La Chine exhorte les Etats-Unis à honorer leurs engagements par des actions concrètes (porte-parole)

La Chine exhorte les Etats-Unis à cesser de faire des commentaires irresponsables et à honorer leurs engagements par des actions concrètes, a déclaré jeudi une porte-parole chinoise.

Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a fait ces remarques en réponse à un reportage dans la presse. Selon ce reportage, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a déclaré dans une récente interview que ce n’est pas un secret qu’il y a des différences entre les Etats-Unis et la Chine. Les Etats-Unis continueront à défendre leurs intérêts et leurs valeurs et à faire et dire des choses qui ne plaisent pas à la Chine.

Mme Mao a indiqué que la Chine n’était pas satisfaite des commentaires du secrétaire d’Etat Blinken.

Elle a ajouté que les Etats-Unis poursuivent une politique peu judicieuse qui découle d’une fausse perception de la Chine qu’ils cherchent à bloquer, à contenir et à réprimer, et qu’ils attaquent et salissent l’image de la Chine pour s’ingérer dans les affaires intérieures du pays.

Ce que les Etats-Unis ont fait et dit viole les normes fondamentales régissant les relations internationales. La Chine a toutes les raisons de s’y opposer fermement, a déclaré la porte-parole.

“Je voudrais souligner une nouvelle fois que le respect mutuel est le principe de base des relations entre les pays et un ingrédient essentiel pour que la Chine et les Etats-Unis trouvent le bon moyen de s’entendre”, a déclaré Mme Mao, ajoutant que la Chine exhortait les Etats-Unis à cesser de faire des commentaires irresponsables et à honorer leurs engagements avec des actions concrètes.




La dépendance des Etats-Unis à l’égard des sanctions a un effet boomerang (Washington Post)

Près de 12.000 entités faisaient l’objet de sanctions des Etats-Unis au début de cette année, selon le Washington Post.

La dépendance des Etats-Unis à l’égard des sanctions est devenue incontrôlable et se retourne contre eux, a rapporté le Washington Post au début du mois.

 

Le département américain du Trésor a estimé à la fin de l’année 2021 qu’il avait imposé des sanctions à 9.421 entités et individus, soit une augmentation d’environ 900 % au cours des 20 dernières années. En 2022, le département du Trésor a ajouté 2.549 nouvelles désignations et n’en a retiré que 225. Cela signifie que près de 12.000 entités faisaient l’objet de sanctions des Etats-Unis au début de cette année, selon l’article.

 

“Et le fait de ne prendre en compte que les désignations du département du Trésor minimise considérablement l’omniprésence des sanctions”, poursuit le rapport, “Le gouvernement américain utilise de plus en plus le contrôle des exportations, les droits de douane et l’examen des investissements étrangers comme une forme de facto de sanctions commerciales.”

 

Le département du Commerce, par exemple, a récemment imposé des contrôles plus stricts sur les exportations de microprocesseurs avancés vers la Chine. Cette mesure pourrait être justifiée par la nécessité de limiter la menace militaire chinoise, mais la réaction brutale qu’elle a provoquée en Chine est accentuée par toutes les autres sanctions et droits de douane que Washington a imposés à la Chine ces dernières années, selon l’article.

 

Les sanctions occidentales et le départ des sociétés étrangères sont des opportunités pour les entreprises russes (Poutine)

 

French.news.cn | 2023-06-30 à 00:10

 

MOSCOU, 29 juin (Xinhua) — Les sanctions occidentales et le départ des entreprises étrangères ont un effet positif sur l’économie russe, car de telles mesures ont élargi les opportunités d’affaires pour les entrepreneurs russes, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine.

 

“Comme je l’ai déjà dit (…) le monde ne s’est pas effondré à cause des sanctions ou du départ des sociétés occidentales”, a indiqué le Kremlin en citant les propos de M. Poutine, qui s’exprimait à la session plénière du troisième forum économique “Des idées fortes pour des temps nouveaux”.

 

Selon M. Poutine, les entrepreneurs russes ont bien plus d’opportunités qu’auparavant et sont capables d'”activement occuper les niches vacantes dans le marché”, tout en identifiant de nouvelles niches, ce qui mènera à une croissance économique globale.

 

M. Poutine a fait savoir que les fabricants russes avaient déjà prouvé qu’ils étaient capables de bien travailler. Il est important de soutenir les entreprises russes afin qu’elles puissent développer leur présence au niveau international, a-t-il ajouté.

 

La Chine exhorte les Etats-Unis à honorer leurs engagements par des actions concrètes (porte-parole)

 

French.news.cn | 2023-06-29 à 22:17

 

BEIJING, 29 juin (Xinhua) — La Chine exhorte les Etats-Unis à cesser de faire des commentaires irresponsables et à honorer leurs engagements par des actions concrètes, a déclaré jeudi une porte-parole chinoise.

 

Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a fait ces remarques en réponse à un reportage dans la presse. Selon ce reportage, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a déclaré dans une récente interview que ce n’est pas un secret qu’il y a des différences entre les Etats-Unis et la Chine. Les Etats-Unis continueront à défendre leurs intérêts et leurs valeurs et à faire et dire des choses qui ne plaisent pas à la Chine.

 

Mme Mao a indiqué que la Chine n’était pas satisfaite des commentaires du secrétaire d’Etat Blinken.

 

Elle a ajouté que les Etats-Unis poursuivent une politique peu judicieuse qui découle d’une fausse perception de la Chine qu’ils cherchent à bloquer, à contenir et à réprimer, et qu’ils attaquent et salissent l’image de la Chine pour s’ingérer dans les affaires intérieures du pays.

 

Ce que les Etats-Unis ont fait et dit viole les normes fondamentales régissant les relations internationales. La Chine a toutes les raisons de s’y opposer fermement, a déclaré la porte-parole.

 

“Je voudrais souligner une nouvelle fois que le respect mutuel est le principe de base des relations entre les pays et un ingrédient essentiel pour que la Chine et les Etats-Unis trouvent le bon moyen de s’entendre”, a déclaré Mme Mao, ajoutant que la Chine exhortait les Etats-Unis à cesser de faire des commentaires irresponsables et à honorer leurs engagements avec des actions concrètes.




Le Forum d’été de Davos en Chine promouvra le multilatéralisme et la collaboration (INTERVIEW)

La 14e Réunion annuelle des nouveaux champions, connu également sous le nom du “Forum d’été de Davos”, doit promouvoir le multilatéralisme et la collaboration dans un monde fragmenté, a déclaré le président du Forum économique mondial (FEM), Borge Brende.

Le FEM est sur le point de revenir à la tradition de son “Forum d’été de Davos” et convoquera la 14e Réunion annuelle des nouveaux champions dans la grande ville portuaire de Tianjin, dans le nord de la Chine, du 27 au 29 juin, ayant pour thème “L’entrepreneuriat : la force motrice de l’économie mondiale”.

“Je suis très heureux d’être de retour en Chine et à Tianjin avec notre ‘Summer Davos’. Il a été bien accueilli par nos partenaires comme par les gouvernements”, s’est réjoui M. Brende, président du FEM, dans une récente interview par vidéoconférence.

“Il sera très intéressant de voir comment nous pouvons relancer la croissance et instaurer la confiance dans un monde fragmenté. L’intérêt commercial que nous avons suscité pour le sommet montre qu’il y a beaucoup d’intérêt pour les possibilités offertes par la Chine dans un contexte post-COVID”, a-t-il ajouté.

Selon le FEM, l’économie mondiale se trouve à un moment charnière de transformation.

“Puisque nous vivons dans un monde fracturé et fragmenté, le Forum économique mondial estime que les problèmes mondiaux les plus urgents ne peuvent être résolus que par la collaboration”, a affirmé M. Brende.

“Nous essaierons de construire notre réunion dans l’esprit du discours du président Xi à Davos en 2017, au cours duquel il a si fortement souligné l’importance du multilatéralisme et de la collaboration”, a-t-il souligné.

Le FEM, basé à Genève en Suisse, prévoit d’accueillir à Tianjin plus de 1.500 participants issus des entreprises, des gouvernements, de la société civile, des organisations internationales et du monde universitaire. Près de 90 pays seront représentés à la réunion, selon le FEM.

“L’économie chinoise est bien sûr extrêmement importante pour la Chine, mais aussi pour le monde”, a noté M. Brende. “La Chine est la deuxième plus grande économie du monde et près de 30% de la croissance mondiale dépend du succès de l’économie chinoise.”

“La Chine prend de nombreuses mesures appropriées pour soutenir la croissance. A moyen terme, je suis optimiste sur la croissance chinoise. A long terme, je le suis également”.

“Au cours de la dernière décennie, la Chine s’est imposée comme une référence dans de nombreux domaines technologiques, tels que les trains à grande vitesse et les énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire. (…) Nous avons également vu beaucoup de start-ups, beaucoup de licornes en Chine”, a poursuivi M. Brende.

“Il serait fascinant d’entendre ces communautés de start-up et de licornes expliquer comment elles formeront des partenariats entre les entreprises chinoises et mondiales”

Le programme de la réunion comprendra des dizaines de sessions publiques et privées couvrant six piliers clés : revitaliser la croissance ; la Chine dans le contexte mondial ; la transition énergétique et les matériaux ; les consommateurs après la pandémie ; la protection de la nature et du climat ; et le déploiement de l’innovation.

En outre, plus de 25 initiatives et coalitions seront lancées ou avancées lors de la réunion, a annoncé le FEM.

“Nous nous concentrons beaucoup sur le changement climatique, l’atténuation de ses effets, et les nouvelles technologies”, a noté M. Brende. “Le FEM a également formé une alliance d’entreprises et de gouvernements pour voir comment nous pouvons nous assurer que ces nouvelles technologies, y compris l’IA, fonctionnent dans l’intérêt de l’humanité”.

Dans le cadre d’un plan à long terme, la Chine prévoit d’augmenter son couvert forestier à 26% d’ici à 2035 et de devenir un pays leader dans le domaine forestier d’ici à 2050. En attendant, le stock forestier de Chine pourra s’élever à 21 milliards de mètres cubes et quelque 200 millions d’hectares de forêts naturelles seront conservés.

“Nous sommes par ailleurs fiers d’avoir une bonne coopération avec la Chine sur la campagne ‘Trillion Trees’. Comment faire en sorte que la biodiversité reste en tête de l’agenda, et comment faire en sorte que notre bilan climatique soit nul tout en s’assurant que notre bilan naturel soit positif”, a-t-il ajouté.




Après Kiev, l’envoyé du Pape pour la paix se rend à Moscou 

Après l’étape de Kiev au début du mois, la mission du cardinal Matteo Zuppi, président de la Conférence épiscopale italienne, nommé par le Pape pour «apaiser les tensions» dans le conflit en Ukraine, se poursuit. Le cardinal sera accompagné d’un official de la Secrétairerie d’État dans la capitale russe. «L’objectif est d’encourager les gestes d’humanité qui peuvent contribuer à favoriser une solution à la situation tragique actuelle», déclare le Saint-Siège dans un communiqué.

Le cardinal Matteo Zuppi se rendra en Russie les 28 et 29 juin, où les tensions du samedi 24 juin dernier ont fait craindre une guerre civile. Le cardinal, archevêque de Bologne et président de la Conférence épiscopale italienne, est chargé par le Pape d’une mission visant à trouver les voies possibles d’un dialogue qui permettrait de mettre fin au conflit en Ukraine. C’est précisément en Ukraine, dans la capitale Kiev, que s’est déroulée la première étape de la mission du cardinal Matteo Zuppi, les 5 et 6 juin, au cours de laquelle il s’est également entretenu avec le président Volodymyr Zelensky.

La deuxième étape, comme le prévoyait l’annonce de la nomination du cardinal le 20 mai, était la Russie, Moscou. Le président des évêques italiens, déjà médiateur par le passé des accords avec la Communauté de Sant’Egidio au Mozambique, s’y rendra donc les 28 et 29 juin, comme l’indique le Saint-Siège dans un communiqué partagé mardi 27 juin.

Le cardinal Zuppi sera accompagné d’un official de la Secrétairerie d’État, précise le communiqué, qui souligne que «le but principal de l’initiative est d’encourager les gestes d’humanité qui peuvent contribuer à favoriser une solution à la situation tragique actuelle et à trouver les moyens de parvenir à une paix juste».

La première étape à Kiev

Au cours des deux jours passés à Kiev, le cardinal Zuppi avait tenu une série de réunions, mais aussi des rencontres de prière, qui lui ont permis d’aborder divers aspects d’une tragédie qui dure maintenant depuis quinze mois. Arrivé le 5 juin en Ukraine, le cardinal – parti pour «parvenir à une paix juste et soutenir les gestes d’humanité pour apaiser les tensions», comme le précisait le communiqué du Saint-Siège à la veille du voyage – après sa rencontre avec le président ukrainien, s’était arrêté pour prier à Boutcha, où plusieurs centaines de civils avaient été retrouvés morts après le départ des soldats russes.

La nouvelle de la mission confiée au cardinal italien avait été communiquée par le Bureau de presse du Vatican le 20 mai. Auparavant, sur le vol retour du voyage en Hongrie, c’est le Pape lui-même qui avait parlé d’une «mission» de paix pour l’Ukraine.

Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, interrogé par la suite en marge de certains événements, avait donné plus de détails sur la nature de la mission, expliquant qu’elle n’a pas «la médiation comme but immédiat», mais l’objectif «d’essayer avant tout de favoriser le climat, de favoriser un environnement qui puisse conduire à des chemins de paix». Les «interlocuteurs seront pour l’instant Moscou et Kiev, puis nous verrons», avait déclaré le cardinal Parolin, en réponse à une question sur la possibilité d’impliquer également Washington et Pékin. Dans ce dialogue, avait précisé le secrétaire d’État, «nous ne voulons exclure personne».




Le Conseil des Cardinaux a achevé deux jours de réunion  

Le Conseil des Cardinaux s’est réuni les 26 et 27 juin au Vatican. Le synode, la nouvelle constitution apostolique, la protection des mineurs et la situation en Ukraine ont été au menu des discussions.

Tous les cardinaux faisant partie de ce Conseil mis sur pied par le Pape François, ainsi que son secrétaire, ont participé avec le Saint-Père aux deux jours de réunion.

Au cours de la session, avec la collaboration du cardinal jésuite Gianfranco Ghirlanda, patron de l’Ordre de Malte, de «premiers pas ont été faits dans la réflexion sur la mise en œuvre de l’esprit, des principes et des critères de la Constitution Apostolique Praedicate evangelium dans les curies diocésaines», rapporte le communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège paru le 27 juin au soir.

Le thème de la synodalité, au centre du synode en cours, a également fait l’objet d’une discussion, et le Secrétaire général du Synode des évêques, «le cardinal Mario Grech, a fait le point sur les mesures prises au cours des derniers mois, en vue de l’Assemblée d’octobre», précise le communiqué. Le cardinal O’Malley, président de la Commission pour la protection des mineurs, a quant à lui «fait le point sur la récente session plénière de la Commission pour la protection des mineurs en mai, et sur le travail de la Commission pour mettre à jour les règlements et les pratiques dans toute l’Église afin que les mécanismes de protection des enfants soient efficaces dans tous les diocèses». Enfin, le conflit en cours en Ukraine a fait l’objet d’une réflexion.

La prochaine session aura lieu en décembre de cette année, informe la Salle de presse.




Suspension des audiences générales en juillet 

Le Pape François reprendra les audiences générales place Saint-Pierre le mercredi 9 août.

Comme chaque année, le Vatican se met à l’heure estivale, avec un emploi du temps allégé pour le Pape François.

Les audiences générales sont suspendues durant le mois de juillet, et reprendront donc le mercredi 9 août, après les JMJ. Un bref communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège a confirmé cette information transmise par la Préfecture de la Maison pontificale. L’audience générale du mercredi 28 juin a elle bien lieu.

En juillet, François restera au Vatican et assurera notamment la méditation de l’Angélus depuis la fenêtre du Palais apostolique chaque dimanche à midi, retransmis en direct sur notre site et notre page Youtube, et sur Facebook, avec commentaire en français.




Mary MacKillop, une sainte au service des plus démunis 

Après deux semaines d’interruption liées à la convalescence du Pape François après son hospitalisation, et avant la pause estivale, la dernière audience générale de ce premier semestre était consacrée à Sainte Marie de la Croix, ou Mary MacKillop, la première sainte australienne béatifiée par le Pape saint Jean-Paul II puis canonisée par Benoit XVI.

Mère Marie de la Croix est donc l’un des témoins de la foi que François a désiré mettre en lumière dans cette série de catéchèses sur le zèle apostolique. La religieuse de la deuxième moitié du 19e siècle a fondé la communauté des sœurs de Saint-Joseph du Sacré-Cœur, parmi les plus importantes aujourd’hui encore dans son pays, l’Australie. Cette femme « extraordinaire » pour François, «a consacré sa vie à la formation intellectuelle et religieuse des pauvres dans les régions rurales».

Fille d’immigrés écossais, Mary MacKillop nait à Melbourne le 15 janvier 1842. Jeune, elle a entendu un appel à servir le Christ et à témoigner. « Mary était convaincue qu’elle aussi était envoyée pour répandre la Bonne Nouvelle et attirer d’autres personnes à la rencontre du Dieu vivant », déclare le Saint-Père, ajoutant: «Elle comprit que le meilleur moyen d’y parvenir était à travers l’éducation des jeunes, considérant que l’éducation catholique est une forme d’évangélisation». Elle s’est cependant caractérisée par son souci des pauvres et des marginalisés. Mary MacKillop se rendait ainsi «là où d’autres ne voulaient pas ou ne pouvaient pas aller». François s’attarde sur cette attention chrétienne particulière envers les pauvres: «On ne peut pas avancer dans la sainteté si on ne se consacre pas aussi à eux, d’une manière ou d’une autre. […] Ils sont la présence du Seigneur, ceux qui ont besoin de l’aide du Seigneur».

L’éducation au service du développement intégral

Âgée de 24 ans à peine, elle ouvre une première école dans une petite banlieue; d’autres ont suivi dans des communautés rurales en Australie et en Nouvelle Zélande. Elle est convaincue «que le but de l’éducation est le développement intégral de la personne», «et que cela exige sagesse, patience et charité de la part de chaque enseignant».

François commente cette conviction de Mère Marie de la Croix: «L’éducation, dit-il, ne consiste pas à remplir la tête d’idées, mais à accompagner et à encourager les étudiants sur le chemin de la croissance humaine et spirituelle». Cet accompagnement passe par le témoignage de l’amitié avec le Christ, qui «élargit le cœur et rend la vie plus humaine».

Une perspective toujours actuelle, estime le Pape, au moment où «nous ressentons le besoin d’un “pacte éducatif” capable d’unir les familles, les écoles et la société dans son ensemble».

Aider les pauvres coûte que coûte et Dieu pourvoira

Mary MacKillop s’est également consacrée à annoncer l’évangile aux plus démunis. Elle leur a consacré une importante partie de sa vie terrestre en créant des œuvres caritatives, dont la “Maison de la Providence” à Adélaïde, destinée à l’accueil des ainés des enfants abandonnés. Elle a porté son projet au milieu de nombreuses difficultés matérielles, mais toujours avec la ferme conviction que «dans toutes les situations, Dieu pourvoyait».

Affaiblie par une santé fragile, elle a confié un jour à l’une de ses sœurs avoir appris à aimer la Croix. «Elle n’a pas baissé les bras dans les moments d’épreuve et d’obscurité» observe François, en soulignant que comme tous les saints, Mère Marie a elle aussi «rencontré de l’opposition, même au sein de l’Église», mais elle ne s’est pas laissée entraîner vers le découragement. Au contraire, l’exemple de Mary MacKillop est une invitation «à être un ferment de l’Évangile dans nos sociétés en mutation rapide». Mary MacKillop est un «exemple» pour les parents, les enseignants, les catéchistes et tous les éducateurs qui œuvrent «pour le bien des jeunes», et «pour un avenir plus humain et plein d’espérance».




Le FMI conclut la 4ème revue de l’accord FEC et autorise un décaissement immédiat de 203,3 millions de dollars à la Rdc

La décision du conseil d’administration du FMI autorise un décaissement immédiat de 203,3 millions de dollars en faveur des réserves internationales, compte tenu des risques élevés de détérioration des perspectives économiques et de la nécessité de continuer à constituer des réserves. Les pressions macroéconomiques actuelles et les risques imminents exigent une politique budgétaire prudente pour préserver la viabilité budgétaire et la stabilité macroéconomique, soutenue par une politique monétaire plus restrictive pour réduire les pressions inflationnistes. Le programme reste axé sur l’assainissement budgétaire par la mobilisation des recettes intérieures, la réduction des dépenses non prioritaires et l’amélioration de l’efficacité des dépenses, la constitution de réserves jouant un rôle d’amortisseurs et la capacité à formuler des politiques, ainsi que le renforcement de la gouvernance.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu aujourd’hui la quatrième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République démocratique du Congo (RDC) approuvé le 15 juillet 2021 (voir PR 21/217). L’achèvement de la quatrième revue a permis un décaissement immédiat équivalent à 152,3 millions de DTS (environ 203,3 millions de dollars) pour soutenir les besoins de la balance des paiements, ce qui porte le total des décaissements à ce jour à 761,5 millions de DTS (environ 1 017 millions de dollars).

Les performances macroéconomiques de la RDC font preuve de résilience malgré une incertitude élevée, renforcée par l’escalade du conflit armé dans l’est de la RDC et les élections à venir à la fin de 2023. La croissance du PIB réel est estimée à 8,9 % en 2022, soutenue par une production minière plus élevée que prévu, qui a également entraîné une augmentation significative des recettes. L’inflation a atteint 13 % à la fin de 2022, alimentée par les pressions sur les dépenses et la dépréciation du taux de change connexe, et ce malgré une baisse des prix à l’importation. Le déficit de la balance des transactions courantes s’est creusé pour atteindre 5,3 % du PIB, la croissance plus forte des exportations n’ayant que partiellement compensé l’augmentation des importations et la détérioration du compte des services.

À la fin de 2022, les réserves internationales brutes atteignaient 4,5 milliards de dollars (environ deux mois d’importations). Le déficit budgétaire intérieur à la fin de 2022 est estimé à 1,2 % du PIB, conformément aux engagements du programme, bien que la taille et la composition des dépenses soient différentes, principalement en raison de l’augmentation des dépenses exceptionnelles liées à la sécurité, compte tenu de la marge de manœuvre budgétaire créée par l’augmentation des recettes. L’exécution budgétaire jusqu’en mai 2023 révèle que les dépenses exceptionnelles demeurent élevées et que les autres dépenses sont sous-exécutées, dans un contexte de baisse des recettes.

Les progrès réalisés dans le cadre du programme demeurent satisfaisants. Tous les critères de réalisation à fin décembre ont été respectés. Tous les objectifs indicatifs à fin 2022 ont été atteints, à l’exception de deux d’entre eux : celui relatif au plancher des dépenses sociales et celui relatif au plafond des garanties de la banque centrale pour les prêts de l’administration centrale, en raison de lacunes dans le suivi et bien qu’aucune nouvelle garantie n’ait été octroyée. Tous les repères structurels ont été respectés, à l’exception de celui relatif à la publication des contrats miniers, en raison de retards. Les autorités ont désormais publié tous les accords liés au contrat minier renégocié avec Ventora et au contrat pour la coentreprise Primera Gold.

La déclaration de Kenji Okamura

À l’issue de la discussion du Conseil d’administration, M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, a fait la déclaration suivante :

L’économie de la République démocratique du Congo a fait preuve de résilience, malgré l’escalade du conflit dans l’est et l’effet persistant des chocs passés. La croissance est estimée à 8,9 % en 2022, avec une inflation plus élevée que prévu car les dépenses publiques rapides ont accéléré la dépréciation du taux de change. Le conflit dans l’est a pesé sur les finances publiques ; des recettes inférieures aux prévisions en 2023 et des dépenses exceptionnelles plus élevées limitent les autres dépenses prioritaires. Malgré ces vents contraires, les résultats obtenus dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC) restent globalement satisfaisants. Les perspectives de croissance restent favorables, tandis que les risques, liés au conflit dans l’est du pays, aux élections de fin 2023 et aux chocs négatifs sur les termes de l’échange, sont orientés à la baisse.

Le déficit budgétaire devrait diminuer en 2023, ce qui aidera la politique monétaire à freiner l’inflation. La baisse des recettes et l’augmentation des dépenses exceptionnelles justifient un contrôle des dépenses et une redéfinition des priorités, tout en poursuivant les efforts de mobilisation des recettes. L’amélioration de l’efficacité des dépenses, des contrôles plus stricts sur les dépenses dans le cadre des procédures d’urgence et une meilleure gestion de la trésorerie permettront d’améliorer l’exécution du budget et de dégager une marge de manœuvre pour les dépenses sociales et de développement indispensables. Des progrès dans les réformes structurelles budgétaires, notamment celles liées à la fonction publique, à la subvention des carburants, la chaîne des dépenses et au fonctionnement du Trésor, la gestion des investissements publics et la crédibilité du budget, sont nécessaires pour améliorer l’efficacité des dépenses et la gouvernance.

La volonté de resserrer davantage la politique monétaire, de renforcer le cadre de la politique monétaire et d’améliorer l’indépendance et les sauvegardes de la banque centrale favorisera la stabilité des prix. L’accumulation de réserves contribuera à renforcer la résistance aux chocs extérieurs. La promulgation des règlements relatifs à la nouvelle loi bancaire renforcera la surveillance et la résilience financières.

Les réformes visant à renforcer l’État de droit et le système judiciaire, à lutter contre la corruption, et à améliorer la transparence dans le secteur minier et les finances publiques sont essentielles pour améliorer le climat des affaires en vue de favoriser l’investissement privé et la diversification économique. Il est également essentiel d’agir pour sortir de la liste grise du GAFI et de mettre en œuvre le nouveau cadre de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La mise en œuvre de l’ambitieux programme climatique du pays serait également importante compte tenu de la vulnérabilité du pays au changement climatique.




Tshisekedi aux Musulmans : « Pourquoi êtes-vous divisés, alors que vous n’avez qu’Allah le Miséricordieux en qui vous croyez tous ? »

Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a célébré, ce mercredi 28 juin, à la Mosquée Rassoul à Kinshasa, la fête d’Eid el-Kebir ou fête du Sacrifice avec toutes les branches de la Communauté islamique du Congo (COMICO).

Pour le Président de la République, partager ce moment avec les musulmans était son souhait depuis 2020, mais cela a pris du temps à la suite du climat délétère qui perdure au sein de cette communauté. Les malheureux événements du 13 mai 2021 au stade des Martyrs ont encore renforcé l’hésitation du Chef de l’État de venir auprès d’un groupe désuni, religieux soit-il.

” Pourquoi êtes-vous divisés, alors que vous n’avez qu’Allah le Miséricordieux en qui vous croyez tous ?”, a-t-il demandé à ses interlocuteurs, avant de mentionner l’important poids démographique des musulmans en République démocratique du Congo (RDC). Le Président Tshisekedi s’est dit prêt à les accompagner dans la recherche de l’unité.

Différentes préoccupations ont été présentées au Chef de l’État parmi lesquelles la grâce présidentielle en faveur des jeunes musulmans arrêtés et condamnés par la justice à l’issue des violences survenus au stade des Martyrs.

La communauté islamique a aussi évoqué l’épineuse question des jours fériés, chômés et payés en faveur des deux fêtes musulmanes dont les dates sont connues d’avance ainsi que le lieu de culte. Le Président de la République a pris acte de ces revendications.

Par ailleurs, en tant que Champion de la masculinité positive, le Chef de l’État a invité les femmes musulmanes à s’engager dans la politique et à s’inscrire sur les listes électorales dans les partis de leur choix. Enfin, le Président Tshisekedi a remis une enveloppe à la communauté islamique pour célébrer la fête d’Eid el-Kebir qui dure trois jours. Les musulmans vont également bénéficier de 20 moutons et d’un terrain au centre-ville pour construire une grande mosquée et une école.

L’Eïd el-Kebir est une fête célébrée chaque année par les musulmans du monde entier. Elle commémore selon la tradition musulmane, le sacrifice que Dieu demanda à Abraham pour éprouver sa foi.




Paluku et Bussa participent à la 3ème exposition économique et commerciale Sino-Africaine 

Le Vice-Président Chinois, M. Han Zheng a ouvert ce jeudi 29 juin là 3e exposition économique et commerciale Sino-Africaine et le Forum de coopération économique. 53 pays africains y participent dont la Rdc par 2 membres du Gouvernement. 1700 sont aussi présentes. Un état de lieu éloquent à savoir le volume des échanges qui a dépassé 2 mille milliards Usd. Discussions autour d’un développement commun pour un avenir partagé en vue de construire une communauté de destin dans une nouvelle ère.

La troisième Exposition économique et commerciale Chine-Afrique a ouvert ses portes jeudi à Changsha, capitale de la province chinoise du Hunan (centre), invitant davantage de produits “fabriqués en Afrique” à entrer en Chine et visant à renforcer les liens commerciaux entre les deux parties.

Ayant pour thème “Développement commun pour un avenir partagé”, cet événement de quatre jours réunira des représentants de 53 pays africains et de multiples organisations internationales.

Le nombre d’exposants a atteint 1.500, en hausse de 70% par rapport à l’édition précédente. Une myriade de produits africains, des roses kenyanes à l’essence égyptienne, seront présentés, leurs commerçants utilisant l’exposition pour explorer le vaste marché chinois.

L’événement de cette année devrait être plus influent que les éditions précédentes, car il couvrira un plus large éventail de sujets. Pour la première fois dans l’histoire de l’expo, des forums et séminaires seront organisés sur la coopération en matière de médecine traditionnelle chinoise, le dialogue entre les femmes et la formation professionnelle.

Dans le cadre de l’expo, un forum sur la coopération sanitaire et phytosanitaire est prévu jeudi, ce qui devrait faciliter les exportations africaines de produits agroalimentaires vers la Chine

Les pays invités d’honneur à l’exposition sont le Bénin, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria et la Zambie. Lancée en 2019, l’expo est devenue une plate-forme majeure pour renforcer la coopération économique et commerciale entre la Chine et les pays africains