La Dynamique des mouvements citoyens inquiète de la mise en place d’une milice urbaine à Kinshasa

La dynamique des mouvements citoyens de la République Démocratique du Congo, composée des structures telles Lucha, Filimbi, Congolais Debout, Mouvement justice en action, MCCP, Les indignés, Ekoki, Patriotisme oblige, Dynamique des jeunes érudits congolais, Synergie bilenge, On a que le Congo est vivement préoccupée par la conduite du processus électoral actuel censé conduire aux élections générales de 2023 et 2024.

De la mise en place controversée du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de la promulgation d’une loi électorale taillée sur mesure, au débat sur la loi de répartition des sièges en passant par l’audit du fichier électoral ; la CENI et le pouvoir en place mènent le processus électoral sans la prise en compte des revendications et des avis de toutes les parties prenantes, à l’instar de l’opposition politique et de la société civile.

La preuve la plus récente de la conduite cavalière et forcée de ce processus est l’examen par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur la répartition des sièges alors que le fichier électoral qui le sous-tend est contesté avec raison par l’opposition politique et la société civile. Ces acteurs au processus fustigent le fait que l’audit du fichier électoral a été mené par la CENI elle-même à travers le montage d’un groupe d’auditeurs dont la crédibilité et l’indépendance posent clairement problème.

Par ailleurs, la dynamique des mouvements citoyens de la République Démocratique du Congo est fortement préoccupée par la restriction croissante de l’espace civique à l’approche des élections générales prévues en décembre 2023. Dans la foulée de la répression violente de la manifestation pacifique de l’opposition le 20 mai dernier, plusieurs atteintes aux droits et libertés publiques ont été enregistrées. Les auteurs ont été publiquement remerciés par le président Félix Tshisekedi.

Il s’agit notamment de l’obstruction du sit-in de l’opposition politique devant le bureau de la CENI à Kinshasa le 25 mai 2023, du refus du déplacement à l’intérieur même du territoire des opposants Moise Katumbi et Matata Ponyo, de l’arrestation musclée de l’opposant Salomon Kalonda à l’aéroport international de Ndjili ce 30 mai 2023 ainsi que de la tolérance des rhétoriques tribalistes portées par des cadres, militants et soutiens du parti au pouvoir.

« Nous sommes particulièrement inquiet.e.s de la mise en place d’une milice urbaine à Kinshasa regroupant certains membres de l’UDPS (Force du Progrès) qui s’en prennent aux manifestants d’opposition à l’aide d’armes blanches en toute complicité avec certains éléments de la police », indique la dynamique, qui pense qu’il est urgent que les autorités congolaises et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) se ressaisissent pour éviter au pays une nouvelle crise politique alors que la situation sécuritaire, économique et sociale est déjà extrêmement intenable pour des millions de Congolais.es. À cet effet, nous appelons vivement les institutions congolaises (le Parlement, le Gouvernement, le Président de la République et la CENI) chacun en ce qui les concerne à :

• Suspendre l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges afin de construire au préalable le consensus autour du fichier électoral spécifiquement et de tout le processus globalement.

Cela pour s’assurer que les élections de décembre 2023 soient transparentes, crédibles, apaisées, démocratiques et inclusives, en recommandant à la CENI de procéder à une contre-expertise de l’audit externe du fichier électoral déjà effectué ou procéder carrément à un




Ituri : Clôture du dialogue intergroupes armés 

Pour matérialiser toutes les résolutions de ces assises, les groupes armés formulent certaines recommandations aux autorités tant provinciales que nationales, ainsi qu’à la communauté internationale.

Débuté depuis le 26 mai 2023 dernier, le dialogue intergroupes armés organisé par le gouvernement provincial de l’Ituri avec l’appui de la MONUSCO s’est clôturé hier jeudi tard dans la nuit en territoire Aru.

Par ailleurs, lors de ces assises d’au moins une semaine, les groupes armés locaux dont URDPC/CODECO, MAPI, FRPI et FPIC se sont engagés à cesser toutes les hostilités et violences contre la paisible population et les forces de défense et de sécurité dans les territoires d’Irumu, de Djugu et de Mahagi.

Signalons que le gouverneur militaire de la province de l’Ituri, le lieutenant général Luboya N’Kashama Johnny a été représenté dans ces assises de paix par le commandant de la 32ème région militaire de l’Ituri, le général major Peter Cirimwami Nkuba.




« Un bout du testament de Lauren-Désiré Kabila sur notre pays »

Voici un extrait du récent livre de Charles Onana intitulé « Holocauste au Congo » que j’estime très important à faire connaître à tous les congolais surtout aux dirigeants actuels et futurs de notre cher pays encore colonisé, vassalisé.

« Pendant que les médias occidentaux se déchaînent contre le président Kabila, l’armée tutsi de Paul Kagame crée une nouvelle « rébellion » dans le but d’occuper à nouveau l’est de la RDC et de renverser cette fois le président Laurent-Désiré Kabila. Les Etats-Unis réagissent timidement à cette nouvelle agression des troupes de Kagame en RDC. Et pour cause, « deux espions britanniques sont arrêtés aux abords de l’aéroport de Ndolo, à Kinshasa : ils sont accusés de préparer l’arrivée de rebelles. Ils sont ensuite remis à l’ambassade de Grande-Bretagne à Kinshasa.

Interrogé, l’ambassadeur britannique se contente de répondre qu’il s’agit de membres de l’ambassade venus voir comment on pourrait procéder à l’évacuation des étrangers au cas où surviendrait une attaque dans Kinshasa. A la même époque, trois « missionnaires » blancs, américains cette fois, sont appréhendés à Lubumbashi (RDC), porteurs de fusil d’assaut avec balles explosives. Dans le sous-sol de leur maison d’habitation, protégé par un système électrique, sont trouvées des jumelles infrarouges de vision nocturne, des armes et des lunettes de tir de précision, le tout portant l’inscription « US Army ». Selon des éléments de la garde rapprochée de Laurent-Désiré Kabila, il s’agirait de commandos envoyés par les forces spéciales américaines pour abattre le président congolais. Interrogé sur l’identité de ces individus, l’ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa, M. Williams Lacy Swing dira qu’« ils sont des missionnaires venus faire du tourisme à titre privé ».

Questionné sur le fait qu’ils détenaient des armes d’assaut de gros calibres, il répond que « ces armes leurs servaient d’abattre du gibier pour se nourrir ». Se prenaient-ils pour des pygmées vivant de la chasse en RDC ? En général, les touristes américains à l’étranger ont leurs devises pour se nourrir et n’ont pas à chasser pour se procurer leur nourriture…. à moins que le gibier qu’ils traquaient ne fût plutôt le président congolais ?

Il est incontestable que Laurent-Désiré Kabila se savait désormais en danger. Son proche conseiller, Kabisa Boniface, explique : « Lorsque, attaqué de toutes parts, le président Lauren-Désiré Kabila arrive à Bruxelles en 1998, au moment de rencontrer les parlementaires belges puis le roi, je m’empresse de récupérer son manteau. Je crains surtout qu’il soit mis entre des mains suspectes et lui soit rendu imbibé de substances toxiques et dangereuses. Certains membres du protocole n’ont pas apprécié mon attitude et vont tenter de me persuader de leur remettre le manteau du président. Ce que je refuse avec fermeté mais le président Kabila a observé la scène. A la fin de la rencontre, il vient reprendre son manteau et me demande en souriant : « C’est quoi cette guerre du manteau que tu as engagée avec tant de détermination ? » Je lui exprime mes craintes vu le contexte de sa visite. Il me dit d’un air plus sérieux :

« Enlevez vos lunettes. Vous êtes bien naïfs. Vous croyez que j’ai encore 3 ou 4 ans à vivre ? Ils ne me laisseront pas vivant. Ils me demandent des choses que je ne peux pas donner. Mon pays n’est pas à vendre. Moi non plus. Les gens comme moi, ils les tuent ! Vous comprenez ? Vous croyez que je suis venu ici pourquoi ? C’est ici qu’il y a la guerre contre la RDC.

C’est l’Occident qui nous fait la guerre. Il faut qu’il y ait beaucoup de Kabila. On va les tuer les uns après les autres mais nous finirons par gagner et notre pays vivra enfin libre. Ce n’est pas encore le cas ». Le président s’est isolé avec moi et j’avais les larmes aux yeux en l’écoutant.

Ce n’est qu’après que j’ai compris qu’il me livrait en quelque sorte un bout de son testament sur notre pays ». (Extrait du livre de Charles ONANA, Holocauste au Congo, pp. 185-187)

Pour ma part, après avoir lu ce passage du livre de Charles ONANA, j’ai été conforté dans ce que j’ai toujours pensé et su : nos vrais ennemis, ceux contre qui nous devons nous battre, ceux qui nous font la guerre depuis des siècles, ce sont les euro-américains. L’Occident et les USA ne nous laisseront jamais en paix tant qu’ils considéreront notre pays non pas comme une terre des hommes mais comme une terre des « choses », des richesses à exploiter, une terre qui leur appartient et qu’ils peuvent exploiter sans contrepartie pour les populations locales qui ne sont pas considérées par eux comme des êtres humains.

Bien plus, lorsqu’un dirigeant africain est détesté au point d’être tué par les Euro-Américains, c’est qu’il est bon pour l’Afrique. L’Afrique a donc besoin des hommes libres, libérés et libérateurs, qui mettent leur tête à couper pour la libération totale de l’Afrique et de toute l’Afrique.

Le Congo n’est pas à vendre. Les Congolais non plus. L’Afrique n’est pas à vendre. Les Africains non plus.

Je termine en reprenant cette phrase du Mzee Laurent-Désiré Kabila qui constitue un véritable appel adressé à nous tous sans exception : « Il faut qu’il y ait beaucoup de Kabila. On va les tuer les uns après les autres mais nous finirons par gagner et notre pays vivra libre » (Parole du Mzee).

A chacun de nous de tirer les leçons de ce testament de Laurent-Désiré Kabila !

Kinshasa, le 31 mai 2023

José Mpundu, Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa




La montée du régionalisme discriminatoire

À une époque de tensions mondiales croissantes, les alliances commerciales régionales peuvent être moins axées sur l’intégration que sur la discrimination.
Depuis 30 ans, le nombre d’accords commerciaux régionaux (ACR) est en augmentation, passant de moins de 50 en 1990 à plus de 350 aujourd’hui. Des acteurs majeurs tels que les États-Unis, l’Union européenne et la Chine ont mis en place des réseaux d’ACR comme moyen souple de faire progresser l’intégration économique. Certains accords, par exemple l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), sont « mégarégionaux » avec des partenaires en Asie, en Australie et dans l’hémisphère occidental. L’un des plus récents, l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA) de 2018, couvre tout un continent et est le plus grand accord commercial régional au monde, couvrant plus de 1,3 milliard de personnes.
Les ACR ont contribué à réécrire les règles commerciales et à remodeler les résultats commerciaux et non commerciaux. Aujourd’hui, ils portent sur une série de domaines d’action et ont contribué à réduire les coûts commerciaux pour tous les partenaires commerciaux, membres ou non, ce qui a contribué à élargir l’intégration multilatérale. Au-delà du commerce, la vague de régionalisme a affecté les investissements étrangers, l’innovation technologique, la migration, le travail et les questions environnementales. Dans certains cas, l’impact de ces accords a été indéniablement positif; dans d’autres, ce n’est pas le cas.
De nombreux observateurs considèrent le régionalisme et le multilatéralisme comme des forces opposées. Certains pensent que les tensions mondiales qui affaiblissent le système commercial multilatéral – y compris le protectionnisme et la montée du nationalisme – pousseront inévitablement les gouvernements vers des pactes régionaux plus nombreux et plus forts. Est-ce vraiment le cas? Et à quel régionalisme devrions-nous nous attendre? Le régionalisme a gagné en popularité à une époque où l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et ses règles commerciales multilatérales et processus d’arbitrage étaient largement acceptés – une époque tout à fait différente de celle des relations commerciales qui s’effilochent aujourd’hui et affaiblissent l’OMC.
Il y a un vieux dicton italien : « Athènes pleure, mais même Sparte ne peut pas rire. » Dans la Grèce antique, les villes d’Athènes et de Sparte étaient deux grandes rivales. On croyait que la disparition de l’un conduirait au triomphe de l’autre. Ça ne s’est pas passé comme ça. Après une période de turbulences, les deux villes ont succombé au déclin. Aujourd’hui, nous pourrions dire : « Le multilatéralisme pleure, mais même le régionalisme ne peut pas rire. » Il est peu probable que le régionalisme triomphe en période de conflit, mais il est plutôt susceptible de changer. Ce qui pourrait émerger, c’est un régionalisme plus discriminatoire visant à accroître les obstacles au commerce avec les non-membres plutôt qu’à les réduire avec les membres. Ce type de régionalisme serait moins efficace et, en fin de compte, plus faible.
Des accords profonds et dynamiques
Au cours des 30 dernières années, des changements importants ont été apportés aux ACR. Il n’y en a pas seulement plus; Ils sont également « plus profonds ». Avant les années 1990 — à l’exception notable de la Communauté économique européenne —, un accord commercial typique ne portait que sur une poignée de domaines politiques, principalement la libéralisation tarifaire et les questions frontalières, telles que les douanes.

Depuis les années 1990, les accords (voir graphique) se sont transformés pour mettre l’accent sur l’approfondissement de l’intégration et de la coopération économiques (Mattoo, Rocha et Ruta, 2020). Aujourd’hui, ils traitent également des réglementations et des mesures dites non tarifaires, qui étaient autrefois du ressort des décideurs nationaux. Bien que les accords varient, ils réglementent globalement trois domaines d’action qui se chevauchent :
L’intégration des marchés de biens, de services et de facteurs et les règles régissant des domaines tels que les tarifs, les services, l’investissement et les droits de propriété intellectuelle
Restrictions à la capacité des gouvernements de prendre des mesures susceptibles d’inverser l’intégration économique, y compris les obstacles réglementaires, les mesures sanitaires, les -subventions et les règles régissant la concurrence
Protection des droits qui pourraient être diminués par l’intégration du marché si les réglementations régissant des domaines tels que les normes du travail ou de l’environnement ne sont pas respectées




Après le congrès du FPCN: Claude Nyamugabo remet la résolution désignant Fatshi comme candidat président de la République à Augustin Kabuya

Le Secrétaire Général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya a reçu en audience ce vendredi, 02 juin, dans la soirée, l’honorable Claude Nyamugabo, Président national du parti politique Front pour un Congo nouveau (FPCN).

Au sortir de cette audience, Me Nyamugabo s’est confié à la presse sur le motif de leur présence auprès du Gestionnaire au quotidien de l’UDPS, le parti présidentiel, a savoir : rendre compte des résolutions de leur congrès.

« Je suis venu rendre compte de notre Congrès au Secrétaire général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya. Notre parti le Front pour un nouveau Congo (FPNC) est un parti allié à l’UDPS. Nous venons de totaliser 1an d’existence et nous venons de tenir notre 1er congrès le samedi, 27 mai dernier. Avec le Secrétaire Général de mon parti, nous sommes venus remettre officiellement au secrétaire général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya, la résolution de notre congrès auquel ont pris part des délégations venues de 12 de nos différentes provinces et qui ont désigné à l’unanimité le président Félix Tshisekedi comme candidat président de la République de notre parti, le Front Pour un Congo Nouveau, à qui nous voulons donner un second mandat ».

À la question de savoir ce qu’à été la réaction du SG de l’UDPS, l’honorable Nyamugabo déclare avoir reçu les remerciements sincères du Muana Bute du chef de l’État qui a manifesté toute sa joie pour les partis alliés qui se prononcent déjà en faveur du président Félix Tshisekedi avant même la campagne électorale ».

Liberté Plus




CAN 2027 : la candidature du Sénégal remise en cause ?

Candidat déclaré pour l’organisation de la CAN 2027, le Sénégal a vu son dossier « retourné » par la Confédération africaine de football (CAF).

 

Selon les révélations du quotidien local Source A, cité par Wiwsport, une réunion a récemment eu lieu entre le gouvernement sénégalais, des membres de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et le Comité de candidature de la CAN 2027. Rencontre au cours de laquelle ledit comité a rapporté les événements qui se sont déroulés au Caire, en Egypte, le 22 mai dernier, alors que la délégation sénégalaise soumettait la candidature des champions d’Afrique 2022 pour organiser l’édition 2027.

 

 

Un nouveau dossier de 192 pages sur le bureau de la CAF

Comme le rapportent nos confrères, le dossier présenté « n’a pas été convaincant aux yeux de la CAF ». Cette dernière a « retourné » le document à la délégation composée de Victor Ciss, le secrétaire général de la FSF, d’Ibrahima Ndao, le conseiller spécial du ministre des Sports, et de Léonard Diagne, membre influent de la Commission sportive de la FSF. Le but suivi étant que le trio d’officiels soumette un nouveau dossier, en tenant compte des « observations » de l’instance, avant le 4 juin 2023. Selon les indiscrétions de Source A, le dossier soumis la veille de la date limite, fixée le 23 mai, aurait été bâclé. Il aurait été fait précipitamment, à la dernière minute. Les recommandations de la CAF qui ne l’a pas rejeté pour autant, ont eu le mérite de faire réviser ce dossier.

 

Par conséquent, le nouveau document de 192 pages devrait être envoyé au siège de la CAF, au Caire, ce jeudi 1er juin, alors que la délégation a été instruit par le gouvernement de le soumettre avant le 3 juin, pour éviter toute mauvaise surprise.




Nord-Kivu : Dieudonné Kamuleta demande au Gouverneur de s’impliquer d’avantage pour que les biens de l’Etat spoliés soient restitués

Pendant son séjour à Goma dans le Nord-Kivu, le président du Conseil supérieur de la magistrature et de la Cour Constitutionnelle de la RDC a pu échanger avec toutes les couches de la population, question de se faire une idée exacte du respect des lois de la République dans ce coin.

Plusieurs problèmes ont été soumis au premier de tous les magistrats congolais, notamment l’interminable dossier lié à l’insécurité dans la capitale touristique de la RDC, précisément dans la ville de Goma où jusqu’à nos jours, les terroristes opèrent même en plein jour sans être inquiétés. Et ce, sans oublier l’épineuse affaire de la spoliation des biens publics de l’Etat dans la ville de Goma et ses environs, ne cesse de diviser et de créer la tension dans cette province.

 

Quelques actions de grande envergure ont été organisées dans la ville de Goma par les groupes des pressions et les mouvements citoyens en synergie avec la société civile locale pour dénoncer cette pratique qui était considérée comme du côté de la société civile comme des actes des banditisme au moment où du côté des autorités provinciales un silence qualifié d’une complicité était constaté.

Ayant été suffisamment informé de la situation, Dieudonné Kamuleta a appelé tout le monde au respect du bien public de l’Etat. Après un échange fructueux avec le gouverneur de province, le lieutenant général Constant Ndima, Dieudonné Kamuleta a invité l’autorité provinciale de s’impliquer d’avantage pour que les biens de l’Etat soient restitués à l’Etat propriétaires et avant d’instruire la justice de mener les enquêtes sérieuses pour élucider les vraies causes de cette manœuvre et de mettre la main sur tous les coupables dans ce dossier.

” Nous ne pouvons pas accepter que l’Etat qui emploie les magistrats soit victime de la manœuvre de ses propres agents. L’Etat congolais ne peut être déposséder de ses biens. Aucun bien de l’Etat ne sera spolié dès maintenant”, a- t-il martelé.

L’implication du président du Conseil de la magistrature a été un ouf de soulagement pour toute les couches de la population de ce coin du pays qui a pensé que l’implication personnelle du premier des tous les magistrats est une réponse globale dans ce dossier qui a divisé la population et semer un mur de doute entre les autorités locales et les force vives de la province.




10ème sommet extraordinaire de la CIRGL : Bemba et Mbusa exigent des États membres, une ferme condamnation de toute tentative de relancer la guerre 

Deux points étaient à l’ordre du jour de la réunion consultative du comité interministériel de la CIRGL de ce vendredi 2 juin à Luanda (Angola).

Il s’agit d’abord, de l’adoption de l’agenda du sommet et, ensuite de l’analyse du communiqué final paragraphe par paragraphe, au terme de la présentation de l’ordre du jour par le ministre angolais des Affaires étrangères. Il s’en est suivi l’analyse du communiqué final sur la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la Rdc.

C’était l’occasion pour le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba Gombo, suivi du minÉtat de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, d’exprimer la position de la Rdc.

Le VPM Bemba Gombo et le Minétat Mbusa ont soutenu que le sommet exige la condamnation de toute tentative de réorganiser et renforcer les dispositifs militaires des parties belligérantes dans l’objectif de relancer les hostilités. Les deux hommes d’État ont aussi relevé l’urgence de faciliter le retour des déplacés en vue de permettre leur enrôlement dans les territoires jadis occupés par le M23.

Autres revendications, la réouverture des axes routiers pour assurer le mouvement des humanitaires. La CIRGL doit également considérer la décision de la SADC de soutenir la RDC dans ses efforts de restaurer la paix et la sécurité dans l’Est.

Concernant le Soudan, le gouvernement congolais, selon les propos du tandem Bemba -Mbusa, est pour le dialogue inclusif, la cessation des hostilités. La RDC souhaite notamment l’évaluation des progrès dans les 2 pays membres de la CIRGL qui ont été au cœur du sommet, à savoir la RDC et le Soudan.

C’est le samedi 3 juin que les chefs d’État et de gouvernement vont adopter le communiqué final du 10ème sommet extraordinaire. Il sied de rappeler que Félix Antoine Tshisekedi, Hakainde Hichilema, Prosper Bazombanza, Jessica Rose respectivement président de la RDC, de la Zambie, le représentant du Président du Burundi, et de celui de l’Ouganda sont attendus à Luanda sur invitation de Joao Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola et président en exercice de la CIRGL




Douzième réunion du forum Chine-Afrique à Jinhua: La Rdc plaide pour plus déchanges culturels avec la Chine

Le représentant de la République démocratique du Congo au forum chine-Afrique, le conseiller du Premier ministre en charge des questions sociales, culturelles et sportives et directeur de l’Institut national des arts du Congo-Kinshasa, Désiré-Salomo Musengo Mwendanga, a plaidé pour quil y ait plus déchanges dans le domaine culturel entre la Chine et le Congo Kinshasa. Daprès lui, ce qui est déjà fait dans le domaine de la coopération entre les deux pays est vraiment à encourager et mérité dêtre accompagné par les deux peuples.

Intervenant à la deuxième session présidée par Shu Zhan, Directeur du Centre d’études africaines de base de la Chine pour les études internationales, le directeur de l’Institut national des arts du Congo, estime que cette rencontre était un moment pour les chercheurs de deux bords de réfléchir sur le nouveau paradigme des relations de coopération entre lAfrique et la Chine. Dans une interview exclusive accordée au Journal LAvenir et au média en ligne www.lequotidienrdc.com, , Desire-Salomo Musengo a fait savoir que la Chine a beaucoup fait pour lAfrique, autant que lAfrique a beaucoup aussi soutenu la Chine même si on a comme limpression que la Chine est très éloignée de lAfrique.
«  Le problème ici nest pas au niveau des leaders de deux parties qui ont dailleurs de très bonnes initiatives, mais plutôt au niveau des peuples, qui selon moi maintiennent le faussé ». Il  y a rien qui les unis ; nous devons tout faire pour intensifier les échanges culturels afin de rapprocher les deux peuples, seul moyen déliminer le faussé qui existe et va également leur permettre de se connaitre davantage et mieux coopérer», estime le conseiller du Premier ministre congolais.

 

Et dajouter que « laccueil qui a été réservé au chef de lEtat de la République Démocratique du Congo en Chine prédit beaucoup de choses. Il nous revient nous congolais den faire bon usage », pense le directeur des instituts des arts congolais.

La Chine est au Congo  y a plus dun siècle, déjà avec la construction du chemin de fer Kinshasa-Matadi en 1892 et vers les années 1960, avec lindépendance la Chine qui a accompagné la Rdc, mais aussi après 10 ans des relations interrompues et la reprise avec le feu président Joseph Désiré Mobutu qui totalise aujourdhui plus de 50 ans. Et aujourdhui, il est plus normal que les relations de coopération créent une place de choix pour les échanges culturels.

Pour cette deuxième session, la parole a été accordée au directeur de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’Université d’Alger III Aradje Slimane, Consultant de l’Institut de la Réserve du TankBalew Demissie Kedede, Professeur de l’Institut des relations internationales et de l’Institut des études internationales et régionales de l’Université Yunnan Jian, International Development Coopération Academy de l’Université Shanghai des affaires économiques internationales Huang Meibo et aux trois représentants de l’Institut des études africaines (College of African Area et Études de pays) de Zhejiang Université normale, y compris le président du Comité des affaires de l’Institut Wang Heng, Senior Research Fellow et directeur exécutif du Centre pour les études francophones Yoro Diallo et directeur exécutif du Centre pour les études nigérianes Michael Ehizuelen.

Hugo Matadi depuis la Chine




Dieudonné Kamuleta regagne Kinshasa satisfait de son périple au Nord et Sud-Kivu

C’est un devoir et un fardeau pour le président du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour constitutionnelle de la RDC de se rentre compte de la mise en application de la politique générale de la magistrature à travers toutes les provinces de la RDC.

Le Nord et le Sud-Kivu, deux provinces en proie à l’insécurité, ont été la première étape pour Dieudonné Kamuleta de palper du doigt les réalités du travail dans l’appareil judiciaire dans ce coin du pays où la justice a encore beaucoup à faire en ce qui concerne le respect et le règne des lois du pays.

 

A Goma, la dernière étape de ce périple de réconfort, le premier des tous les magistrats congolais a eu un agenda chargé après avoir foulé le sol gomatracien. Dieudonné Kamuleta a d’abord tenu à écouter les forces vives de cette province. Au menu de leur échange, la situation socio-sécuritaire dans ce coin du pays, plusieurs points ont été passés en revue et ces délégations ont eu les assurances du président de la cour constitutionnelle de l’implication de l’état sur plusieurs fronts pour que la paix revienne dans ce coin du pays.

Les hommes du droit notamment les avocats et les magistrats ont eu aussi à soumettre leur desiderata à Dieudonné Kamuleta qui à son tour a rappelé à chacun que la justice doit d’abord contribuer à la paix sociale loin de la corruption.

” Nous avons rappelé à l’ordre les collègues à ce que la magistrats suprême tient à ce que l’état de droit ne soit pas qu’un slogan, mais une réalité. A cela, nous avons demandé l’adhésion de la population. Car vous êtes sans ignorer que la justice est bien si elle participe à la paix sociale et la sécurisation en général. Nous avons rappelé également que c’est qui fait un magistrat, ce n’est pas seulement l’éthique et la déontologie, mais la discipline », dit-il, avant d’ajouter que c’est qui est au-dessus du magistrat, c’est l’autorité de la loi qui ne peut pas conduire le magistrat à la corruption.

Dieudonné Kamuleta a aussi profité de son séjour dans la ville de Goma pour visiter le Palais de justice, un bâtiment qui était en construction et dont les travaux sont presque dans la phase de finissage. Après avoir eu une idée nette de la situation sur le plan judiciaire et sécuritaire, le premier de tous les magistrats congolais a bouclé son séjour dans le grand Kivu sur une note de satisfaction totale.