Le message d’Antonio Guterres à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan 2023 

L’océan est à l’origine de la vie.

Il nous procure l’air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons.

Il régule notre climat et notre météo.

L’océan est le plus grand réservoir de biodiversité de notre planète.

Ses ressources font vivre des communautés dans le monde entier et sont essentielles à la prospérité et à la santé humaine.

L’humanité compte sur l’océan.

Mais l’océan peut-il compter sur nous ?

Nous devrions être les meilleurs amis de l’océan.

Mais à l’heure actuelle, l’humanité est son pire ennemi.

Les changements climatiques dus aux activités humaines réchauffent notre planète, perturbent les régimes météorologiques et les courants océaniques, et modifient les écosystèmes marins et les espèces qui y vivent.

La biodiversité marine est menacée par la surpêche, l’exploitation excessive et l’acidification de l’océan.

Plus d’un tiers des stocks de poissons sont exploités à des niveaux non viables.

Et nous polluons nos eaux côtières avec nos produits chimiques, nos plastiques et nos déchets.

En cette Journée mondiale des océans, rappelons-nous que les choses changent.

L’année dernière, nous avons adopté un objectif mondial ambitieux, qui porte sur la conservation et la gestion de 30 % des zones terrestres, marines et côtières d’ici à 2030, ainsi qu’un accord historique sur les subventions à la pêche.

Lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui s’est tenue à Lisbonne, le monde s’est entendu pour intensifier l’action menée en faveur de l’océan.

Un accord mondial juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique est en cours de négociation.

En mars, des pays ont adopté un traité mondial historique sur la haute mer, qui porte sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones ne relevant pas de la juridiction nationale.

Pour honorer les grandes promesses que renferment ces initiatives, il faut un engagement collectif.

Il en va de l’objectif de développement durable no 14, qui consiste à conserver et à exploiter de manière durable les ressources marines.

En cette Journée mondiale de l’océan, continuons d’appeler à l’action.

Aujourd’hui et ch

aque jour, faisons de l’océan une priorité.

 




Devant se retirer progressivement: La MONUSCO craint pour l’avenir

Même si les autorités congolaises rassurent quant à la montée en puissance des FARDC pour sécuriser le pays et protéger la population, le discours de Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix, laisse entrevoir un doute quant à la capacité réelle de l’armée congolaise à s’assumer. Raison pour laquelle il promet un soutien accru au renforcement des capacités de l’État congolais, notamment au renforcement des FARDC et de la police. Il a aussi pris note et tiendra compte dans la préparation de son rapport, du soutien au processus de DDR et PDDRCS qui est lié au processus de Nairobi. Et ce, sans mettre de côté l’appui politique et logistique que l’ONU apporte depuis le début de ce processus et le soutien à la protection des civils.

Pour clôturer sa mission en Rdc, M. Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix s’est adressé à la presse pour donner les principales conclusions. Il a expliqué que les États membres de l’ONU financent la MONUSCO sur la base de contributions obligatoires selon un barème spécifique aux Nations Unies et les autres opérations de maintien de la paix. Pour lui, lorsque ces opérations partent, ces financements cessent, il n’y a pas de vases communicants avec les agences, fonds et programmes des Nations Unies, puisque celles-ci ou ceux-ci sont financés de manière totalement différente.

S’il a tenu à le dire à la presse, c’est parce qu’ils ont convenu avec les autorités congolaises qu’un processus de transition graduelle de la MONUSCO implique que l’État prenne en charge les activités qui sont aujourd’hui conduites par la MONUSCO. Bien sûr, les agences humanitaires et de développement doivent continuer leur travail et, si possible même l’intensifier, et nous sommes prêts à faire le plaidoyer pour que les ressources des agences, notamment dans le domaine humanitaire, soient renforcées. Et ça veut d’abord dire qu’il appartient à l’État congolais, de monter en puissance de manière à ce que, encore une fois, les activités conduites par la MONUSCO aujourd’hui puissent être prises en charge par cet État.

S’il insiste là-dessus, c’est parce que parmi les activités de la MONUSCO, il y a en particulier la protection des civils. C’est ici qu’il a cité certains endroits qu’il a eu à visiter : Bunia ou le site de déplacés à Drodro en Ituri. « Ce que je veux dire c’est qu’en Ituri, mais aussi dans d’autres provinces où nous sommes présents, il y a des centaines de milliers de personnes qui sont protégées aujourd’hui quasi exclusivement et souvent exclusivement par la présence de la MONUSCO. Et si elle partait demain, ces civils seraient en très grave danger, pour le dire simplement, d’être massacrés », alerte-t-il.

Et d’ajouter que les populations que nous rencontrons dans ces camps, dans ces sites de déplacés nous disent : « restez, surtout ne partez pas ». Il faut les écouter, mais en même temps, ce que cela veut dire, c’est qu’il doit y avoir une transition qui permette la montée en puissance des services de l’État, de la protection assurée par l’État à ces populations, alors que nous partirions de manière graduelle.

Ce qui est positif, c’est qu’il y a des perspectives en ce sens. En Ituri, notamment il y a un plan pour le renforcement de la présence des FARDC qui sont aujourd’hui très peu nombreuses aussi parce qu’une partie des ressources des FARDC a été dirigée vers le Nord-Kivu. « Et donc nous comptons pour que ce plan soit mis en œuvre de manière que nous puissions effectuer cette transition graduelle, pas seulement bien entendu pour les forces militaires congolaises, mais aussi pour la police. Et aussi les capacités civiles des autorités de l’État, notamment de la justice », dit-il.

Des similitudes

A en croire M. Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix, en ce qui concerne le Nord-Kivu, et notamment les zones affectées par le M23, il y a une situation qui présente des similitudes et des différences. La similitude, c’est qu’il y a beaucoup de civils qui sont protégés aujourd’hui, notamment les déplacés, par la MONUSCO et il faut en tenir compte, dans un processus de départ graduel, il ne faut pas laisser de vide dans ce domaine.

Deuxièmement, il y a des besoins humanitaires qui sont loin d’être satisfaits. Nous devons faire et nous allons mener un plaidoyer vigoureux pour que les ressources des agences humanitaires soient renforcées. Et c’est difficile parce que malheureusement, il y a beaucoup de crises humanitaires dans le monde et les donateurs sont très sollicités, nos agences et nos collègues humanitaires ont des problèmes pour recueillir les ressources suffisantes pour faire leur travail.

La troisième similitude, c’est qu’il y a aussi une présence importante de la MONUSCO qui joue un rôle, notamment dans la défense de Goma, dans la défense d’autres sites en bonne intelligence avec les forces congolaises et en bonne intelligence avec les autres forces, notamment la force de la communauté de l’Est africain, avec laquelle la coopération s’est renforcée. « Nous avons beaucoup travaillé pour nous engager à soutenir le projet de pré-cantonnement et de cantonnement des éléments du M23. Il en a été question dans nos discussions avec les autorités. Nous avons aussi discuté de ces questions avec les autorités angolaises, avec lesquelles je me suis entretenu à Luanda. C’est également le cas de la Représentante spéciale Bintou Keita récemment », souligne-t-il.

Et d’ajouter, nous sommes engagés à soutenir ce processus de pré-cantonnement et de cantonnement avec nos efforts politiques et aussi avec nos soutiens en matière logistique. De même, nous sommes déterminés à soutenir, à faire un plaidoyer pour qu’avance de manière plus rapide le processus de désarmement dans le cadre du PDDRCS. Il y a un besoin de ressources, mais il y a besoin aussi d’agir vite là où les conditions peuvent être réunies pour que ce désarmement intervienne rapidement, et c’est le cas notamment en Ituri. Potentiellement, c’est le cap, avec à la suite de l’accord qui a été agréé entre différents groupes armés, ce qu’on appelle le processus d’Aru. Donc saisir l’opportunité, de faire en sorte que ça se fasse le plus rapidement possible.

La MONUSCO attend des recommandations

De l’avis de Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix Alors, dans le cadre de cette transition et de ce processus, nous devons soumettre un rapport à nos États membres du Conseil de sécurité et faire le constat et aussi des recommandations sur ce que pourrait être l’évolution du mandat de la MONUSCO dans la phase qui va s’ouvrir et qui doit être une des phases qui nous fera avancer dans la direction de la transition.

Il promet de poursuivre évidemment ce travail et en même temps travailler avec les autorités congolaises pour que le processus de montée en puissance de l’État congolais nous permette de diminuer graduellement cette présence de la MONUSCO, mais le faire de manière responsable. Encore une fois, il a souligné qu’il ne faut pas qu’il y ait de vide sécuritaire qui serait fatal à ces populations.

« Nous allons, en ce qui concerne les régions affectées par l’offensive du M23, non seulement continuer ce travail commun avec les autorités de protection des civils, de travail sur la préparation du pré-cantonnement, cantonnement. Nos efforts politiques au niveau du soutien que nous avons apportés depuis le départ au processus régionaux, processus de Luanda, processus de Nairobi et nous allons aussi examiner et peut-être faire des recommandations dans le rapport que nous allons soumettre au Conseil de sécurité de manière à ce qu’éventuellement, nous soyons en mesure de faire davantage pour soutenir non seulement le renforcement des forces de sécurité, Forces armées congolaises et du reste des capacités de l’État congolais. Mais également les efforts régionaux, en particulier les déploiements régionaux, ceux qui sont déjà en cours comme la force de la Communauté de l’Afrique orientale, éventuellement celui de l’Angola, dont l’objectif est clairement défini par les autorités angolaises en liaison avec les autorités congolaises ; superviser le pré-cantonnement et le cantonnement des éléments du M23, lorsque ces opérations seront réalisées, et enfin le déploiement annoncé d’une force de la SADC », indique-t-il.

Vous le savez, une des positions les plus marquées et soulignées des Nations Unies, c’est la nécessité de renforcer le soutien aux opérations africaines de paix, y compris à travers le recours à des contributions obligatoires et dans le cadre des mandats donnés par le Conseil de sécurité.

« Nous nous inscrivons dans cette logique. Nous saluons ces efforts régionaux au niveau politique, ces efforts régionaux au niveau opérationnel concret et nous souhaitons donc avoir la possibilité, mais cela dépend d’une évolution éventuelle de notre mandat, parce que son mandat aujourd’hui, nous limite dans le soutien que nous pouvons apporter à ces forces régionales. Nous souhaitons pouvoir faire davantage. En tout cas, c’est la logique de la position générale de l’organisation en ce qui concerne le soutien renforcé aux opérations africaines de paix », pense-t-il.

JMNK




Pius Muabilu et les partenaires Égyptiens acceptent de relancer la coopération dans plusieurs domaines   

Bonne nouvelle pour les agents et cadres du ministère de l’Urbanisme et Habitat. Dans les prochains jours, un groupe des jeunes experts bénéficieront d’une grande formation en renforcement des capacités sur le sol égyptien. Ceci ressort d’un entretien qu’a eu le ministre d’État Pius Muabilu avec une délégation des partenaires égyptiens. Les deux parties sont également revenues sur le projet de construction d’une nouvelle ville en Rdc selon la vision des deux chefs d’États Félix Tshisekedi et son homologue égyptien Abdelaziz Fatah Al Sisi.

Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et habitat a eu l’honneur de recevoir, en audience, ce mercredi 7 juin 2023, une importante délégation des partenaires Égyptiens conduite par le chargé des investissements à l’étranger, le général d’armée Amr Sheta Ibrahim. Le Warrior et ses hôtes venus de Caire ont passé en revue plusieurs sujets d’intérêt liés à la coopération bilatérale entre le pays du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et celui du général d’armée Abdel Fattah Al-Sisi.

Il s’agit précisément de la problématique d’échange d’expériences en matière de construction, urbanisme et habitat, entre les deux Etats amis, ainsi que celle des projets de développement urbain tant dans son volet construction que celui des infrastructures. En marge de cette rencontre, la partie Égyptienne a adressé sans tarder une invitation au Gouvernement congolais, pour le déplacement des experts du génie civil de la RD Congo vers le pays de Pharaon.

“Nous étions là pour discuter avec le ministre de l’Urbanisme et Habitat des différents aspects de ce grand-méga projet, soit de construction, soit d’infrastructures. Et le remercier d’une façon profonde de l’accueil réservé à notre délégation; et lui assurer que selon la volonté de deux chefs d’Etat, nous sommes là pour vraiment réaliser cette vision, et pour matérialiser l’œuvre d’un grand projet qui servira pour un futur brillant en faveur du peuple congolais”, a laissé entendre le général d’armée Amr Sheta.

“On est prêt à engager nos experts, travaillé sur les aspects financiers, techniques, les superficies du sol, les études hydrologiques. Et on a proposé à son Excellence de nominer des points focaux de chaque équipe, pour avoir ce dialogue ouvert, et d’apporter à son Excellence d’une façon quotidienne le progrès sur les différents objectifs cibles qu’on a déjà déterminé entre nous, du côté Égyptien, et le ministre de l’urbanisme du côté congolais”, a renchéri cet officiel du pays de Al-Sisi Abdel Fattah, en séjour à Kinshasa.

Le général d’armée Amr Sheta s’est dit vivement satisfait de l’entrevue avec le ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et habitat Pius Muabilu Mbayu Mukala.

“D’une façon personnelle, on apprécie beaucoup la direction et la vision de Son Excellence le ministre Pius et on a toujours confiance que sous son leadership, on va vraiment, pas simplement atteindre les objectifs cibles du projet, mais aussi dépasser ça pour rencontrer les attentes du peuple congolais. Il a beaucoup aimé cette nouvelle feuille de route”, a conclu l’hôte du Warrior Pius Muabilu.

Il faut indiquer que la RD Congo chère au président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’Égypte du général d’armée Abdel Fattah Al-Sisi coopèrent depuis la nuit de temps, dans l’intérêt de leurs peuples respectifs et du développement du continent africain.

L’Avenir




La Banque mondiale annonce un nouvel instrument du climat des affaires à la place du Doing business

« B-Ready », pour “Business Ready” (Prêt pour les affaires), c’est le nom du nouvel instrument d’appréciation du climat des affaires que promeut la Banque mondiale en remplacement du célèbre Doing business qui a fait la pluie et le beau temps. Ce référentiel est en train d’être implémenté dans quelques pays pilotes comme le Brésil, le Nigéria et la Rdc. B-READY a pour objectif de couvrir plus de 190 pays d’ici 2025.

Une mission de la Banque mondiale séjourne en Rdc pour organiser un atelier ce jeudi 8 juin à Kinshasa. Des délégués des provinces sont également conviés aux travaux pour échanger sur les possibilités de mener des réformes provinciales du climat des affaires et attirer les investissements.

L’équipe de la Banque mondiale a tenu une séance de travail ce lundi 5 juin avec l’Unité de coordination du PADMPME. Ce Projet de soutien à l’entrepreneuriat comporte une sous-composante attachée à l’amélioration du climat des affaires. Il appuie ainsi des réformes légales et réglementaires pour le meilleur exercice des affaires en RDC.

Le Groupe de la Banque mondiale a récemment annoncé cet instrument visant à évaluer l’environnement mondial des affaires et de l’investissement sur une base annuelle. B-READY a été conçu pour remplacer le projet Doing Business, qui était en cours depuis 2002. B-READY devrait fournir aux décideurs, aux investisseurs et à d’autres parties prenantes les informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées sur où investir et faire des affaires.




MONUSCO se retire, EAC en ballotage défavorable, la SADC se déploie dans l’Est, … Kagamé rabat ses cartes

Depuis le lancement de  l’offensive diplomatique ‘pacifiste’ conduite par le Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo,  qui a permis de mettre en nue les manœuvres belliqueuses du Rwanda et de l’Ouganda ainsi que la duplicité des forces de l’EAC qui seront bientôt remplacées par les forces de la SADC, pendant que la MONUSCO amorce son retrait et les FARDC montent en puissances,  Paul Kagamé est aux abois et, rabat ses cartes. Derniers actes en date, le remaniement de son gouvernement et les changements dans son appareil de défense nationale où le maitre de Kigali  remplace son ministre de la Défense et le Chef d’Etat-major Général à l’issue du remaniement de ce mardi 06 juin 2023.  Juvénal Marizamunda est le nouveau ministre de la Défense en remplacement du Général Albert Murasira, jusque-là Commandant des services correctionnels du Rwananda (RCS), et le général de corps d’armée Mubarakh Munganga ancien chef d’État-major de l’infanterie a été nommé chef d’État-major de la défense.

«  L’horrible voisin va-t-en-guerre » de la RDC, à en croire Kinshasa, scrute faits et gestes de son riche voisin, la République démocratique du Congo, et se positionne selon ce qu’il estime être pour lui, l’angle favorable pour la prédation. Condamné de toutes parts et la stratégie M23 dévoilée, Kagamé rabat ses cartes pour être en bonne position d’infiltration lors des élections générales à venir  au mois de décembre 2023 prochain. Etant donné que le gouvernement refuse catégoriquement de négocier avec le M23, démasque et arrête les taupes de l’intérieur qui ont infiltré toutes les institutions nationales et même les organisations sous régionales comme l’EAC, la CPGL et même l’organisation régionale l’Union africaine, Kagamé est donc obligé de changer des cartouches face à la montée en puissance des FARDC, dont la gestion administrative est actuellement sous la houlette du Vice-Premier ministre en charge de la Défense, Jean-Pierre Bemba, qui avait combattu  l’armée régulière rwandaise avec la branche armée du Mouvement de Libération du Congo (MLC).

Si Kinshasa, par sa diplomatie pacifiste, a mis à nue l’inutilité de recourir aux pays courtiers, transitaires des minerais de sang congolais, se positionne de plus à plus comme Etat leader dans la région des grands-lacs, détrônant le Rwanda et l’Ouganda, la politique belliqueuse de Kagamé ne paie plus. Le mythe de pseudo ‘miracle économique rwandais’ est en train de tomber et le mécontentement gagne l’opinion publique à tel point que le ‘roi’ des mille collines évoque, entre autres raisons, ‘l’indiscipline’.

Infiltré la Rdc lors des batailles électorales

Kagamé combat la RDC sur tous les plans. A l’approche des élections, il multiplie de stratégies au point que  certains médias parlent de l’ombre de Kagamé qui planerait sur la campagne pour la présidentielle de décembre prochain en République démocratique du Congo. D’ailleurs, plusieurs responsables politiques ou sécuritaires se retrouvent accusés d’être en collusion avec l’ennemi. On se rappellera par exemple  de la déclaration le lundi 5 juin 2023 lors de son briefing, que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a dit qu’  «Il faut laisser les enquêtes suivre leur cours », en réponse  à une question sur l’arrestation, six jours auparavant à l’aéroport de Kinshasa, de Salomon Kalonda, un proche conseiller l’opposant Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour République, l’un des candidats déclarés de l’opposition à la présidentielle.

De son côté, la grande muette par son service des renseignements militaires a tenu, lundi également, à expliquer via  un point de presse les raisons de l’arrestation du conseiller. Il est  reproché à Salomon Kalonda, Conseiller de Katumbi, « d’avoir été en contact avec les rebelles du M23 et leur parrain supposé, le Rwanda, pour renverser le pouvoir », comme l’a écrit Mediacongo ,un journal en ligne qui précise aussi que « ponctuellement, il est accusé d’avoir détenu une arme à feu le 20 mai lors d’une manifestation de l’opposition et d’avoir des militaires dans sa garde sans autorisation », rapporte ‘médiacongo’ cité ci-haut.

Le renseignement militaire, affirme que Salomon Kalonda sera poursuivi pour « incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’arme et de munitions de guerre, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat». Ce qui a des traits de ressemblance avec l’accusation contre Fortunat Biselele, ex-conseiller privé du président Félix Tshisekedi, arrêté en janvier pour “trahison” ou encore “intelligence avec le Rwanda” ainsi que l’Interpellation  début mars du député Edouard Mwangachuchu, élu de Masisi (Nord-Kivu) et propriétaire d’une société minière stratégique, accusé d’intelligence avec le M23, qui est détenu depuis lors et jugé par la haute cour militaire à Kinshasa.

La liste n’est exhaustive, on citera par exemple l’interpellation du « lieutenant-général Philémon Yav, chargé de la conduite des opérations militaires contre le M23 dans le Nord-Kivu, qui a été arrêté mi-juillet 2022 sur des soupçons de “haute trahison”. L’ex-conseiller spécial de Félix Tshisekedi chargé de la sécurité, François Beya, avait quant à lui été arrêté en février 2022. Son procès, notamment pour “complot”, avait débuté au mois de juin suivant, mais la justice militaire lui a accordé la liberté provisoire pour raisons de santé », tous cité par la même source, semble monter que l’ombre du Rwanda plane non seulement sur la sécurité de la RDC, mais également sur la tenue des prochaines élections.

Toujours pointé du doigt comme tireur des ficelles dans l’insécurité dans l’Est de la RDC, l’ombre de Kagame, se profile sur les élections congolaises à venir.

Pourquoi cette omniprésence du Président rwandais dans la crise sécuritaire dans l’est de la RDC ?

 

La réponse à cette question n’a pas  manqué d’échos dans ces propos du Ministre de Communication et Médias, Patrick Muyaya : « Kagamé ne saurait pas construire son pays avec une paix restaurée à l’Est de la Rdc ». Comme la Rdc avance fermement vers les élections en décembre 2023, à six mois des élections générales qui auront lieu le 20 décembre prochain, le Rwanda de Kagame joue son va-tout. Les congolais ne sont pas prêts d’oublier la guerre pour le contrôle des richesses de la RDC entre le Rwanda et l’Ouganda, il y a 23 ans lors de la guerre de 6 jours, du 5 au 10 juin 2000 à Kisangani et les crimes graves commis par les armées régulières de ces deux pays. Chacune de ces deux armées régulières se battaient loin de leurs territoires respectifs pour ‘leurs survies nationales’ grandement influencé par l’insécurité au Congo.

La situation sécuritaire préoccupante doublée d’une situation humanitaire critique, concrétise l’adage populaire qui dit : « le malheur des uns fait le bonheur des autres ». A cause de l’agression rwandaise et ses atrocités dans la région du Kivu, le monde a parlé du « miracle économique rwandais » à tel point que le Rwanda est devenu premier exportateur mondial de coltan sans que son sol n’en produise un seul gramme!

La paix au Congo signifie donc la fin du régime Kagame et asphyxie de l’économie Ougandaise par où transitait 99% de la production artisanale de l’or de la RDC  jusqu’à 2020. Comprenez donc ce que signifierait ‘paix au Congo’ pour les régimes de Kagame et Museveni ! ces deux leaders tutsis ne sauraient construire leurs pays avec une paix restaurée à l’est de la RDC.

Willy Makumi Motosia 

 




Nomination des animateurs du marché moderne de Dibumba : La société civile interdit au gouverneur Dieudonné Pieme de marcher sur les attributions du Maire de la ville

Alors qu’il y a  une rumeur faisant état de la nomination des animateurs du marché moderne de Dibumba par le gouverneur de la province du Kasaï, quelques structures de la société civile appellent le gouverneur de laisser la gestion a l’autorité urbaine de Tshikapa.

Selon Francis Kalala, président de la Fondation Muetu mua Kele, la gestion du marché revient normalement à l’autorité urbaine et non à un gouverneur ni moins un ministre provincial.

Disons que le marché moderne de Dibumba est l’œuvre de la Banque africaine de développement (BAD) exécuté par une firme Chinoise CIJC qui entre dans le cadre du projet de développement de la route nationale numéro 1, section Tshikapa – Kamuesha.

Il y a quelques jours, le gouvernement provincial, par le truchement du ministre provincial en charge des travaux publics et infrastructures avait, au nom du gouvernement, réceptionné l’édifice. Officiellement, le gouvernement provincial n’a pas encore clairement dit son souci de nommer un administrateur de ce marché.

Le marché moderne va permettre à une maximisation des recettes pour la Mairie qu’à une politique de développement à exécuter sur la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo, les empêcher à gérer le marché. C’est aussi un acte d’antivaleurs, note un cadre de la société civile qui appelle l’autorité provincial à plus des stratégies pour soutenir les animateurs de la petite territoriale dans leur souci de soutenir l’action du chef de l’Etat.

Le Maire de Tshikapa Faustin Lumu est resté injoignable de même que le ministre provincial en charge du Commerce.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Kinshasa : Un incendie survenu près de l’IFASIC, les victimes font appel aux autorités

La prolifération d’incendie s’observe ces derniers temps dans la capitale congolaise.

Un incendie d’origine inconnue a fait des dégâts matériels, mardi 6 juin, en début d’après-midi dans la cité installée en face de l’Institut Facultaire des sciences de l’information et de la Communication (IFASIC), dans la commune de la Gombe.

D’après l’Agence congolaise de presse (ACP), aucune perte en vies humaines n’est signalée, mais d’importants dégâts matériels enregistrés. Les témoins trouvés sur place ont renseigné que le feu serait parti d’un restaurant de fortune. Des maisons totalement calcinées.

“Je dormais avec mon enfant. Ma maison était juste à côté ici, je n’avais même pas de force, au moment où je voulais me lever, le feu était déjà devant ma porte. Je n’ai pas pu sortir mes biens vu que j’avais un enfant sur moi. Le feu est dû suite aux femmes qui préparaient juste à côté qui ont laissé le feu se propager à cause de leur rancune, le feu a ravagé toutes nos maisons. Je suis sortie telle que je suis. Je n’ai pu rien récupéré”, a déclaré Denise Musuamba à l’ACP.

Dina, qui  tient une terrasse dans ce quartier, se plaint de n’avoir pas été alertée par ses voisines qui, selon elle, ont vu le feu partir.

“J’ai une terrasse ici, les mamans qui étaient de l’autre côté préparaient, le feu s’est propagé et a pris les rideaux. Quand le feu s’est propagé au lieu de nous signaler, elles n’ont rien dit, ma terrasse est côte à côte avec les mamans qui préparent, subitement, nous avons vu le feu a ravagé ma terrasse. Tout est parti en fumée. Des boissons, des congélateurs et même l’argent. En ce moment, je suis restée les mains vides, tout est parti en fumée” elle s’est exprimée.

Cécile Tshibangu a tout perdu à cause de cet incendie. Avec ses enfants, elle ne sait où aller. Elle demande l’aide des autorités.

“Le feu a commencé chez les voisins, tel que vous voyez, nous tous ici, nous sommes dehors. Nous n’avons pas pu sauver quoi que ce soit. Nous ne savons pas où dormir avec les enfants. Nous nous débrouillons un peu, pas moyen de manger, que les autorités nous viennent en aide parce que nous n’avons pas de moyen, nous sommes congolais”.

L’incendie n’a pas duré longtemps. Faute de moyens conséquents, les victimes n’ont pas pu éteindre le feu et tous les biens sont consumés, raison pour laquelle, ces victimes font l’appel aux autorités compétentes de leurs venir en aide.

Jean-Luc Lukanda

 




ISTA : Les étudiants en colère, barricadent la route

Les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) s’affrontent avec les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) à Ndolo  ce mercredi 7 juin à Kinshasa.

Selon les informations fournies sur place auprès des étudiants de cet Alma mater, la raison n’est autre que la majoration des frais académiques et le paiement d’un quelconque frais à l’entreprise” trans Academia”, alors que ces cas étaient déjà examiné.

Difficile à maîtriser, quelques étudiants  sont dispersés par les gaz lacrymogène pour permettre aux passagers de bien circuler. Mais les autres ont désisté et provoquent un climat d’affrontement avec la Police nationale congolaise (PNC) qui était venue pour l’intervention.

Il faut signaler que  ces futurs ingénieurs ont barricadé da route et ont brûlé des pneus sur la chaussée, perturbant le mouvement dans ce quartier de la capitale congolaise.

Jean-Luc Lukanda




Parlement : Lamuka rejette la loi sur la répartition des sièges

Dans un communiqué signé ce mercredi 07 juin, la coalition Lamuka dit rejeter la loi sur la répartition des sièges, votée lundi à l’Assemblée nationale. Et ce, de la même manière qu’elle avait catégoriquement rejeté le fichier électoral.

« En effet, l’Assemblée nationale, animée toujours par la logique du forcing vient d’adopter la loi sur la répartition des sièges, laquelle procède d’un fichier électoral sans soubassement réel, en réalité fabriqué par la CENI en vue de faire définitivement le lit de la tricherie en faveur du régime en place. Il vous souviendra qu’en son temps, Lamuka avait catégoriquement rejeté le fichier électoral corrompu publié par la CENI. En conséquence, notre coalition rejette également la loi sur la répartition des sièges qui en découle », peut-on lire sur ce communiqué.

À en croire Lamuka, les intentions du régime actuel, en faisant la sourde oreille face notamment à toutes les positions prises par la résistance, sont plus que claires : conserver à tout prix un pouvoir reçu en don et mettre le pays à feu et à sang. Et ce, au travers de l’Assemblée nationale, sans égard vis-à-vis du peuple congolais.

D’un enrôlement chaotique d’électeurs au refus de publier les listes provisoires et d’organiser un audit externe par un cabinet international réputé, Lamuka prend à témoin, une fois de plus, la communauté nationale et internationale de la détermination du président Tshisekedi de perpétuer la crise de légitimité des institutions et de leurs animateurs qui plongent le pays dans l’instabilité et le sous-développement depuis son ascension au pouvoir.

Jean-Luc Lukanda




Théo Kazadi Muayila élu officiellement président du regroupement politique AAC

Le député national Théo Kazadi Muayila élu de la circonscription électorale du  territoire de Tshikapa, dans la province du Kasaï, et président national du parti politique Dynamique pour la transformation du Congo (DTC), vient d’être  été élu  officiellement président du regroupement politique Action des alliés pour la convention (AAC) qui compte 21 partis politiques.

C’est lors d’une grande réunion réunissant les responsables de  21 partis politiques que compte ce regroupement politique soutenant les actions du chef de l’Etat, que l’ambassadeur de la paix et le député le mieux élu du Kasaï a été élu par ses pairs. Il  est suivi de cinq vice-présidents, élus suivant les espaces linguistiques et géographiques de la Rdc.

Le regroupement politique Action des alliés pour la convention que AAC est un regroupement politique qui a comme objectif  de soutenir les actions du chef de l’Etat, sa réélection à la tête du pays  pour un second mandat, mais aussi prêcher sa vision dans plusieurs coins du territoire national.

Jean-Luc Bakampenda