« La CENI exige une bagatelle d’environ 500 millions de dollars US pour stabiliser les nombreux besoins de financement du cycle électoral en cours » (Simaro Ngongo)

« Les caisses de la CENI sont vides. Impossibles élections à la date constitutionnelle. Le gouvernement est au rouge », indique M. Simaro Ngongo, dans une nouvelle tribune, avant de démontrer que la CENI exige une bagatelle d’environ 500 millions de dollars US pour stabiliser les nombreux besoins de financement du cycle électoral en cours. Alors que la Communauté internationale observe toute la déraison institutionnelle de la Centrale électorale, le Gouvernement n’a toujours pas versé aux comptes CENI les fonds nécessaires à la tenue des opérations électorales et post électorales.

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) est alertée sur le flou persistant dans le financement des élections en République Démocratique du Congo et interpelle le Gouvernement sur ses obligations d’assurer financement, sécurisation et facilitation au processus électoral. En dépit de ses scénarios politiquement motivés pour satisfaire le parti présidentiel, Monsieur Denis Kadima Kazadi, président investi à la tête de la CENI ne sait pas rassurer le Peuple Congolais sur sa capacité à respecter le délai pour la tenue des scrutins à la date du 20 décembre 2023.

2. Le personnel de la CENI irrégulièrement payé accumule des arriérés injustifiés pendant l’année électorale et la même CENI n’a toujours pas remis les anciens agents dans leurs droits après que leurs arriérés et indemnités de sortie eussent été consommés par l’équipe Kadima pour combler des écarts de financement accumulés par le Gouvernement.

3. La CENI exige une bagatelle d’environ 500 millions de dollars US pour stabiliser les nombreux besoins de financement du cycle électoral en cours. Alors que la Communauté internationale observe toute la déraison institutionnelle de la Centrale électorale, le Gouvernement n’a toujours pas versé aux comptes CENI les fonds nécessaires à la tenue des opérations électorales et post électorales.

4. Pour tenter d’exercer une certaine pression sur les Ministères du Budget et des Finances, l’équipe Kadima spécule et tâtonne en annonçant sans précision la poursuite de l’enrôlement dans les territoires non couverts par la révision du fichier électoral. Ainsi la CENI met toute son énergie dans un matraquage communicationnel creux afin de distraire l’opinion en lui donnant faussement l’impression d’être en harmonie avec son calendrier.

5. La CASE invite M. Denis Kadima Kazadi à la franchise en dénonçant publiquement cette pression permanente qu’il ne cesse de subir de la part de son parti politique pour échapper aux critiques rigoureuses de l’opposition. « Les élections exigent la prévision », disait l’Abbé Malumalu d’heureuse mémoire. Mentir à toute une Nation sur les capacités budgétaires illusoires de la CENI est un manquement éthique et professionnel grave.

6. La CASE invite également toutes les parties prenantes au processus électoral à dénoncer la crise financière dont souffre la CENI afin d’attirer l’attention de l’Union Sacrée sur la priorité de financer les opérations électorales avant tout calcul budgétaire de campagne électorale.

7. La CASE regrette le gaspillage de tout un cycle législatif qui n’a servi ni à stabiliser sécuritairement le pays, ni à garantir un financement adéquat au processus électoral. Les députés et sénateurs de la législature en cours se sont contentés de se servir les premiers à la caisse du trésor pour assurer la campagne ‘Béton’ tout en ignorant que sans élections, il n’y aura pas de nouveau président élu à l’horizon 2024.

8. Si l’institution de gestion des élections souffre ainsi gravement de manque de financement, il n’y a rien à espérer pour les fonctionnaires, enseignants, médecins et professeurs. Car tout semble suspendu à la réélection irrationnelle du Président sortant. Tous les fonds du trésor auraient été affectés à la redistribution des cagnottes de campagne aux partis politiques de la majorité et aux associations tribales de soutien au candidat du pouvoir.




FMI-BM : Appel pour un contre-sommet à Marrakech

La Coordination nationale pour un Sommet social contre les Assemblées annuelles de la BM et du FMI (Coordination) a organisé un point de presse pour présenter sa vision et son plan d’actions pour les prochains mois. Les détails.

Le Maroc est « un bon élève » des Institutions financières internationales (IFI) comme la Banque mondiale (BM). Le royaume est surtout un bon client avec des programmes de prêts et de dettes réguliers depuis six décennies. « Le service de la dette représente 192 milliards de DH en 2022 », rappelle Omar Aziki, membre de la Coordination du Sommet social contre le FMI-BM, également secrétaire général d’ATTAC Maroc.

Ce militant compare les ressources publiques dédiées au remboursement de la dette à celles consacrées à la santé et l’éducation. « Le service de la dette représente huit fois le budget de la santé et trois fois le budget de l’éducation. Aucun développement n’est possible sans un arrêt ou un moratoire sur le paiement de la dette publique. L’endettement est une spirale infernale créée par les IFI pour bloquer tout développement économique de nos pays », martèle le membre de cette Coordination, lors de son mot d’ouverture de ce point de presse, tenu le 13 juin 2023 à Rabat. La Coordination nationale pour un Sommet social contre les Assemblées annuelles de la BM et du FMI (Coordination) a organisé un point de presse pour présenter sa vision et ses objectifs, ainsi que son plan d’action pour les quatre prochains mois.

« Tout le monde est concerné »

La présence de la BM est un sujet d’actualité. Cette institution est active dans tous les domaines de la vie des Marocains. A titre d’exemple, le 9 juin le Conseil d’administration de la Banque mondiale accorde un prêt de 350 millions de dollars au Maroc « destiné à accentuer et amplifier les activités du Projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la Covid-19 du Maroc, en complément du programme initial de 400 millions de dollars approuvé et décaissé en 2020 ». Le même jour, le Conseil d’administration de la BM a approuvé « un prêt de 350 millions de dollars afin de soutenir les mesures prises par le Maroc pour lutter contre le changement climatique et améliorer la résilience du pays face à l’aggravation des impacts climatiques déjà ressentis ». Pour la Coordination, la présence de la BM et du FMI dans les politiques publiques et les choix économiques s’est soldée par un « cuisant échec ». « Prenons l’exemple du Plan Maroc Vert. C’est un échec total. Alors que nous devions gagner en souveraineté alimentaire nous voilà condamnés à importer quasiment l’ensemble de notre consommation (lait, viande, blé, huile, etc.). Cet échec nous a coûté 104 milliards de DH d’argent public donné aux agriculteurs », estime Aziki. Pour montrer l’ampleur de ces politiques néolibérales, cette Coordination compte mobiliser les mouvements sociaux et les ONG marocaines et internationales durant les prochains mois. « Les enseignants contractuels, les ouvriers agricoles, les fonctionnaires précarisés, Tout le monde est concerné. La Coordination veut fédérer les militants, les mouvements sociaux et toutes les volontés désirant s’engager contre les IFI et leurs effets, au-delà du sommet de Marrakech », précise Aziki. Ce dernier rappelle l’opposition de la Coordination à la présence « sioniste au Maroc, prévue durant ce sommet en octobre », prévient-il.

Mobilisations régionales et continentales

Pour sa part, Hamid Sayad, membre de la Coordination considère l’accueil par le Maroc de ce sommet comme « comme un signe de bénédiction offert par les centres impérialistes à notre pays. Ce n’est pas une bonne nouvelle, car ceci implique plus de privatisations des services publics et les ressources naturelles, ainsi que de nouvelles vagues de répression des citoyens et des avis politiques critiques »

La Coordination table sur une capacité de mobilisation nationale, régionale (MENA), continentale (l’Afrique) et mondiale. Ce collectif est né il y a deux mois. Ses initiateurs se présentent comme suit : « Le but de cette initiative est de créer un large espace de réflexion pour discuter ensemble des alternatives possibles aux politiques d’ajustement structurel et néolibérales du FMI et de la BM ». Cette Coordination compte sur l’expertise des réseaux comme ATTAC et la Comité pour l’annulation des dettes illégitimes (CADTM) en Afrique et à l’international.

La Coordination veut aussi faire « converger toutes les victimes des politiques criminelles de ces deux institutions et de faire entendre haut et fort notre voix par la mobilisation et l’organisation d’un contre-sommet au sommet des responsables de ces politiques. Nous souhaitons mettre en place une mobilisation populaire et pacifique pour dire “non” à la pauvreté et à l’austérité et “oui” à la justice sociale ».

Pour rappel, Marrakech abritera du 9 au 15 octobre 2023, les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui ont lieu principalement à Washington et, tous les trois ans, dans un pays membre autre que les États-Unis, « afin de marquer le caractère international des deux institutions », indique la BM sur son site officiel.




RDC : Le cardinal Tagle lance un appel à la paix à Goma

Le cardinal Luis Antonio Tagle, pro-préfet du Dicastère pour l’évangélisation et envoyé spécial du pape au troisième Congrès eucharistique national de l’Église de la RDC (4-11 juin), a lancé un appel à la paix et à la réconciliation, arrivant à Goma, dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, indique l’agence vaticane Fides.

Apportant les salutations du pape François à toute l’Église de Goma, le cardinal a rappelé que le pape a voulu visiter Goma lors de son récent voyage apostolique en RDC « pour vous montrer sa proximité ». « Il a beaucoup souffert de ne pas être ici, a affirmé l’envoyé du pape. Mais soyez assurés que vous êtes dans son esprit et dans son cœur. »

Dans son homélie de la messe, célébrée le mardi 13 juin 2023 en l’église Notre-Dame du Mont Carmel, le card. Tagle a évoqué la situation au Nord-Kivu, notant que des lectures de la liturgie du jour « semblent s’adresser précisément à l’Église de Goma ». Il s’agit de l’extrait de l’Évangile ou le Christ appelle ses disciples à être « sel de la terre et lumière du monde » (Mt 5, 13-16).

 

« Chaque baptisé, chaque famille, chaque école, chaque hôpital, chaque paroisse, chaque organisation et mouvement ecclésial, chaque communauté religieuse et chaque prêtre », a dit le cardinal, « est appelé à être la lumière du monde à Goma », est appelé au pardon et à la réconciliation et à une « paix durable pour nous, pour nos enfants et pour leurs enfants ».

Le pro-préfet du Dicastère pour l’évangélisation a souligné que plusieurs personnes mènent « à Goma et au Nord-Kivu » une « vie insipide, amère, difficile à avaler ». « Certaines personnes considèrent les autres comme de la nourriture gâtée ou pourrie qui doit être jetée », a-t-il noté. Il a souhaité qu’elles trouvent une nouvelle « saveur » grâce au Christ : « Grâce à notre compassion, à notre humble amour et à notre service au nom de Jésus, a-t-il dit, nous espérons que de nombreuses personnes feront l’expérience de Jésus et trouveront un nouveau sens ou une nouvelle « saveur » dans leur vie. »




Avis de recherche : Gédéon Mosabu est porté disparu depuis le mardi 13 juin 2023

Il nous revient que la famille Muteb Mushid résidant au n°32 de l’avenue Tumbumani au quartier Yolo Nord, dans la commune de Kalamu, est à la recherche de son fils, Gédéon Mosabu âgé de 29 ans et marié à Mme Ivia Osonkie porté disparu depuis le mardi 13 juin 2023.

Selon la consœur Blandine Lusimana Nzuzi Kaj, ce dernier a quitté sa maison pour se rendre au travail depuis lors il n’est plus rentré chez lui.

C’est ainsi que la famille demande à toute personne qui l’aurait vu ou pourrait avoir des informations de bien vouloir l’appeler aux 081 366 99 61 ; 099 825 70 65 ; 089 033 44 44.




Au cours d’un point de presse numérique : Molly Phee, Judd Devermont et Johnnie Carson analysent les progrès réalisés au cours des six derniers mois dans la mise en œuvre des résultats du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique

« Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique – Six mois de progrès », c’est le thème principal qui a été exploité ce mardi 13 juin 2023 à l’occasion d’un point presse numérique avec la secrétaire d’État adjointe du bureau des Affaires africaines du département d’État des États-Unis, Molly Phee, le directeur principal des affaires africaines au Conseil de sécurité nationale, Judd Devermont, et le représentant spécial du président pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique, l’ambassadeur Johnnie Carson.

La secrétaire adjointe Phee, le directeur principal Devermont et l’ambassadeur Carson ont discuté des progrès réalisés au cours des six derniers mois dans la mise en œuvre des résultats du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique et de la manière dont ces actions soulignent l’engagement des États-Unis envers le continent africain. Après une brève allocation d’ouverture, les intervenants répondront aux questions des journalistes participants.

 

Disons que Molly Phee, Secrétaire d’État adjointe du bureau des Affaires africaines du département d’État des États-Unis. Elle estmembre de carrière du corps diplomatique de haut rang avec le rang de ministre conseiller, a été assermentée en tant que secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines des États-Unis le 30 septembre 2021. Elle a récemment occupé le poste de représentante spéciale adjointe pour la réconciliation en Afghanistan.

 

Elle a été ambassadrice des États-Unis au Soudan du Sud de 2015 à 2017. Elle a précédemment occupé le poste de chef de mission adjointe à l’ambassade des États-Unis à Addis-Abeba, en Éthiopie, et celui de chef de cabinet au bureau de l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan et le Soudan du Sud. En outre, elle a été secrétaire adjointe par intérim chargée des Organisations internationales, ainsi que coordinatrice adjointe du Conseil de sécurité à la mission des États-Unis auprès des Nations unies, chargée de l’engagement de l’ONU en Afrique et au Moyen-Orient pour les deux portefeuilles.

 

Plus tôt dans sa carrière, Mme Phee a fait partie du Conseil de sécurité nationale en tant que directrice pour l’Iraq et en tant que représentante civile principale de l’Autorité provisoire de la coalition dans la province de Maysan, en Iraq. Elle a commencé sa carrière à l’ambassade des États-Unis à Amman, en Jordanie, et a travaillé aux ambassades des États-Unis au Caire, en Égypte, et dans la ville de Koweït, au Koweït.

 

Originaire de Chicago, l’ambassadrice Phee est diplômée de l’université d’Indiana et a obtenu un master de la Fletcher School of Law and Diplomacy. Elle s’est vu décerner le Distinguished Honor Award, le Robert C. Frasure Memorial Award pour la résolution des conflits et le rétablissement de la paix, le Baker-Wilkins Award for Outstanding Deputy Chief of Mission, le Secretary of Defense Meritorious Civilian Service Award, et a été décorée de l’Ordre de l’Empire britannique et d’un Presidential Rank Award. Elle parle arabe.

 

De son côté, Judd Devermont, Directeur principal des affaires africaines au Conseil de sécurité nationale, est l’assistant spécial du président et directeur principal des affaires africaines au Conseil de sécurité nationale (National Security Council, NSC). Il a dernièrement occupé le poste de conseiller spécial pour la stratégie africaine au Conseil de sécurité nationale de 2021 à 2022. Avant le Conseil de sécurité nationale, il a été directeur du programme Afrique au Center for Strategic and International Studies (CSIS) de 2018 à 2021.

 

M. Devermont a précédemment occupé le poste de responsable national du renseignement pour l’Afrique de 2015 à 2018. À ce poste, il a dirigé les actions d’analyse de la communauté du renseignement des États-Unis sur les questions relatives à l’Afrique subsaharienne et a été le représentant personnel du DNI lors des réunions politiques interagences. M. Devermont a également été l’analyste politique principal de la Central Intelligence Agency pour l’Afrique subsaharienne de 2013 à 2015.

 

Avant d’occuper ce poste, il a été directeur du Conseil de sécurité nationale pour la Somalie, le Nigeria, le Sahel et l’Union africaine de 2011 à 2013. À ce poste, il a contribué à la stratégie des États-Unis envers l’Afrique subsaharienne, signée par le président Obama en 2012, et a géré le processus qui a abouti à la reconnaissance par les États-Unis du gouvernement somalien pour la première fois depuis 1991. M. Devermont a passé deux ans à l’étranger, travaillant à l’ambassade des États-Unis à Abuja, au Nigeria, de 2008 à 2010.

 

M. Devermont a vécu en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire et a effectué de nombreux déplacements sur le continent. Il est titulaire d’un master en études africaines de l’université de Yale et d’une licence en histoire de l’université de Californie à Los Angeles.

 

Pendant que Johnnie Carson, Représentant spécial du président pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique, a été nommé représentant spécial du président pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique en décembre 2022. Auparavant, il a été secrétaire d’État adjoint du bureau des Affaires africaines de mai 2009 à mars 2013. Auparavant, il était responsable national du renseignement pour l’Afrique au National Intelligence Council, après avoir été vice-président principal de la National Defense University à Washington (2003-2006).

 

Au cours de ses 37 années de carrière au corps diplomatique, l’ambassadeur Carson a notamment été ambassadeur au Kenya (1999-2003), au Zimbabwe (1995-1997) et en Ouganda (1991-1994). Il a également été premier sous-secrétaire adjoint aux Affaires africaines (1997-1999). Au début de sa carrière, il a été affecté au Portugal (1982-1986), au Botswana (1986-1990), au Mozambique (1975-1978) et au Nigeria (1969-1971). Il a également été chargé de mission à la section Afrique du Bureau de renseignement et de recherche de l’État (1971-1974), responsable du personnel auprès du secrétaire d’État (1978-1979) et chef du personnel auprès de la sous-commission Afrique de la Chambre des représentants des États-Unis (1979-1982).

Avant de rejoindre le Foreign Service, l’ambassadeur Carson a été volontaire du Corps de paix en Tanzanie de 1965 à 1968. Il est titulaire d’une licence en histoire et en sciences politiques de l’université de Drake et d’un master en relations internationales de la School of Oriental and Africa Studies de l’université de Londres.

 

L’ambassadeur Carson a reçu plusieurs Superior Honor Awards du département d’État et un Meritorious Service Award de la secrétaire d’État Madeleine Albright. Les Centres de contrôle des maladies lui ont remis leur plus haute distinction, le « Champion of Prevention Award », pour les mesures de prévention du VIH/sida qu’il a dirigées au Kenya pour le gouvernement des États-Unis.

 

 




Nicolas Kazadi préside la 25ème réunion du Comité d’Orientation du Centre Régional de Développement des Capacités du FMI 

M. Nicolas Kazadi, ministre des Finances a ouvert ce mercredi 14 juin 2023 la 25ème réunion du Comité d’Orientation du Centre Régional de Développement des Capacités du Fonds Monétaire International pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre). Et ce, pour discuter des questions économiques et financières.

Selon un tweet du ministère des Finances, les travaux statutaires de cette réunion (réunissant les ministres et gouverneurs des pays membres) poursuivent 2 objectifs : d’une part, faire la revue de l’exécution du programme de l’année fiscale 2023 et d’autre part, valider le programme de travail de l’année fiscale 2024.

En sus des thématiques habituelles, cette fois-ci, ajoute notre source, ces assises d’AFRITAC Centre ont pris en compte les nouvelles thématiques émergentes telles que le changement climatique, la valorisation du genre dans les politiques macro-économiques, la digitalisation et la gouvernance.




9ème jeux de la francophonie : Fatshi interpelle les entrepreneurs

Le Président de la République Félix Tshisekedi a de nouveau visité, ce mercredi, les sites devant accueillir les 9èmes Jeux de la Francophonie du 28 juillet au 06 août 2023 à Kinshasa. Le Chef de l’Etat s’est rendu compte des avancées enregistrées et des défis encore à relever. Le Président de la République s’est rendu tour à tour au stade des Martyrs et au stade Tata Raphaël. Alors que les grands travaux sont quasi achevés sur les chantiers visités, des efforts doivent être redoublés pour la finition selon les standards exigés. Le Chef de l’État a interpellé les entreprises sélectionnées ainsi que les ouvriers sur les deux chantiers pour dire sa détermination à présenter à la Francophonie des infrastructures répondant aux normes, dans les délais. En principe fin juin, les infrastructures devant abriter les 9emes jeux de la francophonie doivent être remises aux organisateurs de l’OIF.

A un peu plus de deux semaines de la fin de cette échéance, les défis restent énormes sur différents chantiers. Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’en est personnellement rendu compte après la ronde effectuée ce mercredi sur les sites du stade des Martyrs et au Stade Tata Raphaël.

Entre sa dernière visite du 17 mai dernier et celle de ce 14 juin, les travaux ont sensiblement évolué mais les défis restent énormes. Chacune des entreprises sélectionnées dans ces chantiers s’affaire à donner les résultats attendus. Si visiblement les grosses œuvres sont en phase terminale, la finition nécessite beaucoup d’exigences afin de répondre aux normes sportives de la francophonie.

C’est dans cette optique que le Premier Ministre, lors de la dernière réunion du conseil des ministres a noté que le processus des préparatifs des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa est dans sa phase décisive avec notamment la finalisation des opérations liées tant à l’organisation qu’à l’aménagement des sites et infrastructures sportifs.

Sur le plan organisationnel, des dispositions précises sont prises en ce qui concerne l’hébergement des artistes et des athlètes, la restauration, la sécurisation des jeux, les transports et la santé.

Il a attiré l’attention de tous les Membres du Gouvernement pour que chacun, dans son secteur, puisse s’investir pour la réussite de l’événement. Le Comité de Pilotage et la Direction Nationale des Jeux ont été chargé de maintenir l’élan ben vue de l’atteinte des objectifs leur assignés.

Au sujet de la francophonie, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie a fait le point de l’organisation sur les différents aspects organisationnels notamment au plan des infrastructures, de la sécurité, du transport et de la santé. Il a aussi signalé le séjour à Kinshasa de 14 délégations qui font le tour des différents sites.

Il a été complété par le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction qui a fait le point de l’évolution des travaux qui connaissent aujourd’hui un taux d’exécution physique de près de 85%.

Le Ministre des Sports et Loisirs est revenu sur la préparation des athlètes qui doivent participer aux différentes disciplines qui sont retenues pour cette compétition. Il a dit sa détermination de travailler pour que nos athlètes puissent non seulement participer mais qu’ils remportent aussi des médailles.

Le Ministre des Finances a, lui aussi, fait le point du niveau de décaissement et des financements des différents projets. Il a garanti que toutes les charges seront couvertes pour garantir le succès des jeux.

Jean-Marie Nkambua




Soutenir les communautés affectées par les inondations à Kalehe: Le Gouvernement de la République de Corée alloue un montant de 250.000 dollars Us à l’UNICEF 

Le Gouvernement de la République de Corée accorde un montant de 250.000 dollars américains à l’UNICEF en République Démocratique du Congo pour soutenir les communautés affectées par les inondations qui se sont produites en mai dernier dans les villages de Bushushu et Nyamukubi, dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.

Ce financement permettra à l’UNICEF et ses partenaires de répondre aux besoins les plus urgents des communautés, notamment l’accès à l’eau potable, dans une région endémique au choléra. L’une des priorités de l’UNICEF est d’améliorer les conditions de vie et d’assainissement afin de prévenir l’apparition de maladies diarrhéiques.

Cette contribution du Gouvernement de la République de Corée contribuera également à renforcer les interventions dans les secteurs de l’hygiène et assainissement, santé, éducation, nutrition et protection de l’enfance.

L’Ambassadeur de la République de Corée, M. Cho Jaichel a déclaré, à cette occasion, qu’il espère que l’aide du Gouvernement coréen sera utile pour soutenir la population affectée. « J’espère sincèrement que le territoire affecté par ce drame se redressera vite. Je profite de cette occasion pour transmettre mes condoléances aux familles éplorées », a déclaré le diplomate coréen. Il a aussi rappelé qu’à la suite de cette tragédie, le Président coréen, M. Yoon Suk Yeol, avait envoyé un message de condoléances à son homologue congolais, M. Félix Tshisekedi.

Lors de ces inondations et des coulées massives de boues, 4 653 ménages ont été directement touchés à Kalehe. Des milliers d’enfants se sont retrouvés orphelins, séparés ou non accompagnés. L’UNICEF contribue au renforcement des capacités des réseaux communautaires de protection de l’enfance pour une meilleure prise en charge des enfants ainsi que leur identification.

« L’UNICEF remercie le Gouvernement de la République de Corée pour son soutien qui tombe à point nommé. Cette contribution permettra à l’UNICEF de se doter en kits d’eau, assainissement et hygiène, en fournitures, en médicaments vitaux et équipements nécessaires ainsi qu’en kits d’articles non alimentaires pour apporter une réponse aux besoins des communautés de Kalehe », a déclaré Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC.

Depuis le début des inondations, l’UNICEF a renforcé les capacités de 50 employés et bénévoles locaux impliqués dans la prise en charge et la supervision des enfants sur les questions de santé mentale ; Distribué des kits eau, hygiène et assainissement à plus de 4 057 ménages ; Apporté un soutien psychosocial à plus de 1.200 enfants ; Fournie et distribue quotidiennement à près de 1 000 personnes une moyenne de 15.000 litres d’eau ; Assuré la chloration de plus de 20 points d’eau à Bushushu et Nyamukubi.

JMNK




L’UDS contre les allégations mensongères de la Dynamique Unitaire Panafricaine

Le week-end dernier, les organisations membres de la Dynamique Unitaire Panafricaine (PUP), se sont réunies en Assemblée Générale à Paris en France. Au cours de cette rencontre, les sociétaires de la DUP ont, semble-t-il, examiné la situation de crise “grave et permanente”, selon leurs termes, dans notre pays.

Comme à l’accoutumée, une motion de soutien au Peuple Congolais a été publiée pour attirer l’attention de la communauté internationale.

Cette motion truffée des mensonges a retenu du Président National de l’Union des Démocrates Socialistes (UDS) M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, qui a vigoureusement réagi au nom de son parti politique.

Ci-dessous, la percutante réaction de l’UDS:

“Chers Camarades,

“Je viens de lire avec étonnement la MOTION de soutien au Peuple Congolais de la Dynamique Unitaire Panafricaine, PUP, du 10 Juin 2023 relative à la situation politico-socio-économique de la République Démocratique du Congo, mon pays.

“Il y a tellement d’amalgames et de mélanges au point où je me demande si la Dynamique Unitaire Panafricaine est réellement une organisation progressiste au courant la situation qui prévaut en RD Congo. Est-elle infiltrée ou achetée par l’impérialisme international? C’est la grande interrogation.

“Le Président actuel, le social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a hérité d’un pays qui n’existe que de nom. La plupart des régimes qui ont dirigé ce pays bien avant lui, étaient au service de la mafia financière internationale. Ces régimes caractérisés par la prédation n’ont jamais bien digéré l’avènement du nouveau pouvoir de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS. Tout a été mis en branle pour l’échec du mandat du Président Tshisekedi Tshilombo.

“L’ancrage du régime actuel dans le camp progressiste est combattu par la coalition capitaliste qui remue ciel et terre pour revenir au pouvoir.

“La DUP parle des “démocrates et progressistes” congolais qui seraient dans l’opposition congolaise actuelle. C’est une aberration. En ce moment précis, la Dynamique Unitaire Panafricaine est incapable de nous citer nommément des organisations progressistes qui font partie de l’opposition congolaise.

“Cette opposition composée des prédateurs d’hier qui ont mis le pays en coupe réglée depuis plusieurs décennies, ne devrait pas avoir le soutien de notre famille politique internationale. Elle est indigne.

“Je m’interdis de citer nommément ces corrompus et voleurs qui ont paupérisé notre Peuple. C’est une erreur que la DUP puisse suivre ces traîtres au service de l’impérialisme, ces détourneurs impénitents.

“Le vrai camp progressiste congolais qui existe bel et bien, n’est pas avec ces prédateurs que la Dynamique Unitaire Panafricaine appelle pompeusement “démocrates et progressistes”.

“Nous sommes là pour rétablir la vérité.

“En aucun moment, les marchands de minerais congolais et fossoyeurs des droits de l’homme à l’époque où ils étaient au pouvoir, ne se transformeront jamais en gentils démocrates. Le vaillant Peuple Congolais n’est pas avec ces bourreaux d’hier qui méritent la guillotine.

“Abas l’impérialisme !

“A nous la victoire !

“Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2023.

“LE PRÉSIDENT NATIONAL DE L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES, UDS,

“Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

“Sénateur honoraire”.

Il est maintenant établi de manière claire qu’une certaine campagne de ternir la bonne image du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est actuellement menée à l’étranger auprès des organisations internationales et dans certains milieux progressistes.

Cette réaction musclée du Président National de l’UDS tombe à point nommé. La machine de la diabolisation du régime social-démocrate de Kinshasa est vraiment lancée dans les milieux occidentaux. Il faut désormais l’arrêter par tous les moyens.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP




Devant la commission de Relations extérieures de l’Assemblée nationale , Mbusa Nyamwisi : « La Rdc doit disposer d’une armée à la hauteur de son destin »

L’armée est le dispositif sécuritaire et de dissuasion de premier ordre pour un État. Certes la réforme de notre système de défense fait du chemin, mais  la Rdc a encore beaucoup à faire sur ce, a fait comprendre le minÉtat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, à la Commission de relations extérieures de l’Assemblée nationale, au second jour de son audition, ce mercredi 14 juin 2023, au Palais du Peuple.

Débutée mardi, l’audition du minÉtat/Intégration régionale, Mbusa Nyamwisi,  à la Commission de  Relations  extérieures de la chambre basse s’est poursuivie dans l’avant-midi de ce mercredi,   sur des questions relatives à l’application et le suivi des accords et conventions (sous) régionaux portant sur l’Est de la Rdc ainsi que le placement des nationaux dans les organisations (sous) régionales. Mbusa Nyamwisi a dénombré 27 questions en tout.

La quintessence  a tourné autour des enjeux sécuritaires de la RDC au regard de diverses organisations régionales et sous-régionales auxquelles la RDC est membre,  EAC, CEEAC, CIRGL, SADC, etc.,

La situation géopolitique de la RDC au cœur de l’Afrique, dans une région fragile, à l’équilibre instable, nous contraint, a, en substances indiqué le ministre d’État, à disposer d’une armée qui soit à la mesure du destin de notre pays, un État leader continental. Il revient aussi à l’Assemblée nationale, en sa qualité d’autorité budgétaire, de s’impliquer pour que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et tout le système sécuritaire soient dotés d’un budget conséquent.

L’Exécutif congolais, sous leadership du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi,  s’active dans tous les forums à exiger une condamnation du Rwanda. La dernière en date, à Bujumbura au Burundi et à Luanda, en Angola, à la faveur des sommets de l’EAC et de la CIRGL, où le minÉtat Mbusa a, chaque fois, porté une sèche estocade verbale au Premier ministre rwandais qui se payait l’outrecuidance de mettre l’Etat congolais au diapason du groupe terroriste M23.

Mais il demeure que la diplomatie ne vaut pas un penny sans son corollaire, un dispositif sécuritaire efficient est dissuasif. Concernant le placement des Rdc au sein des organisations régionales et sous-régionales dont la RDC est membre, le minÉtat Mbusa Nyamwisi a d’abord expliqué à la Commission, les différents modes d’attribution des postes au sein des organisations, puis donné quelques noms, essentiellement des femmes, qui occupent des postes de haut rang notamment à la SADC, à la CEEAC, etc.,