EPST : Tony Mwaba va lancer l’Examen d’Etat à partir de Katanda

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, est arrivé ce dimanche 25 juin 2023 à Mbuji-Mayi en provenance de Lubumbashi où il a été pour lancer la distribution officielle des Diplômes d’Etat, Édition 2015 et les bancs pupitres métalliques aux écoles du Haut-Katanga.

Raison, lancer officiellement l’Examen d’Etat, Édition 2023 à l’Institut Technique Professionnel Mazarero, situé dans le Territoire de Katanda, dans la Sous-Division de Katanda II, Province du Kasaï-Oriental.

Dans sa vision d’une gouvernance de proximité, le Ministre Tony Mwaba Kazadi s’est imposé une discipline, les itinérances dans les provinces, non seulement pour faire le suivi des instructions à la base, mais aussi et surtout pour s’imprégner de la mise en application de la gratuité de l’enseignement primaire public sur terrain.

C’est ce qui justifie le lancement des épreuves certificatives dans les provinces. L’année passée, le professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé l’Examen d’Etat à Kolwezi, Province du Lualaba. Et cette année, c’est le Kasaï-Oriental qui a été choisi pour cette épreuve certificative.

Il sied de rappeler que le Ministre arrive dans cette à Mbuji-Mayi au moment où le Chef de l’Etat, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo assistait à la messe du jubilé d’argent de Mgr Bernard Kasanda Musenga au stade Bonzola.




EPST : 1.008.253 élèves attendus ce lundi pour la session de l’Exetat 2023

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique va procéder au lancement des épreuves certificatives de l’Exetat 2023 ce lundi à l’Institut Technique Professionnel Mazarero, Territoire de Katanda, Province du Kasaï-Oriental, ce 26 juin 2023.

Au total 1.008.253 élèves répartis dans 8273 centres sont attendus pour cette édition.

Par rapport à l’Examen d’État 2022, cette année, il y a une augmentation des effectifs et des centres. 933.198 récipiendaires en 2022 contre 1.008.253 en 2023, soit une augmentation de près de 10%.

Il sied de noter que pour cette session, deux centres de passation des épreuves sont implantés en dehors de nos frontières et vont recevoir 585 él

èves.




Agriculture: les nouvelles réformes s’imposent pour faire quitter le pays de la dépendance alimentaire (Glodav Diawa)

Le sujet reste encore d’actualité sur le plan national et international. Tout le monde le sait et la Rdc importe plus de 80% des produits agro-alimentaires de premier nécessité pour nourrir sa population. Ceci démontre à suffisance que la politique agricole dans le pays pose d’énormes problèmes qui doivent être résolus à tout prix et urgemment pour que la dépendance dont la Rdc fait face aujourd’hui soit éradiquée, estime Glodav Diawa, Directeur exécutif national du Fond de promotion de l’entrepreneuriat congolais (FOPAC).

Dans une interview accordée à notre média, cet ingénieur agroéconomiste pense que la problématique sur la politique générale agricole en RDC relève de beaucoup de déficiences et doit être traitée à fond, parce que le document de politique agricole existe, mais il faut plutôt réduire le long écart qui existe entre le texte et la mise en application de ceux-ci par rapport aux réalités sur terrain.

Tout en appuyant les études du docteur Éric Tollens sur la politique agricole en RDC, Glodav Diawa affirme que si l’agriculture atteint son niveau normal, la RDC est capable de nourrir deux milliards d’habitants. Malheureusement aujourd’hui, le pays est incapable de le faire même pour 100 millions d’habitants seulement.

Pour Glodav Diawa, le pays regorge d’énormes potentialités. La RDC dispose plus de 80 millions d’hectares de terres arables, son climat et ses saisons sont favorables à son épanouissement et à cela s’ajoute encore son espace plus large pour l’élevage des bétails. Sur les 8 milliards d’habitants sur terre, la Rdc seule est capable de nourrir 2 milliards si et seulement si tous les moyens sont mis en place pour la transformation et la mise en valeur de ses potentialités dans le secteur agricole. La RDC est capable de nourrir sa population sans recourir à une quelconque importation en termes des produits agroalimentaire.

Les efforts doivent être fournis pour mettre en avant la production locale et encourager les initiatives congolaises, notamment la production de manioc qui a fait que la RDC soit parmi les principaux producteurs de ce produit. Un autre dossier, c’est celui de l’applicabilité des recommandations des états généraux sur l’agriculture organisés à Kinshasa il y a de cela 2 ans. Dans ces assises considérées comme poumon du décollage de l’agriculture en Rdc, plusieurs décisions devant booster le secteur agricole ont été prises et cependant, toutes ces recommandations continuent de souffrir de leur applicabilité et entre temps le pays persiste dans sa dépendance alimentaire d’entant.

Comment sortir de la dépendance alimentaire ? La RDC appelée à mettre en valeur la recherche scientifique pour arriver à produire plus pour atteindre le niveau d’exporter, une approche utilisée par quelques grandes nations qui nous entourent et aujourd’hui elles sont au-dessus de nous en termes de production agricole. Mener des réformes en politique d’agriculture toucher les vrais problèmes de la production et du producteur.

Glodav Diawa propose 3 pistes pour sortir le pays de la dépendance alimentaire. Pour cet agroéconomiste, la RDC doit d’abord ” identifier les producteurs (qui fait quoi), réhabiliter et construire les routes de déserte agricole qui doivent rendre facile le transport des produits de la campagne aux centres urbains, organiser les chaînes des valeurs. En deuxième lieu, faire de la recherche scientifique une priorité pour améliorer la production et aussi une bonne canalisation des fonds dans le secteur de l’agriculture congolais.

Osée Kalombo




Ces milliards juste sous nos yeux qui pourraient servir à combattre le changement climatique

Où trouver l’argent pour la lutte contre le changement climatique ? Beaucoup s’en inquiètent, et à raison alors que la facture s’alourdit toujours plus.

 

En signant l’accord de Paris, les pays les plus riches du monde ont réaffirmé leur engagement à mobiliser au moins 100 milliards de dollars chaque année afin d’aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique, à investir dans les énergies renouvelables et à s’orienter vers la sobriété carbone. Mais des promesses à la réalité, le chemin est long.

 

Il existe pourtant un moyen évident de mobiliser des financements massifs pour le climat. Il est là, juste sous nos yeux : chaque année le monde dépense des sommes énormes pour des subventions à l’agriculture, à la pêche et aux combustibles fossiles qui sont souvent inefficaces et nuisibles à l’environnement.

 

Les sommes en jeu sont véritablement colossales, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale intitulé Detox Development: Repurposing Environmentally Harmful Subsidies, qui révèle l’ampleur de ces subventions à l’échelle mondiale et tout l’intérêt de les affecter à d’autres utilisations.

 

Les pays dépensent environ six fois l’enveloppe annuelle promise aux termes de l’accord de Paris pour subventionner la consommation de combustibles fossiles qui aggravent le changement climatique et engendrent pollution, inégalité, inefficacité et creusement des dettes. La réaffectation de ces subventions dégagerait au moins 500 milliards de dollars par an au profit d’utilisations plus productives et plus durables.

 

Les combustibles fossiles ne sont pas les seuls bénéficiaires de cet excès mondial de subventions. Si l’on y ajoute les dépenses publiques directement affectées à l’agriculture et à la pêche, on atteint un montant de 1 250 milliards de dollars par an, soit l’équivalent d’une économie de poids comme celle du Mexique.

 

Et ce n’est pas tout… Car les dépenses directes ne rendent pas compte à elles seules du coût réel de ces pratiques préjudiciables. Il faut également y inclure les subventions « implicites », c’est-à-dire les effets néfastes que subissent la population et la planète — pollution, émissions de gaz à effet de serre, congestion routière, destruction du milieu naturel… — et dont le coût n’est pas assumé par ceux qui les causent, ce qui revient de fait à subventionner les pollueurs. En tenant compte des subventions explicites et implicites, ce sont plus de 7 000 milliards de dollars qui sont dépensés chaque année en faveur de politiques dont les effets involontaires et pernicieux sapent nos efforts dans la lutte contre le changement climatique. Pour donner un ordre de grandeur, c’est l’équivalent d’environ 8 % du PIB mondial.

 

L’enjeu ne se réduit pas à l’aspect financier : mettre fin à ces subventions colossales, c’est aussi agir pour la planète et ses habitants. C’est littéralement sauver des vies. La combustion de pétrole, de gaz et de charbon est à l’origine de 7 millions de décès prématurés par an dans le monde (a), dus à la mauvaise qualité de l’air respiré — fait frappant, ce chiffre est très proche de celui des victimes de la COVID-19 (6,9 millions de morts selon l’OMS). Comme souvent, ce sont les pauvres qui paient le tribut le plus lourd.

 

Dans le secteur de l’agriculture, les subventions se chiffrent à 635 milliards de dollars par an, entraînant l’emploi excessif d’engrais qui détériorent la qualité des sols et de l’eau, au détriment de la santé humaine. Les subventions accordées à des produits tels que le soja, l’huile de palme ou le bœuf, qui incitent les exploitants à restreindre les surfaces occupées par les forêts, sont la cause de 14 % de la déforestation annuelle. Bien que les subventions agricoles visent en théorie à accroître la productivité et à soutenir les moyens de subsistance des populations rurales, elles ont généralement l’effet inverse dans la pratique. Parce que les subventions ont pour effet de fausser les choix de production et de recours aux intrants des agriculteurs, elles contribuent à réduire l’efficacité — en d’autres termes, elles conduisent à une utilisation accrue d’intrants pour une moindre production de nourriture. Et parce qu’elles sont en général liées aux volumes de production, elles profitent principalement aux agriculteurs les plus riches.

 

Les subventions destinées à la pêche, qui dépassent 35 milliards de dollars par an, sont quant à elles l’un des principaux facteurs du déclin des ressources halieutiques, du surdimensionnement des flottes et de la chute de la rentabilité dans ce secteur. Sachant que plus d’un milliard de pauvres tirent du poisson l’essentiel de leurs apports en protéines animales (a), il faut absolument en reconstituer des stocks corrects. À cet égard, je salue l’adoption, en juin 2022, de l’accord de l’OMC interdisant les subventions à la pêche pour certaines activités nuisibles et non durables. Entériné par plusieurs grandes puissances, cet accord marque un grand pas en avant, même s’il reste encore beaucoup à faire pour venir à bout du problème.

 

Quelles sont les clés pour réussir une réforme des subventions ? Le plus important est de faire en sorte de ne pas pénaliser les pauvres. Les aides monétaires et en nature, comme les bons alimentaires ou l’accès à des services gratuits, peuvent aider à amortir le choc subi par les groupes les plus vulnérables.

 

Ensuite, il faut réformer de manière progressive et démanteler les subventions graduellement, pour éviter des chocs sur les prix trop importants, et laisser aux ménages et aux entreprises le temps de s’adapter. Autre point essentiel : les pouvoirs publics doivent montrer que les recettes dégagées sont réinvesties en faveur de domaines prioritaires pour le développement, comme la santé et l’éducation.

 

Ils doivent aussi assurer une communication transparente pour gagner l’adhésion de la population. Cela est particulièrement nécessaire lorsqu’il existe un risque élevé que des groupes d’intérêt puissants tentent de faire échouer les réformes — ce qui est en réalité presque toujours le cas.

 

Avec une bonne compréhension des obstacles à surmonter, une attention aux enjeux d’économie politique et un plan bien pensé, il est possible de rediriger des subventions toxiques vers des ressources qui garantiront une vie meilleure sur une planète plus vivable. Le moment est venu de « désintoxiquer » le développement.

 

Une économie mondiale fragilisée dans un contexte de taux d’intérêt élevés

La croissance mondiale devrait ralentir à 2,1 % en 2023, les risques financiers assombrissant les perspectives.

Selon les dernières Perspectives économiques mondiales publiées par la Banque mondiale, la croissance a nettement ralenti et le risque de tensions financières dans les économies de marché émergentes et en développement s’intensifie dans un contexte de taux d’intérêt élevés.

La croissance mondiale devrait marquer le pas en 2023, pour tomber à 2,1 %, contre 3,1 % en 2022. En excluant la Chine, les économies émergentes et en développement devraient voir leur croissance ralentir à 2,9 % cette année, contre 4,1 % l’année dernière. Ces anticipations font état d’une révision à la baisse généralisée.

« Le moyen le plus sûr de faire reculer la pauvreté et de favoriser la prospérité est l’emploi, et le ralentissement de la croissance rend la création d’emplois beaucoup plus difficile, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Il est important de garder à l’esprit que les prévisions de croissance ne sont pas une fatalité. Nous avons la possibilité d’inverser la tendance, à condition d’y œuvrer tous ensemble. »

Jusqu’à présent, la plupart des économies émergentes et en développement n’ont été que peu affectées par les turbulences bancaires récentes dans les économies avancées, mais elles évoluent désormais dans des eaux dangereuses. Avec le durcissement croissant des conditions de crédit au niveau mondial, 25 % d’entre elles ne peuvent plus accéder aux marchés obligataires internationaux. La situation est particulièrement critique pour celles qui présentent des vulnérabilités sous-jacentes telles qu’une faible solvabilité. Les projections de croissance pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, ce qui rend ces économies très vulnérables à de nouveaux chocs.

« L’économie mondiale est dans une position précaire, indique Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale. En dehors de l’Asie de l’Est et de l’Asie du Sud, elle est loin du dynamisme nécessaire pour éliminer la pauvreté, lutter contre le changement climatique et reconstituer le capital humain. En 2023, le commerce progressera à moins d’un tiers du rythme observé dans les années précédant la pandémie. Dans les marchés émergents et en développement, la pression de la dette s’accroît sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt. La faiblesse des finances publiques a déjà fait basculer de nombreux pays à faible revenu dans une situation de surendettement. Dans le même temps, les financements nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable dépassent largement les projections les plus optimistes en matière d’investissement privé. »

Selon les dernières prévisions, les chocs simultanés causés par la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le ralentissement économique brutal dans un contexte de resserrement des conditions financières mondiales constituent un sérieux revers pour le développement, qui persistera dans un avenir prévisible. D’ici à la fin de 2024, l’activité économique dans les pays émergents et en développement devrait en effet être inférieure d’environ 5 % aux projections établies à la veille de la pandémie. Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts sont considérables : dans plus d’un tiers de ces pays, le revenu par habitant à l’horizon 2024 sera encore inférieur aux niveaux de 2019. La faiblesse de la croissance des revenus aggravera l’extrême pauvreté dans nombre d’entre eux.

« De nombreuses économies en développement sont déjà aux prises avec une croissance faible, à la persistance d’une inflation élevée et à des niveaux d’endettement record. Or de nouveaux risques pourraient encore aggraver leur situation, dont notamment l’éventualité et les répercussions plus étendues d’un regain de tensions financières dans les économies avancées, explique Ayhan Kose, économiste en chef adjoint au Groupe de la Banque mondiale. Les responsables politiques de ces économies doivent agir rapidement pour prévenir la contagion financière et réduire les vulnérabilités intérieures à court terme. »

Toujours selon le rapport, dans les économies avancées, la croissance devrait chuter de 2,6 % en 2022 à 0,7 % cette année, et rester faible en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie des États-Unis devrait ralentir à 0,8 % en 2024, principalement sous l’effet de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt enregistrée ces dix-huit derniers mois. Dans la zone euro, la croissance devrait tomber de 3,5 % en 2022 à 0,4 % en 2023, en raison de l’effet différé du durcissement de la politique monétaire et de l’augmentation des prix de l’énergie.

Le rapport analyse en outre les conséquences de l’augmentation des taux d’intérêt américains sur les économies émergentes et en développement. La hausse des rendements des bons du Trésor à deux ans depuis un an et demi s’explique en grande partie par le fait que les investisseurs s’attendent à ce que les États-Unis durcissent leur politique monétaire pour juguler l’inflation. Ce qui se traduit par des effets financiers particulièrement néfastes dans les économies émergentes et en développement, avec notamment une probabilité plus élevée de crise financière. En outre, ces effets sont plus prononcés dans les pays plus vulnérables sur le plan économique. En particulier, sur les marchés naissants (caractérisés par des marchés financiers moins développés et un accès plus limité aux capitaux internationaux), les coûts d’emprunt ont tendance à s’accroître de manière disproportionnée. Les écarts de risque sur les obligations d’État peuvent ainsi y augmenter plus de trois fois plus que dans les autres économies émergentes et en développement.

Par ailleurs, le rapport fournit une évaluation complète des enjeux de politique budgétaire auxquels sont confrontées les économies à faible revenu. Ces pays sont en grande difficulté. La hausse des taux d’intérêt a aggravé la détérioration de leur situation budgétaire au cours de la dernière décennie. La dette publique y représente aujourd’hui en moyenne 70 % du produit intérieur brut (PIB). Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante de recettes publiques déjà limitées. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être. Les pressions sur les dépenses s’accentuent dans ces économies. Les chocs négatifs comme les évènements climatiques extrêmes et les conflits sont plus susceptibles de faire basculer les ménages dans la précarité dans les pays à faible revenu que partout ailleurs, en raison de l’insuffisance des filets de protection sociale. En moyenne, ces pays ne consacrent que 3 % de leur PIB à leurs populations les plus vulnérables, ce qui est bien inférieur à la moyenne de 26 % pour l’ensemble des économies en développement.




Au lieu d’être dilapidés en subventions, des milliers de milliards de dollars pourraient servir à lutter contre le changement climatique

Selon un rapport de la Banque mondiale, les États gaspillent en subventions pour l’agriculture, la pêche et les combustibles fossiles des milliers de milliards de dollars qui pourraient servir à lutter contre le changement climatique, au lieu de nuire aux populations et à la planète.

Intitulé en anglais Detox Development: Repurposing Environmentally Harmful Subsidies, ce document indique que les dépenses publiques directement affectées à ces trois secteurs atteignent tous pays confondus 1 250 milliards de dollars par an, soit l’équivalent d’une économie de poids comme celle du Mexique. Pour subventionner la consommation de combustibles fossiles, les pays dépensent environ six fois l’enveloppe annuelle qu’ils se sont engagés, aux termes de l’accord de Paris, à consacrer aux énergies renouvelables et au développement bas carbone.

« On dit qu’il n’y a pas d’argent pour le climat. En réalité, il y en a, mais pas là où il faut, affirme Axel van Trotsenburg, directeur général senior de la Banque mondiale. Si nous pouvions rediriger les milliers de milliards de dollars gaspillés en subventions inadéquates vers des utilisations plus écologiques et plus appropriées, nous pourrions ensemble relever nombre des défis les plus urgents pour la planète. »

Comme le souligne le rapport, les aides publiques destinées à réduire artificiellement le prix des combustibles polluants comme l’essence, le gaz et le charbon se sont montées à 577 milliards de dollars en 2021. Or elles aggravent le changement climatique et ont des effets néfastes sur l’air et la santé, en plus d’engendrer inégalité, inefficacité et creusement des dettes. La réaffectation de ces subventions dégagerait au moins 500 milliards de dollars au profit d’utilisations plus productives et plus durables.

Mais le problème ne se limite pas aux dépenses publiques directes. En effet, le rapport évalue à 6 000 milliards de dollars par an les préjudices causés par les subventions « implicites ». Ce montant correspond au coût indirect infligé à la population et à la planète par la pollution, les émissions de gaz à effet de serre, la congestion routière et la destruction du milieu naturel qu’entraînent les subventions.

Dans le secteur de l’agriculture, les aides directes, soit plus de 635 milliards de dollars par an, mènent à l’emploi excessif d’engrais qui détériorent la qualité des sols et de l’eau, au détriment de la santé humaine. Les subventions accordées à des produits tels que le soja, l’huile de palme ou le bœuf, qui incitent les exploitants à restreindre les surfaces occupées par les forêts, sont la cause de 14 % de la déforestation annuelle.

Les subventions destinées à la pêche, qui dépassent 35 milliards de dollars par an, sont l’un des principaux facteurs du déclin des ressources halieutiques, du surdimensionnement des flottes et de la chute de la rentabilité dans ce secteur. Sachant que plus d’un milliard de pauvres tirent du poisson l’essentiel de leurs apports en protéines animales, il faut absolument en reconstituer des stocks corrects.

La combustion de pétrole, de gaz et de charbon est à l’origine de 7 millions de décès prématurés par an dans le monde, dus à la mauvaise qualité de l’air respiré. Ces impacts néfastes affectent principalement les pauvres.

Pour Richard Damania, économiste en chef du pôle Développement durable à la Banque mondiale, « la réaffectation de subventions, anticipée et planifiée, peut procurer un surcroît de ressources pour améliorer la qualité de vie des populations et l’avenir de la planète. On en sait déjà beaucoup sur les bonnes pratiques en matière de réformes des subventions mais leur mise en œuvre n’est pas une mince affaire, en raison d’intérêts tenaces et de dynamiques politiques difficiles à surmonter, entre autres obstacles. »

Pour réussir une réforme des subventions, les États doivent compenser celles-ci auprès des groupes les plus vulnérables, moyennant des mesures d’aide sociale, par exemple des transferts monétaires. Il leur faut en outre : assurer une communication transparente pour gagner l’adhésion du public ; laisser aux ménages et aux entreprises le temps de s’adapter ; montrer que les recettes dégagées sont réinvesties en faveur d’un développement à l

ong terme.




En séjour à Mbuji-Mayi: Fatshi dénonce la dérive de quelques prélats de l’Eglise

Le Chef de l’Etat Congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a dénoncé la dérive de quelques prélats de l’église, dimanche 25 juin devant plus de 40 000 fidèles venus l’écouter au Stade Kashala Bonzola de Mbuji-Mayi. C’était au cours de la messe jubilaire de Mgr Emmanuel-Bernard Kasanda.

Prenant la parole lors de cette célébration eucharistique, Félix Tshisekedi a d’abord prôné l’amour et l’unité entre l’Eglise et le pouvoir. Mais constate-t-il, “parmi vous, certains ont pris une tendance dangereuse qui pourrait nous diviser; je n’accepterai pas une telle dérive”, dit-il, argumentant dans une dizaine de minutes de son allocution que ” l’Etat et l’Eglise ont l’obligation de collaborer”.

 

Par ailleurs, dans son homélie, le prédicateur du jour, Monseigneur Pierre-Célestin Tshitoko, Evêque du diocèse de Luebo, chef-lieu de la province du Kasaï-Central, a exprimé la reconnaissance de tout le peuple kasaïen au président Tshisekedi.

 

« Vous nous avez touché par votre sollicitude paternelle spécialement envers les pauvres, les orphelins et les abandonnés; à combien d’élèves et des jeunes vous avez rendu la joie de vivre en supportant leurs études et en les protégeant de la méchanceté des hommes. Courageusement vous avez porté votre croix au quotidien », a insisté le prélat catholique.

 

Il sied de rappeler que Mgr Bernard Kasanda fut nommé Evêque auxiliaire de Mbuji-Mayi par le Pape Jean-Paul II le 14 juin 1984, à 44 ans. Le prélat a été confirmé à son siège épiscopal 11 ans plus tard.

 

Outre sa mission prophétique, Mgr Bernard Kasanda est un notable engagé dans la cause de ses concitoyens. Une jeep tout terrain lui a été remise par le Président de la République pour sa pastorale, rappelle-t-on.




Dr Jeff Ntalaja : « L’Afrique doit tout faire pour atteindre l’objectif de 50.000 neurochirurgiens en 2030 »

Cet objectif a été révélé par le docteur Jeff Ntalaja, Neurochirurgien lors du cours de base sur le rachis organisé en RDC par la Fédération mondiale des sociétés de neurochirurgie dans sa branche du Rachis. Et ce, sous le haut patronage du chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi. Une conférence de haut niveau avec la participation de plus de 30 pays, 43 seniors, 16 médecins stagiaires, 67 jeunes neurochirurgiens et des experts des Etats des pays asiatiques, de l’Allemagne, de la Belgique et de la France.

C’est donc une première en Rdc organisée en Afrique centrale sous le leadership de Jeff Ntalaja neurochirurgien de la société nationale de neurochirurgie. Disons que ces assises ont démarré au Congo démocratique par les activités des jeunes neurochirurgiens africains par la neuro-simulation avec Vp Surgeon.

Étape qui a permis aux jeunes neurochirurgiens de travailler sur les modèles anatomiques étant donné qu’en Rdc, l’autorisation d’utiliser les cadavres n’est pas encore donnée. Les experts de tous les pays africains, des Etats Unis, de la France, des pays asiatiques qui partagent leurs expériences ou les avancées dans le domaine de la neurochirurgie.

Le Docteur Jeff Ntalaja Neurochirurgien à fait l’historique de la neurochirurgie en Rdc lors des échanges. Crée en 2005, la société nationale de neurochirurgie est une réponse à la première réunion de 2019 où les neurochirurgiens, 15 ans avant, il n’y avait qu’un seul neurochirurgien pour plus de 3 millions des personnes.

La société congolaise de neurochirurgiens s’est engagée à mettre fin à cette disparité, car plusieurs compatriotes ont tourné l’arme à gauche faute de neurochirurgiens. Voilà qui justifie l’organisation de cette deuxième rencontre qui regroupe tous les africains pour discuter de certaines pathologies et trouver des solutions pour celles de la colonne vertébrale.

Jeff Ntalaja a souligné que dans certains pays africains, il n’y a pas encore des neurochirurgiens. La RDC a beaucoup avancé dans ce domaine et d’ici 2030, le Congo Démocratique la RDC aura 50 neurochirurgiens pour couvrir le pays.

Autour de certains seniors, les aînés ont mis la main à la patte en offrant la formation aux jeunes sur la stimulation cérébrale, surtout que la neurochirurgie traite toutes les pathologies du cerveau ainsi que de la colonne vertébrale, a rapporté le neurochirurgien Jeff Ntalaja.

La Rdc n’a pas encore autorisé de travailler sur les cadavres

Disons que ces assises ont été subdivisées en différentes parties. Dès l’entame des travaux, les jeunes ont été formés et ont reçu les explications sur comment maîtriser les pathologies du cerveau en faisant la pratique sur les modèles anatomiques comme en RDC on n’a pas encore autorisé le travail sur les cadavres.

Le Docteur Jeff explique qu’ils ont créé des modèles anatomiques qui répondent aux normes, ce qui provoque un engouement des jeunes des pays africains. A la table-ronde entre les aînés et les juniors, il a été question du cours de base sur le rachis organisé par la Fédération mondiale des sociétés de neurochirurgie dans sa branche du Rachis. Un satisfecit pour les participants et pour la présidente de la société mondiale de la neurochirurgie qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit du chef de l’Etat congolais qui a porté la neurochirurgie en mettant tout en œuvre pour la réussite de cet événement.

Fière chandelle également à la société congolaise de neurochirurgies qui a réuni plusieurs pays d’Afrique et des experts venus des Amériques, de la France de la Belgique de l’Allemagne et d’autres cieux. La question d’équipement et la formation des jeunes s’est posée, car l‘Afrique a besoin des neurochirurgiens pour prendre en charge les patients. Les avancées dans le domaine de la neurochirurgie suivant le modèle de chaque pays représentant ont été déroulées. Les intervenants professeurs se sont focalisés sur la pathologie de la colonne vertébrale. Les travaux en atelier s’en sont suivi avant la remise du prix Ntalaja aux jeunes neurochirurgiens qui ont eu l’honneur de prendre part à ce grand rendez-vous sur la neurochirurgie en Rdc.

En ce qui concerne la neurochirurgie, plusieurs personnes ont été opérées par la voie nasale et aussi prises en charge concernant les pathologies du Rachis. Une manière pour ces professionnels rompus d’atteindre les objectifs qu’ils se sont assignés. La Fédération mondiale qui a promis d’encourager et de donner certaines bourses pour que certains pays qui n’ont pas de neurochirurgiens aient des gens formés capables de relever les défis.

Le comité scientifique du spine a offert des implants et certains matériels aux hôpitaux qui ont opéré gratuitement les malades. Pour Jeff Ntalaja de la Société congolaise des neurochirurgies, l’Afrique doit maintenir le cap et créer une société de solidarité, sur le modèle du Congo démocratique. Les pays africains doivent marcher ensemble pour parvenir à l’objectif d’atteindre 50.000 neurochirurgiens en 2030.

Le vœu du docteur Jeff Ntalaja, neurochirurgien, est que les 54 pays africains soient présents lors de la prochaine rencontre de 2024. Après des jours des travaux de longue haleine, toutes les délégations ont visité le parc de la vallée de la Nsele où cette aire protégée leur a offert son hospitalité.

Suzy Kibira Omari




Quels sont les instruments que la BCC utilise ?

En répondant à cette question, Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi répond que c’est d’abord le taux directeur qui vient d’être relevé à la dernière réunion du comité de politique monétaire et ce relèvement rend l’action de la BCC plus efficace.

Mais c’est aussi le coefficient de la réserve obligatoire, qui nous permet aussi d’agir sur la liquidité au niveau du marché bancaire. Et s’il le faut, c’est une intervention sur le marché des changes pour vendre la devise, de manière à ce que l’offre devient très insuffisante par rapport à la demande, que la BCC puisse donner le signal qu’elle peut accompagner pour mettre à disposition une certaine offre des devises pour contenir les pressions qui sont sur le marché des changes.

Enfin, il y a les Bons émis par la BCC pour offrir une utilisation alternative d’une liquidité excédentaire. Donc, ce sont tous ces instruments que la BCC peut utiliser, manipuler pour atteindre ces objectifs, tout en continuant à travailler en coordination avec les actions qui sont menées au niveau des finances publiques. C’est tout ceci qui nous permettra de réaliser les objectifs qui sont prévus cette année, dans un cadre macroéconomique qui est stable.




2ème semestre de l’année 2023 : « Les perspectives sont bonnes »

C’est l’affirmation de Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, à une question sur les perspectives du 2ème semestre 2023. « Pour le reste de l’année 2023, il faut noter que les perspectives sont bonnes. C’est-à-dire que jusqu’à présent, la croissance dans notre économie reste tirée par le secteur minier. Et les perspectives de développement et les prix internationaux en ce qui concerne le secteur minier sont bonnes », affirme-t-elle.

Et d’ajouter que lorsqu’on regarde l’évolution jusque juin, et on voit les projetions pour l’année prochaine, la croissance pourrait être près de 7%. On s’attend aussi à ce qu’à travers des actions au niveau de l’évolution de la politique monétaire et la coordination qui sera faite, on s’attend à ce que l’inflation ne continue pas à s’accélérer.

« Bien entendu comme je l’ai dit, il y a l’inflation importée, on est autour de 9% à mi-juin, on s’attend à ce que l’inflation se situe autour de 11,5%, ce qui est une réduction par rapport au niveau atteint en décembre 2022 qui était de 13,1%. On s’attend aussi à ce que les efforts d’accumulation des réserves se poursuivent, de manière à ce qu’on puisse passer de 4,2 milliards à un niveau beaucoup plus élevé », souligne-t-elle.

De l’avis de la patronne de la BCC, ces éléments font aussi partie des engagements que la Rdc a pris dans le cadre du programme soutenu par le FMI. Et ce, étant donné les incertitudes sur la réduction ou l’arrêt des chocs qui affectent notre pays comme toutes les autres économies du monde.

Donc, par rapport au suivi du développement du marché des changes, le suivi des développements en ce qui concerne l’inflation, de manière à ce que lorsqu’on se rend compte qu’il y a un risque d’un choc additionnel qui pourrait nous empêcher d’atteindre ces objectifs, les mesures correctives sont prises, la coordination est faite, de manière à ce qu’il n’y ait pas de surchauffe démesurée sur le marché des changes, ou qu’il n’y ait pas une accélération au niveau de l’inflation.




CAN U23 : le Mali dompte le Gabon!

Mené après seulement 180 secondes de jeu sur la pelouse du stade Ibn-Batouta de Tanger, le Mali a pris la mesure de son vis-à-vis et renversé le Gabon (3-1), dimanche, en clôture de la première journée de la phase de groupe de la CAN U23, Maroc 2023.

 

Il ne fallait pas arriver en retard pour l’opposition Mali-Gabon. Et pour cause, il n’a fallu que trois minutes aux Panthéreaux pour ouvrir le score. Suite à une faute du gardien Lassine Diarra sur Mouniengue Mbongui dans la surface, Emmanuel Ovono transformait le penalty et permettait aux Jaunes et Bleus de faire la course en tête (0-1, 3e). Une avance de courte durée, puisqu’au bout d’un quart d’heure de jeu brouillon, les Aiglons égalisaient… sur penalty par Mamadou Sangaré, après une faute de Romess Essogo sur Ibrahima Cissé, vérifiée à la VAR. Après un premier tir stoppé par le gardien puis annulé par l’arbitre, le milieu offensif de Salzbourg ne manquait pas sa chance et envoyait un boulet de canon dans la lucarne de François Bekale (1-1, 20e). Les Aiglons doublaient ensuite leurs adversaires au tableau d’affichage. Sur un contre rondement mené, Boubacar Traoré centrait en retrait pour Cheickna Doumbia qui battait le gardien d’un pointu au premier poteau (2-1, 41e).

 

Mené au score pour la première fois, le Gabon était réduit à dix suite à l’exclusion, après recours à la VAR, du gardien François Bekale, coupable d’une main en-dehors de la surface de réparation, alors qu’il était sorti loin de ses cages devant Mamadou Sangaré (45e+7). Le coup franc accordé dans la foulée ne profitait pas puisqu’Ahmed Diomandé envoyait sa frappe largement au-dessus (45e+11).

 

Le rythme de la rencontre retombait en seconde période, avec très peu d’occasions franches à se mettre sous la dent. À juste titre, le sauvetage défensif de Claude Ngounga (74e) ne faisait pas plus lever les foules que le coup franc d’Urie-Michel Mboula envoyé au-dessus (70e). Seul Cheickna Doumbia provoquait une frayeur dans la défense gabonaise avec une frappe enroulée flirtant avec la transversale (79e). Le Mali gérait tranquillement son avance en faisant circuler le cuir sur la largeur, avant d’assommer définitivement son challenger dans les arrêts de jeu sur une action 100% entrants. Servi dans un fauteuil par Coli Saco, Alhassane Tamboura exécutait Gesril Andome d’un tir puissant au ras du poteau (3-1, 90e+2).

 

 

Le Mali prend ainsi le leadership du groupe B (3 points) devant l’Égypte, auteur d’un match nul avec le Niger (0-0) plus tôt dans la soirée. Le Gabon occupe la dernière place. Baolara Alou Diallo et ses hommes affronteront l’Égypte mercredi pour le deuxième match de groupe. Le Gabon sera lui opposé au Niger.