Selon le BCNUDH : Les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits

Le BCNUDH a documenté 303 violations et atteintes aux droits de l’homme dans les zones affectées par les conflits en avril 2023, une diminution significative par rapport au mois de mars 2023 (420) et février (358). Les cas documentés dans ces zones représentent à eux-seuls 84% des cas documentés sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, avec notamment 248 victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires (157 hommes, 64 femmes et 27 enfants).

Le Nord-Kivu est demeuré la province ayant enregistré le plus grand nombre de violations et atteintes (52%, soit 159 violations et atteintes), suivi par les provinces de l’Ituri (22%, soit 66 violations et atteintes), du Tanganyika (16%, soit 49 violations et atteintes), du Sud-Kivu (7% soit 21 violations et atteintes) et du Maniema (3 % soit 8 violations et atteintes).

Dans la même dynamique que le mois précédent, les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits, avec 216 atteintes, soit 71 %, notamment 60 atteintes au droit à la vie ayant fait 230 victimes (144 hommes, 62 femmes et 24 enfants) d’exécutions sommaires, une réduction par rapport au mois précédent (353 victimes). Les agents de l’Etat ont été, quant à eux, responsables de 87 violations des droits de l’homme, notamment 23 violations du droit à la vie avec 18 victimes (13 hommes et deux femmes et trois enfants) d’exécutions sommaires et extrajudiciaires.

Au cours du mois d’avril 2023, 37 cas d’enlèvement ont été enregistrés dans les provinces affectées par les conflits, ce qui constitue une légère baisse par rapport aux cas documentés en mars (39 cas) avec 100 personnes (79 hommes, 16 femmes et cinq enfants) victimes d’enlèvement par des membres de groupes armés. La province du Nord-Kivu demeure la plus touchée avec 25 cas (68%) suivie des provinces du Sud-Kivu (sept cas soit 19 %) et de l’Ituri (cinq cas, soit 13%). Parmi les groupes armés, des membres des ADF et des éléments Maï-Maï sont responsables du plus grand nombre de victimes d’enlèvement (25 victimes chacun, soit 25%), suivis des FPIC (16 victimes, soit 16%), de CODECO (13 victimes soit 13%), du M23 (11 victimes, soit 11%), entre autres.




Avril 2023 : Le BCNUDH constate une diminution de plus de 27% des violations et atteintes aux droits de l’homme

Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.

Au cours du mois d’avril 2023, le BCNUDH a documenté 359 violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo, soit une diminution de plus de 27% par rapport au mois de mars 2023 (495 violations et atteintes). Cette diminution concerne toutes les violations et atteintes aux droits de l’homme et en particulier le nombre de victimes d’exécutions extrajudiciaires et sommaires (-30%), de mauvais traitements (-38%), d’arrestations et de détentions arbitraires et d’enlèvements (-45%) et de violences sexuelles (-62%).

Les agents de l’Etat ont été responsables de 142 violations, soit 40% des violations et atteintes documentées au cours de ce mois. Ce chiffre est en baisse par rapport au mois précédent (-10% ou 158 violations). Les agents de la PNC, comme le mois précèdent, ont commis le plus grand nombre de violations des droits de l’homme (59) soit 42% du total des violations commises par les agents de l’Etat en avril 2023. Les membres des groupes armés ont quant à eux été les auteurs de 217 atteintes soit 60% des violations et atteintes enregistrées au cours de ce mo

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Le pape se repose et reprend le travail

Voici les informations communiquées par le Saint-Siège concernant l’hospitalisation du pape François.

Le pape François s’est reposé pendant la nuit.

L’équipe médicale rapporte que le tableau clinique s’améliore progressivement et que l’évolution post-opératoire est régulière.

Après le petit-déjeuner, Sa Sainteté a commencé à se mouvoir, passant la majeure partie de la matinée dans un fauteuil. Cela lui a permis de lire les journaux et de reprendre le travail.




Le pape François révèle que le plastique est interdit au Vatican

Le lundi 5 juin au matin, le pape a reçu en audience les participants au Festival Vert et Bleu. L’audience s’est déroulée dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement « Terre pour tous ». C’est au cours du discours que le pape leur a confié : « Au Vatican, le plastique est interdit. Et nous avons atteint 93%, m’a-t-on dit, sans plastique ».
Dans ce même discours, le pape a fait référence à ce qu’il avait vécu quelques instants plus tôt, lorsqu’il avait reçu en audience Christopher John Kempczinski, président de McDonald’s Corporation, accompagné de son épouse et de son entourage :
« Aujourd’hui, les groupes McDonald’s, les restaurateurs, sont venus, et ils m’ont dit qu’ils ont supprimé le plastique et que tout est fait avec du papier recyclable, tout… ». Il a ensuite mentionné l’interdiction du plastique au Vatican et a ajouté : « Ce sont des étapes, de vraies étapes que nous devons poursuivre. De réelles étapes. »
Outre l’interdiction du plastique, le Vatican détient également d’autres records écologiques : depuis 2010, le Vatican est la plus grande centrale d’énergie verte d’Europe. Avant l’Allemagne. Et c’est le pays européen qui compte le plus grand nombre de watts par habitant. Le toit de la salle Paul VI est entièrement recouvert de panneaux solaires qui alimentent le petit pays en énergie verte.




Le Racoj a pris part à la 1ère journée scientifique d’Expertise France

La Coordonnatrice nationale du Réseau des Associations congolaises des jeunes contre le VIH/SIDA (RACOJ) a pris part à la 1ère journée scientifique organisée, le 5 juin dernier à Paris, par Expertise France dans le cadre du Programme « L’INITIATIVE » sur le thème : « Les enfants face aux pandémies de VIH, tuberculose et paludisme ».

D’après le Docteur Rachel Ndaya, il était question au cours de cette journée d’éclairer l’assistance sur ce que le Racoj fait pour le renforcement des capacités des adolescents et jeunes face à la santé sexuelle et reproductive, à la riposte au VIH, le renforcement des capacités des personnes cliniques adaptées. Aussi, il fallait faire voir et comprendre les énormes acquis du projet « INITIATIVE ».

« J’ai été invitée comme intervenante pour parler de la riposte communautaire au VIH chez les enfants, adolescents et jeunes. Ma prestation était par rapport à ce que nous faisons dans le cadre du projet Jeunes et DSSR, financé par l’Initiative. J’ai beaucoup aimé cette journée, parce que ça nous a donné l’opportunité d’apprendre aussi des autres pays », a indiqué la Coordonnatrice du Racoj à congocroissance.com

Profitant de cette occasion, le Racoj et plusieurs autres participants ont saisi la balle au bond pour solliciter la clémence des bailleurs à continuer de disponibiliser des fonds pour que les questions touchant les adolescents et les jeunes soient toujours au centre de la riposte.

Soulignons que l’Initiative est une facilité mise en œuvre par Expertise France et complémentaire du Fonds mondial. Elle apporte une assistance technique et un appui à l’innovation aux pays récipiendaires du Fonds mondial pour améliorer l’efficacité de ses subventions et renforcer l’impact sanitaire des programmes financés. Les évolutions récentes de l’Initiative amplifient son effet catalytique en renforçant les capacités des acteurs de la santé et de la société civile, en améliorant les cadres institutionnels, politiques et sociaux, et en soutenant des approches innovantes contre les pandémies.

Prince Yassa




Carte d’identité sécurisée : Sama Lukonde évalue l’offre de Veridos, une filiale de Glescke + Devrient

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, le jeudi 08 juin 2023 à la Primature, une délégation de Veridos, une filiale de Glescke + Devrient, venue lui proposer l’offre de l’impression sécurisée des cartes biométriques d’identité nationale et des cartes d’élève. Cette firme, qui revendique la position de leader mondial dans la sécurité digitale, est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’identité intégrées. Plus de 100 pays au monde font confiance à son portefeuille des produits uniques et complets.

Ari Bouzbib, senior vice-président head of global business development, qui a conduit cette délégation, a fourni au Chef du Gouvernement les détails pouvant lui permettre de valider l’entame du processus d’octroi de ce marché, selon les règles de l’art, à cette entreprise qui compte mettre son expertise à la disposition de la République démocratique du Congo dans l’impression sécurisée des cartes biométriques d’identité nationale et des cartes d’élève en RDC.
Au terme de cette entrevue, Ari Bouzbib s’est exprimé en ces termes :
” Tout à bord, c’est un grand plaisir de venir toujours au Congo Kinshasa. Nous avons échangé sur deux grands sujets relatifs à la souveraineté nationale et à la sécurité. Il s’agit à la fois de la carte d’élève que porte le Ministre de l’EPST et de la carte d’identité nationale biométrique. Les deux dossiers sont hautement stratégiques pour la République et s’inscrivent parfaitement dans la vision du Chef de l’État, parfaitement dans la gouvernance du Premier Ministre et des membres du Gouvernement. Je disais au Premier Ministre que le groupe Veridos qui est filiale de la maison mère Gieseck + Devrient, grande famille qui existe depuis 75 ans qui sont dans la sécurité digitale, leader mondial. Nous souhaitons vraiment y répondre et apporter une stratégie de partenariat gagnant-gagnant”.
Et de poursuivre :
“Veridos offre des solutions complètes et des services complets parfaitement adaptés aux besoins d’identification de chaque client. Son portefeuille de produits comprend le papier de l’impression, la sécurité des composants et des puces électroniques, la capture de données, les systèmes de gestion d’identité, la personnalisation de l’émission de documents d’identité, les solutions d’identification mobile et de contrôle aux frontières, notamment”.
Signalons que cet entretien avec Veridos a été précédé par la signature du protocole d’accord, dans le cadre de la mutualisation, entre la CENI, l’ONIP et l’INS. Ce qui démontre toute la détermination du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, et son Gouvernement à matérialiser la promesse faite par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de doter les Congolais d’une carte d’identité qu’ils n’ont plus eu depuis plusieurs décennies.
Giesecke+Devrient, anciennement Giesecke & Devrient, est un groupe international de technologie basé à Munich, qui, outre l’impression de billets de banque, de valeurs mobilières et de passeports, s’est également spécialisé dans les cartes à puce et les solutions de sécurité.




IXes Jeux de la Francophonie : les délégués des pays participants en mission de repérage à Kinshasa avant le début des compétitions

Les IXes Jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août approchent à grand pas et les préparatifs ont amorcés le dernier virage.

C’est dans ce cadre que plusieurs pays participants à cette 9e édition ont dépêchés leurs délégations à Kinshasa, ville hôte pour une mission de repérage, d’imprégnation et de préparation en marge de l’arrivée des athlètes et artistes de leurs pays respectifs.

Il s’agit des délégations des pays suivants : le Burkina Faso, le Congo Brazzaville, le Canada, la Centrafrique, Emirat Arabe Uni, La France, la Guinée, le Maroc, l’ile Maurice, La Roumanie, Les Seychelles, la Suisse, le Togo, et la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ce vendredi 9 juin, les délégations ont eu une séance de travail avec les experts des différents Départements et Commissions pour se faire une idée sur les avancées enregistrées dans les préparatifs de cette grande messe des jeunes de l’espace francophone.

De l’accueil au transport en passant par la santé, tous les domaines ont été abordés sans tabou pour leurs permettre d’organiser l’arrivée de leurs athlètes et artistes dans les prochains jours.

Les délégués ont passé la journée en écoutant respectivement les Départements des sports et des concours culturels, et les Commissions suivantes : Santé et antidopage, Accueil et Protocole, Sécurité, Billetterie et Accréditations, Hébergement, Transport, Restauration, Communication et les Animations périphériques. Ils ont également posé des questions d’éclaircissement pour se rassurer de l’évolution des préparatifs dans chaque secteur.

Après cet exercice, les délégations accompagnées des équipes du CNJF et du CIJF étaient sur les sites sportifs pour se rendre compte de l’évolution des travaux.

Cette étape a clôturé la première journée de travail avec des visites de tous les chantiers aux Stades des Martyrs et Tata Raphaël.

Ils poursuivront samedi 10 juin 2023 avec les visites du Village des Jeux à l’Université de Kinshasa, l’Echangeur de Limete, le Stade Bonga Bonga dans la municipalité de Barumbu qui va accueillir plusieurs matchs de phase de groupe en football y compris le reste des sites culturels notamment, l’Institut Français de Kinshasa, l’Académie des Beaux-Arts, le Musée national, le Palais du Peuple ainsi que le Centre Wallonie-Bruxelles.

Le programme de ces différentes délégations prévoit des rencontres avec les autorités du pays notamment le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.

Pour le Directeur du Comité national des IXes Jeux de la Francophonie qui a accueilli toutes ces délégations, « nous avons amorcés le dernier virage dans les préparatifs de ce grand rendez-vous que nous attendons tous ». Et d’ajouter qu’au stade actuel, nous devons redoubler d’efforts pour matérialiser cette vision du Président de la République, celle d’engager le pays dans l’organisation de cet évènement afin de doter nous doter des infrastructures culturelles et sportives modernes et une ressource humaine expérimentée dans l’organisation des grandes compétitions internationales.

« J’en appelle à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour la réussite des IXes Jeux de la Francophonie et je souhaite bon séjour de travail à toutes les délégations » a-t-il conclut.




Sergueï Lavrov se félicite du renforcement des relations traditionnellement amicales entre la Russie et l’Afrique

Le 7 juin, à l’occasion de la Journée de l’Afrique, une réception a été organisée au Palais du Ministère russe des Affaires étrangères au nom du Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Sergueï Lavrov pour le corps diplomatique africain accrédité à Moscou. L’événement s’est déroulé dans une ambiance traditionnellement chaleureuse et conviviale. Du côté russe, y ont participé des représentants des deux chambres de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, un certain nombre de ministères et départements, des milieux scientifiques, commerciaux et publics, ainsi que des vétérans du service diplomatique.

Sergueï Lavrov a lu le message de félicitations du président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine aux chefs d’État et de gouvernement des pays africains, notant en particulier le 60e anniversaire de l’Organisation de l’unité africaine, plus tard l’Union africaine, qui a fait des progrès significatifs dans l’intégration du continent.

Dans son discours, le chef du ministère russe des Affaires étrangères s’est félicité du renforcement des relations traditionnellement amicales entre la Russie et l’Afrique, dont le dialogue est construit sur la base des principes d’égalité, de non-ingérence dans les affaires intérieures et dans le respect du droit international.

Le premier sommet Russie-Afrique tenu à Sotchi en 2019 a été un événement marquant sur la voie du développement qualitatif du partenariat dans les domaines politique, économique, culturel et humanitaire.

Sergueï Lavrov a confirmé que notre pays est déterminé à développer davantage tout l’ensemble de la coopération fructueuse avec les États africains, ses associations d’intégration et, en premier lieu, avec la structure panafricaine -l’Union africaine. Le vecteur principal devrait être l’assistance aux États du continent pour renforcer leur souveraineté, assurer la sécurité et la croissance économique. Un nouveau moment est la promotion des domaines de haute https://www.mid.ru/ru/foreign_policy/news/1886221/technologie – l’énergie nucléaire, l’exploration pacifique de l’espace, l’introduction des technologies numériques modernes.

Lors du prochain deuxième sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg en juillet de cette année, de nouveaux domaines et des programmes de coopération prometteurs seront discutés, des mécanismes spécifiques pour leur mise en œuvre seront définis en vue d’amener la coopération russo-africaine au niveau d’un partenariat stratégique.

Dans son discours de réponse, le doyen du corps diplomatique africain à Moscou, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun Mahamat Paba Sale a hautement apprécié le rôle de la Russie dans le processus de décolonisation de l’Afrique, son aide à la formation de jeunes États africains indépendants. Dans le même temps, l’intensification des liens multiformes entre les pays africains et la Russie ces derniers temps a été notée avec satisfaction, et la disposition de l’Union africaine à élargir davantage les contacts au profit de nos peuples a été accentuée.




Simaro Ngongo de la CASE tranche : « Il n’y aura pas d’élections régulières en Rdc »

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) invite le peuple Congolais à se méfier du processus électoral aux allures policières qui se déroule dictatorialement en République Démocratique du Congo.

2. Le décor d’une architecture électorale hautement corrompu, pris en otage par le parti présidentiel et géré par un groupe d’agents aux ordres du régime politique en présence démontre que la RDC se dirige droit vers sa pire apocalypse démocratique.

3. Outre le positionnement autoritaire d’une administration électorale irrégulière, corrompue et épileptique, le régime congolais a planté des piliers d’une hécatombe électorale sur fond de contestation des résultats électoraux. Aucune autre CENI avant celle dirigée par M. Denis Kadima Kazadi n’a été contestée sur les trois phases du cycle électoral (période préélectorale, période électorale et période post-électorale).

L’administration électorale sous Denis Kadima n’observe et ne respecte ni les lois, ni les règlements ni les procédures obligatoires nécessaires à une tenue régulière d’un processus électoral. Les membres de la CENI se comportent comme des acteurs politiques surexcités, prêts à en découdre avec la population. Ils ne voient et n’écoutent rien et personne ; décident d’avancer à l’aveuglette attachés aux consignes d’un scrutin remporté d’avance par leur propre candidat.

4. Le cycle électoral de 2023 est une perte de temps, d’énergie et de ressources à un simulacre d’élections truquées en amont du processus. Si en 2018 les observateurs ont relevé des irrégularités dans l’alignement des scores électoraux en faveur de certains candidats, l’équipe Kadima entend carrément produire des dirigeants politiques présélectionnés dans les états-majors des partis politiques de la majorité présidentielle actuelle. C’est la raison qui a justifié la distribution des kits électoraux à des leaders du parti présidentiel qui ont servi à une fabrication artificielle d’électeurs dans les résidences et bureaux des partis politiques.

5. La CASE invite le Peuple Congolais à prendre acte du caractère illégal, illégitime et irrégulier du processus électoral en cours et à le boycotter en laissant voter les catégories des personnes concernées et bénéficiaires de la fraude électorale en cours. Il s’agit notamment des membres de la CENI et leurs familles et des acteurs politiques de la majorité présidentielle (Union Sacrée) et leurs familles.

6. Pour la CASE, le cycle électoral de 2023 a été braqué et confisqué au Souverain primaire par le régime de l’Union Sacrée, exposant la nation à une nouvelle crise de légitimité sans aucun espoir de recouvrer la VÉRITÉ DES URNES. Car, s’il est impossible de consulter LA VÉRITÉ DES CHIFFRES DU FICHIER ÉLECTORAL, il est illusoire de croire à une honnête publication des résultats des élections. Pour sortir la République Démocratique du Congo de cette deuxième crise de légitimité lui imposée par des personnes de très mauvaise foi, le Peuple Congolais doit ignorer la CENI, la Cour Constitutionnelle, le Parlement et le Gouvernement de l’Union Sacrée.

Fait aux États-Unis d’Amérique le 9 juin 2023

SIMARO M NGONGO

PRESIDENT

– Consultant et Observateur des élections

– Expert et Analyste des élection




Après l’Assemblée nationale, la CNDH dépose son rapport annuel 2022 au Sénat 

M. Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), accompagné par ses collègues commissaires, a déposé, vendredi, le rapport annuel d’activité 2022 au Sénat, à travers son président Modeste Bahati Lukwebo. Une cérémonie qui s’est déroulée au bureau du président de la Chambre haute, au Palais du Peuple, à Kinshasa. Elle est intervenue après le dépôt dernièrement du même rapport à l’Assemblée nationale.

“C’est une obligation légale, qui se trouve être soulignée avec force dans la loi organique portant institution, organisation et fonctionnement de la CNDH. L’obligation qui consiste à remettre aux institutions du pays le rapport annuel sur la situation des droits de l’homme et sur nos activités en tant qu’une institution d’appui à la démocratie. Une institution publique qui a comme responsabilité de promouvoir et de protéger les droits humains sur l’ensemble du territoire national”, a déclaré le président Paul Nsapu Mukulu, à l’issue de la rencontre avec le président du Sénat.

Et de poursuivre : “aujourd’hui, nous avons remis au Sénat, à travers le président de cette chambre du Parlement, le rapport 2022, dans lequel il y a cette situation qui est brossée durant cette année, et assorti des recommandations spécifiques pour les dirigeants des institutions, y compris le Sénat”.

“Nous avons déposé, au nom de mes collègues, à chaque institution, à chaque dirigeant de l’institution pour regarder la part qui lui est réservée en termes des recommandations. La primeur, c’est à l’État, à travers ses institutions. Cela ne nous désengage pas, non plus, d’aller vers d’autres situations qui demandent qu’on ait des rapports sectoriels, ponctuels, même trimestriels. L’obligation est qu’à la fin de chaque année, nous devrions absolument produire un rapport à présenter “, a-t-il ajouté.

Le président de cette institution citoyenne a, en outre, précisé que : “le changement qui a eu à la CNDH, l’a été en fin d’année. Alors, durant cette année ici, premier trimestre, nous devrons absolument déposer, soumettre ce rapport annuel 2022 aux institutions du pays “.

Dans les grandes lignes de ce rapport, le numéro un de la CNDH a relevé que ce sont des plaintes, des violations des droits humains et autres recommandations par rapport à cette situation des droits de l’homme qui couvre tous les champs dans le domaine, bien entendu, des droits de l’homme, catégorie par catégorie.

“C’est également par rapport à la situation d’insécurité que connaît le pays, du fait que le Rwanda continue à attaquer la RDC, via les groupes armés qu’il a toujours soutenu. C’est enfin la situation qui prévaut, dans le cadre du contexte politique qui est dominé par la préparation et l’organisation des élections. Une situation qui sera encore examinée à travers d’autres rapports, comme je l’ai dit ci-haut, ponctuels. Ce qui nous attend d’ici la fin de l’année”, a conclu le président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu.