Sous le haut patronage du Président de la République: Nicolas Kazadi lance la deuxième édition de la Conférence Risque Pays RDC 

Sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Ministère des Finances organise la deuxième édition de la Conférence Risque Pays RDC, le mercredi 28 juin 2023 à l’espace KEMESHA à Kinshasa Gombe, à partir de 09 heures.

La Conférence Risque Pays permettra de présenter le Rapport Risque Pays RDC, élabore par l’agence de notation panafricaine Bloomfield Investment Corporation, qui établit la cartographie des risques de la RDC en mettant en relief ses atouts, ses opportunités et ses axes d’amélioration. II donne une meilleure visibilité sur l’environnement socioéconomique du pays aux investisseurs et aux partenaires de développement, tout en améliorant le climat des affaires

Le Ministre des Finances de la RDC, Nicolas KAZADI émettra l’avis du gouvernement congolais sur le Rapport Risque Pays présenté par Bloomfield Investment Corporation. Pour cette deuxième édition, la RDC devra démontrer que les recommandations formulées dans le premier rapport par cette agence de notation ont été mises en œuvre à travers une amélioration de sa note. Comme lors de la première édition, la parole sera donnée à un parterre d’autorités, d’experts, de diplomates, de chefs d’entreprises, de cadres du secteur privé et public, autour des débats ouverts et constructifs. Quatre sujets clés seront débattus autour de la diversification économique de la RDC :

Performance, diversification économique et climat des affaires :

Les fondamentaux économiques et le climat des affaires de la RDC sont-ils suffisamment solides pour soutenir les ambitions de diversification et de croissance?

Sociétés du portefeuille : Comment réinventer les modèles économiques et de gestion des entreprises publiques en RDC ?

Agriculture: Comment soutenir le développement de chaines de valeur agricoles en RDC. En prévision du Grand Forum des investissements agricoles, en partenariat avec la SFI ?

Mines: Comment accélérer la diversification verticale dans le secteur minier en RDC ? Cet événement financier de portée internationale s’adresse aussi aux différents acteurs de la société civile portant un intérêt au développement économique et social de la RDC.




Le Dr Fatou Fall du Sénégal privilégie la dispensation communautaire pour l’auto dépistage du VIH

Le Docteur Fatou Fall de la Division en charge de la lutte contre le VIH/ SIDA du Ministère sénégalais de la Santé, qui intervenait lors du séminaire scientifique, organisé par l’IAS Educational Fund en collaboration avec l’Ong « Femmes Plus » à Kinshasa,  estime que la dispensation communautaire pour l’auto dépistage doit être privilégiée.

« Effectivement, il y a d’énormes défis pour l’auto dépistage du VIH dans la plupart de nos pays, l’implémentation a démarré avec les projets. Les projets sont finis et ont été évalués et se sont retirés. Et maintenant dans le cadre de la mise à l’échelle, il faudra voir comment l’Etat aura les moyens de soutenir cette mise à l’échelle et pour combien de temps.  Alors les résultats des études nous ont donné l’opportunité d’analyser comment est-ce que nous les pays, qui devons faire la mise à l’échelle, allons adapter tous ces résultats et faire les meilleurs activités avec les moindres coûts. Pour ce qui est de l’auto dépistage du VIH, c’est la dispensation communautaire qui est prioritaire et qui a montré les meilleurs résultats et qui améliore nettement l’accès à certaines populations, qui sans l’auto teste,  elles ne seraient jamais dépistées », avait indiqué lors de la première journée de ce séminaire, déroulé pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc ».

S’appuyant sur l’expérience de son pays, ce médecin de formation a déclaré tout haut que la mise en place d’une ligne verte a facilité la prise en charge des personnes après l’auto dépistage.

«  Au Sénégal, nous avons mis en place une ligne verte. Toute personne qui se dépiste sur le kit d’auto teste, on a mis cette ligne. Donc, c’est pour dire à la personne si  vous avez envie de faire votre test seul, vous le faites seul, sinon de manière assistée. Sinon aussi, après l’avoir fait, si vous avez besoin d’informations complémentaires,  vous pouvez appeler sur ce numéro et on vous orientera vers les structures de prise en charge », a-t-elle indiqué, avant de souligner par ailleurs que dans son pays, tous les sites publics proposent le dépistage au VIH.

Contrairement à ce pays, qui a été la porte de sortie  des esclaves africains par l’Ile de Gorée, la République démocratique du Congo qui est l’un des pays les plus affectés par le VIH avec  un type généralisé  et une prévalence de 1, 2 %,  n’a pas encore expérimenté l’auto dépistage.

Prince Yassa

 

 




Congo-Climat : les initiatives congolaises pour préserver l’environnement

Lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial dont les travaux ont été clos le 23 juin à Paris (France), Denis Sassou-N’Guesso a participé à une table ronde au cours de laquelle il a relevé les efforts de son pays dans la lutte contre les changements climatiques.   

La République du Congo s’investit dans la protection de l’environnement depuis des décennies. Le président de la République qui a pris la parole au cours de la table ronde sur les partenariats pour une croissance verte, a fixé l’auditoire sur les initiatives congolaises visant à protéger l’environnement.

Des programmes de préservations des écosystèmes  

 

Du programme national d’afforestation et de reboisement (PRONAR) à la décennie d’afforestation lancée lors de la dernière COP et soutenue par l’union Africaine, en passant par la journée nationale de l’arbre célébrée depuis 1982, chaque 6 novembre à la mise en place du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, le Congo n’est pas avare de projets et programmes visant à contribuer à la préservations des écosystèmes mondiaux.

Pour Denis Sassou-N’Guesso, ces efforts sont « très importants en faveur de l’humanité et pour lutter contre les changements climatiques ». Le président de la Commission climat du bassin du Congo a également réaffirmé  la tenue en octobre de l’année en cours du sommet des trois Bassins forestiers, que Brazzaville va accueillir en octobre prochain. Ce sommet portera en lui une nouvelle alliance écologique, a expliqué le chef de l’Etat congolais.

 

Rémunération des services rendus à l’humanité

 

Le président Denis Sassou-N’Guesso a exprimé l’espoir que le sommet de Paris fera que les pays pauvres obtiennent des pays du Nord, la création d’un marché structuré qui rémunérerait au juste prix les services rendus à l’humanité par les trois Bassins mondiaux. Ces trois bassins « représentent le futur moteur de notre croissance », a affirmé Denis Sassou-N’Guesso, avant de lancer un appel à la mobilisation des fonds : « nous appelons, donc, les partenaires techniques et financiers  et le secteur privé à soutenir les efforts d’atténuation  et d’adaptation aux changements climatiques des pays à faible revenu ». Le président Denis Sassou-N’Guesso a déclaré que « le coût de l’inaction excède de loin les montants nécessaires pour prévenir les catastrophes climatiques et à terme la destruction de notre planète ».

Après avoir demandé aux pays pollueurs de faire un effort particulier en direction du fonds bleu pour le bassin du Congo qui va permettre aux Etats membres de continuer à préserver ce patrimoine mondial, tout en assurant leur développement.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso dont le pays entretient d’excellentes relations d’amitié et de coopération avec la France a prononcé un toast lors du dîner offert par Emmanuel Macron à ses hôtes. Il a ainsi magnifié la coopération entre le Congo et la France.

 

Par Roch Bouka/Correspondant du journal l’Avenir au Congo Brazzaville

 




Meeting de l’opposition à Sainte Thérèse : Katumbi, Matata, Sesanga absents Fayulu, cavalier solitaire…

L’attente aura été longue. Prévu pour 12h00, le grand meeting de l’opposition au terrain ‘Sainte-Thérèse’, a effectivement démarré quelques minutes seulement après 16h00 avec l’hymne national. Finalement, seul Martin Fayulu Madidi de l’ECIDE était présent en l’absence de Moïse Katumbi de Ensemble pour la République et Matata Ponyo de LGD, sans oublier Delly Sesanga de l’Envol qui étaient représentés par les Secrétaires généraux de leurs partis pour les premiers cités et par le Secrétaire général-adjoint de l’Envol. Si ces leaders de l’opposition n’étaient pas présents à N’Djili, les militants de leurs partis respectifs étaient venus soutenir le meeting avec des calicots et banderoles très critiques contre la gouvernance UDPS au pouvoir. Ils sont montés au créneau pour dresser l’Etat des lieux de la nation, dénonçant ” un processus électoral biaisé, une CENI inféodée au pouvoir, la corruption institutionnalisée et des promesses non tenues par le régime actuel”. Tout cela était très lisible sur les banderoles et autres calicots déployés par les manifestants, comme l’était l’absence de Katumbi, de Matata et de Sesanga, faisant de Fayulu, le Cavalier solitaire du jour…

Initialement prévu pour le samedi 24 juin 2023, c’est finalement le 25 juin 2023 que les opposants ont été autorisés à organiser leur rendez-vous, sous fonds de conjectures sur la participation ou non de l’opposition au processus électoral en cours. « Nous ne boycottons pas les élections, nous voulons des élections crédibles avec le fichier électoral fiable. Si le fichier électoral actuel n’est pas modifié, ces élections-là ne se ferons pas dans ce pays », a dit en substances le leader de l’engagement citoyen pour le développement (Ecidé). Bien avant lui, le message du SG- adjoint d’Envol, sans zone d’ombre, a clairement été en désaccord avec la position de Martin Fayulu sur les élections de décembre 2023. Envol a annoncé, au cours de ce meeting de l’opposition, qu’il va aligner les candidats à tous les niveaux, ‘tout en exigeant le nettoyage du fichier électoral’ avait-il ajouté en bémol. Une démarcation a qui provoqué la désapprobation de l’assistance.

Pour conclusion de la manifestation, Martin Fayulu a donné la ligne de conduite à propos de prochaines étapes électorales : «  J’étais aux USA, en France et je leur ai dit que je n’accepterai jamais que mon peuple aille aux élections selon la volonté de Kadima ». Quant au parti de Sesanga, prenant quasiment à contrepied la voie de Fayulu, l’Envol a décidé de déposer les candidatures à tous les niveaux aux prochaines élections générales en République démocratique du Congo. Et Nicolas Langa, le Secrétaire général adjoint de l’Envol l’a martelé au cours du meeting de l’opposition de ce dimanche 25 juin 2023 à N’Djili Sainte-Thérèse alors que le leader du parti absent des lieux, s’entretenait avec la diaspora…

 

Rejoint-on l’idée d’une ‘transition pour la 4ème République’ de Marie Josée Ifoku’ ?

 

« Comme Kadima a annoncé qu’il veut discuter avec toute les parties prenantes, nous sommes d’accord pour définir les règles du jeu », a annoncé Martin Fayulu dans la suite de son intervention. Une approche qui n’a pas manqué d’éveiller l’idée d’une ‘transition avant les élections’ préconisée par Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga.

En effet, au cours de l’émission ‘Maloba na base’ (entendez Parole à la base) du mercredi 12 avril 2023, sur les antennes de la radio RTGA, sous le thème « Comment briser le paradoxe ‘RDC pays riche à la population pauvre ? », la Gouverneure honoraire de la province de la Tshuapa, unique femme candidate à la présidentielle de 2018, Marie Josée Ifoku, préconisant la rupture du système de prédation instauré depuis la Conférence de Berlin en 1885 pour instaurer la Renaissance d’un Congo uni a parlé d’une période de révolution ‘éthique’ et citoyenne avant le élections. Pour elle, en vue d’une sortie de crise qui conduira à une 4ème République, il faut passer par une transition, reposant sur le respect de la Constitution, dont l’objectif est de ramener la cohésion nationale. Pourquoi donc cette renaissance devait passer par une transition selon  la Présidente de l’Alliance des Elites pour un Nouveau Congo (AeNC)? Explicitant au mieux sa pensée, la présidente du mouvement de pression ‘Ekoki, Inatosha’, (qui ne fait pas parti de la franche des politiciens se réclamant de l’opposition), avait affirmé que « Le fonctionnement des régimes politiques successifs depuis l’indépendance, avec les élections organisées jusque-là et celles prévues pour décembre 2023, présentent la même tendance. Elles n’ont eu que le résultat de conserver le système de prédation pour les intérêts de quelques congolais et des étrangers à travers des turbulences politiques, des conflits et la mauvaise gestion de la chose publique, sans que le peuple congolais ne se retrouve et ne sorte de sa misère».

De ce fait, Marie-Josée Ifoku avait donc estimé qu’  « il est impérieux de passer à un autre système de valeurs et de gouvernance, afin d’atteindre la renaissance de la RDC. Ce qui exige de savoir s’arrêter pour réfléchir, créer une cohésion nationale et se préparer à poser les jalons d’un nouveau Congo pendant une période de transition régie par la constitution en vigueur ; ce qui implique le maintien des institutions publiques en place et l’institution du Conseil National de Médiation pour la gestion de certaines questions politiques et autres épineuses et la Commission constituante pour élaborer la Constitution de la 4ème République », avait proposé Ifoku avant toutes élections. Tout en ayant quelques points d’harmonie avec ce qu’a affirmé Fayulu pour le dialogue de Kadima, l’unique femme candidate Président de la République 2023 a averti néanmoins qu’au cas où cette voie n’aurait pas l’adhésion des autres politiciens, son parti « prendrai ses responsabilités ».

Finalement, le message de l’opposition lors de ce meeting du de Sainte Thérèse ce 25 juin 2023 a semblé n’avoir pas été clairement celle de ‘clarification’ car, la réponse quant à la question sur la participation de l’opposition aux futures élections n’a pas fait l’unanimité mais, Fayulu est plutôt apparu comme étant un ‘Cavalier solitaire’.

Willy Makumi Motosia

 

 

 

 




A la place de l’Indépendance: Trésor Lutala Mutiki prêche à la population de Bukavu l’amour et la cohésion sociale    

Président du Conseil d’Administration de la TMF, Trésor Mutiki a rassemblé ce samedi 24 juin 2024 un monde fou à la célèbre place de l’Indépendance à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Au rendez-vous de cette rencontre inédite réalisée par un jeune leader dans ce coin du pays, selon les observateurs, un seul message : la cohésion sociale entre les différentes communautés qui peuplent ce coin de la Rdc.

Comme il avait promis depuis plusieurs jours, Trésor Lutala Mutiki, Président du Conseil d’administration de la Fondation qui porte son nom, s’est adressé à la population de Bukavu à travers un grand meeting organisé à la place de l’Indépendance de Bukavu, ce samedi le 24 Juin 2023.

A son arrivé à cet endroit emblématique pour la ville de Bukavu, Trésor Lutala Mutiki a été ovationné frénétiquement par les hommes et les femmes venus de quatre coins de la Ville.

Après qu’il ait fait un tour d’honneur pour saluer la population, Trésor Lutala Mutiki a rejoint l’esplanade de la place de l’Indépendance. Ici, une courte prière œcuménique a été dite, avant que Trésor Lutala Mutiki ne reçoive le prix décerné à son organisation « TMF », primée comme meilleur organisation de l’année 2022-2023 pour son sens d’organisation et sa structuration.

Aussitôt Trésor Lutala Mutiki a pris la parole, d’abord en demandant à la population de garder une minute de silence en mémoire de toutes les personnes mortes dans diverses catastrophes à travers la Province.

D’entrée de jeu, Trésor Lutala Mutiki a commencé par faire l’autopsie de tous les maux qui rongent la Province du Sud-Kivu, avant de proposer comme thérapie, l’amour et la cohésion sociale entre toutes les communautés du Sud-Kivu.

Trésor Lutala Mutiki a exhorté la population à bannir l’exclusion, le tribalisme, le clanisme afin que vivre et de travailler ensemble pour arriver à relever le défis, celui de la reconstruction de la Province. Trésor Mutiki a fustigé le fait que le Sud-Kivu est la Province qui regorge le plus d’universités en Rdc, mais malheureusement, c’est la Province qui est resté à la traîne des toutes les autres Provinces.

Et de poursuivre en disant que Dieu a doté le Sud-Kivu de toutes les ressources du monde, mais cette province est celle qui manque d’infrastructures de base (routes, hôpitaux, etc.). Trésor Lutala Mutiki a également fait remarquer que le Sud-Kivu ne peux pas se plaindre, car le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a nommé plusieurs personnalités du Sud-Kivu à plusieurs postes de responsabilités, mais malheureusement ces postes ne profitent pas à la population.

Trésor Lutala Mutiki a enfin exhorté la population à bannir la haine, le tribalisme et toutes autres formes d’antivaleurs pour joindre le savoir et les forces des uns et des autres plutôt pour le développement de la Province.

Ainsi, Trésor Lutala Mutiki a exhorté la population à s’unir comme un seul homme afin d’imposer le développement de la Province. Pour clôturer son speech, il a prêché par l’exemple en demandant à tous les participants au meeting de se tenir mains dans la main en signe d’unité et de la cohésion sociale entre les communautés.




Lutte contre le VIH/SIDA: Le séminaire scientifique de l’IAS Education Fund clôturé sur une note de satisfaction

Tenu pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin 2023 sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc », le séminaire scientifique de l’IAS Educational Fund, organisé en collaboration avec l’Ong  » Femmes Plus », s’est clôturé le vendredi dernier sur note de satisfaction avec plusieurs recommandations.

Selon la présidente nationale de l’Ong «  Femmes Plus », Mme Bernadette Mulelebwe, ces deux jours ont été d’une grande importance  pour réfléchir  et dégager des recommandations qui vont booster la lutte contre la pandémie du VIH en République démocratique du Congo.

«  A la fin de ces travaux, au nom de notre organisation «  Femmes plus », je voudrais vous remercier pour le temps passé avec nous. Nous avons apprécié votre contribution  aux recommandations  formulées par chacun en fonction de son secteur par les membres de la société civile, les partenaires techniques et financiers.  Il est opportun d’affirmer que les enrichissements   des uns comme des autres ont concouru à  la réussite de ce séminaire.  Aussi, nous remercions tous ceux qui  ont concouru à la préparation effective de ce séminaire tout en faisant mention au Docteur Bernard Bossiki, qui en dépit de son état de santé qui n’était pas bon, a travaillé dur pendant la préparation (…)  En guise de conclusion, nous mettons le vœu de voir toutes ces expertises être mises en contribution dans la lutte contre le VIH/SIDA »,  a-t-elle indiqué.

Après le premier jour, qui a été consacré aux exposés avec des sous thèmes très boostant dans la lutte contre le VIH/SIDA,  soulignons que le deuxième jour par contre, était réservé aux travaux des groupes. Chacun avec une thématique d’orientation. Celle-ci devrait être enrichie par les membres du groupe avant d’être remis au comité.  Et c’est ce qui a été fait.

«  Au nom de l’IAS, nous voudrons vous adresser un mot de remerciement au regard de la réussite de cette activité (…) et pour les prochaines étapes, l’IAS va partager les recommandations de ce séminaire pour validation. Nous invitons les participants à continuer les réflexions sur les actions à mener assorties au cours de cette réunion, avec tous les partenaires  pour que la lutte contre le VIH soit effective au niveau de la République démocratique du Congo », avait déclaré Patrick Bitangumutwenzi, membre du Conseil d’administration de l’IAS région Afrique. C’était avant de souligner ceci à l’intention de l’assistance : « Il ne faut pas hésiter de nous informer sur ce qui se passe dans vos associations pour des éventuels suggestions ».

Soulignons que ce Symposium fait suite à la 24ème Conférence Internationale sur le SIDA (AIDS 2022) tenu à  Montréal au Canada.

Prince Yassa




La RPDC dans la Journée de la Lutte Anti-US du 25-Juin

C’était le 25 juin 1950, vers 04h de la journée dominicale et tranquille où il pleuvait légèrement, que les USA érigés en chef de file de l’impérialisme mondial après la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et jamais sortis vaincus de leurs plus de 110 guerres d’extermination et de conquête contre d’autres Pays avec leur «mission de diriger le monde», en mobilisant les troupes armées fantoches de RHEE Syngman (1875-1965; le № 1 de la Corée du Sud, NDLR), ont provoqué une guerre contre la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC fière de sa Civilisation de 5.000 ans; actuelle superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) qui;

• n’avait que 5 ans depuis qu’elle était libérée de l’occupation militaire japonaise 1905-1945

• s’animait pour créer une vie nouvelle, NDLR)

 

dans leur but d’étouffer la RPDC, d’envahir toute la Péninsule coréenne et de conquérir l’hégémonie mondiale en allant à l’encontre de l’aspiration de tous les Coréens et d’autres Peuples du monde épris de la paix. Donc, le Peuple de la RPDC et son armée, Armée Populaire de Corée, âgée d’à peine de 2 ans ont été obligés à mener une lutte sanglante de 3 ans (1.129j) pour repousser leurs agresseurs et sauvegarder la dignité et la souveraineté de leur Patrie. Voici les rassemblements (25/06/2023) de masse de tout le Pays consacrés à la Journée de la Lutte Anti-US du 25-Juin et suivis des défilés.

 *1. Dans la Capitale Pyongyang* 

Ont eu lieu, dans plusieurs sites de la Ville avec la participation de plus de 120.000 personnes, les cérémonies dans lesquelles ont pris part;

• RI Il Hwan et PAK Thae Song, Secrétaires du Comité Central (CC) du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR)

• KIM Su Kil, Secrétaire-en-chef du Comité de la Ville Pyongyang du PTC

• JON Sung Guk, Vice-1er Ministre du Gouvernement

• RI Tu Song, Chef de département du CC du PTC

• les permanents des organisations de travailleurs

• les cadres des organismes, des usines et entreprises

• les travailleurs, les jeunes et étudiants de la Ville.

 

Les orateurs ont déclaré notamment;

• Le 25-Juin reste gravé dans le cœur de notre Peuple comme plaie de rancune jamais inguérissable.

• La Guerre d’agression déclenchée par les impérialistes US avait causé d’immensurables souffrances et malheurs à la Nation coréenne.

• Le dimanche d’il y a plus de 70 ans nous donne une réponse nette à la question de l’histoire: Pourquoi nous devons gagner en force?

• Les vengeurs sur cette terre, animés d’une ferme volonté de s’opposer à l’ennemi, châtieront, sans merci, les impérialistes US, ennemi juré du Peuple coréen, par une guerre impitoyable de vengeance.

 *2. Dans toutes les Provinces* 

Dans les cérémonies, ont pris part;

• les cadres des organismes du PTC, des organes du Pouvoir populaire et des organismes économiques

• les permanents des organisations de travailleurs

• les travailleurs, les jeunes et étudiants.

 

Les représentants de diverses couches ont fait leurs discours pour déclarer notamment;

• Nous nous rappelons, clairement, le souvenir de l’âpre Guerre de 3 ans où toutes les régions de notre RPDC, en effervescence d’une nouvelle vie, étaient réduites en cendres par les atrocités des impérialistes US; et, là où ceux-ci posaient leurs pieds, ils avaient fait couler le sang des gens innocents.

• Si les USA et leurs forces marionnettes osent déclencher une nouvelle guerre, sans se souvenir de leur défaite cuisante et de leur leçon des années 1950, nous nous engagerons dans une lutte sacrée contre les USA et la clique fantoche de la Corée du Sud (DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’une année, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) en vue de les exterminer et de réaliser l’oeuvre de la réunification (le 1er Etat unifié est le Royaume Coryo 918-1392, NDLR) de la Patrie, aspiration de toute la Nation coréenne.




Journée internationale des lanceurs d’alerte et dénonciateurs: Jules Alingete mobilise les Congolais contre le détournement des deniers publics 

A l’occasion de la journée internationale des lanceurs d’alerte et dénonciateurs, M. Jules Alingete, Inspecteur général des finances et chef de service a mobilisé pour une implication de la population dans la lutte contre la corruption, au risque de voir les antivaleurs se propager à tous les niveaux et à un cercle trop grand. Ainsi, il y a une corrélation entre le développement et la corruption. Les pays les plus développés sont ceux-là où la corruption est suffisamment combattue. « Si vous voulez accroître le niveau du développement, il faut réduire la corruption. Chaque fois que vous tolérer la corruption, le sous-développement prendra des proportions élevées », prévient le n°1 de l’IGF.

A l’initiative de la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO) dirigée par Ernest Mpararo, il a été organisé, le 23 juin dernier, ensemble avec l’Inspection générale des finances (IGF), une journée d’échange avec la presse à l’occasion de la Journée Internationale des lanceurs d’alerte et dénonciateurs. Tout s’explique par le souhait de la LICOCO de voir le Gouvernement de la République s’impliquer pour qu’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs soit votée urgemment afin de se conformer aux dispositions de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, dont la RDC a ratifié.

Tout a commencé par le témoignage du professeur Muteba, président du Conseil d’administration de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), qui estime que nous sommes tous entrés dans une culture où le mal est devenu le bien ; il n’y a pas de ligne rouge. Les crimes de détournement sont banalisés à telle enseigne qu’on n’a pas l’envie de dénoncer », dit-il, avant de raconter comment il a été obligé d’être en clandestinité en 2018. Il a quand même reconnu qu’actuellement, les choses ont changé et il n’y a plus de brutalité ses services de sécurité comme à l’époque.

De son côté, l’Inspecteur général des finances et chef de service, Jules Alingete a indiqué que la corruption et le détournement des deniers publics est un cancer contre le développement du pays. « C’est un fléau dont aucun pays n’échappe, mais à des degrés différents », dit-il. Et d’expliquer qu’en Afrique, la corruption a trouvé un terrain de prédilection et si on ne se lève pas pour la combattre, l’avenir de nos enfants est compromis.

Jules Alingete a rappelé qu’en 1960, on avait les mêmes infrastructures, les mêmes emplois, à 63 ans, nous sommes passés de 15 millions à 100 millions d’habitants. A ce jour, on a des sérieux problèmes créés par le chômage et une mauvaise gouvernance. « Si on n’a pas bien géré, nous risquons d’avoir des antivaleurs à tous les niveaux et à un cercle trop grand. Nous devons nous impliquer tous. Tant qu’il y aura un nombre impressionnant des détourneurs, ne vous attendez pas à des routes, aéroports et infrastructures », tranche-t-il.

Entre-temps, c’est la population qui augmente et nous devons prendre au sérieux le problème de corruption. Ce problème ne doit pas être celui d’une seule personne, mais de tous les Congolais. De notre point de vue, pense-t-il, les lanceurs d’alertes constituent des personnes qui aident tous les organes à aller dans la lutte contre la corruption pour éradiquer le mal.

L’avantage pour la société européenne, c’est l’alerte. La force de la justice, c’est aussi les lanceurs d’alerte. C’est pourquoi ils sont efficaces. C’est l’esprit que nous devons avoir. Nous pouvons être professionnel, mais nous n’allons pas avancer s’il n’y a pas de lanceur d’alerte.

Selon Jules Alingete, nous devons réfléchir sur comment dénoncer dans un environnement qui est le nôtre. « Nous avons l’obligation morale et patriotique de dénoncer. Parce que vous ne pouvez pas accepter que le Congo qui est notre héritage soit détruit. Nous ne serons pas à l’aide si nous laissons nos enfants dans un environnement sans perspective. C’est là que nous devons prendre conscience et travailler », note-t-il.

A l’en croire, le bonheur individuel n’est rassurant que dans un bonheur collectif. Le bien-être collectif réduit la criminalité, les tensions, les risques d’implosion et d’explosion. Mais comment on va avancer ? Comment on va avoir les routes ? On est dans une situation où chaque personne, lorsqu’il a la possibilité de servir l’Etat, va d’abord se servir. On se rend compte qu’en ce qui concerne l’intérêt commun, chacun s’est servi. L’intérêt personnel ne fera que détruire notre pays. Si nous ne faisons pas attention, notre passeport diplomatique portera le nom de la RDC, car on ne traite pas les individus, mais les nations.

Qu’est-ce qui nous manque ? C’est la conscience, le sursaut d’orgueil. « Ne laissons pas à nos enfants la charge du pays. Les lanceurs d’alerte doivent être là.

Quelles sont les méthodes ?

Pour Jules Alingete, Inspecteur général des finances et chef de service, si nous parlons avec précisions devant les prédateurs, c’est parce qu’on est en contact avec les lanceurs d’alerte. Au stade actuel, nous les conseillons de faire acte de leur patriotisme, mais en ne s’exposant pas. « Vous ne devez pas le faire comme un défi. Pour vous, l’objectif est que les mauvaises pratiques soient extirpées », dit-il, avant de révéler que nous recevons secrètement les lanceurs d’alertes et aviseurs.

Et nous lançons des enquêtes qui peuvent aboutir à la neutralisation des fossoyeurs. Même s’il y des mécanismes de récompense, le souhait c’est d’encourager le patriotisme. Jules Alingete a dit disposer des fonds secrets de recherche, qui lui permettent de prendre en charge des lanceurs d’alerte.

Pour les aviseurs qui dénoncent la fraude douanière ou fiscale, quand nous vérifions et constatons que la fraude est réelle, ils ont droit à une récompense. « Nous gardons leur anonymat. Ils sont récompensés comme motivation. Ils doivent considérer que la plus grande satisfaction, c’est de voir leur pays avancer et que la motivation ne soit pas l’action principale, mais subsidiaire », précise-t-il, tout en soulignant que les dénonciateurs, les lanceurs d’alerte et aviseurs doivent comprendre que la lutte contre les antivaleurs est une affaire de tous. Sous d’autres cieux, quand on parle des actes de corruption, c’est toute la société.

Jules Alingete a expliqué que ceux qui gèrent sont appelés mandataires, parce qu’ils agissent au nom de l’Etat propriétaire. Pourquoi vous payer l’impôt ? C’est pour que cet argent serve à la construction des routes et qu’il ne soit pas le bien des mandataires. Quand ces gens-là utilisent l’argent pour eux-mêmes, c’est là que l’on parle de détournement des deniers publics. Quand on parle d’un détourneur, il faut qu’il y ait une réprobation sociale.

En Chine et en Corée par exemple, c’est la peine de mort qui est appliquée aux détourneurs, au même titre que les traitres. Ici chez nous, les détourneurs se permettent même de parler en public !

Pour le patron de l’IGF, il y a une corrélation entre le développement et la corruption. Les pays les plus développés sont ceux-là où la corruption est suffisamment combattue. « Si vous voulez accroître le niveau du développement, il faut réduire la corruption. Chaque fois que vous tolérer la corruption, le sous-développement prendra des proportions élevées », insiste-t-il.

« Il n’y a pas de bonheur individuel sans bonheur collectif »

C’est le principal message de M. Victor Batubenga, n°2 de l’IGF, qu’il a puisé dans Jérémie 29,7. Ceci, parce que le bonheur individuel doit être soutenu par le bonheur collectif.

« La corruption est un phénomène contre lequel toutes les nations se battent. C’est pour cela en 2005, les Nations unies ont adopté une convention contre la corruption. Donc, elle fait partie intégrante de l’arsenal juridique de la Rdc. Elle impose comme obligation que tous ceux qui sont en dehors de l’administration participent à la lutte contre la corruption », dit-il.

Pour lui, il faut que les institutions chargées de la lutte contre la corruption soient accessibles au public. Cet échange entre dans ce cadre-là. Cette convention impose que chaque pays puisse encourager le doit de recevoir, de rechercher, de diffuser l’information relative à la corruption.

Avant 2006, rappelle-t-il, on n’était dans un flou quant à la définition de la corruption. Le code pénal donne les faits qui constituent les actes de corruption. C’est l’utilisation de la fraude pour échapper ou faire échapper aux obligations fiscales, douanières ou administratives.

Soulignons que l’IGF a une compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics.

JMNK




Le nouveau Fatshi arrive !

Mbuji-Mayi marque, dès de ce dimanche 25 Juin 2023, un nouveau départ pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo! L’homme, notre Président, a mis fin à la récréation qui a permis à tous les petits politiciens et à tous les aventuriers, de jouer avec le pouvoir, de s’attaquer aux fondements de notre État.

Refuser de respecter la personne du Chef de l’Etat c’est désacraliser la fonction présidentielle, c’est faire le jeu de nos adversaires, des ennemis de la République. C’est également fouler aux pieds les lois du pays.

À Mbuji-Mayi, le Président de la République est sorti de ses gongs. Il a montré ses griffes pour sauver la Nation.

Il a mis en garde tous ceux, de gauche ou de droite, s’amusent avec le pouvoir, jouent le jeu de faux démocrates. En réalité ce sont des fossoyeurs de la République. Personne ne pourra scier la branche sur laquelle il est assis.

Dans notre pays, au nom d’une démocratie aux contours mal définis, les acteurs politiques et ceux de la société civile au service de certaines puissances étrangères, s’adonnent à un vilain exercice de saper les fondements de nos institutions.

De mémoire de combattant de la liberté et de la démocratie ayant bourlingué ma bosse à travers les pays de la vieille “démocratie “, je n’ai jamais assisté au spectacle indigeste qui nous est régulièrement offert par les pseudo-politiciens de mon pays qui ne respectent jamais nos lois, dirigeants et nos institutions.

Ces apprenti-politiciens se conduisent comme des voyous ou des “Kuluna”. Ce dimanche 25 Juin 2023 au stade Bonzola de Mbuji-Mayi c’est un nouveau Président auquel nous avons eu affaire.

Un nouveau FATSHI déterminé pour sauver la Nation congolaise en péril. Quand on compare le comportement de nos compatriotes congolais à ceux de nos voisins ou des ressortissants d’autres pays, on ne peut que pleurer.

Les Congolais ne respectent aucune loi. Ils se comportent bizarrement. Donc, le Congo a besoin d’un père fouettard. Il est là. Personne ne peut désormais croire être au-dessus de la loi.

Que la chicotte revienne, monsieur le Président de la République. Tous les délinquants, politiques ou pas, doivent subir la sanction prévue par la loi. Allez-y, monsieur le Président. Il y a longtemps que notre Peuple réclamait l’avènement du règne de la sanction !

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi,

Président National de l’UDS




Ce lundi à Kinshasa: Denis Kadima convoque l’électorat pour l’élection des députés nationaux

Conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, la Commission Electorale Nationale Indépendante convoque, ce dimanche 25 juin 2023, l’électorat pour l’élection des députés nationaux. La CENI rappelle que la durée de l’opération de réception et traitement des candidatures pour l’élection des députés nationaux est de 20 jours, allant du 26 juin au 15 juillet 2023. Elle invite les candidates et candidats indépendants, les partis et regroupements politiques au respect du chronogramme calendaire.

Dès ce lundi 26 juin 2023, les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) seront ouverts et opérationnels aux Antennes de la CENI, précise le président de la CENI, Denis Kadima, dans son discours.

Au total, 171 BRTC seront ouverts au public, de 8h30 à 16h30 (heures locales), pour recevoir les candidates et candidats indépendants, les partis ainsi que les regroupements politiques ou leurs mandataires, désireux de participer à l’élection des députés nationaux.

« La CENI encourage les candidats indépendants, les partis et les regroupements politiques à assurer la promotion du genre en alignant au moins 50% de femmes sur leurs listes de candidature. D’autre part, les élections communales leur offrent l’occasion d’aligner un nombre signifiant des jeunes », a indiqué le président de la CENI, avant d’ajouter que les adresses de différents Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures ont été déjà rendues publiques par la CENI.

Pour les candidats qui, pour une raison ou une autre, ne s’étaient pas fait identifier et enrôler pendant la période d’identification et d’enrôlement des électeurs, les dispositions sont prises par la CENI pour qu’ils puissent se faire enrôler, au niveau de chaque BRTC, conformément à l’alinéa 4 de l’article 120 de la Loi électorale.

De même, pour les candidats ayant perdu leurs cartes d’électeur ou ceux dont les cartes se seraient abîmées, un duplicata de carte d’électeur leur sera délivré au BRTC.

« Je profite de cette occasion pour annoncer l’incessant démarrage de l’opération de délivrance des duplicatas des cartes d’électeurs au niveau des antennes de la CENI », annonce-t-il, avant de préciser que pour les Congolais résidant à l’étranger qui désirent être candidats à l’élection des députés nationaux, ils doivent déposer leurs dossiers de candidature dans les circonscriptions électorales de leur choix en République Démocratique du Congo.

Les élections sont un processus complexe qui exige la participation de toutes les parties prenantes. Toutes les élections organisées dans le monde produisent des gagnants et des perdants.

Pour sa part, la CENI, en tant qu’organe de gestion, compte jouer pleinement son rôle qui est notamment celui de préserver la possibilité pour tous de participer à des élections crédibles, transparentes et inclusives.

« Sachez que la CENI ne tient pas pour acquise toute l’intégrité des élections, raison pour laquelle elle s’applique à faire un savant mélange du respect de la Constitution et des lois aux bonnes normes et pratiques électorales », explique le président Denis Kadima, qui rappelle que la CENI n’est pas intransigeante, mais plutôt ne transige pas avec le délai constitutionnel et l’appel de la nation. Les membres de la CENI sont, tous, animés de bonne foi et d’un sens élevé d’éthique. Raison pour laquelle la CENI agit en tout indépendance pour assurer le déroulement d’élections transparentes et dignes de confiance de l’opinion publique.

Bientôt un face-à-face CENI-Opposition politique

C’est ainsi qu’il a annoncé la tenue, dans les tout prochains jours, de rencontres avec des leaders politiques, particulièrement ceux de l’opposition. Cette démarche vise avant tout à explorer ensemble de solutions réalistes pour un processus plus inclusif.

De plus, la Commission Electorale Nationale Indépendante s’engage à mettre en œuvre toutes les recommandations de l’audit externe principalement la publication anticipée des listes des électeurs.

Lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre prochain.

Fort heureusement, certains de ces risques ont pu être résorbés.

Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges. Cependant, les risques sécuritaires et financiers persistent.

JMNK