Nicolas Kazadi dote à la DGDP des matériels roulants et des équipements informatiques

M. Nicolas Kazadi, ministre des Finances a présidé, ce 11 juin 2023 la cérémonie de remise des matériels roulants et des équipements informatiques au personnel de la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP). Et ce, pour améliorer la qualité du travail et surtout renforcer la gestion de la dette publique.

Réitérant son engagement à rendre le Ministère des Finances performant, mobilisateur et moderne, Nicolas Kazadi a l’ambition de doter la DGDP de tous les moyens nécessaires devant lui permettre de devenir le creuset d’une expertise de qualité du ministère des Finances pour l’intérêt national.

Par la même occasion, le ministre des Finances a souhaité la bienvenue aux nouvelles recrues de la DGDP qu’il a exhorté à vite s’inspirer de l’expérience de leurs aînés avant qu’ils n’aillent à la retraite. « Nous sommes une équipe et il n’y a de succès qu’en équipe », a martelé Nicolas Kazadi.

In fine, le ministre des Finances a promis de réhabiliter les salles des réunions et la bibliothèque, y compris l’amélioration les conditions d’archivage de toute la documentation relative à la gestion de la dette publique en Rdc.




Inauguration d’une usine de montage des bus Mercedes: Le Dr. Kabeya Mukanya répond à Seth Kikuni 

Au lendemain de l’inauguration de l’usine de montage des bus Mercedes par le président de la République, la toile s’est enflammée avec ceux qui pensent qu’il ne s’agit que d’un garage et c’était abusif d’écrire : « Made in Drc ». D’autres par contre pensent que c’est le pays qui rassemble ou qui fait le montage qui mérite la mention : « Made in Drc ». C’est dans ce sens que le Dr. Kabeya Mukanya rencontré sur Tweeter a recadré l’ex-candidat président de la République Seth Kikuni.

Sur son compte Tweeter, Seth Kikuni a écrit ceci : « La scène politique se nourrit du débat. Les politiciens grandissent avec des avis contraires. En quête de bilan forcé, M. Tshilombo a mobilisé les moyens de l’Etat qui proviennent des recettes desquelles il a renoncé pour aller inaugurer un garage de montage exonéré pendant 3 ans. Ce garage importe des châssis déjà montés à la taille des bus. Ce que le garage offre, ce n’est pas un transfert de technologie, mais de l’emploi de soudeur, quado, tôlier et peintre à 500 congolais (salaire minimum). Produire 25 bus par mois, c’est bien, mais sans recettes pour l’Etat, ces bus rouleront sur quelles infrastructures et vont résoudre quel problème exactement ? L’économie est une question d’équilibre, surtout pour un pays dont les recettes proviennent de la rente minière. L’Etat pouvait trouver le juste milieu : optimiser les recettes dans cette affaire et créer de l’emploi. Ici, il est simplement question de propagande. Et, à 6 mois des élections, on n’applaudira pas une telle bêtise. Dans mon post, j’ai montré les limites de qu’ils ont voulu nous présenter comme accomplissement d’un mandat. Vous pouvez applaudir Tshilombo, mais mes standards d’excellence ne me permettent pas de féliciter quelqu’un qui a effectué 300 voyages, dépensé 900 millions pour trouver des investisseurs, et au final, il mobilise les moyens de l’Etat pour inaugurer un garage de soudure, quado, tôles et peinture véhicules, pire, d’un investisseur qui était au pays depuis tout ce temps. Dans tous les cas, l’Etat a perdu gros ».

Dans sa réplique, le Dr. Kabeya Mukanya Sonny, JD écrit : « M. Kikuni, je suis ravi de vous voir réagir à nouveau sur ce sujet. Je constate que mon dernier commentaire a porté ses fruits, même s’il y a encore des améliorations à apporter… », dit-il, en faisant trois remarques :

1. Je remarque que cette fois-ci, vous abandonnez vos spéculations sur les chiffres. C’est un bon point, car si effectivement ce projet a bénéficié d’une exonération comme vous le prétendez, vous gagneriez en crédibilité en nous fournissant l’arrêté interministériel qui atteste de son agrément dans le cadre des avantages du code des investissements. Visiblement, vous ne le possédez pas, car c’est à travers ce document que nous pourrions connaître les chiffres réels, notamment ceux concernant les salaires, le coût réel de l’investissement, les matériels exonérés et le montant total des impôts et droits exonérés. En l’absence de ce document, qui est le seul à pouvoir fournir des informations précises sur cet investissement, toute votre argumentation n’est que spéculation de mauvais goût, ce qui fait que ceux qui vous lisent ne pourront jamais prendre au sérieux vos chiffres, à moins d’être fanatiques ou d’être faible d’esprit.

2. Par ailleurs, veuillez noter que les opérateurs économiques qui bénéficient d’exonérations sont soumis à des engagements spécifiques envers l’État, et ce n’est d’ailleurs qu’au prix de ces engagements qu’ils obtiennent ces exonérations. Ces engagements portent spécifiquement sur la transmission des connaissances et savoir-faire aux travailleurs locaux, la création d’emplois stables (avec priorité sur les nationaux, à compétences égales), le respect de l’environnement et la réalisation des actions sociales telles que le soutien aux hôpitaux, aux écoles, etc., entre autres. Un autre engagement, et non le moindre, est celui DE PAYER TOUS LES AUTRES IMPÔTS ET REDEVANCES DUS, non compris dans les avantages accordés. L’État s’assure toujours que lui et les ménages congolais trouvent leur compte avant l’octroi de l’agrément.

Notez également que ces exonérations ne sont pas illimitées dans le temps et ne portent pas sur l’ensemble des impôts de l’arsenal fiscal. En matière de douane, il y a effectivement une exonération des droits d’importation sur une liste limitée de matériels, mais les redevances administratives restent exclues des exonérations et doivent être payées. Pour votre gouverne, seuls les matériels qui ne peuvent pas être produits sur place peuvent être importés en exonération. Cela signifie que certains commerçants locaux sérieux pourraient trouver une opportunité d’affaires grâce à cet investissement.

Sur le plan fiscal, l’un des avantages majeurs de l’exonération concerne l’IBP (Impôt sur les Bénéfices et Profits), et pour votre gouverne, les bénéfices exonérés pendant ces 3 ans ne le sont toujours qu’au PRORATA DU COÛT D’INVESTISSEMENT. Cela signifie que les bénéfices réalisés au-delà du coût d’investissement, même pendant ces 3 années d’exonérations, seront soumis à l’impôt sur les bénéfices et les profits. (Une autre source d’accroissement de l’assiette fiscale de l’Etat).

3. Sauf s’il s’agit d’un autre degré d’ignorance, le code des investissements a déjà tout prévu pour éviter que l’État soit perdant en matière d’exonération des nouveaux projets d’investissements. D’ailleurs, les services compétents du ministère du Plan assurent toujours un suivi périodique pour vérifier si les investisseurs respectent leurs engagements pris en contrepartie des avantages accordés, sous peine de sanctions.

Lorsqu’on aspire à être Président de la République, il est important d’éviter de désinformer la population que l’on souhaite diriger. Cela ne rassure pas du tout.

Bonne soirée.




Ituri : La MONUSCO condamne l’attaque des CODECO qui a fait plus de 45 morts et une dizaine de blessés

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), Mme Bintou Keita, condamne avec la plus grande fermeté l’attaque ignoble survenue dans la nuit du 11 au 12 juin 2023 dans le site de personnes déplacées de Lala (situé à 75 Kilomètres de Bunia, Territoire de Djugu, Province de l’Ituri) ayant fait plus de 45 morts et une dizaine de blessés, selon les premiers bilans.

Ce massacre ciblé contre des personnes déplacées vulnérables est attribué, selon nos informations, aux miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO). La MONUSCO a renforcé le dispositif sécuritaire dans la zone, en liaison avec les autorités provinciales. La Mission ne ménagera aucun effort pour faire cesser ces attaques et lutter contre l’impunité, conformément à son mandat.

La MONUSCO présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Cette attaque constitue une violation grave du droit international humanitaire, et la MONUSCO tient à rappeler que les attaques délibérées contre les populations civiles peuvent constituer des crimes de guerre.

La MONUSCO exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête et à traduire en justice les auteurs de ces exécutions sommaires. La Mission se tient disponible pour soutenir toute enquête destinée à déterminer les responsabilités et à traduire leurs auteurs devant les juridictions nationales ou internationales.

La MONUSCO réaffirme son engagement aux côtés des forces de défense et de sécurité congolaises pour renforcer les patrouilles conjointes afin de protéger les populations civiles et les sites de déplacés dans la province de l’Ituri.

La Cheffe de la MONUSCO réitère son appel à une cessation immédiate des violences de tous les groupes armés contre les civils. Elle invite particulièrement le groupe armé CODECO à respecter ses engagements pris dans le cadre du Protocole d’Accord du Dialogue d’Aru signé le 1er juin, et à rejoindre, sans tergiversations, le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS).




Pourquoi le Gouvernement veut-il se servir d’un fichier électoral traficoté pour la délivrance de la carte d’identité nationale ? (Simaro Ngongo Mbayo)

Pourquoi le Gouvernement veut-il se servir d’un fichier électoral traficoté pour la délivrance de la carte d’identité nationale ? Avec des chiffres imaginaires, des électeurs fabriqués et un matériel inadapté, il y a à craindre que la carte d’identité subisse le sort de la carte d’électeur déjà méconnaissable un mois seulement après l’enrôlement, estime Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE).

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) interpelle le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République Démocratique du Congo sur le risque très élevé de bâtir un registre d’Etat Civil inauthentique et ridicule.

2. La CASE rappelle au Gouvernement congolais que la base des données fournie par la CENI est fantaisiste et mensongèrement contraire à toutes les règles en la matière. Persévérer dans cette faute technique c’est exposer tout un peuple à une grossièreté électorale coupable.

3. La CASE rappelle en outre au Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge que la mutualisation des opérations d’identification et enrôlement des électeurs avec le recensement de la population est contraire aux lois en vigueur. Ainsi, l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et l’Institut National de la Statistique (INS) devraient s’interdire de s’associer à cette anarchie qui n’honore ni l’Etat ni le Peuple Congolais.

4. Une CENI qui a déjà la lourde responsabilité de l’échec de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs ne devrait plus jamais sortir en public pour prétendre offrir la moindre expertise en matière électorale. Car en effet, toutes les cartes d’électeur délivrées par elle en avril dernier s’effacent d’elles-mêmes en l’absence de toute rigueur des intempéries naturelles et privent aux Congolais d’une pièce essentielle à leur participation aux scrutins. Au lieu de rendre le tablier pour incompétence, les membres de la CENI s’entourent d’un toupet démoniaque et suicidaire pour crucifier la vie démocratique en RDC.

5. La CASE demande au Premier Ministre, Chef du Gouvernement d’annuler toutes les opérations malencontreuses d’identification et enrôlement des électeurs ainsi que celle relative au transfert des données fictives et d’autres matériels par la CENI à l’ONIP et à l’INS. Immédiatement après, le Gouvernement devrait saisir le Parlement sur la nécessité de relancer le processus de mise en place d’une CENI saine, incolore et réellement indépendante.




Al Ahly représentera l’Afrique en Coupe du monde des clubs après son succès

Grâce au nul (1-1) arraché dimanche soir au Stade Mohammed V de Casablanca, en match retour de la finale de la Ligue des Champions TotalEnergies, Al Ahly a décroché son 11ème trophée dans la compétition, après s’être imposé 2-1 à domicile au match aller.
Un sacre qui permet à l’équipe basée au Caire, de sécuriser une neuvième participation en Coupe du monde des clubs, une compétition réservée aux champions des six confédérations continentales.
Le but de Mohamed Abdelmoneim survenu à la 78ème minute a permis à Al Ahly de décrocher le nul (1-1) sur le terrain du Wydad et partant, le trophée de la Ligue des Champions TotalEnergies 2022-2023, puisque le club égyptien avait pris le dessus (2-1) au match aller disputer une semaine plus tôt au Caire. Cette victoire dans la plus prestigieuse des compétitions interclubs sur le continent, est synonyme de qualification pour la Coupe du Monde des clubs, compétition réunissant les champions des six confédérations continentales.
L’équipe égyptienne évoluera dans ce tournoi, aux côtés d’Al Ittihad (AFC), Auckland City (OFC), Club Léon (CONCACAF), Manchester City (UEFA), Urawa Red Diamonds (AFC). La liste des clubs participant sera complétée par le vainqueur de la Copa Libertadores (Conmebol).
L’an dernier, le Wydad avait vaincu Al Ahly au terme d’une finale à manche unique, disputée devant 80 000 spectateurs au Stade Mohammed V de Casablanca.
Cependant, la finale de cette année s’est déroulée sur deux manches et les Diables rouges ont rapidement pris une belle avance lors du match aller au Caire, menant 2-0.
Mais le but de dernière minute inscrit par Saifeddine Bouhra a permis de raviver l’espoir chez les Wydadis, sachant le poids du but à l’extérieur dans la compétition.
Yahia Attiyat Allah, qui avait défendu les couleurs du Maroc lors de la Coupe du Monde de la FIFA au Qatar l’année dernière, a permis à son équipe de vite refaire son retard en première mi-temps (27e) au stade Mohammed V.
Cependant, c’est Abdelmonem qui sera finalement le héros de la soirée. Son but égalisateur intervenu à la 78ème minute a permis à Al Ahly d’assurer une victoire 3-2 sur l’ensemble des deux matches
Cette victoire capitale offre à Al Ahly une neuvième participation en Coupe du Monde des Clubs.
En 2006 au Japon, Mohamed Aboutrika avait joué un rôle déterminant, permettant à l’équipe égyptienne de terminer à la troisième place. Un exploit qu’ils ont reproduit au Qatar en 2020 et aux Émirats arabes unis en 2021.
Cette fois-ci, la puissante formation égyptienne tentera une nouvelle fois d’aller s’imposer sur la scène mondiale, lors du prochain rendez-vous prévu du 11 au 22 décembre 2023 en terre saoudienne.




Haut-Uélé: 16 ‘rhinocéros blancs du Sud’ réintroduits dans la Garamba

Seize rhinocéros blancs venus de l’Afrique du Sud, ont été transférés en toute sécurité dans le parc national de la Garamba dans la province du Haut-Uélé (issue de la Province Orientale demembrée), le vendredi 9 juin 2023, a confirmé ce samedi l’Institut congolais pour la conservation de la nature(ICCN). Le rhinocéros blancs du Sud, qui, selon Wikipédia, était quasiment en extinction le 19 mars 2018, car il ne restaient que deux femelles vivantes (Najin et sa fille Fatu), est l’une des deux sous–espèces de rhinocéros blancs avec le rhinocéros blancs du nord. Depuis, grâce aux efforts conjugés des amis de la nature, le nombre des rhinocéros blancs augmente.

Les rhinocéros blancs (aucune des deux espèces n’a la peau blanche), dont le nom scientifique est Ceratotherium simum, sont ainsi appelés uniquement par suite d’une erreur de traduction. En Rdc, ces grands mammifères vivent dans la Parc national de la Garamba qui abrite les quatre grands mamifères du monde à savoir: l’éléphant, le rhinoceros, le giraffe et l’hippopotame.

D’une vélocité extraordinaire pour leurs poids, (2300Kg pour le mâle et 1700 Kg pour la femelle), ce monstre terrestre peut atteindre 50 Km/h en course. Leur esperance de vie varie entre 40 à 50 ans.

Les seize rhinocéros blancs proviennent d’une réserve privée du Kwazulu Natal en Afrique du Sud et ont été transportés par avion en deux rotations jusqu’à la piste d’atterrissage de Doko, de la société Kibali mines à Durba dans le territoire de Watsa. Cette initiative vise à restaurer la richesse complète du complexe de la Garamba après que le dernier rhinocéros blanc ait été victime du braconnage en 2006, affirme le service vétérinaire du parc cite par Radio Okapi.

Les seize rhinocéros blancs ont été ensuite embarqués par camion et acheminés jusqu’au parc national de la Garamba, leur nouvel habitat où un personnel qualifié et un vétérinaire vont superviser leur acclimatation.

Selon Martin Van Rooyen, le parc de la Garamba est un lieu sûr qui bénéficie d’une protection adéquate, qui cite l’ICCN pour qui cette reintroduction “fait partie d’une stratégie globale de conservation visant à assurer la survie de cette espèce menacée d’extinction”.

“Grâce à cette nouvelle acquisition animalière, le parc va attirer encore plus des touristes et donc générer des bénéfices pour les communautés locales et tous les congolais de manière générale”, a déclaré Milan Yves Ngangay, le Directeur général de l’ICCN qui cogère le parc avec l’organisation internationale African Parks.

Ce transfert crucial des rhinocéros blancs a été rendu possible grâce au soutien financier de la société Barrick Gold corporation, propriétaire de la mine d’or de Kibali. Il sied de signaler que le rhinocéros blanc, est le plus gros mammifère terrestre après l’éléphant, était l’espèce emblématique et endémique au parc de Garamba avant que le dernier spécimen ne disparaisse à la suite du braconnage. Avec cette reintroduction, l’espoir de faire briller à nouveau la lustre du Parc national de la Garamba renait.

Willy Makumi Motosia




Le projet de loi portant répartition des sièges en seconde lecture au Sénat

Après son examen et adoption par l’Assemblée nationale, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales vient d’atterrir à la Chambre haute du Parlement pour examen en seconde lecture. Cet important projet de loi a été présenté au Sénat ce lundi 12 juin 2023 par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité Peter Kazadi.

Il vient d’atterrir à la chambre haute du parlement pour une seconde lecture après son adoption à l’Assemblée nationale. Le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales a été porté à la chambre des sages ce lundi 12 juin 2023 par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi.

C’est ce lundi 12 juin 2023 que les sénateurs se sont penchés sur l’examen du projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorales pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales.

Au cours de cette plénière, sous la houlette du président Modeste Bahati Lukwebo, les sénateurs ont suivi l’exposé du VPM Peter Kazadi qui met en évidence les innovations apportées dans ce projet de loi…

« Le projet innove en ce qu’il programme l’élection municipale et locale qui n’avait pas été organisée jusque-là lors des cycles électoraux précédents. Il comporte 4 annexes ci-après : l’annexe 1 est relative à la répartition des sièges pour les députés nationaux et à l’intérieur des provinces. Cette répartition des sièges s’opère suivant le mode de calcul déterminé par la loi, notamment l’article 115 de la loi électorale. L’annexe 2 est relative à la répartition des sièges pour les députés provinciaux. Le nombre des sièges pour les députés provinciaux est de 780, dont 64 chefs coutumiers à côté », a expliqué Peter Kazadi.

Dans leur réplique, la majorité de sénateurs a exprimé l’inquiétude quant à la sécurisation des scrutins. Le cas du Nord-Kivu où l’insécurité bat son plein même dans les zones sous contrôle du gouvernement, quelques cas d’irrégularités ont été relevés concernant notamment le nombre d’enrôlés et le nombre de sièges attribués aux circonscriptions électorales.

Le Vice-Premier ministre Peter Kazadi a sollicité et obtenu de la plénière un délai de 24h afin de rencontrer les préoccupations des élus des élus

Il faut noter que c’est par une motion incidentielle que la sénatrice du Front Commun pour le Congo (FCC) Francine Muyumba a fait savoir la position de sa famille politique de ne pas participer à l’examen et adoption de ce projet de loi et quelques sénateurs du FCC ont quitté la salle. Le rendez-vous est donc pris le mercredi pour la réplique du VPM de l’intérieur.

Rendez-vous est donc pris le mercredi 14 juin pour la réplique du VPM de l’Intérieur.




Territoire de Kasenga: Sama Lukonde, Guy Loando et Alexis Gisaro inaugurent et font le suivi des réalisations du PDL -145

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, accompagné du ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, et du ministre d’État en charge des Infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, s’est rendu dans le territoire de Kasenga, situé dans la province du Haut-Katanga, afin d’inaugurer et de faire le suivi des réalisations du Programme de Développement Local (PDL) 145 dans la région.

Au lever du jour, le Premier ministre et sa délégation ont quitté Lubumbashi pour se rendre à Kasenga. À Malagwe et Minga, les autorités du gouvernement central ont eu l’occasion d’échanger avec la population locale, venue à leur rencontre pour discuter des questions importantes et des projets en cours.

Arrivé à Kibundu, le Premier ministre et les deux ministres ont inauguré un centre de santé équipé d’une maternité et d’un pavillon de soins généralistes. Cette nouvelle infrastructure permettra d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour la population locale.

À Kasomeno, une nouvelle école d’une capacité de 500 élèves a été construite. À la rentrée scolaire 2023-2024, les enfants du territoire de Karenga auront ainsi accès à des infrastructures éducatives de qualité, favorisant leur apprentissage et leur épanouissement.

Le Premier ministre s’est félicité du travail accompli jusqu’à présent dans le cadre du PDL 145 et a exprimé sa satisfaction quant aux réalisations concrètes dans le territoire de Kasenga. Il a également rassuré la population sur l’installation prochaine d’antennes de télécommunication, permettant ainsi au territoire de Kasenga de se connecter à l’ère numérique et de bénéficier des avantages offerts par les technologies de communication modernes.

Le gouvernement congolais reste engagé dans le développement socio-économique de toutes les régions du pays, et ces réalisations concrètes dans le territoire de Kasenga témoignent de cette volonté. Le Premier ministre et sa délégation ont exprimé leur détermination à poursuivre les efforts pour améliorer les conditions de vie des Congolais et favoriser le développement durable à travers tout le pays.

À propos du PDL 145

Le Programme de Développement Local (PDL) 145 est une initiative du gouvernement congolais visant à promouvoir le développement socio-économique des territoires à travers des projets d’infrastructures, de santé, d’éducation et de connectivité. Le PDL 145 contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations locales et à la réduction des disparités régionales en République démocratique du Congo.




Dans un Colloque international à l’Unilu: Julien Paluku explique les obstacles constitutionnels, légaux et politiques qui empêchent l’émergence des provinces 

La problématique de la promotion de la gouvernance locale en République Démocratique du Congo est au centre du colloque international lancé ce lundi à l’Université de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Et ce, en présence des meilleurs professeurs d’universités que compte le pays.

Développant le thème : ” Regard sur les crises politiques récurrentes dans les provinces de 2006 à nos jours, analyse et perspectives”, Julien Paluku Kahongya, praticien de la décentralisation avec 21 ans dans la territoriale a au cours de ce rendez-vous des savants parlé de la constitution, du pouvoir central, des acteurs politiques et des causes subjectives qui constituent les principales causes de l’instabilité au niveau des provinces en Rdc.

Le ministre de l’Industrie et ancien Gouverneur du Nord-Kivu préconise l’adaptation de la constitution aux réalités réelles du terrain pour la bonne mise en œuvre de la décentralisation qui augure l’émergence de la Rdc, a-t-il renchéri.

«Je voudrais commencer par remercier le Recteur de l’Université de Lubumbashi qui m’a invité entant que praticien de la décentralisation pour l’avoir pratiquée pendant 21 ans afin que je vienne partager mon expérience sur les crises récurrentes dans les provinces. Pourquoi ça ne marche pas dans les provinces ? Il y a des causes qui sont liées à la constitution, des causes qui relèvent de la loi et du comportement politique. Au niveau de la constitution, on a calqué les sanctions des autorités provinciales sur le modèle national. Alors que le Premier ministre est issu de la majorité parlementaire au sein de l’Assemblée nationale, et nommé par le président de la République, le Gouverneur n’est pas nommé. Il est élu par l’Assemblée provinciale. Mais aux deux personnalités, on applique les mêmes types de sanctions. Ce qui est déjà anachronique au niveau de la constitution. Quelqu’un qui est nommé et quelqu’un qui est élu, on ne peut pas leur appliquer les mêmes mesures », explique Julien Paluku.

Il ajoute que ce billet est venu de la constitution lorsqu’il a dit à l’article 146 que la manière dont on doit sanctionner le Premier ministre et les ministres doit être la même que le Gouverneur et les ministres provinciaux. Ce billet est réconforté par la taille de l’Assemblée nationale et de l’Assemblée provinciale. Pour l’Assemblée nationale, on a 500 députés, c’est difficile de réunir 125 signatures et de faire partir un Premier ministre. Au contraire, la constitution a appliqué la même proportion à une province qui a 20 députés où les 10%, c’est deux députés qui se réunissent et qui introduisent une motion.

Selon lui, on doit changer pour élever le niveau du seuil de recevabilité d’une motion pour qu’il ne soit pas de 10% ni de 25%. Qu’il se situe entre 50% et 2/3 des membres qui composent l’Assemblée nationale. A ce moment-là, si les 2/3 signent une motion, ça va traduire la perte de la confiance, au lieu que 2 personnes signent pour faire parvenir un Gouverneur.

Au niveau politique, note-t-il, chaque acteur politique veut contrôler une province en y envoyant les siens. Le Gouverneur devrait être élu, pas parce qu’il est au service d’un individu, mais parce qu’il est au service d’une population. Le fait que chaque acteur politique veut amener son Gouverneur, affecte le développement de la province et le Gouverneur ne se sent pas responsable devant la population et les députés, mais devant celui qu’il a envoyé. Et la conséquence est qu’il oublie et les députés et le peuple.

Il en a profité pour stigmatiser le comportement du pouvoir central depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui. Le pouvoir central a retenu le transfert des compétences et des charges, ce qui ne donne pas aux provinces la possibilité d’exécuter leurs programmes. Ils ne vivent que sur base des ressources minables. Alors que si on prenait les 40% pour un budget de 10 milliards, ça vous fait 4 milliards et si on le répartissait sur chaque province, ça va booster le développement à la base.

« Ma réflexion était d’interpeller le pouvoir central où certains acteurs se comportent comme s’ils n’appartenaient pas aux provinces. Alors que chacun de ces acteurs vient au moins d’une province. Cette invitation de l’Unilu permet de relancer le débat autour des politiques publiques depuis 2006 jusqu’aujourd’hui et la valeur que ces institutions ont pour contribuer au développement du pays. Les institutions provinciales tardent à devenir efficaces, pas parce qu’elles ne veulent pas, mais parce qu’il y a des obstacles constitutionnels, politiques et légaux », martèle Julien Paluku, ministre de l’Industrie.

Accorder de l’intérêt à la gouvernance des provinces et des ETD

Parlant de la réforme de l’Etat, Professeur André Mbata Mangu, Premier Vice-président de l’Assemblée nationale a de son côté insisté sur la qualité des élus provinciaux avec comme conséquence, le manque de propositions d’édits. Pour lui ce colloque vient de combler un vide.

« Le pays ne peut se construire qu’à partir de la base. Et c’est tout l’intérêt que s’organise actuellement à l’Université de Lubumbashi ce forum. C’est une initiative vraiment louable. Nous avons veillé à être là, même si au niveau de l’Assemblée nationale nous allons vers la clôture de la session. Mais il était important pour nous de prendre part à ce colloque pour démontrer l’intérêt que le président de la République, l’Assemblée nationale et toutes les institutions attachent à la gouvernance en Rdc. Car il y a effectivement des problèmes avec toutes ces crises à répétition. On ne peut pas arriver à un Congo fort dont parle le président Tshisekedi, on ne peut pas arriver à l’émergence d’une nation émergente et puissante si nous n’accordons pas suffisamment d’intérêt à la gouvernance des provinces et entités territoriales décentralisées », indique-t-il.

Signalons que pendant deux jours, des éminents Professeurs venus des provinces de la RDC vont faire des propositions pour la bonne mise en œuvre de la gouvernance politique et administrative au niveau local ; des résolutions qui seront présentées au Président de la République, aux Présidents de deux chambres du parlement et au Premier Ministre.

JMNK




Lors de sa 1ère descente à Goma: Bemba invite les groupes armés à déposer les armes

Le Vice–Premier ministre, ministre de la Défense et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, est arrivé ce lundi 12 juin 2023 à Goma, deux mois après sa nomination et exactement une année après l’invasion rwandaise de Bunagana pendant que la province du Nord-Kivu est toujours sous menace du M23. L’on se souviendra que le vendredi 9 juin 2023, lors du conseil des ministres, le gouvernement congolais a rassuré que les FARDC restent en alerte pour défendre l’intégrité du territoire national face au renforcement des éléments de la coalition M23-RDF. Le Vice –Premier ministre en charge de la Défense nationale et des anciens combattants, a été accueilli à sa descente d’avion par le Chef d’Etat-major général des Fardc, le Lieutenant-général Tshiwewe Songesha et le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima Kongba. « La chose qui m’anime le plus c’est de lancer un message d’unité pour notre population derrière la vision du chef de l’État, le Commandant suprême des Forces armées et de la Police Nationale congolaise, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est motivé par la paix et la sécurité dans tout le pays. J’invite tous les groupes armés dans le pays à déposer les armes », a lancé celui que l’on surnomme ‘Igwe’.

La visite de Jean-Pierre Bemba intervient alors que le Président Rwandais venait juste de remanier son gouvernement et opéré des changements dans son appareil de défense nationale. Le maître de Kigali a remplacé son ministre de la Défense et le Chef d’Etat-major Général de son armée le mardi 06 juin 2023. Juvénal Marizamunda devenant le nouveau ministre de la Défense en remplacement du Général Albert Murasira, qui était Commandant des services correctionnels du Rwanda (RCS), et le général de corps d’armée Mubarakh Munganga, ancien chef d’État-major de l’infanterie a été nommé chef d’État-major de la défense.

La stratégie de Kagame, pour imposer le dialogue entre Kinshasa et la pseudo-rébellion de M23, est de faire tomber le plus de localités possibles afin de négocier en position de force et obtenir des ‘démobilisations, réinsertions et réintégrations’ qui lui permettront d’infiltrer les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Mais bien que dans la vision du Chef de l’Etat, l’option ‘est motivée par la paix et la sécurité dans tout le pays’, comme l’a souligné le VPM Bemba Gombo, force est de constater que depuis environ huit mois, l’unité spéciale rwandaise déguisée en M23 stagne dans un circuit d’environ 20 Km des frontières rwandaises sans pouvoir conquérir des nouvelles cités. Cela, malgré les largesses des certains contingents des forces de l’EAC, à l’exception des Burundais. Il est certes vrai que Jean-Pierre Bemba est arrivé à Goma pendant qu’une nouvelle attaque ADF s’est perpétrée à Kasindi faisant au moins 10 morts dans la nuit de dimanche à lundi dans le quartier Congo ya sika, et « Il est vrai que les FARDC n’ont pas encore pris le contrôle totale de Bunagana, l’importante cité douanière de l’Est de la République démocratique du Congo située à 80 Km de Goma mais, comparativement aux avancées et progression des groupes armés pro-rwandais d’antan, l’agression ne progresse plus. Tout montre donc que Kagame est en difficulté. « L’agresseur qui n’avance plus, recule. On se souviendra que Kunda Batware pouvait quitter Bunagana pour Bukavu en 3 jours seulement mais, en 8 mois, le M23 stagnent sur place », fait observer un habitant de Goma.

Pour ce dernier, le roi des mille collines perd de plus à plus de sa capacité de nuisance. Et le Rwanda, depuis le ‘visit Rwanda’ d’un Sukhoï-25 de l’armée congolaise (Ndlr, l’atterrissage par détresse, le 7 novembre 2022 à 11 h 20’, sur l’aéroport de Rubavu à l’ouest du rwanda), est conscient du fait qu’un avion de chasse congolais peut décoller de Kamina et atteindre Kigali en 30 minutes, même si la RDC est toujours dans la logique de paix.

Une visite gouvernementale également de ‘consolation’

Depuis un certain un temps, il s’observe que le calme semble revenir dans les collines verdoyantes du Masisi, un territoire théâtre d’intenses combats entre l’armée congolaise et l’unité spéciale déguisée en M23. Depuis un temps donc, il s’observe que « Kagame perd de plus à plus des combattants sur le territoire congolais, et dont les corps sans vie sont rapidement rapatriés au Rwanda étant donné que le RDF/M23 est à 20 Km seulement du territoire rwandais », affirment certains habitants de Goma. Dans cette région de l’Est de la RDC, les récits d’atrocités vécus par les habitants et déplacés qui ont croisé la route des M23, laisse sans voix. La visite d’un membre de gouvernement de ce rang a également effet de visite de ‘consolation’.

Jean-Bosco Sengiyunva qui a fui son village de Kishishe, où le M23 avaient commis un massacre de 170 civils il y a quelques mois, ce père de 7 enfants a miraculeusement survécu à une attaque du M23, au prix d’une oreille arrachée par balle.

«  C’était au milieu de la nuit quand ils sont venus me prendre. Ils m’ont sorti des toilettes et ne m’ont même pas laissé le temps de m’habiller. Après ils m’ont mis à genoux et ont tiré une balle en me demandant de l’argent. Comme vous pouvez le voir, celle-ci m’a arrachée l’oreille droite », témoigne-t-il. Comme lui, beaucoup d’autres vivent avec le traumatisme du meurtre de maris, pères et des femmes devenues veuves doivent élever seules les enfants dans des localités, où elles ont trouvé refuge. Et d’autres encore d’ajouter, « Ils torturent sans pitié ».

Des témoignages recueillis sur place à Goma, montrent qu’à Bunagana où la population a vécu les 12 derniers mois sous occupation du M23, « au début, ils étaient très cruels et ont instauré un régime de terreur. Mais ces derniers temps, les choses changent », oui les choses changent car Kagame et ses troupes pataugent, et n’arrivant plus à progresser.

Ces récits, les civils n’ont toujours pas eu l’occasion de raconter aux journalistes ou peut-être que sous escorte militaire et minutieusement surveillés. Actuellement cela est possible grâce à la stratégie pacifiste congolaise qui a fait que désormais Kagame et ses troupes pataugent.

 

Willy Makumi Motosia

 

Le Forum des Commissions Électorales de la SADC en mission exploratoire en RDC

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec la mission exploratoire du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC) conduite par le Président de la Commission Électorale du Malawi, Justice Chifundo Kachale.

À ces échanges prenaient également part les deux vice-présidents, Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara Linga ainsi que les autres membres du bureau de la CENI.

Composée de 12 membres, le programme de la mission exploratoire du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC), dont Denis Kadima Kazadi a été désigné, pour deux ans, vice-Président lors de la 24e Conférence annuelle organisée en Namibie en octobre 2022, s’étale du 12 au 16 juin 2023. Elle rencontrera diverses parties prenantes du processus électoral en cours en RDC.

« Notre mission consiste principalement à évaluer à quel niveau se trouve la CENI dans l’organisation des élections en RDC prévues en décembre 2023. Notre organe regroupe les structures chargées des scrutins dans les pays de la SADC et une de nos missions est de nous soutenir mutuellement, lorsque des occasions de ce genre se présentent dans nos différents pays. Nous organisons des missions d’observation des élections au sein des Etats-membres de la SADC. Etant donné que la CENI se prépare à ce rendez-vous très attendu par le peuple congolais, nous voudrions nous rassurer de l’application des recommandations faites en 2018.

Et sur base des défis et des écueils rencontrés et voir quelles sont les mesures mises en place pour les prochaines échéances électorales. Hormis le contact pris avec la CENI, nous nous engageons à mettre à contribution les autres parties prenantes pour nous rassurer que tout va se dérouler comme prévu. À la fin de notre mission, nous aurons un débriefing vendredi prochain avec nos collègues de la CENI en prenant en compte la somme des difficultés rencontrées. Nous allons passer en revue toutes les questions relatives à l’approvisionnement des kits électoraux, celles concernant l’enregistrement des électeurs, bref l’organisation en général. Notre mission veut de se rassurer aussi que les principes cardinaux de la démocratie et de la gouvernance au sein de la SADC ont été de stricte observation. Au regard des informations reçues, nous avons apprécié le travail qui est abattu sur le terrain et les difficultés rencontrées pour que nous puissions les évoquer avec les différentes parties prenantes », a déclaré Justice Chifundo Kachale.

Au terme de ces échanges, cette délégation a eu une séance de travail avec le Secrétariat Exécutif National qui lui a fourni des informations supplémentaires nécessaires à l’accomplissement de sa mission en RDC.

JMNK