Halte à l’intox : La ministre Mireille Masangu Bibi Muloko n’a jamais été enlevée à Kinshasa 

Dans une mise au point signée par René Michael Bakemba, Conseiller en communication, la Cellule de Communication du ministère du Genre, Famille et Enfant porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il circule depuis la nuit de samedi 10 au dimanche 11 juin 2023 une vidéo montée des toutes pièces par l’une des veuves du patriarche Kyungu Wa Kumwanza, faisant état de l’enlèvement à Kinshasa, de la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko.

« Elle constate que cette vidéo mettant en scène une femme manipulée en train de pleurer à cause de ce prétendu enlèvement est l’œuvre des personnes en perte de positionnement politique qui cherchent à ternir l’image de Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, surtout à cette période où son parti l’UNAFEC se prépare pour les élections de 2023 ; cela en vue de se mettre en vedettes au Katanga qui est pourtant déjà conquise par Mme Mireille Masangu Bibi Muloko qui soutient a 100% le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », indique le même document.

La Cellule de Communication du Ministère du Genre, Famille et Enfant rassure l’opinion nationale et international, et particulièrement la population du Grand-Katanga, que Mme Mireille Masangu Bibi Muloko se porte très bien.

Elle n’a jamais été traumatisée par quoique ce soit. D’ailleurs, la journée du samedi 10 juin 2023, elle avait assisté, à côté du Chef de l’État, avec les autres membres du Gouvernement, à LA cérémonie d’inauguration de l’Usine de montage des bus, que M. Félix-Antoine Tshisekedi TSHILOMBO a présidé pour le bonheur du peuple congolais.

Elle précise par ailleurs que la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, est en train de préparer des grandes expéditions pour les femmes, jeunes filles et les familles de la RDC, comme elle en a déjà commencé à Kinshasa.

C’est ainsi que la Cellule de Communication met en garde ces détracteurs qui cherchent à se faire valoir derrière le nom de Mme Mireille Masangu Bibi Muloko et confirme que la ministre du Genre n’a pas de temps à perdre à cause de ces distractions, mais elle est résolument déterminée à faire son travail et soutient le Chef de l’État et sa politique pour l’émergence de la RDC.

Et surtout, elle tient à respecter le mot d’ordre de son défunt mari, celui de rester derrière le Chef de l’État, pour les élections de 2023. D’ailleurs, elle a toujours soutenu que le candidat légitime, pour l’UNAFEC et pour elle, c’est Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Lors de sa visite à Kasenga : Sama Lukonde a bénéficié de l’accompagnement de l’AREP

Le parti politique AREP, sous l’égide de son initiateur Me Guy Loando Mboyo, s’est engagé à soutenir activement le gouvernement de la République dans ses initiatives. Cette détermination s’est illustrée une fois de plus lors de la visite du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, dans le territoire de Kasenga.

Lors de cette visite, le Premier ministre a eu l’occasion d’aller à la rencontre des populations locales, démontrant ainsi son engagement envers le bien-être de tous les citoyens. En parallèle, il a procédé à l’inauguration d’un Centre médical ainsi que d’une école, témoignant de l’importance accordée au développement des infrastructures et des services sociaux dans cette région.

Le parti politique AREP, fidèle à ses traditions, a apporté une touche festive à cette journée mémorable. Des Fanfares, des drapeaux et des chants ont créé une atmosphère bon enfant, suscitant la joie parmi les partisans présents. Cette présence dynamique et engagée du parti AREP reflète sa volonté de participer activement à l’amélioration des conditions sociales de la population, en soutenant les réalisations du gouvernement répondant aux attentes des citoyens.

Le parti AREP réaffirme ainsi son engagement à accompagner le gouvernement de la République dans ses initiatives visant à renforcer le développement et le bien-être des communautés à travers tout le pays. Il continuera à travailler de concert avec les autorités en place pour bâtir un avenir prospère et équitable pour tous.




La force est à la loi

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux sont inondés des déclarations tapageuses va-t’en guerre et des propos discourtois contre le “un tiers des fédéraux” nommés par le feu Docteur Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.

Nous tenons à informer tous les hors-la-loi que les statuts de l’Udps /Tshisekedi ont été notariés et publiés au Journal officiel. De ce fait, ils ont acquis la force de la loi, et deviennent impératifs, exécutoires et opposables à tous. Nul n’est au-dessus de la loi. Nul ne peut menacer la République.

Ainsi donc, pour éclairer les inciviques, l’opinion nationale et internationale, le “un tiers des fédéraux” nommés par le Président Étienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuses mémoires, tiendra une conférence de presse de la clarification à Bondeko ce mercredi 14 Juin à 12 heures sur le deuxième congrès extraordinaire qui aura lieu le mercredi 21 Juin 2023.

P. O pour le secrétariat technique préparatoire du deuxième congrès extraordinaire

Dr Tambwe Mbuyi Manu, Superviseur adjoint et Combattant historique




Après l’accalmie : La CENI va enrôler la population de Kwamouth du 26 juin au 10 juillet 2023

Dans un communiqué cité par Mme Patricia Nseya Mulela, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que les opérations d’identification et enrôlement des électeurs dans le Territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe débutent le 26 juin 2023 sur l’ensemble dudit territoire.

Pour faciliter ces opérations, les dispositions suivantes sont prises : Le nombre d’électeurs attendus est de 109.442; Le nombre des Centres d’inscription (CI) passe de 52 à 130 ; Le nombre de kits d’enrôlement par Cl passe de 1 à 4.

Au regard de cette augmentation du nombre des Cl et du nombre des kits d’enrôlement par Cl, indique le même document, la durée des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans le Territoire de Kwamouth est de 15 jours allant du 26 juin au 10 juillet 2023.

Les Congolaises et les Congolais remplissant les conditions requises et habitant le Territoire de Kwamouth sont invités à se faire identifier et enrôler au Centre d’inscription le plus proche de leur résidence, à l’intérieur de leur groupement ou commune. Les personnes concernées doivent se munir de l’une des pièces exigées par la loi ou de trois témoins pour se faire identifier et enrôler.

La CENI invite les autorités politico-administratives du Territoire de Kwamouth de bien vouloir faciliter le bon déroulement des opérations d’identification et enrôlement des électeurs dans leur juridiction.

Soulignons que l’accès aux Centres d’inscription, l’identification et l’enrôlement des électeurs sont totalement gratuits.




Est de la Rdc : L’UNICEF condamne l’attaque d’un camp de personnes déplacées qui a fait 23 enfants

L’UNICEF est horrifié par l’attaque d’un camp de personnes déplacées survenue aux premières heures du 12 juin 2023 dans la province d’Ituri, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Dans un communiqué publié à cet effet, l’UNICEF explique que l’attaque brutale du camp de déplacés de Lala a fait plus de 45 morts, dont 23 enfants, selon les premiers rapports, soit un peu plus de 50 pour cent. Au moins sept personnes ont été blessées, dont trois enfants.

” Prendre des civils déjà vulnérables pour cible est plus que méprisable”, a déclaré Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC. “Le traumatisme que vivent ces enfants est inimaginable. Il est inacceptable que ces familles – qui ont déjà fui leurs maisons une fois – soient une fois de plus la cible directe de la violence”.

En plus de faire des morts et des blessés, les militants ont incendié plus de 800 abris et volé du bétail. L’UNICEF et ses partenaires en Ituri estiment que 5 000 enfants ont été touchés par l’attaque, ayant perdu leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs maisons et leurs biens, leurs jouets et leurs fournitures scolaires.

Pour rappel, le conflit en Ituri persiste depuis 2017, mais la situation s’est considérablement détériorée depuis le début de l’année 2023, les groupes armés prenant pour cible les civils, les écoles et les hôpitaux. Au cours des six derniers mois, environ 600 civils ont été tués et plus de 200 ont été blessés. La sécurité et la protection des enfants deviennent une préoccupation de plus en plus pressante et l’Ituri se classe maintenant au deuxième rang des 26 provinces de la RDC qui a enregistré le plus grand nombre de violations graves vérifiées par les Nations Unies à l’encontre des enfants.

L’UNICEF répond aux besoins humanitaires des personnes déplacées et des communautés d’accueil dans l’est de la RDC. A la suite de cette attaque, l’UNICEF et ses partenaires identifient et soignent les enfants qui ont perdu leurs parents et leurs familles, et apportent un soutien psychologique aux enfants blessés et à leurs parents et soignent les enfants blessés qui n’ont pas été hospitalisés. Grâce au Mécanisme de Réponse Rapide de l’UNICEF, 800 abris seront mis à la disposition des familles sinistrées dans les 72 heures.

“Nous demandons instamment au gouvernement d’amener les agresseurs à répondre de leurs actes et de renforcer la protection des enfants et de leurs familles”, a déclaré M. Leaity.

Soulignons que l’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, afin de construire un monde meilleur pour tous.




Aperçu des confessionnaux pour les JMJ 2023

Lorsque l’on parle des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), la première chose qui vient à l’esprit sont des images heureuses de pèlerins et de volontaires vivant la semaine de leur vie dans la communion et le partage avec les autres. Mais ici dans un environnement apparemment tranquille, entouré de clôtures de barbelés et de gardes qui veillent en permanence, l’évangélisation est vécue d’une manière différente. C’est ici, dans les prisons de Paços de Ferreira, Porto et Coimbra, que naissent les confessionnaux des JMJ de Lisbonne 2023.

Une fois, passées les barrières de sécurité et les portes ouvertes de la prison de Paços de Ferreira, c’est dans l’aile de la menuiserie que le travail et la magie s’opèrent. Nous traversons un couloir où se trouvent les bancs confessionnels déjà fabriqués et emballés et entrons dans la salle où le bois est encore en train d’être coupé et poncé.

Avec une équipe de six ou sept stagiaires, les 50 confessionnaux ont été construits et sont presque tous prêts. Au milieu des poutres empilées et des outils de travail, c’est dans cette pièce que les structures sont mesurées, coupées, poncées et assemblées. La visite sert, surtout pour l’équipe pastorale des Journées Mondiales de la Jeunesse, à suivre les travaux et à éclaircir les doutes éventuels.

Dans la pièce suivante, Fernando Pinto Correia peint les détails du rosaire qui donnent de la couleur à l’extérieur des confessionnaux. Fernando est l’un des détenus qui se consacre entièrement à ce projet. « Cet endroit me soulage la tête », explique-t-il. Malgré son apparente joie de la visite, Fernando Correia n’oublie pas ce qui s’est passé et révèle que « ici, c’est ce sur quoi je travaille depuis que je suis enfant » et que, pour cette raison, « le temps passe mieux ici en travaillant. J’aime travailler ici, je me distrais, je passe beaucoup de temps et j’apprends un peu plus. »

Sans réserve, ce détenu a avoué : « j’ai toujours été catholique et, comme à l’extérieur, ici je vais aussi à la messe ». Interrogé sur la présence du pape François au Portugal, Fernando estime que « pour nous, c’est une bonne chose, cela nous aide un peu plus ».

Bien que tout se déroule « à une vitesse de croisière », José António da Silveira, directeur de la prison de Paços de Ferreira, affirme que le processus a connu quelques revers , en grande partie à cause de la rotation des membres de l’équipe, « car certains sont partis, heureusement ! Ils ont été libérés », ce qui nécessite toujours un réajustement constant.

Cependant, alors que la construction est presque achevée, José souligne l’importance de ce type de projet, en particulier celui-ci, « à dimension globale », qui rapproche également les établissements pénitentiaires du monde extérieur. « C’est une façon de montrer à la communauté, à la société, que de bonnes choses sont faites ici, souligne-t-il. Normalement, quand les gens, qui ne connaissent pas la réalité d’une prison, en parlent, ils pensent toujours à des choses négatives. Nous avons des hommes très capables, très compétents, des gens qui sont très désireux de purger leur peine et de rentrer chez eux. »

Sur le chemin de Porto, les témoignages entendus et les sentiments observés à l’intérieur de ces murs restent dans notre mémoire. Arrivés à un autre bâtiment, moins isolé mais avec les mêmes barbelés, nous sommes dirigés vers un garage dans la cour, où sont entassés tous les bois déjà coupés et peints qui donneront « vie » aux confessionnaux de la JMJ Lisbonne 2023.

Avec fierté, les détenus nous montrent une plaque, réalisée avec le bois des confessionnaux, qui sera placée sur tous les bancs réalisés par l’Établissement pénitentiaire de Porto, laissant la marque des six détenus qui ont travaillé sur ce projet.

De là, en passant par un couloir au milieu d’un curieux « bonjour » et d’autres personnes méfiantes, nous nous sommes rendus dans la salle où le bois est poncé et verni, où nous avons rencontré cinq détenus, tous répartis par tâche.

Manuel Dias est le nom du détenu chargé de vernir le bois. Dans son « box », il n’y a de place que pour les bancs qu’il vient de vernir, son pistolet à vernir et la musique qui l’accompagne pendant son travail. Selon lui, « c’est la deuxième couche que l’on donne maintenant ». Manuel participe également aux finitions, comme le ponçage des pièces de bois.

En ce qui concerne le processus de construction des confessionnaux, Manuel estime que « tout s’est bien passé », ajoutant « j’aime faire cela ». Au cours de la conversation, il a révélé que ce qu’il fait aujourd’hui c’est de « l’art » qu’il faisait « là-bas » et « ce sera bien » pour les jeunes du monde entier de voir son travail aux JMJ de Lisbonne 2023. Cependant, il avoue « c’est dommage que je ne puisse pas être là- bas pour le voir . La construction des confessionnaux est quelque chose de nouveau. Je me suis bien appliqué à faire de mon mieux. »

Paulo Teixeira, ou « M. Teixeira », comme on l’appelle dans la prison, est celui qui supervise le travail quotidien et qui a choisi les six détenus qui travaillent à la construction des confessionnaux pour les JMJ de Lisbonne 2023. Alors qu’il ne reste plus que la peinture à réaliser, Paulo révèle qu’il s’agit d’un « défi différent. Car pour nous, en tant qu’établissement, il est un peu compliqué d’assurer la maintenance ou d’avoir des délais à respecter « , compte tenu de la vie et de la dynamique d’une prison. »

À Porto, contrairement à Paços de Ferreira, l’équipe n’a pas changé au cours du processus. Paulo Teixeira a révélé qu’« ils ont très bien accepté [le projet] et ont été enthousiastes ». Il a seulement assumé la mission de « les mettre au travail et de les encourager à faire le travail ».

En plus des confessionnaux demandés par la Fondation JMJ Lisbonne 2023, l’établissement pénitentiaire de Porto en a réalisé un qui restera et servira de confessionnal à tous les prisonniers qui souhaiteront se confesser pendant leur période de privation de liberté.

 

 

De Porto, nous nous sommes rendus à Coimbra, où l’on nous a dirigés vers une sorte d’atelier. Nous avons marché dans un couloir étroit jusqu’à ce que nous arrivions au centre d’un dôme où les bancs du confessionnal étaient déjà bondés. Tout autour se trouvaient les différents « ateliers » et occupations des détenus de la prison de Coimbra, parmi des peintures, des carrelages, des bicyclettes et des motos en bois.

Nous sommes ensuite passés au véritable atelier, où la radio fait partie des outils de travail. D’un côté, il y avait un confessionnal destiné à être « exposé », tandis que de l’autre se trouvaient tous les confessionnaux prêts à être envoyés à Lisbonne, après deux mois de travail par cinq détenus.

Pedro Silva était l’un des « garçons » qui a travaillé à la construction des confessionnaux et considère la peinture comme « un soulagement du stress et de la vie quotidienne ».

« J’ai été fier de pouvoir participer à ce projet et de sentir qu’une partie de moi est avec les Journées Mondiales de la Jeunesse. »

Alors que sa libération est prévue pour le 10 juin, Pedro souhaite participer aux JMJ de Lisbonne en 2023. Interrogé sur son désir de participer à la rencontre, Pedro Silva s’est empressé de répondre : « C’est moi, j’avais déjà parlé à M. Nelson il y a une dizaine de jours pour lui dire que j’aimerais participer aux JMJ ».

Pedro Silva a également laissé un message aux jeunes, leur assurant que « ce qu’ils ne peuvent pas perdre, c’est l’amour, l’espoir et la liberté ». Quant au contact des jeunes du monde entier avec les confessionnaux, Pedro espère « qu’ils s’amuseront, qu’ils admireront le travail accompli » et souligne que « pour ma part, j’y ai mis mon effort, mon amour et mon dévouement ».

Paulo Domingues, qui a accompagné la construction des confessionnaux et la visite, a révélé que tout le processus « était fantastique » et que cette initiative « était comme si la société les avait embrassés » et une façon « d’être plus proche d’eux ».

Nos détenus se sont joints à nous d’une manière qui nous a beaucoup surpris. Nous ne nous y attendions pas, nous savions qu’ils étaient bons, mais pas à ce point. Ils ont adhéré au projet à cœur ouvert.

Dans toutes les prisons que nous avons visitées, ce sont les détenus qui restaurent les biens communs « à la maison », en acceptant également divers projets et emplois qui leur permettent de gagner de l’argent supplémentaire et d’occuper leur temps. Les confessionnaux de la JMJ Lisbonne 2023 sont également un service rendu aux détenus et contribuent d’une certaine manière à leur réintégration dans la société.

Zénith.org




Rencontre sur la fraternité : « construire ensemble une culture de la paix » Message du pape François (texte intégral)

Gardez « dans vos cœurs et dans vos mémoires le désir d’étreindre les femmes et les hommes du monde entier pour construire ensemble une culture de la paix », a demandé le pape François dans son message adressé aux participants de la Rencontre mondiale sur la fraternité humaine qui a eu lieu le 10 juin 2023. « Je vous étreins moi aussi et … je vous dis de tout cœur : je suis avec vous ! »

Le pape François, en convalescence après une opération à l’hôpital Gemelli, n’a pas été présent à la Rencontre intitulée Not alone, mais a salué et a remercié les participants et les organisateurs en rappelant que « la fraternité n’a pas besoin de théories, mais de gestes concrets et de choix partagés qui fassent d’elle une culture de la paix ».

Le message du pape a été lu par le cardinal Mauro Gambetti, O.F.M. Conv., président de la Fondation « Fratelli tutti », lors de la rencontre du samedi.

L’initiative, inspirée de l’encyclique Fratelli tutti (3 octobre 2020), a été organisée par la Fondation Fratelli tutti, en collaboration avec la Basilique Saint-Pierre, le Dicastère pour la promotion du développement humain intégral et le Dicastère pour la communication, sur la Place Saint-Pierre, et, simultanément, sur huit autres places à travers le monde.

Dans son message, le pape a souligné que « dans notre monde déchiré par la violence et la guerre, les retouches et les ajustements ne suffisent pas : seule une grande alliance spirituelle et sociale qui jaillisse des cœurs et s’articule autour de la fraternité peut remettre au centre des relations le caractère sacré et inviolable de la dignité humaine ».

Voici le message du pape François traduit en français par le Saint-Siège.

Message du pape François

Chers frères et sœurs, bon après-midi !

Bien que je ne puisse pas vous accueillir en personne, je voudrais vous souhaiter la bienvenue et vous remercier de tout cœur d’être venus. Je suis heureux d’affirmer avec vous le désir de fraternité et de paix pour la vie du monde. Un écrivain a mis sur les lèvres de François d’Assise ces paroles: « Le Seigneur est là où sont tes frères » (E. Leclerc, La Sagesse d’un pauvre). Vraiment, le Ciel qui est au-dessus de nous nous invite à marcher sur la terre ensemble, à nous redécouvrir frères et à croire en la fraternité comme une dynamique fondamentale de notre pèlerinage.

Dans l’encyclique Fratelli tutti, j’ai écrit que «la fraternité a quelque chose de positif à offrir à la liberté et à l’égalité » (n. 103), parce que celui qui voit un frère voit en l’autre un visage et non un numéro : il est toujours “quelqu’un” qui a de la dignité et qui mérite le respect, et non “quelque chose” à utiliser, à exploiter ou à écarter. Dans notre monde déchiré par la violence et la guerre, les retouches et les ajustements ne suffisent pas : seule une grande alliance spirituelle et sociale qui jaillisse des cœurs et s’articule autour de la fraternité peut remettre au centre des relations le caractère sacré et inviolable de la dignité humaine.

C’est pourquoi la fraternité n’a pas besoin de théories, mais de gestes concrets et de choix partagés qui fassent d’elle une culture de la paix. La question à se poser n’est donc pas qu’est-ce que la société et le monde peuvent me donner, mais qu’est-ce que je peux donner à mes frères et à mes sœurs. En rentrant chez nous, pensons à quel geste concret de fraternité faire: nous réconcilier en famille, entre amis ou entre voisins, prier pour ceux qui nous ont blessés, reconnaître et aider ceux qui sont dans le besoin, porter une parole de paix à l’école, à l’université ou dans la vie sociale, oindre de proximité quelqu’un qui se sent seul…

Sentons-nous appelés à appliquer le baume de la tendresse dans les relations qui se sont gangrénées, entre les personnes comme entre les peuples. Ne nous lassons pas de crier “non à la guerre”, au nom de Dieu et au nom de tout homme et de toute femme qui aspire à la paix. Je me souviens de ces vers de Giuseppe Ungaretti qui, au cœur de la guerre, a ressenti le besoin de parler précisément de ses frères comme d’une « Parole tremblante / dans la nuit / Feuille qui vient de naître ». La fraternité est un bien fragile et précieux. Les frères sont l’ancre de la vérité dans la mer houleuse des conflits qui sèment le mensonge. Évoquer les frères, c’est rappeler à ceux qui combattent, et à nous tous, que le sentiment de fraternité qui nous unit est plus fort que la haine et que la violence, au contraire, il nous unit tous dans la même souffrance. C’est de là que nous partons et repartons, du sentiment de “se sentir ensemble”, étincelle qui peut rallumer la lumière pour arrêter la nuit des conflits.

Croire que l’autre est frère, dire à l’autre “frère” n’est pas un vain mot, mais la chose la plus concrète que chacun de nous puisse faire. Cela signifie, en effet, s’émanciper de la pauvreté de se croire au monde comme des fils uniques. Cela signifie en même temps choisir de dépasser la logique des associés qui ne restent ensemble que par intérêt, en sachant aussi dépasser les limites des liens de sang ou d’ethnies, qui ne reconnaissent que celui qui est semblable et nient celui qui est différent. Je pense à la parabole du Samaritain (cf. Lc 10, 25-37) qui s’arrête avec compassion devant le Juif qui a besoin d’aide. Leurs cultures étaient ennemies, leurs histoires différentes, leurs régions hostiles, mais pour cet homme, la personne trouvée dans la rue et son besoin étaient prioritaires.

Lorsque les hommes et les sociétés choisissent la fraternité, même les politiques changent : la personne l’emporte à nouveau sur le profit, la maison que nous habitons tous sur l’environnement à exploiter pour ses intérêts propres, le travail est rémunéré par un juste salaire, l’accueil devient richesse, la vie devient espérance, la justice ouvre à la réparation et la mémoire du mal commis est guérie dans la rencontre entre les victimes et les coupables.

Chers frères et sœurs, je vous remercie d’avoir organisé cette rencontre et d’avoir donné vie à la “Déclaration sur la fraternité humaine”, rédigée ce matin par les éminents Prix Nobel ici présents. Je crois qu’elle nous donne “une grammaire de la fraternité” et qu’elle est un guide efficace pour la vivre et en témoigner chaque jour de manière concrète. Vous avez bien travaillé ensemble et je vous remercie beaucoup ! Faisons en sorte que ce que nous avons vécu aujourd’hui soit le premier pas d’une marche et puisse amorcer un processus de fraternité : les places reliées de différentes villes du monde, que je salue avec gratitude et affection, témoignent à la fois de la richesse de la diversité et de la possibilité d’être frères même quand nous ne sommes pas proches, comme cela m’arrive. Allez de l’avant !

Je voudrais vous saluer en vous laissant une image, celle de l’étreinte. De cet après-midi passé ensemble, je vous souhaite de garder dans vos cœurs et dans vos mémoires le désir d’étreindre les femmes et les hommes du monde entier pour construire ensemble une culture de la paix. La paix, en effet, a besoin de la fraternité et la fraternité a besoin de la rencontre. Que l’étreinte donnée et reçue aujourd’hui, symbolisée par la place sur laquelle vous vous trouvez, devienne un engagement de vie. Et une prophétie d’espérance. Je vous étreins moi aussi et, vous renouvelant mes remerciements, je vous dis de tout cœur : je suis avec vous !

Zénith.org




Rdc : « Tournez-vous toujours vers Jésus, le pain de vie, comme famille, comme église, comme peuple »

En République démocratique du Congo, à Lubumbashi, le troisième Congrès eucharistique national s’est clôturé en présence du cardinal Luis Antonio Tagle, pro-préfet du dicastère pour l’évangélisation et envoyé spécial du pape François, dimanche 11 juin 2023, indique 7sur7.cd Le cardinal a prononcé une homélie à la messe de clôture : « Tournez-vous toujours vers Jésus, le pain de vie, comme famille, comme église, comme peuple, a-t-il invité. Ayez faim de lui, venez à lui, demeurez en lui et vivez en lui. Aimez-vous et servez-vous les uns les autres en mémoire de lui. »

Le Congrès eucharistique a réuni 48 évêques et archevêques de toutes les provinces ecclésiastiques de la RDC et des pays voisins, quatre mois après le voyage du pape François dans le pays. Dans cette messe de clôture, organisée au stade TP Mazembe de la commune Kamalondo, plus de 2.000 fidèles ont pris la première communion et 7 couples ont été bénis par l’envoyé du pape François pour leurs 50 ans de mariage. Le premier congrès eucharistique a eu lieu à Kisantu en 1933 alors que le deuxième était organisé à Kinshasa en 1980.

Dans son homélie sur le thème « Eucharistie et famille », le cardinal Tagle a souligné que « nous devrons partager le pain qui est Jésus pour construire une communauté et une famille ». « En partageant, a-t-il poursuivi, nous nous souvenons de nos frères et sœurs. L’Eucharistie fait de nous la famille de Dieu. Tant que nous soyons nombreux, différents des uns et des autres, nous sommes une seule famille en Jésus-Christ. »

Le cardinal Tagle a invité les fidèles à ne pas gaspiller « la vraie nourriture qui donne la vie authentique » : « Jésus dans l’Eucharistie. » « Méfiez-vous de faux aliments et des boissons toxiques qui affaiblissent et détruisent la compréhension mutuelle, le respect mutuel, le pardon mutuel, l’appartenance mutuelle et le service mutuel », a-t-il dit.

Dans son mot de clôture du Congrès, Mgr Marcel Utembi, archevêque métropolitain de Kisangani et président de la Conférence épiscopale des évêques catholiques, a énuméré plusieurs « crises » auxquelles fait face le peuple congolais : « massacres, guerres et catastrophes naturelles ». « À cela s’ajoute la peur du lendemain », a-t-il dit. « Mais au-delà de toutes ces souffrances, il y a la faim de l’amour, de la justice et de la paix, de la vie pleine, des soins, du pardon, de miséricorde, a souligné l’archevêque. Nous ne sommes pas seuls dans ces souffrances. Il y a Jésus qui se tient à nos côtés, présent dans l’Eucharistie, et il marche avec nous. Il est le pain qui vient du ciel et le seul pain qui nous réconforte. »




« L’évolution postopératoire du pape François est régulière »

Dimanche, le Saint-Père a regardé la messe à la télévision et a ensuite reçu l’Eucharistie. Le personnel médical qui suit son évolution constate des résultats favorables.

Quatre jours après l’intervention chirurgicale du pape, quel est l’état de santé de François ? Le Bureau de presse du Saint-Siège a rapporté que le samedi 10 juin, le personnel médical l’a informé que l’évolution post-opératoire du pape François continue d’être régulière. Il a ajouté : « Ces derniers jours, toutes les perfusions ont été suspendues et le Saint-Père est nourri avec un régime semi-liquide. Il est apyrétique et hémodynamiquement stable. Les analyses sanguines post-opératoires et la radiographie du thorax sont bonnes ».

Le communiqué ajoute que « le Saint-Père est soumis à une convalescence prudente visant à réduire la tension de la paroi abdominale, afin de permettre au filet prothétique implanté et à la réparation du fascia musculaire de cicatriser de manière optimale ».

Ce même samedi après-midi, il a été annoncé que, « suivant les indications du personnel médical et de l’assistant sanitaire personnel, et comme on peut le déduire de l’évolution post-opératoire normale de ce type d’opérations, le pape François fera la prière de l’Angélus en privé demain [c’est-à-dire dimanche], s’unissant spirituellement, avec affection et gratitude, aux fidèles qui souhaitent l’accompagner, où qu’ils se trouvent ».

Le dimanche 11 juin, un nouveau rapport sur l’état de santé du pape a été rendu public. Le personnel médical avait informé la salle de presse que ce jour-là, « l’évolution postopératoire du pape François est régulière ». Il était également précisé que « le Saint-Père reste apyrétique et hémodynamiquement stable ; il a suivi une physiothérapie respiratoire et a continué à se mobiliser ».

Quelques détails supplémentaires : « Tout au long de la matinée, il a assisté à la sainte messe en direct à la télévision et a reçu l’Eucharistie. Il s’est ensuite rendu à la chapelle de son appartement privé, où il s’est recueilli en prière pour l’Angélus. Il a ensuite pris un déjeuner en commun avec les personnes qui l’assistent durant ces jours de séjour dans l’appartement privé (médecins, assistants médicaux, infirmières, auxiliaires et personnel du corps de gendarmerie) ».

Des messages de salutations et de souhaits de prompt rétablissement ont été reçus de la part de :

Sergio Mattarella – Président de la République (Italie).

Giorgia Meloni – Premier ministre (Italie)

Katerina Sakellaropoulou – Présidente de la République (Grèce)

Fra’ John T. Dunlap – Grand Maître de l’Ordre Souverain de Malte

Ambassade d’Espagne auprès du Saint-Siège

Ambassade de la République de Macédoine du Nord auprès du Saint-Siège et de l’Ordre Souverain Militaire de Malte

Ordre militaire de Malte

Philippe Orengo – Ambassadeur de la Principauté de Monaco auprès du Saint-Siège

Ambassade de l’Équateur auprès du Saint-Siège

Sa Sainteté Karékine II, Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens

Miroslava Rosas Vargas – Ambassadeur du Panama auprès du Saint-Siège

Mgr Emilio Rocha Grande, O.F.M. – Archevêque de Tanger

Tsai Ing-wen – Présidente (Taiwan)

Jean Jude Piquant – Ambassadeur d’Haïti auprès du Saint-Siège

Carlos Alberto Saraiva de Carvalho Fonseca – Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Angola auprès du Saint-Siège

Carlos Alberto Saraiva de Carvalho Fonseca – Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Angola auprès du Saint-Siège

Emmanuel Macron – Président de la République (France)

Ambassade de la République de Serbie près le Saint-Siège et l’Ordre Souverain de Malte

Miguel Mario Díaz-Canel Bermúdez – Président de la République (Cuba)

Mgr Roberto Camilleri, O.F.M. – Président de la Conférence épiscopale du Honduras

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Ce dimanche 11 juin : Sortie officielle du Regroupement politique Réveil politique (REPOP)

Sortie officielle, ce dimanche 11 juin, du Regroupement politique Réveil politique (REPOP), qui compte notamment en son sein les partis politiques Cause Commune (CC), Alliance Pour un Congo Nouveau (APCN), Union Populaire Républicaine (UPRe) et par après Les Congolais (LC).

« Le Repop se veut une organisation regroupant plusieurs partis politiques et personnalités indépendantes qui fédèrent leurs forces afin de mieux collaborer pour conquérir, exercer et concevoir le pouvoir politique ensemble », a déclaré Claude Ibalanky, président de ce regroupement, membre de l’Union sacrée de la Nation qui soutient la candidature de Félix Tshisekedi.