A quelques mois des élections: La société civile embrasse la politique

Pour avoir cerné les vrais mots qui rongent la société congolaise, la société civile s’est mise ensemble pour créer une dynamique nouvelle, une plate-forme appelée : « Alternative pour un Congo nouveau ». Ainsi, la dynamique n’est ni de l’union sacrée ni de l’opposition et au-dessus, il n’y a pas une autorité morale quelconque. C’est donc une 3ème force qui s’est constituée et qui s’organise. La société civile accepte de faire la politique active, tout en voulant changer des paradigmes. Elle se donne comme défis de transformer les potentiels en richesses. C’est donc l’histoire qui se répète, d’autant plus que d’autres ténors de la société civile de l’époque, dont l’actuel président du Sénat, avait déjà abandonné la société civile pour faire la politique active.

Ce jeudi 08 juin restera dans les annales, parce qu’il consacre la sortie officielle d’une plate-forme politique : « ALTERNATIVE POUR UN CONGO NOUVEAU », une initiative des organisations de la société civile, mouvements citoyens, organisations politiques, et personnalités indépendantes de la République Démocratique du Congo.

Cette décision a été annoncée lors d’un point de presse animé par Me Patient Bashombe, dans la commune de la Gombe. Pour y arriver, la société civile a considéré la nécessité de renforcer et de consolider la culture démocratique, la cohésion nationale ainsi que les valeurs fondamentales parmi lesquelles: le patriotisme; la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale; le respect des intérêts communs, l’égalité, le travail; la solidarité; la justice: la coexistence pacifique; le respect des droits fondamentaux et liberté, etc.

« Mus par la volonté d’élaborer un programme de gouvernance commun qui priorise le bien-être collectif des citoyens sur les intérêts personnels et partisans », indique la déclaration, qui explique aussi que la société civile s’est engagée pour proposer une offre politique alternative, élaborée avec les citoyens, dont les solutions concrètes et réalisables doivent permettre de résoudre les véritables problèmes auxquels les citoyens sont confrontés et ainsi améliorer leurs conditions de vie.

Une autre raison ayant motivé sa décision, la société civile constate que plus de soixante ans après l’accession à l’indépendance, en République Démocratique du Congo, le bien-être collectif n’est toujours pas assuré en dépit des richesses et dont dispose notre pays afin de se positionner au rendez-vous du développement et de la modernisation.

C’est conscient que l’avenir du peuple congolais est en jeu, mieux encore, de plus en plus incertain, l’inconscience et le Cynisme de l’actuelle classe politique qui ont conduit le pays à la faillite. Les membres de la société civile constatent aussi que le cette initiative vise à mettre fin au système de gouvernance prédateur entretenu par la grande la classe politique, toutes tendances confondues, et basé sur des intérêts particuliers et ainsi que sur des antivaleurs telles que : la corruption; le détournement de fonds publics; clientélisme; le non-respect des textes fondamentaux, notamment la Constitution; le tribalisme; le régionalisme : la violence; le concept d’autorité morale; etc.

C’est au regard de tout ce qui précède que la société civile, prenant son destin en main, a décidé de rassembler, fédérer et organiser les forces citoyennes et politiques alternatives au sein d’une Plateforme politique appelée «ALTERNATIVE POUR UN CONGO NOUVEAU » ACN, en vue de constituer la 3eme voix politique en République Démocratique du Congo.

Cet engagement est celui de concourir à la gestion responsable des institutions de la RDC par le changement du paradigme de la gouvernance, Renouveler qualitativement la classe politique congolaise, en privilégiant les jeunes et les femmes ; Restaurer la dignité des congolaises et congolais en transformant les potentiels en richesses et en les distribuant équitablement aux congolais ; Mettre fin au Système de gouvernance Prédateur qui est à la base de la faillite dans laquelle se trouve le pays.

Soulignons que plusieurs organisations politiques et sociales ont saisi l’occasion pour adhérer à ALTERNATIVE POUR UN CONGO NOUVEAU qui reste une Plateforme politique alternative ouverte à tous les Congolais qui en partagent la Vision et les Valeurs.

La société civile va compétir à tous les niveaux

Comme on peut bien s’en rendre compte, jusque quelques mois nous séparent des élections générales de décembre 2023. Pour y arriver, nombreux sont les regroupements et les partis politiques qui affutent leurs armes. C’est dans cette optique que la société civile annonce qu’elle va compétir à tous les niveaux. « Ne soyez pas étonné si l’un de nous était candidat président de la République », a indiqué Patient Bashombe, qui pense que le moment est venu pour changer de paradigme.

Dans un échange à bâton rompu avec la presse, il n’a pas manqué d’insister que tout sera fait pour la valorisation de la jeunesse, qui ne sera pas là uniquement pour poser et enlever les banderoles, mais aussi occuper les postes de responsabilités pour prouver de quoi elle est capable.

Jean-Marie Nkambua




Justice: Félix Tshisekedi prend acte de la prestation de serment des nouveaux magistrats de la Cour Constitutionnelle

Le Chef de l’Etat a présidé, ce jeudi 8 juin au Palais du Peuple, la cérémonie de prestation de serment de quatre hauts magistrats nouvellement nommés à la Cour constitutionnelle.

Il s’agit de Mukolo Nkokesha, Procureur général près la Cour constitutionnelle, Ndaka Matandombi, Bonane Biakwajiri et Masiala Kaza, premiers avocats généraux au Parquet près la Cour constitutionnelle.

Le Procureur général Mukolo a été nommé par ordonnance présidentielle le 29 avril 2023 pour un second mandat. Il vient ainsi de renouveler son serment. Les 3 premiers avocats généraux ont, pour leur part, été nommés le 6 juin 2023 par le Chef de l’Etat.

Mme Masiala est la première femme à occuper ce haut rang dans la magistrature du pays. Outre le Président de la République, magistrat suprême, les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que celui du Conseil supérieur de la magistrature ont pris part à cet événement.

Cette prestation de serment a été organisée conformément à la loi organique numéro 13/026 du 15 octobre 2013, à son article 16, portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle.

La Cour constitutionnelle est une institution issue de l’article 157 de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Elle est composée de neuf membres nommés par le Président de la République dont trois à sa propre initiative, trois choisis par le Parlement et trois autres désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.

Les deux tiers des membres doivent être des juristes : avocats, juges, procureurs, professeurs universitaires.

 

JMNK




IXes Jeux de la Francophonie: La Coordination pour le Changement de Mentalités va désormais accompagner le Comité national

La Coordination pour le Changement des Mentalités va désormais accompagner le Comité national des IXes Jeux de la Francophonie pour préserver les acquis obtenus dans l’organisation de cet événement. Le coordonnateur adjoint de ce service spécialisé du cabinet du Président de la République M. Jacques Tshilombo a accompagné le Directeur du Comité national pour une visite des sites de construction des infrastructures.

Du stade des Martyrs jusque Tata Raphaël, les deux personnalités ont visités tous les ouvrages en construction et en réhabilitation dans le cadre des Jeux de la Francophonie.

« La CCM va désormais travailler en étroite collaboration avec le CNJF en déployant des actions de sensibilisation de la population pour maintenir propre, tous les ouvrages en construction. Il s’agit d’un investissement majeur du Gouvernement au profit de la jeunesse congolaise, il ne faudra pas qu’après les Jeux de la Francophonie, nous connaissions des casses ou l’abandon de tous ces patrimoines », a souligné M. Jacques Tshilombo, Coordonnateur adjoint de la CCM.

Le Directeur national des Jeux de la Francophonie qui tient à la réussite des Jeux de la Francophonie mais aussi la bonne gestion de toutes ces infrastructures a pour sa part, souligné l’importance de préserver ces acquis qui profiteront à la jeunesse après le rendez-vous des IXes Jeux de la Francophonie

Crée par l’ordonnance Nº19/067 du 25 juillet 2019, la CCM est un service spécialisé au sein du Cabinet du Président de la République. Elle a pour mission d’assurer la prévention, la sensibilisation, la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs.

« Les jeux de la francophonie Kinshasa 2022 auront bel et bien lieu »

Confirmation faite encore ce jeudi par le ministre des sports et loisirs à la chambre haute du parlement. François Claude Kabulo Mwana Kabulo est revenu, devant les élus des élus, sur les dispositions prises pour la préparation afin d’éviter la honte des disciplines participantes, mais aussi comment faire pour engranger des médailles et des trophées.




Coopération Chine-Rdc : Zhao Bin remplace Zhu Jing

Le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a reçu, ce jeudi au Palais de la Nation, les lettres de créance de quatre ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires nouvellement accrédités en RDC.

Il s’agit de M. Doro Sy du Sénégal, Mme Alyson Ruth Grace King Obe de la Grande-Bretagne, Mme Fortuna Dibaco Cizare de l’Éthiopie et M. Zhao Bin de la Chine.

Si M. Zhu Jing, le percutant et convaincant est allé en Belgique où il va gérer un portefeuille important, M. Zhao Bin vient en Rdc dans un contexte très particulier. En effet, Zhu Jing avait un avantage d’avoir fait longtemps en Rdc et d’avoir maîtrisé beaucoup de rouages. C’est ainsi qu’il avait une facilité à s’adresser et de rencontrer n’importe quelle autorité, avec des résultats palpables.

C’est à la fin de son mandat que le fameux rapport de l’IGF a été publié, jugé par une certaine opinion d’inamical, au regard de certains termes qui y ont été utilisés. Heureusement que ce rapport a ouvert la voie aux renégociations entre les deux parties pour un accord gagnant-gagnant.

Signalons aussi que c’est sous le mandat de Zhu Jing que les discussions entre Tenke Fungurume Mining et le Gouvernement congolais ont abouti à un accord qui a permis à cette multinationale de payer les superprofits à l’Etat et de voir son interdiction d’exporter sa production être levée.

Personne n’oubliera, dans le monde de la presse, de souligner la proximité de M. Zhu Jing avec les journalistes, qu’il n’a pas manqué d’assister au prorata de sa disponibilité. Et ce, sans ignorer le voyage effectué par une poignée de journalistes pour palper du doigt le fonctionnement des entreprises minières à capitaux chinois.

Pour sa part, Zhao Bin arrive en Rdc au moment où la Chine et la Rdc ont élevé le niveau de leur coopération, en vue d’un partenariat stratégique et global. C’est le sens à donner à la dernière visite d’Etat effectuée par le président Félix Tshisekedi en Chine, où il a été reçu par son homologue Xi Jinping.

Le nouvel ambassadeur aura donc la mission d’approfondir ce partenariat au profit de deux peuples. Il sera aussi attendu sur l’impulsion qu’il devra donner aux discussions entre la partie chinoise et la partie congolaise, afin de redimensionner la convention sino-congolaise. Il ne manquera pas se pencher sur toutes les questions de coopération bilatérale, afin de leur donner une nouvelle impulsion et une touche personnelle.

Le monde de la presse attend aussi voir les premiers gestes que ce diplomate aura à poser, afin de se faire une idée de la personne. Evidemment, il va aller dans le sens de l’approfondissement des relations existantes. Qu’à cela ne tienne, www.lequotidienrdc.com se veut être pour lui un appui incontournable. Bienvenue au nouvel ambassadeur !




Lors de la 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine : 145 projets de coopération seront signés avec une valeur dépassant 10 milliards de dollars 

Le 6 juin a eu lieu la conférence de presse de la 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine. La 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine, coparrainée par le ministère du Commerce de la République populaire de Chine et le gouvernement populaire provincial du Hunan, se tiendra à Changsha, du Hunan, du 29 juin au 2 juillet. Au cours de l’exposition, l’indice commercial sino-africain sera publié pour la première fois en faisant autorité, fournissant un “baromètre” aux entreprises pour mener à bien la coopération économique et commerciale avec l’Afrique à travers un système d’évaluation numérique et scientifique.

Le principal hall d’exposition couvre une surface de 100 000 mètres carrés, soit une augmentation de près de 30 000 mètres carrés par rapport à l’édition précédente. Environ 1 100 exposants, 8 000 acheteurs et visiteurs professionnels y participeront, et le nombre de visiteurs dépassera le seuil de 100 000. Implantées dans le parc de démonstration pour la promotion de l’innovation dans le cadre de la coopération économique et commerciale sino-africaine, les sous-salles d’exposition disposent d’un total de 4 zones, dont le pavillon permanent hors ligne de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine, la zone du regroupement des produits d’exportation du Hunan, le Parc industriel numérique des échanges économiques et commerciaux sino-africaines ainsi que le centre commercial du café d’Afrique.

Lors de l’exposition, auront lieu la cérémonie d’ouverture et le Forum de coopération économique et commerciale sino-africaine. Le “Rapport sur les relations économiques et commerciales sino-africaines ” et l’Indice commercial sino-africain seront publiés sur place, et plus de 40 activités différentes seront organisées, avec les thèmes couvrant les infrastructures vertes, la quarantaine douanière, la médecine et la santé, les produits agricoles et alimentaires, l’industrie légère et le textile, les parcs industriels, les femmes et les jeunes, l’enseignement professionnel et d’autres domaines de coopération.

Jusqu’au 5 juin, 50 pays africains et 8 organisations internationales se sont inscrits pour participer à la 3e édition de l’Exposition économique et commerciale sino-africaine. Le nombre total de participants devrait dépasser les 10 000 personnes, dont environ 800 étrangers. À l’heure actuelle, l’exposition a décompté 145 projets de coopération qui seront signés et négociés au cours de l’exposition, pour une valeur de plus de 10 milliards de dollars américains.

(Source : cctv.com)




Pris la main dans le sac à la sous-division Dibaya 3 à Kamponde au Kasaï Central: Les détourneurs face à la sévérité de la justice

Le feuilleton du détournement des dons de l’Unicef pour la construction de trois écoles dans la Sous-division de Dibaya 3 à Kamponde, ne fait que révéler chaque jour l’ampleur du vol et le visage des auteurs directs et indirects, locaux et lointains des dons de l’Unicef. Avec preuves à l’appui parvenues à notre rédaction, la délégation dépêchée sur les lieux a vu quelques matériaux de construction trouvés, tandis que le mystère demeure épais sur la somme d’argent et des matériaux réceptionnés comme tôles et ciment. Dans sa réponse à son Proved, le Sous-Proved John Cisuyi avoue à demi-mot le méfait et renvoie la faute surtout à ses chefs hiérarchiques de l’EPST à la Division provinciale à Kananga.

Reçu hier par les autorités à Kananga, il réaffirme avoir déjà fait stocker dans son village Tshidimba, situé à 60 Km de Kamponde, 214 sacs de ciment et 300 tôles, et avoir prêté 114 sacs de ciment à une ONG, pourtant inconnue dans la région. Tout baigne encore dans les nuages et cela à tous les niveaux. La population locale de Kamponde-Mission totalement désemparée cherche d’abord à connaître la vérité : combien d’argent et des matériaux de construction l’Unicef Kananga a réellement remis pour ces trois écoles non construites aujourd’hui ? Et à qui exactement : au Sous-Proved à la Sous-Division ou au Proved à Kananga ? Et sur place à Kamponde, combien de tôles et de ciment ont été effectivement distribués la nuit aux notables de la place pour se couvrir et combien sont partis dans la direction de Tshimbulu pour des maisons privées ?

Ensuite la population pose des questions relatives à la justice qui doit faire son travail : « que fera la province des auteurs présumés et réels qui se promènent encore librement sans s’inquiéter de rien ? Jusqu’à quand la justice va-t-elle faire son travail pour récupérer l’argent dilapidé et les matériaux volatilisés dans la nature ? Enfin les questions vont jusqu’au ministère de l’EPST en province et à Kinshasa : » Jusqu’à quand les pauvres écoliers de Kamponde vont souffrir sous la chaleur des bâtiments inachevés et ceux de Luekeji et de Tshidimba auront leurs bâtiments construits ? Où est l’Etat de droit dans tout ceci ? » C’est la suite claire à ces questions qui donnera une fin à ce cas de vol qui foule aux pieds la vision si chère au Chef de l’Etat que son ministre de l’EPST matérialise mais avec des mauvais collaborateurs à la Sous-Division de Dibaya 3.

SK.




Devant Sama Lukonde : La CENI signe un protocole d’accord de transfert des données et d’autres matériels importants avec l’ONIP et l’INS

Le Gouvernement de la République est de plus en plus déterminé à doter le pays du fichier général de la population à travers les opérations d’identification et de recensement, conformément à son programme d’actions 2021-2023, et selon la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’est dans cette optique, que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce jeudi 09 juin 2023 à l’hôtel du Gouvernement, la cérémonie de signature officielle du protocole d’accord entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Office national d’Identification de la population (ONIP) et l’Institut national de la Statistique (INS).

Ce protocole d’accord est relatif au transfert des dispositifs d’enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte par la CENI aux deux autres institutions appelées à poursuivre, dans le cadre de la mutualisation, les opérations d’identification et de recensement général de la population, ce qui ouvre la voie à la délivrance bientôt des cartes d’identité nationale aux congolais.

 

Cette importante cérémonie s’est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement, du Cabinet du Président de la République, du Président de la CENI, des Directeurs généraux de l’ONIP et de l’INS ainsi que des membres du comité technique de mutualisation.

La CENI remet symboliquement des matériels ayant servi à l’enrôlement des électeurs à l’ONIP

Les différents speeches des responsables des institutions concernées ont immédiatement été suivis par la signature du protocole d’accord, document important qui matérialise la mutualisation des opérations d’enrôlement, d’identification et de recensement de la population.

Le Président de la CENI a procédé par la même occasion, à la remise symbolique des matériels ayant servi à l’enrôlement des électeurs à l’ONIP pour qu’à son tour, l’ONIP puisse procéder, dans les jours qui suivent, au lancement officiel de l’opération d’identification de la population notamment par la ville province de Kinshasa comme province pilote.

Ceci va permettre d’économiser les moyens financiers que le Gouvernement de la République devrait dépenser pour réaliser ces opérations. Outre le matériel, la CENI met à la disposition de l’ONIP son personnel temporaire qui a travaillé lors de l’enrôlement pour réaliser cette opération.

Dans son mot de circonstances, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui s’est montré très heureux, a commencé par rendre un vibrant hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa promesse d’offrir la carte nationale d’identité à la population qui tend à se concrétiser.

“Ceci est un grand jour, une étape importante attendue par notre population, par le Gouvernement, et surtout par le Président de la République, dont je salue le leadership, lui qui a promis de donner et de doter chaque citoyen sa carte d’identité et surtout d’offrir au pays les statistiques fiables de sa démographie. Pour rappel, c’est depuis 1984 que notre pays n’a plus procédé au recensement scientifique de la population.

Ce processus est donc un défi de grande envergure que notre gouvernement est sur le point de relever s’il reste déterminé. Voilà pourquoi cette cérémonie arrive à point nommé. Le protocole relatif au transfert du fichier électoral, des dispositifs d’enrôlement, des données cartographiques, et du matériel de collecte par la CENI à l’ONIP et à l’INS. Ledit protocole permettra ainsi à l’ONIP de poursuivre ses activités conformément à sa mission d’identification de la population et de produire la carte d’identité nationale et à l’INS, d’exécuter ses activités de recensement”, a souligné le Premier Ministre Sama Lukonde.

Le Chef du Gouvernement a, par ailleurs, demandé à toutes les parties prenantes de ce processus de redoubler d’ardeur en vue de le parachever et d’en tenir les objectifs. Il a remercié tous les acteurs qui ont permis que l’on puisse arriver à ce stade de signature du protocole d’accord en commençant par les membres du Gouvernement pour leur implication directe, ensuite les responsables de la CENI, de l’ONIP et de l’INS. Il n’a pas oublié de remercier particulièrement le comité technique pour le travail réalisé jusqu’à ce jour, tout en reconnaissant que beaucoup reste encore à faire.

Cap sur le recensement de la population

Le Président de la CENI n’a pas manqué de saluer la détermination du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde qui a tenu fermement à la mutualisation malgré des difficultés rencontrées sur le terrain.

“Aujourd’hui c’est un grand moment. Parce qu’à un certain moment, on ne pensait pas que cela se réaliserait, que les cartographies opérationnelles seraient établies, l’enrôlement des électeurs serait conduit, et le fichier électoral serait constitué. En effet, aujourd’hui, nous avons ce fichier. Je dois vraiment reconnaître le leadership du Premier Ministre qui n’a pas perdu sa patience au moment où nous avions, à un certain moment, l’impression que les objectifs de la CENI, de l’ONIP et de l’INS étaient incompatibles.

Nous, pressés par le temps, et eux, selon nous, ayant un peu plus de temps que nous. Il y a eu des réunions assez chaudes mais le Premier Ministre a toujours gardé le cap. Félicitations pour ça. Et aujourd’hui, nous allons symboliquement transmettre ces matériels et plus tard, le personnel. Et ça va marquer un nouveau moment avec les entrepôts disponibles et nous-mêmes personnel et cadres de la CENI, nous allons être à la disposition de nos amis de l’ONIP et de l’INS”, a déclaré en substance Denis Kadima.

En sa qualité de Président du comité technique de mutualisation, le Directeur de Cabinet du Premier Ministre, le professeur Paul Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya a rendu hommage au Chef du Gouvernement qui n’a ménagé aucun effort pour parvenir aujourd’hui à cette importante cérémonie liée à la signature du protocole d’accord entre les trois institutions afin de parachever le processus déjà déclenché et offrir au pays le fichier de la population. Il a retracé le chemin déjà parcouru avant d’espérer voir ce processus aboutir.




Kinshasa: Mpoyi et Ngobila enterrent la hache de guerre 

Qui avait dit que le président de l’Assemblée provinciale et le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Godé Mpoyi et Gentiny Ngobila ne fumeraient pas le calumet de la paix ? Pendant que tout le monde pensait que la situation était devenue irréparable et les positions étaient inconciliables, que les deux personnalités ont préféré enterrer la hache de guerre, pour se réconcilier devant témoin. L’essentiel, c’est de travailler main dans la main au développement de la ville province de Kinshasa, une ville, eu regard à l’insalubrité grandissante et des infrastructures en délabrement très avancé, donne l’image d’être abandonnée.

Selon plusieurs sources, le conflit entre Mpoyi et Ngobila tire sa source, notamment des prêts bancaires non remboursés, la multiplication des comptes bancaires et la gestion opaque des finances de la ville. Alors que Godé Mpoyi avait autant de manœuvres pour interpeller Gentiny Ngobila à l’Assemblée provinciale, l’opinion l’a vu donner ou publier quelques informations dans les réseaux sociaux.

Les mêmes sources vont annoncer la saisie des comptes de Godé Mpoyi pour non remboursement, pendant que ce dernier estime que c’est Gentiny Ngobila qui devait payer. Qui dit vrai ? Les Congolais risquent de n’est rien savoir, surtout que l’Assemblée provinciale n’a jamais rencontré les attentes des Congolais. Une Assemblée que certains accusent d’immobilisme et laxiste, au regard de l’image que donne la ville province de Kinshasa.

Nombreux sont les analyses qui n’avaient pas du tout compris les accusations de Godé Mpoyi, lui qui a la grosse machine à faire fléchir les dirigeants, l’Assemblée provinciale ! Et pourtant, Godé Mpoyi a été le premier à défendre le bilan de Ngobila. Curieusement et subitement, c’est le même Mpoyi qui a commencé à vilipender son colistier.

Dans ce contexte et pour éviter tout discrédit, l’union sacrée de la nation serait intervenue pour appeler les deux personnalités à la raison. Le climat politique est déjà tendu, et qu’il ne faut pas multiplier les incidents. Mieux, le président de la République a déjà des dossiers sensibles qu’il gère, qu’il n’a pas assez de temps de s’occuper d’une querelle sans tête ni queue et qui peut facilement trouver solution.

JMNK




Kinshasa : Quelle est la suite après la perquisition des résidences de Moïse Katumbi et Salomon Kalonda ?

Le service de renseignement a perquisitionné la maison de Moïse Katumbi et celle de son conseiller ce jeudi 08 juin, alors que cet opposant était absent de la capitale et se trouverait à Lubumbashi.

“Les agents de renseignement refusant d’attendre les avocats, ont pris un voisin et ont perquisitionné la maison”, dénonce un proche du candidat déclaré à la prochaine présidentielle dont le bras droit, Salomon Kalonda est accusé par les renseignements militaires de comploter avec le M23 et le Rwanda pour renverser Félix Tshisekedi”.

Et de poursuivre : “Les perquisitions que les agents de renseignements militaires conduisent actuellement dans les résidences de Moise Katumbi (à Kinshasa) et Salomon Idi Kalonda (à Lubumbashi) en l’absence de ces derniers et leurs mandataires spéciaux, sont amplement irrégulière”, indique Georges Kapiamba de l’ACAJ.

Du côté des agents de renseignement militaire : « Les perquisitions qui sont menées dans le cadre de l’affaire “Salomon Kalonda”, c’est-à-dire sur des faits qui touchent à la sécurité nationale, se font de manière régulière sur base de mandats dûment signés par l’autorité judiciaire de la République. Il importe de savoir que la perquisition est une mesure d’enquête, un acte contraignant qui consiste à rechercher des preuves de toutes sortes dans un lieu privé, avec ou sans accord de l’occupant », dit une source de renseignement militaire contactée par Stany Bujakera, journaliste à Jeune Afrique.

Jean-Luc Lukanda




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR LES AUTELS POSITIFS CULTE DU JEUDI 08 JUIN 2023.