« Les performances opérationnelles du PAM entravées par les restrictions d’accès dues à l’insécurité » (Rapport PAM)

Les performances opérationnelles du PAM sont fortement entravées par les restrictions d’accès dues à l’insécurité sur les routes et les sites de distribution dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

En mai, le PAM a réussi à négocier l’accès à quatre zones de Masisi, au Nord-Kivu, qui étaient largement inaccessibles depuis quatre mois.

Cependant, Rutshuru, dans le Nord-Kivu, est actuellement interdite d’accès aux acteurs humanitaires par le gouvernement local en raison de la présence du M23.

En Ituri, le PAM n’a accès qu’à 76 % des sites de personnes déplacées pour les distributions d’urgence de nourriture et d’argent à ceux qui sont à l’abri du con

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Nord-Kivu : Le PAM a touché 1,2 million de personnes dans le cadre d’activités de distribution générale de vivres

Le PAM a atteint 2,7 millions de personnes dans toutes ses activités en RDC depuis le début de l’année (janvier à mai 2023), dont 1,6 million de personnes dans les trois provinces de l’Est touchées par la crise (Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu).

Dans l’Est, le PAM augmente régulièrement la portée de ses distributions depuis le début de l’année, avec un creux en avril et mai. Cette baisse est due à des pénuries de produits en nature et à des retards dans la préparation des distributions d’argent au cours de cette période.

Au total, le PAM a touché 1,2 million de personnes dans le cadre d’activités de distribution générale de vivres (dont 593 000 dans le Nord-Kivu), dont 37 pour cent ont reçu de l’argent (440 000 personnes) et 63 pour cent des vivres (798 000 personnes).

Le PAM a surtout ciblé et atteint les personnes déplacées internes et les communautés d’accueil touchées par les conflits en Ituri et au Nord-Kivu, bien que les résultats dans les provinces pour l’année en cours incluent également les programmes d’intervention d’urgence du PAM pour les réfugiés du Sud-Soudan et du Burundi dans l’est de la RDC, ainsi que les personnes touchées par les inondations en mai à Kalehe, dans le Sud-Kivu.

Dans les trois provinces, 302 000 femmes et jeunes filles enceintes et allaitantes, ainsi que des enfants, ont bénéficié de programmes de traitement et de prévention de la malnutrition.




Est du pays : Comment le PAM intensifie ses opérations

Le plan du PAM dans l’Est de la RDC consiste à donner la priorité de ses ressources à l’aide alimentaire et financière vitale à 3,6 millions de personnes en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, pour une durée minimale de six mois. Cet objectif fixé par le Cluster Sécurité alimentaire représente 70 % des personnes en situation d’urgence et de crise dans ces trois provinces (phase 3+ de l’IPC). Le PAM vise à fournir un panier alimentaire complet ou 18 USD en espèces à chaque personne pour couvrir les besoins alimentaires immédiats.
Dans le cadre de l’intensification de ses opérations, le PAM assiste les familles déplacées, en particulier autour de Goma et en Ituri. Ces camps s’agrandissent chaque jour, car de plus en plus de personnes cherchent à fuir la violence. Avec la reprise du conflit entre le Mouvement du 23 mars (M23) et les forces armées congolaises (FARDC), il est essentiel que ces camps disposent de ressources suffisantes et que les personnes qui s’y trouvent soient protégées contre la faim.
Le PAM lance un appel aux donateurs pour obtenir davantage de ressources afin d’élargir la portée de ses opérations. Le PAM sera contraint de réduire massivement les rations et le nombre de personnes qu’il peut atteindre si de nouvelles ressources ne sont pas confirmées rapidement. D’ores et déjà, les rations alimentaires ne fournissent en moyenne que 80 % des calories nécessaires, en raison d’un manque de fonds et de problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement, et elles pourraient devoir être réduites davantage. Le PAM devrait être à court de produits alimentaires en juillet et d’argent en octobre. Les ressources sont insuffisantes, même pour un plan de priorisation réduit pour 2,5 millions de personnes (laissant 1,1 million de personnes en situation d’insécurité alimentaire sans assistance).
S’il dispose de ressources suffisantes, le PAM peut aider les populations touchées en dehors des sites de déplacement et cibler davantage les personnes déplacées les plus vulnérables et les familles d’accueil dans le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu.
Le PAM augmente également de 50 % la portée de ses traitements de la malnutrition aiguë. 175 000 femmes et jeunes filles enceintes ou allaitantes, ainsi que des enfants, reçoivent une aide mensuelle.
Le PAM et le gouvernement mènent des enquêtes dans les zones touchées sur l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans et les taux de mortalité de la population afin de comprendre l’étendue et la gravité de la crise humanitaire et d’y répondre.




88 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2023

La grande majorité des ordinations de prêtres, en France, se déroulent au mois de juin, en particulier le dimanche qui précède la fête des apôtres saint Pierre et saint Paul, colonnes de l’Église. Cette année, les ordinations auront donc lieu pour la plupart le dimanche 25 juin 2023.

Pour l’année 2023, 88 prêtres seront ordonnés, répartis comme suit :

52 prêtres diocésains

19 issus d’une congrégation, d’une communauté ou société de vie apostolique (à noter : 5 d’entre eux sont déjà comptés parmi les prêtres diocésains)

18 prêtres religieux (dont 1 déjà compté au diocèse d’Amiens)

5 prêtres célébrant selon le missel romain de 1962

À noter que la question du ministère presbytéral, et notamment du rôle et de la mission du prêtre face aux enjeux auxquels est aujourd’hui confrontée l’Église en France (c’est-à-dire, dépopulation des territoires ruraux, nouveaux canaux d’évangélisation – numériques en particulier, sécularisation de la société française…) seront à l’ordre du jour du « rassemblement des séminaristes de France », qui se tiendra du 1er au 3 décembre 2023 à Paris.

Cet événement, dont la dernière édition a eu lieu à Lourdes il y a 14 ans (en 2009) rassemblera plus de 700 séminaristes français issus des 25 séminaires et maisons de formation français, en présence de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques de France (CEF), du cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, et de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris.

Comment expliquer que le nombre de prêtres ordonnés soit en baisse ?

Cette baisse s’inscrit dans une tendance continue de baisse des vocations au sein de l’Église, que nous observons depuis une vingtaine d’années, et que de nombreux sociologues des religions ont documentée.

Bien sûr, c’est d’abord la suite d’une sécularisation connue, qui s’accélère selon toutes les études, de la société française. Pour qu’il y ait des prêtres, il faut d’abord des chrétiens ! Et ceux-ci sont de moins en moins nombreux en France. C’est aussi sans doute le reflet d’une difficulté pour beaucoup à s’engager toute leur vie dans une vocation vue comme magnifique mais difficile. On le voit d’ailleurs avec d’autres vocations ou métiers qui exigent un engagement humain très fort.

Que fait l’Église pour répondre à ce défi ?

La baisse constatée est surtout un immense appel pour tous les fidèles catholiques ! Un appel pressant à prier en écho à ces mots si forts de Jésus : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9,37-38). Le pape François l’assurait : « Les vocations naissent dans la prière et de la prière ; et elles ne peuvent persévérer et porter du fruit que dans la prière. » (Message pour la journée mondiale des vocations – 2013). Nous avons tous cette grande responsabilité confiée par Jésus de prier pour demander ces vocations consacrées dont nos diocèses ont tant besoin.

C’est un appel pour nos paroisses, nos mouvements et nos familles à redécouvrir et à transmettre la beauté et la joie de ces vocations de prêtres, de religieux et de religieuses, au service de la vocation baptismale de chacun. Que les jeunes puissent discerner en toute liberté, en se sachant accompagnés et encouragés face aux difficultés. Que ceux qui se découvriront appelés à suivre le Christ en engageant leur vie comme prêtres, religieux ou religieuses puissent se sentir portés par toute la communauté ! Qu’ils trouvent ainsi la confiance et l’audace pour donner généreusement leur « oui » !

Nous rendons grâce pour ceux qui seront ordonnés ces jours-ci. Leur « oui » est le fruit de la prière et de la foi de beaucoup. Qu’ils soient heureux de servir des communautés paroissiales qui les accueilleront tels qu’ils sont et les aideront à se déployer et s’accomplir.

Face à leur petit nombre, nous appelons chacun à un véritable « sursaut », une vraie prise de conscience qui vienne nourrir notre prière, susciter de nouvelles initiatives et inviter chaque jeune à discerner avec confiance et générosité l’appel du Seigneur !

Les chiffres par diocèses et par communautés religieuses

Les chiffres présentés ci-après sont communiqués à date des retours reçus. La liste des prêtres ordonnés dans les congrégations religieuses n’est pas exhaustive.

Prêtres diocésains ordonnés (total : 52)

Province de Bordeaux (total : 2)

Diocèse de Bayonne : 2 (tous deux issus du chemin néo-catéchuménal)

Province de Clermont (total : 1)

Diocèse de Moulins : 1

Province de Lille (total 1)

Diocèse de Cambrai : 1

Province de Lyon (total : 2)

Diocèse de Lyon : 2

Province de Marseille (total : 5)

 

Diocèse d’Avignon : 1 (à noter : ordination en décembre 2022)

Diocèse de Marseille : 3

Diocèse de Nice : 1

Province de Montpellier (total : 3)

Diocèse de Montpellier : 1

Diocèse de Perpignan-Elne : 2

Province de Paris (total : 10)

Diocèse de Créteil : 1

Diocèse de Meaux : 1 (issu des Missions Étrangères de Paris MEP)

Diocèse de Nanterre : 1

Diocèse de Paris : 5

Diocèse de Versailles : 2

Province de Poitiers (total : 2)

Diocèse d’Angoulême : 1

Diocèse de La Rochelle : 1

Province de Reims (total : 3)

Diocèse d’Amiens : 2 (dont un issu des Lazaristes)

Diocèse de Langres : 1

Province de Rennes (total : 10)

Diocèse de Luçon : 1

Diocèse de Nantes : 2

Diocèse de Quimper : 2

Diocèse de Rennes : 3 (dont 2 issus de la Communauté de l’Emmanuel)

Diocèse de Saint-Brieuc : 1

Diocèse de Vannes : 1

Province de Toulouse (total : 4)

Diocèse de Auch : 1

Diocèse de Tarbes et Lourdes : 1

Diocèse de Toulouse : 2

Diocèses relevant directement du Saint-Siège (total : 5)

Diocèse aux Armées : 1

Diocèse de Metz : 1

Diocèse de Strasbourg : 2

Prélature de la Mission de France : 1

Diocèses d’Outre-mer (total : 4)

Diocèse de Basse-Terre : 1

Diocèse de Cayenne : 2

Diocèse de Saint-Denis de la Réunion : 1

Répartition des prêtres ordonnés au service d’un diocèse issus d’une congrégation, d’une communauté ou d’une société de vie apostolique (total : 19)

Communauté Saint-Martin : 7

Communauté de l’Emmanuel : 2 (déjà comptabilisés dans le diocèse de Rennes)

Communauté du Chemin Neuf : 6

Chemin néo-catéchuménal : 2 (déjà comptabilisés dans le diocèse de Bayonne)

Missions Etrangères de Paris (MEP) : 1 (déjà comptabilisé dans le diocèse de Meaux)

Société des prêtres de Saint-Jacques : 1

Prêtres religieux ordonnés (total : 18)

Compagnie de Jésus (Jésuites) : 1

Communauté Saint-Jean : 1

Ordres des Carmes déchaux (Province d’Avignon-Aquitaine) : 1

Congrégation des Augustins de l’Assomption : 2

Ordre de Saint Benoît (Bénédictins) : 2

Ordre des Frères Prêcheurs (Province de Toulouse) : 4

Abbaye de Ganagobie : 1

Lazariste : 1 (déjà comptabilisé dans le diocèse d’Amiens)

Montfortains : 1

Oblats de Saint François de Sales : 4

Répartition des prêtres, ordonnés au service d’un diocèse, célébrant selon le missel romain de 1962 (total : 5)

Fraternité sacerdotale Saint-Pierre : 5




Billets en ligne disponibles pour la Coupe d’Afrique des Nations U23 Maroc 2023 

La vente en ligne est désormais ouverte pour la Coupe d’Afrique des Nations U23 TotalEnergies Maroc 2023, dont le coup d’envoi sera donné le samedi 24 juin 2023.

Les billets peuvent être achetés en ligne depuis ce LIEN

Le tournoi servira de qualification pour les Jeux Olympiques d’été, Paris 2024.

Deux stades accueillent l’événement, le Complexe Sportif Prince Moulay Abdallah à Rabat et le Grand Stade de Tanger à Tanger.

La compétition réunit huit équipes, dont le Maroc, la Guinée, le Ghana, le Congo, l’Égypte, le Niger, le Mali et le Gabon.

Pour plus d’informations sur la Coupe d’Afrique des Nations U23 CAF TotalEnergies Maroc 2023, veuillez consulter le site www.cafonline.com.




L’Egypte déterminée à conserver le titre de U23 de la CAN – le skipper Ali Mohamed

Le capitaine égyptien Ibrahim Adel Ali Mohamed a déclaré qu’ils étaient déterminés à conserver le titre de TotalEnergies U-23 Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2023 (CAN).

Ali Mohamed a déclaré à la CAF dans une interview vendredi qu’ils étaient impatients de lancer leur campagne 2023 lors de leur match d’ouverture du groupe B contre le Niger dimanche au stade Ibn-Battouta, communément appelé le Grand Stade de Tangerin Tanger.

« Nous nous sommes bien préparés et avons faim de conserver ce titre et de nous qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris afin de rendre les Egyptiens très heureux », a ajouté l’ailier gauche offensif qui joue également pour Pyramids en Premier League égyptienne.

Parlant des sept autres équipes qui s’affronteront dans la compétition, le capitaine égyptien a clairement indiqué qu’ils ne sous-estimeraient aucune équipe.

« Chaque équipe qui s’est qualifiée pour jouer la CAN U-23 est assez bonne pour être ici, et nous devons les respecter », a expliqué Ali Mohamed.

Il a toutefois estimé qu’ils prendraient chaque match comme une finale parce que tous les matchs de la compétition sont très importants.

« Nous sommes très concentrés et tous les joueurs sont déterminés à prouver un point », a ajouté le skipper qui faisait également partie de l’équipe égyptienne U-23 aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

L’équipe égyptienne affrontera le Niger, le Mali et le Gabon dans le groupe B.

En 2019, l’Égypte est sortie championne devant ses fans après une victoire 2-1 contre la Côte d’Ivoire après prolongation au stade international du Caire.




Resiliency, Sustainability Trust : Le FMI a levé plus de 40 milliards de dollars américain (Kristalina Georgieva)

Dans un son allocution intitulé : « Un monde en mutation rapide et déséquilibré », au Sommet en faveur d’un nouveau Pacte de financement mondial, le 22 juin 2022, Mme Kristalina Georgieva, Directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a rappelé que le FMI et la Banque mondiale ont été créés en 1944 et que, depuis lors, le monde a radicalement changé. À cette époque, il y avait 99 pays.

Aujourd’hui, dit-elle, il y a plus du double de ce nombre – le FMI compte 190 membres – de sorte que sur cette seule base, les institutions de Bretton Woods sont radicalement différentes de ce qu’elles étaient lorsqu’elles ont été créées.

Dans le même temps, la population mondiale a plus que triplé et l’économie mondiale – mesurée par le PIB – a été multipliée par plus de 10. Le simple calcul signifie que le revenu moyen par habitant a plus que triplé.

Des déséquilibres

Nous avons donc un monde plus riche. Mais c’est un monde avec d’énormes déséquilibres.

Premièrement, nous avons des jeunes dans certains endroits et des capitaux dans différents endroits. Si nous ne construisons pas un pont pour que les capitaux circulent là où se trouvent les jeunes [pour créer des emplois et de la prospérité], non seulement nous saperions les perspectives de croissance, mais nous saperions également la stabilité mondiale.

Deuxièmement, le climat. Les sources d’émissions – historiquement et maintenant – se trouvent principalement dans les économies avancées et les grandes économies de marché émergentes. Mais où est le plus grand nombre d’impacts ? Malheureusement, dans des pays qui n’ont rien fait pour créer le problème. Nous devons jeter un pont pour aider à corriger ce déséquilibre.

Troisièmement, la capacité financière de faire face à un monde en évolution rapide et plus sujet aux chocs. Les ressources financières sont beaucoup plus importantes dans certains endroits que dans d’autres.

Et donc – nos institutions ont une énorme responsabilité de faire ce qui est nécessaire pour le monde d’aujourd’hui et le monde de demain.

Adapter les institutions

Pour le FMI et la Banque, cela se traduit par l’impératif d’un changement de mentalité. Nous devons reconnaître que, fondamentalement, nos mandats sont les mêmes, mais la façon dont nous les mettons en œuvre devrait changer radicalement.

Pour le FMI, nous avons une mission claire : la stabilité macroéconomique et financière, la croissance et l’emploi. Mais pour mettre en œuvre cette mission dans le monde que j’ai décrit – avec les déséquilibres auxquels nous sommes confrontés – nous devons adopter une vision beaucoup plus globale. Qu’est-ce que cela signifie en pratique ?

Cela signifie une vision plus globale de la résilience des personnes – pour s’assurer qu’elles sont éduquées, en bonne santé et bénéficient d’une bonne protection sociale.

Cela signifie une vision plus globale de la résilience de la société – et pas seulement dans le secteur bancaire – car lorsque la société est injuste et injuste, l’économie ne peut pas produire les meilleurs fruits pour tous.

Et bien sûr, une vision plus globale de la résilience de notre planète. Et lorsque nous adoptons cette approche plus holistique et plus globale de notre mandat, cela nous oblige à examiner notre façon de travailler, quelles sont nos priorités et quels instruments nous déployons.

Un multilatéralisme revigoré doté de ressources suffisantes

De toute évidence, indique Kristalina Georgieva, l’une des principales priorités de la Banque et du FMI est de mobiliser davantage de financements concessionnels et de dons en raison des déséquilibres que j’ai décrits.

Commencez par le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FFRPC). Nous avons presque atteint les ressources dont nous avons besoin pour répondre à la demande.

Pourtant, la demande est plus élevée, les taux d’intérêt sont plus élevés – nous avons donc besoin de plus de ressources de subvention pour compenser la différence entre les taux du marché reçus par les prêteurs et les taux inférieurs au marché que nous nous sommes engagés à offrir à nos emprunteurs les plus vulnérables. Cet écart de subvention s’élève à 1,2 milliard de dollars EU.

« Mon appel à ce Sommet est de combler cet écart. Le président Banga et moi-même nous rendrons au Maroc pour les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale en octobre. Ce sera la première fois depuis un demi-siècle que les rencontres auront lieu sur le continent africain », précise-t-il, avant d’ajouter que nous irons là-bas pour obtenir des résultats pour l’Afrique, ce qui signifie avoir une Association internationale de développement (IDA) forte et un fonds fiduciaire RPC fort.

Et de soutenir que nous avons également promis d’aider à réacheminer les droits de tirage spéciaux (DTS). Par conséquent, si les pays en position de réserve solide qui reçoivent des DTS n’en ont pas besoin, ils devraient prêter leurs DTS à d’autres – par l’intermédiaire du FMI ou des banques multilatérales de développement.

L’objectif d’un tel réacheminement a été fixé à 100 milliards de dollars. Et je peux annoncer aujourd’hui que nous avons atteint cet objectif. Maintenant, nous devons élever notre ambition.

 

En ce qui concerne la canalisation des DTS, nous avons commencé par demander aux pays de canaliser 20 % de leur allocation pour 2021. Ensuite, nous sommes passés à 30%. Et maintenant, nous passons à une demande de 40%.

Aujourd’hui, nous avons près de 60 milliards de dollars d’engagements qui seront acheminés par l’intermédiaire du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (RST) et du fonds fiduciaire RPC.

Et – pour le Resiliency, Sustainability Trust, je suis très fier d’annoncer que nous avons levé plus de 40 milliards de dollars américains – près de notre objectif initial. Aujourd’hui, je profite de cette réunion pour demander que nous relevions notre ambition de 20 milliards de dollars supplémentaires – parce que nous avons maintenant une preuve de concept.

« Nous avons déjà sept pays qui en bénéficient et nous espérons que 10 autres pays en bénéficieront l’année prochaine », précise-t-elle.

Certes, la demande pour la TVD a été très forte. Pourquoi? Pour la première fois de notre histoire, nous offrons un financement à long terme – avec une période de remboursement de 20 ans et une période de grâce de 10 ans. Et nous fournissons des financements aux pays à revenu intermédiaire vulnérables à des conditions concessionnelles.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la TVD, nous travaillons en étroite collaboration avec la Banque mondiale. Ce sont les analyses de la Banque mondiale, telles que les rapports nationaux sur le climat et le développement, qui sous-tendent les deux tiers de nos programmes RST.

Et aujourd’hui, nous annoncerons comment la RST travaille avec d’autres institutions, telles que la Banque européenne d’investissement, la Banque africaine de développement et la Banque interaméricaine de développement, montrant ainsi que nous tenons nos promesses de faire : nous agissons ensemble.

« Nous savons que le revenu moyen par habitant a augmenté de plusieurs multiples au cours des dernières décennies. Mais, comme le disait mon professeur de statistique : si vous mettiez votre tête dans le réfrigérateur et vos pieds dans le four, votre température serait moyenne – mais vous seriez mort », explique Kristalina Georgieva, Directeur général du FMI.

Pourquoi est-ce que je dis cela ? Si nous ne redémarrons pas le moteur de la convergence des revenus, alors – pour les personnes en bas de l’échelle des revenus dont le revenu est à la traîne – le fait que le revenu mondial moyen augmente ne ferait aucune différence dans leur vie. Nos institutions sont déterminées à faire en sorte que ce ne soit pas le destin du monde.




A Kananga : Félix Tshisekedi lance les travaux de lutte antiérosive sur le site de la gare de la SNCC

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé ce vendredi en fin d’après-midi à Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central. Le Chef de l’Etat est en visite d’itinérance de routine de 24 heures dans cette province dont la dernière mission remonte à novembre 2022.

Comme à l’accoutumée, la population a chaleureusement accueilli le Président Tshisekedi à son arrivée à l’aéroport national de Lungandu. Une marée humaine s’est mobilisée le long de l’artère principale de la ville de Kananga pour lui souhaiter la bienvenue.

Le Président Tshisekedi n’a pas tenu de meeting, mais il a lancé les travaux de lutte antiérosive sur le site de la gare de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) à l’entrée du quartier d’affaires devant des milliers de personnes.

Financé à hauteur de 100 millions USD, ces travaux d’urgence sur le site de la SNCC, MONUSCO et au PK 706 s’inscrivent dans le cadre du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK). Selon le responsable provincial de l’Office de voiries et drainage (OVD), les travaux consistent en la construction de gros collecteurs, la stabilisation de talus et la plantation de plantes antiérosives.

Présente à cette cérémonie, la vice-présidente de la Banque mondiale Victoria Kwakwa dont l’institution a financé le PURUK, a affirmé que le partenariat BM-RDC est très important pour leur institution.

Mme Kwakwa a affirmé que le financement du PURUK s’ajoute à plusieurs autres projets d’intérêt communautaire financé par le groupe de la Banque mondiale dans l’espace Grand Kasaï.

Ces travaux d’urgence permettent de sauver la ville de Kananga et toute la province d’un éventuel enclavement total en cas de la coupure de route nationale numéro 1 et de la voie ferrée qui mène vers le Grand Katanga.

Avant de poursuivre sa mission à Mbuji-Mayi, le président Tshisekedi entend visiter ce samedi plusieurs chantiers lancés l’année dernière afin de se rendre personnellement compte de leur état d’avancement.




En présence de Fatshi : Pius Muabilu demande à la population de s’approprier la lutte antiérosive

C’est désormais chose faite. Le gouvernement de la République s’en va en guerre contre les érosions dans la ville de Kananga au Kasaï Central. Le Président de la République a lancé ce vendredi les travaux du Projet d’Urgence pour la résilience Urbaine de la capitale de l’ancien Kasaï Occidental. Dans son speech du jour, Pius Muabilu a fait voir que le non-respect des normes Urbanistiques, les mauvaises études hydrauliques et hydrologiques, mais aussi le détournement de fonds sont entre autres les principales causes des érosions.

Le ministre des villes congolaises en appelle à la responsabilité de tous pour éviter la destruction de l’Espace vital Congolais. Cela, a-t-il renchérit, éviterait de dépenser beaucoup de moyens financiers qui peuvent être affectés à d’autres Projets. Il se réjouit que la demande de la population de Kananga ait trouvé oreille attentive du Président de la République qui a mobilisé cette allocation pour assainir la ville.

Le patron de l’Urbanisme et Habitat exhorte par ailleurs les habitants de l’ex-Luluabourg à respecter les biens et investissements publics. Il leur a également demandé de s’approprier le projet en vue de sa pérennisation. D’après lui, le PURUK est une véritable bouffée d’oxygène à travers la création d’emplois directs et indirects, la sous-traitance en faveur des entreprises locales et la fluidité de la circulation du fait de la réhabilitation des infrastructures routières et ferroviaires.

Le warrior à l’Urbanisme et Habitat a par la même occasion salué le leadership exemplaire du Président de la République qui ne ménage aucun effort pour le développement Urbain de la RDC. Voilà pourquoi il en appelle au soutien sans condition de toutes les actions du Chef de l’Etat en vue du développement rapide de la République Démocratique du Congo.




Construction d’un téléphérique à Kinshasa : Me Guy Loando signe un contrat d’ingénierie avec la société turque Milvest

Me Guy Loando Mboyo, ministre de l’Aménagement du territoire a officiellement signé un contrat d’ingénierie d’approvisionnement et de construction avec la société turque Milvest au nom de la République démocratique du Congo. Ce contrat marque une étape importante dans les efforts continus de la RDC pour améliorer les infrastructures de transport dans la capitale, Kinshasa.

Le projet de téléphérique vise à soulager la congestion routière à Kinshasa en introduisant une ligne de transport aérien par câble reliant deux gares stratégiques : l’université de Kinshasa dans la commune de Lemba et la station Triangle dans la commune de Mont-Ngafula. Avec une longueur de 2 kilomètres, le téléphérique aura une capacité de transport quotidienne de 5000 passagers.

Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui s’est engagé à développer les infrastructures de transport en RDC pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie de la population. Le gouvernement de la République a ainsi accordé un financement pour la réalisation de ce projet d’envergure.

Les travaux de construction de ce projet ambitieux sont prévus pour débuter en juillet 2023. Milvest estime que la majeure partie du projet sera livrée d’ici décembre 2023, ce qui permettra aux habitants de Kinshasa de bénéficier rapidement de ce nouveau moyen de transport moderne.

Le téléphérique est un mode de transport déjà exploité avec succès dans plusieurs grandes villes du monde, telles que New York, Medellin et Rio de Janeiro. Son introduction à Kinshasa contribuera à la valorisation des quartiers desservis et aidera à désenclaver ces zones urbaines.

Outre ses avantages en termes de développement urbain, le téléphérique est également un moyen de transport respectueux de l’environnement. Il émet moins de CO2 que d’autres modes de transport tels que les tramways ou les métros, ce qui en fait une option durable pour la RDC.

Le contrat d’ingénierie avec Milvest témoigne de l’engagement du gouvernement congolais à améliorer les infrastructures de transport de Kinshasa et à offrir des solutions innovantes pour répondre aux besoins de mobilité de sa population en pleine croissance.

La RDC se réjouit de ce partenariat avec Milvest et attend avec impatience la mise en service du téléphérique, qui marquera une nouvelle ère de développement et de modernisation pour la capitale congolaise.