Fin du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA

Le tirage au sort de la Coupe™ du Monde Féminine U20 de la FIFA a été officiellement organisé par la CAF le jeudi 8 juin au siège de la CAF, créant des liens intéressants alors que la route vers la pièce maîtresse mondiale commence officiellement.

Les six premières nations les moins bien classées occuperont le devant de la scène dans un format de tournoi à la ronde entre le 1er et le 10 septembre.

La Guinée équatoriale croisera le fer contre la Libye, tandis que le Togo affrontera la Guinée-Bissau, Maurice affrontant le Tchad.

Les vainqueurs de ce tour passeront ensuite au deuxième tour des qualifications.

En regardant les autres rencontres, une bataille épique attend entre la Guinée équatoriale et la Libye, le vainqueur devant affronter l’Éthiopie.

Tous les yeux seront rivés sur le passionnant derby ouest-africain lorsque le Sénégal affrontera le Mali dans ce qui promet d’être deux tours passionnants du football féminin africain.

Demi-finaliste de la dernière édition de la Coupe du Monde Féminine U20 de la FIFA, le Nigeria affronte un Burundi dans un autre match intéressant à espérer. Le Ghana attendra quant à lui les vainqueurs du choc entre le Togo et la Guinée-Bissau.

Ces matchs du deuxième tour de qualification auront lieu du 6 au 15 octobre, les vainqueurs rejoignant le troisième tour de qualification prévu du 12 au 19 novembre 2023.

Les quatre pays qui sortiront du tour suivant s’affronteront ensuite dans un format de tournoi à la ronde pour désigner deux représentantes pour l’Afrique à la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA.




« Il est essentiel que tous les acteurs politiques et aussi les acteurs de la société civile fassent tout pour apaiser les tensions » (Jean-Pierre Lacroix)

Au sujet de la question relative aux acteurs politiques, à nos contacts avec eux, au climat tendu, je l’ai dit tout à l’heure mais je l’ai répété. Oui, bien sûr, les tensions croissantes observées notamment à l’occasion des manifestations, je crois du 23 mai, sont une sorte de préoccupation évidente pour tout le monde, pour tous ceux que nous avons rencontrés, bien entendu pour les Nations Unies également.

Encore une fois, il est essentiel que tous les acteurs politiques et aussi les acteurs de la société civile fassent tout pour apaiser les tensions. Bien sûr, il y a une responsabilité des autorités à cet égard, elle est évidente. Et j’ai mis l’accent, je le redis sur la menace que font peser les messages de haine, les messages d’antagonisme ethnique, les messages xénophobes, les messages sexistes parce que les femmes, notamment les femmes acteurs politiques, sont sous la menace aujourd’hui. C’est quelque chose que nous avons entendu avec beaucoup de préoccupation. Et nous allons continuer non seulement à nous lever contre ces messages mais faire tout ce qui est dans nos capacités pour contrer ces phénomènes qui sont extrêmement inquiétants.

En ce qui concerne enfin la question sur la coordination finalement entre les différents acteurs en uniforme, les différentes Forces sur les terrains, les FARDC ont le mandat de protéger le pays, de protéger les civils. La MONUSCO, dans sa totalité, puisque ce n’est pas juste le FIB, a un mandat de protection des civils, soutien aux efforts de l’Etat, soutien notamment aux Forces congolaises et la Force de la communauté de l’Afrique orientale a un mandat qui s‘inscrit dans la facilitation des efforts pour ramener la situation à son état antérieur.

« Je sais qu’il y a eu des controverses et des discussions, peut-être des malentendus sur la nature de cette force. Ce n’est pas à nous de rentrer dans cette discussion. Je crois que ce qui est important de souligner, c’est que le Congo a des partenaires : les Nations Unies, les organisations régionales, l’Union africaine, les Etats-partenaires que nous avons également rencontrés, qui sont tous convergents dans leur volonté d’aider avec la meilleure volonté possible le Congo », dit-il.

Et d’ajouter que ce partenariat, cette bonne volonté commune de tous ces partenaires, est un atout important pour le Congo qui connait encore des difficultés. Ce que nous souhaitons, nous et ce que nous observons, c’est qu’il y ait la meilleure coordination possible entre tous ces acteurs.

Alors, au niveau politique, je crois que c’est le sens du sommet qui se tiendra prochainement à Luanda auquel les Nations Unies sont associées et qui aura pour objectif de bien s’assurer de la cohérence de différentes initiatives africaines, régionales. Au niveau opérationnel, comme je l’ai dit, il y a une très forte coordination entre les chefs de différentes Forces présentes sur le terrain notamment dans la région du Nord-Kivu. Une illustration, c’est le travail commun qui est fait en ce moment par les trois généraux pour préparer les opérations de pré-cantonnement et de cantonnement. Evidemment, en étroite collaboration avec nos collègues de l’Angola.




Retrait de la Monusco : « Il ne s’agit pas d’abandonner en plein vol de milliers des civils » (Jean-Pierre Lacroix)

Est-ce que la Monusco ne se sent pas en partie responsable de son départ ? Il était aussi prévu que vous puissiez rencontrer le gens de la Majorité tout comme de l’Opposition. Et à 6 mois des élections présidentielles, le climat politique est tendu. Y a-t-il des préoccupations particulières de la part des Nations Unies parce que vous êtes maintenant un habitué du Congo ? Quel est le mandat de chaque force et comment conciliez-vous à ce que ces trois Forces ont un seul mandat ?

En ce qui concerne la première question, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix, Jean-Pierre Lacroix souligne qu’il y a une réalité, c’est qu’effectivement, la MONUSCO est présente depuis longtemps bien sûr. Mais aujourd’hui, ce qui est important, c’est de considérer que les capacités, ce n’est pas nous qui le disons d’ailleurs, je crois, qui est discuté avec lucidité et transparence, les capacités de l’Etat congolais notamment en défense et sécurité, Forces armées, Forces de police ne sont pas en mesure de répondre aux impératifs de protection des civils notamment, puisqu’on a parlé de l’Ituri dans la région et vous avez parlé de Djugu, je crois, dans les provinces de l’Est du pays.

Alors, à qui attribuer la responsabilité de cette situation dans un contexte où la MONUSCO est présente avec pas mal de moyens depuis 20 ans. Je pense que c’est un débat qui n’est pas forcément légitime. Mais ce qui est important, c’est de regarder vers l’avenir.

Responsable de notre départ ? Non. Je pense que ce qui est important de dire, c’est qu’une Mission de maintien de la paix a pour vocation de contribuer à ce que l’Etat du pays hôte retrouve la pleine capacité de garantir la sécurité des citoyens et d’assurer toutes ses responsabilités. C‘est ça l’objectif.

Alors, quels auraient été les obstacles qui ont empêché que ce processus se réalise de renforcement de capacité de l’Etat durant ces deux dernières décades, ces deux dernières décennies où la MONUSCO était présente ? Moi, je ne veux pas rentrer dans ce débat parce que ce qui est important, c’est de regarder l‘avenir, de considérer qu’aujourd’hui, nous avons les intentions qui sont exprimées, des efforts qui sont en cours c’est-à-dire de renforcement de ses capacités. Ça prendra peut-être du temps, je n’en sais rien. Nous sommes d’accord pour dire que cette transition doit être graduelle, responsable.

Encore une fois, il ne s’agit pas d’abandonner en plein vol des situations où des centaines ou de milliers des civils, je l’ai dit, sont protégés directement aujourd’hui par la MONUSCO. Mais il s’agit aussi de faire en sorte d’abord, d’aller plus loin, je l’ai dit, la situation actuelle n’est pas satisfaisante parce que les populations doivent pouvoir rentrer chez elles dans la sécurité. Il s’agit d’accompagner ce processus et d’examiner dans quelles conditions, avec les moyens de la MONUSCO, nous pourrions faire davantage justement pour appuyer ce retour de l’Etat, ce processus de DDR et la prise en charge graduelle par les autorités de la protection des civils.




Combler le vide que va laisser la Monusco : Nécessité pour les FARDC de monter en puissance 

Et d’autres part, un peu plus sur la forme, est-ce qu’on peut imaginer que géographiquement, il y a une réduction aussi de la présence telle qu’elle a déjà eu lieu par le passé c’est-à-dire que la MONUSCO n’est plus que dans l’est, dans certaines parties de l’est ? Est-ce qu’on peut imaginer que le retrait graduel que vous évoquez puisse se faire de manière géographique ? Sur terrain, comment se passe cette transition entre les troupes de la MONUSCO et les militaires congolais ? Sont autant de questions posées à Jean-Pierre Lacroix.

Sur les manifestations, explique le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix, il y a un contexte général qui est qu’il y a une frustration d’une partie de la population qui est évidente, il ne faut pas la minimiser parce que la situation sécuritaire est encore préoccupante. C’est clair. Alors sur la base de cette frustration, que nous reconnaissons qui est aussi due aux décalages que nous connaissons assez souvent, entre les attentes que nous suscitons, que suscite la présence de la MONUSCO à tort ou à raison, ce n’est pas à moi de le dire et la réalité de ce que nous pourrons faire même avec les meilleurs moyens et la meilleure volonté du monde. On n’a pas toujours les meilleurs moyens d’ailleurs parce que nos ressources sont limitées. Sur la base de cette frustration, il y a aussi des manipulations, des messages de haine, des Fake News qui sont orchestrés.

Parce que tout le monde n’a pas intérêt au retour de la paix, de la stabilité et au succès de nos efforts. Maintenant, ça ne veut pas dire que c’est toute la population parce qu’encore une fois quand nous allons voir les populations qui sont directement protéger par nos collègues, malheureusement pas aussi souvent qu’il faudra le souhaiter en liaison avec les autorités congolaises, elles, elles nous disent, encore une fois : faites plus, restez, ne partez pas, déployez plus d’hommes, des soldats, des policiers, des collègues humanitaires. Et, ce sont elles qui sont directement l’objet de l’action de la MONUSCO.

Voilà, la situation, elle est contrastée.

« Ce que je veux dire, c’est que nous devons en tout état de cause, nous attacher à renforcer notre action, à l’améliorer. Il est vrai que les moyens resteront limités mais nous devons les optimiser. C’est pour cela que cette coopération avec les autorités congolaises est si critique et c’est pour ça que l’importance de la renforcer est aussi critique. In fine, il s’agit de protéger le plus possible des populations, pas seulement de les protéger dans l’état actuel ou trop souvent elles sont dans les sites des déplacés, mais faire en sorte qu’elles puissent rentrer chez elles, qu’elles puissent reprendre leur vie normale, que les services reviennent », dit-il. Et que graduellement, de façon responsable, ce ne soit plus nous qui assurions cette protection ou l’essentiel de cette protection, que ce soit l’Etat.

Au sujet de la date limite de présence, il explique que c’est un constat technique et juridique. Chaque année, notre mandat existe jusqu’à son expiration, c’est-à-dire 31 décembre 2023. Il appartient au Conseil de sécurité d’examiner l’éventualité de son renouvellement. Ça, c’est la partie technique.

Date limite de départ définitive, non il n’y en a pas. Il n’y en a pas qui soit définie. Ce qui est important encore une fois, pardon de le répéter, c’est la progression d’un départ aussi rapide que possible. La MONUSCO a vocation à partir mais aussi départ responsable, transition responsable conformément aux différents paramètres que j’ai indiqués, qui me semblent recueillir l’agrément des autorités avec lesquelles nous nous sommes entretenues.

Possibilité de retrait géographique ? Oui effectivement, je crois que les situations selon les différentes provinces et même selon les différentes zones de province sont différentes. Et donc, il me semble que c’est une approche assez raisonnable de considérer qu’il puisse y avoir un retrait graduel et géographique. D’ailleurs ça été le cas dans le passé puisque la MONUSCO s’est retirée graduellement de plusieurs provinces : Kasaï, Tanganyika. Et aujourd’hui, il me semble que personne ne dit : revenez au Kasaï, au Tanganyika. Il y a sans doute un certain nombre de problèmes qui demeurent dans ces provinces comme ailleurs, mais ce ne sont plus des problèmes qui relèvent d’une présence de type maintien de la paix. Les agences restent présentes évidemment pour apporter le soutien dans leur domaine de compétence.

Et enfin sur le terrain, la montée en puissance, la coopération avec les FARDC, d’abord, je pense que la coopération au sens interaction entre les responsables est bonne et je dirai même qu’elle s’est renforcée. Je parle de l’Ituri mais aussi de la province du Nord-Kivu. Nos généraux se parlent régulièrement, le Force commander [Commandant de la Force de la MONUSCO] et ses interlocuteurs congolais.

Maintenant, comme je le disais sur la question de l’Ituri, il y a ce projet de montée en puissance. C’est ce qui nous a été dit et donc nous comptons sur ce renforcement. Et au fur et à mesure qu’il y aura lieu, il se fera de manière à optimiser nos présences respectives et assurer la meilleure coopération possible.

En ce qui concerne le Nord- Kivu, il y a aussi un travail commun qui va même s’intensifier parce que c’est une zone qui évidemment est soumise, même s’il y a une baisse des hostilités à ce stade, mais qui est toujours extrêmement volatile. Il est important que nous soyons préparés en commun pour faire en sorte que cette situation ne soit pas remise en question.

Je parlais de la présence importante de la MONUSCO notamment en ce qui concerne Goma. L’importance, c’est qu’ils s’attachent à la protection de Goma. Bien entendu, qu’ils s’attachent aussi à la protection des personnes déplacées résultant des violences. Nous avons discuté de cette situation, de ces questions avec le chef du Gouvernement, avec le chef de l’Etat et du fait que nous allions renforcer encore une fois d’une part, nos moyens, même si cela peut prendre du temps, mais nous essayons d’accélérer le renforcement de nos moyens et d’autres part, le renforcement sous contrôle nos plans communs.




Conflit en Ituri : Jean-Pierre Lacroix insiste sur la perspective d’aller vite dans le désarmement 

A l’issue de la conférence de presse qu’il a animé mercredi dernier, Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix a répondu à plusieurs questions de la presse, notamment concernant la mission d’inspection qu’il a effectué dans la province de l’Ituri, dans les localités de Djugu, foyer des violences récurrentes ? La presse est aussi revenue sur les détails du plan de retrait de la MONUSCO du pays et les jalons ?

En ce qui concerne le déplacement en Ituri, dit-il, ce qu’on observe, c’est qu’il y a une situation de tension grave que vous connaissez, des tensions entre différents groupes armés qui sous-tendent à la fois des tensions ethniques mais également des compétitions d’intérêt. « Je pense largement liées à malheureusement les phénomènes d’exploitation illégale des ressources naturelles. Et il y a aujourd’hui, en raison de ces tensions, un nombre important, plusieurs centaines de milliers, probablement un peu plus de 200 000 personnes déplacées vulnérables », dit-il, avant d’ajouter qu’aujourd’hui, ces personnes, encore une fois, sont protégées presque exclusivement par la MONUSCO. C’est ce qu’elles nous disent d’ailleurs, que ce soit à Roe, à Drodro ou ailleurs. Encore une fois, je rends hommage à nos collègues et je rends hommage à nos collègues humanitaires.

La direction, selon lui, c’est de travailler avec les autorités non seulement pour que se poursuive le soutien mutuel que nous apportons, mais aussi pour, je l’ai dit tout à l’heure, favoriser la montée en puissance de la présence de l’État congolais parce que in fine, je le répète, c’est l’objectif général de notre mandat. Mais le faire de manière que à aucun moment il y ait un vide dans la protection assurée pour ces populations.

En ce qui concerne l’entretien avec le président de la chambre haute, nous avons présenté un peu comme je l’ai fait tout à l’heure, les principaux éléments concernant les discussions liées à la MONUSCO, l’adaptation de son mandat au processus de transition et nous avons indiqué qu’évidemment, le rôle du Parlement dans ce processus est absolument critique et je crois que la discussion a été productive et très importante.

« Je crois que la troisième question portait sur le désarmement, et comme je le disais tout à l’heure, le cadre existant, c’est celui du PDDRCS et nous sommes tous d’accord pour dire : il ne faut pas en changer, il existe, c’est celui dans lequel nous devons nous inscrire, simplement sa mise en œuvre doit être accélérée. Il y a un problème de moyens même si l’Etat de son côté fait des efforts, mais il y a un problème lié à la nécessité de consacrer davantage de moyens. C’est quelque chose dont nous continuerons à parler avec les pays partenaires de la République démocratique du Congo. Et il y a aussi une nécessité d’agir vite, là où c’est possible. Encore une fois, les situations comme celles que j’ai évoquées, ce processus d’Aru, ouvrent la perspective d’aller vite dans le désarmement. D’autant plus que si on ne va pas vite là où l’opportunité se présente, on risque de faire en sorte que les différents groupes qui sont entrés dans ce processus s’en éloignent.

Sur la question du plan de retrait, et bien, je dirais que nous avons, je pense, une bonne convergence d’analyse et d’approche avec nos partenaires congolais. Le constat du fait qu’il faut que cette transition se fasse le plus vite possible, qu’elle s’accélère si possible, mais aussi le constat tout aussi important qu’il y a un certain nombre de priorités qui nous ont été communiquées par les autorités qui sont d’ailleurs tout à fait en phase avec les priorités de notre mandat mais sur lesquelles il faut mettre un accent dans cette nouvelle phase qui s’ouvrirait du travail de la MONUSCO. Et j’ai cités DDR, protection des civils, soutien aux capacités de l’État, notamment à la réforme du secteur de sécurité. J’y ai aussi ajouté cette idée que nous pourrions faire davantage pour soutenir les efforts régionaux, y compris les déploiements régionaux.

Il y a un travail sur ce qu’on appelle les jalons. Je noterai simplement que s’il y a une sorte de resserrement qui s’opère, qui était peut-être nécessaire, d’ailleurs, les jalons qui, j’allais dire survivent à ces filtres, c’est l’essentiel. Ça porte sur la diminution du risque sécuritaire, la diminution massive de l’impact et des activités des groupes armés, la montée en puissance de l’État. Il y a aussi le processus électoral, bien évidemment essentiel pour l’avenir du pays, donc c’est l’essentiel vraiment qui, je crois, demeure, je ne veux pas minimiser les autres jalons mais je crois que c’est un constat qui n’est pas tellement remis en question.

Maintenant ce que je veux dire aussi, c’est que in fine nous dépendons aussi, au-delà de nos consultations et de nos convergences avec nos partenaires congolais, nous dépendons aussi de la décision des membres du Conseil de sécurité. Donc, je le dis souvent, le mandat, c’est un compact entre l’État hôte et nos États membres, et nous, nous sommes là pour bien entendu les exécuter, mais aussi rendre compte, faire des recommandations, présenter la situation de la manière la plus honnête et la plus impartiale, et faire encore une fois un certain nombre de suggestions.

Pour la montée en puissance de l’État, bon, j’allais dire ça, c’est vraiment quelque chose qui relève de l’État congolais au premier chef. Parce que le Congo a des ressources humaines, financières. Il y a aussi, je crois, une ouverture, une lucidité quant aux efforts qui restent à faire dans nos contacts avec les autorités, c’est très clair. Nous, nous avons le rôle aussi d’être en soutien et c’est pour ça que je disais tout à l’heure. Nous avons bien pris en compte ce qui nous a été dit sur les domaines dans lesquels il serait souhaité, que nous portions davantage d’attention, que notre mandat soit davantage focalisé.

Nous allons les prendre en compte encore une fois, ces convergents avec ce que nous pensons être les priorités à l’avenir et nous allons faire en sorte de refléter ces attentes dans les suggestions que nous ferons aux États membres, au Conseil de sécurité.




29 ans après : Bienvenu-Marie Bakumanya ouvre le bureau de liaison de l’ACP en Belgique/Europe

L’Agence Congolaise de Presse dispose désormais d’un bureau de liaison Europe, à Bruxelles, en Belgique. Son ouverture a eu lieu ce jeudi 8 Juin 2023. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du Ministre de la Communication et Médias, du Directeur Général de l’ACP, Bienvenu-Marie Bakumanya et la Directrice Générale de la RTNC et tant d’autres invités. Il y a 29 ans que l’ACP n’avait plus de bureau de liaison en Europe.

C’est le Directeur de Cabinet du ministre de la Communication et Médias qui a symboliquement dévoilé la plaque portant le nom de ce bureau de liaison de l’ACP. Nico Liyanza l’a fait devant un parterre d’invités triés sur le volet. Pour Bienvenu-Marie Bakumanya, l’ouverture de ce bureau de Bruxelles marque le retour de cette agence sur l’échiquier international.

Pour Bienvenu-Marie Bakumanya, DG de l’ACP ce bureau à Bruxelles, c’est le retour de l’Agence Congolaise de Presse sur l’échiquier international. « Nous allons ainsi marquer notre retour sur l’échiquier international après avoir opéré de changement sur le plan de l’écriture agencière, également après avoir implémenter la vidéo, la photo et l’infographie. Ce retour ici à Bruxelles, ça va nous permettre d’être en contact direct avec nos partenaires et avec nos potentiels abonnés. Et deuxième objectif de ce retour, c’est de faire entendre la voix de la République Démocratique du Congo, la voix plurielle de la République Démocratique du Congo, la voix plurielle de congolais qui sont dans leur diversité, qui défendent les intérêts vitaux de leur pays. Et la troisième mission de ce bureau, c’est aussi d’opérer ce lobbying, avoir un média ici à Bruxelles, c’est aussi avoir voix au chapitre, c’est se faire entendre dans le concert de nations sur l’arène international », a-t-il epxliqué. Et d’ajouter que les autres, notamment, nos agresseurs, ont pris d’assaut les médias ici, et pourquoi est-ce que nous, on ne ferait pas entendre notre voix, nous la voix de la République Démocratique du Congo. Ce sont les objectifs pour lesquels nous avons mis en place ce bureau de liaison en attendant que le gouvernement de la République nous aide à avoir un bureau de représentation.”

Pour sa part, la Directrice Générale de la RTNC a également fait le déplacement de Bruxelles pour prendre part à cet événement historique. Mme Nora Elenge a salué cette action tout en demandant à l’Etat congolais de disponibiliser les moyens conséquents pour la continuité du projet.

A en croire Mme Nora Elenge, Directrice Générale de la RTNC, l’initiative est très bonne, d’autant plus que l’ACP du temps d’AZAP, était une agence reconnue et qui avait pignon sur rue, sur la place de Bruxelles. Et donc, revenir ici, c’est quelque chose de fort pour la politique nationale, parce que pour une fois, nous aurons maintenant des congolais sur place à Bruxelles qui collectent, traitent et diffusent les informations telles que vues et vécues par nous au niveau du pays.

« Donc, pour nous, c’est vraiment un point fort. Ça manquait, et aujourd’hui c’est chose faite, nous ne pouvons que saluer l’initiative et la soutenir, pourquoi, parce que s’expatrier dans un pays occidental requiert pas mal de choses tout autour. Il ne suffit pas d’avoir de bureau, il y a la législation, il y a pas mal d’autres choses auxquelles on devrait se conformer pour que ce bureau reste viable. Et donc, il faut lancer un appel aux autorités congolaises pour soutenir l’ACP, et que ce bureau continue d’exister comme du temps d’AZAP où on faisait un contrepoids par rapport aux mêmes informations, mais traiter par des personnes autres que congolaises”, indique-t-elle.

L’Agence Congolaise de Presse appartient à l’Etat congolais. Il revient aux autorités congolaises de mettre les moyens pour le développement de cette agence censée être la première source de l’information du pays.

Nico Liyanza promet un accompagnement de l’Etat à l’ACP

Le Directeur de Cabinet du Ministre de la Communication et Médias, représentant le ministre de tutelle a justement promis des mesures dans ce sens. Nico Liyanza, a précisé qu’aujourd’hui, ce bureau de l’ACP est un bureau de liaison, mais nous espérons qu’à partir du budget 2024 qui sera adopté au mois de septembre 2023, que l’ACP aura non plus un bureau de liaison, mais un bureau de représentation qui aura un budget conséquent pris en compte. Et ainsi Bruxelles sera la plaque tournante, et nous allons continuer avec les bureaux de liaison à bureau de représentation. Et le projet aujourd’hui réalisé à Bruxelles, est un projet pilote.”

Le Bureau de liaison qui vient d’être inauguré à Bruxelles, en Belgique est un Bureau pilote. Il est appelé à devenir un bureau de représentation si les moyens suivent, et l’expérience de Bruxelles sera dupliquée dans les autres villes européennes. La voix de la RDC sera encore plus audible.




Le VPM Vital Kamerhe s’implique pour la paie des pertes et manques à gagner aux pétroliers 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a échangé ce jeudi 8 juin, dans son cabinet de travail, avec les représentants des sociétés pétrolières nationales. Ces derniers lui ont déposé un mémorandum contenant leurs préoccupations sur les difficultés rencontrées dans le secteur. Il s’agit notamment de l’accumulation des arriérés des pertes et manques à gagner que le gouvernement s’est engagé à payer aux pétroliers.

« Depuis pratiquement une année et quelques mois, nous ne sommes pas payés, par rapport à tout ce que nous attendons de la part du gouvernement, C’est à dire des pertes et manques à gagner des produits pétroliers », a affirmé Joseph Mankondo Maboko, président du comité professionnel des pétroliers nationaux à la Fédération des Entreprises du Congo, Bloc Ouest.

Et de préciser : « Nous vendons par rapport au régime que tout le monde connaît. Nous avons un prix que nous négocions avec le gouvernement congolais. Et ce prix est appliqué à la pompe pour éviter qu’il y ait des problèmes au niveau social ».

En sa qualité de Président de la commission économique et financière du gouvernement, Vital Kamerhe a rassuré ses interlocuteurs de sa détermination à trouver des solutions idoines aux problèmes lui soumis.

« La politique du Président de la République et le programme du Premier Ministre, c’est de faire en sorte que dans ce pays émergent des hommes d’affaires qui vont peser pour créer une classe moyenne», a affirmé le patron de l’Économie Nationale.

Vital Kamerhe qui a promis d’écrire au Ministre des Finances Nicolas Kazadi, a appelé les pétroliers à la patience, au regard des sérieux problèmes de trésorerie. Il a promis de s’impliquer personnellement pour permettre aux pétroliers de faire face au problème d’approvisionnement.

« Nous sommes confiants par rapport à sa manière de travailler que nous connaissons bien. Nous sommes sûrs que dans peu de temps, nous serons payés », a déclaré le représentant des pétroliers nationaux, Joseph Mankondo.

Face à la flambée continuelle des prix des produits pétroliers à l’échelle internationale, le gouvernement a décidé, depuis quelques années, de prendre en charge une partie du coût des produits pétroliers à la pompe, à travers les subventions aux sociétés pétrolières. L’objectif est de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.




Sahara: Le soutien du Cap-Vert à l’intégrité territoriale du Maroc, une position cohérente avec le droit International (député capverdien)

En reconnaissant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et le plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le règlement du conflit autour du Sahara marocain, le Cap Vert a pris une position cohérente avec le droit International, notamment avec la Cour Internationale de Justice, (CIJ), a affirmé le député et avocat capverdien, Hélio Sanches.

“Le Cap Vert, en reconnaissant l’intégrité du Royaume du Maroc, et le plan d’autonomie présenté par le Maroc, a pris une position cohérente avec le droit international, notamment avec la Cour Internationale de Justice, (CIJ), et les positions de l’Organisation des Nations Unies”, a écrit M. Sanchez, qui a été candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2021 au Cap Vert, dans une tribune publiée mercredi dans le journal local “Expresso Das Ilhas”.

La position du gouvernement du Cap Vert, constitutionnellement compétent pour conduire la politique étrangère du pays vis-à-vis du Sahara marocain, est correcte, cohérente, répond aux aspirations des Sahraouis et s’inscrit dans l’évolution de ce processus, dans le cadre des Nations Unies, a-t-il souligné.

Ainsi, la position actuelle du gouvernement Capverdien, qui est conforme à la nouvelle approche des Nations Unies sur le Sahara marocain, n’est pas isolée, au niveau international, car elle rejoint les positions de la quasi-totalité des pays africains, des Etats-Unis d’Amérique et de l’Europe, à savoir l’Espagne, l’ancienne puissance coloniale, a fait savoir M. Sanches.

Il a, dans ce sens, noté que “la décision du gouvernement ne viole pas la Constitution du Cap Vert, d’autant plus que la reconnaissance des Etats, en Droit International, est une décision politique et souveraine de chaque Etat”.

La reconnaissance de l’intégrité territoriale du Maroc, y compris le Sahara marocain, qui marque une “nouvelle ère”, avec l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays et, surtout avec l’installation d’un Consulat à Dakhla, au Sahara, est une décision politique majeure, de compétence constitutionnelle exclusive du gouvernement légitime de la République du Cap Vert, qui dirige la politique étrangère du pays, et doit être respectée par tous, y compris les autres organes de souveraineté, a-t-il poursuivi.

“Avec cette reconnaissance, le gouvernement du Cap-Vert et sa diplomatie ont fait un pas important dans sa réaffirmation en tant qu’acteur attentif de la politique internationale, en s’alignant sur les meilleures pratiques des relations internationales, le Nouvel ordre international et les principes de la démocratie et de l’Etat de droit, et de la Résolution 1754 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en contribuant à la paix et à la sécurité en Afrique et en renforçant les relations de coopération avec le Royaume du Maroc, dirigé par SM le Roi Mohammed VI, ami du Cap-Vert et du continent africain”, a précisé le député de l’Assemblée nationale du Cap Vert.

Il a, par ailleurs, estimé que “l’Union Africaine, contrairement à certaines déclarations récentes, n’a aucune légitimité pour intervenir et faire de la médiation dans la question du Sahara car elle a reconnu ce territoire comme membre, en violation de sa propre charte constitutionnelle, alors qu’il y avait encore un différend avec le Maroc”.

“Ainsi, en prenant parti pour l’une des parties, cette Organisation a été partiale et, par conséquent, n’a aucune légitimité pour intervenir dans ce processus en tant que “médiateur”. En outre, la vague de “gel” de la reconnaissance de la RASD et le soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc constituent un véritable discrédit pour cette organisation et la preuve de son échec total sur la question du Sahara”, a fait noter M. Hélio Sanches, également professeur de Droit international à l’Université catholique de Louvain (Belgique).

“Pour la CIJ, il ne fait aucun doute que le Sahara fait partie intégrante du Maroc”, a-t-il dit, rappelant qu’ avec l’assentiment de la CIJ, le Maroc, à travers le défunt et visionnaire SM le Roi Hassan II, a mené l’historique “Marche Verte” en 1975, qui a abouti à la récupération du Sahara et au retour de ce territoire à sa mère patrie, le Royaume du Maroc.

“Il ne s’agit pas de “colonisation” comme l’appellent certains idéologues communistes et nostalgiques de la guerre froide. Au contraire, en récupérant la partie sud de son territoire, le Sahara, le Maroc a cessé d’être colonisé par l’Espagne, mettant ainsi fin à la double colonisation qu’il subissait : la France au nord et l’Espagne au sud (Sahara)”, a expliqué M. Sanches.

Il est à noter, pour une meilleure compréhension et analyse, que l’émissaire des Nations Unies pour le Sahara, en 2008, le diplomate néerlandais de l’époque, Peter Van Walsum, a annoncé qu’il était arrivé à la conclusion que “l’option de l’indépendance revendiquée par le +Polisario+ est irréaliste”, a-t-il rappelé.

“Cette conclusion renforce le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme l’unique solution pour résoudre ce différend. C’est aussi une position qui suit l’évolution du monde et la dynamique des relations internationales et du Nouvel ordre mondial”, a encore souligné M. Sanches.

Mapexpress.ma




Amir Ohana: Le Sahara est marocain, et Israël devrait le reconnaitre

Le président de la Knesset, Amir Ohana, actuellement en visite dans le Royaume, a clairement exprimé sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre, jeudi à Rabat, avec le président de la chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, Ohana a eu ces mots: « Le Sahara est marocain. Je suis heureux. Aujourd’hui est un grand jour, et le Roi Mohammed VI est un grand Homme ».

« Je l’ai dit avant et je le redis maintenant, en tant que président de la Knesset, très clairement: Israël devrait aller de l’avant vers cet objectif de reconnaissance de la marocanité du Sahara, tout comme notre allié le plus proche, les États-Unis d’Amérique », a-t-il ajouté.

Le président de la Knesset a, en outre, salué le leadership du Souverain qui « entreprend de grandes choses et oeuvre pour la paix ».

Il a en ce sens souligné que le Roi Mohammed VI, « suivant en cela les pas de son grand-père, le feu Mohammed V, et de son père, feu Hassan II, ne ménage aucun effort pour préserver l’héritage hébreu au Maroc ».

A noter qu’au cours de cette visite, Ohana a offert à Talbi Alami, un « nano-Coran », soit le plus petit Coran au monde, en édition unique, élaborée par une société israélienne.

Il avait à ce propos expliqué sur Twitter juste avant son arrivée au Maroc, avoir « choisi d’offrir à mes hôtes un cadeau extraordinaire qui relie le monde religieux musulman au summum de l’innovation israélienne: un nano-Coran ».

« La percée des relations israélo-marocaines au niveau parlementaire est une belle opportunité de relier le passé et l’avenir, entre tradition et progrès, entre l’ancien et le nouveau », a-t-il ajouté.

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Réunion à Bouznika de la commission libyenne “6+6”: l’Union africaine félicite le Maroc 

L’Union africaine (UA) a félicité jeudi le Maroc qui a abrité, à Bouznika, les travaux de la commission mixte “6+6” chargée par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens de l’élaboration des lois électorales pour les législatives et la présidentielle en Libye.

“Je félicite le Royaume du Maroc pour sa facilitation”, écrit le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat dans un tweet.

Le Président de la Commission de l’UA a également “salué l’accord conclu dans le cadre de la commission mixte chargée par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyen pour l’élaboration des lois électorales pour les législatives et la présidentielle en Libye”.

La commission mixte “6+6” a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, que ses membres sont parvenus, au terme de deux semaines de réunions au Maroc, à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielle et parlementaires prévues en fin d’année.

La réunion de Bouznika s’inscrit dans le prolongement de la série de rencontres qu’abrite le Royaume, réunissant les différentes parties libyennes en vue d’approfondir le dialogue sur les voies et moyens à même de mener au règlement de la crise dans ce pays, suivant une approche qui fournit l’espace idoine pour le dialogue et la concertation constructive.

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