L’entraîneur du Maroc Regragui tire les leçons de la défaite de l’Afrique du Sud

L’entraîneur du Maroc, Walid Regragui, a déclaré qu’il y avait de bonnes leçons à tirer de leur défaite contre l’Afrique du Sud lors de leur match de qualification pour la CAN 2023 de la CAF TotalEnergies disputé samedi au FNB Stadium de Soweto.

Les demi-finalistes de la Coupe du Monde ont été menés 2-1 grâce à des buts de Percy Tau et Zakhele Lepasa, le but de consolation pour les Marocains étant trouvé par Hakim Ziyech.

S’adressant aux médias après cette affaire très divertissante, l’ancien sélectionneur du Wydad Casablanca a déclaré qu’il n’était pas entièrement découragé par la défaite, affirmant que c’était bon pour la préparation de son équipe pour la Côte d’Ivoire l’année prochaine.

Comme je l’ai déjà dit, je me fiche de perdre deux ou trois matches avant la CAN, mais il y a des leçons importantes que nous avons apprises aujourd’hui. En seconde période, nous avons donné plus d’intensité mais, au final, les Bafana Bafana méritent la victoire. J’ai beaucoup changé pour voir d’autres joueurs et c’est ce que je voulais voir dans ce match », a déclaré l’entraîneur des Lions de l’Atlas.

« Certains de ce que j’ai vu, je suis heureux et les autres, pas si heureux, donc ce match était bon pour prendre des leçons avant la CAN parce qu’il y a encore beaucoup de travail à faire », a déclaré Regragui.

L’entraîneur a ensuite commenté la qualité de ses adversaires, affirmant que l’équipe avait un grand potentiel pour bien faire sur le continent et peut-être créer la surprise.

« Je sais que les Bafana Bafana sont une grande équipe. Ils ont de très bons joueurs techniques et je pense que l’Afrique du Sud peut être une grande surprise avec ce genre d’esprit. Je sais aussi à quel point les Sud-Africains aiment le football et à quel point ils ont de bons joueurs comme les joueurs de Mamelodi Sundowns qui jouent dans une bonne ligue. Ils ont bien fait aujourd’hui et méritent la victoire », a conclu l’entraîneur.

Le Maroc et l’Afrique du Sud ont tous deux assuré leur place dans la pièce maîtresse continentale de l’année prochaine, le Maroc restant avec un match de plus à jouer contre le Libéria, qui a déjà glissé hors de la course à la qualification pour la Côte d’Ivoire.




Broos impressionné par la performance de l’Afrique du Sud après sa victoire sur le Maroc

Hugo Broos était un entraîneur très heureux après l’impressionnante victoire 2-1 de son équipe sur le Maroc au FNB Stadium de Soweto samedi.

Les Bafana Bafana ont dompté les Lions de l’Atlas grâce à des buts de Percy Tau et Zakhele Lepasa avec la consolation pour le Maroc de Hakim Ziyach dans un match de qualification de la CAN CAF 2023 très divertissant.

Broos, qui a déclaré hier que la victoire serait cruciale pour regagner le soutien des fans pour l’équipe nationale, a déclaré que leur victoire contre l’équipe numéro un d’Afrique était un excellent indicateur de la croissance de l’équipe au cours des dernières années.

« Je suis très heureux aujourd’hui. Non seulement parce que nous avons gagné, mais je pense que nous méritions de gagner le match avec les occasions que nous avions. Je suis plus content de la performance. Comme je l’ai dit avant le match, le résultat n’est pas important, mais de voir la progression que nous avons faite ces derniers mois », a déclaré le Belge.

Avec le soutien d’un FNB Stadium bruyant, les Bafana Bafana n’ont montré aucun respect pour leurs adversaires les plus fantasmés, créant occasion après chance et ayant les Marocains sur le pied arrière pendant la majeure partie du match.

Nous avons joué contre une très bonne équipe et nous n’avons jamais été dominés. Au contraire, nous avons parfois dominé l’équipe, nous avons eu trois ou quatre bonnes occasions de marquer, et je ne me souviens que d’une ou deux pour eux », a déclaré Broos, ravi.

Sur les progrès de l’équipe avant la CAN 2023 de TotalEnergies de l’année prochaine, Broos a déclaré que l’équipe avait grandi au cours des dernières années, mais qu’il restait encore du travail à faire.

« On ne construit pas une équipe en une journée. Vous avez besoin de temps et aujourd’hui, vous voyez une équipe qui joue un bon football et crée des occasions, ce que nous voulons. Nous devons encore nous améliorer et c’est certain. Si nous pouvons le faire, nous pouvons bien faire à la CAN », a-t-il conclu.




Le Bénin tient le champion du Sénégal en qualification pour la CAN 

Le Bénin a réussi à tenir le champion d’Afrique en titre, le Sénégal, à un match nul 1-1 lors d’un affrontement très attendu au Stade de l’Amitié de Cotonou dans le cadre de son match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF, Côte d’Ivoire 2023 samedi soir.

Un Teranga Lions remanié est entré sur le terrain avec Nicolas Jackson, Abdoulaye Seck et Seny Dieng dans le onze de départ, mais ils ont été tenus en échec par les Cheetahs.

Le défenseur Abdoulaye Seck a mis les visiteurs, qui avaient tous leurs matches dans le groupe avant le match de samedi, en tête avant qu’Abdoul Rachid Moumini piledriver ne rétablisse la parité.

En l’absence de Kalidou Koulibaly, Sadio Mané a enfilé le brassard de capitaine, tandis que Koulibaly a apporté son soutien depuis le banc des remplaçants.

De l’autre côté, le Bénin a cherché à remporter la victoire pour renforcer ses espoirs de qualification sous la direction de l’entraîneur Gernot Rohr.

Ayant déjà assuré sa place dans le tournoi en Côte d’Ivoire, le Sénégal a montré sa détermination dès la 4e minute, alors que la frappe puissante d’Ackson manquait de peu la cible.

Les Lions de la Teranga ont déclenché une série d’attaques offensives, mettant à l’épreuve la résilience de la défense béninoise, mais ont été repoussés par le droit ou les compétences exceptionnelles de gardien de but de Saturnin Allagbe, le gardien des Cheetahs.

C’est à la 44e minute que le Sénégal est sorti de l’impasse. La transversale parfaitement placée de Sadio Mané a trouvé Jackson, dont la tête a été contrée par un défi trop zélé par Abdoulaye Seck. Le défenseur ne s’est pas trompé, trouvant le fond du filet et propulsant le Sénégal en tête.

Cependant, la deuxième mi-temps a été marquée par un changement d’élan alors que les Sénégalais ont progressivement perdu leur emprise sur le match, permettant au Bénin de capitaliser sur la situation.

À la 78e minute, Abdoul Rachid Moumini a déclenché une frappe tonitruante qui s’est envolée dans le coin supérieur du filet, laissant Seny Dieng, le gardien sénégalais, impuissant.

L’égalisation du Bénin leur a non seulement assuré un point précieux, mais a également marqué un exploit notable, car aucune équipe n’avait réussi à arracher des points aux champions d’Afrique dans ce groupe de qualifications.

Avec la dernière journée à l’horizon, les espoirs de qualification du Bénin reposent désormais sur sa performance contre le Mozambique à l’Estádio da Machava.

Réactions d’après-match :

« Les deux équipes ont affiché un football exceptionnel. Une équipe a démontré les qualités du champion d’Afrique en titre, tandis que l’autre, notre équipe du Bénin, a fait preuve de caractère en répondant au défi du Sénégal. Nous sommes devenus plus forts tout au long du match; Bien que nous ayons été dominés en première mi-temps, nous avons réussi à nous libérer et à imposer notre jeu en seconde période. J’ai été vraiment impressionné par l’esprit combatif de mon équipe, et nous devons continuer dans cette voie. » – Gernot Rohr, sélectionneur du Bénin.

« Par rapport à nos séances d’entraînement, j’ai été témoin de développements intrigants ce soir. Je suis extrêmement satisfait de la performance de mon équipe. C’était un match très disputé, même si nous n’en sommes pas sortis vainqueurs. Notre objectif était de gagner tous nos matches dans cette campagne qualificative, mais cette fois, un magnifique but de l’opposition nous a empêchés d’y parvenir. Je dois admettre que ce but m’a pris par surprise; c’est arrivé en un clin d’œil. » – Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal.




La Guinée équatoriale assomme la Tunisie pour décrocher le billet de la CAN, le Maroc vaincu

La Guinée équatoriale a assuré sa place dans la très attendue Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF, Côte d’Ivoire 2023, avec une victoire 1-0 contre la Tunisie samedi.

Ce fut une soirée décourageante pour les puissances africaines alors que le Maroc et la Tunisie ont succombé à la défaite, laissant l’Afrique du Sud et la Guinée équatoriale célébrer leurs triomphes.

Guinée équatoriale 1-0 Tunisie

Buts: E. Nsue 85′ (penalty)

La Guinée équatoriale est entrée dans le match de samedi en ne nécessitant qu’un seul point pour assurer sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF Côte d’Ivoire 2023, rejoignant ainsi la Tunisie, qui avait déjà assuré sa place dans le prestigieux tournoi.

 

La première moitié du match du groupe J a offert peu d’occasions de marquer pour les deux équipes.

Au début de la deuxième mi-temps, les spectateurs du stade de Malabo ont assisté à une affaire de bricolage avec seulement une poignée de coups de pied arrêtés insufflant un peu de vie à la procédure.

L’un de ces moments est survenu lorsque la frappe de Miranda pour le Nzalang Nacional a été déviée, provoquant une brève vague d’excitation.

À la 81e minute, Miranda a été victime d’une faute de Kechrida, ce qui a entraîné un penalty.

Le capitaine équato-guinéen Emilio Nsue s’est levé et a calmement converti le coup de pied arrêté. Les Centrafricains ont pris leur revanche après leur défaite 4-0 au match aller contre la Tunisie.

Pendant ce temps, dans l’autre match du groupe J disputé samedi, le Botswana a battu la Libye 1-0 au stade de Francistown pour offrir à l’équipe locale sa première victoire de la campagne de qualification.

Gape Mohutsiwa a marqué le seul but du match sur le coup de la mi-temps pour aider les supporters des Zèbres à jubiler leur première victoire du groupe de qualification.

Cette victoire a permis au Botswana de devancer ses adversaires et de se hisser à la troisième place du groupe, mais les deux équipes n’ont aucune chance de se qualifier pour la compétition qui se tiendra en Côte d’Ivoire.

Afrique du Sud 2-1 Maroc

Buts: Munir El Kajoui 5′ (but contre son camp), Z. Lepasa 48′, H. Ziyech 60′

L’Afrique du Sud a produit une démonstration captivante pour vaincre le Maroc 2-1 dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF, Côte d’Ivoire 2023 samedi.

L’affrontement entre ces deux équipes qualifiées a mis en valeur les prouesses de deux géants du football africain. Jouant devant son public, l’Afrique du Sud a pris le contrôle du match dès le début.

Les Marocains, peut-être fatigués après une saison exigeante qui les a vus atteindre les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, ont eu du mal à imposer leur jeu face aux Bafana Bafana résolus.

L’Afrique du Sud n’a pas perdu de temps pour affirmer sa domination, car la transversale de Percy Tau a conduit à un but malheureux de Munir El Kajoui, le gardien marocain.

La deuxième mi-temps a commencé avec l’Afrique du Sud qui a maintenu son élan, profitant de la vulnérabilité défensive des Lions de l’Atlas. Zakhele Lepasa a profité d’une erreur défensive pour prolonger l’avance de l’Afrique du Sud.

Le FNB Stadium était en effervescence, avec le président de la CAF Patrice Motsepe présent pour assister à cette rencontre très médiatisée.

Cependant, les Lions de l’Atlas ont refusé de se rendre. Hakim Ziyech a démontré son brio en marquant un magnifique tir du pied gauche, suscitant l’espoir du retour du Maroc.

Pourtant, cela s’est avéré insuffisant car les Nord-Africains ont subi leur première défaite officielle depuis leur élimination en Coupe du monde.




Coupe d’Afrique des Nations 2023 : La Zambie qualifiée, l’Angola se rapproche de la Côte d’Ivoire

Suite des matches de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, Côte d’Ivoire 2023. Alors que la Centrafrique espérait une qualification historique pour le tournoi continental, les Fauves du Bas-Oubangui sont tombés face à une équipe angolaise pleine d’ambitions. De son côté, la Zambie signe son retour pour les phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.

L’Angola garde l’espoir

République centrafricaine 1 – 2 Angola

Buts : G. Kondogbia 46’ / K. Gaspar 12’, F. Melison 86’

Le héro du jour : Felicio Mendes “Milson” Joao. L’Angolais a offert la victoire aux siens en marquant à quatre minutes de la fin de la rencontre contre la République centrafricaine à Douala. Une réalisation qui permet aux Palancas Negras de se chiper la deuxième place du Groupe E, à leur adversaire du soir grâce à un point d’avance.

De son côté, la République centrafricaine panse ses plaies. Les hommes de Raoul Savoy étaient dans l’obligation de gagner afin d’espérer une première participation à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies. Cependant, ce résultat n’arrange pas les affaires des Fauves du Bas-Oubangui.

Mal embarqués, les Centrafricains sont revenus au score grâce à leur capitaine Geoffrey Kondogbia, après l’ouverture du score signé Kilonga Gaspar pour l’Angola. À noter l’expulsion du gardien des Fauves, Dominique Junior Youfeigane à la 70e minute.

Pour les prochains rendez-vous, une victoire assurerait d’office la qualification pour l’Angola qui sera opposée à Madagascar. Tandis que la RCA devra battre le Ghana et espérer que les Angolais s’inclinent.

La Zambie de retour à la CAN après huit ans d’absence

Zambie 3 – 0 Côte d’Ivoire

Buts : S. Aurier 31’csc, P. Daka 48’, K. Kangwa 55’

La Zambie a obtenu son billet pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, après avoir battu la Côte d’Ivoire 3-0 au stade Levy Mwanawasa de Ndola samedi.

 

Les buts de Patson Daka et Kings Kangwa en deuxième mi-temps sont venus s’ajouter à un but contre son camp de Serge Aurier en première mi-temps, permettant aux hommes d’Avram Grant de composter leur ticket pour la CAN.

Une performance qui permet à la Zambie de prendre la tête du Groupe H avec 12 points soit deux points de plus que les Ivoiriens.

Poussés par leurs supporters venus en masse à Ndola, les Chipolopolos ont dominé de la tête des épaules cette rencontre face au pays hôte de la prochaine CAN. Le duo composé par les attaquants Patson Daka et Fashion Sakala a été d’une efficacité remarquable ce samedi.

Les Ivoiriens ont tenté de réagir dans les 20 dernières minutes du match. Une frappe d’Ibrahim Sangaré à l’entrée de la surface est passée au-dessus des buts de Mulenga, le gardien zambien qui a su garder ses cages inviolées.

Championne d’Afrique en 2012, la Zambie est de retour à la CAN après huit ans d’absence.




Lubumbashi : La société Bags and Sacs lance la production des big-bags et des emballages de ciment

Désormais les bigs bags pour les produits miniers et des emballages du ciment seront produits à Lubumbashi dans le Haut-Katanga par la société Bags and Sacs, et ce, grâce au financement du Gouvernement par l’entremise du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI).

Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya appelle les miniers et les cimenteries de l’espace Grand Katanga d’acheter ces bigs bags et emballages une fois la production sera lancée, car Bags et Sacs vient stopper les importations en créant des emplois au pays, a-t-il ajouté.

« Je me retrouve à Lubumbashi pour encourager cette société Bags et Sacs. Il y a quelques temps, le ministère de l’Industrie avait évalué les besoins de la Rdc en termes d’emballages. Avec la politique d’installation des cimenteries du coté Ouest, notamment dans la périphérie de Kimpese, il se posait un problème d’emballages de ciment. Ça coutait cher au pays à travers l’exportation des devises. Nous avons approché cette entreprise qui a reçu le financement du Gouvernement à travers le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), pour commencer à produire 4.000 sacs d’emballages de ciment l’an. Ça permet de stopper cette hémorragie de nos devises vers l’extérieur », explique-t-il.

Et Julien Paluku de poursuivre que nous avons identifié un autre problème, dans l’espace Katanga où les miniers exportent les minerais à travers les emballages, qui viennent de l’extérieur. Voilà pourquoi l’entreprise a encore bénéficié d’un financement du Gouvernement, parce que pour lui, il faut qu’on diminue la facture des importations au Congo. Le FPI lui a accordé un financement pour qu’elle soit à même de produire ces sacs qui aident à l’exportation de nos matières.

Au lieu de continuer à occasionner la fuite de nos capitaux vers l’extérieur, martèle-t-il, nous avons renforcé ses capacités en Rdc pour qu’elle soit à même de produire ces sacs, de manière à permettre à nos miniers de ne plus les importer de l’extérieur. L’entreprise a la capacité de produire 2 millions des sacs l’an, ce qui rencontre les besoins des miniers.

Pour des mesures de restriction

« Avec mon collègue du Commerce extérieur, nous allons prendre les mesures de restriction pour permettre à ce que ceux qui importent de l’extérieur soient contraints de le faire au pays, parce que le Gouvernement n’a pas des objectifs que de donner de l’emploi à ses concitoyens et ainsi soutenir l’économie congolaise », indique-t-il.

Pour sa part, le Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula s’est dit très heureux de voir au tour des mines se développer d’autres industries. Cette usine aura la capacité de produire 2 millions des bigs bags, a indiqué Hussein Ladha, Directeur général de Bags and Sacs tout saluant l’accompagnement du Gouvernement.

« Aussi longtemps qu’il y aura les gisements miniers et aussi longtemps que le ciment sera produit localement par la grande cimenterie de Katanga. Nous sommes fiers d’arriver à ce grand jour, symbole d’espoir, d’engagement de la parole à l’acte comme le veut le président de la République qui consiste à tourner l’action publique vers le peuple. C’est aussi s’assurer que des tels investissements soient encouragés. Je suis également heureux de voir qu’atour des mines se développent beaucoup d’autres industries qui vont avec. Il y a un lien direct entre les mines et la cimenterie. Ce lien est celui du bâtiment, de la construction », a dit Jacques Kyabula, avant de recommander à toute industrie minière et aux Congolais de la région du Sud et du Centre de notre pays, de se tourner vers cette industrie qui complète par cette fabrication d’emballages.

Signalons que le coût global de ce projet est de 25 millions de dollars américains dont 13 millions 475 mille sont en cours de décaissement au niveau du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI), a fait entendre Vicky Katumwa, Présidente de conseil d’administration du FPI. Aussi, cette société produit déjà 40 millions d’emballages de ciment et de produits agricoles à Songololo dans le Kongo Central.

Les opérateurs économiques et le Président du conseil d’administration de l’ANAPI et le Directeur général adjoint du CCB ont pris part à cette cérémonie d’annonce.




Fin de la 18ème édition du conclave de la confédération de l’industrie indienne : Vital Kamerhe rentre à Kinshasa avec une promesse d’une dizaine d’entreprises indiennes d’investir en Rdc

La 18ème édition du conclave de la Confédération de l’Industrie Indienne [CII], inaugurée le mercredi 14 juin à New-Delhi, s’est clôturée le vendredi 16 juin avec grande satisfaction des pays africains, premiers bénéficiaires de la coopération économique que le gouvernement indien tient à renforcer avec l’Afrique.

Cette édition s’est concentrée sur les investissements, l’échange des connaissances et d’expertise, ainsi que le commerce.

Invité d’honneur de ce conclave, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe n’a pas su contenir le nombre élevé des grandes multinationales qui ont sollicité, à travers lui, d’explorer les opportunités d’investissement qu’offre la République Démocratique du Congo.

Dans son discours de clôture prononcé du haut de la tribune dressée pour la circonstance, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale Vital Kamerhe a succinctement donné le rapport du résultat de la participation de la RDC à ce conclave, une prouesse qu’aucun autre pays africain n’a réussi.

« Effectivement, cette réunion a permis à mon pays, la République Démocratique du Congo, d’échanger sur les perspectives d’investissement avec les différents partenaires. Maintenant que nous sommes arrivés au terme de nos travaux, j’ai le plaisir de vous annoncer que pendant ces trois jours, j’ai échangé avec d’importants investisseurs indiens, tous disposés à venir investir ou renforcer leurs investissements en RDC. Je peux vous rassurer que le Gouvernement de la RDC entreprend des réformes importantes, notamment dans le secteur de la fiscalité, pour créer un climat des affaires attrayant pour les investisseurs nationaux et étrangers. »

Il faut souligner qu’en marge de ce conclave, sur la vingtaine des grandes firmes qui se sont bousculées devant la porte du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale congolais pour discuter de l’opportunité d’affaires qu’offre la République Démocratique du Congo, une bonne dizaine a été séduite, non seulement par la rhétorique et la maîtrise des matières du patron de l’Economie Nationale lors de la présentation des potentialités de son pays, mais surtout par la confiance dégagée de sa conviction du changement et de l’amélioration du climat des affaires qui s’opère dans son pays.

Parmi les entreprises retenues, il y a notamment : GREENCRES, spécialisée dans la transformation des bananiers en tissus textiles, en engrais et en fertilisant liquide pour l’agriculture ; MKU, spécialisée dans la fabrication des équipements de protection des forces de sécurité et des plateformes ; BHARTI ENTERPRISES déjà présente en RDC dans le domaine de la Télécommunication, à travers Airtel Congo. Ce groupe souhaite diversifier ses activités, notamment dans le domaine de l’agriculture ; L’Entreprise TATA, déjà présente en RDC par sa filiale automobile, désire à présent fournir des engins agricoles ; SHAKTI GROUP, souhaite se lancer dans la production du sucre, du riz, du bétail et dans la création des écoles techniques pour la formation de la jeunesse dans le domaine de l’agriculture ; EXIM-BANK tient à poursuivre la facilitation des investissements privés en RDC; MAHINDRA souscrit à l’idée de monter des unités d’assemblage des véhicules en RDC. Elle propose en outre la mécanisation des cultures telle que le riz et aussi renforcer la capacité de la jeunesse dans la maintenance des équipements agricoles ; VENDETA GROUP veut investir dans les mines, le textile, les produits chimiques et dans la cimenterie ; MUNDRA COOPER souhaite installer une usine de transformation des minerais ; CONTINENTAL CONSTRUCTION, spécialisée dans la construction des routes, immeubles, barrages, mais aussi dans l’agriculture, se prépare à venir investir dans le domaine agricole; ASHOK LEYLAND, exprimé son souhait d’installer une usine d’assemblage des véhicules.

Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie a tenu à préciser que la volonté politique affichée par le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à promouvoir un environnement sécurisé des affaires, a permis de dissiper tous les malentendus sur les risques pays qui jadis décourageaient les investissements.

Les partenaires indiens ont ainsi souscrit à l’idée de participer à la renaissance d’un nouveau Congo, ce pays d’espoir et catalyseur du développement de l’Afrique que nous voulons.




CENI : LA CASE explique en 20 points les indicateurs du passage en force du régime actuel en Rdc

Le Président Félix Tshisekedi a promulgué jeudi soir la loi portant adoption de la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, sans tenir compte de tonnes d’observations contraignantes émises par les parties prenantes en amont de cette dernière. Pour Simaro Ngongo président de la CASE et qui s’exprime à partir des Etats-Unis d’Amérique, cette étape vient malheureusement renforcer le schéma d’un passage en force du candidat du pouvoir aux élections présidentielles de décembre 2023 lorsqu’on se rappelle que c’est le même mode opératoire qui a prévalu depuis les discussions sur les réformes électorales; celles ayant porté sur la désignation du président de la CENI, son entérinement et investiture ; l’épopée de la désignation frauduleuse des délégués de l’opposition; le recrutement controversé du Secrétaire Exécutif National de la CENI; la révision brute du fichier électoral ; l’escamotage de la procédure d’audit du fichier électoral jusqu’à la promulgation très poussée de la loi de répartition des sièges.

Principaux actes de forcing électoral en République Démocratique du Congo

1. Désignation de M. Denis Kadima Kazadi contre l’avis des Églises de grande notoriété nationale et internationale à savoir l’Eglise Catholique et l’Eglise du Christ au Congo. Ce, en dépit de la clameur publique raisonnable exprimée par les Forces vives de la Nation à travers des soulèvements populaires mémorables. Le Président de la République qui avait rétorqué la candidature de M. Ronsard Malonda pour les mêmes raisons et dans les mêmes conditions, se pressa de signer l’ordonnance d’investiture de Monsieur Kadima en violation de toute la chaîne de procédure.

2. Tout le processus d’entérinement de la candidature de Monsieur Kadima a été contestée dans une lourde querelle faisant perdre à la nouvelle CENI ses lettres de noblesse et ses chances de crédibilité.

3. La CENI a été investie en l’absence des délégués de l’opposition constitutionnelle.

4. Le parti présidentiel a opéré un autre coup de force en totale violation de la loi pour parachuter deux gaillards, du reste, faux délégués de l’opposition comme membres.

Les deux imposteurs ont été investis séparément de leurs collègues, une première en République Démocratique du Congo.

5. Le parti présidentiel a imposé un de ses cadres au poste stratégique de Secrétaire Exécutif National de la CENI. Cet acte impromptu, inhabituel et contraire à toute procédure légale, a été massivement dénoncé sans émouvoir ni le président de la CENI ni le Président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions.

6. Toutes les mises en place dans les cabinets, au Secrétariat Exécutif et en province ont été dictées par les partis politiques au pouvoir.

7. Le recrutement des agents temporaires dans le cadre de la révision du fichier électoral a été planifié et comblé par les partis politiques de l’Union Sacrée, en violation flagrante de la loi et des procédures en vigueur.

8. La CENI a exclu sciemment des cadres de concertation, les partis politiques de l’opposition et les organisations de la Société Civile, préférant s’appuyer sur quelques plateformes insuffisamment crédibles de l’obédience politique de son président.

9. La gestion interne de la CENI est confisquée par le président de l’institution et son puissant directeur de cabinet sans qu’aucun membre n’ose lever le petit doigt. Seule Mme NSEYA avait osé contester cette dictature interne en décembre 2022 avant de se faire admonester par le parti présidentiel.

10. La révision du fichier électoral a étalé toutes les limites professionnelles de M. Kadima et son équipe : Planification biaisée, formation électorale bâclée, matériel inapproprié et inadapté et personnel non qualifié. Le tout dans un cafouillage d’appel d’offre d’acquisition du matériel en toute opacité procédurale.

11. La CENI a limité aux seules organisations proches du candidat du pouvoir, le nombre des missions d’observation électorales dont la plupart sont financées par elle-même. Les rares missions d’observation indépendantes telles que la MOE CENCO-ECC sont strictement privées d’informations techniques nécessaires à la source.

12. La CENI finance une plateforme politique dite de l’opposition appartenant à deux membres du Bureau pour justifier son aventure et tenter de dissuader les contestataires.

13. L’opération d’identification et enrôlement des électeurs a été truffée de graves irrégularités partant de la disparité cartographique des Centres d’inscription au gonflement statistique irrationnel du nombre d’électeurs dans certaines provinces privilégiées en passant par cette qualité insoutenable et nauséabonde de la carte d’électeurs.

14. Dans sa témérité, la CENI a confectionné son idée de fichier électoral sans corriger les erreurs et irrégularités décriées. Elle s’est enfermée sans prêter oreille à personne ni aux remarques régulièrement formulées jusqu’à proposer au gouvernement un projet de loi portant sur la répartition du nombre des sièges.

15. M. Denis Kadima Kazadi s’est permis de violer intentionnellement la loi en associant ses amis triés arbitrairement, à une parodie d’audit du fichier électoral.

16. Le rapport publié jeudi soir par cette coterie d’affairistes, du reste précieux camarades à Denis Kadima n’est pas différent du rapport annuel déposé par la CENI à l’Assemblée nationale.

17. M. Denis Kadima Kazadi a été épinglé dans une tentative de détournement pour avoir sur facturé les véhicules acquis pour les membres de son institution. Après quoi il a récidivé en acquérant deux appartements d’une valeur de 4 millions de dollars américains à l’Immeuble Congo Trade Center (CTC) à la base d’une dissension entre lui et l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) depuis septembre 2022.

18. La Mission d’observation électorale de la CENCO et de l’ECC avait recommandé à la CENI de clarifier la question des centres d’inscription non retrouvés sur terrain, documentés par cette mission. Elle lui avait demandé également d’organise des inventaires du matériel électoral sensible commis à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Requête restée lettre morte.

19. Toutes les manifestations de l’opposition sont systématiquement réprimées, étouffées, empêchées ou écrasées. Même un simple sit-in de revendication citoyenne sur la clarté recherchée dans la conduite du processus électoral, a été brutalement matée.

20. Pendant ce temps, le financement du processus électoral est utilisé comme un business de l’Union Sacrée. Les fonds sont trafiqués et partagés à un niveau élevé pour ne restituer que dès miettes au personnel qui ne fait qu’accumuler des retards de paiement.

La CASE constate que le régime s’empiffre en jetant aux oubliettes les exigences du cycle électoral.

Avec une CENI impure, il est impossible d’espérer une gouvernance électorale exemplaire en République Démocratique du Congo.




« Le Raïs Joseph Kabila vient de signer son retour » (Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo)

Le Rais Joseph Kabila vient de signer son retour. Beaucoup de ceux qui ont trouvé sa vision, ses enseignements, ses principes trop durs l’ont abandonné. Mais un noyau dur lui est resté fidèle. Cependant, même à son noyau dur de 12 apôtres, Jésus n’a pas manqué de lui poser la question suivante : “Voulez-vous partir vous aussi ?!”.

Il voulait qu’ils partent ou qu’ils restent librement ; car rester fidèle ce n’est pas seulement le fait de ne pas avoir traversé (un serpent dans la maison est plus dangereux qu’un serpent dans la brousse) mais continuer à avoir la passion pour un Grand Congo Démocratique – comme le disait Mzee LDK – unie, forte, prospère, respectable et respectée, pour l’intérêt nationale suprême et non pour l’intérêt personnel; de ne pas exclure les autres pendant les rencontres (copinage, trafic d’influence) et même si on n’est pas invité, on ne devient pas aigri car on lutte pour la cause nationale et non pour impressionner les gens.

Même si on n’est pas invité, même si on n’a pas eu un poste, l’opinion nationale est consciente de ce que chacun de nous fait pour la cause nationale. Évidemment, au sein de sa famille politique, le Rais note bien qui fait quoi en dehors de son entourage immédiat !




Charte graphique : Fatshi invite le Gouvernement à concevoir et à organiser une grande campagne de vulgarisation

Le Président de la République a commencé par rappeler qu’au cours de la 34èmeréunion du Conseil des Ministres, le Gouvernement a adopté la charte graphique « Marque Etat », dont l’objectif consiste en l’uniformisation de l’identité visuelle nationale en vue, notamment, d’assurer la sécurité des canaux officiels de communication de notre pays.

Il demeure nécessaire pour toute entité, de surcroît étatique, de faire preuve d’uniformité à la fois sur le plan sémiologique que celui des outils et des procédures utilisés de manière à garantir la protection de son empreinte institutionnelle et médiatique.

En effet, il est inconcevable qu’il soit encore observé certaines pratiques non moins dangereuses, comme le fait pour certaines Institutions publiques de continuer à communiquer et à s’identifier au moyen de comptes de messageries électroniques privés ou encore par des sites web non hébergés sur le territoire national et ne portant pas le suffixe « .cd », les exposant ainsi à toutes formes d’abus.

C’est pourquoi, tout en saluant la mise en œuvre, par le Gouvernement, de la charte graphique à travers la création de supports de communication officiels uniformisés — avec de nouvelles déclinaisons pour les sites internet des entités gouvernementales — il est impérieux de rendre obligatoire l’utilisation de cette « Marque Etat » pour toutes les Institutions couvertes par son champ d’application.

À cet égard, et afin de stimuler l’appropriation et la mise en œuvre de cette charte graphique « Marque Etat » par toutes les Institutions publiques concernées et pour simplifier sa compréhension par nos concitoyens, le Président de la République a invité le Gouvernement à concevoir et à organiser une grande campagne de vulgarisation autour de ce changement en y impliquant l’Agence pour le Développement du Numérique, Service Spécialisé de la Présidence de la République.