Désignation du porte-parole de l’opposition : La DYPRO saisit le président de l’Assemblée nationale 

Le regroupement politique de l’opposition républicaine, la Dynamique Progressiste Révolution (DYPRO), a saisi le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodja pour la désignation du porte-parole de l’opposition, à travers une lettre lui adressée ce lundi 12 juin 2023 dont la copie nous est parvenue.

« Nous référant aux articles 18, 19, 20, 21, 22, 23 et 24 de la constitution portant statut de l’opposition, nous venons auprès de votre Autorité, solliciter la mise en route du processus de désignation du Porte-parole de l’opposition en tenant compte de la configuration politique du pays et des enjeux électoraux du moment », peut-on lire la lettre signée par Me Contant Mutamba.

La DYPRO a sollicité cette mise en route du processus de la désignation du porte-parole de l’opposition en constatant l’évolution remarquable du calendrier électoral.

Jean-Luc Lu

kanda




Kasaï Central : Motion de méfiance contre John Kabeya, vives tensions signalées devant l’Assemblée provinciale

Des drapeaux de l’UDPS, parti au pouvoir campent devant la grille d’entrée de l’Assemblée provinciale, scandant des slogans menaçants contre les députés provinciaux, le vice-gouverneur de province Martin Makita et le député national Delly Sesanga.

Ils accusent ces derniers de comploter pour déchoir le gouverneur John Kabeya, gouverneur de cette province, cadre du parti présidentiel.

Il est signalé l’incendie d’un bus, des pneus brûlés, ainsi que des députés provinciaux en débandade.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa : Plus de 1237 Kuluna présentés au VPM Peter Kazadi

Le Commissariat provincial de la Police nationale ville de Kinshasa a présenté, ce mardi 13 juin au patron de la Territoriale, près de mille deux cent trente-sept bandits urbains appelés “Kuluna”.

S’adressant à ces bandits urbains, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a promis qu’il sera intransigeant sur les forfaits que ces derniers ont commis contre les paisibles citoyens.

Dans la foulée, il a annoncé que ces bandits dits Kuluna seront mis à la disposition de la justice dès ce mercredi pour répondre de leurs actes.

« Si vous ne le savez pas, en me nommant Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, le Président de la République m’a confié une mission, celle de terminer l’insécurité dans le pays. En d’autres termes, ce que vous Kuluna vous faites, c’est de l’insécurité. Vous tuez, vous violez, vous volez… Moi je n’aurai même pas pitié d’une personne qui tue, qui viole. À partir de demain, vous serez présentés devant vos juges naturels pour être jugés et répondre de vos actes. Vous êtes des citoyens hors société, vous n’aimez pas le Congo et vous n’aimez pas non plus les Congolais. Nous devons vous traiter comme tels », s’est adressé Me Peter Kazadi Kankonde aux Kuluna.

Et de poursuivre : « Moi je veillerai personnellement sur vous après votre condamnation. Vous serez déférés à la prison, à Angenga, à Buluwo, pas à Kinshasa.

Réaffirmant sa détermination à mettre fin à l’insécurité au pays, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a mis en garde certains magistrats qui traitent avec légèreté les dossiers de ces bandits urbains.

Me Peter Kazadi a en outre invité la population à continuer à dénoncer tous les cas d’insécurité. Par ailleurs, le Vice-premier Ministre a instruit la Police dans la ville de Kinshasa à disperser toutes les personnes qui traînent à longueur de journée le long des grandes artères.

Jean-Luc Lukanda




Fosses communes au Nord-Kivu : Le M23 pointé du doigt

D’après une déclaration de Human Rights Watch (HRW) faite ce mercredi 14 juin 2023, des fosses communes retrouvées à Kishishe, au Nord-Kivu, pourraient être attribuées au groupe rebelle du M23.

Ces fosses communes contiendraient chacune des dizaines de corps identifiés comme ceux des villageois et des miliciens.

Le Human Rights Watch renseigne que ces corps ont été exécutés par le M23 entre novembre 2022 et avril 2023, jusqu’avant le départ de ce groupe rebelle. Cet organe humanitaire demande, par ailleurs, aux Nations unies d’ajouter le M23 dans sa liste de sanctions existantes. Notons que les enquêtes du Human Rights Watch se sont appuyées sur des témoignages ainsi que l’analyse des images provenant du satellite, des photographies et des vidéos.

Le H.R.W. indique que les rebelles du M23 ont notamment incendié une maison qui contenait des corps exécutés par eux-mêmes et ont aussi utilisé trois écoles comme leurs bases de milice. Une de ces écoles a été d’ailleurs détruite

Jean-Luc Lukanda




Poursuite du procès Mwangachuchu : « Pas informé d’une cache d’armes ou des éléments incontrôlés dans la concession SMB » (Renseignant)

La Haute Cour Militaire a poursuivi encore ce mardi 13 juin 2023 l’audition de quelques renseignants, notamment l’actuel Commissaire divisionnaire du Nord-Kivu, Xavier Aba Van. Il était question que le chef de la police du Nord-Kivu puisse éclairer la lanterne de la cour sur la gestion au quotidien des éléments commis à la garde de la société minière de Bisunzu située à Masisi au Nord-Kivu.

Plusieurs préoccupations ont été soumises au chef de la police du Nord-Kivu par la cour qui tient à tout prix à avoir l’éclairage sur le nombre d’éléments de la Police nationale congolaise affectés à ce site : leur provenance, l’unité dans la PNC et surtout également sur le type d’armes que possédait cette équipe.

Cette démarche va aider la cour à confirmer ou à infirmer les allégations selon lesquelles dans la société minière de Bisunzu, il y avait une cache d’armes et aussi quelques militaires Rwandais, les anciens rebelles du M23 et CNDP faisaient partie des éléments qui montaient la garde à la SMB.

La cour a profité de l’occasion pour demander au chef de la police du Nord-Kivu, le Commissaire divisionnaire s’il avait été informé d’une cache d’armes qui se trouverait dans la concession SMB : “ni moi, ni mes hommes, personne n’était informée qu’il y avait une cache d’armes dans le site de la société minière de Bisunzu, et s’il y en avait nos hommes allaient le savoir”, a dit Xavier Aba Van.

Concernant les éléments fictifs, le général a reconnu avoir donné les instructions pour que tous les éléments non reconnus par la Police nationale congolaise puissent être extirpés de toutes les unités de la PNC au Nord-Kivu et spécialement à Bibatama dans le site de la société minière de Bisunzu.

Interrogé à son tour sur les identités réelles des hommes qu’il gérait, le commissaire principal Robert Mushamalirwa, comme commandant en charge de l’unité commis à SMB a répondu avoir juste repéré deux éléments non immatriculés qui l’avait mis de côté. Un acte qui s’inscrivait dans le cadre du respect des instructions données par le numéro de la police de la province, selon lui.

Mettant en doute quelques rapports du conseil national de sécurité qui était descendu sur le lieu pour mener des enquêtes qui ont révélé l’existence d’une cache d’armes et d’autres éléments non contrôlés à SMB, la partie accusée a fini par solliciter la comparution du conseil spéciale du chef de l’État en matière de sécurité pour certaines précisions, notamment sur le rapport qui a été établie après son passage à Bibatama dans le site de la société minière de Bisunzu.

Osée Kalombo




Tricherie aux prochaines élections : Martin Fayulu solliciterait des sanctions américaines contre 5 personnalités congolaises

Les choses tournent très mal dans le camp de l’opposant Martin Fayulu. Les élections de 2023 seraient à la base de cette frustration. Depuis un certain temps, les faits et gestes du leader de l’ECIDE montrent que l’homme a certainement des doutes sur la crédibilité des résultats de ce scrutin qui doit impérativement avoir lieu en décembre de l’année en cours. Un souhait ardent pour toute la population congolaise et voir même de la communauté internationale qui ne cessent d’apporter son appui à la Ceni pour la tenue du quatrième cycle électoral. Cependant, les actes du leader de l’Ecidé laissent entendre qu’il a peur des élections et de la sanction du souverain primaire.

La démarche entreprise par Martin Fayulu, celle de solliciter des sanctions aux autorités américaines contre 5 personnalités congolaises à l’occurrence : Denis Kadima, actuel président de la Ceni ; Nicolas Kazadi, ministre des Finance ; Thotho Mabiku, Secrétaire exécutif national de la Ceni ; le Général Kasongo, chef de la Police de nationale de Kinshasa et Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Udps, parti présidentiel.

Ces personnalités congolaises, leurs noms ont été présentés à l’administration américaine pour les éventuelles sanctions à la demande de l’opposant Martin Fayulu. Selon lui, ces personnes sont en train de préparer une tricherie et d’autres ont été accusées comme celles ayant la mission de museler l’opposition.

Des accusations que plus d’un qualifie de ‘’gratuites’’ dont l’auteur ne sera même pas capable d’en fournir la moindre preuve. Plusieurs Congolais se posent la question de savoir comment un leader responsable et de surcroit qui se veut défenseur de la population, peut- il accuser ses supposés futurs concitoyens auprès d’un Etat étranger ?

Concernant le Secrétaire exécutif national de la Ceni, Thotho Mabiku l’homme, alors que le processus électoral de 2018 avait démarré, Martin Fayulu Madidi avait personnellement écrit à Corneille Nangaa pour lui présenter l’expert électoral Mabiku pour le compte de son regroupement politique la Dynamique de l’Opposition au moment où l’homme était courtisé par plusieurs regroupement politique et voir même la société civile.

Le leader de l’Ecidé avait convaincu Thotho d’être son représentant à la centrale électorale. S’il était un homme crédible qui avait mérité la confiance, pourquoi aujourd’hui il est mis en cause ? En réalité, ce qui fait que l’homme à abattre pour le leader de l’Ecidé aujourd’hui, c’est celui sur qui il avait jeté son dévolu en 2018 au regard de son expertise qui ne court pas les rues. Cela n’étonne pas que cette expérience soit utile pour la patrie.

Alors que les lois de la Républiques et la CENI ont apporté tant d’innovations qui font des prochaines élections les plus transparentes jamais organisées en Rdc, du côté d’autres ténors politique, la peur l’agitation restent en permanence dans le camp de l’opposition.

Il est important que l’Ecide prépare les témoins et ses observateurs si nécessaires au lieu de donner l’ impression d’être un parti contestateur.




Journée mondiale du donneur de sang 2023 : Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent !

Le slogan de la campagne de la Journée mondiale du donneur de sang 2023, célébrée le 14 juin 2023, est « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! ». Il porte avant tout sur les patients nécessitant un soutien transfusionnel à vie et souligne le rôle que chaque personne peut jouer en faisant le don précieux de sang ou de plasma. Il souligne également l’importance de donner régulièrement du sang ou du plasma pour créer un stock sûr et durable en sang et en produits sanguins qui puisse être toujours disponible, partout dans le monde, de sorte que tous les patients qui en ont besoin puissent recevoir un traitement en temps voulu.

Officiellement désignée comme événement annuel par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2005, cette journée offre une occasion spéciale de rendre hommage aux donneurs de sang volontaires du monde entier et de les remercier pour leurs dons. Elle est devenue un axe majeur de l’action visant à assurer l’accès universel à des transfusions sanguines sûres.

Chaque don est un cadeau précieux qui sauve des vies et sa répétition est la clé pour mettre en place un approvisionnement en sang sûr et durable.

Dans de nombreux pays, les services de transfusion sanguine se heurtent aux difficultés qu’il y a à mettre suffisamment de sang à disposition, tout en en garantissant la qualité et la sécurité. Le manque d’accès à du sang et à des produits sanguins sûrs – en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire – a des répercussions sur tous les patients, y compris ceux qui ont besoin d’une transfusion régulière. L’une des stratégies de l’OMS consiste à aider les pays à revenu faible ou intermédiaire à améliorer la disponibilité et la qualité du plasma humain, notamment par une utilisation optimale du plasma obtenu à partir de dons de sang total et par l’amélioration de l’accès des patients aux traitements à base de protéines plasmatiques susceptibles de sauver des vies.

Axe d’action de la campagne de cette année

Le slogan de la campagne de la Journée mondiale du donneur de sang 2023 est « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! ». Il porte avant tout sur les patients nécessitant un soutien transfusionnel à vie et souligne le rôle que chaque personne peut jouer en faisant le don précieux de sang ou de plasma. Il souligne également l’importance de donner régulièrement du sang ou du plasma pour créer un stock sûr et durable en sang et en produits sanguins qui puisse être toujours disponible, partout dans le monde, de sorte que tous les patients qui en ont besoin puissent recevoir un traitement en temps voulu.

Les objectifs sont les suivants :

 

rendre hommage aux personnes qui donnent du sang, les remercier et encourager un plus grand nombre de personnes à devenir donneurs ;

encourager les personnes en bonne santé à donner du sang régulièrement, aussi souvent qu’il est possible de le faire en toute sécurité, de manière à améliorer la qualité de vie des patients qui dépendent des transfusions et à contribuer à la mise en place d’un approvisionnement en sang sûr dans tous les pays du monde ;

souligner le rôle essentiel des dons volontaires réguliers et non rémunérés de sang et de plasma pour garantir l’accès universel à des produits sanguins sûrs pour toutes les populations ; et

mobiliser l’appui des pouvoirs publics et des partenaires de développement au niveau national, régional et mondial pour qu’ils investissent en faveur des programmes nationaux de transfusion sanguine, qu’ils les renforcent et qu’ils les soutiennent.

Parmi les activités qui contribueraient à promouvoir le slogan de la Journée mondiale du donneur de sang de cette année, on pourra trouver des cérémonies de remerciements aux donneurs, des campagnes sur les réseaux sociaux, des émissions spéciales dans les médias, des publications sur les médias sociaux mettant en vedette des donneurs de sang arborant le slogan, des réunions et des ateliers, des événements musicaux et artistiques pour remercier les donneurs de sang et l’éclairage de monuments emblématiques en rouge ou en jaune. Les pays sont encouragés à diffuser dans divers médias des récits de personnes, en particulier de patients qui dépendent des transfusions, dont la vie a été sauvée grâce à des dons de sang ou de plasma, afin d’encourager les gens à en faire.

Pays hôte de la Journée mondiale du donneur de sang 2023

Le pays hôte de l’événement mondial organisé à l’occasion de la Journée mondiale du donneur de sang 2023 est l’Algérie, par l’intermédiaire de son Agence nationale du sang.




Pour le pape François : certaines apparitions mariales sont fausses

Le samedi 3 et le dimanche 4 juin, la télévision publique italienne (RAI) a diffusé l’émission A Sua Immagine dans laquelle le pape François est intervenu. L’un des sujets abordés était celui des apparitions mariales.

Le pape a mis en garde les catholiques au sujet de quelques présumées apparitions de la Vierge Marie. « Des apparitions mariales ? Ne regardez pas là, car c’est un outil de dévotion mariale qui n’est pas toujours vrai. Parfois, ce sont des images de la personne. Il y a des images de la Vierge qui sont vraies, mais la Vierge ne s’est jamais dessinée elle-même. J’aime voir la Vierge comme ça, le doigt vers le haut, pointant vers Jésus. Lorsque la dévotion mariale est trop centrée sur elle-même, elle n’est pas bonne, tant centrée sur la Vierge que sur celui qui la contemple. »

Le pape a souligné que « Parfois, il y a eu de vraies apparitions de la Vierge, et elle pointe toujours vers Jésus. Comme elle l’a dit aux noces de Cana, en désignant Jésus. Mais quand la dévotion se concentre trop sur elle-même, elle n’est pas bonne. »

Notre site sœur Catholic.net (en espagnol) a publié un article avec les lieux d’apparitions mariales approuvés par l’Église catholique. Des apparitions mariales présumées comme celles de Medjugordjé sont actuellement à l’étude. Le 14 avril dernier, un observatoire a vu le jour, l’Académie pontificale mariale internationale, pour soutenir le travail de ceux qui doivent discerner l’authenticité de présumées apparitions mariales.




JMJ à Lisbonne : les six pays ayant le plus grand nombre de jeunes inscrits

Moins de deux mois avant le début de la plus grande rencontre mondiale de jeunes, organisée par l’Église catholique, on sait qu’à ce jour quelque 600 000 pèlerins se sont déjà inscrits aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Lisbonne.

Les pays qui comptent le plus grand nombre de jeunes inscrits sont les suivants : l’Espagne : 39 777 ; Italie : 32 369 ; Portugal : 19 350 ; France : 9 283 ; Pologne : 9 058, États-Unis : 5 807

D’autres données fournies récemment concernent les volontaires : environ 20 600 volontaires inscrits, dont près de 400 se concentrent dans le domaine des soins de santé.

Le site Internet des Journées Mondiales de la Jeunesse indique que « pour compenser une partie de l’impact environnemental généré par toutes les activités qu’implique l’organisation des Journées Mondiales de la Jeunesse de Lisbonne 2023, la Fondation des JMJ de Lisbonne 2023 soutient et promeut plusieurs initiatives visant à sensibiliser tout le monde, en gardant toujours présent à l’esprit que ‘’l’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité et responsabilité de tous.’’ (Laudato Si’, 95) »

Dans ce contexte, « les JMJ de Lisbonne 2023 ont lancé le défi de planter des arbres dans le monde entier, ce qui a déjà donné lieu à diverses plantations de la part de groupes et de diocèses du monde entier ». Toutes les localités et les données relatives à la plantation mondiale d’arbres peuvent être consultées sur la carte interactive disponible ici.

Par ailleurs, les rencontres préparatoires « Rise Up » mettent les jeunes au défi de débattre des grands thèmes lancés par le pontificat du pape François, comme l’écologie intégrale, qui réfléchit sur l’encyclique Laudato Si’.

Comme l’explique António Salcedo, responsable du mouvement Laudato Si’ au Portugal, « l’encyclique Laudato Si’ est une invitation du pape François à toutes les personnes de bonne volonté à prendre soin de notre maison commune, et elle a été l’un des grands piliers du développement du domaine de la durabilité dans les JMJ. »

Dans ce contexte, les JMJ de Lisbonne 2023 cherchent également à former leurs collaborateurs et bénévoles à la prise de conscience du soin de notre « maison commune », en plus de collaborer avec différentes institutions pour sensibiliser les jeunes du monde entier.

Les JMJ de Lisbonne 2023 ont adopté la durabilité comme l’un des principaux axes de leur action, en tenant compte des préoccupations des jeunes. Il y a donc trois objectifs et axes sur le thème de la durabilité : la durabilité financière, avec l’utilisation appropriée des matériaux et des ressources ; la durabilité sociale, en travaillant pour la fraternité universelle, et la durabilité environnementale, en prenant soin et en réduisant l’impact que cette réunion aura sur l’environnement.




Athlétisme: Tshihinga Mafo Hugues, DTN Feaco explique le pourquoi du sit-in de lundi ?

DTN Tshihinga Mafo : ‘’ Chose étonnante, on a dû entendre que le ministre des sports vient de prendre une décision radicale de chasser toutes les fédérations qui sont en train de préparer les 9è Jeux de la francophonie au stade des martyrs. On se retrouve martyrisés de notre discipline, de notre engagement. Ce qui revient à dire que la RDC est complice de son échec. Déjà bien avant, le gouvernement ne nous accompagne pas, ça fait bien des années. On a dû crier sur ce problème d’accompagnement en tant que pays organisateur. C’est vrai que nous sommes pays participant, ce qui nous fait très mal, celui qui vient de prendre la décision fut donneur des leçons. Il n’y a pas longtemps, on a fait trois plateaux avec lui pour dire ce qui n’était pas bien dans les préparatifs et non engagement du gouvernement‘’.

Et le DTN Mafo Hugues de renchérir : ‘’En tant que technicien, moi ça me fait pleurer à quelques jours des jeux on se retrouve déguerpis du lieu de la pratique. Il ne faut pas oublier quand on parle des jeux, on parle de l’athlétisme, discipline mère. Laquelle discipline regorge plusieurs épreuves. Et vous remarquerez dans le calendrier des jeux de la francophonie que la seule discipline qui aura à engager 25 épreuves, il n’y a que 2 qui ne se pratiquent pas au stade : la marche athlétique et le semi-marathon 21 km. Les 23 autres se pratiquent directement au stade avec des mesures homologuées et certifiées par la fédération internationale. Je ne sais pas où on va faire le saut en Longueur, le saut en hauteur, le triple saut, le lancer de javelot et où on fera qualifier nos athlètes. Déjà il y a une partie (40 %) qui ont eu leur qualification. Les autres n’ont pas encore. Nous attendons le déplacement pour le meeting de Brazzaville qui nous a fait cet honneur pour permettre à nos athlètes, de se qualifier. Il y a aussi le semi-marathon de…

Nous avons nos athlètes de la diaspora qui se joignent à la sélection sur fonds propres de la Feaco. Et voilà que le ministre qui les a accueillis il n’y a pas une semaine, prendre une décision non réfléchie, je peux le dire, qui nous met dans une situation qui mettrait en péril la décision du président de la république d’organiser les 9è Jeux de la francophonie à Kinshasa tout en accompagnant ces athlètes-là. Pour moi, le ministre est un technicien. Il est accompagné d’autres techniciens Guillaume et Zénon Kabamba, ils connaissent ce qu’est le sport. De revenir à leur décision qui risque de mettre à feu et à chaud le sport congolais qui était déjà ridiculisé en ce qui concerne les engagements pour ces jeux, lesquels engagements s’étaient fait en retard. Et maintenant, nous voir déguerpis manquant le lieu d’entrainement ou de préparation. C’est avec l’âme et avec colère que je me tiens débout et dire à son excellence Kabulo de revenir à la raison et de laisser le pays faire honneur au président de la république parce que c’est sur son initiative que ces jeux seront organisés en RDC. Sur ce, nous sommes devant le stade des martyrs en sit in revendiquant nos droits qui sont les plus légitimes et dire au gouvernement de nous accompagner. C’est un droit et de faire le plus vite possible que de nous laisser dans le discours politicien. Pour le reste, on verra ce que la journée va nous réserver’’ fin de citation.

Le ministre avait compris le langage exprimé par les judokas et athlètes d’athlétisme. La mesure a été levée.

Antoine Bolia