Dans un atelier: La CENI et l’IFES pour une inclusion des personnes vivant avec handicap au processus électoral  

M. Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a procédé à l’ouverture de l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise, organisé en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), dans la salle Abbé Apollinaire Malu Malu, au siège de la CENI.

Les membres de l’assemblée plénière de la CENI et le Secrétaire Exécutif National Adjoint, Mme Marie-Josée KAPINGA, ont pris part à cette cérémonie qui a connu la participation des délégués des organisations des personnes vivant avec handicap, venus de toutes les provinces de la RDC.

Dans son allocution, le Président Denis Kadima a rappelé à l’assistance que l’inclusion fait partie intégrante des priorités de son institution.

« Dans son plan stratégique et opérationnel 2022-2026, la CENI mentionne dans son axe 4 l’objectif de construire une nouvelle culture d’inclusivité pour une plus grande adhésion. La CENI a rendu accessible à tous, le processus électoral en y incluant la langue des signes. Aujourd’hui, la CENI vous informe directement en langue des signes congolaise et, grâce à cet atelier, elle va l’adapter au langage électoral afin de vous permettre de comprendre et suivre le processus électoral, cela en vue d’une meilleure adhésion de la catégorie de congolais que vous représentez », a indiqué Denis Kadima Kazadi.

Occasion pour la plus haute autorité de la Centrale électorale d’encourager les leaders politiques à prendre en compte cette catégorie des personnes dans leur projet de candidature.

« J’aimerais vous rappeler que depuis hier, lundi 26 juin 2023, la CENI a ouvert les bureaux de réception et de traitement des candidatures à la députation nationale. Je profite de cette occasion pour encourager les partis et regroupements politiques à vous inclure dans leurs projets de candidature », a-t-il exhorté.

Pour sa part, le 2e Vice-président Didi Manara Linga est revenu sur l’objectif de ces travaux : « Durant 5 jours, vous allez vous pencher sur la validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise. En ayant cet outil de communication et de sensibilisation, la CENI fera un pas de géant et nous allons tous parler le même langage électoral ».

De son côté, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, s’est réjouie de ce que le management de la CENI ait donné un contenu au concept inclusion. Dans la même optique, elle a avoué que la Centrale électorale prend le devant de la scène par le fait de valider le glossaire d’uniformisation des langues de signes en RDC. Non sans avoir plaidé pour que lors du prochain scrutin, la CENI dispose d’un bureau qui prendra en charge les personnes vivant avec handicap.

En sa qualité de partenaire technique de la CENI, le Directeur pays adjoint de IFES, Rino Kamidi, a réitéré la disponibilité de son institution à collaborer étroitement avec la CENI pour matérialiser l’amélioration de la crédibilité, en vue de rétablir la confiance des acteurs au processus en cours pour une plus grande inclusion des populations longtemps marginalisées.

En somme, la nécessité d’inclure la langue des signes congolaise au processus électoral remonte lors du processus électoral de 2006 mais c’est au 4e cycle, sous le management de Denis Kadima Kazadi que ce projet est passé à l’étape de sa concrétisation.




Elections 2023 : L’AGPC à l’heure de la mobilisation des troupes à Buta

C’est en prévision des élections des scrutins prévus dès décembre 2023 que le Secrétaire général du parti AGIR POUR LE CONGO (AGPC) a animé un café politique ce lundi 26 juin à Buta, chef-lieu du Bas-Uélé. ” Mon passage ici est une importance capitale et d’une symbolique très significative pour notre parti “, a déclaré le professeur Dieudonné Moleka, sénateur et secrétaire général de l’AGPC devant ses camarades.

” Ce voyage nous permettra de répondre à votre questionnement sur notre cher parti, nos options politiques, la bataille électorale de demain et notre plan de déploiement à travers le pays”, a renchéri le Sénateur Dieudonné Moleka.

Au cours de ce café politique, les cadres de l’AGPC ont salué les qualités du Secrétaire général qui s’est adonné à un exercice de question et réponse à bâton rompu sur tous les sujets liés à la vie du parti et à l’engagement de son initiatrice, la Sénatrice Carole Agito au côté du président de la République et au sein de l’union sacrée de la nation. Ce passage du Secrétaire général de l’AGPC est un signal fort dans le Bas-Uélé au regard des enjeux politiques de l’heure, à quelques mois des scrutins de décembre 2023.

Après cette étape nous rapporte des sources proches du parti, le secrétaire général est attendu dans plusieurs autres villes du pays dans les prochaines semaines pour mettre les troupes en ordre de bataille avant l’assaut final prévu en décembre 2023.




Interclubs : Le Conor a mis fin au suspens !

C’est désormais officiel, la fédération congolaise de football association, a communiqué sur les équipes qui vont participer aux interclubs la saison 2023-2024

•TP Mazembe et VClub en Ligue des Champions ;

• DCMP et Saint Eloi Lupopo en Coupe de la Confédération

• Maniema Union est finalement écarté

“Nous avons le plaisir de vous informer que vos clubs ont satisfait à la procédure d’octroi de licence des clubs engagés aux interclubs de la CAF, saison 2023-2024 et nous vous prions de passer à la caisse de la FECOFA pour verser les frais administratifs y afférents pour le retrait de la licence. au plus tard le 30 juin 2023, dont le montant est de 2.500$ US.Il y a lieu de noter que la licence vous servira de preuve en cas de contrôle des officiels de la CAF, lors de vos différentes rencontres.” peut-on lire dans le communiqué de la FECOFA rendu public lundi.

Côté Maniema Union, on regrette une décision politique, tendant à calmer les équipes aux poids politiques .




6ème anniversaire de la disparition du professeur émérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy: Me Clément Kitenge plaide pour l’amélioration des conditions sociales des magistrats

Cela fait 6 ans, jour pour jour, depuis que le professeur émérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy a quitté la terre des hommes. A l’occasion de cet anniversaire douloureux, Me Clément Kitengye Kisaka, président de la Corporation des enfants des magistrats (C.E.M), plaide pour que sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont une des batailles est l’éradication de la corruption en Rdc, un effort soit davantage fourni par le Gouvernement pour relever le titre de noblesse du corps de la Magistrature, en répondant positivement à l’amélioration des conditions sociales des prestataires. C’est la République qui, en définitive, trouverait son compte à travers des magistrats motivés à garantir une Justice suffisamment équitable et indépendante, à l’abri d’éventuelles tentations.

A l’occasion du 6ème anniversaire du décès de ce grand professeur Emérite Astérie Kisaka-kia-Ngoy, qui a œuvré au sein de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa et de bien d’autres encore, Me Clément Kitengye Kisaka, président de la Corporation des enfants des magistrats (C.E.M), se fait le devoir de raviver la mémoire de l’illustre disparu.

En effet, né à Kibandila, dans la Province de Lomami, un certain 17 décembre 1936, ce dernier, fils de Ngoy-Kisaka Antoine et de maman Elemba Kalenga Anastasie, entreprit ses études primaires à Kalonda et secondaires à Likasi, au Collège Saint François. Il devint malheureusement orphelin de père, dès son jeune âge, lui et sa grande sœur.

C’est en 1968, à Kinshasa, qu’il obtint, à l’Ecole nationale d’Administration (ENDA), son diplôme de licence en droit, puis quelques années après, en 1971, il décrocha avec mention « Grande distinction », sa thèse de doctorat en droit pénal et criminologie, à l’Université de Bordeaux I Talence, en France.

Avant d’entamer ses études universitaires, il se retrouvera à la Banque nationale du Congo à Likasi, puis en 1960, il exerça, pendant 3 ans, les fonctions de greffier au sein du Tribunal de grande instance de Likasi.

Après ses études postuniversitaires, il fut engagé, en 1972, comme professeur à la faculté de droit. Il dispensa, entre autres, durant toute sa carrière professorale, les cours d’organisation et de compétence judiciaires, de procédure pénale, de droit pénal international, droit pénal des affaires et déontologie des magistrats.

Il y a, également, lieu d’épingler que dans son parcours académique, il fut doyen à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, de 1984 à 1988.

En 1974, débutant sa carrière dans la magistrature, il fut nommé juge, affecté au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, puis il gravit rapidement les échelons, pour se retrouver comme Conseiller à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.

Il deviendra, en 1980, Conseiller à la Cour Suprême de Justice, et plusieurs années vont s’écouler avant qu’il soit nommé Président à la Cour Suprême de Justice, en 1998, fonction qu’il exercera jusqu’à la date fatidique que nous commémorons ce jour.

Bien qu’ayant choisi de servir la Nation tant dans l’enseignement supérieur que dans la magistrature, il eut à offrir, autrement, son expertise, en 1979, en qualité de Conseiller principal du Président du Conseil judiciaire Kengo wa Dondo.

De 1997 à 1998, il fut Chef de Cabinet au Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, animé par Mwenze Kongolo.

Il s’en suivra qu’il assumera en 1998, les fonctions de Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Que faudrait-il retenir du Haut magistrat Kisaka-kia-Ngoy ?

L‘on retiendra qu’il a construit sa notoriété par les valeurs qu’il ne cessait de mettre en exergue, sa force de caractère, sa forte personnalité, le souci d’une justice indépendante et incorruptible, son incorruptibilité, son comportement basé sur l’éthique, …

« Ce pays regorge de modèles à suivre dans plusieurs domaines, nous nous devons de profiter de son exemple pour la bonne marche de la Justice en République démocratique du Congo. Il criait fort pour une Justice véritablement indépendante, digne de représenter le 3ème pouvoir », souligne Me Clément Kitengye Kisaka. Il est le président de la Corporation des enfants des magistrats (C.E.M), avant de marteler qu’un effort doit être accompli dans ce sens par le gouvernement congolais, pour honorer la noblesse du corps judiciaire.

Ces quelques mots opinent la position de Me Clément Kitengye Kisaka par rapport à l’engagement qu’il prend pour accompagner l’idéal qu’il prône dans ce domaine.




Députation nationale :  Patricia Nseya ouvre officiellement les BRTC du Kasaï-Oriental 

Mme Patricia Nseya, Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a lancé officiellement l’ouverture des Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) pour la députation nationale, ce mardi 27 juin 2023 à l’Antenne de la CENI de Lupatapata, territoire de la province du Kasaï-Oriental.

“Après la convocation de l’électorat dimanche 25 juin dernier par la plénière à Kinshasa, je lance officiellement l’ouverture des Bureaux de réception et traitement des candidatures au Kasaï-Oriental, au nom du Président Denis Kadima. J’invite pour ce faire tous les candidats à venir déposer leurs dossiers en se conformant aux lois, et à ne pas attendre les deniers jours, question d’éviter la précipitation”, a martelé le porte-parole de la Centrale Électorale entourée du Secrétaire Exécutif provincial (SEP) Kasaï-Oriental, des membres du SEP du Bureau de réception et traitement des candidatures, en présence de l’administrateur du territoire, des délégués des partis politiques et de la société civile.

Pour Patricia Nseya, l’heure est venue pour les Congolais désireux de postuler à la députation nationale de passer aux BRTC pour formaliser. Aux agents des BRTC, le Rapporteur de la CENI a recommandé l’observance stricte des règles et principes appris lors de la formation. Aux autorités politico-administratives, Patricia Nseya Mulela a sollicité la sécurisation de cette opération et de l’ensemble du processus électoral. Elle a surtout insisté sur la participation remarquable des femmes et des jeunes à ces élections. Aux uns et aux autres, ce membre du Bureau a demandé de sortir de la torpeur et de se préparer pour des élections qui auront indubitablement le 20 décembre prochain.




RPDC; Les bienfaits accordés aux foyers multi-enfants* 

Depuis l’antiquité en Corée, on disait qu’il était plus difficile d’élever son enfant que de le mettre au monde. Mais, en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, c’est une histoire terminée car les frais destinés à élever les enfants sont, pour la plupart, à la charge de l’État qui;

• encourage la mise au monde de nombreux enfants

• accorde beaucoup de bienfaits sociaux aux familles ayant, chacune, plus de 3 enfants y compris enfant adoptif

• a pris, depuis longtemps, les mesures visant à leur assurer de bonnes conditions de vie, notamment le logement, toujours gratuit depuis les années 1950 mais plus vaste pour le cas (Ces mesures se multiplient au fil des jours.).

 

Lesdites familles se voient délivrer les certificats de Famille Multi-Enfants et font l’objet d’un traitement de faveur. La mère de plusieurs enfants;

• reçoit un bon de traitement concerné (Les membres de sa famille aussi bénéficient du service médical, toujours gratuit depuis les années 1950 mais plus prioritaire pour le cas.)

• reçoit la subvention spéciale définie par l’Etat jusqu’à ce que son dernier enfant termine ses études secondaires du second cycle (l’enseignement du préscolaire au secondaire toujours gratuit et obligatoire depuis les années 1950, NDLR).

• bénéficie de faveurs accordées par l’Etat à son âge de retraite, sans rapport avec la période de sa mise en disponibilité et son ancienneté de travail (La mère de plus de 2 enfants ayant une ancienneté de travail de plus de 15 ans bénéficie, aussi, de ces faveurs, bien qu’elle ne soit pas encore en âge de retraite.).

 

Remarquons également que la mère de nombreux enfants est;

• appelée Mère-Héroïne

• se voit décerner le titre de Héroïne du Travail de la RPDC.

 

Cette année 2023 à l’occasion de la Fête du Soleil (15 avril; jour anniversaire de naissance du Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR), les 3 mères de nombreux enfants se sont vues décerner le titre de Héroïne du Travail de la RPDC, parmi lesquelles SONG Un Hui (mère de 9 enfants domiciliée à la Ville Tokchon de la Province Phyongan-Sud) qui déclare: Mes enfants sont élevés par notre Etat et non pas par leurs parents. Je désire répondre, tant soit peu, aux bienfaits de notre Régime-ci.




Quadripartite de Luanda: La Rdc tient à conserver la coordination opérationnelle et tactique des forces régionales 

Le trio Christophe Lutundula, Jean-Pierre Bemba, respectivement VPM des Affaires étrangères et de la Défense ainsi qu’Antipas Mbusa Nyamwisi, Minétat à l’Intégration régionale, a insisté, ce lundi 26 juin, lors de la réunion ministérielle du sommet quadripartite qui se tient à Luanda (Angola) que la RDC conserve la coordination au niveau opérationnel et tactique des forces régionales engagées dans l’est du pays.

Par conséquent, il revient à l’Union africaine (UA) d’en gérer le volet politique et diplomatique.

Naturellement, la réunion ministérielle avait commencé par les mots

de bienvenue du ministre angolais des Affaires étrangères, M. Téte Antonio.

Les ministres issus des États de quatre organisations sous- régionales concernées ( CEEAC CIRGL EAC SADC) ont ensuite procédé à l’examen du rapport des experts qui est revenu sur l’inflation des processus de paix dans l’Est de la RDC initiés par plusieurs parties prenantes dans le but de pacifier la partie orientale de la RDC.

Ainsi l’UA a-t-elle été invitée lors de la réunion extraordinaire entre la SADC et les pays contributeurs des troupes de la brigade d’ intervention d’ organiser ce sommet quadripartite en vue de coordonner et d’harmoniser toutes les réponses régionales. L’ occasion était aussi pour les experts d’évaluer toutes les initiatives prises dont les recommandations telles que la cessation immédiate des hostilités par le M23, le retrait de ses troupes des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et du Masisi, le pré-cantonnement à Rumangabo et le cantonnement à Kindu, l’ouverture du corridor pour donnet l’accès aux humanitaires, etc.

Un chronogramme sur le délai de chaque séquence sera déterminé et dévoilé dans le communiqué final.

Les chefs d’État et de gouvernements, sans oublier les responsables des organisations sous- régionales ci-haut citées sont attendus ce mardi 27 juin à Luanda pour le sommet proprement dit. La délégation rdcongolaise a confirmé l’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi, président en exercice de la SADC.




Évaluation des projets structurants financés au Kasaï-Oriental: Le Dg du FPI Bertin Mudimu Tshisekedi sur le terrain

Plusieurs projets de construction des écoles, des hôpitaux, des routes, d’électrification et d’adduction d’eau potable sont financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie sur demande du Gouvernement de la République. Et, c’est dans le cadre du Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et les Inégalités Sociales initié par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux, le DG du FPI Bertin Mudimu Tshisekedi est arrivé à Mbuji-Mayi la semaine dernière. Objectif, évaluer les travaux, corriger d’éventuelles lacunes et faiblesses et exhorter les entreprises ayant gagné les marchés à accélérer les travaux afin de respecter les délais de livraison des ouvrages convenus dans les différents contrats.

Le DG Bertin Mudimu a effectué la ronde de tous les chantiers des projets financés par le FPI à Mbuji-Mayi.

Le jeudi 22 juin très tôt, il s’est rendu à la centrale photovoltaïque de Tshipuka, située à 25 kilomètres de Mbuji-Mayi dans le territoire de Katanda. Sur place, Bertin Mudimu a présidé une réunion d’évaluation. L’entreprise égyptienne Hassan Allam Construction qui exécute les travaux a donné toutes les explications au DG. Après cette réunion, les responsables de cette société et ceux de la compagnie Grandi International qui contrôle les travaux, ont convié le DG à palper du doigt toutes les réalités du site.

Constat : les travaux sont réalisés à 65 % et l’ouvrage devra être livré au 31 décembre dette année. Notons que la centrale photovoltaïque de Tshipuka fournira 10 megatts à la ville de Mbuji-Mayi. Le DG Bertin Mudimu Tshisekedi est allé ensuite visiter la sous-station de distribution de l’énergie, en pleine construction où les ouvriers sont à l’œuvre. Malgré les difficultés liées au transport des équipements à cause de l’enclavement de la province du Kasaï-Oriental, les travaux se poursuivent. Sur ce point, Hassan Allam demande l’implication de l’Etat pour l’acheminement des matériaux de construction bloqués à Kasumbalesa et à Matadi. Le Gouvernement doit mettre la pression sur la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC) et les transporteurs routiers pour que tous les matériaux arrivent à Mbuji-Mayi pendant cette saison sèche.

De la route Kananga-Mbuji-Mayi

Un autre projet d’importance capitale concerne la route Kananga/Mbuji-Mayi. Pour palper du doigt les travaux exécutés par la compagnie égyptienne SAMCRETE DRC, le DG Bertin Mudimu a assisté au test de compactage du sol avant de se rendre dans le territoire de Lupatapata, à la carrière d’exploitation des graviers servant à la construction de cette route. Les travailleurs un grand concasseur et d’autres engins y sont opérationnels. L’optimisme est de mise malgré le retard dû aux difficultés d’acheminement des engins à Mbuji-Mayi. SAMCRETE a posé au DG Bertin Mudimu le problème de délocalisation des câbles de la SNEL, de la fibre optique et des tuyaux de la Régideso. A ce propos, plus d’inquiétude car, le FPI a déjà payé l’argent à la SNEL, à la Régideso et à la SCPT. Sur la route, on aperçoit le terrassement, le compactage et la pose des géotextiles, une technologie de dernière génération.

Quant aux écoles et hôpitaux financés par le FPI, les travaux sont totalement terminés à l’Institut du 4 Janvier qui est déjà utilisé. 4 écoles fonctionnent déjà dans plusieurs bâtiments ultra-modernes. Les nouveaux pupitres ont été commandés. Avant la prochaine rentrée scolaire en septembre, toutes les classes seront équipées de nouveaux bancs. A l’Institut Kalenda Mudishi, jadis Jean-Baptiste de la Salles, les travaux continuent. L’école peut être occupée dès le mois de septembre. L’Agence d’exécution locale accentue la pression sur l’entreprise qui réalise les travaux. On est déjà au-delà de 70 % de réalisation physique. Vive la gratuité de l’enseignement !

Le FPI subventionne la construction des grands hôpitaux 

La vision du président TShisekedi met également un accent particulier sur la santé. La couverture santé universelle est une parfaite illustration de cette vision que le FPI soutient et accompagne avec détermination. A cet effet, le Fonds de Promotion de l’Industrie a subventionné la construction de deux grands hôpitaux à Mbuji-Mayi : L’hôpital de Muya est construit à 95 %. D’imposants bâtiments ultra-modernes y sont érigés. Il ne reste que le raccordement à l’eau, à l’électricité et les équipements médicaux. Un espace a été acquis dans un autre quartier de la ville pour la construction de sa morgue. Cette institution sanitaire forcera l’administration lors de son exploitation. L’hôpital de Kansele quant à lui, est en pleine érection. Plusieurs grands bâtiments ont poussé du sol. Les travaux continuent. Le DG du FPI Bertin Mudimu Tshisekedi a exhorté l’entreprise qui réalise les travaux à appuyer sur l’accélérateur. Il a réitéré son engagement d’intervenir à chaque étape qu’il y a un blocage.

Cependant, toutes les sociétés de construction qui réalisent les travaux déplorent l’enclavement du Kasaï-Oriental, les coûts excessifs des matériaux et la lenteur du Gouvernement dans l’accomplissement de certaines tâches et le respect des engagements.

Le DG du FPI reconnaît l’existence de quelques difficultés, mais qui ne doivent pas donner des prétextes aux entreprises pour tourner les pouces. Les clauses des contrats doivent être respectées car chaque société était au courant des réalités du pays. Les entreprises congolaises doivent aussi travailler avec patriotisme. ” Vous avez gagné des marchés parce vous avez des capacités financières, techniques et humaines. Les règles de passation des marchés doivent être respectées par toutes les parties. Pas d’excuses”, a martelé le DG Bertin Mudimu Tshisekedi.

Pour le DG, aucune difficulté à la réalisation de tous ces projets n’est insurmontable. Il est serein pour l’aboutissement de tous les projets de développement financés par le FPI en faveur de la population. Il a fait le point à l’issue de la ronde.

SOGAKOR sollicite un appui financier de 2 millions de dollars américains

Profitant de la visite de Bertin Mudimu à Mbuji-Mayi, le DG de la Société des Boissons Gazeuses du Kasaï-Oriental (filiale de la Miba) Val Daniel Kabongu sollicite un appui financier de 2 millions de dollars américains pour la relance de cette unité de production. Concernant la garantie pour obtenir le prêt du FPI, le DG de SOGAKOR, parle de la valeur vénale du patrimoine de sa société, estimée à 6 millions de dollars $. Daniel Kabongu a demandé la bénédiction de Bertin Mudimu en tant que pasteur, grand frère et autorité pour la relance de SOGAKOR. D’où, cette image forte d’imposition des mains avant la signature du livre d’or par le DG Bertin Mudimu Tshisekedi.

Le DG de SOGAKOR qui a retenu l’attention du numéro 1 du FPI, a répondu à quelques questions à l’issue de la visite.

Pour boucler son séjour au Kasaï-Oriental, Bertin Mudimu Tshisekedi a assisté ce dimanche 25 juin 2023, aux côtés du Président Félix Tshisekedi, à la messe du jubilé d’argent de l’épiscopat de Monseigneur Emmanuel Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi.

Avec le FPI




Affaires Astalia et Nb mining sur le détournement de 5,2 millions de dollars: Le nouveau Dg Alassane Sorgo d’ECOBANK auditionné au Parquet

Dans une maladroite tentative de disculper les maffieux agissant en son sein, lesquels sont toujours sous les verrous, Ecobank persiste à justifier le détournement de l’argent de NB Mining Africa vers Moïse Katumbi. Ainsi, l’on cherche à tromper l’opinion congolaise, mais le Parquet de Gombe n’est pas dupe. Contrairement aux explications moins convaincantes fournies par un service de communication en perdition, les saisies opérées par Astalia (Karine et Moïse Katumbi) ont été opérées sur base du jugement fabriqué nuitamment à Kolwezi et non pas sur une quelconque décision du Tricom de Gombe. M. Alassane Sorgo, nouveau Directeur général d’Ecobank qui a été auditionné ce lundi au Parquet de la Gombe à Kinshasa, a-t-il eu tous les éléments de langage pour sauver les deux cadres écroués à Makala et s’en sortir ? Visiblement, la balance se penche vers un arrangement à l’amiable susceptible de rétablir l’équilibre rompu et de mettre un terme à cette forfaiture.

De l’enquête exclusive de Murielle Luyindama, il nous revient que le dossier qui oppose Octavia (Pascal Beveraggi) vs Astalia (Moïse Katumbi) remonte à plusieurs années. Cela ne peut donc être associé aux divergences politiques qui existent actuellement entre le pouvoir en place et Moïse Katumbi. En revanche, il exprime le combat et la persévérance de M. Pascal Beveraggi qui se bat depuis début août 2020 pour entrer dans ses droits et rétablir la vérité sur sa personne devant les Congolais qui ont été servis par des faussetés et des mensonges du camp Katumbi, pendant plusieurs mois. Souvent, les mensonges étaient bien maquillés pour prêcher le vrai, alors que tout est supercherie et manipulation d’opinion.

Pour ce faire, parolerdc a placé ses caméras dans cette affaire et s’engage à livrer les résultats de son enquête sans complaisance, afin de participer à sa manière à la manifestation de la vérité dont les Congolais ont besoin.

Du volet Ecobank

Pour cette première phase, elle s’est appesantie sur le volet Ecobank. Dès l’abord, il faut rappeler à ce sujet que ce dossier fait suite à un jugement inique rendu par le tribunal de commerce de Kolwezi, en l’absence d’Octavia et en faveur de Astalia. Un jugement par défaut orchestré pour éviter le débat contradictoire. Mais il convient de retenir tout de même qu’Octavia a gagné le procès en dernier ressort. Il paraît ainsi inimaginable pour une banque panafricaine du niveau d’Ecobank de se comporter d’une manière cavalière qui fait désormais douter de sa crédibilité. Pour un jugement rendu par défaut et qui souffrait en même de l’autorité de la chose jugée, en ce sens que la banque était informée de l’opposition et de l’appel interjeté par son client (NB MINING AFRICA), vider le compte de ce dernier au profit d’un client méconnu jusque-là de ses services (MCK), est un péché impardonnable qui ne laisse aucun doute à des soupçons de complicité.

Tout d’abord, les termes dudit jugement, bien que rendu de façon sauvage, indiquaient très clairement l’interdiction d’exécuter le préjudice de 70 millions de dollars en faveur d’Astalia et ce, avant le jugement définitif. Ensuite, le document ci-joint en annexe est le relevé de compte de MCK pour un compte ouvert quelques jours seulement après le jugement du Tribunal de Kolwezi qui est dénoncé ici. Enfin, à la lecture de ce relevé de compte, on découvre qu’en date du 2 novembre 2020, le compte afférent a été crédité par son propriétaire, en l’occurrence MCK, d’un montant de 1 000 dollars. Quatre jours plus tard, soit le 6 novembre de la même année, la banque y a viré à son crédit 5 152 059 dollars (Cinq millions cent cinquante-deux mille-cinquante-neuf dollars), au grand dam de son client NB MINING AFRICA, avec une facilité qui trouble les esprits des honnêtes hommes. Peut-on encore douter d’une éventuelle complicité en interne ?

Saisie, la justice qui enquête dans cette affaire vient de placer en détention provisoire à Makala, le directeur juridique de cette banque, M. Alain Serge ainsi que M. Auguste Sengo Nzuzi, directeur des opérations au moment des faits. Reste maintenant à établir leurs responsabilités, celle de la banque ainsi que celles d’éventuels complices, dont Moïse Katumbi et ses associés dans cette entreprise criminelle.

Sans aucun préjugé, plusieurs questions, somme toute légitimes dans ce dossier laissent le champ libre à toute interprétation. Elles se résument par la foire de questions ci-après : Pourquoi Ecobank a-t-elle préféré sacrifier son client au profit d’un nouveau venu ? Pourquoi Ecobank n’a-t-elle pas pris le soin de bien examiner le jugement qui lui a été produit par MCK avant de s’exécuter ?

Ce, d’autant plus que dans les pratiques bancaires, on ne libère pas les fonds d’un nouveau client, en l’espèce plus de 5 millions de dollars, avec une telle facilité, constate cette enquête. Parce que plusieurs vérifications sont d’abord obligatoires, pour protéger la banque contre des cas de fraude. L’attitude d’Ecobank ne peut que renforcer la suspicion des juges commis dans cette affaire.

Très sincèrement, passer de 1.000 dollars dans son compte à 5 millions USD en l’espace de quelques jours sans que la banque s’inquiète ni s’interroge, paraît très surprenant. Leur communiqué publié en réaction renforce plutôt des suspicions à leur charge.

De la procuration spéciale

Le deuxième document que l’enquête exclusive de Murielle Luyindama brandit est la procuration spéciale du Directeur général de Astalia, en la personne de Bertrand Kirszbaum, au profit de Maitres Patient Mukendi Kabeya, Christian Didier Kadima Kakese, Lyly Kalombo Kapinga, Eugénie Yuma Maningu, Barhol Banza Kalenga, Rachel Mundi Zaina, Didier Kalenga Idi Della et Céline Tshizena Tshinate, tous avocats au barreau de Lubumbashi.

Au terme de ce document qui a été établi le 3 novembre 2020, soit 24h00 seulement après le dépôt de 1 000 dollars par MCK dans son compte, il avait été demandé d’effectuer des mouvements pour de l’argent qui n’était pas encore disponible dans le compte de MCK. Ce qui ne peut que renforcer la suspicion dans un dossier où Ecobank a du mal à se tirer d’affaires. La procuration afférente est jointe en annexe.

Un autre fait à signaler est que cette procuration a été produite le même jour que le jugement rendu, soit le 3 novembre 2020. Un jugement réformé en appel, faut-il le rappeler. Pourquoi une telle promptitude et surtout pourquoi vouloir évacuer de l’argent avant de vider toute la procédure ?

Vu l’importance des sommes relatives à la fameuse procuration, la banque avait-elle l’obligation s’exécuter assez rapidement selon l’agenda d’un nouveau client, sans prendre le soin de s’enquérir soigneusement de la situation avec son ancien client ? Dans certains cas, vu que le décaissement en espèce porte sur une forte somme (500 000 dollars), plusieurs alertes auraient été données par la banque aux services de l’Etat appropriés. Faute de l’avoir fait, il y a à craindre pour Ecobank ainsi que son directeur juridique et son chargé des opérations au moment des faits d’être soupçonné de complicité avec MCK.

La justice qui s’est saisie de ce dossier a fort à faire pour le rétablissement de la vérité, ce qui permettrait à la victime légitime de rentrer dans ses droits.

L’Avenir




DRC Mining Week : TFM gratifié d’un prix de reconnaissance

« Célébrer les triomphes et les victoires de l’industrie minière en RDC ». Ce thème évocateur de l’édition 2023 du DRC Mining Week a permis à différents acteurs du secteur minier congolais de célébrer les triomphes et victoires accomplis dans le secteur. C’est dans ce contexte qu’au cours de la soirée de gala marquant la fin de ce salon des miniers que Tenke Fungurume Mining a reçu un prix de reconnaissance aux côtés d’autres entreprises du secteur.

À la soirée, TFM a été représenté par son manager en charge des relations extérieures, bureau TFM/Kinshasa, Samantha Mwenda. « Au nom du management de TFM et de l’ensemble des employés, a-t-elle dit, je tenais à exprimer ma gratitude à l’organisation VUKA pour ce prix de reconnaissance, témoignage du dur labeur et du dévouement de toute l’équipe TFM. »

L’ascenseur rendu à l’organisateur, Samantha Mwenda a tenu à marteler sur les défis que le secteur affronte : « Le secteur minier n’est pas toujours facile, il n’a pas que des moments de gloire. Ce secteur a aussi beaucoup de défis à relever. C’est donc un honneur pour nous de recevoir ce prix. »

Ce prix est tout aussi une reconnaissance des performances de l’entreprise dans divers aspects. En effet, l’entreprise se conforme aux normes internationales les plus strictes en matière de gestion de l’environnement et gestion de l’hygiène et la sécurité au travail. Et sa participation sociétale n’est plus à démontrer. L’entreprise a signé avec la communauté locale un engagement sur cinq ans d’une hauteur de plus de 31 millions USD, en vue de répondre aux besoins de base de la communauté locale et lui procurer les services de base adéquats. En plus, face aux critères ESG désormais incontournables, TFM et le groupe CMOC, sa société mère, engrangent d’excellentes notes au terme des audits internationaux.

Et concluant son propos, la manager des relations extérieures a fait un regard rétrospectif, tout en jetant des fleurs sur l’organisateur. « Nous sommes fière de constater l’ampleur que prend le DRC Mining Week, qui a commencé petit, et année après année, a perpétué ce grand rendez-vous réunissant les principaux acteurs du secteur minier et qui, aujourd’hui, est devenu le plus grand salon et conférence sur les mines, les infrastructures de la RDC », a-t-elle affirmé. Elle a aussi témoigné que « cela fait plusieurs années que nous y participons en tant que sponsor et serons heureux d’y participer encore l’année prochaine. Encore une fois, au nom de TFM et l’ensemble de ses employés, grand merci ».

Cette édition de DRC Mining Week a connu un engouement particulier en termes de participation. À TFM, les choses ont été prises avec beaucoup de sérieux. Julie Liang et Wu Shenggen, respectivement vice-présidente de CMOC en charge de l’ESG, et directeur général de TFM en charge de la Coopération et de la Conformité, ont aussi été là, entourés des agents délégués par l’entreprise et donnant plus de tonus à la participation

de TFM.