Le Drapeau de la RPDC et la Libération de Séoul* 

Voici le Drapeau national de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC fière de sa Civilisation de 5.000 ans; actuelle superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’État de la RPDC, NDLR) hissé (28/06/-28/09/1950) au-dessus du bâtiment non moins important de Séoul, qui a existé pendant 70 ans;

• 1926-1945; Siège du Gouvernement Général du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréen (n) es et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)

• 1945-1948; Quartier Général de l’Armée des USA (occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusqu’ici après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)

• 1948-1996; Capital Hall ou Hôtel du Gouvernement de la Corée du Sud (DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’une année, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR).

 

Cétait le 25 juin 1950, vers 04h de la journée dominicale si tranquille où il ne pleuvait pas assez fort, que les USA érigés en chef de file de l’impérialisme mondial après la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et jamais sortis vaincus de leurs plus de 110 guerres d’extermination et de conquête contre d’autres Pays avec leur «mission de diriger le monde» ont provoqué une guerre contre la RPDC qui;

• n’avait que 5 ans depuis qu’elle était libérée de l’occupation japonaise

• s’animait pour créer une nouvelle vie, NDLR),

 

dans toute la zone du 38ème parallèle de la Péninsule (224.252 km2) coréenne, avec leur but d’étouffer la RPDC (Plan A), d’envahir toute la Péninsule coréenne et de conquérir l’hégémonie mondiale (Plan B et C; occuper la plupart de la Chine et de la Russie, d’abord, NDLR) en allant à l’encontre de l’aspiration de tous les Coréens et d’autres Peuples du monde épris de la paix. Le Peuple de la RPDC et son armée, Armée Populaire de Corée (APC), âgée d’à peine de 2 ans ont été obligés, donc, à mener une lutte sanglante de 3 ans (1.129 jours) pour repousser leurs agresseurs et sauvegarder la dignité et la souveraineté de leur Patrie.

*1. La tragédie du 1er jour de la Guerre*

Sur Ordre du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) de briser, résolument l’invasion armée de l’ennemi, l’APC a lancé sa contre-attaque décisive sur tous les Fronts pour, ainsi, libérer Séoul, citadelle de l’ennemi, 3 jours après l’éclatement de la Guerre. Ayant enrayé fermement l’attaque surprise de l’ennemi, l’APC est passée, immédiatement, sur tout le Front à une contre-attaque décisive.

La Radio Séoul a annoncé ses infox ou fake-news selon lesquelles «l’Armée de Défense Nationale (de la Corée du Sud, NDLR) progressait vers le Nord après avoir franchi le 38ème parallèle». Mais, l’ennemi ayant pénétré le Territoire de la RPDC jusquà 1 ou 2 km a commencé à prendre la fuite, foudroyé par les coups redoutables de l’APC dont les unités interarmes ont avancé en livrant les combats dans la direction Uijongbu-Séoul-Suwon, celle de l’attaque principale, et dans la direction de l’attaque auxiliaire, soit vers les Régions Kaesong, Chunchon et Kang-rung, etc.

Lennemi s’est démené désespérément pour retourner, à tout prix, la situation. Toutefois, les combattants de l’APC ont foncé comme les flots en fureur avec leurs chars, lui infligeant les coups mortels et élargissant leurs succès dans la profondeur de la défense ennemie. Les forces aériennes de l’APC ont supporté, à leur tour, les unités interarmes du Front dans leur contre-attaque en bombardant les aéroports, les trains militaires et les colonnes de marche de l’ennemi.

Une publication US a écrit: L’Armée sud-coréenne que le Général de brigade William L. ROBERTS, chef du Groupe des 500 conseillers militaires US (Commandant des troupes armées US en Corée du Sud à la fois, NDLR), avait estimée la «plus puissante de l’Asie» s’est effondrée. Cest la tragédie du 1er jour de la Guerre. Elle est maintenant incapable même de se défendre.

*2. L’écroulement de la «dernière ligne de défense»*

Les unités interarmes de l’APC ont ouvert la voie à la progression vers Séoul en infligeant les dégâts considérables au groupement principal de l’ennemi;

• Le 27 juin au soir, les unités opérant dans la direction de l’attaque principale ont anéanti l’ennemi qui résistait, avec frénésie, sur le Col Miari à 5km de Séoul et enfoncé la dernière ligne de défense extérieure de celle-ci. Les agissements insensés de l’ennemi pour la «sauvegarde de la Capitale (Séoul)» atteignirent leur apogée. L’ennemi a concentré ses forces de réserve opérationnelle de 3 divisions et les unités en déroute dans la direction Munsan-Séoul et Uijongbu-Séoul et tenté une résistance désespérée à l’aide de l’US Air Force.

• Le 28 à l’aube, de petites unités de l’APC ont lancé leur attaque surprise contre les points de commandement importants de l’ennemi à Séoul pour lui assener un coup terrible. KO Hyon Bin, chef de canon du char № 312, chargé de prendre d’assaut sur l’Hôtel du Gouvernement ennemi, y a foncé le 1er, permettant de faire flotter le Drapeau de la RPDC dans le ciel de Séoul. De leur côté, les autres tankistes ont occupé, conjointement avec les membres de groupes d’assaut d’infanterie, la Prison Sodae-mun (ou la Grande Porte de l’Ouest) et la Radio Séoul, etc. A 05h, les unités interarmes de l’APC ont, enfin, commencé leur offensive générale contre la Ville Séoul. La canonnade puissante de l’APC a mis en pièces, en un clin d’œil, la «dernière ligne de défense» de l’ennemi, tandis que les fantassins ont fait irruption dans la Ville en battant l’ennemi de côté et de derrière. A 11h et demi, Séoul a été libérée complètement.

 

Pendant ces quelques jours-là seulement, les combattants de l’APC ont;

• tué et fait prisonniers près de 60.000 ennemis

• capturé 43.000 armes individuelles

• mis hors de combat 1.400 automobiles et 142 canons de diverses sortes, et bon nombre d’autres matériels de guerre y compris avions et vaisseaux

• pris même les étendards de l’ennemi.

 

Le 5 juillet 1950, les 3ème et 4ème Divisions, et la 9ème Brigade de Chars de l’APC ayant accompli les exploits dans la libération de Séoul se sont vues décerner le titre de Séoul. De même, la 9ème Brigade de Chars a été promue 105ème Division de Chars. La Bataille de Libération de Séoul a marqué le début de la défaite (27/07/1953) des impérialistes US qui ont dépensé, dans ladite Guerre, 165 milliards de $US en mobilisant plus de 2 millions d’hommes (dont 1.789.000 états-uniens);

• un tiers de leurs forces terrestres

• un 5ème de leurs forces aériennes

• la plupart de leur Flotte du Pacifique et une partie de leur Flotte de la Méditerranée

• les troupes (167.868) de leurs 15 Pays satellites actuelles ou de l’époque; Royaume-Uni (01/07/1950), Canada (28/07/1950), Turquie (17/10/1950), Australie (01/07/1950), Philippines (19/09/1950), Thaïlande (07/11/1950), Nouvelle-Zélande (30/07/1950), Pays-Bas (19/07/1950), Colombie (08/05/1951), Grèce (01/12/1950), France (19/07/1950), Belgique (31/01/1951), Ethiopie (06/05/1951), RSA (12/11/1950), Luxembourg (31/01/1951)

• l’Armée (1.090.911) de la Corée du Sud de RHEE Syngman (1875-1965; le № 1)

• les survivants (8.000) de l’Armée Impériale du Japon.




Sommet de Luanda: Bemba, Lutundula et Mbusa intraitables dans la rédaction du communiqué final

Le départ de chefs d’État et de gouvernement n’a pas clos le sommet quadripartite ( CEEAC, CIRGL, EAC & SADC) de Luanda sous la coordination de l’UA. Les ministres des États membres se sont, derechef, retrouvés, à huis clos,

dans la soirée de ce mardi 27 juin pour le toilettage du communiqué final. Des bribes d’infos qui se sont échappées de ces travaux indiquent combien la délégation rdcongolaise composée des VPM de la Défense Jean Pierre Bemba, et des Affaires étrangères, Christophe Lutundula ainsi que du MinÉtat à l’Intégration régionale, Antipas Mbusa, s’est montrée intraitable au moindre amendement du texte pré-élaboré de commun accord. Substantif, adverbe… ponctuation, agencement des paragraphes, les ministres de la RDC précipités ont tout revu et tenu mordicus qu’ aucune initiative ne soit entreprise, en ce qui concerne la situation sécuritaire dans l’Est, sans une consultation préalable et une acceptation sans équivoque de l’État rdcongolais.

Et dans les principes en général, Bemba, Lutundula et Mbusa ont recommandé que toutes les initiatives prises se fondent sur des principes des relations internationales établies, singulièrement le

respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, le respect de la parole donnée ou encore le

respect de l’appropriation nationale et du leadership de la RDC dans toute entreprise. Autres recommandations de Kinshasa adoptées,

la résolution pacifique des conflits., ce qui n’exclut nullement le droit de la RDC à se défendre, le bon voisinage, etc.

Les ministres ont aussi mis en exergue le rôle et la coordination de l’UA.

L’Union africaine va fournir une orientation stratégique pour la coordination et l’ harmonisation des efforts de paix dans l’ est rdcongolais. Seule la Rdc assurera la coordination opérationnelle.

L’ UA doit convoquer une réunion des états-majors des armées des États membres de la quadripartite d’ ici fin juillet pour la mise sur pied d’ un cadre conjoint de coordination des initiatives de paix dans l’ est de la RDC. Il s’agit particulièrement de l’harmonisation des déploiements des troupes en vue de soutenir, entre autres, le retour de l’ autorité de l’État dans les régions occupées par le M23 soutenu par la RDF, les troupes régulières rwandaises.

Il sera aussi question de la mise en place d’ un corridor humanitaire qui permettra d’ atteindre les personnes vulnérables et les déplacés internes. Il faudra alors battre campagne pour la mobilisation des fonds auprès des partenaires

internationaux. Le communiqué final devrait également annoncer l’approbation du cadre conjoint sur la coordination des initiatives de paix dans l’est de la RDC ainsi que la création et l’ institutionnalisation d’ un groupe de travail de coordination multiniveau composé de l’ONU, de l’UA, de quatre organisations sous- régionales (CEEAC, CIRGL, EAC et SADC), de la RDC et du Rwanda.




Rdc, Burundi, Angola, Sri Lanka : quatre exemples pour comprendre la présence chinoise en Afrique et en Asie

Peu avant les années 2010 la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique devant les États-Unis et l’Europe. Depuis plusieurs années, cette progression chinoise en Afrique se poursuit et va en s’amplifiant. Entre 2000 et 2020, les institutions financières chinoises ont signé 1 188 engagements de prêts d’une valeur de 160 milliards de dollars avec 49 gouvernements africains, leurs entreprises publiques et cinq organisations multilatérales régionales. Les médias parlent de prêts sans concession faits à taux avantageux, car souvent garantis par des matières premières dont le continent africain ne manque pas. Désenchantés par des décennies de prêts du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) souvent conditionnés à des plans d’ajustement structurel et plus généralement à l’ingérence néocoloniale et impérialiste des pays du Nord global dans leurs économies, nombreux sont les pays du Sud global qui se tournent aujourd‘hui vers la Chine pour leurs emprunts. En effet, celle-ci promet des prêts plus avantageux et met surtout en avant une relation moins inégale et historiquement moins négative avec les pays africains que celle de l’Europe ou des États-Unis. Si sur le point historique, on ne peut lui donner tort, nous verrons que cette relation est pourtant fortement à l’avantage de la Chine et hautement critiquable. Dans la deuxième partie de cette analyse, plusieurs exemples de prêts chinois seront développés afin de montrer les différentes stratégies mises en place par la Chine lors de ces prêts.

Récupération d’infrastructure : le cas du port de Hambantota

L’exemple le plus emblématique et le plus mentionné de prêt chinois , tellement utilisé que c’en est devenu un poncif est celui du port de Hambantota au Sri Lanka. Nous avons bien conscience que cet exemple n’est pas un exemple africain, néanmoins il nous semblait intéressant à développer dans cet article, car il est abondement repris dans les médias et sert souvent à faire des parallèles malheureux avec l’ensemble des prêts chinois y compris en Afrique.

 

Dans le cadre du « projet du siècle » nom décerné par Xi-Jinping à la nouvelle route de la soie, la Chine accorde de nombreux prêts à divers pays dans le but d’augmenter leurs capacités infrastructurelles et ainsi pouvoir mieux transporter les marchandises chinoises un peu partout dans le monde. Ces investissements se font principalement en Asie centrale, mais aussi en Europe de l’Est et en Afrique. Un de ces prêts a été fait au Sri Lanka afin de financer l’agrandissement d’un port en eaux profondes. Ce prêt qui devait se dérouler en trois phases de financements était pourtant jugé contestable par plusieurs études de faisabilité dès le début. Ainsi, à cause du risque financier que représentait l’investissement, aucun autre pays que la Chine n’a voulu financer l’agrandissement du port.

La première phase (508 millions de dollars), qui commence en 2008 a un temps été freinée par la guerre civile qui se terminera en 2009. La deuxième phase a été lancée en 2012 et a coûté 810 millions de dollars. La troisième phase quant à elle ne sera jamais lancée puisque le gouvernement de Rajapaksa, ayant procédé à l’emprunt, perdra les élections en 2015. C’est dans une vision mégalo et via des prêts largement gardés secrets que le port était financé, point sur lequel l’opposition avait insisté durant sa campagne, remportant ainsi les élections. Comme la Chine est le plus gros investisseur étranger au Sri Lanka, le nouveau gouvernement, qui ne voulait pas s’attirer les foudres de Pékin a néanmoins promis de continuer à payer la dette contractée à l’égard de la Chine. Cette même année cependant, au vu des finances catastrophiques laissées par son prédécesseur (95% des revenus du pays sont dédiés au service de la dette à ce moment-là), le gouvernement renégocie sa dette. C’est comme cela que la Chine propose une cession d’une durée de 99 ans des droits sur la quasi-totalité du port de Hambantota en échange de l’annulation de la dette sri-lankaise.

La chose s’est donc déroulée en trois étapes :

1) prêt par les autorités chinoises alors même que le projet est jugé irréalisable et n’est au final validé que par un gouvernement corrompu et un président qui y voyait un moyen de s’enrichir et d’augmenter sa popularité

2) les prêts continuent alors même que le poids de la dette s’alourdit et devient quasiment insupportable, encore une fois pour un projet dont l’utilité est remise en cause et ne semble pas servir la population locale

3) la dette et son service deviennent insoutenables, pour ne pas arrêter les payements ou trop y perdre en cas de cessation de payement, la Chine propose de récupérer les droits sur l’infrastructure qu’elle a financée.

Ce modus operandi, s’il est peu courant aujourd’hui, pose néanmoins des questions de souveraineté importantes. On peut aussi déplorer le fait que la Chine, qui décrit souvent ces accords comme étant gagnant-gagnant ne remet que rarement en question le fait de se faire rembourser à tout prix. En effet, si le sort des pays et populations étranglés par une dette dont la Chine est en partie responsable intéressait réellement celle-ci, on s’attendrait à un geste allant plus dans le sens de l’annulation d’une part ou de l’entièreté de la créance (d’un projet évalué trop couteux et pas forcément utile dès le départ, rappelons-le), plutôt que de la mainmise pour presque 100 ans sur un port important. Mais cette remarque s’applique bien sûr également aux pays occidentaux et aux IFI.

Minerais contre infrastructures : le cas de la RDC

Ce genre d’accord rejoint le mécanisme habituel des propositions faites aux pays riches en ressources, mais pauvres monétairement. Leurs ressources sont exploitées en échange de monnaies fortes ou d’infrastructures

 

Dans le cadre des accords de minerais contre infrastructure (ressources for infrastructures (R4I)) qui avait été conclus par le gouvernement de Joseph Désiré Kabila, il était prévu que la Chine construit routes, hôpitaux, etc., en échange d’un accès à l’exploitation des minerais congolais. Rappelons que le Congo a un des sols les plus riches au monde en termes de minerais et terres rares, ce qui historiquement en a fait la proie des appétits capitalistes et colonialistes les plus féroces. Notons également que selon la chambre des mines congolaises, la Chine exploite actuellement 70% des mines congolaises.

Les accords de SICOMMINES signés en 2007 par le gouvernement Kabila représentaient à l’époque le plus gros projet d’investissement chinois sur le continent africain et étaient même qualifiés de deal du siècle. Ces accords donnent accès au cobalt et au cuivre congolais en échange de la construction d’infrastructures. Plusieurs organisations se sont inquiétées dès l’annonce de l’accord, et ce pour plusieurs raisons. La première inquiétude vint du FMI qui s’inquiétait du fait que la RDC allait contracter un emprunt trop important et ainsi rendre sa dette insoutenable. Plusieurs ONG se sont également inquiétées des effets délétères qu’un tel accord pouvait avoir sur l’environnement et les populations. Ainsi, dans un rapport publié en 2017, l’observatoire africain des ressources naturelles démontrait que des pollutions importantes avaient été causées, notamment via le rejet de substances chimiques dans la rivière Luilu proche de la Mine. Le même rapport a également démontré que les compensations offertes aux habitants en dédommagement pour la pollution des sols, de la rivière, des aliments et les nombreuses maladies induites par celle-ci, étaient totalement inadéquates et insuffisantes.

Déjà en 2008, le CADTM prévenait que les accords miniers conclus entre la Chine et le Congo n’allaient pas bénéficier au peuple congolais ou même participer au développement du pays. Ainsi, Éric Toussaint écrivait :

Le cas de la République démocratique du Congo est éclairant à ce sujet. En septembre 2007, au moment où le peuple congolais attendait la publication par le gouvernement du rapport de la commission d’audit des contrats miniers qui devrait dénoncer les contrats non conformes à la législation, le gouvernement a signé un contrat d’exploitation minière avec un groupement d’entreprises chinoises pour une durée d’environ 30 ans. Ce contrat s’est traduit par la création d’une joint-venture détenue à 68% par les entreprises chinoises et à 32% par des sociétés congolaises. Alors que les financements en provenance de Chine ne seront débloqués qu’après les études de faisabilité, le gouvernement congolais a déjà mis à la disposition de la joint-venture des gisements d’au moins 10,6 millions de tonnes de cuivre et 600 000 tonnes de cobalt. Le remboursement de ces investissements est prévu en trois périodes : la totalité des bénéfices réalisés durant la première période par la joint-venture sera affectée au remboursement des investissements miniers, y compris leurs intérêts ; durant la deuxième période, 66% des bénéfices réalisés seront affectés à ce remboursement et les 34% restants serviront à la rétribution des actionnaires ; au cours de la troisième période, la totalité de ses bénéfices sera distribuée aux actionnaires, au prorata de leurs parts dans le capital social. Pendant les deux périodes dont la durée n’est pas déterminée, la RDC accordera des avantages particuliers à la joint-venture qui se traduisent par « l’exonération totale de tous les impôts, droits, taxes, douanes, redevances directs et indirects, à l’intérieur ou à l’import et l’export, payables en RDC et ceux liés aux activités minières et au développement d’infrastructures ». Rien ne sera affecté au budget de l’État. Finalement, le peuple congolais est floué avec la complicité des autorités congolaises qui ont organisé le bradage pur et simple des richesses nationales pour leur propre intérêt et au profit des entreprises chinoises. En bout de course, c’est la continuation de la politique néfaste suivie précédemment avec les transnationales Occidentales et les financements des créanciers traditionnels, dont la position est très fragilisée depuis 2005 par l’émergence de nouveaux acteurs.

Les accords particuliers utilisés ici appelés minerais contre infrastructures sont devenus un des outils de politique internationale les plus utilisés par la Chine en Afrique les 20 dernières années. En fait, ces accords consistent à utiliser les revenus à l’exportation de matières premières en échange du financement (et souvent de la construction) d’infrastructures.

Il existe également une autre modalité qui ressemble fort à la première, mais qui a pourtant une différence de taille. On appelle ce deuxième type d’accord infrastructures financées par les ressources. Donc, dans le premier cas qui nous intéresse ici (accord de type infrastructure financée par des ressources, RFI en anglais), le pays pourvoyeurs d’infrastructures se rembourse sur les bénéfices faits lors de l’exportation de matières premières par exemple sur les bénéfices de la vente d’un nombre donné de barils de pétrole vendus pendant une période donnée (exemple : bénéfice d’un million de barils par an pendant 20 ans). Cette première stratégie est à doubles tranchants, car elle dépend du cours des matières premières. En effet, la variation du cours des matières premières est à prendre en compte : comme les hydrocarbures et les minerais servent de garanties, le montant à en tirer en cas de non-paiement dépend du cours sur les marchés au moment du remboursement, ce qui, en cas de chute du cours des matières premières, augmente mécaniquement le poids de la dette du pays emprunteur.

La seconde option (accord ressources contre infrastructures) consiste à céder les ressources minières en tant que telles en échange d’infrastructure. Souvent, cela se fait via l’exploitation d’une ressource souterraine, d’une concession minière donc. Rappelons ici qu’en droit international l’État est toujours propriétaire de son sous-sol et donc de son exploitation, néanmoins il peut céder (louer) cette exploitation pour un certain temps à des sociétés, c’est ce qu’on appelle une concession minière. Cette méthode dépend elle aussi du cours des matières premières, mais peut de la même façon poser d’autres problèmes écologiques par exemple lors du stockage des déchets miniers. Sans un contrôle adéquat des autorités nationales, il est également possible pour l’exploitant étranger de mentir sur le tonnage des matériaux extrait et ainsi extraire plus de ressources que ce que le remboursement prévoit.

Ce genre d’accord rejoint le mécanisme habituel des propositions faites aux pays riches en ressources, mais pauvres monétairement. Leurs ressources sont exploitées en échange de monnaies fortes ou d’infrastructures. Le problème posé par ce genre d’accord est également un grand classique : la détérioration des termes de l’échange. C’est-à-dire que l’une des parties a l’assurance que la valeur de ce qu’elle échange ne sera pas dépréciée alors que l’autre non, c’est le cas lorsque des matières premières dont le prix est défini par leurs cours sur les marchés sont échangées contre des services, des monnaies fortes (dont le cours varie peu et reste haut) ou des infrastructures (dont on connait le prix).

Grands travaux inutiles et/ou inadaptés

La Chine mise sur son passé non colonial en Afrique pour se différencier des puissances occidentales, mais exécute le même genre de politique que les puissances auxquelles elle prétend être une alternative.

Dans cette partie, nous remettrons en cause les annonces selon lesquels les investissements et prêts chinois en Afrique sont toujours des projets gagnant-gagnant et permettent le développement des pays où ils sont faits. Comme les exemples de grands travaux inutiles ne manquent pas, nous allons succinctement en développer quelques-uns.

Tout d’abord, la construction de palais présidentiels, comme au Burundi, financés par la Chine à hauteur de 20 millions de dollars. La construction de ce palais titanesque pose plusieurs questions. S’il est vrai que l’investissement chinois s’est fait sous forme de dons et non de prêts, il faut néanmoins spécifier que la plupart des contrats pour le chantier ont été accordés à des entreprises chinoises. Ce genre de flux d’argent permet généralement de ne pas faire sortir l’argent de Chine et ainsi de pouvoir garder assez flous les comptes et chiffres en jeu. En effet, le versement se fait depuis des banques chinoises jusqu’aux entreprises chinoises choisies pour le contrat et ne quitte ainsi pas le territoire. Outre ce fait qui est une pratique assez courante, on remarquera surtout l’inutilité d’une telle construction. En plus des populations qui ont été déplacées souvent contre leurs grés pour permettre au projet de voir le jour, il faut signaler le changement de présidence et la relocalisation de la capitale dans une autre ville du pays. Ainsi cet énorme palais présidentiel risque bien de rester vide à jamais puisque trop éloigné du nouveau centre de pouvoir. Un autre exemple également scandaleux est celui du palais présidentiel de Mozambique lui aussi financé par la Chine pour un montant inconnu. Ce somptueux palais fait tache quand on sait que l’accès au service de base reste un gros problème dans le pays.

Cette « diplomatie des palais » pose problème, car elle est souvent la source de corruption et permet d’acheter les élites locales. On sait par exemple que la Chine joue aujourd’hui un rôle clef dans plusieurs organisations internationales de taille grâce à l’appui des pays du continent africain, c’est notamment le cas pour l’OMC ou la FAO. Ainsi, on pourrait dire que la Chine, si elle investit en Afrique, investit également dans les leaders africains via ce genre de cadeau. N’oublions pas non plus, comme le remarque Joshua Meservey, que la Chine permet également à ces mêmes leaders de gagner des points dans l’opinion publique via les investissements dans l’infrastructure qui sont largement visibles par les populations et servent de vitrine aux actions concrètes du gouvernement en place pour le développement du pays.

Comme on peut s’y attendre, plusieurs leaders africains deviennent de fait redevables à la Chine et lui apportent donc leur soutien dans les institutions internationales tout en en leurs ouvrant leurs marchés intérieurs et l’accès à leurs matières premières. C’est probablement ce genre de deals gagnant-gagnant dont la Chine parle dans ses discours. On remarquera que les gagnants dont il est question sont souvent d’un côté le gouvernement chinois et de l’autre les élites corrompues au pouvoir, il est rarement question d’un quelconque gain (ou alors à la marge) pour les populations. On notera que, pourtant, la Chine évoque souvent sa non-ingérence dans la politique intérieure de ses partenaires… Les investissements et prêts chinois en Afrique restent donc clairement intéressés contrairement à ce que disent les discours officiels. Ainsi la Chine mise sur son passé non colonial en Afrique pour se différencier des puissances occidentales, mais exécute le même genre de politique que les puissances auxquelles elle prétend être une alternative.

Le deuxième exemple que nous proposons ici est celui de la ville fantôme de Kilamba Kiaxi en Angola. Le projet initial s’inscrit dans une démarche de reconstruction du pays suite à la guerre civile qui a déchiré le pays pendant des décennies et a aggravé une crise du logement déjà présente avant cela. Il est utile de rappeler que de nombreuses villes d’Afrique subsaharienne subissent une crise du logement importante, les investissements infrastructurels étant souvent insuffisants (pour diverses raisons), comparés à la croissance démographique très rapide du continent. L’exemple développé ici pourrait donc concerner d’autres pays/villes à l’avenir, d’où son intérêt. Kilamba Kiaxi est une ville satellite de la capitale construite entre 2008 à 2012 afin de contrer la crise du logement et de tenir la promesse du Président Dos Santos de créer un million de logements durant son mandat. 3,5 Milliards de dollars ont été déboursés par une banque chinoise possédée par l’État. Le remboursement se fait « en nature » contre un accès prioritaire aux ressources pétrolières du pays et des prix avantageux à la vente. En plus des conditions de travail très critiquées mises en place par l’entreprise chinoise embauchée pour sa construction, on peut émettre des réserves quant à l’utilité d’un tel projet à l’époque. S’il est indéniable que des logements supplémentaires sont nécessaires en Angola, il faut cependant remettre en question le fait que les appartements construits (qui devaient permettre de loger 500 000 personnes) étaient vendus si chers que seuls deux pour cent de la population pouvait s’en offrir un. De plus, le prix du pétrole ayant diminué dans les années qui ont suivi la construction, plusieurs observateurs craignent une dette qui pourrait devenir ingérable. S’il est vrai qu’après des débuts difficiles, il semble que grâce à des politiques incitatives, la ville soit désormais un peu plus peuplée, c’est encore une fois la logique sous-jacente qui pose problème. La population n’a quasiment pas été consultée, le projet est fortement inadapté, et la construction de cette ville flambant neuve s’est faite sans tenir compte de la soutenabilité du prêt contracté et promeut la logique extractiviste à cause du remboursement par les ressources.




Angola : Fin de la quadripartite de Luanda sur la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc

Fin de la quadripartite de Luanda sur la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc. Le communiqué final est attendu. Présent à Luanda, le Président Tshisekedi a souhaité que la Rdc conserve la coordination des opérations des forces régionales sur son sol.

“La Rdc respectera toujours ses engagements et espère rencontrer les mêmes dispositions dans le chef de toutes les autres parties prenantes “, a déclaré le Président Félix Tshisekedi dans son allocution devant ses pairs réunis à Luanda.

Le Chef de l’État a précisé que “la question majeure à résoudre aujourd’hui n’est pas celle de l’inexistence d’un plan de paix, mais plutôt de l’exécution de la feuille de route conjointe des processus de Nairobi et de Luanda”.

Soulignons que le Chef de l’État Félix Tshisekedi a participé, ce mardi à Luanda en Angola, au sommet quadripartite sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Les représentants de la SADC, la CIRGL, la CEEAC et l’EAC prennent part à cette rencontre.

C’est le 5ème sommet des Chefs d’État africains était consacré à la crise sécuritaire dans l’Est de la #RDC depuis 2021, année de l’agression du pays par le Rwanda et son bras armé le M23.




La BID et le FMI renforcent leurs liens pour promouvoir les réformes et mobiliser les ressources du secteur privé en faveur de l’action climatique

Ilan Goldfajn, président de la Banque interaméricaine de développement (BID) et Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) se sont rencontrés pour parler des détails d’une collaboration plus étroite visant à soutenir les réformes climatiques et à mobiliser les ressources du secteur privé en Amérique latine et dans les Caraïbes, dans le cadre de leurs mandats respectifs.

Pour réussir à bâtir des économies résilientes et décarbonées d’ici 2050, les pays de la région doivent investir lourdement dans l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets. Cette coopération plus étroite entre les deux institutions vise à consolider leurs efforts conjugués pour élaborer des réformes et développer les capacités des pays à l’appui des objectifs climatiques et peut par ailleurs contribuer à attirer les investissements nécessaires, y compris des capitaux privés.

Le partenariat entre la BID et le FMI est déjà solide dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Le FMI tire profit des relations que la BID entretient depuis longtemps avec les pays de la région, ainsi que de ses analyses et de ses connaissances spécialisées au niveau sectoriel. Ce partenariat a été renforcé par la collaboration dans le cadre de la nouvelle Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) du FMI, mise en place en octobre 2022. La FRD a été créée pour aider les pays à réduire les risques qui ont une incidence majeure sur le plan macroéconomique, à renforcer la stabilité économique et à accroître leur résilience en remédiant aux difficultés structurelles qui se posent à long terme, y compris celles liées au changement climatique. À cette fin, les mesures de réforme prises dans le cadre de la FRD appuieront les efforts d’atténuation et d’adaptation. Les deux institutions cherchent à tisser des liens plus forts pour renforcer leur collaboration, en s’appuyant sur leurs compétences et capacités respectives, afin d’apporter le meilleur soutien possible aux pays de la région. Des groupes de travail sur la conception et la mise en œuvre de solutions de financement du climat, tant au niveau régional que national, sont actuellement mis sur pied.

Dans le même temps, la BID s’emploie à créer un dispositif pour recenser, hiérarchiser et préparer une solide réserve de projets d’infrastructures vertes et résilientes dans tous les secteurs clés. Elle aidera également les pouvoirs publics en Amérique latine et dans les Caraïbes à jeter les bases de ces projets sur le plan réglementaire et institutionnel. Cela s’inscrit dans le cadre d’activités conjointes avec d’autres partenaires multilatéraux pour aider les pays à constituer des portefeuilles de projets d’investissement prudents et bien structurés, en accord avec leurs plans de développement nationaux.

Le FMI et la BID, dans le cadre de leurs mandats respectifs, optimiseront les stratégies permettant aux pays d’accélérer le financement de l’action climatique, notamment au moyen de réformes, d’un appui au développement des capacités et de l’évaluation d’accords de financement adaptés (tels que les instruments de financement mixte, les obligations vertes et autres, y compris l’éventuelle création d’une structure de fonds vert régional). Il s’agit de trouver d’autres complémentarités entre les réformes soutenues par la FRD et le financement et les garanties fournies par la BID, et ainsi accroître et mobiliser les financements privés tant nécessaires à la lutte contre le changement climatique.

Le président de la BID, Ilan Goldfajn, a déclaré : « Des appels ont été lancés à l’échelle mondiale pour renforcer la coopération multilatérale entre les institutions financières internationales et nous sommes ravis à ce titre de déterminer quelles sont nos complémentarités avec le FMI et de chercher à mener des actions concrètes en Amérique latine et dans les Caraïbes pour lutter contre le changement climatique. Nous sommes engagés à trouver des moyens de renforcer notre partenariat avec le FMI afin de mobiliser des capitaux et de trouver des solutions innovantes pour multiplier les financements en faveur de l’action climatique dans les pays de la région. »

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a déclaré : « Nous sommes ravis d’entamer un nouveau chapitre dans notre collaboration avec la BID afin d’aider les pays à faire face aux effets du changement climatique ; celui-ci pèse sur la croissance, l’emploi et la prospérité en Amérique latine et dans les Caraïbes. Des ressources considérables sont nécessaires, il est donc essentiel de travailler ensemble, et nous voyons de nombreuses complémentarités entre les activités du FMI et celles de la BID. Nous nous réjouissons à l’idée de coopérer plus étroitement encore pour aider nos pays membres à relever les défis liés au climat et à la résilience. »

À propos de la BID

La Banque interaméricaine de développement se consacre à l’amélioration des conditions de vie des populations. Créée en 1959, la BID fournit un montant important de financements à long terme pour le développement économique, social et institutionnel en Amérique latine et dans les Caraïbes. La BID réalise également des études de pointe et fournit des conseils stratégiques, une assistance technique et des formations à ses clients des secteurs public et privé dans toute la région.

À propos du FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) est une‏ organisation regroupant 190 pays qui œuvre‏ pour encourager la coopération monétaire‏ mondiale, assurer la stabilité financière, faciliter le‏ commerce international, promouvoir un niveau d’emploi élevé et une croissance‏ économique durable dans le monde, grâce à ses conseils de politique économique et ses activités de prêt et de renforcement des capacités. Créé en 1945, le FMI est gouverné par ses 190 pays membres, auxquels il rend compte de son action, ce qui en fait une institution quasi universelle.




Huit ans après, Djo Issama Mpeko quitte Mazembe

En fin de contrat depuis maintenant une année, Djos Issama Mpeko (34 ans) ne prolongera pas son bail avec le TPM. Le défenseur latéral droit quitte ainsi le Temple des Badiangwenas après 8 saisons et notamment deux titres africains au palmarès.

Djos Issama Mpeko était arrivé au TPM en 2015 avec l’objectif d’apporter sa percussion d’homme de couloir pour faire profiter au groupe de sa précieuse expérience. De la Ligue 1 à la Ligue des Champions (en 2015 par exemple, suite à des tractations sur son transfert ; par conséquent, c’est assis en tribune qu’il avait assisté au prestigieux parcours), en passant par la Coupe de la Confédération où il a gagné les deux derniers titres des Corbeaux, il a pris part aux défis mazembiens de ces huit dernières saisons.

Latéral droit de métier capable de jouer aussi comme défenseur central et dépanner aussi à gauche, polyvalent apprécié de tous pour ses qualités et son état d’esprit, il a participé à plus de 250 rencontres sous le maillot du TPM, toutes compétitions confondues.

Le désormais ancien vice-capitaine des Corbeaux s’apprête à prendre une nouvelle direction dans sa carrière du haut de ses 34 ans. Le TPM le remercie pour son professionnalisme et son attachement au club pendant 8 ans.

Le TPM et Amédée Masasi Benzua ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin à leur collaboration.

La direction du club et le milieu de terrain capable d’évoluer aussi comme latéral gauche ont paraphé en date du 24 juin dernier une rupture amiable à effet immédiat du contrat qui les liait depuis le 22 février 2022.

Le TPM remercie Amédée pour sa contribution durant ces 14 mois de collaboration et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière.




Après 13 ans de brillants services : Le “Maestro” Kalaba s’en va

Rainford Kalaba ne poursuivra pas l’aventure avec les Corbeaux. Après treize ans durant lesquels il a été l’un des piliers offensifs du TPM, l’international zambien va prendre congé du public du Temple des Badiangwenas comme joueur, mais reviendra certainement avec un rôle technique, le temps de passer ses diplômes.

Au TPM depuis 2010, le petit attaquant zambien a rapidement su se faire une place de choix au sein de l’effectif des Corbeaux jusqu’à porter le brassard de capitaine. L’ancien joueur de Braga (Portugal) et Zamalek (Égypte), l’emblématique joueur, … le Maestro a joué un rôle déterminant dans la conquête de la Ligue des Champions en 2015, sous la houlette de l’entraîneur Patrice Carteron. Son leadership, son efficacité offensive et son expérience ont été des atouts majeurs pour l’équipe lors de cette saison historique avec un but d’anthologie en finale à Alger !

Même relégué sur le banc ces trois dernières saisons, Rainford Kalaba est resté attaché au club. Son professionnalisme, son charisme et son engagement ont fait de lui un joueur respecté et apprécié de ses coéquipiers, du staff technique et de la direction qui a déjà pensé à sa reconversion.

La fin de l’aventure du “Maestro” marque un tournant historique pour le TPM qui devra désormais se préparer à combler le vide en désignant un nouveau capitaine. Les mots pour décrire l’immense talent de Rainford Kalaba sont rares vu sa contribution au succès du club, des prestations qui resteront gravées dans les mémoires des Badiangwenas.

 

Le TPM se prépare à un nouveau cycle, le club et les supporters comptent rendre un vibrant hommage à Rainford Kalaba lors de la prochaine rencontre officielle à domicile. Ce sera une belle occasion de saluer ce joueur emblématique, dont les performances resteront à jamais associées à l’épopée de 2011 à 2023. Master merci !




Amédée Masasi et le TPM se séparent !  

Le TPM et Amédée Masasi Benzua ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin à leur collaboration.

La direction du club et le milieu de terrain capable d’évoluer aussi comme latéral gauche ont paraphé en date du 24 juin dernier une rupture amiable à effet immédiat du contrat qui les liait depuis le 22 février 2022.

Le TPM remercie Amédée pour sa contribution durant ces 14 mois de collaboration et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière.