejeter toutes les mosaïques Tshisekedistes où se sont réfugiés les néo kabilistes et fossoyeurs de l’Udps.

Ces mosaïques Tshisekedistes nourris aux mamelles de l’Etat, sont des ennemies de l’Udps et du peuple congolais, ces miryapodes venus de la diaspora engraissés par le budget national, veulent demain deplumer l’Etat, en enjambant le cadavre de l’Udps. Nous allons leur barrer la route.

Le nouveau Président du parti, aura aussi pour mission de réanimer, ressusciter et redynamiser l’Udps afin qu’elle reprenne sa place d’avant-gardiste dans notre société, et notre Nation. Demain il va falloir rectifier, ajuster et progresser. Pour cela, l’Udps va solliciter une majorité parlementaire auprès du peuple.

L’Udps a une idéologie, il n’en changera pas. Le renouveau idéologique prôné par d’autres, c’est du révisionnisme anachronique et désuet. Oui, il est vrai que le népotisme, la corruption ont été des procédés et mécanismes pervers largement utilisés qui ont contribué au dénigrement du parti dans l’opinion publique.

Les listes des partis politiques publiés illustrent bien l’impossibilité qu’ont les braillards qui confisquent le parti de l’engager vis-à-vis de la CENI. Ceci donne raison au tiers des Fédérations.

Le Président de la République et président du parti dont le mandat a expiré il y a longtemps ne peut, pour l’une et l’autre raison poser un tel acte de peur de violer la constitution et les lois de la République.

Finies les mises en scène.

Dr Tambwe Mbuyi Manu

Superviseur Adjoint du secrétariat technique préparatoire du deuxième congrès extraordinaire, Cadre du parti et Combattant historique.

 

 




Leçon rapide du droit canon à Augustin Kabuya, membre du présidium de l’union sacrée, SG de l’UDPS

Pour créer un Cardinal, le Saint-Père n’a pas besoin de l’aval du Président du pays dont est originaire le récipiendaire au Cardinalat.

Pour la RDC, le 06 Février 2018, le Pape François nommait Monseigneur Fridolin Ambongo coadjuteur de l’Archidiocèse de Kinshasa.

Qu’est-ce qu’un coadjuteur ecclésiastique? Un coadjuteur ecclésiastique veut simplement dire adjoint à un prélat.

Le Cardinal Laurent Monsengwo avait 75 ans, l’âge du départ à la retraite d’un Évêque. Ainsi, le Saint-Père le Pape François avait nommé Monseigneur Fridolin Ambongo Besungu coadjuteur pour succéder au Cardinal Laurent Monsengwo à son décès ou à sa démission.

Le 11 Mars 2018, Monseigneur Fridolin a été présenté comme coadjuteur et devient Archevêque de Kinshasa le 25 Novembre 2018 quand le Saint-Père accepte la démission du Cardinal Laurent.

Mgr Fridolin a été créé Cardinal le 05 Octobre 2019 par le Pape François et porte le titre cardinalice de Cardinal-prêtre de San Gabriele, Arcangelo all’Acqua Traversa.

N’ayant pas atteint 80 ans, dans le droit canon, le Cardinal Fridolin Ambongo peut être parmi les Cardinaux électeurs qui vont élire le prochain Pape entre 15 à 20 jours après la mort ou la démission du Pape François.

Pour élire un Pape, les Cardinaux électeurs se réunissent pendant plusieurs jours pour  s’enfermer dans la chapelle Sixtine jusqu’à s’être mis d’accord sur un nom.

Le Saint-Père est élu par un conclave qui réunit un collège électoral de 115 Cardinaux au maximum de moins de 80 ans.

Officiellement, n’importe quel homme baptisé vivant en règle avec l’Eglise peut prétendre au pontificat.

Pour information, à 49 ans, le Cardinal Giorgio Marengo est le plus jeune Cardinal de la Sainte Eglise cardinal le plus jeune au monde, il est le Préfet  apostolique d’Oulan-Bator en Mongolie. Né le 18 février 1919, le Cardinal colombien José de Jesús de Pimiento Rodriguez est le plus vieux Cardinal de la Sainte Église Catholique.

 

Malheureusement Papa Monseigneur Mulumba n’est plus mais je compte sur son ancien collègue, aujourd’hui politicien d’Ensemble pour la République pour éclairer la jeunesse…

Heureusement que le Pape Jean-Paul II n’avait pas besoin de l’aval du Maréchal Mobutu pour faire de Monseigneur Emery Kabongo son Secrétaire de 1982-1987.

Cultivons-nous vivants !

M.Tony Csssius Bolamba, Consultant international et Gouverneur honoraire