A deux jours du 63 ème anniversaire de l’indépendance : La Rdc continue de compter ses morts

En deux jours de la commémoration du 63ème anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à sa souveraineté internationale, le jeudi 30 juin 1960, le Congo continue encore à compter ses morts. Victimes des convoitises extérieures et fauchées par un système de prédation qui se décline en affairisme politico-militaire dans des guerres par procurations imposées au pays de Lumumba, particulièrement depuis trois décennies, la Rdc ne doit plus pleurer mais doit se lever. Depuis le début de cette année, «plus de 2.750 civils ont été tués dans l’Est de la Rdc, région en proie aux violences de nombreux groupes armés », ont alerté jeudi 22 juin 2023 dans un communiqué, le Forum des ONG internationales qui ont également  appelé à une mobilisation humanitaire urgente. Ce bilan est mentionné en citant comme source, l’International NGO security organisation (INSO), ONG dédiée à la sécurité humanitaire.

Le Forum des ONG internationales en République démocratique du Congo, une plate-forme  regroupant au moins 124 organisations non gouvernementales internationales qui opèrent en RDC dans la sécurité, ont demandé à la communauté internationale de « renforcer son engagement politique et diplomatique afin de trouver une solution et mettre fin ce perpétuel cycle de violence en RDC ». Ces ONG  s’alarment de la réduction de l’espace humanitaire liée à la résurgence de la violence meurtrière des conflits et à la militarisation de la région, mais la Communauté internationale multiplie des ‘déjà-entendus’ sans nécessairement traduire dans les faits « son engagement politique et diplomatique » affiché.

Dans son communiqué, le forum des ONG internationales déplore la « détérioration rapide et alarmante » de la situation humanitaire dans l’est de la RDC et se plaint de la « réduction de l’espace humanitaire liée à la résurgence de la violence meurtrière des conflits et à la militarisation de la région ». Constat proclamé quotidiennement, sans nécessairement être suivi d’effets. L’impression qui s’y dégage est celle d’un endormissement de la population, une diversion dans des condamnations sans suites qui ne font que perpétuer la prédation au profit des multinationales de la  même Communauté internationale qui s’engraissent du sang et de l’insécurité en RDC.

Selon ce communiqué du forum, dans de nombreuses zones, la présence de groupes armés non étatiques actifs aggrave le cycle de la violence en cours, déclenchant des déplacements massifs de population et exacerbant une situation humanitaire déjà fragile. Une observation également faite le lundi 26 juin 2023 par  le bureau de coordination humanitaire de l’ONU (Ocha) qui avait alerté sur la « violence galopante » et les « besoins humanitaires croissants » dans l’est de la RDC. Et affirmant que les Nations unies ont placé la gravité de cette crise « au niveau maximal ». Deux jours après, Médecins sans Frontières demandait une augmentation « rapide et concrète » de l’aide humanitaire pour l’est de la RDC, « face à une crise d’ampleur historique au Nord-Kivu », une des provinces les plus affectées par les violences en cours depuis près de 30 ans dans la région. Et après ?…

 

Appel à l’utopie pour des ‘spectacles aux conséquences sont réelles’ …

« Ce qui se passe dans la partie orientale de la RDC, fait que les multiples rapport des organisations de Droit de l’Homme s’apparentent de plus à plus aux synopsis des films d’horreurs qu’écrivent les auteurs de la Communauté internationale depuis les bureaux des Nations-Unies aux USA à New-York », déplore un observateur. Cette même communauté internationale, qui multiplient des « spectacles dont les conséquences sont réelles », (pour paraphraser les spectacles dans le catch américains), et que d’aucuns indexent comme étant principal instigatrice du régime politique mondial de prédation  ou « le système politique désignant le mode d’organisation du pouvoir politique en RDC depuis la Conférence de Berlin. Son  dysfonctionnement est la raison de la faillite de l’Etat dont le constat est unanime : le ‘non-Etat’ ou  ‘MBOKA EKOFA KALA’ ».

Les condamnations et autres  messages de la Communauté internationale deviennent  « un véritable appel à l’utopie qui fait vivre, par des promesses,  dans un futur hypothétique. Un alibi facile pour repousser des responsabilités immédiates et se réfugier dans monde imaginaire », comme l’avait dit en substance le Pape Paul VI dans octogesimo Adveniens, n°37, cité dans Chrétiens dans le monde de R. Beeckmans, page 44.

 

Une transition vers la 4ème République s’impose d’après Me Bamuangayi

 

La Motivation au regard des Structures de la Société, permettant de se réveiller du long sommeil, véritable Renaissance  de la RDC, depuis le 1 er juillet 1885, a fait l’objet d’une réflexion de Me Ghislain Bamwangayi rapporté ci-dessous.   Cet intellectuel estime que le congolais n’a pas compris comme ce qu’avait dit Mao Tsé Tsungà savoir :

« La politique est une guerre sans effusion de sang, et la guerre une politique avec effusion du sang ». Dans différents contextes, il est mieux de se prémunir de cette conviction au cours de nos analyses sur ce que traverse notre pays la République Démocratique du Congo.

Ainsi la politique est la cause majeure de l’insécurité sur toute l’étendue du territoire congolais, et risque de s’y implanter si nous ne maitrisons pas le savoir de nos armes ainsi que les armes du savoir.

La RDC « est en guerre dès la création de cet EIC, jusqu’à nos jours, et il s’impose une autre lecture de la politique menée dans notre pays dont les gouvernements se sont succédés sans jamais eu à concevoir une approche cohérente pour une meilleure figuration de l’état dans une vision répond à notre vocation universelle pour laquelle le Congo est soumis à la guerre », souligne Me Ghislain Bamuangayi.

Ce dernier préconise d’un élan et intelligence patriotiques, envisager une autre politique, dans un autre système d’une élaboration par des congolais, en vue d’engager le pays dans un processus qui puisse aboutir à sa renaissance, en faisant la rupture avec les antivaleurs de la 3ème République, pour asseoir celle des valeurs qui vont caractériser la 4ème République.

« Les raisons majeures d’organiser la transition politique qui va au-delà des réformes est liées à toutes les tentatives de changement focalisées sur le structurel et non dans un processus du changement d’un état des valeurs négatives à un autre plus positives pour le développement intégral, impliquant l’homme comme acteur de ce changement ; l’absence d’un leadership moral pour conduire à ce changement est la raison majeure de l’effondrement des valeurs républicaines et d’éthiques ; l’échec de socialiser les citoyens aux valeurs démocratiques ; peu des gens comprennent que la démocratie est en fait un code de conduite élaboré pour soutenir les valeurs d’éthique ; nous sommes aujourd’hui ce que nous avons toujours été dans notre être moral qui influence la gestion du pays dans toutes ses structures, suite à notre incapacité d’adhérer à ces valeurs », affirme le juriste.

Ainsi donc, le rôle de la structure politique étant celle de coordinations des autres structures de la société, desquelles elle reçoit l’impulsion pour concevoir, orienter et coordonner l’action du changement, il va falloir, au préalable concevoir une transition politique, en capitalisant sur le passage à un état des valeurs, soutenu et accompagné, par la justice transitoire qui conduit à la renaissance de la citoyenneté porteuse des valeurs recherchées dans le chef des bâtisseurs de la 4ème République.

Une idée phare préconisée par Marie Josée Ifoku, Gouverneure honoraire de la province de la Tshuapa et unique candidate Président de la République aux présidentielles de 2018. Cette voie de dialogue à laquelle le Président de la CENI Denis Kadima Kazadi a également souscrit à l’esprit et que Martin Fayulu, l’un des principaux opposants au régime a dit, dimanche 25 juin 2023 lors du meeting de l’opposition au terrain Sainte-Thérèse à Kinshasa/N’Djili,  être disposé à y participer.

« La structure politique devra s’engager avec des acteurs politiques de haute qualité morale et de la société comme animateurs de cette transition à l’échelle des valeurs, accompagnées et soutenue par la justice transitoire dont les animateurs ont montré leur limite, en bloquant ce processus de transition politique engagé en 1992, et qui avait capoté sans conclusion, à cause de ces antivaleurs qui ont caractérisé ce processus », suggère Bamuangayi. En un mot, la  révolution morale s’impose !

Willy Makumi Motosia

 

 




Pour dénoncer le militarisme de Kagame et les visées déstabilisatrices de ses commanditaires : La diaspora congolaise en sit-in ce 30 juin à la Haye

La diaspora congolaise mobilise les bonnes consciences de la planète pour leur dire notamment : ‘’Pas de RDC sans le Kivu’’ (donc porter la voix pour un Congo uni). C’est, en effet, le sens à donner à l’appel au sit-in, vendredi 30 courant à 11h30‘, devant la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye aux Pays-Bas. En effet, l’appel à la mobilisation tous azimuts intervient dans un contexte où, comme le décrivent les organisateurs : ‘’Le Rwanda massacre le peuple congolais et le monde observe’’.

Et de fil en aiguille, la situation de l’heure en RDC : l’agression rwandaise par le M23 interposé, la position ambivalente de la communauté internationale. Laquelle situation est présentée en des termes propres sous le vocable Holocauste au Congo. L’écrivain et journaliste d’investigations franco-camerounais Charles Onana n’est pas allé par le dos de la cuillère pour en faire le titre de son ouvrage de parution récente.

Il nous revient que la mobilisation pour le sit-in devant la CPI à la Haye est placée sous la coordination conjointe de deux Congolais de la diaspora : Guy-Robert Kibongo et Franck Lunganga, agissant en qualité respectivement de président du comité d’organisation et porte-parole. ‘’Ils mobilisent la diaspora de partout : Canada, Espace Schengen, Etats-Unis, Union européenne… Pour cette année, en effet, nous appelons les Congolais à passer la date anniversaire de l’indépendance, non dans une ambiance festive, mais à porter le deuil, en solidarité avec les compatriotes meurtris dans l’Est du pays’’, a indiqué le point focal des organisateurs à Kinshasa.

A propos, la sagesse africaine recommande ce qui suit : ‘’Quand la case brûle, les enfants de la maison doivent taire leurs divergences internes, pour avoir raison du sinistre’’. Partant, l’orateur appelle les fils et filles du pays à une conjonction d’efforts, pour un résultat salutaire : c’est-à-dire éteindre le feu. Et au gouvernement de la République de doter les médias locaux des moyens, pour le travail de la mobilisation des masses.

Le Rwanda massacre le peuple congolais et le monde observe

En effet, le sit-in devant la CPI à la Haye est aussi une interpellation aux ‘’faiseurs de la justice internationale’’, de surcroît tuteurs de la CPI. Et avec eux, leurs répondants sur le continent africain. Il s’agit dans cet ordre d’idée, de mettre à nu leur duplicité, dans un contexte inexplicable ‘’d’holocauste au Congo’’ (confère l’ouvrage de parution récente de Charles Onana). Car à priori, rien ne justifie leur apathie doublée d’intransigeance, quand ils s’abstiennent de lentilles appropriées pour regarder le tourbillonnement de la région des Grands Lacs et la guerre préméditée en  RDC.

‘’Les Occidentaux créent des guerres partout’’, dixit le professeur Emile Bongeli

Dans son livre de parution récente intitulé : ‘’La Mondialisation, l’Occident, la RDC’’, le professeur sociologue Emile Bongeli fustige l’attitude va-t-en guerre des milieux militaro-affairistes occidentaux. ‘’Le Nigeria première puissance économique d’Afrique, on lui crée le ‘’Boko Haram’’ (groupe terroriste défiant le Nigeria et des pays de la région).L’on a créé des zones de tension dans toute la bande Est de la RDC, pour l’empêcher d’amorcer son développement’’, dixit l’auteur mercredi 25 janvier 2023, reçu à l’émission télé ‘’Ecriteau’’ pour la présentation de son livre.

A travers le vocable Holocauste au Congo, le journaliste Charles Onana dépeint objectivement une situation qui fait suite à la guerre de dépeuplement que le tandem régime militariste du Rwandais Kagame et puissances de l’OTAN a ourdie contre le paisible peuple congolais.

‘’Le Rwanda en première ligne de déstabilisation de la RDC’’, écrit Charles Onana

En effet, le susnommé a publié premièrement l’ouvrage intitulé : ‘’Ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise’’. C’était en 2009 aux Ed. Duboiris/France. Dans un chapitre intitulé : ‘’L’humiliation d’un pays sans défense’’, l’auteur écrit : ‘’ La RDC est depuis 1996, un Etat occupé et humilié par ses voisins, au premier chef desquels figure le Rwanda. Une occupation que condamnent les règles du droit international, notamment l’article 2 & 4 de la Charte de l’ONU, qui interdit à ses membres de recourir à la force armée contre l’indépendance et/ou l’intégrité territoriale d’un autre Etat.

Quand l’ONU patauge     

En deux décennies sous la barbe de la mission onusienne en RDC, ladite guerre ‘’résiste’’ aux différentes stratégies visant à y mettre fin. ‘’Ils ont enfermé les générations futures dans cette guerre de dépeuplement qu’on dénomme la guerre de l’Est’’, a déploré un père de famille.

En trois décennies, contradictoirement, le leader rwandais Paul Kagame s’est illustré en bras armé des milieux militaro-affairistes supplantant même la supposée suprématie onusienne. En effet, la guerre de dépeuplement et le pillage des ressources minières de la RDC ont fait se délier des langues, la barre des millions de victimes franchie, mais le militariste par procuration reste imperturbable. Lire, à propos, l’ouvrage paru sous un titre qui interpelle les consciences : ‘’Ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise’’

Guerre de dépeuplement mal couvert par les médias

En effet, dans la partie introductive de son livre su-évoqué, l’auteur déplore un conflit meurtrier mal couvert par les médias. A propos, il écrit notamment ce qui suit : L’insupportable extermination des Africains : 6 millions, 7 millions, 8 millions, 10 millions… Combien de morts en RDC ? Difficile à dire !

Il y a longtemps que le compteur des victimes s’est arrêté. Pourtant, de l’avis de nombreux experts, le conflit du Congo est celui qui, en nombre de victimes, est le plus meurtrier depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Il est cependant celui qui provoque moins d’indignation et le moins d’interrogations parce que peu couvert et mal couvert par les médias. Il (ce conflit meurtrier du Congo) a pourtant pour conséquence dramatique l’extermination méthodique et continue de la population congolaise. (Lire en page 19).

Ancienne sénatrice américaine, Cynthia Mckinney constate le mutisme du Conseil de sécurité

Elle a également été l’envoyée spéciale de l’ancien président Bill Clinton dans la Région des Grands Lacs. Cynthia McKinney a notamment écrit ce qui suit dans sa préface du livre su-évoqué, en page 9.

(Citation) : ‘’A vrai dire, nous disposons des preuves suffisantes sur ce que fait le Rwanda dans cette partie de la région. Mais à ce jour, aucune sanction n’a été prise pour arrêter la guerre et le pillage des ressources naturelles en RDC.  Lorsque j’étais au Congrès, j’avais aidé le groupe d’experts des Nations-Unies à rassembler des preuves sur le pillage en RDC. Au final, le Conseil de sécurité n’a adopté aucune sanction à l’encontre des pilleurs.

Sit-in à la CPI et sensibilisation à Kinshasa via une marche de santé

Il nous revient que les organisateurs du sit-in à la Haye, vendredi de la semaine en cours, ont leurs relais à Kinshasa, au regard des visées convergentes. Partant, une marche de santé a été annoncée à la même date. ‘’Nous voulons faire, à notre tour, la sensibilisation à travers une marche de santé. La colonne partira de la place Pascal jusqu’à Kinkole. Nous invitons à cette occasion les jeunes, car c’est eux les responsables de demain. Nous devons les associer à toutes les mobilisations d’intérêt patriotique. La paix est possible, elle commence par toi, dit un adage ’’, a indiqué Louis-Francis Tshangu. C’est en duo avec Nathan Kibongo qu’ils mobilisent pour la marche de santé. ‘’Rien n’est gratuit dans ce monde. Même pour être en paix avec soi-même, cela nécessite des sacrifices’’, rappelle Idriss Lionel F. , cité par M. Tshangu qui appelle à l’unité des Congolais : ‘’Soyons unis, forts, car même un empire se construit pierre après pierre’’.

Payne

 




En Angola : Félix Tshisekedi participe à un sommet international sur la pacification de l’Est de la Rdc

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi participe, ce mardi à Luanda en Angola, au sommet quadripartite sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Les représentants de la SADC, la CIRGL, la CEEAC et l’EAC prennent part à cette rencontre.

C’est le 5ème sommet des Chefs d’État africains consacré à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC depuis 2021, année de l’agression du pays par le Rwanda et son bras armé le M23.




Infrastructures : Carole Agito offre un nouveau siège à l’Assemblée provinciale du Bas-Uélé

L’engagement de la sénatrice Carole Agito en faveur du développement de son Bas-Uélé natal n’est plus à démontrer. A travers la fondation qui porte son nom, la Questeure de la chambre haute du Parlement et présidente nationale du parti AGIR POUR LE CONGO (AGPC), a effectué une mission d’itinérance ce lundi 26 juin 2023 à Buta pour 3 objectifs : l’inspecter les travaux de construction du palais de justice ; Lancer les travaux  de construction du siège du conseil national de la jeunesse et lancer les travaux de construction du  bâtiment moderne qui abritera le siège de l’assemblée provinciale du Bas-Uélé.

“Mon engagement, ma détermination et mes réalisations s’inscrivent dans la vision du Président de la République et Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi qui est mieux expliquée dans le PDL-145 “, a précisé l’honorable Carole Agito devant une assistante composée des acteurs politiques et ceux de la société toute entière au cours de la cérémonie de présentation de la maquette du futur siège de l’organe délibérant du Bas-Uélé.

Pour rappel,  la Sénatrice Carole Agito a à son actif plusieurs actions dont la construction en cours de la première Morgue de Buta, la prise en charge des frais de participation à l’examen d’État de tous les élèves du Bas-Uélé et ce, depuis 3 ans. Pour cette édition 2023, plus de 4.000 élèves en sont bénéficiaires. A cela, s’ajoute plusieurs actions en faveur des vulnérables sur l’ensemble de la province du Bas-Uélé.

Les sondages réalisés entre janvier et juin 2023, renseignent que près de 80 % de l’électorat du Bas-Uélé s’apprête à élire Félix-Antoine Tshisekedi pour un second mandat grâce aux œuvres de haute facture réalisées par la Sénatrice Carole Agito qui ne s’arrêtera pas à mi-chemin.




Beach Volley: Algérie (M) et Ile Maurice (D) terminent 3è des 2è Jeux africains de plage

C’est ce mardi 27 juin 2023 que se clôture les 2èmes Jeux Africains de Plage Hammamet  2023. La Tunisie croise le Maroc en finale messieurs et le Maroc crooise le Mozambique en finale Dames.

Beach volley 4X4 masculin, pour la 3ème, Algérie vs Gambie : 2-0 (21-15, 21-19) et pour la 3è Place Dames, Ile Maurice a eu raison de la Tunisie : 2-1 (18-21, 21-19, 15-11). Le lundi 26 juin 2023, pour la 5è place, chez les messieurs Nigéria avait battu le Botswana : 2-0 (21-12, 21-15) et chez les dames, Nigéria a battu la Zambie : 2-0 (21-14, 21-9)

Antoine Bolia




Volley-ball : Bilan complet de la 3è journée de play-off de l’Entente de Lubumbashi

Le dimanche 26 juin 2023 à Lubumbashi, on a joué la 3è journée de play-off de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Lubumbashi ‘’Euvolu’’.

Résultats enregistrés Dimanche 26 juin au Terrain Kiwele

Mazembe vs Price (M): 3-1 (25-17, 25-14, 26-28, 25-11)

Lupopo vs Mazembe (F) : 0-3 (11-25, 4-25, 9-25)

Baraka vs Force du Progrès (F): 3-2 (26-24, 19-25, 27-25, 11-25, 15-10)

Ecovo vs Police (M): 3-0 (25-17, 25-16, 25-18)

Classement final de play-off 3è journée

Chez les messieurs

  1. Mazembe 9 points
  2. Ecovo 5 points
  3. Police 3 points
  4. Price 1 point

Chez les dames

  1. Force du progrès 7 points
  2. Mazembe 6 points
  3. Baraka 5 points
  4. Lupopo 0 point

Les Petites Finales

Samedi  08 juillet 2023 au terrain Kiwele

13h30 : Police vs Price ( messieurs)

15h00 :  Baraka vs  Lupopo (dames)

Les Finales

Dimanche 09 juillet 2023 au terrain Kiwele

Force du progrès vs Vc mazembe  (dames)

Mazembe  vs Ecovo ( Messieurs)

Quant aux heures de ces deux matchs des finales, elles seront communiquées ultérieurement.

Antoine Bolia




Volley-ball: L’Euvokin publie le calendrier des matches de la 15è et 16è journée

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Charles Mananga, secrétaire exécutif de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ a publié le calendrier de la 15è et 16è journée du championnat. Tous les matchs se jouent au terrain du commissariat général de la police.

A suivre ce Mercredi 28/06/2023

12h00 : VC Olympic vs Inter (M) :

13h00 : Espoir vs Madaka (M) :

14h00 : Police vs Green Team (M) :

Vendredi 30/06/2023

9h00 : DCMP vs New La Loi (D):

10h00 : Ouragan vs Canon (D) :

11h00 : Free Boys vs Police (M):

Dimanche 02/07/2023

9h00 : Inter vs Espoir (M) :

10h00 : Green Team vs Force Terrestre (M):

11h00 : Madaka vs Bythiah (M) :

12h00 : La Loi vs La Gracia (D):

Par ailleurs, le secrétariat de l’Euvokin demande aux clubs de se mettre en règle avant leur prochain match car aucun arbitre ne sera désigné s’ils ne sont pas en règle. Auquel cas il serait inutile de se présenter sur le terrain. La loi est dure mais c’est la loi. Une personne avertie en vaut deux.

Antoine Bolia




Judo: Me Richard Kumbo primé du Prix encadrement des judokas de la diaspora trophée Matete Awards

Dans la vie humaine, il faut toujours viser l’excellence. Et s’il faut faire du bien à autrui, il faut le faire. Dieu seul sait la récompense qui vous sera réservée.

Qui pouvait croire qu’un jour il y aura la 1ère édition des trophées Matete Awards destines aux élites de Matete ayant brillé dans divers domaines de la vie ? Parmi les lauréats du dimanche 25 juin 2023 dans la salle paroissiale Saint Alphonse de Matete, figurait Me Richard Kumbo qui a été primé du Prix encadrement des judokas de la diaspora. Son prix, il l’a reçu des mains de Gd Me Freddy Elonga.

Bref parcours de Me Richard Kumbo

Me Richard Kumbo, CN 4è Dan et actuel Directeur Technique du Club TSK de Brazzaville, en République du Congo que préside Me Franck Mbongo. Il est arbitre continental. Avant de traverser à Brazzaville, il fut un grand compétiteur doublé d’un encadreur sportif de judo hors pair. Il était Directeur Technique et entraineur principal de JC Ouragan de Matete et entraineur de la ville province de Kinshasa.

De 2011 à 2021, Me Richard Kumbo était entraineur de judo du club Matiti Mabe de Poto Poto avec comme président du club Basile Ngassaki. Dans ce club, Me Richard a formé plusieurs judokas de grande valeur. Il y a eu plusieurs traversées de son club à Kinshasa pour des rencontres amicales internationales.

En 2021, Me Richard a quitté Matiti Mabe pour rejoindre le Judo Club TSK de Talangai. Ce club est présidé par Franck Mbongo alias Epasola. Le JC TSK fait la pluie et le beau temps à Brazzaville. Voilà le brilliant     parcours de Me Richard Kumbo. Une manière de dire ‘’Nul n’est prophète chez soit’’.

Antoine Bolia




Analyste des affaires internationales de la RPDC sur l’expansion des BRICS

Jong Il Hyon, analyste des affaires internationales de la RPDC, a publié le 25 juin l’article suivant intitulé « L’expansion des BRICS est un résultat inévitable de l’actuel ordre économique international injuste » :

Une réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS a eu lieu au Cap, en Afrique du Sud, il y a quelques jours.

La réunion, à laquelle ont participé des représentants des États membres du BRICS et de divers pays en développement, a discuté de la question de l’expansion du BRICS en tant qu’agenda majeur.

L’Afrique du Sud, le pays hôte de la réunion, a annoncé que 19 pays ont jusqu’ici fait des demandes formelles ou informelles de l’accès à l’organisation.

Le principal facteur poussant de nombreux grands et petits pays à accéder aux BRICS est, en un mot, le fait que l’actuel ordre économique international est injuste et déraisonnable et que son noyau est le système monétaire international existant dirigé par les États-Unis et basé sur le dollar.

Les États-Unis, qui avaient accumulé une énorme richesse avec la Seconde Guerre mondiale, ont établi le système de Bretton Woods avec le dollar comme monnaie standard internationale en juillet 1944. Depuis lors, ils ont commis un pillage mondial afin de tirer profit de la frappe basée sur la position prédominante du dollar et a utilisé le dollar comme un moyen pour réaliser son objectif politique.

Il est bien connu que le système monétaire international basé sur le dollar est devenu, avec les moyens militaires, les deux piliers de la domination américaine sur le monde.

Pendant près d’un siècle, du dollar d’or des années 1940 et du dollar du pétrole des années 1970 au dollar de la dette d’aujourd’hui, les États-Unis ont eu recours à tous les moyens et méthodes pour maintenir la suprématie du dollar en tant que monnaie clé, et ont commis sans hésitation des actes ignobles d’imposer des sanctions financières aux pays qui encourent son mécontentement en abusant de la position prédominante du dollar.

Un exemple typique est celui des sanctions financières imposées à la Russie après la situation ukrainienne.

Les États-Unis ont exclu les principales banques de Russie de la Société pour les télécommunications financières interbancaires mondiales dans le sinistre but de paralyser le commerce extérieur de la Russie et de détériorer son économie, mais ils sont tombés dans le gouffre qu’ils ont creusé pour un autre.

La Russie a considérablement réduit sa dépendance au dollar en introduisant une monnaie nationale au lieu du dollar dans le commerce avec d’autres pays, dont la Chine et l’Inde, et les États membres du BRICS ont stimulé le développement d’une nouvelle monnaie internationale qui remplacera le dollar américain dans le commerce mutuel.

Le président russe Poutine a déclaré que les États-Unis sont pris dans leur propre piège en limitant l’utilisation du dollar en fonction de la situation politique par rapport aux autres pays, ajoutant qu’il est inévitable que le dollar américain et les devises occidentales perdent leur position prédominante dans le commerce international en raison de mauvaises politique des États-Unis et de l’Occident.

Un analyste politique brésilien a commenté que les mesures visant à limiter l’utilisation du dollar sont prises dans les relations commerciales entre la Chine et la Russie, le commerce du pétrole entre la Russie et l’Inde, le commerce du gaz naturel liquéfié entre une compagnie pétrolière chinoise et la société française Total, la centrale nucléaire électrique entre la Russie et le Bangladesh, etc., ajoutant que les mouvements mondiaux en grande pompe pour boycotter le dollar sont une réponse naturelle au pays hégémonique qui s’appuie sur les sanctions, les menaces et le chantage.

La réalité prouve que ce sont les pratiques autoritaires et arbitraires des États-Unis essayant de maintenir leur suprématie mondiale qui ont accéléré les mouvements mondiaux de boycott du dollar, stimulé la mise en place d’un nouveau système monétaire et encouragé de nombreux pays à adhérer aux BRICS.

La hache de fabrication américaine appelée sanctions et pressions coupe le pied américain.

Lors de la récente réunion, les États membres du BRICS ont convenu d’encourager le règlement en monnaie nationale dans les échanges entre les États membres et avec les pays amis et de promouvoir activement l’introduction de la monnaie commune conformément à celle-ci. À cet égard, les experts sont unanimes de dire que les BRICS, qui accroissent régulièrement leur influence politique sur la scène internationale sur la base d’un taux de croissance économique rapide et d’une forte puissance militaire des États membres, deviennent un défi pour l’ordre international existant et la situation financière du système dirigé par les États-Unis et l’Occident.

Les mouvements internationaux sans précédent visant à limiter l’utilisation du dollar et la tendance de nombreux pays à rejoindre les BRICS accélèrent la fin du dollar en tant que monnaie clé et la fin de l’hégémonisme américain qui en découle.

 




Exposition économique et commerciale sino-africaine : convergence des opportunités

Les opérateurs économiques et le monde des affaires issus des pays africains croiseront ceux de la Chine pour parler affaires et opportunités d’industrialisation, de commercialisation et de transformations des ressources naturelles et de partage de valeurs ajoutées. Cela se fera à l’occasion de la troisième Exposition économique et commerciale sino-africaine, qui se tiendra du 29 juin au 02 juillet 2023 dans la ville de Changsha de la province du Hunan.

Cette grande rencontre économique et commerciale arrive dans un contexte économique mondial marqué par un ralentissement de la croissance, à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19, qui a mis à terre l’économie planétaire. L’économie fragile du continent africain a particulièrement subi les effets de la crise sanitaire. La planète s’en remet progressivement, en particulier l’Afrique. Soutenue par la Chine, celle-ci cherche les voies et moyens pour reconstituer un nouveau modèle adapté à son avenir.

Faisant partie des « Huit actions majeures » proposées par le président chinois Xi Jinping, l’Exposition économique et commerciale sino-africaine 2023 se tient dans un contexte où l’Afrique amorce une nouvelle vision conçue par elle et pour son développement. La vision de l’Afrique nouvelle se définit sur la base d’un partenariat divers et diversifié, fondé sur l’équité, l’égalité et le partage mutuel de biens et service et le transfert de technologie.  Le concept « gagnant-gagnant » semble donner satisfaction dans la plupart des cas de la coopération. Sa spécificité : les accords conclus par les parties produisent un résultat immédiat et escompté.

Le Tchad, comme les autres pays d’Afrique, prête une attention soutenue à cette exposition. Le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat du Tchad, Ali Adji Mahamat Seid, a souligné dans une interview récente publiée sur CGTN, l’importance de cette rencontre pour les opérateurs économiques tchadiens et africains. Selon lui, « Le commerce avec la Chine prend une proportion importante. La Chine devient un partenaire de premier rang », en notant que l’exposition offre l’opportunité des rencontres directes entre les partenaires africains et chinois.

Le Tchad dispose d’immenses potentialités à transformer ou à exporter. Avec ce capital de potentialité, le pays a toutes les chances de charmer ou d’attirer les investisseurs chinois. Dans un article publié sur CGTN, notre confrère Karim Badolo fait une analyse sur l’exposition, avec des chiffres détaillés. Partant de ces analyses, on remarque que les échanges commerciaux et économiques avancent significativement pour un modèle d’avenir en confiance.

Selon Djabre Dadi, coordonnateur de l’Unité de mise en œuvre du cadre intégré renforcé du ministère tchadien de l’Industrie et du Commerce, le Tchad possède des chaînes de valeur et l’Exposition économique et commerciale sino-africaine constitue une occasion indiquée pour attirer les investisseurs.