En marge du championnat d’Afrique Abidjan 2023: Le séminaire des arbitres et coachs a vécu

Comme à l’accoutumée lorsqu’on organise une grande compétition, un séminaire pour arbitres et coachs était organisé en marge du championnat d’Afrique de judo Abidjan, en Côte d’Ivoire qui démarre le 15 juin 2023.

Le séminaire pour arbitres et coachs était organisé du 11 au 13 juin 2023 et il a connu la participation de deux arbitres congolais. Il s’agit de : Me José Mbuyulu, arbitre international et Me Tina, arbitre continental.

Me José Mbuyulu signale que sur place à Abidjan on note la présence de :

5 arbitres malgaches

3 arbitres camerounais

2 arbitres de la RDC

2 arbitres sénégalais

1 arbitre égyptien

3 arbitres seychellois

3 arbitres Algériens

2 arbitres Tunisiens

1 arbitre zambien.

Et plusieurs arbitres et coachs ivoiriens. Quant aux équipes nationales, beaucoup se retrouvent déjà sur place. La RDC brille par son absence alors que la pesée intervient ce mercredi 14 juin 2023.

Antoine Bolia




Dossier brûlant : Tshihinga Mafo Hugues alerte sur le danger qui guette la Rdc

Face à la décision du déguerpissement, Tshihinga Mafo Hugues, DTN de la Fédération d’Athlétisme du Congo, s’est adressé directement à un proche du ministre des sports et à ce dernier. Son message est destiné au ministre. Il s’est exprimé comme suit :

‘’Par rapport au dernier échange avec le Dircaba Zénon Kabamba, nous sommes étonnés par rapport à la prise en charge, par rapport à l’évolution du sport, de voir le ministre Kabulo prendre la décision, le stade est fermé. C’est une très bonne chose, on attendait tout ça par rapport aux travaux qu’il n’y ait pas d’activités. Mais nous, nous revenons encore sur notre dernier échange. Je crois que son Excellence avant de devenir ce qu’il est, il a organisé plusieurs tribunes par rapport aux préparatifs des jeux. Par rapport aux critiques etc. Lui nous a demandé de dire ça, de faire des critiques. On a fait plusieurs tribunes. On a fait autant de plateau pour les 8 fédérations engagées. Nous sommes encore étonnés une fois de plus dans la souffrance, qu’on prenne une décision en précipitation sans pour autant regarder les causes. Vous nous avez dit qu’on devait se débrouiller du moment que nous, nous sommes organisateurs. Et il n’y a pas longtemps, vous avez reçu la Féaco qui est venue vous présenter les coupes et les médailles. Il y a même des athlètes qui venaient de la diaspora. Ils vous ont expliqué les difficultés que nous avons. Et je suis parmi les gens qui suivent les travaux. Qui suivent si les entreprises font les choses bien ou pas. Déjà les entreprises ne les font pas bien. On s’est battu par rapport aux cahiers des charges qui ne sont pas respectés. Nous sommes parmi les gardiens. Juste une question qui sera posée. On ferme l’athlétisme. On oublie que l’athlétisme, c’est la seule discipline qui va prendre cinq jours. Et la seule discipline qui sera organisée en plusieurs épreuves. Et ces épreuves-là, on peut les disséquer en plusieurs disciplines. 25 épreuves seront dans les jeux de la francophonie dont la RDC se prépare dans ces 25 épreuves qui ne peuvent s’appliquer qu’au stade des martyrs. On a le Saut en longueur, le Saut en hauteur, le Saut à la perche, nous avons le triple saut, le lancer de javelot, le lancer de disque, le lancer de marteau. Nous avons les courses sur piste qui se déroulent sur le tartan. Sur toutes les courses, il y a la marche athlétique et le semi-marathon qui se dérouleront hors-piste. Le reste, c’est sur le tartan pour respecter les normes. Et nous sommes dans une phase de compétition. Pourquoi on est dans une phase spécifique. C’est une phase où on est dans l’essentiel de la performance. On est dans la période où la plage de la qualification va se fermer au 28 juin 2023. Nos athlètes n’ont pas tous eu de qualification. On vous a posé même cette question dans le bureau du Dircaba. Maintenant je ne sais pas. Soit vous êtes dans la politique et vous y contribuer à cet échec directement ou vous jouez dans la politique de sauvegarder la politique pour dire le président de la république a fait des infrastructures qui ne vont même pas nous sauver. Vous nous demandez des exigences. En Amont, on n’a même pas pris des précautions. En Aval, on veut nous demander des résultats. On ne voit même pas la conséquence de toutes ces épreuves où nos athlètes assistent tous ses déguerpissements, non utilisation du terrain.

Je suis à la loupe le problème des travaux. Je suis parmi les gens qui participent régulièrement à ces ateliers-là. Maintenant, je ne sais pas le temps qu’ils ne respectent pas et le temps qui nous reste de qualification et phase des engagements 28 juin. Nos athlètes vont se retrouver dehors sans solution que vous avez demandée car la seule piste est au stade des martyrs parce que le stade annexe qui n’a jamais été respectée. Et qui n’est même pas fini. Même si ça finit, on ne va pas nous donner cette possibilité-là. Nous sommes en train de préparer le stage Confejes qui va commencer avant juillet. Donc, jusque juillet nous serons dehors parce que l’utopie du camp d’entrainement de Kintele. Moi, ça me surprend que ça soit Kintele. Eux-mêmes de Brazzaville ne sont même pas à Kintele. Ils ne veulent même pas de Kintele. Mais nous, on va là-bas. Brazzaville a disposé 40 millions de FCA par athlète. Leurs meilleurs athlètes sont en Europe en train de bien préparer. Natacha, Charielle, Afumba, Ngouari…Et nous, on espère gagner ces athlètes-là. Vous, en tant que technicien, on a souffert avec vous dans cette logique de mi-ange mi-démon. Qu’est-ce que vous en pensez ? Parce que vouloir ou pas, ce sont les médias qui vont parler. C’est nous qui allons dire. Et c’est nous qui allons crucifier même le gouvernement par imprudence qu’ils ont pris cette décision.

Avant cela, je me souviens. J’étais avec vous dans la salle de musculation. Vous avez parlé que vous ne devez pas épargner le ministère tout va changer. Et je me rends compte que ce que c’est le contraire de ce que vous m’avez parlé. Même dans la dernière discussion, vous ne m’avez même pas défendu. Vous nous avez demandé de se débrouiller. Ce qui est irrationnel. Je vous demande de faire preuve de beaucoup de discernement. Dans tout ce que nous faisons, c’est pour la RDC que nous voulons gagner. De prendre une décision de nous donner ce sursis. Vous et son excellence, on a eu à échanger avant qu’il n’ait ce poste-là. Et c’était des bonnes paroles qui sortaient. Il est question de voir l’intérêt qui est là. Vous serez dans la tribune en train d’insulter nos athlètes qui ne sont pas dans le podium comme ce fut le cas avec ma grande sœur Kungu avec la chaussure des pauvres. Ça risque d’être la même chose parce que les équipements n’arrivent pas au sein des fédérations qui ne sont pas soutenues. Il faudra revoir cette décision parce que les athlètes sont en train de se préparer’’.

Antoine Bolia




Dossier brûlant: La RDC complice de son probable échec aux 9èmes Jeux de la francophonie faute de préparation sérieuse 

-Gros plan du sit in judokas et athlètes devant le stade des martyrs   

Avec tout ce qui se passe sous nos yeux concernant les préparatifs des 9èmes Jeux de la Francophonie, l’on est en droit de se poser un certain nombre des questions. Le team RDC dans son ensemble a du mal à amorcer la préparation. Jusque-là, c’est la débrouillardise au niveau de chaque fédération dont la discipline sera alignée. L’Etat congolais demeure à ce jour un abonné absent côté financier. Et même moral, les autorités ne viennent pas suivre comment se préparent les différentes disciplines. Au regard de ce tableau peu reluisant, d’aucuns diraient même que la RDC complice du probable échec aux 9èmes Jeux de la francophonie faute d’une préparation minutieuse des athlètes.

Du côté des infrastructures sportives en construction, les entrepreneurs ne finissent pas avec leurs cahiers de charge. Le dimanche 11 juin 2023, nous avons été saisis par un coup de fil. Au bout de fil, une voix pleine des remords s’adresse à nous : ‘’vous savez Monsieur le journaliste, sur instruction du ministre des sports, le judo et l’athlétisme sont indésirables au stade des Martyrs’’.

Surpris par cette annonce à la fois étonnante et surprenante, nous avons cherché à comprendre si cette décision est vraie. Ensuite, nous n’avons pas trouvé ce qui peut justifier une telle décision au moment où l’on sait que ces deux disciplines figurent parmi les disciplines retenues aux 9èmes Jeux de la francophonie ? Bien plus, d’aucuns n’ignorent que le judo est attendu ce mardi 13 juin 2023 au championnat d’Afrique à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ce tournoi d’Abidjan est qualificatif aux Jeux Olympiques Paris 2024. Le suspens est resté entier. Il n’y avait que le ministère des sports qui pouvait éclairer notre lanterne et celle de nos lecteurs.

Sit-in devant le stade des Martyrs le lundi 12 juin 2023

Revenus le lundi au stade des Martyrs, les judokas et athlètes d’athlétisme étaient surpris de constater que l’accès au stade leur a été refusé. Face à cette situation, ils nous ont alertés pour faire le constat.

Nous avons tendu le micro à Me Toya (entraineur national principal) qui a déclaré ce qui suit : ‘’C’était le samedi 10 juin 2023, on était surpris. Arrivé ici au stade, on nous interdit de nous entrainer. Et quand on a demandé, on nous a répondu que les instructions sont venues de la hiérarchie AG et son Excellence le ministre des Sports. On a obtempéré comme des judokas, des personnes disciplinées. On croyait que c’était une décision prise le week-end pour prendre certains dispositifs des travaux. Mais arrivés aujourd’hui, lundi 12 juin 2023. On se retrouve encore dehors. On n’a pas encore changé la mesure. On doit encore rester dehors jusqu’à nouvel ordre. Alors ça nous inquiète un peu. C’est ça la situation que nous sommes venus trouver ici’’

A propos du championnat d’Afrique à Abidjan

Me Toya : ‘’Les athlètes sont déjà engagés. Les listes sont déjà envoyées au niveau de l’UAJ. Par contre, jusqu’à présent, il n’y a pas encore les moyens. Tous les moyens ne sont pas encore réunis. Tous les moyens, il faut être clair, il n’y a pas l’argent dans nos mains pour effectuer ce voyage. Jusqu’à présent il n’y a pas des moyens mais les athlètes sont déjà engagés (une vingtaine). Et nous attendons les moyens pour se déplacer au plus tard mardi (donc aujourd’hui). Le mercredi c’est le 14 juin, il y a la pesée. Et le 15, la compétition démarre. Si on ne voyage pas demain (aujourd’hui), je ne sais pas si on va participer à cette compétition. Le déplacement pour Abidjan, c’est une compétition prise en charge par le gouvernement. Et là-dessus, le gouvernement nous a rassurés qu’il a mis cette compétition dans le cadre des préparatifs des jeux de la francophonie. Nous attendons les moyens. Mais jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas les moyens pour se déplacer à Abidjan même à Niamey, au Niger. On n’a pas ces moyens-là. Raison pour laquelle on se retrouve encore sur place à Kinshasa. En tout cas, c’est vraiment regrettable’’.

Que dites-vous encore par rapport au stade des martyrs

Me Roger Toya : ‘’Par rapport au stade des martyrs, nous sommes des athlètes. On n’a pas des sites d’entrainement on a que ce site et le stade tata Raphaël. Si vous nous empêchez de nous entrainer ici, on va s’entrainer où ?

Les autorités, vous attendez les résultats mais vous ne voulez pas que les athlètes s’entrainent. Ça créé un manque de performance. Il faut laisser les athlètes travailler. Nous sommes venus nous entrainer pour représenter la RDC aux 9èmes jeux de la francophonie. Ce n’est pas l’affaire d’un individu, c’est l’affaire de la nation. Et nous ne sommes pas une seule discipline qui est empêchée ici. Il y a plusieurs disciplines, l’athlétisme, judo, taekwondo, MMA…je demande aux autorités de revoir leur instruction et lever la mesure pour nous permettre de nous entrainer et d’être en forme. Vu cette situation, nous risquons de faire un piètre résultat aux jeux de la francophonie’’.

Le DTN de la Féaco Tshihinga Mafo Hugues s’est aussi exprimé. Après plusieurs minutes d’attente, le ministre des sports aurait dépêché un émissaire qui a demandé aux athlètes d’entrer au stade. La mesure a donc été levée.

Antoine Bolia




Volley-ball : Voici le bilan de la 10è journée de la phase retour l’Euvolu 

A l’Entente Urbaine de Volley-ball de Lubumbashi ‘’Euvolu’’ on a joué la 10è journée de la phase retour ce samedi 09 juin 2023 dans les deux terrains utilisés pour l’organisation du championnat.

Résultats de ce samedi 09 juin 2023

Terrain Kiwele

1. VC Cheminots vs VC Police (M) : 0-3 (11-25, 10-25, 7-25)

2. VC Ecovo vs VC Price (M) : 3-0 (25-20, 25-21, 25-16)

Terrain Maramba

Match remis de la 9ème journée

VC Force du Progrès vs VC Baraka (D) : 3-0 (26-24, 25-14, 25-17)

Antoine Bolia




Volley-ball : Programme des matchs du week-end à l’entente urbaine de volley-ball de Kolwezi

La suite du programme des matchs du

Week-end prochain à l’entente urbaine de volley-ball de Kolwezi est dévoilé.

A suivre le samedi 17 juin 2023 au terrain de la Poste de Kolwezi

13h30 : VC Police vs VC Pijec (F) :

14h30 : VC Ubuntu vs VC Dilala (H) :

15h30 : VC Nyuki vs VC Police (M) :

Dimanche 18 juin 2023

13h30 : VC Don Bosco vs VC Ubuntu (F) :

14h30 : VC Lamak vs VC Matala (F) :

15h00 : VC Police vs VC Pat Boys (M) :

Ci-dessous les résultats du week-end passé

Au Terrain Poste de Kolwezi

Samedi 10 juin 2023

1. VC Ubuntu vs VC Pijec (F) : 3-0 (25-06, 25-10, 25-08)

2. VC Nyuki vs VC PAT Boys (M) : 2-3 (25-21, 25-23, 21-25, 23-25, 13-15)

Dimanche 11 juin 2023

VC Police vs VC Matala (F) :

VC Lamak vs VC Kasombo (D) : 25-18, 25-10

VC Police vs VC Ubuntu (M) :

Antoine Bolia




En match au sommet de la phase retour de l’Euvokin: La Loi terrassa DCMP 3 sets 0 le dimanche 11 juin 

Par un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, M. Charles Mananga, secrétaire exécutif dévoile la suite du calendrier modifié de la phase retour du championnat de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’. Ce calendrier prévoit trois rencontres ce mercredi 14 juin 2023 au terrain du Commissariat général de la Police.

A suivre ce Mercredi 14/06/2023

12h00 : Espoir vs Olympic (M) :

13h00 : Force Terrestre vs Inter (M) :

14h00 : La Loi vs Ouragan (D) :

Samedi 17/06/2023

12h00 : Olympic vs Police (M) :

13h00 : Bythiah vs Force Terrestre (M) :

14h00 : Ouragan vs New La Loi (D) :

Dimanche 18/06/2023

09h00 : Inter vs Madaka (M) :

10h00 : Green Team vs Espoir (M) :

11h00 : La Gracia vs DCMP (D) :

A cet effet, l’Euvokin demande à tous les clubs de prendre toutes les dispositions pour le bon déroulement des matches.

Ci-dessous les résultats enregistrés le week-end :

Samedi 10/06/2023

1. La Gracia vs Ouragan (D) : 3-0 (25-07, 25-10, 25-14)

2. Police vs Inter (M) : 3-0 (25-13, 25-17, 25-11)

3. Force Terrestre vs Madaka (M) : 3-1 (21-25, 25-17, 25-18, 25-23)

Dimanche 11/06/2023

1. Green Team vs Free Boys (M) : 3-0 (25-23, 25-19, 25-20)

2. Canon vs New La Loi (D) : 3-0 (25-21, 25-22, 25-22)

3. La Loi vs DCMP (D) : 3-0 (25-17, 25-20, 25-20)

12h00 : La Loi vs Canon (D) :

Antoine Bolia




Tour d’horizon des matchs amicaux : le Maroc tenu par le Cap-Vert et le Gabon gagne l’Olympique Saint-Quentin (7-0)

Le Maroc et le Cap-Vert ont joué une impasse âprement disputée, aboutissant à un match nul sans but lors d’un match amical très attendu qui s’est tenu lundi dans l’emblématique stade Moulay-Abdallah à Rabat.

Le gardien des Blue Sharks, Vozinha, a été le héros de la soirée alors qu’il a fait plusieurs tentatives pour empêcher les Lions de l’Atlas de gagner le match malgré plusieurs occasions de marquer pendant le match de lundi.

Le gardien des Blue Sharks, Vozinha, a été le héros de la soirée alors qu’il a fait plusieurs tentatives pour empêcher les Lions de l’Atlas de gagner le match malgré plusieurs occasions de marquer pendant le match de lundi.

Le stoppeur slovaque a refusé Abdelhamid Sabiri avant d’empêcher Louza avec un double arrêt juste avant la pause.

Le gardien marocain Munir s’est précipité hors de sa zone de but pour empêcher Ryan Mendes de sortir de l’impasse avant que le défenseur cap-verdien Stopira ne fasse un dégagement miraculeux de dernière minute pour maintenir la ligne de but sans but.

Il restait encore assez de temps pour que les stars de l’Atlas Lions En-Nesyri et Aguerd ratent des occasions de la tête à bout portant avant la fin du match.

Bien que le match ait manqué de buts, il a témoigné de la résilience défensive et de la détermination des deux équipes, ouvrant la voie à une campagne passionnante lors des éliminatoires de la CAN 2023 de TotalEnergies.

Le coup de sifflet final a sonné avec le score inchangé. Le Maroc, qui s’est déjà assuré une place, portera sa confiance à Johannesburg pour affronter l’Afrique du Sud dans un match de qualification au cinquième tour samedi.

Le Cap-Vert, actuellement deuxième de son groupe avec huit points, accueillera dimanche à Praia, le Burkina Faso, leader du groupe, dans le but d’assurer sa qualification pour la phase finale en Côte d’Ivoire.

Pendant ce temps, en France, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué deux fois alors que le Gabon a battu l’équipe française de quatrième division, l’Olympique Saint-Quentin, 7-0 lundi.

Aubameyang, qui revenait pour les Panthers après un an d’absence, a frappé l’attelle avec Allan Do Marcolino qui en a également obtenu un autre.

D’autres buts de Lemina, David Sambissa et Aaron Boupendza ont scellé la victoire emhpatique. Le Gabon va maintenant se concentrer sur son match contre la RD Congo le 18 juin à Franceville.




Al Ahly affrontera l’USM Alger en Super Coupe de la CAF

Les géants égyptiens d’Al Ahly ont réservé leur place pour jouer la Super Coupe de la CAF 2022/23 après avoir remporté la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies dimanche.

Après leur 11e couronne en Ligue des champions de la CAF TotalEnergies, un nouveau record pour Al Ahly, les Red Devils égyptiens se sont qualifiés pour la Super Coupe de la CAF, qui se déroulera à une date ultérieure.

Ils chercheront un autre morceau d’histoire, en affrontant l’Algérien USM Alger, vainqueur de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Ahly a remporté la Super Coupe huit fois et est l’équipe la plus titrée en match aller.

Ils ont remporté le titre pour la dernière fois en 2021 ainsi qu’en 2021-22. Sur les 10 précédentes participations à la Super Coupe, Ahly n’a remporté que deux victoires, en 1994 et 2015.

Pendant ce temps, Alger est en quête de son tout premier titre de Super Coupe à ses débuts. Les Algériens ont remporté la Coupe de la Confédération pour la première fois de leur histoire la semaine dernière et saliveront à la perspective du titre de fin de saison.

Ils chercheront à devenir la deuxième équipe algérienne, après l’ES Sétif, à remporter le titre. Sétif a remporté la couronne après avoir battu Ahly aux tirs au but, après un match nul 1-1 dans le temps réglementaire lors de la saison 2015.




À 180 jours des élections: La CASE accuse le Gouvernement d’être incapable d’assurer la protection de la population et des candidats 

À 180 jours des élections nationales, Simaro Ngongo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) constate que la République Démocratique du Congo apparaît comme un « vaste cimetière des promesses non tenues ». Plus rien ni personne ne respire, même pas les animaux devenus rares dans notre faune, les oiseaux invisibles dans le ciel et les insectes qui ne fréquentent plus aucun ménage faute de stocks suffisants de provisions.

1. Le drame d’éploré ce lundi 12 juin 2023 à Djugu et Mahagi (Ituri) faisant plus de 50 victimes vient prolonger le deuil national des millions des Congolais tombés du fait de l’insécurité et des violences multiformes essentiellement dans la zone Est de la République Démocratique du Congo.

2. À ce massacre perpétré dans un camp des déplacés censé être sous bonne garde des forces de sécurité s’ajoutent tant d’autres crimes commis sur l’ensemble du territoire national et qui ne rassurent pas du déroulement apaisé des élections générales de 2023.

3. L’insécurité planifiée contre les opposants et toutes les sensibilités politico-ethniques de la société congolaise qui ne confessent pas la vision du Chef de l’Etat plonge irrémédiablement le pays dans l’incertitude. Les opposants sont traqués, enlevés, menacés, tabassés et jetés pêle-mêle dans des prisons sans aucun respect de la Constitution et des lois de la République. Plus grave, les membres des familles des leaders de l’opposition sont recherchés par les services secrets non identifiés jusqu’à leurs derniers retranchements pour les terroriser, à défaut de leur ôter la vie.

Tous ces phénomènes inacceptables se déroulent au vu et au su de tous, y compris des organisations de défense des droits de l’homme les plus génériques.

4. La RDC vit une démocratie hautement militarisée où la violence et les crimes se portent à merveille, surtout en mode silencieux. Que dire des braquages à mains armées à la solde des divinités politiques de l’Union Sacrée. Les populations sont attristées, au point que tous les appels théoriques à la paix et à la réconciliation n’ont jamais été sincères, les congolais restent globalement divisés et ethniquement distants les uns des autres.

5. À 180 jours des élections nationales, la République Démocratique du Congo apparaît comme un « vaste cimetière des promesses non tenues ». Plus rien ni personne ne respire, même pas les animaux devenus rares dans notre faune, les oiseaux invisibles dans le ciel et les insectes qui ne fréquentent plus aucun ménage faute de stocks suffisants de provisions.

6. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) est consciente de l’inconscience des dirigeants politiques d’aujourd’hui et sait qu’ils ne vont pas se préoccuper de la présente interpellation. La CASE invite néanmoins les acteurs de la Société Civile non encore imbibés dans l’arbitraire, à prendre au sérieux cette souffrance de la population.

7. Dans les conditions sécuritaires d’aujourd’hui, même les leaders de l’Union Sacrée et les Institutions d’appui à la fraude électorale devraient constater l’obscurité qui plombe la gouvernance de la RDC.




Balises : Sorozo rwandaise ? Et alors…

Une vidéo en circulation montre Rochereau Tabu Ley, de son vrai nom Pascal Sinamoyi, en train de présenter au cours d’un tour de chant Sorozo” comme étant une rwandaise.

Elle a le malheur d’en rajouter à la rwandophobie ambiante que nous attribue (lisez nous reproche) l’administration américaine dans toutes ses prises de position en rapport avec la collusion M23/RDF. Washington nous indexe avec le mot haine et l’expression discours de haine.

Pour tout congolais averti, ce mot et cette expression dans le chef des États-Unis ne concernent que la communauté rwandaise et la communauté rwandophone auxquelles est assimilé seulement le tutsi. Si bien que le Hutu, pourtant majoritaire au Rwanda (comme au Burundi d’ailleurs, sinon dans la majorité des pays membres de l’Eac), se voit progressivement privé de son appartenance à la communauté rwandaise.

La faute ? Disons-le clairement et courageusement : au leadership congolais. Précisément aux faiseurs d’opinion qui, pour besoin de la Cause, manipulent l’homme de la rue.

A cet homme de la rue, Félix Tshisekedi s’est pourtant adressé le 3 décembre 2022. ” Ça ne sert à rien de regarder le Rwandais comme un ennemi. C’est le régime rwandais avec Paul Kagame à sa tête qui est l’ennemi de la RDC. Les Rwandais et les Rwandaises sont nos frères et sœurs. D’ailleurs, ils ont besoin de notre aide pour se libérer, parce qu’ils sont muselés », a-t-il déclaré dans sa communication aux délégués des jeunes venus des 26 provinces de la RDC dans le cadre du Conseil national de la jeunesse.

Il a même souligné que les Rwandais « ont besoin de notre solidarité pour se débarrasser de ces genres de dirigeants rétrogrades comme Paul Kagame ».

Peut-on dire de ce message qu’il a été suffisamment capté ou expliqué à la base ?

Il y a de quoi douter.

On peut, à la limite, comprendre la rwandophobie développée particulièrement par le kivutien, l’iturien ou le tanganyikais qui vit dans sa chair l’humiliation que lui font subir des acteurs institutionnels rwandais pro-Kagame, du Président de la République en personne au soldat qu’on envoie au front.

Mais, entendre aujourd’hui des officiels congolais recourir à cette rhétorique pour disqualifier leurs adversaires politiques, là, c’est le bouquet ! Car les conséquences sont terribles.

On en veut pour preuve cette autre vidéo montrant un enseignant congolais en train d’inoculer la rwandophobie aux élèves de sa classe. Au lieu de mettre en exergue les régimes qui sont pour ou contre la RDC, cet enseignant parle des pays voisins. Ainsi, ses élèves vont grandir avec la conviction d’un Rwanda ennemi du Congo-Kinshasa pour l’éternité.

Or, le Rwanda, c’est d’abord 84,99 % des Hutu qui sont des Bantus, et plus ou moins 15 % des Tutsi, les Twa (pygmées) se partageant le reste. Il en est de même au Burundi.

Pour l’histoire, à Berlin 1885, ces deux pays avaient été acquis par l’Allemagne sous forme de protectorat alors que Léopold II se faisait confirmer la propriété de l’EIC qui deviendra colonie belge en 1908.

Ils vont passer sous la coupe de la Belgique en compensation de l’agression allemande pendant la guerre 1914-1918. D’où la colonie belge Congo-Rwanda-Urundi.

Aussi, dans sa politique de peuplement (recherche de la main d’œuvre) dans les provinces minières du Congo Belge, la Belgique avait transplanté notamment des Rwandais (Hutu et Tutsi) au Kivu (particulièrement le Maniema) et au Katanga, exactement comme elle l’avait fait avec les Kasaïens au Katanga.

De toutes les façons, jusqu’au 30 juin 1960, Congolais, Rwandais et Burundais se fréquentaient dans tous les sens du terme.

Des Sorozo en sont la preuve vivante.

Une preuve si édifiante que le premier référendum constitutionnel organisé sous Mobutu à la création du Mpr en 1967 (à ne pas confondre au Mpr Parti-Etat créé en 1974) avait connu la participation des Rwandais résidant sur le territoire congolais, principalement au Kivu !

L’ordonnance-loi n°71-20 du 26 mars 1971 ne contient qu’un article ainsi libellé : “Les personnes originaires du Rwanda-Urundi établies au Congo à la date du 30 juin 1960 sont réputées avoir acquis la nationalité congolaise à la date susdite”.

La loi de 1972 va renforcer cette ordonnance avant l’avènement de la loi de 1982 ayant en quelque sorte remis le compteur à zéro.

Entre-temps, le sort des Rwandais nés en terre congolaise entre 1967 et 1982 devrait nous interpeller tous.

Certains Commissaires du peuple (députés nationaux et sénateurs) ainsi que certains Commissaires d’Etat (ministres du gouvernement central), de même que certains membres du corps judiciaire (magistrats et juges) sont vivants. Ils assument les uns totalement, les autres partiellement, la responsabilité de la situation sécuritaire à l’Est.

Au lieu de le faire, ils situent la cause de cette situation à l’avènement de l’Afdl, conglomérat d’aventuriers apparu en 1996, soit 30 ans après le référendum de 1967. Dans leurs discours, ils soutiennent que l’insécurité remontent à deux décennies, comme pour se dédouaner devant un peuple qu’ils croient sans mémoire.

Résultat : Sorozo !

Ainsi, on veut disqualifier tout le travail abattu par Rochereau Tabu Ley, dans le rayonnement international de la musique congolaise.

Déjà, on tire sur le petit Innocent Didace Balamune, Innobs, qu’on présente en preuve d’infiltration rwandaise en RDC.

On fait semblant de ne pas savoir qu’ils sont nombreux, les artistes, les écrivains, les sportifs, les médecins, les enseignants, les avocats, les ingénieurs, les pilotes, les opérateurs économiques, les agriculteurs, les journalistes etc. ayant fui le Congo de leur père ou de leur mère, simplement parce que leur mère ou leur père est du Rwanda assimilé désormais au pays des Tutsi, exit les Hutu !

Ils ne savent même pas qu’en pratiquant cette ségrégation, ils poussent en réalité les Hutus à se rapprocher de Paul Kagame parce que redoutant de devenir apatrides du fait d’être déclarés indésirables au Congo Kinshasa où tous ne sont ni Rwandais, ni Burundais parce que Congolais à part entière.

Au final, on s’étonne d’avoir un pays de 63 ans géant par la taille et par les ressources, mais demeuré nain par son leadership !

Le 29 juin prochain, dans le cadre d’Indépendance Day, ils se livreront en spectacle dans une scène qui s’annonce, au regard de la thématique et des intervenants, plus pour la division des Congolais que pour leur union, leur unité…

C’est le déclic qu’ils comptent proposer au Président de la République Félix Tshisekedi.

Omer Nsongo die Lema