Deux ans après l’état de siège : L’armée dresse un bilan positif dans le secteur opérationnel de Beni au Nord-Kivu

902 terroristes ADF neutralisés, 706 collaborateurs arrêtés et plusieurs localités récupérées par les Forces armées de la République démocratique du Congo, c’est le bilan dressé ce samedi 10 juin 2023 des opérations militaires menées dans la ville des Beni au Nord-Kivu et environs par les FARDC pendant les deux ans de l’état de siège décrété dans la province du Nord-Kivu.

Devant la presse locale de Beni ce weekend, le Capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord, a profité de l’occasion pour présenter devant la presse plusieurs groupes de collaborateurs, recruteurs et ravitailleurs des ADF parmi eux, figure le responsable de la mosquée de Bulongo, dans le territoire de Beni, toujours au Nord-Kivu. Selon le capitaine Antony Mwalushay, ce religieux musulman a pu collaborer depuis plusieurs années avec ce mouvement terroriste.

Cependant, le porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord, qui appelle la population à continuer à soutenir son armée qui reste déterminée à pacifier la région de Beni, regrette du fait que certains chefs des villages ont collaboré avec les ADF en lieu et place de dénoncer tous les mouvements suspects de ces ennemis du Congo qui ne cessent d’endeuiller les paisibles citoyens.

A noter que c’est depuis le 3 mai 2021 que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait pris une ordonnance portant instauration de l’état de siège dans les deux provinces, avec comme objectif de mettre fin à l’activité au quotidien de près de 126 groupes armés recensés au début de l’année 2021 opérant dans ces deux provinces, à savoir Nord-Kivu et l’Ituri.

Osée Kalombo




Aux fédérations du Grand Katanga : Guy Loando Mboyo renforce l’idéologie sociale-libérale d’AREP

Lors d’une journée politique majeure, le fondateur d’Agissons pour la République (AREP), Me Guy Loando Mboyo, a rencontré les fédérations du Grand Katanga dans le cadre d’un déjeuner-débat animé. Cette rencontre a été l’occasion pour Me Guy Loando Mboyo de souligner l’importance du changement de l’homme congolais et de l’esprit d’abnégation, invitant les membres et les sympathisants à persévérer sans relâche dans leur engagement, animés par la foi en un avenir meilleur.

Lors de cette rencontre, l’accent a également été mis sur l’idéologie sociale-libérale d’AREP, qui prône une vision politique centrée sur le bien-être de tous les citoyens congolais. Me Guy Loando Mboyo a rappelé l’importance de combiner les principes du libéralisme économique avec ceux de la justice sociale, pour assurer un progrès équitable et durable pour tous.

Le dynamisme et la qualité de l’organisation d’AREP dans le Grand Katanga ont été chaleureusement salués par Me Guy Loando Mboyo, qui a exprimé sa fierté envers les fédérations présentes. Chaque fédération a été félicitée pour son engagement à mobiliser un grand nombre de personnes, témoignant ainsi de la vigueur de la famille politique d’AREP en vue des prochaines élections.

“Je suis extrêmement fier de ce que vous avez accompli au sein de notre famille politique. Cependant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons continuer à bâtir le Congo nouveau en faisant preuve d’abnégation et en persévérant dans notre lutte pour le changement. Je suis convaincu que vous ne nous décevrez pas. Les futurs sièges parlementaires d’AREP émaneront de cette région, et nous sommes prêts à jouer notre rôle, tel le colibri dans la fable, pour construire un avenir meilleur”, a souligné avec détermination Me Guy Loando Mboyo.

Après des rencontres fructueuses avec les membres du parti à Lubumbashi, Me Guy Loando Mboyo a exprimé sa volonté de répéter cette expérience dans d’autres villes telles que Kasumbalesa et Likasi, afin d’étendre l’influence et l’implantation d’AREP sur l’ensemble du territoire congolais.




L’homme le plus influent du Kongo Central : Jean-Claude Vuemba

« Un peuple sans histoire est un peuple sans avenir ». L’histoire du Kongo Central renseigne que depuis 1960 jusqu’à nos jours, le seul Nekongo qui a fait une opposition farouche, acharnée et ayant risqué sa vie pour une cause juste et pour l’intérêt de la province du Kongo Central et de la RDC, c’est bel et bien le digne fils remarquable Mbuta Jean-Claude Vuemba. Sa lutte est baisée sur la liberté, la démocratie et l’Etat de droit. J’ai eu la chance de le fréquenter dans sa lutte depuis le temps héroïque (2004), son combat des valeurs a fait de lui l’homme le plus influent du Kongo Central incontesté et incontestable, voir même de la RDC. Avant qu’il ne soit président de l’Assemblée provinciale, il était déjà très influent.

Il est parmi les figures emblématiques des hommes politiques congolais qui bénéficient de la confiance des Congolais tout entier, il n’a jamais trahi Congo et ayant un passé politique irréprochable. Il fait la fierté de sa province. Pour sauvegarder sa dignité et son intégrité politique, en déclinant des postes ministériels qui ont été offerts par le régime passé, en acceptant de rester constant et égale à lui-même, évitant toute transhumance politique. Jean-Claude Vuemba est un patrimoine national qui mérite notre soutien et d’être protégé par les Ne Kongo et par les Congolais tout entier pour sa lutte politique.

Pour intensifier sa lutte, en créant un parti politique MPCR qui est implanté presque dans toutes les provinces de la RDC et aujourd’hui, nous avons des Vuembistes à travers toutes les provinces.

Refusant des postes ministériels à plusieurs reprises, mais optant de servir sa province du Kongo Central dans l’Assemblée provinciale, mérite d’être respecté et considéré. Etant patrimoine du Kongo Central à protéger non à combattre et ayant un carnet d’adresse très riche qui permet de sauvegarder l’intérêt des Ne Kongo sur le plan national et international. C’est un leader qui mérite d’être porté au pinacle non de le clouer au pilori et ayant une solide base morale et managériale, surtout une vision claire pour sa province. Chers honorables députés du Kongo Central, soutenez et soyez derrière le président Jean-Claude pour le décollage du Kongo Central et surtout pour son esprit de rassembleur.

Les obscurantistes du Kongo Central n’aiment pas voir les hommes honnêtes et rationnels, faisant de plan méphistophélique et multiplier des complots de mauvais goût pour éjecter l’homme le plus influent incontesté et incontestable dans le perchoir de l’Assemblée provinciale.

Ceux qui sont dans l’ivresse du pouvoir rencontreront Jean-Claude Vuemba sur leur terrain. Ce complot n’est qu’une poudre de Perlimpinpin. Les putschistes sont incapables de lire le signe de temps, marchant tête en bas et sont déconnectés de la vie politique réelle du Kongo Central. Leur navire va chavirer et seront dans la pagaille totale et sauve qui peut. Jean-Claude Vuemba autrement dit Machakado, s’est déjà transformé en aigle royal. Il voit tout et il contrôle toute la situation.

Vive le Kongo Central

Vive la RDC

Bettens Ntumba, l’homme du peuple.




Récente sortie publique de Godé Mpoyi et de Gentiny Ngobila : Voici la mise au point du bureau de l’Assemblée provinciale 

À la suite des récentes spéculations et allégations infondées circulant autour de la récente sortie publique de l’honorable Président de l’Assemblée en compagnie du Gouverneur de la ville, le Bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa souhaite apporter des éclaircissements pour rétablir la vérité sur les actions du Président de l’Assemblée à l’égard du Gouverneur de la ville.

Tout d’abord, il est essentiel de clarifier que le geste de salutation publique entre le Président de l’Assemblée provinciale et le Gouverneur de la ville ne doit en aucun cas être interprété comme un arrangement occulte ou une compromission visant à étouffer les préoccupations soulevées dans les récentes correspondances du Président au Gouverneur. Il convient de comprendre qu’il s’agissait simplement d’une démarche visant à apaiser les récentes tensions observées au sein de l’opinion publique et à favoriser la collaboration et le dialogue constructif entre les institutions, dans le but ultime de préserver le bien-être de la population de Kinshasa.

Il est regrettable que certains individus malveillants aient exploité cette scène pour propager des rumeurs infondées insinuant des pots-de-vin et des arrangements illégitimes. « Nous tenons à souligner avec force que de telles accusations sont totalement fausses et calomnieuses », a justifié l’honorable Léon Junior Nembalemba, Rapporteur de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, avant d’ajouter que le Président de cette chambre agit dans l’intérêt des Kinois et de la transparence, sans aucun motif personnel ou de chantage.

Il est important de rappeler que toutes les préoccupations soulevées par le Président de l’Assemblée provinciale à l’égard du Gouverneur de la ville ont été dûment documentées et reprises par les commissions compétentes de l’Assemblée. Ces commissions sont en cours d’enquête et de suivi auprès de l’exécutif pour obtenir les réponses nécessaires et fournir un rapport exhaustif à l’Assemblée plénière.

Le Bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa soutient pleinement le Président dans son engagement pour la transparence, la bonne gouvernance et la défense des intérêts de la population. Nous invitons la population à ne pas se laisser influencer par les rumeurs infondées et à faire preuve de discernement. Nous appelons également à la retenue et à éviter toute diffamation ou propagation de fausses informations qui ne font qu’alimenter une polémique stérile. Nous devons nous concentrer sur les enjeux réels auxquels notre ville est confrontée, tels que les défis sécuritaires, les problèmes de transport et les impératifs sociaux qui requièrent notre attention collective », termine le Rapporteur de l’Assemblée provinciale.




IXes Jeux de la Francophonie : Les délégués des pays participants en mission de repérage à Kinshasa rassurés par les explications des autorités congolaises     

Les délégués des pays participants aux IXes Jeux de la Francophonie ont bouclé leur mission de repérage à Kinshasa, ce samedi 10 juin 2023.

En séjour à Kinshasa, ville hôte pour une mission de repérage, d’imprégnation et de préparation en marge de l’arrivée des athlètes et artistes de leurs pays respectifs, ces différentes délégations ont visités le Village des Jeux à l’Université de Kinshasa pour préparer déjà le logement de leurs athlètes et artistes.

Ils ont été ensuite reçus par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de la Francophonie pour faire le point sur l’évolution des préparatifs.

Christophe Luntudula Apala a dit à ses interlocuteurs toute la détermination du Gouvernement congolais à relever le défi de l’organisation des Jeux.

Les différents chefs de délégation ont salué les efforts et l’engagement des autorités du pays pour la réussite ce rendez-vous de la jeunesse francophone à Kinshasa. Ils ont exprimé quelques préoccupations sur les questions d’hébergement, de santé, le transport, la restauration et la sécurité.

En sa qualité de président du Comité de pilotage, le Vice-Premier Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a insisté sur la nécessité d’une complémentarité sincère entre le pays hôte et les autres pays participants. Il a par la même occasion rassuré les délégations sur la réalisation des jeux dans des bonnes conditions.

Les après-midi ont été l’occasion de visiter le reste des sites des concours culturels notamment l’Institut Français, l’Académie des Beaux-Arts, le Musée national, le Palais du Peuple et le Centre Wallonie Bruxelles.

Pour rappel, il s’agit des délégations des pays suivants : le Burkina Faso, le Congo Brazzaville, le Canada, la Centrafrique, les Émirats Arabes Unis, La France, la Guinée, le Maroc, l’ile Maurice, La Roumanie, Les Seychelles, la Suisse, le Togo et la Fédération Wallonie-Bruxelles.




Une économie mondiale fragilisée dans un contexte de taux d’intérêt élevés

La croissance mondiale devrait ralentir à 2,1 % en 2023, les risques financiers assombrissant les perspectives

Selon les dernières Perspectives économiques mondiales publiées par la Banque mondiale, la croissance a nettement ralenti et le risque de tensions financières dans les économies de marché émergentes et en développement s’intensifie dans un contexte de taux d’intérêt élevés.

La croissance mondiale devrait marquer le pas en 2023, pour tomber à 2,1 %, contre 3,1 % en 2022. En excluant la Chine, les économies émergentes et en développement devraient voir leur croissance ralentir à 2,9 % cette année, contre 4,1 % l’année dernière. Ces anticipations font état d’une révision à la baisse généralisée.

« Le moyen le plus sûr de faire reculer la pauvreté et de favoriser la prospérité est l’emploi, et le ralentissement de la croissance rend la création d’emplois beaucoup plus difficile, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Il est important de garder à l’esprit que les prévisions de croissance ne sont pas une fatalité. Nous avons la possibilité d’inverser la tendance, à condition d’y œuvrer tous ensemble. »

Jusqu’à présent, la plupart des économies émergentes et en développement n’ont été que peu affectées par les turbulences bancaires récentes dans les économies avancées, mais elles évoluent désormais dans des eaux dangereuses. Avec le durcissement croissant des conditions de crédit au niveau mondial, 25 % d’entre elles ne peuvent plus accéder aux marchés obligataires internationaux. La situation est particulièrement critique pour celles qui présentent des vulnérabilités sous-jacentes telles qu’une faible solvabilité. Les projections de croissance pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, ce qui rend ces économies très vulnérables à de nouveaux chocs.

« L’économie mondiale est dans une position précaire, indique Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale. En dehors de l’Asie de l’Est et de l’Asie du Sud, elle est loin du dynamisme nécessaire pour éliminer la pauvreté, lutter contre le changement climatique et reconstituer le capital humain. En 2023, le commerce progressera à moins d’un tiers du rythme observé dans les années précédant la pandémie. Dans les marchés émergents et en développement, la pression de la dette s’accroît sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt. La faiblesse des finances publiques a déjà fait basculer de nombreux pays à faible revenu dans une situation de surendettement. Dans le même temps, les financements nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable dépassent largement les projections les plus optimistes en matière d’investissement privé. »

Selon les dernières prévisions, les chocs simultanés causés par la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le ralentissement économique brutal dans un contexte de resserrement des conditions financières mondiales constituent un sérieux revers pour le développement, qui persistera dans un avenir prévisible. D’ici à la fin de 2024, l’activité économique dans les pays émergents et en développement devrait en effet être inférieure d’environ 5 % aux projections établies à la veille de la pandémie. Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts sont considérables : dans plus d’un tiers de ces pays, le revenu par habitant à l’horizon 2024 sera encore inférieur aux niveaux de 2019. La faiblesse de la croissance des revenus aggravera l’extrême pauvreté dans nombre d’entre eux.

« De nombreuses économies en développement sont déjà aux prises avec une croissance faible, à la persistance d’une inflation élevée et à des niveaux d’endettement record. Or de nouveaux risques pourraient encore aggraver leur situation, dont notamment l’éventualité et les répercussions plus étendues d’un regain de tensions financières dans les économies avancées, explique Ayhan Kose, économiste en chef adjoint au Groupe de la Banque mondiale. Les responsables politiques de ces économies doivent agir rapidement pour prévenir la contagion financière et réduire les vulnérabilités intérieures à court terme. »

Toujours selon le rapport, dans les économies avancées, la croissance devrait chuter de 2,6 % en 2022 à 0,7 % cette année, et rester faible en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie des États-Unis devrait ralentir à 0,8 % en 2024, principalement sous l’effet de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt enregistrée ces dix-huit derniers mois. Dans la zone euro, la croissance devrait tomber de 3,5 % en 2022 à 0,4 % en 2023, en raison de l’effet différé du durcissement de la politique monétaire et de l’augmentation des prix de l’énergie.

Le rapport analyse en outre les conséquences de l’augmentation des taux d’intérêt américains sur les économies émergentes et en développement. La hausse des rendements des bons du Trésor à deux ans depuis un an et demi s’explique en grande partie par le fait que les investisseurs s’attendent à ce que les États-Unis durcissent leur politique monétaire pour juguler l’inflation. Ce qui se traduit par des effets financiers particulièrement néfastes dans les économies émergentes et en développement, avec notamment une probabilité plus élevée de crise financière. En outre, ces effets sont plus prononcés dans les pays plus vulnérables sur le plan économique. En particulier, sur les marchés naissants (caractérisés par des marchés financiers moins développés et un accès plus limité aux capitaux internationaux), les coûts d’emprunt ont tendance à s’accroître de manière disproportionnée. Les écarts de risque sur les obligations d’État peuvent ainsi y augmenter plus de trois fois plus que dans les autres économies émergentes et en développement.

Par ailleurs, le rapport fournit une évaluation complète des enjeux de politique budgétaire auxquels sont confrontées les économies à faible revenu. Ces pays sont en grande difficulté. La hausse des taux d’intérêt a aggravé la détérioration de leur situation budgétaire au cours de la dernière décennie. La dette publique y représente aujourd’hui en moyenne 70 % du produit intérieur brut (PIB). Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante de recettes publiques déjà limitées. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être. Les pressions sur les dépenses s’accentuent dans ces économies. Les chocs négatifs comme les évènements climatiques extrêmes et les conflits sont plus susceptibles de faire basculer les ménages dans la précarité dans les pays à faible revenu que partout ailleurs, en raison de l’insuffisance des filets de protection sociale. En moyenne, ces pays ne consacrent que 3 % de leur PIB à leurs populations les plus vulnérables, ce qui est bien inférieur à la moyenne de 26 % pour l’ensemble des économies en développement.

Source : BM




Selon un nouveau rapport, l’accès de base à l’énergie est à la traîne malgré des opportunités en matière d’énergie renouvelable

L’écart mondial en matière d’accès à l’énergie persiste ; en effet 675 millions de personnes vivent sans électricité et 2,3 milliards de personnes dépendent de combustibles nocifs pour cuisiner.

Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), de la Division de statistique (Nations Unies), de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a été publié aujourd’hui, le monde n’est pas en voie d’atteindre l’objectif de développement durable (ODD) 7 relatif à l’énergie d’ici à 2030.

Nous sommes cette année à mi-parcours de la période fixée pour la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. L’ODD 7 consiste à garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable ; notamment à atteindre l’accès universel à l’électricité et à parvenir à des modes de cuisson propres, à doubler les niveaux historiques d’amélioration de l’efficacité et à augmenter considérablement la part des énergies renouvelables dans le panier énergétique mondial. La réalisation de cet objectif aura un impact profond sur la santé et le bien-être des populations, en contribuant à les protéger contre les risques environnementaux et sociaux tels que la pollution atmosphérique et en élargissant l’accès aux soins et aux services de santé primaires.

L’édition 2023 du Tracking 7 SDG : The Energy Progress Report [Rapport de suivi consacré aux avancées de l’objectif de développement durable 7] appelle l’attention sur le fait que les efforts actuels ne sont pas suffisants pour atteindre l’ODD 7 à temps. Des progrès ont été accomplis sur des éléments spécifiques du programme de réalisation de l’ODD 7 ; par exemple, l’augmentation du taux d’utilisation des énergies renouvelables dans le secteur de l’électricité, toutefois ils sont insuffisants pour atteindre les cibles énoncées dans les ODD.

La crise énergétique mondiale devrait stimuler le déploiement des énergies renouvelables et améliorer l’efficacité énergétique ; en effet plusieurs politiques publiques indiquent une augmentation des investissements. Cependant, les estimations de l’IRENA montrent que les flux financiers publics internationaux à l’appui de l’énergie propre dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont diminué depuis la période précédant la pandémie de COVID-19 et que le financement est circonscrit à un petit nombre de pays. Pour atteindre les cibles de l’ODD 7 et faire en sorte que les populations bénéficient pleinement des avantages socio-économiques du passage à l’énergie durable, il est nécessaire de réformer structurellement les finances publiques internationales et de définir de nouvelles possibilités de débloquer des investissements.

En outre, le rapport indique que la dette croissante et la hausse des prix de l’énergie assombrissent les perspectives de réalisation de l’accès universel à des modes de cuisson propres et à l’électricité. Selon les projections actuelles, 1,9 milliard de personnes seront dépourvues de modes de cuisson propres et 660 millions n’auront pas accès à l’électricité en 2030 si nous ne prenons pas de nouvelles mesures et si nous ne poursuivons pas les efforts actuels.

Ces lacunes auront un impact négatif sur la santé de nos populations les plus vulnérables et accéléreront les changements climatiques. Selon l’OMS, 3,2 millions de personnes meurent chaque année d’affections causées par l’utilisation de combustibles et de technologies polluants, qui augmentent l’exposition aux niveaux toxiques de pollution de l’air intérieur.

Principales conclusions du rapport

En 2010, 84 % de la population mondiale avait accès à l’électricité. Ce pourcentage est passé à 91 % en 2021, ce qui signifie que plus d’un milliard de personnes ont obtenu un accès à l’électricité au cours de cette période. Toutefois, le rythme de croissance de cet accès a ralenti en 2019-2021 par rapport aux années précédentes. Les efforts d’électrification des zones rurales ont contribué à ces progrès, toutefois un écart important subsiste dans les zones urbaines.

En 2021, 567 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’avaient pas accès à l’électricité, ce qui représente plus de 80 % de la population mondiale dépourvue d’accès. Le manque d’accès dans la Région est resté presque identique à la situation observée en 2010.

Le monde est toujours loin de pouvoir parvenir à l’accès universel à des modes de cuisson propres d’ici 2030. Jusqu’à 2,3 milliards de personnes continuent d’utiliser des combustibles et des technologies polluants pour cuisiner, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie. Par ailleurs, l’utilisation de la biomasse traditionnelle signifie que les ménages passent jusqu’à 40 heures par semaine à ramasser du bois de chauffage et à cuisiner, ce qui empêche les femmes de rechercher un emploi ou de participer aux organes décisionnels locaux et les enfants d’aller à l’école.

Selon les estimations de l’OMS de 2019, 3,2 millions de décès prématurés chaque année étaient attribuables à la pollution de l’air intérieur du fait de l’utilisation de combustibles et de technologies polluants pour cuisiner.

La part de la consommation d’électricité renouvelable dans la consommation mondiale est passée de 26,3 % en 2019 à 28,2 % en 2020, soit la plus forte augmentation annuelle depuis le début du suivi des progrès accomplis dans la réalisation des ODD.

Les efforts visant à accroître la part des énergies renouvelables dans le chauffage et les transports, qui représentent plus des trois quarts de la consommation mondiale d’énergie, restent en deçà de la cible consistant à atteindre l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.

L’intensité énergétique, c’est-à-dire la mesure de la quantité d’énergie consommée par l’économie mondiale par dollar de PIB, s’est améliorée de 1,8 % par an entre 2010 et 2020. Ce chiffre est supérieur à l’amélioration de 1,2 % enregistrée au cours des décennies précédentes.

Toutefois, le taux d’amélioration de l’intensité énergétique a ralenti ces dernières années au point de chuter à 0,6 % en 2020. Il s’agit donc de la pire année en termes d’amélioration de l’intensité énergétique depuis la crise financière mondiale, même si cela s’explique en grande partie par les restrictions liées à la pandémie, cette situation n’étant peut-être qu’un recul temporaire. Les améliorations annuelles jusqu’en 2030 doivent désormais se situer en moyenne à 3,4 % pour atteindre la cible 7.3 de l’ODD.

Les flux financiers publics internationaux en faveur de l’énergie propre dans les pays en développement s’élevaient à 10,8 milliards de dollars des États-Unis en 2021, soit 35 % de moins que la moyenne de 2010-2019 et seulement environ 40 % du pic de 26,4 milliards de dollars atteint en 2017. En 2021, 19 pays avaient reçu 80 % des engagements.

Le rapport sera présenté aux principaux décideurs lors d’un événement spécial le 11 juillet 2023 au Forum politique de haut niveau sur le développement durable, avant la tenue du deuxième Sommet sur les ODD prévu en septembre 2023 à New York. Les auteurs invitent instamment la communauté internationale et les décideurs politiques à maintenir les progrès accomplis dans la réalisation de l’ODD 7, à faire avancer les réformes structurelles et à poursuivre l’axe stratégique sur les pays vulnérables qui ont le plus besoin de soutien.

Citations

« La crise énergétique déclenchée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie continue d’avoir un impact profond sur les populations du monde entier. Les prix élevés de l’énergie ont durement frappé les plus vulnérables, en particulier ceux des économies en développement. Alors que la transition vers une énergie propre progresse plus rapidement que beaucoup ne le pensent, il reste encore beaucoup à faire pour fournir un accès durable, sûr et d’un coût abordable à des services énergétiques modernes aux milliards de personnes qui en sont privées. La réussite des transitions énergétiques repose sur des politiques efficaces et sur l’innovation technologique associées à une mobilisation à grande échelle de capitaux d’investissement. La communauté internationale doit tirer parti de tous ces outils pour atteindre les objectifs de développement durable d’ici la fin de cette décennie ».

Fatih Birol, Directeur exécutif, Agence internationale de l’énergie

« Les énergies renouvelables compétitives en termes de coûts ont une fois de plus fait preuve d’une résilience remarquable, toutefois les populations les plus pauvres du monde sont encore largement incapables d’en tirer pleinement parti. Pour atteindre l’ODD 7 sans compromettre les objectifs climatiques, nous devons apporter un changement systémique dans le fonctionnement de la coopération internationale. Il est essentiel que les institutions financières multilatérales orientent les flux financiers de manière plus équitable dans le monde entier en vue de soutenir le déploiement des énergies renouvelables et le développement des infrastructures correspondantes ».

Francesco La Camera, Directeur général, Agence internationale pour les énergies renouvelables

« Malgré les progrès accomplis dans la réalisation des cibles relatives à l’énergie durable à mi-parcours du Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’objectif 7 semble plus difficile à atteindre qu’il ne l’était en 2015 et une action à plus grande échelle est nécessaire si nous voulons garantir l’accès de tous à une énergie d’un coût abordable, fiable, durable et moderne d’ici 2030. L’accès à l’électricité et aux modes de cuisson propres présente encore de grandes disparités régionales et devrait être au centre des actions pour que personne ne soit laissé de côté. Les investissements doivent atteindre les pays les moins avancés ainsi que l’Afrique subsaharienne pour garantir des progrès plus équitables vers la réalisation de l’objectif 7.

Stefan Schweinfest, Division de statistique, Nations Unies

« Malgré un ralentissement récent du rythme mondial de l’électrification, le nombre de personnes vivant sans électricité a presque diminué de moitié au cours de la dernière décennie, passant de 1,1 milliard en 2010 à 675 millions en 2021. Néanmoins, il convient de déployer des efforts supplémentaires et de prendre des mesures d’urgence pour veiller à ce que les personnes les plus pauvres et les plus difficiles à atteindre ne soient pas laissées de côté. Pour atteindre l’accès universel d’ici 2030, la communauté du développement doit intensifier les investissements dans les énergies propres et le soutien aux politiques.

Guangzhe Chen, Vice-président, Infrastructure, Banque mondiale

« Nous devons protéger la prochaine génération en agissant maintenant. Investir dans des solutions propres et renouvelables pour soutenir l’accès universel à l’énergie est la façon dont nous pouvons apporter un réel changement. L’introduction de technologies de cuisson propres dans les foyers et de l’électricité fiable dans les établissements de soins de santé peut jouer un rôle essentiel dans la protection de la santé de nos populations les plus vulnérables.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général, Organisation mondiale de la Santé

À propos du rapport

Ce rapport est publié par les organismes chargés du suivi de l’ODD 7, à savoir l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Division de statistique (Nations Unies), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et vise à fournir à la communauté internationale un tableau de bord mondial permettant d’enregistrer les progrès en matière d’accès à l’énergie, d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables et de coopération internationale pour faire progresser l’ODD 7.

Il s’agit de la neuvième édition de ce rapport, anciennement connu sous le nom de Cadre mondial de suivi. L’édition de cette année a été dirigée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Source : BM




Taux de change parallèles : approche suivie par la Banque mondiale pour aider les habitants des pays en développement

La dégradation de la situation économique observée au cours des quelques dernières années et les pressions grandissantes exercées sur les pays en développement pour qu’ils déprécient leur monnaie ont provoqué un accroissement du nombre de pays dotés de marchés des changes parallèles actifs. C’est actuellement le cas de quelque 24 pays émergents et en développement (PEPD). Dans au moins 14 d’entre eux, la prime de change — c’est-à-dire l’écart entre le taux officiel et le taux parallèle —est notable, puisqu’elle est supérieure à 10 %.

Les aspects économiques des taux de change parallèles sont évidents : ces taux sont onéreux, exposent tous les participants au marché à de fortes distorsions, sont associés à une accélération de l’inflation, entravent le développement du secteur privé et les investissements étrangers, et provoquent un ralentissement de la croissance. Ils profitent à ceux qui peuvent se procurer des devises à un taux subventionné aux dépens du reste du monde (y compris, dans certains cas, le Groupe de la Banque mondiale et ses parties prenantes). Il existe donc une étroite corrélation, sinon une relation de cause à effet, entre l’existence des taux parallèles et la corruption.
Les pays adoptent fréquemment un système de taux de change parallèle lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes de balance des paiements. Le FMI prône l’adoption de mesures visant à remédier aux distorsions des changes, mais les progrès accomplis demeurent limités dans plusieurs pays affichant des écarts importants, comme l’Argentine, l’Éthiopie et le Nigéria. Dans certains pays, les autorités ont lancé un processus d’unification, mais hésitent à agir avec la rapidité requise parce que les intérêts établis devront alors renoncer à une subvention. La poursuite d’une approche progressive ne permet généralement pas d’assurer l’unification du marché des changes même si des accords répétés ont été conclus avec le FMI.
Les marchés des changes parallèles peuvent également considérablement réduire l’impact des projets de la Banque mondiale. Cela tient en premier lieu à l’impossibilité d’optimiser l’emploi des ressources lorsque les projets financés donnent lieu à des dépenses en monnaie nationale. En effet, les prêts libellés en dollars de la Banque mondiale sont convertis en monnaie nationale au taux officiel ; celui-ci étant surévalué, le produit de la conversion est plus faible qu’il ne l’aurait été si le taux de change appliqué avait été celui du marché parallèle. Cela a pour effet de réduire l’impact sur le développement des opérations de la Banque, par exemple en réduisant le nombre de bénéficiaires d’un projet donnant lieu à des transferts en monnaie nationale aux populations pauvres. Il peut aussi arriver que les autorités publiques détournent une partie du produit d’un prêt de la Banque mondiale (en dollars) dans le but de financer des dépenses qui n’ont aucun rapport avec le projet, voire même l’utiliser à des fins de corruption. Autre problème, si l’État doit contracter une dette plus importante en devises pour pouvoir financer des dépenses d’un niveau donné en monnaie nationale au titre d’un projet, les paiements qui devront être effectués ultérieurement au titre du service de la dette seront plus élevés, ce qui pourra accroître le risque de surendettement. De manière plus générale, il se peut que d’importants financements de la Banque mondiale procurant des ressources par l’intermédiaire d’un régime de taux de change parallèles perpétuent ce dernier.
La Banque mondiale a adopté diverses mesures pour décourager l’application d’un taux subventionné ou, du moins, atténuer l’impact de taux de change parallèles sur ses opérations. Elle cherche ainsi à s’assurer que ses financements procurent des avantages aux populations des pays en développement et ne leur portent pas préjudice. Premièrement, la Banque ne fournit pas de soutien budgétaire aux pays affichant de manière persistante une forte prime de change, à moins que ceux-ci n’aient entrepris de remédier à cette distorsion en poursuivant un programme de réforme des changes en collaboration avec le FMI. Deuxièmement, elle s’efforce de verrouiller les ressources disponibles et d’optimiser leur emploi, par exemple en exigeant que les produits du prêt servent uniquement à financer des « dépenses en devises », le pays devant alors financer l’intégralité des « coûts relatifs aux dépenses en monnaie nationale » à partir de ses propres ressources. Elle peut aussi demander aux autorités de fournir un financement de contrepartie de manière à couvrir une partie de la prime de change entre le taux de change officiel et le taux de change parallèle dans les pays où l’existence d’un régime de change parallèle est, à l’évidence, le plus coûteux et entraîne le plus de distorsions. La Banque mondiale expose clairement et de manière transparente dans les dossiers de tous ses prêts (disponibles en ligne) les questions suscitées par l’existence de taux parallèles dans les pays concernés, en indiquant et en quantifiant l’ampleur des distorsions et leur impact sur l’économie, et en présentant un résumé du dialogue tenu avec les autorités sur l’action à mener en ce domaine.
Lorsqu’elle occupait le poste d’économiste en chef de la Banque mondiale, Carmen Reinhart a lancé un programme pilote de collecte de données sur les taux de change parallèles dans le but de mettre en relief les distorsions que l’existence d’un marché parallèle peut engendrer dans les statistiques nationales. La Banque s’emploie à prendre en compte l’émergence de marchés multiples dans le cadre des conversions monétaires effectuées pour les séries économiques des Indicateurs du développement dans le monde (WDI). Bien que les informations ne soient pas toujours complètes et qu’il soit difficile de procéder à des mesures, cette initiative contribue à accroître la transparence et la qualité des données.
David Malpass, Ancien président du Groupe de la Banque mondiale




La Commission d’appel de la CAF réintègre le Gabon dans la Coupe d’Afrique des Nations U23 Maroc 2023

La Commission d’Appel de la CAF a réintégré l’équipe du Gabon U23 dans le tableau de la phase finale du tournoi dont le coup d’envoi sera lancé le 24 juin 2023.

La décision de la Commission d’Appel a annulé la décision du Conseil de Discipline de la CAF qui avait décidé d’éliminer le Gabon de la compétition finale, à la suite d’un litige liée à l’identité du joueur gabonais Floriss Djave.




Huawei met en avant son engagement envers une transformation numérique inclusive et durable à l’Africa CEO Forum 2023

[Abidjan, Côte d’Ivoire, 9 juin 2023] La capitale ivoirienne a accueilli les 5 et 6 juin 2023 la nouvelle édition de l’Africa CEO Forum, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Rendez-vous incontournable, l’Africa CEO Forum rassemble et fédère depuis 2012 les principaux acteurs qui œuvrent à façonner une Afrique compétitive, résiliente et souveraine. La participation de Huawei reflète l’engagement de l’entreprise d’encourager le dialogue public-privé en Afrique et contribuer activement au développement socio-économique du continent.

Ce sommet international d’envergure a réuni cette année 2000 participants, parmi lesquels des chefs d’entreprises, des investisseurs, des représentants d’institutions financières et des décideurs politiques. Ces derniers reconnaissant tout particulièrement l’importance du dialogue public-privé dans l’émergence africaine. En effet, réunis autour de la thématique « De 300 à 3000 : comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains », les participants ont ainsi pu prendre part à des conférences, des débats, des ateliers et des rencontres de très haut niveau dédiés à mettre en lumière le rôle essentiel du secteur privé pour stimuler l’activité économique des secteurs stratégiques pour le continent et ses populations.

Opérant en Afrique depuis plus de 20 ans et en tant qu’acteur phare dans le secteur des infrastructures de télécommunication, Huawei est résolument engagée à accompagner ses clients et partenaires dans leur transformation numérique, celle-ci étant une l’un des principaux piliers de croissance pour l’ensemble du continent. Preuve de l’engagement de l’entreprise en faveur d’un numérique durable et inclusif, une délégation de représentants haut niveau de Huawei a pris part à cette 9e édition de l’Africa CEO Forum : Tonny BAO, Vice-président, Huawei ; Philippe WANG, Vice-président exécutif, Huawei Northern Africa et Vincent SUN, Président d’Orange Key Account, Huawei. Ils ont ainsi pu partager au cours de ces deux journées leurs points de vue et expertises sur les opportunités que revêt l’émergence d’un numérique africain et les défis inhérents à celui-ci.

Dans le cadre de cet évènement, Huawei a organisé un panel le lundi 5 juin, sur le thème : « Libérer le numérique pour une Afrique durable et inclusive ». Tonny BAO, Vice-président, Huawei, a prononcé un discours inaugural. Il a tenu à rappeler l’importance de la vision proposée par l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour transformer l’économie du continent : « L’Agenda 2063 de l’Union africaine, souligne que la construction d’une Afrique entièrement numérique et inclusive est devenue un objectif de développement commun aux pays africains. La transformation digitale de l’Afrique permettra au continent de montrer la voie vers une croissance rapide et durable qui sera bénéfique pour le tissu économique et social des pays ».

Les débats se sont poursuivis en présence de Son Excellence Monsieur Amadou COULIBALY, Ministre de la Communication et de l’Économie Numérique et Porte-Parole du Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire. « Le charbon est l’énergie qui a accéléré la révolution industrielle en Europe au siècle dernier, le numérique est aujourd’hui l’énergie qui propulse l’Afrique vers sa révolution industrielle », a-t-il expliqué.

 

Tonny BAO, Vice-président, Huawei, lors de son discours d’ouverture du panel organisé par Huawei à l’occasion de l’Africa

CEO Forum

Étaient également présents, Lacina KONÉ, CEO, Smart Africa, qui a insisté sur la nécessité d’encourager les « financement locaux, mais aussi la confiance des autorités locales » dans le rôle que peuvent jouer les startups dans l’accélération de l’économie des pays, Valérie LEVKOV Senior Vice-President Africa, Middle East & East Mediterranean, EDF, a rappelé que le « digital (…) peut contribuer à hauteur de 20% de la réduction de carbone dans le monde grâce à l’optimisation numérique et l’efficacité des opérations », Adnane BEN HALIMA, Vice-président en charge des relations publiques, Huawei Northern Africa, Brelotte BA, Deputy CEO and Chief Operating Officer d’Orange Middle East and Africa et Jeremy AWORI, CEO Groupe, Ecobank.

Tonny BAO; Jeremy AWORI; Valérie LEVKOV; Son Excellence Monsieur Amadou COULIBALY; Brelotte BA; Adnane BEN HALIMA et Lacina

KONÉ, réunis à l’occasion du panel sur le thème : « Libérer le numérique pour une Afrique durable et inclusive ».

La présence de ces personnalités de renom lors de ce panel souligne la mobilisation d’un écosystème solide pour mener à bien cette révolution numérique et notamment face aux impératifs imposés par le changement climatique. Le message est donc clair : il est essentiel de saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies, tout en les adaptant aux défis actuels, en particulier aux objectifs de neutralité carbone et de réduction de l’empreinte écologique.

A PROPOS DE HUAWEI

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et de la communication (TIC) et d’appareils intelligents. Grâce à des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, informatique, appareils intelligents et services en Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, chaque foyer et chaque organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. Le portefeuille

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de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème, nous créons une valeur durable pour nos clients, en œuvrant à l’autonomisation des personnes, à l’enrichissement de la vie domestique et à l’inspiration de l’innovation dans des organisations de toutes formes et de toutes tailles. Chez Huawei, l’innovation est axée sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous sommes présents dans plus de 170 pays et sur l’ensemble du continent africain (28 implantations dans la région Northern Africa). Créée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés.

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