Elections législatives: Denis Kadima demande aux potentiels candidats de compter sur leur électorat et de travailler pour le peuple

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, a appelé les candidats aux prochains scrutins à compter sur leur électorat en se mettant au service de la population, au cours du cadre de concertation organisé avec les mandataires des partis et regroupements politiques, à la salle de conférences internationales des Affaires étrangères.

 

Des moments d’échanges et de partage auxquels ont pris part les membres du bureau et de l’assemblée plénière de la CENI ainsi que les représentants des organisations partenaires notamment le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et Fondation Internationale des Systèmes Électoraux (IFES).

 

D’entrée de jeu, dans le souci de rafraîchir la mémoire des participants à ce cadre de concertation, le numéro un de la Centrale électorale a rappelé les faits saillants qui ont marqué son parcours en adressant ses vifs remerciements aux partis politiques pour le rôle joué dans la mobilisation des électeurs pour leur enrôlement.

 

« Le processus électoral devant conduire aux scrutins de décembre 2023 est à une phase importante. Les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques sont appelés à soumettre leurs candidatures selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI. Pour ce faire, il est important pour la CENI que tous les compétiteurs aient le même niveau d’information et qu’il ne puisse avoir aucun traitement de faveur. En effet, le management de la CENI, dès son installation, a tenu à se doter d’un plan stratégique. Cet instrument majeur de gouvernance a inscrit parmi ses priorités l’amélioration de la participation de toutes les parties prenantes principalement les partis politiques, à travers notamment l’organisation des cadres de concertation. Raison pour laquelle, je profite de cette tribune pour rappeler le parcours déjà accompli par la Centrale électorale. En un temps record, la CENI a pu présenter sa feuille de route assortie aussi de possibles risques. Elle a procédé à l’actualisation de la cartographie des centres d’inscription. Elle a rendu public le calendrier électoral, et a pu acquérir près de 30 000 kits pour l’identification et l’enrôlement des électeurs qui, du reste, on ne le souligne pas assez souvent, s’est déroulé seulement en 4 mois. Pour cette opération majeure, la CENI a introduit quelques innovations telles que l’application du pré-enregistrement des électeurs, la capture de dix empreintes et de l’iris. Nous avons réussi à enregistrer près de 44 millions des Congolais fortement mobilisés par toutes les parties prenantes notamment les acteurs politiques qui ont bien compris toute son importance. Je les remercie car leur rôle a été très remarquable dans la mobilisation de l’électorat », a indiqué le Président de la CENI.

 

Soulignant que l’institution qu’il dirige qui s’en tient à son calendrier appliquera le principe d’inclusivité absolue écartant tout favoritisme ou traitement de faveur.

 

« La CENI a procédé aussi à l’audit interne et externe de son fichier électoral qui a conduit à des recommandations pertinentes qu’elle compte bien mettre en œuvre et le rapport de l’audit a été publié ce matin. Enfin la CENI a pu préparer l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges adopté par les deux Chambres du Parlement et la promulgation par le chef de l’Etat est intervenue hier soir. Je saisis cette occasion pour remercier les autorités pour la diligence dont elles ont fait montre et tout cela permet aujourd’hui à la CENI de tenir ses objectifs dans les délais. Nous avons toujours dit que le ‘’glissement’’ n’était pas une option pour nous, c’est l’occasion de le réaffirmer en dépit de tout ce qu’il y a comme difficultés, cette équipe ne ménagera aucun effort pour que les élections aient lieu selon le calendrier. Et conformément à ce calendrier, la CENI compte convoquer l’électorat dès le 25 juin et démarrer la réception et le traitement des candidatures à partir du 26 juin 2023. J’aimerai rappeler à nouveau que la CENI appliquera le principe d’inclusivité absolue. Autant que cela dépende de la Centrale électorale, aucun candidat qui remplit toutes les conditions requises par les lois et règlements en vigueur dans notre pays ne sera écarté de ce processus. Au nom de notre Centrale électorale, j’aimerais rassurer tout le monde que la CENI s’est engagée à travailler dans la transparence, malgré ces efforts déployés, il y a des segments de notre communauté qui refusent carrément de voir ce qu’il y a et qui considèrent notre travail de façon sélective et nous n’allons pas nous décourager. Car la transparence est un principe que nous avons adopté depuis que nous avons pris les rênes de cette institution en mettant en place un Plan stratégique et nous y tenons fermement. Et notre indépendance est aussi à ce prix, d’autant que sans cela, nous serons à la solde de certaines parties prenantes ou de certains intérêts. La CENI est jalouse de son indépendance, nous tâcherons à ce que cette indépendance ne puisse pas affecter la transparence. En même temps celle-ci ne devra pas affecter notre efficacité ».

 

Denis KADIMA KAZADI a mis en avant la détermination de la CENI à accomplir le devoir de sa charge en organisant des élections de qualité, tenant compte des faiblesses constatées, tout en consolidant ce qui s’est fait le mieux lors des cycles précédents.

 

« Vous avez pu remarquer, à l’occasion de l’audit externe, que des forces sociales tentaient visiblement de récupérer notre indépendance, et nous n’avons pas permis cela. Vous avez vu que les chiffres que nous avons publiés sur la répartition des sièges sont corrects et ont été compilés en toute honnêteté. D’aucuns ont crié au scandale arguant que certaines provinces ont été favorisées au détriment d’autres. Aujourd’hui, tout le monde a pu constater que cette équipe travaille avec intégrité. Ce que nous avons identifié comme siège par province, par territoire jusqu’au niveau local, c’est plausible, crédible et fiable. Ce sont des signes qui ne devront pas tromper. Vous avez en face de vous une équipe qui est déterminée à tirer les leçons de faiblesse du passé, à consolider ce qui a été bien fait. Ayons seulement la solidarité et l’honnêteté intellectuelle de reconnaître les choses qui sont bien faites parce que nous allons continuer à bien faire les choses. Les candidats qui auront bien travaillé en termes de campagne ont beaucoup plus de chance d’être élus par leurs électeurs et la CENI ne changera pas ces résultats-là. Ceux qui auront gagné seront déclarés comme tel et les perdants également ainsi ils devront se préparer pour 2028. Les élections auront lieu à la date prévue, c’est le 20 décembre 2023, elles seront inclusives, transparentes et crédibles et nous vous donnons notre parole. Nous comprenons que parmi nos leaders politiques, il y en a qui sont traumatisés par certaines expériences passées, j’aimerai les rassurer que cette équipe s’est mise au travail avec détermination, vous aurez des élections de qualité. Apprenons à développer une nouvelle culture celle qui consiste à compter sur l’électorat, à être au service de la population. Ça ne sert à rien à compter sur les membres de la Commission pour demander une quelconque faveur, nous allons traiter tout le monde de façon égale. Je lance un ultime appel à ceux qui continuent à hésiter à s’investir dans la voie des élections », a-t-il soutenu.

 

Auparavant, le Directeur Juridique, Eddy KISILE, et le Directeur de Cabinet Adjoint, Dave BANZA, en charge des questions juridiques, ont exposé, tour à tour, sur le cadre légal des dossiers de candidature en faisant explicitant les dispositions et conditionnalités y afférentes.

 

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif National, Thotho TOTOKANI MABIKU, est revenu sur les grandes dates qui nous séparent de prochains scrutins de décembre 2023, avant que le Directeur des opérations, Joseph SENDA, n’apporte des précisions sur les procédures de dépôt de candidatures.

 

Ces moments de partage suscitent toujours des débats et les différentes communications ont débouché sur la partie interactive faite des questions et réponses à laquelle se sont prêtés les experts précités de la CENI qui ont comblé les attentes de l’assistance.

 

Samedi 17 juin, la CENI a prévu un autre cadre de concertation avec les organisations de la société civile à l’amphithéâtre de l’Université William Boots dans l’enceinte de la confession religieuse Armée du salut.




Question de l’enregistrement des réfugiés: L’Algérie, de nouveau en dehors de la légalité internationale 

Face à l’appui massif à la “Déclaration de Rabat sur la Santé des Réfugiés et des Migrants”, adoptée mardi, seule la délégation algérienne, isolée, s’est lancée dans une série de manœuvres désespérées pour tenter, en vain, d’extraire la référence à l’enregistrement des réfugiés de la Déclaration, qui rappelle la responsabilité imprescriptible des États hôtes de procéder à un enregistrement et au recensement des réfugiés sur leur territoire, en tant que principe indispensable de protection.

 

Facilitée par le Royaume du Maroc, la “Déclaration de Rabat” a été négociée, en amont de la 3è Consultation Mondiale, pendant plusieurs semaines à Genève et avait été acceptée par l’ensemble des parties prenantes, y compris l’Algérie.

 

Le revirement de la délégation algérienne, qui était le seul pays à émettre des réserves sur le paragraphe lié à l’enregistrement des réfugiés, démontre, si besoin est, sa fébrilité quant à la question de l’enregistrement des populations des camps de Tindouf se trouvant sur son propre territoire.

 

La position de l’Algérie, confirmée de nouveau lors de la Réunion de Rabat, est en violation des engagements internationaux de ce pays, et des appels récurrents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, notamment la résolution 2654 (2022) sur la question du Sahara Marocain, qui demande, expressément, à l’Algérie de permettre au Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) d’enregistrer et de recenser les populations des camps de Tindouf.

 

Les hauts-responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé, de l’Organisation Internationale pour les Migrations et du HCR, ainsi que l’ensemble des participants à cette Consultation mondiale, ont salué le rôle de leadership du Royaume du Maroc dans la promotion et la protection des droits des réfugiés et des migrants.

 

Ils ont, également, remercié le Maroc d’avoir permis l’adoption d’un Cadre politique ambitieux qui vise à renforcer la volonté des États et leurs engagements internationaux en vue d’améliorer la santé des réfugiés et des migrants sur la base d’une approche solidaire et collaborative, impliquant les gouvernements, les Organisations internationales et régionales, le secteur privé, les milieux académiques et la société civile.




Kinshasa : les chefs des rues réaffirment leur soutien au Gouverneur Gentiny Ngobila 

Les chefs des rues de la ville de Kinshasa ont pris d’assaut à l’improviste, jeudi 15 juin 2023 dans la matinée, l’esplanade de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Estimés à près de 1000, ces chefs des rues sont allés témoigner de leur soutien inconditionnel à l’autorité urbaine face aux nombreuses machinations dont le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka est victime de la part de ses détracteurs. Dans leur mémorandum qu’ils ont remis en mains propres à l’autorité urbaine qui est sortie de son bureau pour les écouter, ces chefs des rues ont non seulement reconnu les diverses réalisations du premier citoyen de la ville depuis son avènement à la tête de Kinshasa, mais ils ont aussi promis de le soutenir jusqu’à lui permettre d’achever sa vision pour la capitale RD-congolaise. Par ailleurs, profitant de l’occasion, ils ont fait part au gouverneur Gentiny Ngobila de leur situation administrative non encore reconnue par l’État.

Prenant la parole, le Gouverneur de la ville a d’abord remercié ses hôtes pour ce geste de soutien à sa personne et à son action. Puis, tout en comprenant leur souci, il leur a promis de signer, dès la semaine prochaine, un arrêté portant statut des chefs des rues de la ville de Kinshasa. Ce qui les permettra de fonctionner de manière officielle et d’agir en toute légalité.

En outre, le premier citoyen de la ville a invité tous les chefs des rues à multiplier la vigilance dans leurs quartiers respectifs pour identifier et dénoncer toutes les personnes suspectes auprès de la police. Car, a-t-il souligné, la ville de Kinshasa doit être protégée par ses filles et fils. Il a clôturé son mot en invitant les chefs des rues à soutenir le Président de la République Félix Tshisekedi dans sa vision de développer la RD-Congo en ramenant la paix sur toute l’étendue du territoire national.




Balises: Il est temps de récuser des éléments de langage contre-productifs !

Les trois sujets de cette livraison sont destinés aux faiseurs d’opinion, particulièrement les communicateurs, acteurs politiques et professionnels des médias compris.

Dans leurs prestations, la tendance est à confondre memorandum d’entente avec accord, pose de la première pierre avec inauguration, de même qu’à pratiquer le reniement avec ou sans diabolisation.

Pourtant, il n’y a pas de confusion à entretenir là dessus, à moins de vouloir se livrer à la manipulation. L’autre dirait à la désinformation, à l’intoxication…

 

Commençons par memorandum d’entente et accord.

Le premier se définit comme ” Texte, dénué de valeur juridique contraignante, par lequel deux parties récapitulent leurs points de convergence dans le cours d’une négociation”. Ou encore ” document qui, en l’absence d’une certaine formalité, vise à enregistrer la volonté des parties de réaliser à l’avenir les procédures nécessaires à l’exécution d’un contrat pour une transaction ou une affaire internationale”.

Pour faire simple, juste une simple déclaration d’intention.

Le second se définit comme ” Arrangement entre deux ou plusieurs parties pour régler un différend, définir les modalités d’une entente ; convention, traité…”.

Autant on reconnaît la valeur juridique d’un accord – puisqu’on y prévoit les modalités de règlement d’un differend pendant l’application – autant on ne peut reconnaître quelque valeur juridique à un memorandum.

Conséquence : un memorandum d’entente n’est pas un accord ! Il peut ou ne pas être suivi de concrétisation sans engager l’une ou l’autre partie, voire les deux.

 

Cette précision est à porter aussi à la pose de la première pierre.

Un certain abus de langage fait dire à plusieurs faiseurs d’opinion que telle personnalité publique (souvent politique) a inauguré tel chantier alors qu’il ne s’agit que de pose de la pierre symbolique ou de la première pierre.

Il arrive que cette pose soit immédiatement suivie du démarrage des travaux. Tout comme il arrive que les travaux suivent plus tard, voire, hélas !, pas du tout.

Cette dernière catégorie nous intéresse, s’agissant du financement.

Des deux choses l’une : l’argent en rapport avec la pose de la première pierre est soit détourné (pour une autre priorité) sinon volé (et là, ça intéresse la justice), soit non disponibilisé à l’échéance convenue.

La non-disponibilisation pourrait avoir plusieurs causes.

Raison pour laquelle il ne sert vraiment à rien d’organiser une cérémonie de pose de première pierre sur base d’un financement non disponible puisqu’en elle-même, la cérémonie protocolaire impose des dépenses.

Conséquence fâcheuse : avant d’affirmer quoi que ce soit sur la pose de la première pierre, tout faiseur d’opinion avisé doit au préalable s’informer, au risque d’être ridicule s’il s’avère qu’il s’est trompé.

C’est le cas également avec des informations sur des contrats sur lesquels on se livre à des commentaires en se contentant de la clameur publique. Sans en connaître les tenants ni les aboutissants, on investit les médias avec des affirmations que la réalité du terrain finit par démonter. Suivez mon regard…

A ce moment précis ou la communication politique, mieux la propagande pré-électorale l’emporte sur l’information, il est indiqué pour les personnes morales ou physiques en charge de cette grosse responsabilité de maîtriser les éléments du langage.

Autrement, dans la confrontation du genre ” pièce contre pièce “, la désillusion pourrait s’avérer ravageuse.

 

Autant l’est le reniement sur fond ou non de diabolisation.

C’est une pratique (lisez culture) remontant aux années 1990 avec des expressions genre ” le temps des reniements “, ” bal des chauves “, ” transhumance ” ou ” repositionnement ” intégrées dans la terminologie politique congolaise.

Rien – en dehors de la basse flatterie – n’explique dans le chef des acteurs politiques la propension à justifier leur départ par la diabolisation du camp qu’ils quittent après en avoir été le chantre. Simple question de respect du peuple, singulièrement de l’électorat.

Le ” peuple Palu ” avait sévèrement sanctionné son dieu Antoine Gizenga aux élections de 2006. Au premier tour de la présidentielle, il avait entendu tous les leaders du parti diaboliser Joseph Kabila. Et voilà qu’au second tour, il va entendre les mêmes leaders sanctifier le même Kabila. Le report des voix au bénéfice de ce dernier ne représenta que le tiers de l’électorat Palu. En toute logique, le contrat politique n’avait pas été respecté.

On connaît la suite : même si Joseph Kabila avait respecté son engagement en laissant la primature au Palu tout le long du mandat 2006-2011, ce parti ne s’en est plus remis. Qui aurait un jour cru qu’il se livrerait à des empoignades fratricides pour adhérer à l’Union sacrée de la nation ?

Heureusement pour Kabila : il avait un deuxième fer au feu avec l’Udémo de Nzanga Mobutu. Ce qui le sauva…

Moralité : on peut bien quitter X pour Z sans nécessairement diaboliser le partenaire dont on se sépare pour (re)positionnement !

Car la grande difficulté à laquelle est confrontée la démocratie en RDC est l’incapacité de l’acteur politique congolais d’évoluer en dehors du pouvoir réduit à un employeur ! Cet acteur ayant tout d’un fonctionnaire, d’un militaire, d’un policier, bref d’un agent de l’État déguisé!

Évidemment, dans les abus de langage et de comportement relevés dans cette livraison, la victime est le peuple congolais.

 

Aussi, en pleine précampagne électorale autoproclamée, devient-il utile pour les protagonistes de tous bords, agents comme destinataires de la communication politique, de récuser tous les éléments de langage contreproductif !

En effet, lorsqu’on aura à débattre sur le plateau de la télé du nombre d’accords conclus alors qu’il ne s’agit que de memoranda, ou du nombre d’inaugurations effectuées alors qu’il est juste question des premières pierres posées, ou lorsqu’on aura à débattre de la transhumance avec l’utilisation du VAR (Video Assistant Referee), il en tombera d’écailles !

L’absentéisme au niveau de l’écran catholique pourrait affecter les centres de vote !

A ceux qui savent comprendre de tirer à temps la sonnette d’alarme…

 

Omer Nsongo die Lema




EPST: Tony Mwaba projette de grandes séances de moralisation et réarmement moral de tous les chefs d’établissements scolaires publics et privés

C’est une grande messe de rappel à l’ordre, aux allures d’un dernier avertissement aux chefs d’établissements scolaires publics et privés encore réfractaires à l’ordre voulu et établi par le Ministre de l’EPST, le professeur Tony MWABA, une mission lui confiée par le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI.

Il s’agit des séances de moralisation et de réarmement moral des Chefs d’établissements scolaires publics comme privés légalement établis sur l’ensemble du territoire national.

Pour la première phase de ces itinérances, ce sont les Chefs d’établissements des 5 provinces éducationnelles de la ville province de Kinshasa qui vont accueillir le patron de l’EPST du 03 au 07 juillet prochains.

Ces itinérances ont pour objectifs la poursuite de la consolidation et de la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public, devenue irréversible mais aussi la lutte contre les antivaleurs qui résistent encore à la nouvelle dynamique

Ces séances de moralisation et réarmement moral interviennent après une prouesse réalisée par le Ministre Tony MWABA KAZADI et ses équipes, celle de l’identification et géolocalisation de toutes les écoles légalement constituées sur l’ensemble du pays, un pari jamais relevé depuis l’existence de la République Démocratique du Congo en tant qu’État.

Par cette démarche, le professeur Tony MWABA veut faire des prochaines années scolaires des années de renaissance du système éducatif congolais exempté de toute antivaleur afin d’engager définitivement le sous-secteur de l’EPST vers le processus de relèvement et d’amélioration de la qualité de l’enseignement, du reste déjà engagé depuis son avènement à la tête de ce méga Ministère.

Un appel est donc lancé a tous les Chefs d’établissements scolaires afin de se conformer à cette nouvelle vision du Chef de l’État, Félix Antoine TSHISEKEDI implémentée par le Ministre Tony MWABA qui est celle de la restauration des valeurs dans le sous-secteur de l’EPST Vivier de l’élite de demain




DIFFUSION EN DIERCT MAHOMBI-NON-STOP_PROPHETIE AVEC PASTEUR François MUTOMBO 16JUIN 2023




Déficit d’unité de logement: Fatshi répond avec l’ACOPRIM

Avec près de 100 millions d’habitants, une puissante croissance démographique, la Rdc connaît un réel déficit d’unités de logement, particulièrement dans les villes et ce, depuis la disparition de l’Office national de Logement (ONL). Cependant, l’on constate à ce jour, des déficits globaux en logement évalués à 3.945.555 soit 263.039 logements à construire par an. Rien que pour la ville de Kinshasa, les besoins en logement décents sont estimés à 54,4% de déficit global, soit 143.092 logements à construire par an. C’est pour relever ce défi de taille que le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala, dans la matérialisation de la vision du président de la République, a mis en place l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), un organe technique chargé d’assurer la construction des logements décents et à des prix abordables, de gérer et de réhabiliter le patrimoine immobilier du domaine privé de l’Etat.

La problématique de logement social est l’une des préoccupations majeures du Président de la République. Avec la disparition de la Caisse nationale d’Epargne et de Crédit Immobilier (CNECI), créée en 1971, ainsi que de l’Office national du Logement « ONL », d’une part ; et, l’augmentation exponentielle de la population, d’autre part, la rareté du logement s’est installée dans la durée et un fossé inexorablement creusé entre l’offre et la demande de logement.

Il ressort d’un rapport du Ministère de l’Urbanisme et Habitat que la Rdc accuse aujourd’hui un déficit qui se situe à environ 4.000.000 d’unités de logement qui nous oblige à construire près de 265.000 unités de logement par an.

En guise de réponse, notamment, il a été mis en place trois Etablissements publics, à savoir l’Agence congolaise de promotion immobilière « ACOPRIM », qui est l’organe technique chargé d’assurer la construction des logements décents et à des prix abordables, de gérer et de réhabiliter le patrimoine immobilier du domaine privé de l’Etat.

Cette vision du président de la République devait être concrétisée par le Gouvernement de la République, à travers le ministère de l’Urbanisme et Habitat, que gère M. Pius Muabilu Mbayu Mukala. Appuyée par les partenaires techniques et financiers de Bretton Woods, cette réforme a pour impact d’améliorer l’accès effectif des populations au logement décent et à coût abordable ; et de constituer le cadre de régulation du secteur des logements décents longtemps laissé sous l’égide de l’anarchie à cause des disparités manifestes dans le domaine de l’investissement immobilier.

Nommés par ordonnance présidentielle du 22 mai 2023, les membres du Conseil d’administration de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM) ont été officiellement installés par Me Meschack Mandefu, Directeur de cabinet adjoint du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat. Ainsi, M. Jean-Pierre Nganda Afumba a été nommé président du conseil d’administration ; M. Kayemba Mukeba, Directeur général et M. Léopold Muyembe, Directeur général adjoint.

A l’issue d’une cérémonie de remise et reprise organisée dans la grande salle de l’ACOPRIM, l’Ingénieur Kayemba Mukeba a pris les commandes de cette Agence étatique, en remplacement de M. Christian Kambale, qui était jusque-là chargé de Missions.

Les 7 piliers de la bonne gouvernance

Après la signature du procès-verbal et l’échange des signataires, le Directeur général Kayemba Mukeba a été installé dans son fauteuil. Dans son discours, il a promis de s’engager à ne ménager aucun effort pour pérenniser l’opérationnalisation attendue de cette Agence depuis des lustres et pour rendre concret son objet. « Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, par l’entremise du ministère de l’Urbanisme et Habitat, notre tutelle sous la direction du Ministre d’Etat son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala vient de rendre en ce jour opérationnelle l’Agence congolaise de promotion immobilière », indique-t-il.

Comme le stipule le décret-loi N°18/034 du 19 novembre 2018, explique-t-il, ACOPRIM étant un établissement public à caractère scientifique et technique a pour objet principal la construction des logements décents et abordables pour toutes les bourses et des équipements sociocommunautaires de base (écoles, hôpitaux, marchés, alimentation en eau et électricité).

Etant l’organe d’exécution des projets, nos objectifs urgents vont permettre une planification urbaine et rurale transparente, rationnelle, efficiente et efficace répondant aux exigences de développement durable des cités à travers la Rdc.

Nous sommes sans ignorer, avec près de 100 millions d’habitants, unp connaît un réel déficit d’unités de logement, particulièrement dans les villes et ce, depuis la disparition de l’Office national de Logement (ONL).

Cependant, l’on constate à ce jour, des déficits globaux en logement évalués à 3.945.555 soit 263.039 logements à construire par an. Rien que pour la ville de Kinshasa, les besoins en logement décents sont estimés à 54,4% du déficit global, soit 143.092 logements à construire par an.

Le défi étant de taille, que pouvons-nous demander à notre Dieu Jéhovah si ce n’est que la sagesse, la perspicacité et le discernement ?

C’est ainsi que M. Kayemba Mukeba compte articuler sa gestion sur les sept piliers de la bonne gouvernance à savoir: l’obligation de rendre compte, la transparence, l’efficience et l’efficacité, la réceptivité ou réactivité, la prospective, la primauté du droit et la participation.

La vision du Chef de l’Etat dans le secteur de l’Urbanisme et Habitat, étant de voir chaque Congolaise et Congolais de toute classe sociale confondue, disposer d’un logement décent et abordable; chaque ville et cité modernisée ou construite suivant les normes urbanistiques; la résorption des zones de pauvreté urbaine (action d’urgence). Cette vision commence sa matérialisation en ce jour avec l’opérationnalisation de l’ACOPRIM.

Meschack pour des actions palpables

Dans son mot, Me Meschack Mandefu, Directeur de cabinet adjoint et représentant du ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat a affirmé que le chef de l’Etat vient là de réaliser une des promesses de sa campagne électorale. Il l’a matérialisé aujourd’hui par la nomination des dirigeants de cette Agence de promotion immobilière.

A l’en croire, l’ACOPRIM, c’est l’organe technique appelé à apporter une réponse parce que jadis, l’État construisait les logements sociaux via les structures. Il a quand même adressé un message au nouveau comité de gestion, celui de la collaboration, parce que pour que l’on avance avec tout ce que nous aurons comme projets, il faudrait qu’il y ait l’unité dans le travail.

Au-delà de la de la collaboration, il y a la transparence dans la gestion. Parce que s’ils n’ont pas la sincérité dans la gestion, ça risque de créer des problèmes. Alors par conséquent, comme représentant de l’autorité de tutelle, je leur demande d’être transparents, sincères. C’est comme ça que le projet comme ça va venir, ça va aller et nous allons voir les actions palpables. On n’a pas besoin de rester sur des discours chimériques ; mais nous voulons voir la réalité sur terrain.

L’Avenir




PTNTIC: Augustin Kibassa félicité par le Groupe Airtel pour avoir impulsé un cadre réglementaire favorable aux opérateurs des télécoms

M. Augustin Kibassa, ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) a reçu en audience mercredi 14 juin 2023, une délégation du Groupe Airtel conduite par son directeur des affaires réglementaires en RDC (République Démocratique du Congo). Barthe Ntshabali accompagnait son collègue Directeur des affaires réglementaires du groupe Airtel zone Afrique, Ndiaye Ousseynou en séjour de travail à Kinshasa.

Cette délégation a tenu à remercier le ministre de tutelle pour avoir impulsé un cadre réglementaire favorable aux opérateurs de télécoms.

“Nous avons conduit une délégation venue de Airtel Afrique qui a tenu à rencontrer Monsieur le ministre afin de lui exprimer au nom de notre président Directeur général notre gratitude par rapport à l’accompagnement qu’il ne cesse de donner aux opérateurs de télécommunications en vue de permettre un accès universel aux services de télécoms à l’ensemble des populations congolaises”, a déclaré Barthe Ntshabali.

Le groupe Airtel qui salue la vision imprimée par Augustin Kibassa dans le secteur des NTIC va poursuivre son investissement en RDC.

“C’était un message de remerciement du fond de cœur de la part de notre Quartier général. Nous avons rassuré monsieur le ministre de la confiance que Airtel continue à placer en la RDC. L’investissement de Airtel va se poursuivre pour transformer la vie des congolais”, a-t-il ajouté.

De son côté, le numéro 1 des PTNTIC en RDC a apprécié cette marque de confiance et a encouragé ces opérateurs au respect de la réglementation.

“(…) Nous lui avons montré notre appréciation sur sa vision qui est une vision futuriste. En tant qu’investisseur, nous pensons qu’une fois qu’il aura posé les jalons, le secteur va encore se sentir mieux et Airtel est prêt à accompagner le Gouvernement dans l’attente d’une universalité de l’accès aux services de télécommunications”, a conclu Ndiaye Ousseyno




EPST: Me Tony Mwaba lance la 2ème édition du TENASOSP 

Conformément au calendrier scolaire 2022 – 2023, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a lancé ce jeudi 15 juin 2023 à Kinshasa à l’Ecole Sainte Rita de Mont-Ngafula, la deuxième édition du Test National de Sélection et Orientation Scolaire et Professionnelle.

Ce test, a fait savoir le Ministre de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, permettra à la RDC de dégager le profil psychologique de chaque participant d’orienter selon ses aptitudes ou ses intérêts dans les types d’enseignement organisés aux humanités ou au cycle court professionnel et de gérer ainsi le flux à la sortie de la huitième année de l’enseignement de base.

Le Ministre de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a profité de l’occasion pour rendre hommage au Chef de l’Etat , Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo pour avoir ouvert l’accès à l’école primaire publique à tous les enfants par l’application stricte de l’article 43 de la constitution, longtemps mis à l’écart qui a permis à des millions d’élèves en rupture scolaire de reprendre le chemin de l’école .

« Je salue donc sa détermination à construire un système éducatif équitable inclusif et de qualité faisant siens les objectifs du développement durable ». Avant de terminer son discours, le Professeur Tony Mwaba Kazadi s’est adressé aux élèves candidats au test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle.

« Chers finalistes de l’éducation de base, pendant deux jours, vous serez soumis à des items portant sur des connaissances scolaires et à des tests psychotechniques. Il est inutile de tenter de tricher chez les voisins ou de solliciter son secours ».

A noter que 1.572.235 candidats dont 889.087 garçons et 682.248 filles, soit 43% sur l’effectif total repartis dans 5.276 centres dont deux hors frontières (Luanda et Cabinda, en Angola), prennent part à cette évaluation de fin de cycle de l’éducation de base, instituée en 2022, comme prescrit l’article 193 alinéa 2 de la loi cadre de l’enseignement national.

Comparativement à la première édition, le nombre des centres d’administration est passé de 5056 en 2022 à 5278, soit un accroissement de 222 centres.

Après le lancement officiel, le Gardien de la Gratuité de l’enseignement primaire a supervisé seul ce test en visitant les écoles Ste Famille, Institut Méthodiste Ebenga, Mokengeli, dans la Commune de Lemba, St Augustin et St Raphaël de Limete avant de clôturer par Révérend Kim dans la Commune de Lingwala où les élèves venaient de terminer l’Epreuve pour chuter dans salle Via Nova, dans la Commune de la Gombe.




Parrain de la 6eme promotion de l’Ecole Supérieure d’Administration Militaire: Me Loando Mboyo encourage les stagiaires à viser l’excellence

Le ministre d’État, ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, a eu l’occasion d’échanger avec la 6ème promotion de l’École Supérieure d’Administration Militaire (ESAM), dont il est le parrain.

Suite à la validation de la demande de l’ESAM, formulée par le Général de Brigade Ghislain Elumba et soutenue par le Vice-Premier Ministre en charge de la Défense, Jean-Pierre Bemba, Guy Loando Mboyo a été officiellement présenté aux 27 stagiaires dont 12 venus de différents pays africains, tels que le Congo Brazzaville, la République Centrafricaine, le Bénin, le Cameroun et le Burundi.

Le ministre d’État a adressé des mots d’encouragement aux stagiaires et a souligné l’importance de s’engager sur la voie de l’excellence afin de bâtir une administration militaire de haut niveau. Il a mis en avant l’importance de l’ESAM dans la formation des cadres militaires compétents et responsables, capables de relever les défis auxquels fait face notre continent. Le parrainage du ministre d’État, Guy Loando Mboyo, apporte une valeur ajoutée significative à la promotion de l’ESAM. Sa présence et son soutien témoignent de l’engagement du gouvernement en faveur du développement des forces armées et de la formation de leaders militaires qualifiés.

Le ministre d’État, Guy Loando Mboyo, souhaite à tous les stagiaires de la 6ème promotion de l’ESAM un parcours académique fructueux et les encourage à persévérer dans leur quête d’excellence. Il est convaincu que leur formation à l’ESAM sera un tremplin pour une carrière militaire réussie et qu’ils apporteront une contribution significative à la sécurité et au développement de leurs pays respectifs.

L’ESAM est une institution d’enseignement supérieur de renom, dédiée à la formation des officiers supérieurs et des hauts fonctionnaires militaires. Elle joue un rôle crucial dans la consolidation de l’expertise militaire et administrative en République démocratique du Congo et contribue également à renforcer la coopération régionale en formant des militaires venant de différents pays africains.