Nicolas Kazadi tranche: « Le Gouvernement Sama Lukonde n’a pas accumulé des mois d’arriéré concernant les députés provinciaux »

Le Sénat a,  au cours de la plénière tenue  ce lundi 5 Juin et présidée par le président  Modeste Bahati Lukwebo,  voté 9 projets de lois de ratification présentés par le ministre des Finances Nicolas Kazadi.

Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement 75 ont pris au vote et ont  tous  voté pour ces projets  de lois en  des termes identiques à ceux de l’Assemblée nationale.

Devant les élus des élus, le ministre des Finances a exposé l’économie de ces projets de lois tout en relevant   la nécessité du vote de ces 9 accords entre la Rdc et ses partenaires économiques. Accords  qui visent essentiellement à améliorer les conditions de vie  de la population congolaise.

Avant le vote, le ministre Nicolas Kazadi a tour à tour répondu aux questions soulevées par les  honorables sénateurs lors du débat général sur  ces projets de lois de ratification.

À une  question de la sénatrice Francine Muyumba portant sur l’existence des arriérés de salaires des députés provinciaux,  le ministre des Finances a éclairé la lanterne des élus des élus  sur le paiement progressif des émoluments des députés provinciaux.

« Depuis janvier jusqu’à ce jour, nous avons effectivement payé janvier, février, avril et mars est à la banque. Nous n’avons au ministère des Finances, au moment où nous parlons, un quelconque paiement de DTO qui concerne les députés provinciaux et qui n’a pas été signé. Pour ce qui est des arriérés passés, depuis que Sama Lukonde gouverne, nous n’avons pas accumulé un seul arriéré vis-à-vis des Assemblées provinciales. Le dernier arriéré c’était de décembre 2022 qui a été payé au courant de cette année. Nous avons trouvé par contre les arriérés du Gouvernement Ilunkamba, que nous avons réduit d’environ 5 mois que nous n’avons pas complétement terminés. Mais le Gouvernement Sama Lukonde n’a pas accumulé un mois d’arriéré concernant les députés provinciaux », explique-t-il.

Soulignons qu’au cours de la même plénière, 4 membres  du Gouvernement Sama Lukonde accompagnés par  la ministre en charge des Relations avec le Parlement, Mme Anne Marie Karume,  ont défilé devant l’auguste plénière du Sénat pour répondre à  la question orale avec débat du sénateur Denis Kambayi Tshimbumbu touchant quelques secteurs.

Il s’agit respectivement  du Ministre d’Etat aux infrastructures Alexis Gizaro dont la question était de savoir où l’on en est avec la réhabilitation des   infrastructures routières dans le Grand Kasaï; du  ministre de  l’Agriculture José Mpanda Kabangu appelé à s’expliquer  sur  l’état de lieux du projet volontariste agricole de Lubondayi; ainsi que du ministre des Sports et loisirs François Claude Kabulo. Ce dernier qui vient à peine de prendre ses fonctions a, au nom de la continuité du pouvoir, eu à s’expliquer  sur la prise en charge de nos  anciens  Léopards/football,  champions d’Afrique  de 1964 et 1974 et qui ont eu aussi à représenter le pays à la Coupe du monde  de 1974, en Allemagne.

Après débat général,  ces ministres ont sollicité et obtenu de la plénière un délai de 48 h pour revenir à la chambre haute avec des réponses précises  sur les préoccupations soulevées par les sénateurs sur  chacun des secteurs  concernés.

JMNK




Suite à la crainte de la dégradation de la situation sécuritaire après le départ de de la MONUSCO : Bahati rassure sur la montée en puissance des FARDC

La délégation onusienne conduite par  le  Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, exprime ses inquiétudes, redoutant  une dégradation de la situation sécuritaire  après le départ des troupes de la MONUSCO, au cas où  les autorités congolaises ne prépareraient pas  l’après-cette force. Le président du Sénat, Modeste Bahati a rassuré ses hôtes en soutenant  que ‘’le Gouvernement est bien conscient de cette situation et le Président de la République  Félix-Antoine Tshisekedi est résolument engagé à  faire monter en puissance  nos Forces armées pour leur permettre d’assurer  correctement la noble mission de  sécuriser  le  pays et la population’’.

La situation dans la partie Est de la RDC, était au centre d’une audience que le président du Sénat  Modeste Bahati Lukwebo, a accordée, lundi 5 juin en son cabinet de travail, à une délégation conduite par le  Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.

La protection des civils, la mise en œuvre du Programme de désarmement  (PDDRCS) était aussi au menu de cette  rencontre  à laquelle  quelques membres du bureau du Sénat étaient associés.

Modeste Bahati a, au cours des échanges, demandé à la MONUSCO d’accompagner le Programme de désarmement démobilisation relèvement communautaire et stabilisation Car,  selon le speaker de la Chambre haute du Parlement congolais, la détention d’armes par des civils est à la base de l’insécurité grandissante qui sévit dans la partie Est du pays.

Les préparatifs du départ progressif de la Mission des Nations Unies pour la Stabilité du Congo (MONUSCO) étaient aussi  évoqués au cours de cet échange avec la délégation onusienne dont faisait  également partie Mme  Bintu Keita  Cheffe de la MONUSCO… Sur ce chapitre, la délégation onusienne a exprimé ses inquiétudes, redoutant  une dégradation de la situation sécuritaire  après le départ des troupes de la MONUSCO, au cas où  les autorités congolaises ne prépareraient pas  l’après -MONUSCO.

Modeste Bahati a rassuré ses hôtes en soutenant  que le Gouvernement est bien conscient de cette situation et le Président de la République  Félix Antoine Tshisekedi est résolument engagé à  faire monter en puissance  nos Forces armées pour leur permettre d’assurer  correctement la noble mission de  sécuriser  le  pays et la population.

«Ce que je constate également est que le travail avec les autorités congolaises est très étroit, la coopération est très bonne, il y a des perspectives sur lesquelles nous comptons beaucoup, notamment la présence des FARDC, ce qui nous permettrait de procéder graduellement au départ de la Monusco. La Monusco s’inscrit dans une perspective de départ graduelle, de manière à ce que la pleine responsabilité d’assurer la sécurité soit celle des autorités congolaises. Il nous reviendra d’en parler avec l’exécutif, après avoir écouté avec intérêt le président du Sénat. Il nous reviendra de discuter les modalités selon lesquelles ils voudraient que cela se fasse. C’est qui est sûr est que nous sommes sur une trajectoire d’un départ raisonné, mais aussi rapide qu’il soit, pour être sûr que ce sont les autorités qui s’occupent de la protection de la population et du pays.

Il sied de noter  que le Secrétaire général adjoint  de l’ONU en  charge  des opérations de maintien de la paix vient d’une mission d’inspection dans la province de l’Ituri où il a visité plusieurs localités dont Djugu, foyer de violences récurrentes.

Jean-Marie Nkambua

 




Ultime réunion autour de Julien Paluku en prélude de l’inauguration de l’usine de raffinage d’or de Bukavu

Mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo, l’usine de raffinage d’or de la société Congo Gold basée à Bukavu au Sud-Kivu  sera inaugurée à  la fin du mois de juillet prochain par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya.

La réunion de  dernier réglage entre le ministre de l’Industrie et les administrateurs de cette société qui va désormais  transformer localement l’or congolais à l’Est du pays  a eu lieu à  Kinshasa ; et ce, en présence des experts de la Primature et du ministère de l’Industrie.

Cette usine a la capacité  de traiter 200 kilogrammes d’or par jour et 2 tonnes le mois,   a fait savoir Dieudonné Kasembo Nyembo, l’un des Administrateurs de Congo Gold.

« Nous sommes les administrateurs de la société Congo Gold, une raffinerie que l’on vient de créer. On a fini la construction de la raffinerie dans la province du Sud-Kivu, plus précisément à Bukavu. La raffinerie qui va traiter chaque jour 100 Kgr d’or minimum et 200 Kgr d’or au maximum, avec une production mensuelle de 2 tonnes. Nous sommes venus inviter le ministre de l’Industrie à l’ouverture que nous projetons vers la fin du mois de juillet. Et lui entant que ministre de l’Industrie, il est plus que préoccupé », explique-t-il.

Et d’ajouter que nous allons produire l’or localement, pour produire et rapatrier l’argent dont le pays a besoin. A l’en croire, le ministre a rassuré de son accompagnement et il sera là personnellement pour assister à l’ouverture et nous sommes en train d’y travailler pour lui faire parvenir un courrier par rapport aux difficultés que nous rencontrons.

Disons que cette industrie locale qui bénéficie d’un accompagnement du Gouvernement  sera bien protégée pour  ainsi lui permettre  de bien contribuer à  la création des richesses et d’emplois, a fait entendre le ministre de l’Industrie.

Julien Paluku Kahongya en profité  pour inviter d’autres opérateurs économiques d’investir plus  dans le domaine de transformation pour ainsi consolider la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo qui augure le développement de la RDC a-t-il ajouté.

L’UE prête à mobiliser les investisseurs

Par ailleurs, le projet gigantesque de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga va bénéficier  d’un appui de l’Union Européenne qui va désormais  mobiliser les investisseurs européens privés avec un accompagnement sur plan infrastructures et formation professionnelle.

C’est l’essentiel  des  échanges  entre le ministre de l’Industrie et Laurent Sillano, chef de la coopération de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo.

« Nous avons eu le plaisir d’être reçu par le ministre de l’Industrie. L’idée était de discuter avec le ministre de l’intérêt que l’Union européenne porte à l’ajout des valeurs ajoutées au Congo autour des minerais stratégiques. La Rdc regorge des minerais stratégiques et cherche dans le cadre de la transition énergétique à avoir de la valeur ajoutée sur place, de façon à créer de la richesse et de l’emploi, ne pas dépendre à des capacités industrielles à l’étranger. C’est un intérêt que l’Union européenne partage », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre que nous sommes un partenaire au développement de la Rdc depuis 60 ans. La création des valeurs, de l’emploi sur le sol congolais est un engagement de l’Union européenne sur lequel nous vous accompagnons il y a longtemps et nous voulions discuter avec le ministre des opportunités qui pourraient y avoir dans la chaine de valeur sur les minerais stratégiques. C’est un sujet que nous avons abordé, le ministre nous a dirigés au Centre congolais de la batterie, qui sera notre interlocuteur pour parler concrètement de la façon dont l’Union européenne peut contribuer à ce grand projet.

Et Laurent Sillano de souligner que nous avons évoqué avec lui la possibilité de mobiliser quelques investisseurs européens privés qui pourraient apporter des investissements de grande envergure sur cette chaine de valeur, mais également sur tout ce qui est l’accompagnement d’infrastructures qui relèvent du service public qui peuvent être le transport, l’énergie, les aménagements, mais également sur la formation professionnelle qui est un grand sujet et d’autres sujets qui peuvent être la gouvernance, les normes sociales et environnementales, de façon à ce que cette chaine de valeur congolaise et panafricaine soit aux normes.

« Je pense que l’Union européenne pourrait contribuer à cet effort avec de l’assistance technique des investissements, de financement de coopération. Il s’agit pour nous d’engager le dialogue sous la houlette de la CCB pour que la contribution de l’Union européenne soit optimisée dans les efforts menés par le Gouvernement », martèle-t-il.




AVIS À MANIFESTATION D’INTÉRÊT CONSULTANT INDIVIDUEL-EXPERT (E) ENVIRONNEMENTALISTE

Expression d’intérêt pour le recrutement d’un consultant pour assurer le contrôle et la surveillance des travaux d’urgence du PURUK, exécutés par l’OVD.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a sollicité l’appui de la Banque mondiale pour financer les travaux d’urgence contre les érosions à Kananga. Après analyse, la Banque mondiale a accepté d’allouer 100 millions de dollars américains à ce nouveau projet, dénommé « Projet d’Urgence pour la Résilience Urbaine de Kananga », en sigle PURUK.

Le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga a pour objectif de protéger les habitations et les infrastructures essentielles affectées par les érosions à Kananga et de renforcer la capacité du gouvernement et des organisations locales en matière de gestion des érosions et planification urbaine résiliente au changement climatique. Le projet est ancré au Ministère de l’Urbanisme et Habitat et logé à la Direction de l’Urbanisme du Secrétariat Général à l’Urbanisme et Habitat.

La République Démocratique du Congo s’est engagée à s’assurer que le projet est exécuté conformément aux normes environnementales et sociales (NES) et au plan d’engagement environnemental et social (PEES), qui fait partie de la convention de financement.

Pour favoriser la réalisation des conditions ci-dessus, le MUH a mis en place un Comité de recrutement pour sélectionner, conformément aux directives de la Banque mondiale, un consultant en charge du suivi et du contrôle des travaux d’urgence réalisés par l’OVD dont les

missions sont définies dans les termes de références qui peuvent être consultés sur le site web du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat ci-après: www.urbanisme.gouv.cd

MISSION DU CONSULTANT

  1. Mission générale

Le consultant aura pour mission principale de faire le suivi et le contrôle des travaux d’urgence réalisés par l’OVD à Kananga.

  1. Missions spécifiques

De manière spécifique, dans la réalisation de sa mission de contrôle et de surveillance de l’exécution des travaux, le Consultant, conformément aux règles d’art en la matière et aux dispositions des travaux, aura la charge de :

  • Suivre administrativement et financièrement les travaux et vérifier régulièrement les cahiers de chantier ;
  • Suivre l’exécution technique et quantitative des travaux ;
  • Contrôler la qualité de l’exécution des travaux ;
  • Réceptionner, commenter et valider le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) de l’OVD, avant leur transmission à l’UGP pour approbation ;
  • Organiser les réceptions partielles, provisoires et définitives ;
  • Effectuer, outre le suivi quotidien des travaux, des visites hebdomadaires des chantiers avec les représentants de l’OVD et de l’UGP en vue d’identifier les difficultés rencontrées, constater les quantités des travaux réalisées et donner toutes instructions nécessaires pour assurer l’exécution des travaux dans les meilleures conditions possibles. Ces visites feront l’objet de procès-verbaux dont les recommandations seront consignées dans les journaux des chantiers tenus à cet effet et destinés à vérifier la conformité de l’application des recommandations.

Le Consultant sera plus précisément responsable des tâches suivantes, inter alia :

2.1. Avant les travaux

Contrôle des travaux préparatoires et des opérations préalables :

  • Examen de la liste et du planning des études d’exécution

La liste élaborée par l’OVD sera révisée par le Consultant en fonction des besoins pendant la réalisation des travaux.

  • Vérification des documents techniques, administratifs, les polices d’assurance nécessaires en conformité avec la réglementation nationale, les comptes bancaires et financiers préliminaires au démarrage des travaux. Le consultant se référera au PGMO. Le consultant devra vérifier et proposer à l’approbation de l’UGP les dossiers et plans d’exécution (hypothèses, plans, détails estimatifs, justificatifs des dispositions retenues et tout autre document relatif au projet) qui lui seront soumis par l’OVD. Les conclusions du Consultant seront motivées dans des rapports signés explicitant les avis qu’il portera sur les documents techniques qu’il aura examinés.
  • Vérification du système de suivi et de collecte des données que l’OVD a mis en place pour évaluer l’impact des travaux HIMO.
  • Veiller à ce que le salaire horaire des ouvriers non qualifiés ne soit pas plus élevé que le salaire en vigueur sur le marché.
  • Vérification et validation des livrables issus des diligences environnementales et sociales.
  • Vérification, si nécessaire, de la localisation des sablières, carrières, des gîtes ou bancs d’emprunts de matériaux ainsi que de la qualité de ceux-ci en accord avec les normes et les spécifications correspondantes et veiller à ce que pendant leur exploitation, soient prises en compte les recommandations faites dans les études ou les spécifications relatives aux impacts environnementaux et sociaux.
  • Vérification du phasage des travaux

Le consultant s’assurera que le planning des travaux présenté par l’OVD est bien conforme aux objectifs du délai contractuel des travaux et qu’il est assorti d’un planning d’approvisionnement en matériaux, d’un programme de mobilisation des matériels et du personnel que l’OVD devra mettre en œuvre pour la réalisation des ouvrages, d’un inventaire de ce matériel (pour adéquation entre matériel inclus dans la proposition et matériel effectivement disponible/fonctionnel) et d’un planning financier de déboursement.

  • Prendre connaissance du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et des instruments de sauvegarde du projet et attirer l’attention du maitre d’ouvrage sur tout manquement éventuel au :

– Cadre de Gestion Environnemental et Social (PGES) ;

– Cadre de Politique de Réinstallation ;

– Plan de Gestion de la Main d’œuvre (PGMO) ;

– Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) ;

– Plan Succinct de Réinstallation (PSR) ;

– Plan de Gestion Sécurité (PGS) ;

– Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) ;

  • En étroite collaboration avec l’expert en sauvegarde environnementale et sociale de l’UGP, le Consultant fera l’analyse détaillée des risques d’impact environnemental et social, y compris les risques liés aux VBG/EAS/HS, de ceux liés aux travaux et des mesures compensatoires, y inclus les activités de réinstallation involontaire ;
  • Examiner, revoir et valider les dispositions générales proposées par l’OVD à savoir : installation de chantier/ organisation et circulation des engins/Plan de qualité, plan de circulation du chantier et ses environs / plan de gestion environnementale et sociale (Plan de suivi de la qualité de l’Eau, Plan de Gestion des produits dangereux, Plan de lutte contre la Pollution de l’Air et de la Poussière, Plan de Gestion des ressources Culturelles physiques, Plan de végétation, Plan de gestion des Eaux Usées, Plan de Gestion de trafic Routier, Plan de Formation du personnel, Plan de démolition des sites …) , y compris le mécanisme de gestion des plaintes pour les travailleurs (selon le PGMO), qui inclut la gestion de risques liés aux VBG/EAS/HS en lien avec le plan d’action EAS/HS du projet et la réponse aux cas des VBG/EAS/HS, les sous-traitances éventuelles et préparer l’approbation par le Client ;
  • Organiser la mise en œuvre des actions spécifiques des mesures d’atténuation prévues dans le PGES et les autres documents cadres en matière environnementale et sociale et proposer de nouvelles actions prioritaires, le cas échéant;
  • Vérifier la conformité du PGES-Chantier élaboré par l’OVD à celui du projet
  • Vérifier la conformité et la cohérence des normes utilisées par l’OVD et les prescriptions du Cahier des Prescriptions Techniques (CPT).
  • Proposer un plan d’organisation afin de garantir l’indépendance de la mission de contrôle, y compris en ce qui concerne la supervision des aspects VBG/EAS/HS et sa collaboration avec la sous-commission VBG.
  1. Pendant les travaux :

Pendant la phase d’exécution, conformément aux pouvoirs et responsabilités du Consultant, il devra de manière générale :

  • Assurer la coordination générale des chantiers sur les différents sites en vue d’assurer l’avancement normal et rationnel des travaux ;
  • Examiner toutes solutions techniques alternatives en vue de résoudre un problème sérieux qui pourrait se présenter ainsi que les améliorations du projet d’exécution ;
    • Préparer dans un délai de 1 mois après le démarrage des travaux par l’OVD un rapport anticipatif qui permettra de valider l’estimation des quantités mises à jour et du coût des travaux ; ce rapport sera mis à jour régulièrement par le Consultant pour prendre en compte toute modification de quantité ou du coût des travaux et réédité à la fin de chaque mois.
  • Contrôler l’exécution des travaux (y compris, proposer leur réception, identifier les lacunes, suivre et encadrer l’OVD, suivre les prestations de l’OVD, suivre les recommandations environnementales et sociales et la mise œuvre des dispositifs de PGMO, VBG/EAS/HS et toutes les mesures d’atténuation prévues dans le PGES du projet, inter alia).
  • Principes généraux

Le consultant a en charge le contrôle du suivi technique et de la surveillance des travaux. Il organise les réceptions provisoires. Il a la responsabilité de certifier le service réalisé sur la base des propositions de l’OVD. Le Consultant s’assure que les travaux sont exécutés conformément aux plans approuvés. Le Consultant signale dans les 48 heures à l’UGP tous les incidents et accidents du chantier dont il aura pris connaissance. Les événements portés à la connaissance de l’UGP seront, dans ce cas, accompagnés des propositions du Consultant pour remédier à la situation.

  • Décomposition des tâches

Les tâches sont définies d’une manière générale ci-dessous.

Toutes les tâches incombant au Consultant décrites dans le Dossier d’Appel d’Offres des Travaux doivent être considérées comme devant être exécutées dans le cadre des prestations de la mission de contrôle.

  • Vérifier et proposer à l’approbation de l’UGP tous les documents en rapport avec l’organisation des chantiers (localisation des installations de chantier, etc.)
  • Tenir à jour le planning d’avancement des travaux et faire les propositions d’action en cas de changement pouvant retarder la date contractuelle d’achèvement des travaux ;
  • Assurer un contrôle journalier satisfaisant de divers secteurs où se déroulent les travaux pour vérifier que leur exécution s’effectue conformément aux prescriptions du marché et aux règles de l’art.
  • Veiller sur la qualité des ouvrages réalisés par THIMO.
  • Vérifier et proposer à l’approbation de l’UGP les notes de calcul, le dimensionnement des ouvrages, et les plans d’exécution dressés par l’OVD selon les éléments du dossier d’appel d’offres.
  • Spécifier le type et la fréquence des contrôles et essais visant la conformité de la qualité des matériaux suivant les prescrits du Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) (par exemple, donner un agrément des agrégats ; contrôler les formules de béton ; contrôler la fabrication, la conservation et l’écrasement des éprouvettes ; analyser les résultats et donner approbation ou rejet des formules testées ; etc.)
  • Vérifier et approuver la qualité des emprunts et d’autres matériaux intervenant dans la réalisation des travaux sur la base des spécifications techniques du marché, aussi bien sur les sites d’emprunt que sur les chantiers (y compris, veiller au bon choix des zones d’emprunt ; définir les essais à faire ; contrôler les prélèvements et essais effectués au laboratoire du chantier ; analyser les résultats et approuver, rejeter ou adapter en conséquence les zones d’emprunts identifiés et tenir à jour les fiches d’analyse d’emprunt.
  • Vérifier par des essais in situ et/ou au laboratoire la mise en œuvre des matériaux conformément aux spécifications contractuelles aussi bien sur les sites d’emprunt que sur les chantiers. Le Consultant a à sa charge la définition des tâches à effectuer, l’interprétation des résultats des essais et tests ainsi que les recommandations.
  • Vérifier les demandes de modifications techniques et d’avenants éventuels, en justifier l’importance, les évaluer et transmettre le cas échéant à l’UGP si le Consultant arrivait à la conclusion que la nature des travaux doit être modifiée ou qu’un avenant doit être conclu.
  • En collaboration avec l’Expert en sauvegarde environnementale et sociale de l’UGP, le Consultant vérifiera et proposera à l’UGP les dispositions prévues et prises par l’OVD pour assurer la signalisation de chantier, les déviations, la sécurité du trafic et obtenir les autorisations nécessaires.
  • Vérifier et proposer à l’approbation de l’UGP les dispositions prises par l’OVD pour limiter pendant le déroulement des travaux, les impacts négatifs sur les populations riveraines et sur l’environnement, et le cas échéant vérifier et proposer à l’approbation les mesures compensatoires.
  • Veiller à la qualité et au respect du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), de Plan de Gestion de Sécurité (PGS) que l’OVD est tenue d’élaborer, du code de conduite et de réglementation du Travail
  • Superviser la mise en œuvre du Plan de Gestion de la Main d’Œuvre (PGMO) : le respect des conditions générales (selon la législation du travail) ; le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) règlement d’ordre intérieur ; la formation des travailleurs ; le consultant devra accorder une attention particulière sur la disponibilité d’un MGP pour les travailleurs, et l’interdiction du travail forcé et des enfants.
  • Superviser la mise en œuvre des actions orientées à la gestion de risques liés aux VBG/EAS/HS que l’entrepreneur a élaboré en harmonie avec le plan d’action VBG/EAS/HS du projet. Parmi ces actions : (i) élaboration et signature du code de bonne conduite interdisant et sanctionnant des comportements liés aux VBG/EAS/HS par toute personne engagée aux activités du projet, y compris sous-traitants, consultants, journaliers, superviseurs, ouvriers, etc. (ii) formation régulière de travailleurs en matière de risques VBG, y compris VBG/EAS/HS, ainsi que les sensibilisations des communautés riveraines sur les VBG/EAS/HS, (iii) respect de mesures relatives aux installations inclusives (toilettes séparées pour les hommes et les femmes, et verrouillables à l’intérieur, et aussi considération des personnes à mobilité réduite (rampes d’accès, etc.), recrutement de femmes, etc.
  • Superviser l’organisation des réunions périodiques de chantier, leur préparation et la rédaction des comptes rendus des réunions;
  • Gérer et former les cadres de l’administration qui participent, en tant qu’homologues, à des tâches de contrôle.
  • Assurer le contrôle administratif et financier :
  • Vérifier les attachements mensuels, les rapports mensuels et le rapport d’achèvement présentés par l’OVD,
  • Tenir à jour la situation financière des travaux,
  • Veiller en sorte que les coûts des travaux en régie restent dans les enveloppes prévues et que les délais d’exécution soient respectés,
  • Contrôler le paiement des indemnisations et vérification auprès des communautés ;
  • Vérifier les contrats, salaires des travailleurs et le respect de grille salariale ;
  • Rédiger et proposer à la signature de l’UGP les ordres de services et notes, autres que celles relatives à la gestion courante du chantier, à l’adresse de l’OVD, nécessaires à la bonne exécution des travaux,
  • Recevoir les correspondances de l’OVD, identifier les réclamations éventuelles, les évaluer, y répondre de manière appropriée avec l’accord de l’UGP,
  • Veiller au bon fonctionnement du MGP sensible aux VBG/EAS/HS du projet vers la sous-commission VBG[1][2];
  • Veiller à la bonne exécution des mesures d’atténuation prévues dans le PGES du projet
  • Veiller à ce que la compétence et la qualification du personnel de l’OVD restent satisfaisantes et demander le remplacement des personnes incompétentes ou dont le comportement serait jugé inacceptable sur les chantiers,
  • Veiller à ce que le matériel mis à disposition reste fonctionnel et en nombre suffisant et demander le remplacement de matériel en panne par celui de qualité similaire à ceux prescrits dans les devis de l’OVD,
  • Contribuer à la résolution des problèmes techniques et des difficultés qui peuvent surgir lors de l’exécution des travaux,
  • Vérifier que l’OVD dispose bien des contrats d’assurances nécessaires en conformité avec la réglementation nationale et que l’OVD applique la réglementation nationale et les normes du Cadre de Gestion Environnemental et Social (CGES) du projet en matière de travail, d’hygiène, santé et de sécurité sur les chantiers,
  • Etablir chaque mois un rapport sur :
  • La présentation sommaire de l’exécution des travaux
  • La description détaillée des travaux exécutés
  • L’état d’avancement des travaux comparé au calendrier prévisionnel et aux délais contractuels ;
  • Les problèmes rencontrés et les mesures prises pour les résoudre tels que :
  • L’application des dispositions en matière de réglementation du travail,
  • L’application des plans d’organisation de la qualité et de la sécurité des biens et des personnes et l’application du code de conduite … ;
  • Les mouvements du matériel et du personnel de l’entreprise ;
  • L’état des décomptes en comparaison aux prévisions ;
  • L’état de paiements effectués ou à effectuer ;
  • L’estimation des travaux pour le mois suivant, les prévisions des dépenses correspondantes ;
    • La description des conditions d’exécution des travaux ;
    • Le relevé des communications importantes, ordres de services et réceptions ;
    • Les propositions techniques et notes de service ;
    • Les commentaires sur l’application des dispositions en matière de réglementation du travail ;
    • Les commentaires concernant la qualité et la sécurité des biens et des personnes ;
    • Les commentaires sur le respect du code de bonne conduite ;
    • Les commentaires sur les résultats de laboratoire et sur la qualité des travaux.
    • La description de la performance de la mise en œuvre des mesures d’atténuation des impacts environnementaux et sociaux conformément aux PGES du projet et celui de l’entreprise (PGES-Chantier) ;
  • L’état d’avancement de la mise en œuvre du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) et les mesures pour la gestion de risques liés aux VBG/EAS/HS, y compris, la signature de code de bonne conduite, et la stratégie de formation de travailleurs.
    • Les recommandations nécessaires pour une bonne poursuite des travaux ;
    • Les PV des réunions de chantier ;
    • Les photographies en couleurs commentées des différentes phases d’exécution des travaux au fur à mesure de leur avancement.

Ce rapport (mensuel) comprendra aussi une partie concernant les prestations du Consultant qui traitera de :

  • L’état des décomptes ;
  • Les problèmes propres au contrôle.

Les rapports mensuels doivent être fournis dans un délai ne dépassant pas 5 jours après la date de la fin de la période considérée.

Le Consultant établira des rapports spéciaux sur les difficultés ou les aléas techniques du chantier chaque fois qu’il le jugera nécessaire pour suggérer une modification importante du marché ou des dépenses imprévues. Ces rapports comporteront des propositions chiffrées des solutions retenues par le Consultant.

Tous les rapports mensuels seront précédés par un résumé exécutif attirant l’attention sur les points et problèmes importants apparus dans l’exécution du marché.

Les rapports seront établis en quatre (4) exemplaires et adressés :

Une version électronique de ce rapport sera également établie et remise à l’UGP sur un disque dur de très bonne qualité pour le premier rapport mensuel et pour le reste, les transmissions se feront par WeTransfer (ou autres plateformes de partage de gros fichiers similaires) ou autres moyens.

  • En fin de chantier :

En fin de chantier le consultant devra, de manière générale :

(i) Assister l’UGP lors du constat de fin des travaux et de leur réception définitive ; et

(ii) Informer, assister, et aider l’UGP à exercer son rôle, à assumer ses engagements, à prendre toute décision nécessaire et utile à la bonne conduite et à la bonne fin des travaux.

De manière plus spécifique, les tâches à effectuer à ce stade sont, notamment la préparation des réceptions (provisoire et définitive) des ouvrages d’art ainsi que l’établissement d’un rapport final.

  • Organiser les visites préalables à la réception provisoire (i.e., constat d’achèvement des travaux) et à la réception définitive des ouvrages
  • Participer aux opérations de réceptions provisoires des ouvrages et soumettre à l’approbation de l’UGP les dates des réceptions définitives.
  • Préparer les procès-verbaux de réception, avec indication des défauts à rectifier, visés par l’OVD et la mission de contrôle auxquels seront joints les dossiers ou pièces utiles à transmettre à l’UGP pour décomptes.
  • Etablir la liste des dispositions pour la correction des malfaçons.
  • S’assurer que l’ensemble de la documentation est disponible et archivé pour la réception ;
  • Un mois après le constat de fin de travaux, un rapport final provisoire sera dressé et comportera :
    • Le déroulement général des travaux ;
    • La synthèse du résultat des contrôles qualité (problèmes principaux rencontrés, conformité de l’ouvrage) et une appréciation détaillée sur la qualité d’exécution des travaux et des techniques employées, en faisant apparaître dans quelle mesure les résultats obtenus répondent aux spécifications du CPT et les raisons éventuelles de leur divergence et l’impact des travaux HIMO dans l’exécution des travaux ;
    • Les résultats et les enseignements tirés du contrôle pour permettre par la suite de définir au mieux les programmes d’entretien et de réhabilitation futurs des ouvrages construits ;
    • Leçons apprises et bonnes pratiques en ce qui concerne la gestion de risques d’EAS/HS, y compris le suivi des mesures de prévention et atténuation ;
    • Les recommandations sur les méthodes de mise en œuvre ou quant à la modification de certaines prescriptions pour l’avenir ;
    • La synthèse des opérations de protection de l’environnement et les communautés riveraines, et de l’impact des travaux en se limitant à la période de chantier ;
    • Une analyse du coût final des travaux avec une appréciation des dépassements éventuels et de leurs causes, des appréciations sur d’éventuelles réclamations de la part de l’entreprise si celles-ci restent en suspens ;
    • Une analyse de la productivité des équipes et une estimation du volume d’emplois générés par les activités, emplois temporaires (THIMO) et permanents ;
    • Un bilan financier du marché (travaux et contrôle) et l’historique correspondant (calendrier de réalisation, interruption, évolution des personnes engagées, le matériel utilisé, etc.)
    • Les actions d’entretien courant et périodique à mener ;
    • Une description détaillée des modifications techniques entreprises avec leurs justifications ainsi qu’une présentation exhaustive du projet final ;

Ce rapport sera établi en quatre (4) exemplaires pour l’ensemble des travaux. A ce rapport sera annexé un dossier de synthèse de récolement des ouvrages réalisés

  • Effectuer la revue du dossier de récolement.
    • Vérifier le décompte définitif des travaux et le soumettre à  l’UGP.
  • Constat d’Achèvement des Travaux

L’OVD informe au préalable le Consultant et l’UGP de la date de fin des travaux et demande le constat de l’achèvement des travaux dans les délais prévus dans le protocole d’accord.

La réception s’effectuera en présence du Consultant, d’un représentant de l’UGP (Coordonateur et/ou le Chef dudit Projet). Les observations éventuelles de l’UGP seront consignées dans le procès-verbal.

Les démarches à suivre pour effectuer le constat d’achèvement de chantier et, si besoin, du traitement des malfaçons et défaillances graves sont stipulées dans le protocole d’accord.

  1. Profil requis

Les qualifications et aptitudes requises pour cette mission sont les suivantes:

  • Etre titulaire d’un diplôme en génie civil ou équivalent (Bac + 5) ;
  • Avoir une expérience professionnelle minimale de 10 ans dans le secteur des infrastructures (routes, bâtiments, assainissement etc.), dans la construction de projets d’infrastructure;
  • Avoir une expérience dans le suivi et le contrôle des projets de construction d’infrastructure y compris la surveillance ou participation au contrôle de la qualité et à la santé et à la sécurité au travail ;
  • Avoir mené la préparation des plans de gestion, les budgets détaillés des travaux, la préparation des spécifications techniques, des appels d’offres, de l’évaluation des offres et des attributions pour les projets de construction ;
  • Avoir participé à la construction, avec des équipes multidisciplinaires, d’au moins 5 grands projets avec travaux d’infrastructure, en mettant l’accent sur les travaux de terrassement, la stabilisation des pentes et la gestion de l’eau (Au moins 2 des projets doivent avoir été exécutés au cours des 5 dernières années) ;
  • Avoir participé à la mise en œuvre de projet financé par des bailleurs de fonds bi ou multilatéraux ;
  • Une expérience dans les projets de la Banque mondiale est un atout, en particulier si elle démontre d’une connaissance avérée des règles de passation des marchés financés par la Banque mondiale et des règles environnementales et sociales ;
  • Avoir une bonne maîtrise des logiciels informatiques standards (MS Office) et des logiciels spécialisés dans la conception des ouvrages (par ex. AutoCAD) est un atout ;
  • Parler et écrire parfaitement le Français.
  1. Critères de Performance
  • Respects des termes de référence ;
  • Qualité et fréquence du rapportage sur le suivi des différentes activités ;
  • Qualité et ponctualité des documents élaborés et des revues des documents techniques ;
  • Elaboration en temps requis des propositions d’avenant.
  1. Durée et lieu de la mission

Un contrat de douze (12) mois sera signé avec une période d’essais de 3 mois, et pourrait être renouvelé à la suite d’une évaluation de performance satisfaisante par le Coordonnateur et en fonction de l’avancement des travaux.

Le poste est basé à Kananga.

  1. Obligations du Consultant en matière d’Établissement de Rapports

Le consultant appuiera le Coordonnateur de l’UGP dans la production des rapports suivants :

  • Les rapports trimestriels et annuels d’activités du projet ;
  • Les rapports particuliers sur l’état d’avancement du projet.
  1. Intrants fournis par le Client

L’Unité de Gestion du Projet fournira au Consultant :

  • Les documents des projets, les études et autres documents à caractère technique, économique et financier en rapport avec la mission ;
  • Les autorisations administratives nécessaires à l’exécution convenable de la mission ;
    • Le bureau et les équipements de travail (ordinateur, imprimante, mobilier de bureau, frais de communication, …).

      Le Ministère de l’Urbanisme et Habitat invite les candidats intéressés à soumettre leur dossier de candidature à l’adresse suivante au plus tard le 4 octobre 2022  à  minuit:
      Par E mail: recrutement@puruk.org
      Ou dépôt physique au Ministère de l’Urbanisme et Habitat, sis au 2ème étage du bâtiment administratif, sur boulevard Triomphal, à Kinshasa/Lingwala

[1] Violences Basées sur le Genre

[2] En ce qui concerne les plaintes EAS/HS, le consultant fonctionnera comme une parmi plusieurs portes d’entrée au MGP du projet, sans responsabilité en rapport l’enregistrement ou traitement de la plainte. La sous-commission VBG créée à ce propos fournira les informations nécessaires dont celles  concernant les procédures établies pour les plaintes EAS/HS, et le rôle spécifique de la mission de contrôle

 

 

Jules – qui souhaitez-vous inclure ? Ceci une simplement une proposition




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR LES AUTELS POSITIFS. CULTE DU LUNDI 06 JUIN 2023




Observation internationale des élections de décembre 2023: Denis Kadima échange avec une mission exploratoire de l’Union européenne

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, a échangé avec une mission exploratoire de l’Union européenne conduite par Vincent RINGENBERG de la Division Démocratie et Observation électorale du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE).

Le numéro un de la Centrale électorale était assisté du 2e vice-Président, Didi MANARA LINGA, du Rapporteur Adjoint, Paul MUHINDO MULEMBERI et du Questeur Adjoint, Mme Sylvie BIREMBANO BALUME.

 

Les deux parties ont examiné en profondeur les possibilités, si les conditions sont réunies, d’envoi d’une mission d’observation électorale pour les scrutins à venir.

 

“Nous avons rencontré le Président la CENI et les membres de son équipe dans le cadre de la mission exploratoire de l’Union européenne. Notre rencontre avait pour objectif de voir si les conditions sont réunies pour déployer une mission d’observation électorale en République démocratique du Congo pour les prochaines élections prévues en décembre 2023. Le Président Denis KADIMA KAZADI nous a donné de plus amples explications sur le déroulement du processus électoral et les avancées réalisées jusqu’à maintenant. Tout cela englobe les défis à relever, ce qui est déjà accompli et reste à faire. Le parcours n’est certes pas facile, mais nous constatons que la CENI progresse vers l’accomplissement de sa mission. Ce qui est à saluer, dans un contexte pas du tout facile. Nous pensons pouvoir apporter, le cas échéant, une valeur ajoutée à ce processus que nous suivons de près”, a souligné Vincent RINGENBERG.




EPST: Le professeur Tony Mwaba reçoit l’artiste chanteur, auteur-compositeur Ferré Gola

L’artiste chanteur, auteur-compositeur et producteur congolais, Ferré Gola a été reçu en audience ce lundi 05 juin 2023 par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi dans son bureau de travail afin de le remercier pour le travail abattu jusqu’ici dans le sous-secteur de l’éducation, ainsi que le Président de la République, Chef de l’État pour son apport dans la pérennisation et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics.

 

Au sortir de leurs entrevues, Ferré Gola a justifié sa présence au cabinet du ministre de l’EPST.

 

“ Je suis venu à la rencontre du Ministre Tony Mwaba, d’abord afin de le remercier pour le travail effectué et deuxièmement pour accompagner le message de la gratuité de l’enseignement primaire, étant donné qu’il existe dans les milieux ruraux des mères des familles qui ne sont pas en mesure de scolariser leurs enfants, et pourtant la gratuité de l’enseignement primaire est bel et bien là. Nous sommes donc là pour véhiculer ce message”, s’est-il expliqué, avant de renchérir que

“ lorsque nous étions élèves, l’enseignement dans les écoles catholiques était gratuit et aujourd’hui nous avons la gratuité de l’enseignement primaire, je pense que tous les enfants devront en profiter”, a-t-il insisté.

 

Se livrant à la presse, il a fait entendre vouloir composer une chanson pour la gratuité de l’enseignement primaire, une manière pour lui d’appuyer la gratuité de l’enseignement primaire, dans les établissements scolaires publics, Vision phare du Chef de l’État, surtout que celle-ci vient en aide aux parents qui n’étaient pas en mesure de scolariser leurs enfants auparavant.

 

“ Je pense avoir proposé au Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi une chanson pour accompagner l’action du Président de la République dans le sous-secteur de l’éducation, et appuyer le professeur Tony Mwaba Kazadi pour la manière dont il fait avancer les choses dans le domaine de l’éducation.”

 

Cela étant, il a invité tous les parents à envoyer leurs enfants au banc de l’école.

“Et cette chanson, c’est aussi pour pousser les parents à envoyer leurs enfants à l’école, parce que je pense que l’avenir de demain c’est l’éducation, et le Congo de demain, c’est la jeunesse.”

 

Il sied de rappeler que la gratuité de l’enseignement primaire concerne les Congolais de toutes les couches sociales, aussi bien au pays que dans les écoles consulaires.




Volley-ball: L’Euvokin publie le calendrier de la phase retour avec modification des heures de matches

L’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’par l’entremise de son secrétaire exécutif Charles Mananga a publié le calendrier de la phase retour avec modification des heures de matchs.

On jouera la 8è et 6è journée Dames et Messieurs

Mardi O6/06/2023

12h00 : La Gracia vs New La Loi (D) :

13h00 : Inter vs Bythiah (D) :

14h00 : Free Boys vs Force Terrestre (M) :

Mercredi 07/06/2023

13h00 : Espoir vs Olympic (M) :

14h00 : Police vs Madaka (M) :

15h00 : La Loi vs Ouragan (D) :

Par ailleurs, l’Euvokin attire l’attention des clubs qu’à cette phase retour, aucune explication ne sera acceptée. La note circulaire et le communiqué de la fédération sera de strict application. Pour éviter que votre club ou vos joueurs n’aient pas accès sur le terrain, chaque club doit se mettre en règle 48 heures avant le match.

Antoine Bolia

 

 

 

 

 




Volley-ball : Coup d’envoi hier de la session de formation des entraineurs niveau 1 à Lubumbashi

L’algérien Abdelkader Ould Ammar, instructeur Fivb anime depuis hier lundi 5 juin 2023 au Complexe Omnisports Kiwele à Lubumbashi un séminaire de formation des entraineurs level 1.

Pour cette journée inaugurale de formation, Abdelkader Ould Ammar de nationalité Algérienne a dispensé son cours en présence de plusieurs stagiaires du grand Katanga et ceux venus de Kananga.

Ce séminaire de formation des entraineurs level 1 qui s’organise dans la ville cuprifère de Lubumbashi va se clôturer le vendredi 9 juin 2023.

Antoine Bolia




Judo: La commission d’arbitrage de la Conaju invite quelques arbitres à venir compléter leurs dossiers

Dans un communiqué datant du 4 juin 2023 parvenu à notre rédaction, lequel communiqué est signé par Me Lukusa Kasenda Victor, arbitre continental et rapporteur de la commission nationale d’arbitrage, l’on peut lire ce qui suit :

La Coordination Nationale des Activités de Judo en RDC faisant office de la Fédération Nationale Congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’ à travers sa commission nationale d’arbitrage invite les arbitres dont les noms sont cités ci-haut Cfr courrier de l’Union Africaine de Judo ‘’UAJ’’, de passer à son bureau voir le secrétariat pour compléter les éléments qui manquent dans leurs dossiers.

Pour rappel, il s’agit des arbitres :

1. Diongo Tshumba Voldy

2. Omari Djoka Salumu

3. Lutete Ngenzu Samy

4. Lutete Titio Edouard.

Noter Bien : L’urgence s’impose. Ce communiqué tient lieu de faire-part.

Antoine Bolia