Au sommet pour un nouveau pacte financier mondial : Sama Lukonde porteur du message de Felix Tshisekedi

Le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN) organise un événement avec la ville de Paris sur le renforcement de l’accès au financement à long terme pour le développement durable dans les villes et dans le monde.

 

Arrivé tôt ce matin à Paris, capitale de la France, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est à la tête d’une délégation composée de quelques membres du Gouvernement, notamment les Ministres d’Etat du Budget, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire (Ndlr: lui était déjà à Paris avant la grande délégation), le Vice-ministre des Affaires étrangères ainsi que le Ministre de la Communication et Médias.

 

 

L’ événement a eu lieu en presentiel le mercredi 21 juin, soit un jour avant l’ouverture officielle du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Il a un double objectif : financer le développement durable dans les villes et repenser l’architecture financière mondiale pour atteindre les ODD et l’Accord de Paris sur le climat.

 

 

Compte tenu de la position de la RDC au regard de ses ressources, en tant que pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Premier Ministre est porteur d’un message du Président de la République à ce sommet mondial.

 

 

Le Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a fixé l’opinion en réaffirmant que la RDC veut voir toutes les promesses faites, de par son rôle mondial dans la lutte contre le changement climatique, se concrétiser.

 

“Nous venons d’arriver à Paris pour accompagner le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui représente le Président de la République, à ce grand Sommet sur le nouveau pacte financier mondial initié par le Président Macron. Il sera question, au cours de ces travaux, de repenser le système financier mondial, 80 ans après les accords de Breton Woods, qui ont créé le FMI et la Banque mondiale. Il faut aussi regarder comment l’humanité répond aux impératifs climatiques. Vous savez que la RDC est un pays solution et par rapport à tous ces sujets, il y a des avis que la République démocratique du Congo compte émettre. C’est pour ça qu’il y a cette délégation qui vient d’arriver sur Paris pour ces travaux. Nous nous positionnons comme pays solution non pas parce que nous voulons le dire, mais parce que nous avons des ressources qu’il faut. Et vous savez que chaque seconde que les pollueurs polluent, chaque seconde aussi la RDC s’assure que la température mondiale est régulée notamment à travers ses forêts. Beaucoup de promesses ont été faites. Ici, on veut voir ces promesses devenir concrètes. Parce qu’il faut arrêter cette hémorragie qui touche à notre humanité. Et donc de ce point de vue comme sur d’autres sujets, nous avons des avis à émettre”, a déclaré à la presse Patrick Muyaya.

 

 

Il faut Signaler que ce sommet pour un nouveau pacte financier mondial est sous la direction du Président Emmanuel Macron et connaît la participation de plus de 100 Chefs d’État et de Gouvernement venus de tous les continents.

 

 

Ce Sommet de Paris se tient les 22 et 23 juin. Convoqué par le président Emmanuel Macron, il s’inscrit dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatique, énergétique, sanitaire et économique, notamment dans les pays les plus vulnérables. Il poursuit  quatre grands objectifs : Redonner un espace budgétaire aux pays qui font face à des situations difficiles à court terme, notamment les pays les plus endettés ; Favoriser le développement du secteur privé dans les pays à faible revenu ; Encourager l’investissement dans les infrastructures  « vertes » pour la transition énergétique dans les pays émergents et en développement ; Mobiliser des financements innovants pour les pays vulnérables au changement climatique.




Patrick Muyaya dans la suite de Sama Lukonde au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias est dans la suite du Premier ministre à Paris. Accompagné d’autres ministres, il prend part

au Sommet pour un nouveau pacte financier Mondial.

Organisé par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN) en collaboration avec la ville de Paris, cette rencontre est axée sur le renforcement de l’accès au financement à long terme pour le développement durable dans les villes et dans le monde. Il se tient en presentiel le mercredi 21 juin, soit un jour avant l’ouverture officielle du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Il vise à financer le développement durable dans les villes et

repenser l’architecture financière mondiale pour atteindre les ODD et l’Accord de Paris sur le climat.

 

Arrivé tôt ce matin du 22 juin 2023 à Paris, capitale de la France, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est à non seulement avec le porte-parole du gouvernement, mais aussi avec les Ministres d’Etat du Budget, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, le Vice-ministre des Affaires étrangères.

 

Devant la presse, le porte-parole du gouvernement a expliqué la raison de leur présence dans la capitale française. Le Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a fixé l’opinion en réaffirmant que la RDC veut voir toutes les promesses faites, de par son rôle mondial dans la lutte contre le changement climatique, se concrétiser.

 

“Nous venons d’arriver à Paris pour accompagner le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui représente le Président de la République, à ce grand Sommet sur le nouveau pacte financier mondial initié par le Président Macron. Il sera question, au cours de ces travaux, de repenser le système financier mondial, 80 ans après les accords de Breton Woods, qui ont créé le FMI et la Banque mondiale. Il faut aussi regarder comment l’humanité répond aux impératifs climatiques” a-t-il expliqué.

 

Et d’ajouter

 

” Vous savez que la RDC est un pays solution et par rapport à tous ces sujets, il y a des avis que la République démocratique du Congo compte émettre. C’est pour ça qu’il y a cette délégation qui vient d’arriver sur Paris pour ces travaux. Nous nous positionnons comme pays solution non pas parce que nous voulons le dire, mais parce que nous avons des ressources qu’il faut. Et vous savez que chaque seconde que les pollueurs polluent, chaque seconde aussi la RDC s’assure que la température mondiale est régulée notamment à travers ses forêts. Beaucoup de promesses ont été faites. Ici, on veut voir ces promesses devenir concrètes. Parce qu’il faut arrêter cette hémorragie qui touche à notre humanité. Et donc de ce point de vue comme sur d’autres sujets, nous avons des avis à émettre”, a indiqué Patrick Muyaya.

 

Rappelons que le Premier Ministre est porteur d’un message du Président de la République à ce sommet mondial, compte tenu de la position de la RDC au regard de ses ressources et de sa position d’un pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique.

 

Ce sommet pour un nouveau pacte financier mondial est sous la direction du Président Emmanuel Macron et connaît la participation de plus de 100 Chefs d’État et de Gouvernement venus de tous les continents.

 

Convoqué par le Président Emmanuel Macron, le Sommet de Paris se tient les 22 et 23 juin. Il

s’inscrit dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatiques, énergétiques, sanitaires et économiques, notamment dans les pays les plus vulnérables.

 

Ce sommet poursuit quatre grands objectifs : Redonner un espace budgétaire aux pays qui font face à des situations difficiles à court terme, notamment les pays les plus endettés ;

Favoriser le développement du secteur privé dans les pays à faible revenu ;

Encourager l’investissement dans les infrastructures  « vertes » pour la transition énergétique dans les pays émergents et en développement ;

Mobiliser des financements innovants pour les pays vulnérables au changement climatique.




La CASE dénonce la campagne électorale précoce par la Majorité présidentielle

M. Simaro Ngongo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE), expert, analyste et Consultant international des élections, consultant de Human Reghts et observateur international, à partir des Etats-Unis d’Amérique, dénonce une campagne électorale précocement anticipée dans une totale illégalité par la Majorité présidentielle en République Démocratique du Congo. L’appareil de l’Etat est déserté ; Les finances publiques dilapidées ; La terreur d’Etat enfle et les médias officiels aggravent la violation de la loi sur la campagne électorale.

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) dénonce la perturbation des activités gouvernementales, institutionnelles et de l’appareil de l’État à tous les niveaux depuis l’année 2022 par une campagne électorale d’Etat instituée par le régime du Président de la République.

2. La CASE est informée de l’indisponibilité quasi-régulière à leurs postes de travail, de plusieurs Ministres, Directeurs et Autorités administratives en raison de leur agenda électoral très chargé consistant à battre obligatoirement campagne en faveur du Président Félix Tshisekedi. Ils sont obligés de rassembler des électeurs, chacun dans sa sphère de compétence afin de s’assurer que ces personnes fidélisées voteront effectivement pour le candidat du pouvoir.

3. Ce mouvement de campagne anticipée en faveur du Président de la République, candidat à sa propre succession, affecte non seulement l’administration publique et fiscale, mais aussi les Cours et Tribunaux et certains services spécialisés. Des fonctionnaires contactés affirment que « l’urgence du moment pour tout citoyen actif au sein de l’administration publique est d’apporter chacun sa contribution à l’effort de réélection du Président de la République ». Cette culture inédite d’étatisation forcée d’une campagne électorale illégale tue l’administration publique et privatise dangereusement l’Etat.

4. Les fonctionnaires (toutes catégories confondues) sont réquisitionnés par la mouvance présidentielle. À défaut de jouer le jeu, certains fonctionnaires sont privés de leurs avantages, remplacés par des néophytes ou exposés à des poursuites judiciaires cavalières.

5. Toutes les missions fabriquées à destination de l’extérieur ou de l’intérieur du pays n’ont qu’un seul objectif à savoir, se faire suffisamment d’argent pour préparer le peuple à voter le candidat du pouvoir.

6. Les cas de détournement des deniers publics décriés ici et là font partie de la stratégie de financement de campagne, sans que l’inspection Générale des Finances (IGF), la Cour des Comptes ou le Parlement n’y jettent le moindre regard et que les Cours et Tribunaux n’en fassent leur sujet de préoccupation.

7. Des Gouverneurs de province, principales vaches laitières du pouvoir, ont décidé de jouer le jeu du mal pour se maintenir au pouvoir. Les dirigeants médiocres résistent et les meilleurs sont écartés du système de gouvernance. Le cas des deux provinces sous état de siège où la population est exténuée de voir s’empirer la situation sécuritaire, est loin de préoccuper les dirigeants.

8. Cette campagne électorale précoce et illégale s’est transportée jusqu’à la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) où les éditions des journaux radiodiffusés et télévisés ne font que reciter le nom du Chef de l’État à tous les coups. Qu’il s’agisse d’une activité communale ou du domaine de la voirie, tout est fait pour gratifier médiatiquement le Président de la République, une façon dictatoriale de donner l’impression au Chef que les membres de l’Union Sacrée sont populaires. Cette technique est aussi exploitée par les flatteurs du régime pour se remplir les poches. Beaucoup parmi eux, ont choisi d’intégrer la chorale pour faire bonne figure.

9. Toutes les villes du pays sont étouffées d’affiches, banderoles et supports visuels avec effigie du Président Félix Tshisekedi. Il devient impossible de différencier la période de campagne de celle non concernée par la réclame publique du candidat. Malheureusement, ni la CENI qui est censée réguler la campagne électorale, ni le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) ne se prononcent utilement sur la question.

10. Une vague d’actes d’intolérance se cristallise et les citoyens vivent avec la peur au ventre dans plusieurs villes du pays, cas de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma, Bunia, Beni, Mbandaka, Kolwezi, Kwamouth etc. Critiquer objectivement la gouvernance du Président de la République devient susceptible de vous attirer des ennuis de la part de ses frères de tribu et de ses fanatiques recrutés pour la cause. Ce phénomène est courant chez les motocyclistes communément appelés WEWA qui n’hésitent pas à s’attaquer à tout Congolais qui ne partage pas les mêmes convictions politiques que leur leader.

11. La CASE estime que tous ces phénomènes ne favorisent pas un climat de sérénité et de confiance avant la tenue des élections en République Démocratique du Congo. Et qu’il convient que le Président de la République au nom de qui ces bavures sont tolérées, prenne une décision courageuse pour calmer la tension et rassembler la nation. La CASE l’invite donc à s’impliquer en vue de la décrispation de la situation, étant donné qu’il y a risque de débordement désavantageux pour la population Congolaise.

12. Ces dérèglements politiques compliquent toutes les conditions d’organisation sereine des élections en République Démocratique du Congo.




Brésil : le pape François a reçu le président Luiz Inácio Lula da Silva

« La paix est une fleur fragile », a rappelé le pape François en espagnol au cours de l’échange de cadeaux avec le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. La rencontre du pape avec le président a eu lieu cet après-midi, mercredi 21 juin 2023, dans le bureau de la Salle Paul VI, au Vatican, indique un communiqué officiel du Saint-Siège. La rencontre a duré 45 minutes, de 14h25 à 15h10. Le président a ensuite rencontré Mgr Edgar Peña Parra, substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État.

« Au cours des entretiens cordiaux, lit-on dans le communiqué, la satisfaction a été exprimée pour les bonnes relations entre le Brésil et le Saint-Siège, soulignant la bonne collaboration entre l’Église et l’État en vue de la promotion des valeurs morales et du bien commun. »

Durant la rencontre, « il y a eu un échange de vues positif sur la situation socio-politique de la région ». Les deux parties ont aussi abordé « certains sujets d’intérêt commun, tels que la promotion de la paix et de la réconciliation, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, le respect des peuples autochtones, ainsi que la protection de l’environnement ».

Au cours du traditionnel échange de cadeaux, le pape François a remis à Lula da Silva un bronze représentant un oiseau et une fleur qui pousse sur les pierres avec l’inscription « La paix est une fleur fragile ». « Nous sommes en temps de guerre, a dit le pape en espagnol. Et la paix et très fragile… C’est une fleur très fragile et ça dit que : la paix est une fleur fragile. »

Le pape a aussi donné au président brésilien les principaux documents du pontificat, dont le message pour la Journée mondiale de la paix, un livre sur la « Statio Orbis » du 27 mars 2020 – la prière pour demander la fin de la pandémie -, et la Déclaration sur la Fraternité humaine signée à Abu Dhabi.

Lula da Silva a offert au pape une gravure de l’artiste brésilien José Francisco Borges représentant « Jésus, Marie et Joseph, la Sainte Famille ». La première dame, Rosângela Lula da Silva, a remis au pape une statue de Notre-Dame de Nazareth.

Le président brésilien a officiellement invité le pape à participer à la célébration en l’honneur de Notre-Dame de Nazareth, qui a lieu à Belém-Pará en octobre (l’État dans lequel se trouve une partie de la forêt amazonienne). La fête s’appelle « Círio de Nazaré » et est l’une des plus grandes fêtes en l’honneur de Notre-Dame au monde.

Rappelons que Luiz Inácio Lula da Silva occupait le poste du président du pays de 2003 à 2011. Il a été à nouveau élu en octobre 2022.

Lula da Silva a déjà été reçu par le pape François le 13 février 2020 au Vatican: au cours de la rencontre, il a remis au pape une photographie d’un habitant de l’Amazonie et a exprimé son « inquiétude » pour ce « poumon de la planète ». C’était le lendemain de la publication de l’exhortation apostolique post-synodale du pape François, « Querida Amazonia ».

Le 31 mai dernier, la conversation téléphonique a eu lieu entre le pape François et le président brésilien : le travail pour la paix en Ukraine a été l’un des sujets-clés de la conversation.




Asamoah Gyan annonce sa retraite sportive

Une décision mûrement réfléchie ! À 37 ans, Asamoah Gyan a annoncé ce mardi sa retraite sportive. Le Ghanéen aux 109 sélections avec les Blacks Stars a débuté sa carrière Liberty Professionals FC, club de la banlieue d’Accra avant de s’envoler pour l’Udinese en Italie, avant de s’imposer à Modène et découvrir la Ligue 1 avec Rennes, écurie avec laquelle, il a disputé la Coupe de France en 2009.

Élu meilleur joueur africain de l’année 2010, finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies en 2010 et 2015.

Gyan est à l’heure actuelle le meilleur buteur africain de l’histoire de la Coupe du Monde avec six buts en trois éditions.

Sa carrière a notamment été marquée par son penalty manqué à la dernière minute du quart de finale du Mondial en Afrique du Sud en 2010, face à l’Uruguay de Luis Suarez, qui aurait pu faire du Ghana la première équipe africaine demi-finaliste de l’histoire de la compétition.

Il est temps de raccrocher le maillot et les crampons dans la gloire », écrit-il dans un communiqué. Il confie son intention de se reconvertir dans le coaching et dans le recrutement.




L’affiche officielle de la Coupe d’Afrique des Nations U-23 Maroc 2023 dévoilée

A moins de trois jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations U-23 CAF TotalEnergies Maroc 2023, l’affiche officielle de la compétition a été dévoilée. Le match d’ouverture de la compétition se jouera à Rabat ce samedi 24 juin entre le Maroc, pays hôte, et la Guinée.

La Coupe d’Afrique des Nations U-23 CAF TotalEnergies est une compétition qualificative pour les Jeux Olympiques d’été de Paris 2024. Il s’agit de la deuxième Coupe d’Afrique des Nations U23 CAF TotalEnergies à se dérouler au Maroc depuis la création du tournoi en 2011.

L’affiche a été soigneusement conçue pour illustrer la main d’un footballeur tenant le trophée tant convoité, qui incarne également la quête de la suprématie continentale.

Les rayons verts de l’illustration symbolisent les pelouses verdoyantes de l’Afrique, tandis que le rouge affiche la passion des nations en compétition. La domination de ces couleurs primaires fait écho aux couleurs du drapeau marocain.

Les stades :

Deux enceintes seront le théâtre de cette compétition. Le stade Prince Moulay Abdellah de Rabat et le stade Ibn-Batouta, plus connu sous le nom de Grand Stade de Tanger.

Les groupes :

Groupe A : Maroc, Ghana, Congo, Guinée

Groupe B : Égypte, Mali, Gabon, Niger

Pour plus d’informations sur la Coupe d’Afrique des Nations U-23 CAF TotalEnergies Maroc 2023, rendez-vous sur www.cafonline.com.




La CENI publie les conditions d’éligibilité et des cas d’inéligibilité aux différents scrutins

Conformément aux articles 9 et 10 de la Loi électorale en vigueur, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique les conditions d’éligibilité et des cas d’inéligibilité aux différents scrutins, indique un communiqué signé par Mme Patricia Nseya, Rapporteur de la CENI.

Article 9 : Nul n’est éligible s’il ne remplit les conditions suivantes :

1. Être de nationalité congolaise ;

2. Avoir l’âge requis à la date de clôture de dépôt de candidature ;

3. Jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ;

4. Ne pas se trouver dans un cas d’exclusion prévus par la présente loi, 5. Avoir la qualité d’électeur ou se faire identifier et enrôler lors du dépôt de sa candidature ;

6. Avoir un niveau d’études requis ou justifier d’une expérience professionnelle avérée dans l’un des domaines suivants : politique, administratif, économique ou socio-culturel. Tout Congolais de l’un ou de l’autre sexe peut présenter sa candidature sous réserve des dispositions spécifiques pour chaque élection et de celles d’inéligibilité prévues à l’article 10 ci-dessous.

Article 10 : Sans préjudice des textes particuliers, sont inéligibles :

1. Les personnes privées de leurs droits civils et politiques par décision judiciaire irrévocable ;

2. Les personnes condamnées par une décision irrévocable du chef de viol, d’exploitation illégale des ressources naturelles, de corruption, de détournement des deniers publics, faux et usage de faux, banqueroute et faillite pour la période de leur condamnation, sous réserve de la peine privative des droits civils et politiques ;

3. Les personnes frappées d’une incapacité mentale médicalement prouvée au cours des cinq dernières années précédant les élections ;

4. Les fonctionnaires et agents de l’administration publique ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur demande de mise en disponibilité 5. Les mandataires actifs dans les établissements publics ou sociétés du portefeuille ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de démission ;

6. Les magistrats qui n’auront pas donné la preuve, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de mise en disponibilité ;

7. Les membres des forces armées et de la Police nationale congolaise qui n’auront pas donné la preuve, à la date limite du dépôt des candidatures, de leur démission acceptée ou de leur mise à la retraite ;

8. Les membres du Conseil économique et social, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, de la Commission nationale des droits de l’Homme, du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral, de la Cour des comptes qui n’auront pas donné la preuve, à la date limite du dépôt des candidatures, de leur démission ou de leur mise à la retraite ;

9. Les membres de la Commission électorale nationale indépendante à tous les niveaux, y compris le personnel.

Sont inéligibles à titre définitif, les personnes condamnés par décision judiciaire irrévocable pour crimes de guerre, crime de génocide et crimes contre l’humanité.




Au cours d’une audience: Patrick Muyaya rassure le groupe de scientifiques, membres de l’académie des sciences pour les jeunes

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a échangé un groupe de scientifiques, membres de l’académie des sciences pour les jeunes en République Démocratique du Congo.

“Nous avons proposé un certain nombre d’éléments entre autre un espace médiatique pour permettre à ce que les activités de l’ASJ soit couverte et l’émission où nous allons assurer la promotion de la science qui représente la mission noble de l’ASJ en RDC. C’est-à-dire promouvoir la science comme carrière de choix pour les jeunes en RDC et promouvoir la science comme outils de visibilité internationale du pays et moteur de développement économique du pays en même temps”, a déclaré Professeur Christian Nkanga, Président du Comité Fondateur de l’ASJ-RDC.

De poursuivre : “Nous sommes très soulagés que le ministre ait répondu favorablement à notre demande et à nous promettant le parrainage et l’accompagnement nous le remercions sincèrement”.

Comme aujourd’hui, la jeunesse n’a pas des repères, l’ASJ s’est donnée la mission d’identifier et de regrouper les jeunes docteurs congolais à thèse de sorte qu’ils puissent représenter le symbole de l’excellence du pays et en travaillant par les actions. Très reconnaissante, cette délégation a salué l’ouverture d’esprit du ministre Muyaya qui pendant cette audience a contacté la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) pour voir comment intégrer cette émission à thème sur sa grille afin d’informer la génération actuelle et former les générations futures pour un Congo meilleur.

L’académie des sciences pour les jeunes a entre autre pour objectifs, la promotion des innovations scientifiques et des recherches scientifiques. “Notre académie tient à faire de la RDC où la science est valorisée et où les décisions du gouvernement face aux épidémies, pandémies découlent des décisions des recherches scientifiques”, a souligné la Professeure Tania Bishola, Vice-présidente du Comité Fondateur de l’ASJ-RDC.




Visite de Fatshi en Chine, partenariat stratégique et global, contrat chinois, perspectives de coopération … Le nouvel ambassadeur chinois dévoile ses priorités

Le président Tshisekedi est l’un des dirigeants africains à avoir effectué une visite en Chine après la reprise des activités diplomatiques chinoises qui ont été interrompues pendant plus de deux ans, Covid-19 oblige ! Selon le nouvel ambassadeur chinois en poste en Rdc, Zhao Bin, ‘’l’accueil chaleureux lui réservé montre l’importance qu’on attache à cette amitié qui lie nos deux peuples’’. Au cours de sa première sortie médiatique, il a reconnu, parlant du contrat chinois, que c’est tout à fait normal que l’exécution du contrat, qu’intervienne un différend. Mais il s’agit d’un différend entre frères qui ont un même objectif de faire bénéficier de la coopération au peuple chinois et congolais. Il se dit convaincu qu’à la lumière de l’esprit d’amitié, de pragmatisme et d’équité, l’on arrivera à trouver un dénouement heureux de ce différend et ça va être l’une de ses priorités. Je veux accompagner la discussion en cours entre les autorités congolaises et les entreprises chinoises, pour trouver une bonne méthodologie au règlement de cette question, promet-il.

Nouvel ambassadeur chinois en Rdc, Zhao Bin a fait sa première sortie devant quelques organes de presse tirés à la volée. Au cours de ce face-à-face, il a abordé plusieurs questions, notamment les retombées du dernier voyage du président de la République en Chine, le contenu du partenariat stratégique et global, le contrat chinois, sans oublier les perspectives de coopération entre les deux pays.

Dans son intervention, l’ambassadeur de Chine en Rdc a constaté que la visite du président Tshisekedi en Chine était un succès. Cette visite est importante et historique, surtout que les deux chefs d’Etat ont convenu d’établir une coopération globale et stratégique. La coopération a été élevée à un niveau sans précédent.

« C’est une visite fructueuse où de nombreux accords ont été signés pour renforcer la coopération. Ils couvrent non seulement les secteurs traditionnels (mines, infrastructures), mais aussi les secteurs d’avenir comme l’économie verte, l’économie numérique, l’énergie renouvelable », dit-il, avant d’ajouter qu’il s’agit d’une visite empreinte d’amitié. A côté de sa rencontre avec Xi Jinping, le président Tshisekedi a visité le mausolée du président fondateur de la Chine. C’est un geste particulièrement amical que nous apprécions beaucoup.

Pour M. Zhao Bin, cette visite revêt une importance régionale et internationale. La Chine et la Rdc sont des grands pays en termes de superficie, population et richesses. Cette visite a l’importance de dépasser le cadre bilatéral pour donner une impulsion à la coopération sino-africaine. A l’occasion, le président Tshisekedi a réaffirmé l’adhésion de la Rdc à l’initiative du développement mondial, de la sécurité mondiale, de la civilisation dans le monde et l’initiative de la ceinture et de la route. Ces initiatives ont été lancées dans le but de faire bénéficier au monde, en particulier les pays en développement. Ce sont des initiatives des pays en développement. Avec l’adhésion de la Rdc à ces initiatives, ça va encore faire entendre la voix des pays en développement.

Les messages forts

A travers cette visite du président Félix Tshisekedi en Chine, plusieurs messages peuvent se dégager. Pour l’ambassadeur Zhao Bin, le premier message que les autorités chinoises voudraient adresser à Tshisekedi, et à travers lui le peuple congolais, c’est d’abord le sens d’estime et de respect. Le président Tshisekedi est l’un des dirigeants africains à avoir effectué une visite en Chine après la reprise des activités diplomatiques chinoises qui ont été interrompues pendant plus de deux ans, suite à la Covid-19. « A travers un accueil chaleureux, nous montrons l’importance qu’on attache à cette amitié qui lie nos deux peuples, ce respect du peuple chinois au peuple congolais épris de paix, de souveraineté et d’indépendance », dit-il.

Le 2ème message, c’est celui de solidarité. Depuis la normalisation des relations entre la Rdc et la Chine il y a à peine 50 ans, nous avons avec l’aide chinoise réalisé beaucoup de choses (Palais du peuple, stade des Martyrs, etc.). Avec cette visite, nous avons affiché notre volonté de continuer à soutenir le Congo dans la construction du pays, dans le redressement de la nation congolaise, avec l’achèvement dans un avenir proche des travaux du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique central, avec la finalisation du centre de formation à Kolwezi. C’est une aide qui va se réaliser dans le cadre de la coopération Sud-Sud, une coopération sans arrière-pensée, sans conditions préalables et sans contrepartie.

Le 3ème message, c’est celui du partage des dividendes de développement chinois d’un côté et de partage d’expérience de ce développement chinois. Au niveau du partage des opportunités du développement chinois, que ça soit les autorités locales ou centrales, ont toutes exprimé leur volonté de coopérer avec la Rdc de façon approfondie. « Nous sommes dans les secteurs traditionnels, comme ceux d’avenir, mais aussi aider le Congo dans le développement des chaines de valeur et le renforcement des chaines industrielles. C’est-à-dire, faire réaliser d’avantage une valeur ajoutée des richesses naturelles sur le territoire congolais, sans parler de notre volonté d’accroitre les échanges commerciaux », pense-t-il.

En jetant un coup d’œil sur le succès chinois, cela montre que le développement n’est pas dans la main d’une poignée des pays, mais tous les pays qui étaient pauvres comme la Chine pourrait réussir à condition qu’ils identifient une voie de développement propre à leur identité nationale. C’est cette expérience que nous souhaitons partager avec la Rdc. Nous considérons le peuple congolais comme un peuple ami, un partenaire fiable et un véritable frère. C’est là le message dont je veux être le porteur pendant l’accomplissement de ma mission à Kinshasa. C’est ainsi que j’ai pris la symbolique d’un bateau (on est dans une même famille et dans un même bateau).

Résoudre le différend sur le contrat chinois, une priorité

La renégociation du contrat chinois ne pouvait pas manquer à ce premier face-à-face entre la presse locale et l’ambassadeur de Chine en Rdc. Voilà qui lui a permis de dire qu’il faut tout d’abord mettre ce contrat dans le contexte de l’époque. C’est une époque où investir dans les mines congolaises n’était pas attractif par rapport à aujourd’hui. Peu d’investisseurs étrangers ont été intéressés. Le succès avec les entreprises chinoises a attiré d’autres investisseurs, ce qui permet au Congo de développer ce secteur dans peu de temps.

En plus, la contribution de ce contrat chinois à la construction du pays est réelle. En matière de construction des infrastructures par exemple, la rénovation du Boulevard du 30 juin, avenue du Tourisme, etc. L’année dernière, une deuxième vague des projets d’infrastructures a été validée par le Gouvernement congolais dont le montant est de 150 millions de dollars Us. En termes de création d’emplois, cette coopération a permis de créer de 20.000 emplois dans le secteur des infrastructures et plus de 10.000 emplois pour le secteur minier.

Dans l’exécution de ce contrat, explique-t-il, il est tout à fait normal qu’intervienne un différend. Même entre frères, il arrive qu’on ait des disputes. Mais il s’agit d’un différend entre frères qui ont un même objectif de faire bénéficier de cette coopération au peuple chinois et congolais. Ce différend doit être réglé à l’amiable. « Je suis convaincu qu’à la lumière de l’esprit d’amitié, de pragmatisme et d’équité, on arrivera à trouver un dénouement heureux de ce différend et ça va être l’une de mes priorités après la prise ma fonction », promet-il, avant d’avouer qu’il va accompagner la discussion en cours entre les autorités congolaises et les entreprises chinoises pour trouver une bonne méthodologie au règlement de cette question.

A côté du règlement de ce différend, l’ambassadeur va assurer le bon déroulement des projets de développement déjà en cours ou prêts à être lancés. C’est comme le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, le centre de formation technique à Kolwezi, transformateur du poste d’électricité à Kinsuka, l’avenue Nzolana phase 2, modernisation du système de communication, etc. qui se font avec l’aide chinoise ou qui bénéficient d’un prêt du gouvernement chinois à un taux préférentiel ou des partenariats public-public, soit la coopération entre l’Etat congolais et les investisseurs chinois.

Pendant son mandat, il mettra aussi l’accent sur la formation. C’est une des priorités que le président Tshisekedi a donnée aux relations entre la Chine et la Rdc. C’est par la formation que le Congo va renforcer ses capacités et nous lui accordons une importance particulière. Nous allons accorder pour cette année, 200 opportunités de formation à la partie congolaise dans les différents domaines, sans oublier les formateurs qui se trouvent aujourd’hui à la base militaire de Kitona pour aider à former l’armée congolaise.

La dernière priorité, mieux comprendre la population locale. C’est avec cette meilleure compréhension que nous le peuple chinois pouvons savoir pour mieux vous soutenir dans le processus de redressement du pays. C’est pour cela que je pense que le Centre pourrait jouer un rôle. Au niveau de l’ambassade, nous introduisons les éléments cinématographiques pour mieux connaitre la Chine et de même pour les éléments congolais. C’est pour cela qu’il y a des cours en lingala donnés au personnel de l’Ambassade, pour mieux vous connaître.

Quid de la participation de la Rdc à la 3ème exposition sino-africaine

La 3ème édition de l’exposition économique et commerciale sino-africaine va s’ouvrir le 29 juin courant. Le Congo-Kinshasa va être représenté par une forte délégation avec trois ministres. Celui de l’Agriculture, de l’Industrie et du Commerce. Avec en plus une vingtaine d’entreprises congolaises. « Du côté chinois, nous avons choisi la Rdc comme invitée d’honneur de cette édition d’exposition. La mise à la disposition de la partie congolaise d’une zone d’exposition de 300 m², 8 stands d’expositions VIP, pour dire que la Rdc est l’invité le plus important », informe-t-il.

Pour l’ambassadeur Zhao Bin, ceci est un autre exemple de la volonté chinoise de partager les opportunités de son développement à d’autres pays, notamment la Rdc qui a une balance économique excédentaire. Cela doit pousser la Rdc à exporter d’une façon diversifiée. « C’est dans cet esprit-là que j’ai transmis au ministre du Commerce l’invitation au gouvernement congolais de participer à l’exposition internationale d’importation dont la 6ème édition aura lieu en novembre à Shanghai. Nous voulons offrir à la partie congolaise notre plateforme pour exporter davantage vers la Chine », pense-t-il.

Propos recueillis par Jea

n-Marie Nkambua




Affaire Bukanga Lonzo : Matata retire sa confiance au bureau du Sénat et porte plainte contre Bahati 

Acculé par le bureau du Sénat et le Procureur général près la Cour Constitutionnelle dans l’affaire du détournement des fonds du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, Augustin Matata Ponyo décide de retirer sa confiance du président du Sénat et de tout son bureau. Le Premier ministre honoraire a également porté plainte à la Cour de Cassation contre Modeste Bahati qu’il accuse de violer le règlement intérieur de la chambre haute du parlement et de la constitution de la République. A en croire le président national du parti Leadership et gouvernance pour le développement, ce procès vise à l’éliminer de la course à la présidentielle de 2023 au profit du candidat au pouvoir.

Devant la presse ce mercredi 21 juin 2023, après le dépôt de sa lettre au bureau du Sénat, le sénateur dit avoir beaucoup enduré avec ce dossier qui lui balance de tout côté. Pour lui, ” ça fait exactement 2 ans jours pour jours depuis avril 2021 que le président du Sénat Bahati en complicité avec le Procureur général près la Cour Constitutionnelle Jean Mukolo Nkokesha se permettent de fouler au pied la constitution de la République, toutes les lois organisant le fonctionnement des institutions, le règlement intérieur du Sénat, tout simplement parce qu’on veut éliminer un candidat président de la République”. Pour Matata Ponyo, cette lutte a pour objet de l’écarter des élections de 2023.

L’ancien Premier ministre sous Kabila reproche au Sénat de ne pas avoir pris une position juste en ce qui concerne sa protection comme aussi membre de la chambre haute du parlement. A cet effet, il qualifie son bureau de se faire juge et partie et surtout d’œuvrer pour l’Union sacrée de la nation dont ils sont tous membres. « A partir d’aujourd’hui, je retire toute ma confiance du bureau du Sénat. C’est dommage, c’est historique que cela arrive dans ce pays depuis 1960 ; ça fait deux ans que je supporte cela, le président du Sénat estime que le Sénat est devenu son institution et qu’il peut se comporter en dehors de la loi. Et pourtant, nul n’est au-dessus de la loi », a-t-il dit.

 

Signalons que le bras de fer entre Matata et la justice reste encore rude. Après l’échange du Procureur général près la Cour Constitutionnelle et le bureau du Sénat, tout porte à croire que rien ne peut empêcher la justice congolaise à mettre la main sur Matata Ponyo Mapon qui, selon le bureau du Sénat, a déjà perdu ses immunités parlementaires et livré à la justice congolaise.