Appel à la canonisation de 40 Nigérians tués dans des attentats contre des églises

 « Si l’Église ouvrait un procès en béatification, cela contribuerait grandement à renforcer la foi de ceux qui pratiquent leur foi dans des régions déchirées par la guerre ou dans des régions comme le nord du Nigeria, où la plupart de ceux qui se disent chrétiens sont persécutés », appelle un prêtre nigérian.

Un prêtre nigérian a demandé la béatification de plus de 40 chrétiens qui ont péri lors d’une attaque contre l’église Saint-François-Xavier dans le sud-ouest du Nigeria.

Le père Emmanuel Faweh, recteur de l’Institut Saint-Albert, dans le diocèse de Kafanchan, a déclaré à l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED) que les 41 catholiques qui ont perdu la vie au cours d’une messe le dimanche de la Pentecôte sont des martyrs et que la première étape de leur chemin vers la sainteté doit être franchie : « Pour moi, en tant que prêtre de la sainte Église catholique romaine, ce ne serait pas une mauvaise idée si l’Église décidait d’ouvrir une cause de béatification pour ceux qui ont perdu la vie dans cet attentat, parce qu’ils sont morts en professant leur foi. Ils sont morts alors qu’ils adoraient Dieu dans leur propre maison. Si l’Église ouvrait un procès en béatification, cela contribuerait grandement à renforcer la foi de ceux qui pratiquent leur foi dans des régions déchirées par la guerre ou dans des régions comme le nord du Nigeria, où la plupart de ceux qui se disent chrétiens sont persécutés ».

L’attentat du 5 juin 2022 a fait plus de 70 blessés, dont beaucoup ont vu leur vie bouleversée.

Le massacre d’Owo, dans l’État d’Ondo, c’est la première fois qu’une église chrétienne est attaquée aussi loin au sud du Nigeria, la plupart des attaques se produisant dans le nord-est, ou Middle Belt.

Le père Faweh a déclaré que si les terroristes, qui ont perpétré l’attaque, voulaient effrayer les chrétiens ou affaiblir leur foi, ils ont échoué : « Certaines des victimes portent encore leurs cicatrices et les appellent leur marque d’honneur, un rappel que leur foi l’emportera sur n’importe quel type d’attaque de la part de ceux qui veulent arrêter la propagation de la foi au Nigéria.

Le prêtre a décrit le témoignage remarquable de l’une des victimes de l’attentat de l’année dernière, lors de la réouverture de la paroisse Saint-François-Xavier à Pâques : « Au cours de la célébration, l’une des survivantes, une infirmière qui a perdu ses deux jambes et un œil, était remplie de joie et de gratitude et a déclaré : « Je suis venue avec mes cicatrices comme un insigne d’honneur, et il n’y a rien sur la surface de la terre qui puisse faire fléchir ma foi ».

Le père Faweh a ajouté : « Nous nous souvenons de cet attentat terroriste avec des sentiments mitigés. »

Il y a un sentiment de gratitude car, malgré tout ce qui se passe, les gens continuent à professer leur foi. Mais il y a aussi de la douleur, de la douleur que le gouvernement, dont la seule responsabilité est la protection de la vie et des biens, n’ait  pas poursuivi les criminels, qui ont déclenché cette attaque contre des personnes très innocentes, il y a un an », a déclaré le recteur de l’Institut St Albert.

Selon le recteur de l’Institut St Albert, la communauté chrétienne espère que l’administration du nouveau président Bola Tinubu, qui a prêté serment lundi 29 mai, s’attaquera avec succès au problème de la violence extrémiste : « Nous prions et espérons que le gouvernement actuel sera en mesure de consolider la lutte contre le terrorisme entamée par les gouvernements précédents. Puisse ce gouvernement avoir la volonté de nommer les commanditaires de ces terroristes et de les poursuivre en justice, afin de décourager ceux qui gagnent de l’argent grâce à ces crises et aux attaques terroristes qui ont eu lieu dans ce pays ».

Le père Faweh a déclaré à l’AED : « Nous garderons espoir, nous resterons concentrés et rien ne nous dissuadera d’adorer notre Dieu en vérité et en esprit ».




La RPDC et l’anniversaire de l’Organisation des Enfants de Corée (OEC)

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, tous les membres de l’OEC ont célébré, avec pompe, le 77ème anniversaire de la fondation (06/06/1946) de leur organisation;

• Ils ont visité les statues et les portraits rayonnants des Généralissimes KIM IL SUNG (1912-1994) et KIM JONG IL (1942-2011), érigés partout dans le Pays, pour y déposer leurs corbeilles ou bouquets ou gerbes de fleurs multicolores avant de s’incliner respectueusement.
• La conférence des éléments les plus actifs de belles actions des enfants et l’assemblée générale de l’OEC ont eu lieu dans le cadre des comités de l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste (UJPS) de province, de ville et d’arrondissement et au niveau des organisations de l’UJPS et de l’OEC de chaque école primaire et secondaire.
• Les membres de l’OEC de toutes les régions du Pays ont passé leur jour agréable, en assistant aux spectacles par détachement et participant aux compétitions sportives et ludiques.
Les cadres responsables du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir, créé en 1945, NDLR) et de l’organisme du Pouvoir populaire de province, de ville et d’arrondissement ont visité les écoles pour féliciter les membres de l’OEC en fête.
*① 04-06/06/2023*
Se sont déroulées les Compétitions Sportives d’Ecoles Révolutionnaires-2023.
Y ont participé les joueurs sélectionnés de l’Ecole Révolutionnaire de Mankyong-dae (où se trouve le village natal de KIM IL SUNG, NDLR), de l’Ecole Révolutionnaire KANG Pan Sok (la Mère de KIM IL SUNG, NDLR), de l’Ecole Révolutionnaire de Nampho (Ville-Province au bord de la Mer de l’Ouest de Corée, NDLR) et de l’Ecole Révolutionnaire Saenal (ou aube ou nouveau jour, NDLR), temples d’éducation des enfants des Martyrs révolutionnaires et centres de formation des éléments d’élite de réserve dignes de confiance de la Révolution coréenne.
Y ont assisté les cadres du Comité Central (CC) du PTC, de l’UJPS et des organismes des forces armées, le personnel enseignant et administratif et les élèves desdites 4 écoles révolutionnaires.
Les compétitions sont divisées en 14 disciplines, entre autres football, basket-ball, volley-ball, tennis de table, traction à la corde, tir, natation, course de relais, etc. Se sont classées 1ères;
• l’Ecole Révolutionnaire de Mankyong-dae, dans les épreuves masculines
• l’Ecole Révolutionnaire KANG Pan Sok, dans celles féminines.
*② Le Jour-J (6 juin)*

– La remise des lance-fusées –

Les élèves du Pays entier avaient mené, avec enthousiasme, leur Mouvement d’Actions Méritoires pour se procurer des lance-fusées Sonyon-ho (ou dédiés par les enfants) à offrir à l’Armée Populaire de Corée. La cérémonie de remise de lance-fusées a eu lieu sur l’esplanade du Palais des Enfants de Mankyong-dae (le plus grand centre d’éducation extrascolaire pour enfants du Pays, érigé en 1989 et réaménagé en 2015, NDLR). Y ont pris part;
• KIM Su Kil, Secrétaire-en-chef du Comité de la Ville Pyongyang du PTC
• RI Tu Song, Chef de département du CC du PTC
• les permanents de l’UJPS
• les soldats et officiers de l’APC
• les élèves, notamment les participants à la Course de Relais de la lettre de serment de fidélité à l’adresse de KIM JONG UN.
MUN Chol, Président du CC de l’UJPS, a fait son discours de circonstance dans lequel il a;
• dit notamment: Se procurer des armes et équipements portant le nom Sonyon-ho pour les offrir aux postes de défense nationale constitue une précieuse tradition de l’OEC avec sa glorieuse histoire de plus de 70 ans.
• insisté sur la nécessité, pour tous les élèves, de se préparer en talents dotés de riches connaissances, d’une noble morale et d’une robustesse physique.
Le certificat de remise de lance-fusées a été transmis à un officier de l’APC. Puis, on a écouté les interventions. A l’issue de la cérémonie, les lance-fusées sont partis pour les unités de l’APC sous les acclamations enthousiastes des élèves.

– La représentation artistique –

La représentation artistique des enfants intitulée «Notre Soleil bienfaiteur» s’est jouée au Palais des Enfants de Mankyong-dae. Y ont assisté;
• RI Tu Song, Chef de département du CC du PTC
• MUN Chol, Président du CC de l’UJPS
• les permanents de l’UJPS
• les élèves de l’Ecole Révolutionnaire de Mankyong-dae et de celle KANG Pan Sok
• les élèves, notamment les participants à la Course de Relais de la lettre de serment de fidélité à l’adresse de KIM JONG UN.
Commencé par le prélude «Giron du Soleil», le spectacle comprenait les numéros variés, entre autres, ensemble vocal avec accompagnement au kaya-gum (instrument à cordes fabriqué au 6ème siècle, NDLR) avec solo, solo masculin et chur, ensemble vocal féminin, gymno-chorégraphie, etc.;
• Animés d’un sentiment de vénération sans bornes envers KIM IL SUNG et KIM JONG IL, les jeunes artistes ont chanté à la louange de ces 2 grands Hommes qui avaient consacré toute leur vie pour la fondation d’une organisation révolutionnaire des enfants de Juché (idéologie directrice éternelle créée par KIM IL SUNG en 1930 coïncidant avec le début de la Résistance antijaponaise, NDLR) et la formation des membres de l’OEC en fils et filles dignes de la Patrie.
• Le spectacle a reflété, dans ses œuvres, le sentiment de vénération envers KIM JONG UN qui prodigue une affection et une sollicitude immenses à la nouvelle génération en considérant le travail pour le bien de la postérité comme la tâche la plus importante du PTC et de l’État.
Tous les numéros de ces petits talents ont été, vivement, applaudis par les spectateurs.




Félix Tshisekedi salue les résultats de la 1ère enquête du Baromètre national du climat des affaires

Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a présidé, ce mardi 6 juin à la Cité de l’Union africaine, la cérémonie de présentation des résultats de la première enquête du Baromètre national du climat des affaires (BNCA).

Cette initiative est de la Cellule du Climat des Affaires (CCA) de la Présidence de la République, qui est un outil de promotion du partenariat public-privé qui sert à évaluer périodiquement la perception du climat des affaires par les opérateurs économiques implantés dans le pays.

Il s’agit d’une enquête qui a porté sur un échantillon d’entreprises formelles en activité dans tous les secteurs de la vie économique nationale suivant les piliers ci-après : Environnement des affaires; Conjoncture économique; Sujets d’actualité.

Il ressort de ce rapport que le climat des affaires en RDC est en cours d’amélioration. A ce stade, le BNCA lui donne un score de satisfaction de 37 %. Cette enquête, qui s’est déroulée du 24 janvier au 27 mars 2023, a porté sur 403 entreprises dans 13 secteurs de l’économie nationale.

Le Chef de l’Etat a salué la qualité du travail abattu par le BNCA. « Ce travail met à nu les fléaux qui gangrènent et rongent notre environnement économique », a déclaré le Président Félix Tshisekedi.

Il a rappelé que « tout agent public, politique comme administratif, à quelque niveau où se situe son action, doit être conscient qu’il est agent du climat des affaires ».

Le Chef de l’État a exhorté chacun à « jouer sa partition pour un environnement des affaires assaini et attractif en faveur des partenaires étrangers ».

Comme recommandations, le BNCA demande notamment de mener des réformes sur la fiscalité et la parafiscalité, la sécurité juridique et judiciaire, l’environnement politique, la gestion des marchés publics, la qualité de l’administration ainsi que celle des infrastructures.

Ce rapport synthétique a eu le mérite de présenter les opinions des chefs d’entreprises sur l’évolution du climat des affaires, de mettre en exergue les facteurs qui ont le plus influencé l’environnement des affaires et enfin de formuler des recommandations pouvant aboutir à l’élaboration d’une feuille de route des réformes appropriées.

Le BNCA, au-delà d’un outil d’évaluation globale de l’écosystème économique en RDC, se veut également être une interface entre le Président de la République et le monde des affaires ainsi qu’un levier d’action pour les questions et initiatives relatives à l’amélioration du climat des affaires.

Disons que cette activité a intégré un panel de réflexion sur des pistes de solutions concrètes à l’amélioration du climat des affaires à la suite des conclusions du BNCA. Elle comprend la participation des acteurs économiques représentant différents secteurs d’activités ainsi que d’éminentes personnalités publiques.

Pour rappel, le BNCA permet non seulement de renforcer le dialogue public-privé voulu par le Président de la République Démocratique du Congo, mais aussi de collecter les avis des acteurs des différents secteurs de l’économie, de comprendre les enjeux et les difficultés des entreprises face aux actions initiées par les pouvoirs publics et enfin de mesurer la portée des actions des pouvoirs publics et d’identifier les progrès pouvant inciter de manière substantielle l’investissement local et étranger.

JMNK




En vue d’apaiser les esprits: Olenghankoy demande à Fatshi d’initier des consultations avec les leaders politiques et d’opinion

Conformément à l’article 6 de la Loi organique n° 18/023 du 13 novembre 2018 et aux chapitres V et VI de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral (CNSA) s’est réuni le mardi 06 juin 2023 en session ordinaire hebdomadaire dans la salle des réunions, sise Immeuble du Cinquantenaire, avenue Isiro n°28, Commune de la Gombe, sous la présidence de M. Joseph Olenghankoy Mukundji, son Président.
Plusieurs points ont été débattus, notamment l’intolérance politique ; La multiplication des discours haineux accompagnés des menaces d’atteinte à la vie ; L’apparition du phénomène des milices à Kinshasa et dans les provinces ainsi que la circulation banalisée des armes blanches et les enlèvements des personnes dans les taxis, les bus et les motos ; L’aggravation de la situation sécuritaire à tel point que le conflit Teke-Yaka amène la guerre aux portes de Kinshasa.
Après débats et délibérations, le CNSA recommande au Président de la République, constitutionnellement symbole de l’unité nationale et garant de l’intégrité du territoire.
Face au péril d’implosion qui guette la Nation, le CNSA réitère sa recommandation contenue dans sa communication n°014/CNSA/2022 du 14 novembre 2022, d’initier des consultations avec les leaders politiques et d’opinion dans le but de l’apaisement des esprits, de la consolidation de l’unité, de la paix, de la cohésion nationale et de la décrispation du climat socio-politique et sécuritaire en cette période cruciale pour la vie de la Nation.
Au Gouvernement, de prendre des mesures drastiques pour préserver la sécurité des personnes et de leurs biens ; de s’abstenir de toute discrimination sur la base d’appartenance politique dans la dispensation des services publics de l’Etat ; de garantir l’égalité des droits reconnus par la Constitution à to mouvements politiques et associatifs ; de rendre disponibles conformément à la Loi organique n° 18/023 du 15 novembre 2018, les moyens financiers pour la tenue de la tripartite (CNSA- Gouvernement-CENI), l’unique cadre légal pour évaluer le processus électoral.
Au Pouvoir Judiciaire, de sévir contre tous les actes et propos en violation des lois de la République, notamment, les appels à la haine tribale et aux violences de tout genre ; de libérer les prisonniers dont la détention est irrégulière.
Aux Services de sécurité et de maintien de l’ordre public, de rester républicains, impartiaux et respectueux de la dignité humaine, dans l’exercice de leurs fonctions.
Aux leaders sociopolitiques ainsi qu’au peuple congolais dans son ensemble, de s’abstenir de tout propos de nature à exacerber les clivages politiques, ethno-tribaux et provinciaux.
JMNK




Conforté par le pré-carré français: Macky Sall salit de sang le souvenir du Sénégal  

Au Sénégal, la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko par la justice, la semaine dernière, a donné lieu à des manifestations. Ses sympathisants parmi lesquels des jeunes, ayant tablé sur une justice apprivoisée. Pour rappel, l’opposant a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme, assortie d’une possibilité de non éligibilité pendant un nombre d’années. Certains médias ont stigmatisé le discours qu’ils ont qualifié d’amateur doublé de sensationnel de l’opposant qui, ont-ils dit, est sorti de la populace. Des heurts avec les forces de l’ordre ont endeuillé et plongé des familles dans le désarroi. Des particuliers ont perdu des biens dans le débordement de la situation, dont notamment véhicules brûlés.

La Police établit le bilan de la répression à seize morts

Les responsables locaux de la sécurité, au cours d’une sortie médiatique, ont salué ce qu’ils ont appelé le professionnalisme de la Police. Cette dernière a présenté un bilan de seize (16) vies fauchées et des cas de privation de liberté à foison. Comme s’il fallait nécessairement qu’on en arrive-là ! Comme qui dirait : ce n’est pas faramineux comme bilan !

Des milieux avertis ont dénoncé l’usage disproportionné de la force par les brigades de répression. Amnesty international (Antenne Sénégal) égale à elle-même, n’a pas eu sa langue en poche.

Ô temps, suspend ton vol ! (Victor Hugo)

Pour qu’il ne soit donné à mes oreilles d’entendre des cris innocents des fils et filles du pays de Léopold Sedar Senghor, lesquels ne demandent pas mieux qu’un minimum vital.

Suspend, Ô temps,

Afin qu’il ne soit donné à me yeux de fixer les corps inertes de jeunes qui jonchent les rues de Dakar, tombés sous les balles ‘’macky salliennes’’.

Le souvenir du Sénégal dans l’estime africaine

Maints observateurs émettent des avis convergents, lorsqu’il s’agit de présenter ledit souvenir en compréhension et en collectif, en dépit de sa complexité. De fil en aiguille, nul ne peut plancher sur l’humanité noire, en évoquer les péripéties sans faire allusion à l’île de Gorée. Le pays de Léopold Sedar Senghor voué à l’élévation du personnel politique, à la promotion culturelle et à la synchronisation des valeurs traditionnelles et celles modernes, à la cohabitation des religions et à l’émancipation de la femme a fait preuve, tôt, d’un avant-gardisme contagieux à plus d’un peuple décolonisé d’Afrique.

Quid de l’Afrique du statu quo

En effet, des milieux informés ont indiqué qu’à l’origine des heurts entre manifestants et les brigades de répression, la volonté du président sortant de briguer un troisième mandat. Une telle démarche perçue raisonnablement comme un désaveu à la Constitution en vigueur. ‘’A son élection lors du deuxième mandat, Macky Sall avait promis de réduire drastiquement le champ de l’opposition’’, a déploré un observateur.

Ainsi compris, la radicalité en présence place immanquablement le président sortant dans l’optique de l’Afrique du statu quo. Le socialiste Jean-Pierre Cot n’avait pas raté sa sortie sur Jeune-Afrique Magazine, quelque deux décennies en arrière, pour expliquer dans une interview, les tenants et les aboutissants de l’Afrique du statu quo.

L’heure vient, où l’Eternel va intimer l’ordre à la terre (physique)

Tout, en effet, se passant de la manière dénoncée, en son temps, par ce que l’histoire de la lutte pour l’identité noire l’attribue au Martiniquais Léon Gontran Damas (compère ‘’socioculturel’’ d’Aimé Césaire et de Léopold Sedar Senghor).

‘’Ils ont tout,

tout foutu de nous-mêmes,

tout foutu de nous-mêmes en l’air ! (…)’’. (L’extrait d’un poème).

Mais l’heure vient, où il sera donné à l’Eternel de s’adresser directement à la terre (physique), de lui intimer l’ordre : ‘’Ecoute, terre, dorénavant, tu n’absorberas plus le sang jaillissant des corps mutilés et victimes d’injustice. De fil en aiguille, tu n’enfouiras plus de corps fauchés pour une cause juste. Dès cet instant, les armes forgées pour exterminer les fils et filles revendiquant leur droit au mieux-être, ces armes, prévient le prophète Jérémie, seront rendues sans effet. (15 ; 21) : ‘’Je te délivrerai de la main des méchants. Je te sauverai de la main des violents’’.

Payne




Rdc : Vers la mise en place du cadre de coordination dans le domaine et protection des droits de l’enfant 

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a lancé hier mardi 6 juin 2023, au salon bleu de l’Immeuble du Gouvernement, les travaux de la mise en place du Cadre de coordination conjointe des Parties Prenantes dans le domaine et protection des droits de l’enfant. C’est en présence du Vice-ministre de la justice, quelques corps diplomatiques accrédités en RDC, les Représentants des Agences du Système des Nations unies, les Représentants des organisations de la société civile et quelques délégués et invités.

Après avoir rendu les hommages les plus mérités au Président de la République et au Premier ministre, Mme la ministre Mireille Masangu Bibi Muloko a indiqué que le bien-être et la protection des droits de l’enfant restent des questions primordiales pour le gouvernement et le ministère du Genre,

« Le bien être de l’Enfant congolais est au centre de toute la politique du président de la République, chef de l’État. Pour le bien être de celui-ci, il n’a pas hésité de prendre la décision courageuse de la gratuité de l’enseignement de base qui n’est plus un rêve, mais une réalité. Sur toutes les tribunes, sur tous les fronts, il ne manque pas de parler de l’enfant dont la place n’est ni dans l’armée ni dans la rue, ni ailleurs, mais dans la famille. C’est cette volonté de promouvoir et de protéger les droits de l’Enfant qui a fait que le Gouvernement de la République démocratique du Congo, sous la direction du premier ministre Sama Lukonde, puisse d’une part créer et harmoniser un cadre normatif « , a dit la Ministre du Genre, Famille et Enfant.

Entant que principal partenaire du gouvernement congolais dans la mise en œuvre de la politique promotionnelle de l’enfant, le représentant de l’UNICEF a rappelé à l’audience de l’engagement des partenaires pris lors de la cérémonie de l’installation des membres du Conseil national de l’enfant en RDC et souhaite la mise en œuvre de la politique nationale de la promotion et protection des droits de l’enfant.

« Au mois de mars dernier, lors de la cérémonie de l’installation des membres du CNE en RDC, les différentes parties prenantes ont pris l’engagement de l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale de promotion et protection des droits de l’enfant. A ce titre, il est important que le Conseil National de l’Enfant assure une grande mobilisation auprès des principaux acteurs pour la protection de l’Enfant sur l’ensemble du territoire du Congo, afin d’adresser efficacement le rôle de protection de l’Enfant en République démocratique du Congo », a martelé le représentant de l’UNICEF.

Du côté du Conseil national de l’enfant (CNE), le coordonnateur ai de cette institution a orienté son allocution sur trois points essentiels, il s’agit notamment de la mission, du fondement du cadre de Coordination du CNE et des perspectives d’avenir pour l’enfant congolais. Selon ce dernier, le CNE est un service public de protection sociale des enfants, placé sous tutelle du ministère du Genre, Famille et Enfant dont il a l’autonomisation administrative et financière.

Prenant la parole au nom des enfants congolais, la Représentante des enfants a sollicité l’implication de Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, en sa qualité de Ministre de tutelle, pour la mise en œuvre non seulement du parlement pour enfants, mais aussi de tous les engagements en vue de la défense des droits de l’enfant en RDC.

Sachez que la secrétaire générale au Genre, Esther Kamwanya Biayi, qui a personnellement adressé le mot de bienvenue à tous les participants, a également salué le lancement de ces travaux qui auront un impact positif dans la réalisation des droits de l’Enfant en République démocratique du Congo.




Parité homme-femme : Mireille Masangu invite ses pairs de la SADC à réfléchir sur les défis à relever

Sous le haut patronage du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la ministre du Genre a présidé le vendredi 2 juin 2023, au Pullman Hôtel de Kinshasa, la réunion des ministres de la SADC, en charge du genre et de la condition féminine. Devant les ministres de quelques pays membres de la SADC, les députés nationaux et sénateurs, les membres des corps diplomatiques accrédités en RDC, les délégués des États membres et acteurs de la société civile, deux temps forts ont marqué la première partie de ces assises.

Premièrement l’audience a été conviée à écouter les hymnes nationaux, notamment de la RDC et de la SADC. Puis, l’accueil et présentation des ministres de la SADC en charge du genre selon la préséance des États.

Dans son allocution, l’ambassadeur Joseph Norys, secrétaire exécutif de la SADC, chargé des affaires institutionnelles et Représentant du secrétaire Général de la SADC a dans son mot salué jusque-là par la SADC pour la promotion de l’égalité des sexes dans le pays membres. Il a indiqué qu’il sera question pendant ces assises de réviser et reformuler des recommandations en vue de la mise en œuvre du plan d’action retenu dans les assises de 2023, conforme à l’égalité des sexes et la protection du Genre au sein de la SADC.

Prenant la parole, au nom du Premier ministre, en vue de lancer officiellement ces assises, le Vice-Premier Ministre et Ministre de la fonction publique et innovation de l’administration publique, Jean-Pierre Lihau a quant à lui, rappelé les efforts fournis par la RDC, dans la défense et la promotion du Genre.

« La RDC fournit beaucoup d’efforts en ce qui concerne l’agenda genre. (La constitution de notre pays édite sans équivoque le principe de l’égalité Homme – Femme, en assignant au pouvoir public la mission pérenne de prendre des mesures idoines pour protéger les femmes contre toutes sortes des discriminations. Ce principe est mis en œuvre à travers les lois organiques. – Loi sur la parité, le code de la famille etc.). Au niveau national, la RDC a élaboré un plan d’action national de la résolution 13-25 et mise en place un secrétariat national au sein du ministère du Genre, Famille et Enfant. La RDC a également élaboré le programme désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et social, qui est une réponse aux conflits armés et pour lequel le gouvernement mène un plaidoyer pour plus de participation des femmes. Les femme congolaises ont mis en place une stratégie des femmes pour la paix, en vue de leur pleine participation au processus de paix en cours », a dit VPM et Ministre de la fonction publique.

Pour sa part, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant et présidente des assises des ministres de la SADC de Kinshasa, a estimé que cette réunion, est un cadre de réflexion pour relever le défi en matière de parité Homme – Femme, d’ici 2030, « Cette réunion est une occasion d’évaluer l’ensemble des objectifs que nous nous sommes fixés, mais aussi de réfléchir sur les meilleures approches qui nous permettent de relever le défi auquel nous faisons face dans le domaine du Genre. C’est donc, pour moi un cadre de réflexion stratégique pour atteindre la parité entre les hommes et femmes d’ici 2030 », a souligné Mme la ministre Mireille Masangu Bibi Muloko.

Dans son adresse, la ministre du Genre, Famille et Enfant et présidente de ces assises a soulevé plusieurs autres défis que les pays membres de la SADC doivent prendre en compte pour trouver des réponses à la question de la parité et égalité des sexes au sein de la SADC.

Retenons que la réunion des ministres de la SADC en charge du Genre et de la condition féminine a été précédée de celle des hauts fonctionnaires, experts et autres personnalités tenue toujours au Pullman Hôtel de Kinshasa du 30 au 31 mai dernier, qui a également préparé ces assises de ce jour.




Vote de la loi sur la répartition des sièges : Solange Masumbuko affirme qu’il n’y a pas eu de forcing 

L’Assemblée nationale a adopté lundi 05 juin 2023, la loi portant répartition des sièges pour les élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Et ce, malgré l’absence des députés de l’opposition. Au cours d’une interview accordée à la Radio Top Congo, la députée nationale Solange Masumbuko, membre de l’Union Sacrée, a déclaré que le projet de loi portant répartition des sièges a été adopté dans le respect de la constitution.

« …Je ne pense pas que c’est un forcing, c’est plutôt le respect de la loi, de la Constitution. Nous les parlementaires, nous avons comme devoir de voter des lois qui sont nécessaires pour l’organisation des élections, et à la CENI d’organiser les élections exclusives », a fait savoir la députée nationale Solange Masumbuko. Pour cette élue de Lukunga, membre de l’AFDC-A, cette loi donne la voie d’accès sûre et certaine vers les élections prévues en décembre 2023.

Signalons que cette loi déjà votée à l’Assemblée nationale sera ensuite transmise au Sénat pour une seconde lecture avant sa promulgation par le chef de l’Etat.

Jean-Luc Lukanda




Sur la voie ferrée Kinshasa-Matadi: Le train ne passe plus depuis presque deux mois

Le train reliant la ville province de Kinshasa à la province du Kongo Central ne passe plus depuis pratiquement deux mois. Et ce, suite au mauvais état du rail dans le tronçon compris entre Kingatoko et Kimwenza qui est devenu impraticable à cause de plusieurs têtes d’érosions occasionnées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dernièrement.

Le ministre des Transport, voies de communication et désenclavement vient d’effectuer une descente sur ce site avec une forte délégation de l’Office national de transport. « La réhabilitation de ce tronçon est une urgence », a soutenu Marc Ekila, le patron du secteur de transport en République démocratique du Congo.

A l’étage de Kimwenza où l’ouvrage est prêt à seder, la situation reste très préoccupante. Mais il convient de signaler, d’après le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement que les travaux de soutien provisoire ont été exécutés. Ces derniers doivent vite être achevés, soutient-il, avant l’arrivée de dame la pluie.

« Nous allons faire en sorte que le gouvernement prenne rapidement des précautions pour la réhabilitation de cette voie ferrée et nous allons nous impliquer personnellement afin que tout soit mener à bon port », a expliqué Marc Ekila. Ce dernier a recommandé aux responsables de l’office national de transport de bien gérer les fonds affectés à la réhabilitation de ce tronçon de voie ferrée.

La ligne ferroviaire Kinshasa- Matadi est l’unique voie en chemin de fer qui relie la capitale congolaise à la province du Kongo central. « Le train Kinshasa-Matadi est le seul moyen de transport qui permet de transporter non seulement une grande quantité de marchandises mais aussi et surtout un grand nombre de passagers à moindre coût. Le mauvais état de cette voie ferrée nous préoccupe au plus haut point. Que les autorités du pays puisse nous aider à rendre praticable ce chemin de fer afin de nous faciliter les choses. Vous êtes sans ignorer que déjà en son temps, Stanley avait déclaré que sans le chemin de fer Kinshasa-Matadi, le Congo ne serait rien », s’est exprimé un usager de cette voie ferrée.

Il y a plusieurs années que le mauvais état de la voie ferrée entrave la circulation du train urbain sur le tronçon gare centrale- Aéroport international de N’Djili dans la capitale de la République démocratique du Congo.

Serge Musene




Kinshasa : ‘Kuluna’ boosté par des poches noires 

Dans un peu moins d’un mois, le 2 juillet, ce sont les grandes vacances, période des réjouissances au Congo et particulièrement à Kinshasa. Toutefois, l’insécurité prend de plus à de l’ampleur dans la ville particulièrement en raison de la multiplication des poches noires dans la capitale. Il ne se passe pas un seul jour dans la capitale de la République démocratique du Congo sans que l’on enregistre des cas de banditisme urbain. Il fut un temps, Kinshasa avait des sites et communes réputés ‘zones rouges’ mais, depuis un temps, il n’existe plus de quartiers ayant le monopole du banditisme urbain connu sous le nom de ‘kuluna’. Tous les quartiers de Kinshasa sont hantés par ces cartels de banditisme urbain, aux noms de guerre : « les américains, les arabes, les brésiliens, les zaïrois, les zoulous etc… », qui se disséminent dans toutes les communes de Kinshasa. Kinshasa, capitale mondiale de la rumba et de la sape, réputée pour ses nuits blanches d’ambiances, ‘Kinshasa by night’, ne cesse de perdre ses lustres à cause de ce phénomène ‘kuluna’ qui prend de plus de l’ampleur particulièrement à la suite de la généralisation des poches noires dans la ville-province du Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka.

La République démocratique du Congo a la réputation de pays à paradoxes : ‘Pays riche à la population pauvre’ ; ‘scandale géologique et victime de ses richesses naturelles’ et pays au potentiel énergétique immense avec un accès à l’électricité faible. Nul n’ignore que la République démocratique du Congo regorge une capacité hydroélectrique de plus de 100.000 mégawatts, dont plus de 40% dans le seul le site énergétique d’Inga situé dans la province du Kongo-Central. Ses deux grandes centrales hydrauliques existent dans ce site : Inga 1 (d’une capacité de 351 Mw avec six tribunes dont deux seulement fonctionnent) et Inga 2 (d’une capacité de 1424 Mw avec 8 tribunes dont 5 en fonction), construits pendant la deuxième République.

Pour combler toute cette capacité de plus de 40.000 Mw du site Inga, il sied de développer d’autres centrales hydroélectriques jusqu’à Inga 8. D’où la mise sur pied du méga projet hydroélectrique Grand Inga qui consiste au développement d’une série de projets hydroélectriques allant d’Inga 3 jusqu’jusqu’à Inga 8, pour un coût estimé à au-moins 100 milliard de dollars américains.

Le Grand Inga qui est un projet hydroélectrique, est considéré comme un projet d’énergie renouvelable propre. « Propre dans le sens où, la même capacité, on parle aujourd’hui de 47.000 Mw, en production fossile, par exemple le gaz, charbon ou pétrole, émettrait davantage des émissions ».

A N’Sele, les ‘mobondo’ recrutent les Kuluna et en faveur de l’obscurité terrorisent la population

Depuis un temps, qui Kinshasa vit sous l’angoisse des ‘Mobondo’, une milice qui sévit aux portes de Kinshasa et opèrent principalement dans les plateaux des Bateke et dans les communes urbano- rurales de N’sele et Maluku. Les vagues de terreurs de ‘Mobondo’ dont l’épicentre était le territoire de Kwamouth dans le Mai-Ndombe, ont atteint Kinshasa et s’y propage par des ‘enlèvements’ réels ou supposés s’opérant en faveur de l’obscurité une fois la nuit tombée.

« Les Mobondo qui recrutent désormais les membres des cartels ‘Kuluna’, profitent de l’obscurité pour opérer. Le district de la Tshangu, dans la partie est de la capitale, étant la partie de la ville qui a le moins d’accès à l’électricité, l’insécurité y prospère plus que partout ailleurs », affirme Me Jonas Mongombe, initiateur de l’ONG ‘Fondation Jonas Mongombe’ qui encadre les anciens Kuluna de la commune de la N’Sele. Pour un autre habitant de la N’Sele, l’amélioration de l’accès à l’électricité dans cette partie de la ville serait un pas majeur dans la lutte contre l’insécurité. Par son potentiel énergétique important, faisant de la Rdc non seulement scandale géologique mais également scandale ‘électrique’, qui, avec Inga seul, peut gagner le pari lutte contre les poches noires à Kinshasa et réduire par ce fait, la capacité de nuisance des criminels qui profitent de l’obscurité.

Willy Makumi Motosia