Inga : barrage anti-Rdc ?

4 septembre 2015. Province d’Hubei. Barrage « Three Gorges », en français « Trois Gorges ». Invité par son homologue chinois Xi Jinping aux festivités du 70è anniversaire de la fin de la guerre entre la Chine et le Japon en 1945, Joseph Kabila vient de suivre religieusement dans la grande salle technique les explications sur la réalisation de ce complexe hydroélectrique passant pour le plus grand au monde avec une production de 22.000 MW, soit presque la moitié du complexe hydroélectrique Inga au stade final avec ses 42.000 MW.

Le chef de l’Etat ne sait pas, jusque-là, qu’à son dos, une grosse surprise l’attend : la carte hydrographique du site d’Inga avec ses différents groupes (Inga I pour 351 MW, Inga II pour 1.424 MW, Inga III pour 4.500 MW avant le Grand Inga pour 39.000 MW). Ce dernier comprend Inga IV, Inga V, Inga VI, Inga VII et Inga III).

Lorsqu’il se retourne, il est en face de cette carte présentant ce complexe dans tous ses détails. Les Chinois lui fournissent des informations sur les études menées jusque-là. En mot de la fin, Wang Yu, directeur de l’Investissement lnternational, lui dit : « Monsieur le Président, nous avons la technologie et le financement. Donnez-nous Inga ».

La réaction de Joseph Kabila est plutôt une interpellation pour tout observateur avisé : juste un petit sourire. En vérité, il a conscience de toutes les pressions faisant d’Inga une question de vie ou de mort pour tout leadership institutionnel congolais. Tenez !

Trois fois successivement, soit en avril 2016 (en marge des réunions de haut niveau sur le changement climatique) ainsi qu’en 2017 et en 2018 (en marge de la 72ème et la 73ème assemblée générale de l’Onu), Joseph Kabila va recevoir en aparté, dans ses appartements d’hôtel à New York, un certain Herman Cohen, ex-sous-secrétaire d’État en charge des Questions africaines. Même à la retraite, l’américain n’a jamais été tendre avec lui. Quand cependant il s’agit d’affaires, la méfiance est mise en bémol !

Il se raconte qu’il est lobbyiste pour le compte d’un groupe d’investisseurs américains très intéressé justement par le barrage d’Inga.

Pour l’histoire, on retiendra qu’à défaut de confier Inga aux Chinois, Joseph Kabila optera en juin 2017 pour un consortium sino-espagnol : « Three Gorges Corporation » pour la Chine et « BTP ACS» pour l’Espagne soutenue par l’Europe.

Pour l’histoire également, on retiendra le plaidoyer d’Herman Cohen en mai 2018 pour la libération de Jean-Pierre Bemba de la prison de la CPI.

Dans une interview au cours de laquelle il avait présenté le président du Mlc en meilleur candidat à la présidentielle de 2018 en raison de son emprise sur les Anamongo qui, selon ses termes, représentaient la majorité de la population congolaise, Herman Cohen avait avoué avoir abordé avec Chairman la question d’Inga à l’époque où ce dernier était vice-président de la République pour l’Ecofin sous le 1+4.

D’ailleurs, il présente le Mlc comme un mouvement qui n’a jamais combattu le Pouvoir en place, sa lutte ayant été menée plutôt contre le Rwanda et ses affidés du Rcd !

Or, à son avènement au Pouvoir, l’une des premières décisions prises par Félix Tshisekedi sur Inga fut la disqualification du consortium sino-espagnol. Pour preuve, en 2021, le « marché » sera pris par société Fortescue Metals Group du milliardaire australien Andrew Forrest.

Revoir, moins de deux ans après, les Chinois relancés pour Inga avec ou peut-être sans les Espagnols pousse à se demander si ce ping pong ne dessert pas finalement la RDC.

En effet, lors d’une causerie morale qu’il avait animée en 2002 à Sun City I pour débloquer la crise survenue entre les protagonistes congolais, le président sud-africain Thabo Mbeki avait justifié l’implication de son pays dans Inga ! « *Donnez-nous la sécurité et nous construisons Inga III; le financement est disponible” », avait-il déclare, cité de mémoire. Il avait fait cette annonce en raison de la crise énergétique qui s’abattait sur l’Afrique du Sud, crise devenue persistante.

Ainsi, le barrage d’Inga, dont le coût de construction global est évalué à 80 milliards de dollars américains, est au centre d’une confrontation mondiale qui ne dit pas son nom, confrontation perceptible au travers de cette démonstration partielle.

«Chinois, Coréens, Canadiens et Espagnols sont sur les rangs, mais les investisseurs se montrent plutôt réticents. L’instabilité politique de la République démocratique du Congo semble freiner leurs ardeurs », relève Franceinfo dans son article du 16 mars 2015 intitulé « RDC : la construction d’Inga, le plus grand barrage du monde, peine à démarrer», média qui ne cite pas les Américains, les Britanniques, les Canadiens, les Sud-africains, les Egyptiens, les Nigérians, les Indiens, etc. qui, pourtant, papillonnent autour de la méga structure.

Avec l’enjeu de la transition climatique faisant de la RDC un « pays solution», les Congolais devraient, les premiers, saisir la symbolique de l’arc représenté par le fleuve Congo ayant sa source au Katanga (province minière du Lualaba) et son embouchure au Kongo Central (province hydroélectrique) en passant par l’Equateur (province forestière).

Cette symbolique fait du Congo Kinshasa une puissance énergétique incontournable. Le malheur de ce Congo, cependant, c’est l’égocentrisme de son leadership qui ne fonctionne que par le même modus operandi depuis 1960 : s’étrangler autour de l’accessoire, et non se concerter et de se concentrer sur l’essentiel, surtout quand l’enjeu est économique.

Omer Nsongo die Lema




Avant de rejoindre Mbuji-Mayi : Félix Tshisekedi visitent différents chantiers à Kananga

Pour clore sa tournée à Kananga, le Président Félix Tshisekedi a visité, ce samedi, plusieurs chantiers. Il a commencé par l’ex-Athénée royale de Kananga où plusieurs bâtiments, dont 6 nouveaux, pouvant accueillir 10.000 élèves sont en construction. Le Chef de l’État s’est rendu ensuite sur le site de construction de la nouvelle morgue de Kananga ayant une capacité d’accueil de 54 corps. Cette nouvelle infrastructure sera plus grande que l’actuelle morgue qui n’accueille que 9 corps. Le Président a bouclé sa tournée du jour par la visite du chantier de la nouvelle Université de Kananga en construction où d’imposants bâtiments émergent du sol de ce campus universitaire.

Signalons que le Président Félix Tshisekedi est arrivé ce soir à MbujiMayi au Kasaï-Oriental. Dès demain, il va participer au jubilé d’argent de Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda, évêque du diocèse de cette ville, engagé dans l’amélioration du social de la population.

Pour la suite de son séjour, le Chef de l’Etat va poser la 1ère pierre de construction de la nouvelle ville de Bena Ntumba, à 5 Km de Mbuji-Mayi. Le Président Tshisekedi va aussi visiter d’autres infrastructures en cours de réhabilitation et de construction dans la ville.

 




Soutien à la candidature de Fatshi à la présidentielle 2023: Muabilu lance le regroupement AACPG

L’esplanade de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) a refusé du monde, ce samedi 24 juin 2033. C’était à l’occasion de la sortie officielle du regroupement politique dénommé « Alliance pour l’avènement d’un Congo prospère et grand (AACPG) », dont le président n’est autre que le leader majeur du Mont Amba, Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat.

Des militants et membres d’une douzaine de partis et personnalités politiques venus par grappes et de partout, surtout des 24 communes de la ville province de Kinshasa et de certaines provinces, ont pris d’assaut la Fikin où était organisée cette importante cérémonie.

Drapeaux et drapelets ont été arborés pour ajouter une touche supplémentaire à cette fête, pendant que les banderoles étaient affichées avec des messages clairs de soutien à la candidature du président Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. De leur côté, les militants et cadres étaient habillés soit en tenues du regroupement politique ou de leurs partis politiques respectifs.

La joie était à son comble jusqu’à l’entrée des chefs des partis et personnalités politiques du regroupement, qui ont eu l’honneur d’être présentés dans une ambiance surchauffée. C’est ainsi qu’on a su que le regroupement compte en son sein une dizaine de partis et personnalités politiques, déterminés à soutenir la candidature du président Félix Tshisekedi, en vue d’une victoire écrasante à la présidentielle du 20 décembre 2023.

Parmi les partis politiques et Associations qui ont réhaussé de leur présence, il sied de citer Action des Congolais pour la défense des intérêts du peuple (ACDIP), de Jérémie Muhindo ; Alliance des démocrates et nationalistes (ADNAC) d’Adrien Phoba ; Alliance pour l’amour du Congo (A2C), présidée par Mme Christine Feza Motema ; Alliance des élites pour le développement du Congo (AEDCO), de Miryam Kibikula ; Alliance nationale pour le développement (AND), présidé par Bruno Kapanji ; Congo prospère et grand (CPG) de Christian Mukendi Christos ; Congrès des alliés pour l’action au Congo (CAAC) présidé par Madeleine Kankolongo ; Congrès national de la République (CNR), présidé par Clément Kitenge Kisaka ; Forces des patriotes (FP) de Justin Kalumba, mais représenté par Moise Moussa ; Rassemblement pour la défense du peuple congolais (RDPC) de Jean-Marie Lukulasi ; Syndicat pour les actions de Maman Denise Nyakeru Tshisekedi (SYDENYATSHI), conduit par Mme Philo Ntumba Mposhi.

Parmi les personnalités politiques, citons Alex Kande Mupompa, Samy Adubango et Max Nissan.

Fatshi a une vision pour un Congo prospère et grand

Le moment tant attendu était l’entrée triomphal du président du Regroupement politique « Alliance pour l’avènement d’un Congo prospère et grand (AACPG) », Pius Muabilu Mbayu Mukala, leader majeur. Après avoir harangué la foule comme dans ses habitudes, Pius Muabilu a salué la présence de tous les chefs des partis et personnalités politiques membres du regroupement. Ce Regroupement est composé des partis politiques et personnalités qui viennent de toute la Rdc. C’est ainsi qu’on a salué les représentants du Maniema, de l’Ituri, du Grand Bandundu, du Grand Kasaï, de l’Equateur, … dont la mission est de quadriller la République et offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi.

Dans un speech fait dans un Lingala facile dont lui-même maitrise les contours, Pius Muabilu a expliqué que la vision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi est de faire de la Rdc un pays prospère et grand. A l’en croire, tous ceux qui aiment ce pays doivent le soutenir. Tel est le message de Pius Muabilu aux Congolais. Le Président national du Regroupement politique Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand et numéro Un de l’AACPG est revenu largement sur la gestion du pays sous Félix Tshisekedi qu’il juge largement positive, avant d’accuser les opposants d’être de mèche avec le Rwanda pour déstabiliser la République. D’après lui, tous ceux qui se font appeler opposants aujourd’hui n’ont pour mérite que le fait d’avoir détruit le pays.

Il a fustigé Moïse Katumbi dont il dit qu’il est à la base de l’insécurité à Lubumbahsi (Haut Katanga). Il a avoué que des preuves existent pour quiconque ayant géré le pays, sans pour autant dénoncer le fait qu’il n’y a qu’en Rdc où on peut semer le maïs et récolter une université au Maniema.

Pius Muabilu rassure que les preuves de cette destruction méchante existent et qu’elles seront exhibées le moment venu, surtout lors de la campagne électorale qui pointe à l’horizon. Face à cette méchanceté, l’AACPG, son nouveau Regroupement politique se veut une plateforme politique dont les hommes et femmes sont prêts à tout pour défendre le bilan du Chef de l’Etat et les intérêts de la nation. Le leader de l’Alliance pour l’Avènement d’un Congo prospère et grand a mis en garde les pays voisins dont les chefs d’Etat concoctent des plans obscurs contre la Rdc.

D’après Pius Muabilu, le Congo d’aujourd’hui est différent de celui de 2018. Le peuple congolais ayant pris son destin en mains, ne se laissera jamais faire. « Nous voulons vivre en paix avec tous les voisins, eux aussi doivent être épris de paix », a-t-il souligné. Sinon, ajoute Pius Muabilu, le peuple congolais se prendra en charge. Tous les Congolais doivent défendre leur patrie, a-t-il insisté en présence d’une foule nombreuse qui s’est déplacée pour la circonstance.

Soulignons que bien-avant, Pius Muabilu avait dénoncé le comportement de certains membres de l’union sacrée de la nation qui veulent profiter de l’occasion pour poignarder Félix Tshisekedi dans le dos. Il a attiré leur attention, tout en leur demandant de ne pas trahir le pays.




La RPDC dans la Journée Olympique

La Course Ludique – 2023 consacrée à la Journée Olympique (ou Olympic Day officialisée en 1948 par le Mouvement Olympique pour célébrer les valeurs de l’olympisme et la capacité du sport à bouger, NDLR) a eu lieu, ce 23 juin, dans le Village Sportif de la Cité Chongchun (ou jeunesse; construite en 1989 à l’occasion du 13ème Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants qui a accueilli plus de 20.000 personnes des 180 Pays dont quelques Chefs d’Etat comme hôtes d’honneurs, NDLR) sis dans l’Arrondissement Mankyong-dae à Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC. A la cérémonie, ont pris part;

les membres du Comité Olympique (CO) de la RPDC

les sportifs, les jeunes et les étudiants de la Ville Pyongyang.

KIM Il Guk, Président du CO de la RPDC et Ministre des Sports, a fait son allocution pour;

espérer que la cérémonie serait une occasion significative insufflant, de nouveau à tous les sportifs du Pays, la fierté dêtre responsables directs du développement du sport du Pays

déclarer le commencement de la Course Ludique.

Puis, on a assisté à ladite Course à lissue de laquelle sont remis les certificats de participation aux coureur (se) s.




Gentiny Ngobila prend acte de la tenue du meeting de l’opposition ce dimanche 25 Juin au terrain Sainte Thérèse (officiel)

Le meeting de l’opposition aura bel et bien lieu dimanche 25 juin. L’hôtel de ville de Kinshasa a pris acte de ce grand rassemblement à la Place Sainte Thérèse à Ndjili, à l’appel des 4 leaders à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga.

 

“J’accuse réception de votre correspondance non référencée du 20 Juin 2023 par laquelle vous m’informez de l’organisation d’un meeting en date du dimanche 25 Juin 2023 à la Place Sainte Thérèse dans la Commune de N’djili. Ce dont je vous remercie. Y réagissant, je prends acte de votre requête et vous exhorte au respect de l’ordre public.” a écrit Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa.

 

Les 4 leaders de l’opposition comptent échanger avec leurs militants notamment sur le processus électoral, l’insécurité grandissante et la vie chère en RDC.

 

Derick Katola




Infox-Intox: une vieille vidéo des femmes de la SNEL et Fabrice Lusinde à l’occasion de la journée du 8 mars refait surface (vidéos)

A peine que la Ministre d’État en charge du Portefeuille Adèle Kayinda a annoncé la réhabilitation de Fabrice Lusinde comme Directeur général attitré de la SNEL SA, le jeudi 22 juin dernier, une vieille vidéo de la fête des femmes de cette institution célébrant la journée du 8 mars où ce dernier avait été invité a gagné les réseaux sociaux.

 

Une manière des détracteurs du lauréat du concours organisé par COPIREP à mal de positionnement de chercher à ternir son image. Cette vidéo qui n’a rien à faire avec une quelconque réjouissance après la décision de la Ministre, comme on peut le suivre dans d’autres vidéos que ces oiseaux de mauvaise augure n’ont pas partagé avec le public et qui expliquent tout.

 

Un vrai coup d’épée dans l’eau

 

En vrai responsable, l’ingénieur Fabrice Lusinde, encore Directeur général de la SNEL SA, ne pouvait décevoir ses administrées à cette occasion célébrée aussi dans d’autres entreprises publiques de l’état.

 

Le bien aimé des mamans de la Société nationale d’électricité, DG Lusinde avait même fait remarquer à ses dernières qu’il était plus préoccupé par la situation de l’entreprise et qu’il ne pouvait pas rester longtemps dans la salle Roméo Golf à Gombe avant de regagner son bureau pour le bien fondé de tous les congolais soucieux de la qualité de l’électricité..

 

La joie de toutes ces femmes fut de courte durée car les semeurs en eaux troubles préparaient déjà leur coup fatal, maléfique et démoniaque pour destituer le jeune prodige. Ce qui fut fait quelques semaines après cette journée de réjouissances du 8 mars à Roméo Golf. Tous ces cirques prouvent à suffisance que le vieux démon n’a pas encore dit son dernier mot.

 

Pour la petite histoire, Adèle Kayinda, Ministre d’État en charge du Portefeuille a signé, ce jeudi 22 juin 2023, un arrêté rapportant son précédent du 18 avril de la même année par lequel elle suspendait le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde. Ce même 22 juin, elle a notifié au PCA de la SNEL son arrêté par un courrier dans lequel il lui demande de convoquer un conseil d’administration pour formaliser cette réhabilitation. (Voir lettre ci-dessous)

 

En suspendant Lusinde, Adèle Kayinda faisait suite à une recommandation de l’Assemblée Nationale qui avait voté une motion de défiance contre ce nouveau DG nommé quelques mois seulement plus tôt après avoir remporté, haut la main, le concours de recrutement organisé par le Copirep suite à une vive recommandation de la Banque Mondiale.

 

Le vote de défiance contre Lusinde avait soulevé une vague d’indignation aussi bien sur son motif que sur les graves irrégularités qui avaient émaillés la démarche. Lusinde, qui venait pourtant de passer cinq années à la SNEL comme DGA, était accusé notamment d’incompétence, mais il s’avérera que sa défenestration était ourdie à partir du cabinet du Président de l’Assemblée nationale, notamment pour raison de positionnement.

 

Tout compte fait, tous les agents et cadres de la SNEL SA sont appelés à reprendre bonnement leurs postes de travail sous la Directeur de l’enfant maison et ancien DGA durant cinq bonnes années, Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba.

 

Qu’on se le dise!

 

Sphynxrdc.com

 




Gentiny Ngobila prend acte de la tenue du meeting de l’opposition ce dimanche 25 Juin au terrain Sainte Thérèse (officiel)

Le meeting de l’opposition aura bel et bien lieu dimanche 25 juin. L’hôtel de ville de Kinshasa a pris acte de ce grand rassemblement à la Place Sainte Thérèse à Ndjili, à l’appel des 4 leaders à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga.

 

“J’accuse réception de votre correspondance non référencée du 20 Juin 2023 par laquelle vous m’informez de l’organisation d’un meeting en date du dimanche 25 Juin 2023 à la Place Sainte Thérèse dans la Commune de N’djili. Ce dont je vous remercie. Y réagissant, je prends acte de votre requête et vous exhorte au respect de l’ordre public.” a écrit Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa.

 

Les 4 leaders de l’opposition comptent échanger avec leurs militants notamment sur le processus électoral, l’insécurité grandissante et la vie chère en RDC.

 

Derick Katola




Violation de la liberté religieuse : 21 pays sur les 54 connaissent des niveaux dangereux de persécution et 12 autres de graves menaces de contagion à leurs frontières

Le 22 juin 2023, l’AED a publié la 16e édition de son Rapport sur la liberté religieuse dans le monde. Les conclusions sont sans appel :

62,5% de la population mondiale vit dans des pays où la liberté religieuse est gravement violée, ce qui représente 62 pays sur les 196 étudiés.

28 pays sont classés dans la catégorie rouge rassemblant les persécutions les plus fortes, dont le Nicaragua.

La liberté religieuse s’est fortement détériorée depuis le précédent rapport de 2021 (dégradation dans 47 pays et amélioration dans 9 pays).

Afrique : Liberté religieuse en berne

L’Afrique est le continent le plus concerné par les violations de la liberté religieuse, puisque 21 pays sur les 54 connaissent des niveaux dangereux de persécution et 12 autres de graves menaces de contagion à leurs frontières. La cause principale, outre la pauvreté et les guerres civiles, est l’expansion des groupes terroristes islamistes.

En Asie, les pouvoirs nationalistes ethnoreligieux instrumentalisent la religion à des fins politiques par le biais de lois anti-conversion et anti-blasphème opprimant les minorités religieuses.

De manière générale, le contexte de la pandémie du Covid et de la guerre en Ukraine a détourné les yeux de la communauté internationale sur ces violations majeures créant un climat d’impunité mondiale inédit.

Agissons !

Face à ces constats, l’AED :

Rappelle l’importance capitale de maintenir le droit à la liberté religieuse, tel que précisé dans l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, comme condition essentielle à la paix dans le monde.

Exhorte les pouvoirs publics, ainsi que les citoyens, à « ne pas fermer les yeux » ni même à détourner le regard à cause de considérations économiques ou politiques, sur la persécution religieuse. A cette fin, elle présentera son Rapport, publié en 6 langues, au Parlement européen, et en France, au Sénat et à l’Assemblée nationale.

Continuera d’informer et d’aider concrètement les victimes des persécutions religieuses par son action dans 128 pays.

« Nous ne pouvons pas rester sans agir devant tant de cas de violations de la liberté religieuse, prévient Benoît de Blanpré, directeur de l’AED en France. Les gouvernements doivent être amenés à respecter les minorités religieuses et, de manière générale, laisser une place au religieux dans la sphère sociale. Des normes en matière de droits de l’homme, dont la liberté religieuse, existent et doivent être défendues par la communauté internationale ».

Communiqué de presse, Mareil-Marly, le 22 juin 2023.




Le PAM a besoin d’urgence de 759 millions de dollars pour toucher 3,6 millions de personnes pendant six mois dans le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu

Le PAM a besoin d’urgence de 759 millions de dollars pour intensifier ses opérations et fournir une aide alimentaire et financière vitale. Cette somme permettrait au PAM d’atteindre son nouvel objectif qui est de toucher 3,6 millions de personnes pendant six mois dans le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu.

Avant les plans d’intensification, le PAM devait se trouver à court de ressources alimentaires en septembre, ce qui menaçait les opérations si des ressources supplémentaires n’étaient pas reçues.

Compte tenu de l’opération d’intensification prévue à partir de juin, les ressources du PAM seront encore plus sollicitées pour atteindre les objectifs.

Les ressources risquent de s’épuiser et d’interrompre les opérations du PAM si aucune autre ressource n’est reçue.

Un financement prévisible et flexible est nécessaire pour répondre à l’évolution rapide des besoins. Les prix des denrées alimentaires et les coûts de transport dans l’est de la RDC fluctuent, c’est pourquoi des ressources supplémentaires sont nécessaires pour l’approvisionnement et la mobilisation des denrées alimentaires.

Le PAM inclura également une stratégie de sortie dans l’intensification de ses opérations afin d’éviter de prolonger le déplacement des ménages ciblés.

Ces personnes, dont beaucoup ont été déplacées à plusieurs reprises, sont toutes gravement vulnérables à l’insécurité alimentaire et nécessitent les interventions rapides et ciblées du PAM.

Les besoins humanitaires nécessitent une intensification des opérations que les ressources actuelles du PAM ne permettent pas de couvrir entièrement. Le PAM lance un appel pour obtenir des fonds supplémentaires afin de mettre en œuvre l’intensification des opérations et d’éviter des conséquences désastreuses pour les millions de personnes dans le bes




Naomi, une rescapée de l’attaque des rebelles à Djugu, prise en charge par le PAM

Naomi, 20 ans, a fui avec son bébé d’un an après que les rebelles ont attaqué son village à Djugu, laissant derrière elle tout ce qu’elle possédait. Elle a dû lutter pour subvenir aux besoins de son bébé dans le camp de déplacés, et les mauvaises conditions alimentaires ont entraîné la malnutrition.

Au fil des semaines passées dans le camp, la jeune mère a remarqué que son fils perdait du poids et l’a amené à la clinique, où il a été soigné au centre de santé de Muhito, soutenu par le PAM. Elle a découvert qu’elle était enceinte alors qu’elle était mal nourrie. Les infirmières lui ont dit qu’elle souffrait d’insuffisance pondérale et elle a commencé à prendre de la bouillie enrichie pour s’assurer qu’elle pouvait obtenir les nutriments nécessaires à une bonne grossesse.

Malgré les difficultés auxquelles Naomi est confrontée lorsqu’elle s’est déplacée à Muhito, il y a de l’espoir pour elle et sa famille qui s’agrandit. Le fait qu’elle reçoive un traitement contre la malnutrition est un pas dans la bonne direction. La bouillie enrichie qu’elle reçoit lui apportera des nutriments essentiels, à elle et à son bébé, et leur garantira santé et force.