Nord-Kivu : une attaque agressive des abeilles fait un mort à Béni 

Il s’agit de M. Kathembo Kanzao, âgé de 42 ans habitant de la ville de Béni au Nord-Kivu, qui a trouvé la mort par asphyxie et piqûres de guêpes la soirée du mardi 20 juin 2023, dans son champ situé au quartier Pasisi, commune de Bungulu, en ville de Béni.

La nouvelle est rapportée à la presse ce mercredi 21 juin 2023 par des sources policières qui indiquent que la victime a été piquée par des abeilles, alors qu’il tentait de dégager un essaim guêpes retrouvé dans son champ.

Les mêmes sources ajoutent également que, le corps de la victime découvert dans la mi-journée par les habitants a été tiré du lieu du drame pour la morgue, après les enquêtes lancées par les services compétents pour son inhumation.

 

” La police a constaté qu’il s’est agi du corps de M. Kathembo Kanzao, âge 42 ans. Il aurait tenté “un essaim de guêpes “dans son champ. Lui qui croyait être bien protégé, mais a été surpris par la multitude des abeilles qui lui ont ôté la vie sous un manguier, où gisait son corps “, précise une dépêche de presse de la Pnc.

Cependant, la police exhorte aux agriculteurs d’être trop prudents pour s’épargner des dangers liés aux piqûres des insectes.

Précisons que ce cas de mort par piqûre des abeilles serait le premier à être enregistré dans la ville de Béni.

Alain Wayire depuis Béni




Nord-Kivu : Environ 30.000 ménages de déplacés de guerre vivent sans assistance en ville de Béni

Ces statistiques ont été révélées à la presse par le bureau urbain du comité de déplacés en ville de Béni, à l’occasion de la journée internationale des réfugiés et déplacés de geurre, célébrée chaque 20 juin de l’année.

D’après Nicaise Kapinga Mbiyi, Secrétaire de ce comité en ville, ces personnes sont venues des plusieurs agglomérations du territoire de Béni au Nord-Kivu, Irumu et Mambasa en Ituri, craignaient les attaques répétitives des groupes armés locaux et étrangers dont les rebelles ADF et les miliciens de CODECO qui se livrent à la tuerie des civils emportés, sans oublier l’incendie des véhicules et marchandises et pillages des biens de la population par ces assaillants.

Il a indiqué par ailleurs qu’une partie de ces ménages répertoriés sont dans des familles d’accueil et d’autres dans des camps de déplacés là-bas. Ils parcourent des conditions déplorables, car ils y sont sans aucune assistance du gouvernement congolais, moins encore de la part des organisations humanitaires.

Toutefois, la ration alimentaire de ces derniers, les logements et ainsi que les soins de santé de qualité sont les besoins urgents en faveur de ces vulnérables, précise-t-il.

Cependant, il exhorte les autorités compétentes ayant l’attribution de la paix dans leurs missions de rétablir la paix et la sécurité dans leurs milieux d’origines afin de leur permettre de regagner leurs agglomérations de provenance.

Précisons qu’en marge de cette journée dédiée aux réfugiés et déplacés, aucune activité dans ce sens n’a été organisée en ville de Béni.

Alain Wayire depuis Béni




Montée de la criminalité urbaine en ville de Béni : les voix se lèvent pour décrier la situation 

Le conseil urbain de la jeunesse de la ville Béni au Nord-Kivu hausse le ton et déplore cette persistance de l’insécurité grandissante orchestrée par les hommes armés non autrement identifiés.

Se confiant à la rédaction du quotidienrdc.com, Me Dalzon Mikundi, président de cette structure juvénile exhorte au comité urbain de sécurité de revoir le plan sécuritaire de la ville pour faire face à la criminalité urbaine.

Cette structure juvénile indique également qu’au cours de leurs opérations de cambriolage, ces hors la loi inquiètent d’abord leurs cibles avant d’orchestrer un pillage systématique dans les domiciles des habitants où argent, appareils électroménagers et autres biens de grande valeur sont emportés par ces hommes armés.

Outre les biens emportés, cette structure juvénile note également plusieurs cas d’assassinat ciblés notifiés dans cette ville.

Dalzon Mikundi demande par ailleurs aux autorités compétentes de prendre de nouvelles stratégies pour la sécurisation de la population et leurs biens.

Cependant à la police, cette structure demande un encadrement spécial des jeunes qui veillent nuitamment autour du feu dans différents quartiers de la ville pour plus d’efficacité.

Notons qu’actuellement au-moins 4 personnes ont été tuées à l’espace d’un mois en ville de Béni, et une centaine des maisons visité les auteurs restent toujours dans une destination inconnue.

Alain Wayire depuis Béni

 




FONHAB : Au nom du MINETAT Pius Muabilu, Me Mechack Mandefu appelle les heureux promus aux résultats rapides et palpables

Le Fonds national de l’Habitat (FONHAB), voilà une autre réforme mise en place par M. Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et habitat. Cette structure qui vient faire renaître le Fonds d’Avance, le crédit foncier de l’époque est désormais opérationnelle. Nommés par ordonnance présidentielle, les animateurs ont été installés ce mercredi au cours d’une cérémonie présidée par le Directeur de cabinet adjoint, Me Mechack Mandefu.

Nommés par ordonnance présidentielle au mois de mai dernier, les animateurs du conseil d’administration et ceux de la Direction générale du Fonds national de l’habitat ont pris officiellement leurs fauteuils, ce mercredi 21 mars 2023, en marge d’une cérémonie présidée par le Directeur de cabinet adjoint du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala, en l’occurrence Me Mechack Mandefu Muela. Il s’agit, d’Agnès Banatshinyi Tshitenge, Présidente du conseil d’administration ; Alexis Kadima Lubemba, Directeur général ; Pascaline Zamuda Mukanda, Directeur général adjoint et trois administrateurs, membres du conseil d’administration.

L’occasion s’est avérée propice, pour le président de séant, d’exhorter les heureux promus, au nom du ministre d’Etat Pius Muabilu, à travailler d’arrache-pied et en franche collaboration, pour des résultats rapides et palpables. Sur fond des mots justes, Me Mechack Mandefu Muela a expliqué à l’auditoire le bien-fondé de la création de cet établissement public ainsi que les défis à relever pour promouvoir le logement décent au profit des congolais.

“Au nom de Monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, je me fais le devoir de prendre la parole, pour dire ceci : le Fonhab n’est qu’une réponse à la lettre morte issue de la disparition de la caisse nationale d’épargne de crédit immobilier créée depuis 1971, sous les cendres de l’Office national des logements, ONL. Depuis ce temps, il y a eu une rupture, il a fallu que le ministre d’Etat, à la tête du ministère de l’urbanisme et habitat, dans sa politique de réformes, puisse voir comment renaître cette institution, ce levier financier. Et aujourd’hui, il a plu au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au travers les ordonnances numéro 23/063 du 22 mai 2023, nommant les membres du comité de gestion ainsi que de la direction générale de cette institution. Nous, la tutelle, nous avons la joie, nous avons aussi le devoir d’encourager les nouveaux dirigeants. Parce que le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait des logements sociaux son cheval de campagne pendant la campagne électorale”, a lâché dès l’entame de son speech Me Mechack Mandefu Muela.

Et de rappeler aux nouveaux animateurs du Fonhab, la recommandation du président de la République, en ce qui concerne la mise en place d’un plan d’urgence d’exécution de leur politique.

“Lorsque nous fréquentons certains quartiers, comme Cité verte, Salongo-Léopard, Matete, l’on se rend compte que les maisons ont été construites avec le fonds de l’ONL en son temps. Au nom de son Excellence Monsieur le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, que je représente, je vous appelle à la collaboration ; je vous appelle à avoir un sens élevé du travail. Votre bravoure, votre façon de faire fera en sorte que la RDC puisse être comptée parmi les nations ayant mis en exergue la politique des logements sociaux, comme tant d’autres ici en Afrique. Au nom de son Excellence Monsieur le ministre d’Etat, je vous souhaite pleins succès et une bonne collaboration”, a ajouté Me Mechack Mandefu Muela.

 

Dans son allocution, le Directeur général, Alexis Kadima Lubemba a, de prime abord, rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat Félix-Antoine shisekedi Tshilombo, autant qu’il a exprimé sa profonde gratitude vis-à-vis du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre de tutelle, pour la confiance qu’il aura placée en sa modeste personne, il y a plus de deux ans, en le nommant autrefois chargé de mission dont la lourde tâche aura consisté à mettre en œuvre la feuille de route du Fonhab, à l’issue de sa création par décret du premier ministre. Alexis Kadima Lubemba a, ensuite, martelé sur l’impérieuse nécessité de la direction générale de Fonhab et du Conseil d’administration, de passer sans tarder à l’action au regard des obligations légales en rapport avec leurs fonctions.

Dans le même ordre d’idées, la présidente du conseil d’administration Pascaline Zamuda Mukanda, n’a pas manqué de rendre hommage au président de la République, tout en appelant ses colistiers heureux promus, à travailler d’arrache-pied pour des résultats escomptés à court et à long terme.




Rdc, 3ème édition de l’exposition économique et commerciale sino-africaine 

La Rdc est invitée à la 3ème édition de l’exposition économique et commerciale sino-africaine, édition 2023 qui va s’ouvrir le 29 juin. Le Congo va être représenté par une forte délégation avec trois ministres : Agriculture, Industrie et Commerce. Avec en plus une vingtaine d’entreprises congolaises. Du côté chinois, nous avons choisi la Rdc comme l’invitée d’honneur de cette édition d’exposition. La mise à la disposition de la partie congolaise d’une zone d’exposition de 300 m², 8 stands d’expositions VIP, soit l’invité le plus important.

C’est un autre exemple de la volonté chinoise de partager les opportunités de son développement à d’autres pays. La balance est excédentaire au niveau de la partie congolaise. Cela doit pousser la Rdc à exporter d’une façon diversifiée. C’est dans cet esprit-là que j’ai transmis au ministre du Commerce extérieur l’invitation au gouvernement congolais de participer à l’exposition internationale d’importation dont la 6ème édition aura lieu en novembre à Shanghai. Nous voulons offrir à la partie congolaise notre plate-forme pour exporter d’avantage vers la Chine.




« Nous sommes pour la préservation de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la Rdc » (Zhao Bin)  

La Chine et la Rdc sont toutes très attachées à la souveraineté et à l’intégrité territoriale. C’est parce que nous avons eu des histoires similaires dans le passé. Nous, nous comprenons bien la douleur des Congolais, parce que nous aussi, nous sommes le seul pays membre permanent du conseil de sécurité qui n’arrive pas encore à recouvrer la souveraineté sur l’ensemble de notre territoire. C’est la raison pour laquelle la position de la Chine à l’égard de ce qui se passe à l’Est du Congo est constante et sans ambigüité.

Nous sommes pour la préservation de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du Congo ; nous condamnons ces groupes armés illicites, surtout pour leurs atrocités et exactions dont sont victimes la population locale ; nous soutenons la mise en œuvre du processus de Nairobi et la feuille de route de Luanda ; Nous soutenons également les efforts déployés par les organisations sous régionales dans la restauration de la confiance et de la paix dans la région. Nous soutenons également toutes ces organisations régionales, mais aussi l’Envoyé spéciale pour la région des grands lacs pour qu’ils puissent jouer un rôle construction dans le règlement du problème.




Pour cette année, la Chine va accorder 35 bourses aux jeunes étudiants congolais

Au retour de la délégation que conduisait le président de la République en Chine, tout le monde ne faisait que parler de la coopération au niveau global et stratégique, mais sans en donner le véritable contenu.

C’est ainsi que la presse a profité de cette opportunité pour demander à l’ambassadeur de donner le sens de ce partenariat. Il signifie un soutien mutuel accru de leurs intérêts vitaux : la défense, la souveraineté, l’indépendance et de l’intégrité territoriale. La Chine compte sur le Congo pour qu’elle spot de son côté sur la question de Taiwan, Hong Kong, droits de l’homme, … des situations qui sont toujours instrumentalisées par des forces étrangères. De notre côté, on soutient la préservation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Rdc. C’est à la lumière de cet esprit que la Chine a soutenu la levée de la mesure d’embargo qui frappait la Rdc.

Disons aussi que cette coopération globale se traduit par la multiplication des échanges entre les deux pays. La visite du président Tshisekedi est un début de cette reprise et plusieurs ministres congolais vont visiter la Chine au courant de cette année. Cette multiplication des échanges se justifie aussi par des échanges plus étroits entre les parlementaires, les chefs des partis politiques, … D’ailleurs, il y aura une délégation d‘entrepreneurs chinois qui vont visiter la Rdc.

A en croire M. Zhao Bin, cette année, la Chine va accorder 35 bourses aux jeunes étudiants congolais. Un autre aspect important, c’est la coopération approfondie entre les deux pays pour réaliser une coopération gagnant-gagnant. Il s’agit non seulement d’étendre les domaines de coopération, mais aussi l’encouragement à l’augmentation des échanges en faveur du Congo. Enfin, la contribution chinoise à la mise en place des chaines de valeur.




M. Zhao Bin promet d’assurer le bon déroulement des projets de développement déjà en cours ou prêts à être lancés 

Même si principalement l’ambassadeur chinois en Rdc va s’employer à résoudre le différend entre ces deux pays, il promet d’assurer le bon déroulement des projets de développement déjà en cours ou prêts à être lancés. C’est comme le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, le centre de formation technique à Kolwezi, transformateur du poste d’électricité à Kinsuka, l’avenue Nzolana phase 2, modernisation du système de communication, etc. qui se font avec l’aide chinoise ou qui bénéficie d’un prêt du gouvernement chinois à un taux préférentiel ou des partenariats publics-publics soit la coopération entre l’Etat congolais et les investisseurs chinois.

Une autre priorité, c’est la formation. C’est l’une des priorités que Fatshi a donné aux relations entre la Chine et la Rdc. C’est par la formation que le Congo va renforcer ses capacités et nous lui accordons une importance particulière. Nous allons former pour cette année 200 opportunités de formation à la partie congolaise dans les différents domaines, sans oublier les formateurs qui se trouvent aujourd’hui à la base militaire de Kitona pour aider à former l’armée congolaise.

La dernière priorité, mieux comprendre la population locale. C’est avec cette meilleure compréhension que nous le peuple chinois pouvons savoir pour mieux vous soutenir dans le processus de redressement du pays. C’est pour cela que je pense que le Centre pourrait jouer un rôle. Au niveau de l’ambassade, nous introduisons les éléments cinématographiques pour mieux connaitre la chine et de même pour les éléments congolais. C’est pour cela qu’il y a des cours en lingala au personnel de l’ambassade pour mieux vous connaît

re.




Contrat chinois : Zhao Bin promet d’accompagner la discussion en cours entre les autorités congolaises et les entreprises chinoises pour un partenariat gagnant-gagnant

La convention sino-congolaise n’a pas été ignorée par les chevaliers de la plume. Ceux-ci ont voulu avoir la position de l’ambassadeur Zhao Bin.

Celui-ci estime qu’il faut tout d’abord mettre ce contrat dans le contexte de l’époque. C’est une époque où investir dans les mines congolaises n’était pas attractive par rapport à aujourd’hui. Peu d’investisseurs étrangers ont été intéressés. Le succès avec les entreprises chinoises a attiré d’autres investisseurs, ce qui a permis au Congo de développer ce secteur dans peu de temps.

Pour M. Zhao Bin, la contribution de ce contrat chinois à la construction du pays est réelle. Ceci est visible en matière de construction des infrastructures par exemple, la rénovation du Boulevard du 30 juin, avenue du Tourisme, etc. L’année dernière, indique-t-il, une deuxième vague des projets d’infrastructures a été validée dont le montant est de 150 millions de dollars Us. En termes de création d’emplois, cette coopération a permis de créer 20.000 emplois dans le secteur des infrastructures et plus de 10.000 emplois pour le secteur minier.

Dans l’exécution de ce contrat, note l’ambassadeur, il est tout à fait normal qu’intervienne un différend. Même entre frères, il arrive qu’on ait des disputes. Mais il s’agit d’un différend entre frères qui ont un même objectif de faire bénéficier de cette coopération au peuple chinois et congolais. Ce différend doit être réglé à l’amiable. « Je suis convaincu qu’à la lumière de l’esprit d’amitié, de pragmatisme et d’équité, on arrivera à trouver un dénouement heureux de ce différend et ça va être l’une de mes priorités après la prise ma fonction », pense le diplomate chinois, qui jure qu’il va accompagner la discussion en cours entre les autorités congolaises et les entreprises chinoises pour trouver une bonne méthodologie au règlement de cette quest

ion.




« La Chine et le Congo ont beaucoup à faire ensemble » (Zhao Bin)

Avec une brochette de la presse de Kinshasa, le nouvel ambassadeur de la République populaire de Chine s’est appesanti sur quelques priorités de son mandat en Rdc. Au regard de son expérience dans la diplomatie, il affirme que s’il est à Kinshasa, c’est pour la consolidation de l’impression qu’il a eu sur la Rdc et son peuple. « Votre pays possède d’immenses potentialités », dit-il.

M. Zhao Bin parle des Congolais comme un peuple hospitalier et généreux. Surtout, j’ai eu cette impression que la Chine et le Congo ont beaucoup à faire ensemble. Vous avez une terre très riche alimentée par des sources d’eau. La superficie des terres cultivables est au même niveau que celle de la Chine. Si la Chine a réalisé l’autonomie alimentaire pour 1,4 milliards d’habitants, la Rdc peut faire plus, voir même alimenter l’ensemble de l’Afrique.