Sany Group : un géant des engins lourds 

Sany est un grand groupe chinois spécialisé dans la fabrication des engins lourds comme les machines d’excavation, les grues, les machines de construction routière, les machines énergétiques, celles portuaires et à béton. Fondée en 1989, la multinationale est très présente en Afrique dans la fourniture des engins lourds entrant dans la réalisation d’infrastructures routières, portuaires, ferroviaires et autres.

Depuis sa connexion avec l’Afrique via le Maroc en 2002, la multinationale n’a cessé de marquer sa présence sur le continent. De nos jours, Sany se hisse au premier rang des exportations des entreprises chinoises d’engins de construction vers l’Afrique. Le groupe fournit à plusieurs pays africains des produits comme les engins d’excavation, les grues, les machines routières, celles énergétiques et portuaires.

Sany possède des succursales permanentes dans plus de 30 pays africains, plus de 600 employés locaux, plus de 90 points de service et des équipements dans plus de 50 pays et régions d’Afrique. Selon les sources de la multinationale, Sany et son système d’agent ont créé plus de 5 000 opportunités d’emploi en Afrique. En plus de la vente des équipements, Sany s’est inscrit dans la formation d’ingénieurs et dans des projets dans divers domaines d’intérêt en Afrique.

Le groupe s’est imposé comme l’un des plus grands exposants présents à toutes les éditions de l’exposition économique et commerciale sino-africaine.

Pour la 3e édition de l’Expo qui se tient du 29 juin au 2 juillet sur le thème “un développement commun pour un avenir partagé”, Sany présentera 15 nouveaux produits qui vont certainement attirer une fois de plus les acheteurs africains comme aux deux précédents rendez-vous de l’événement.

Une visite au parc industriel de la multinationale à Changsha, chef-lieu de la province du Hunan a permis de mesurer la notoriété qu’elle a su bâtir à force d’inventivité et d’innovation.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




63ème anniversaire de l’indépendance de la Rdc: Corneille Nangaa fait un sévère réquisitoire de la classe politique congolaise

Dans un message patriotique à l’occasion de la commémoration du 63ème anniversaire de l’indépendance de la Rdc, M. Corneille Nangaa, président du parti Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) et au regard de la situation préoccupante dans laquelle le pays se trouve, il pense que seule une vraie cohésion nationale peut le sauver du naufrage. Il est donc impérieux que les acteurs concernés se mettent autour d’une table, discutent et affrontent ces défis ensemble afin de conjurer toute perspective apocalyptique et s’accorder sur la marche du pays et la manière dont devront être organisées les élections afin d’en garantir la crédibilité, l’inclusivité, la transparence et l’équité.

Dans un message patriotique à l’occasion de la commémoration du 63ème anniversaire de l’indépendance de la Rdc, M. Corneille Nangaa, président du parti Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) constate que dans deux jours, nous célébrons le 63ème anniversaire de notre indépendance. Plus qu’une cérémonie et la célébration d’un événement, il va falloir évaluer notre responsabilité dans ce que nous sommes devenus et devons devenir ; autrement dit, ce que nous avons concrètement fait de cette indépendance et des espoirs qu’elle avait suscités. Dans cette perspective, penser indépendance doit nous engager à mériter de nos valeureux pères qui l’ont obtenue de haute lutte. Cet engagement s’inscrit dans la promotion des valeurs de liberté, de dignité, de travail, de productivité, de vérité historique et d’un réel épanouissement, valeurs dont est tributaire notre place dans le monde.

Soixante-trois ans après, notre société était censée franchir le seuil de la pauvreté pour jouer un rôle moteur dans le développement du continent, la démocratie participative, les libertés publiques et la promotion des droits humains. Tel n’est malheureusement pas le cas.

On se réveille chaque matin sur une mauvaise nouvelle. Massacre en Ituri ; tueries à Béni ; fosses communes à Rutshuru ; affrontements armés à Masisi ; congolais égorgés à Kwamouth ; tueries à Lubumbashi et dans le Kongo-Centra! ; affrontements mortels entre les Balengola et les Bambole à Kisangani ; et tutti quanti. Le pays est sécuritairement vermoulu du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest : des populations étrangères envahissent le territoire (cas des forces négatives – UDA et consorts – qui accompagnent les éleveurs Mbororo ; des combattants Seleka), pendant que des forces négatives tant nationales qu’étrangères écument des pans entiers du territoire national.

Cette situation sécuritaire préoccupante n’épargne pas la capitale Kinshasa et les autres grandes villes. Le banditisme urbain s’y enracine dans la quasi-totalité des quartiers sous une nouvelle culture de tueurs à l’arme blanche. La ville est infestée de gangs entretenus, formés à la besogne et dans certains cas, payés par des réseaux obscurs pour troubler l’ordre public et menacer la paix. Ces phénomènes de criminalité gagnent du terrain, cette-fois-ci avec le retour en force des actes d’enlèvement de paisibles citoyens et même des enfants.

A en croire Corneille Nangaa, le 63ème anniversaire de notre indépendance nationale doit être l’occasion d’interpeller toute notre élite politique pour avoir divisé la nation en deux catégories sociales distinctes ; les privilégiés et les sacrifiés. Cette élite a également consenti de promouvoir une faible gouvernance et contempler étonnamment l’absence de l’Etat dans certains endroits du pays.

L’architecture électorale même en fait les frais. Participent en effet de la charpente du système institutionnel des élections en RDC : le Président de la République, en tant que garant du bon fonctionnement des institutions ; Le Président de la CENI, en tant que chef de l’organe de gestion des élections ; Le Président de la Cour Constitutionnelle et président du Conseil Supérieur de la magistrature, lequel a en charge la gestion du contentieux électoral ; Le Vice-premier ministre, Ministre de l’intérieur, qui gère la sécurisation du processus électoral ; Le (la) Ministre de la justice, qui fait le suivi du bon fonctionnement des institutions judiciaires impliquées dans les questions électorales ; Le Ministre des Finances, qui joue un rôle important dans le financement des élections ; Le Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, dont le secteur assure la disponibilité des salles de classes pour abriter les centres d’inscription, les centres de vote et les bureaux de vote et de dépouillement ; La Gouverneure de la Banque Centrale, qui assure le décaissement des fonds destinés aux élections.

Que dire de la situation sociale et économique du pays ?

Aucun ménage ordinaire n’est en capacité de couvrir les charges de survie familiale comme il se doit. Les Congolais ne mangent ni n’accèdent aux soins de santé comme il faut. Entre-temps, le pays se noie dans les endettements colossaux, et la dépréciation au quotidien de sa monnaie nationale.

Le paysage sociopolitique ainsi peint conduit l’Action pour” la Dignité du Congo et de son Peuple (ADCP) à arrêter les recommandations et mesures particulières ci-après :

Sur le plan de Gouvernance politique et électorale : Au regard de la situation préoccupante dans laquelle le pays se trouve, seule une vraie cohésion nationale peut le sauver du naufrage. Il est donc impérieux que les acteurs concernés se mettent autour d’une table, discutent et affrontent ces défis ensemble afin de conjurer toute perspective apocalyptique et s’accorder sur la marche du pays et la manière dont devront être organisées les élections afin d’en garantir la crédibilité, l’inclusivité, la transparence et l’équité.

La réflexion globale sur la marche du pays devrait intégrer l’idée d’un plan directeur de développement pour que le pays arrête de naviguer à vue.

Sur le plan sécuritaire : Au regard de la situation sécuritaire et forts de la nécessité de recréer la cohésion nationale, nous devons : arrêter de penser que notre sécurité et notre bien être dépendent des autres ; arrêter la sous- traitante sécuritaire de la République ; revigorer les FARDC en les dotant de tous les moyens dont elles ont besoin pour exprimer leur puissance sur le théâtre des opérations menées afin de reconquérir les territoires sous occupation et en proie aux tueries en écartant toute tentation de tribaliser l’armée ; lever l’état de siège qui a démontré ses limites.

JMNK




Aïd Al Adha: 1434 personnes graciées par le Roi

Le Roi Mohammed VI a accordé sa Grâce, à l’occasion de l’Aïd Al Adha, à 1.434 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, indique un communiqué du ministère de la Justice.

Voici le texte du communiqué :

« A l’occasion de l’Aïd Al Adha de cette année 1444 H – 2023 G, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu perpétue Sa gloire, a bien voulu accorder Sa Grâce à un ensemble de personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume. Ces personnes sont au nombre de 1434 et se présentent comme suit:

* Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en détention sont au nombre de 1189 détenus se répartissant comme suit:

– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 171 détenus.

– Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 1012 détenus.

– Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 6 détenus.

* Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en liberté sont au nombre de 245 personnes se répartissant comme suit:

– Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 86 personnes.

– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 19 personnes.

– Grâce sur la peine d’amende au profit de 136 personnes.

– Grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende au profit de 3 personnes.

 

– Grâce sur la peine d’amende et le reliquat d’emprisonnement au profit d’une 1 personne.

Puisse Dieu garder Sa Majesté le Roi, source de clémence et de miséricorde, perpétuer Sa gloire et préserver Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan ainsi que tous les membres de la famille Royale ».

Mapexpress.ma




Promotion de l’accès de la jeune fille à l’école: La Fondation Liliane Iranga lance le projet « Kelasi »

Au cours d’un point de presse qu’elle a animé à Kinshasa, Mme Lukonga Iranga Liliane, présidente et fondatrice de la Fondation portant le même nom, a présenté le projet « Kelasi », pour la promotion de l’accès de la jeune fille à l’école.

Dans son discours luminaire, elle a expliqué comment à chaque rentrée scolaire, sa Fondation offre des kits scolaires aux enfants démunies. Elle le fait tant à Kinshasa qu’à l’Est du pays. Mais pour cette année scolaire qui pointe à l’horizon, elle et tout son staff ont décidé de créer un nouveau projet dénommé « Kelasi », qui vise à prendre en charge la scolarité des filles des familles démunies et suivre leur rendement à l’école.

Pourquoi seulement les filles? Mme Liliane Iranga constate qu’aujourd’hui, à cause de la misère, plusieurs familles privilégient l’éducation des garçons que des filles. Il suffit de circuler dans les artères de Kinshasa pour se rendre compte que ce sont beaucoup plus les jeunes filles qui vendent les fruits et les légumes, parce que sacrifiées par les parents au profit du garçon.

De même, elles sont nombreuses, les filles qui auraient dû terminer le cycle secondaire et obtenir leurs diplômes. « La situation est pire à l’Est où les groupes armés enlèvent les filles pour faire d’elles des esclaves sexuels », dit-elle, avant de révéler qu’elle a été choquée par le témoignage fait par une fille du nom de Suzane, âgé de 14 ans seulement devenue malgré elle, mère de quatre enfants d’un mari qu’elle ne connaissait même pas.

C’est ici qu’intervient le projet « Kelasi » qui va enregistrer les filles scolarisables jusqu’à l’obtention de leurs diplômes d’Etat. Ainsi, chaque fille aura un dossier pour suivre pas à pas son évolution. C’est le sens à donner au projet « Kelasi » qui sera effectif dès la rentrée scolaire prochaine. Elle a lancé un appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté pour soutenir ce projet.

A l’issue d’une séance de questions-réponses, la presse a voulu savoir, comment se fait la sélection des enfants ? Pourquoi le choix de Kinshasa et non d’autres villes ? A toutes ces questions et à d’autres, Mme Lukonga Iranga Liliane, présidente et Fondatrice de la Fondation qui porte son nom, a précisé que sa structure bénéficie de l’accompagnement des partenaires et de l’Etat. Pour faire le choix des enfants et apprécier le niveau de la pauvreté de leurs familles, des agents seront déployés sur le terrain.

« Lorsque nous avons débuté, nous ne donnons que des kits scolaires. Mais grâce à ce nouveau projet, au lieu de donner des kits scolaires, nous voulons accompagner ces enfants jusqu’à l’obtention de leurs diplômes d’Etat. Nous prenons l’enfant en charge et nous faisons un suivi à l’école, à la maison pour vérifier les cahiers. Et ce, pour vérifier que ces enfants vont et suivent réellement les cours », explique-t-elle.

Pourquoi Kinshasa ? La fondatrice de la Fondation a expliqué qu’en considérant les conditions sécuritaires du pays, nous préférons commencer par Kinshasa, où nous avons la possibilité de suivre les enfants. « Nous préférons attendre et nous sommes sûrs que les conditions vont s’améliorer », indique-t-elle.

Invité d’honneur à ce point de presse, le Directeur général du Fonds de promotion de l’éducation a informé qu’il y a un projet du gouvernement qui va démarrer au début de l’année prochaine de 400 millions de dollars sur la réinsertion des filles. Il faut entrer en contact avec le Secrétariat général de ce projet, pour voir comment profiter de cette opportunité.

Disons que la Fondation Liliane Iranga est une organisation congolaise créée en septembre 2018, qui a pour objectifs d’apporter un soutien aux personnes démunies, promouvoir l’accès de la jeune fille à l’école ainsi que soutenir les femmes et enfants victimes des conflits arm

és.

JMNK

 




Spécial 30 juin : Soirée de gala ‘Miss Indépendance 2023’  ‘Mwasi ya lipanda’, nouvelle donne dans l’autonomisation de la congolaise

En prévision de la soirée de gala qui se tiendra demain 30 juin 2023, sous le haut patronage de Mme Chantal Yelu Mulop pour couronner la finale de l’élection ‘Miss Indépendance 2023’, le comité organisateur de ce grand évènement culturel national a tenu un point de presse ce mardi 27 juin 2023 à Kinshasa au l’espace vert du somptueux Royal Events restaurant « 19 ». Trois jours avant ce grand jour, face à la presse et devant les 26 miss des provinces comme témoins, au nom de l’organisation, Véronique Kashala, entourée de la marraine de l’évènement Chantal Mulop, du représentant du ministre du Tourisme, le Directeur de cabinet Robert Ngambi ainsi que des représentants des sponsors et autres mécènes de l’évènement, a éclairé la lanterne des chevaliers de la plumes sur la visée et l’objectif de cette manifestation. Au cours duquel a également été annoncé l’introduction d’une nouvelle donne dans la désignation de la reine de la beauté congolaise, ‘Mwasi ya lipanda’.

« L’objectif de ‘Miss Indépendance 2023’, Mwasi ya lipanda, est de faire de ces jeunes filles des ambassadrices de l’intrusion financière », a renseigné Mme Chantal Yelu Mulop. Un message qui plante le décor des ambitions qui portent l’organisation de l’élection, en 2023, de ‘Mwasi ya lipanda’. Dans son exposé, la marraine de l’évènement a rappelé à l’assistance qu’outre les critères de la candidature, à savoir être de nationalité congolaise, âgée de 18 à 25 ans, mesurer 1.70m et avoir des cheveux naturels, pour participer au concours il fallait également faire montre des aptitudes managériales .

Au cours de la soirée de gala, la RDC va vivre un moment d’exception qui sera agrémenté par la Cléopatre Mbila Bel, « pour mettre en lumière nos filles qui vont être des ambassadrices de la promotion de l’émancipation de la femme dans leurs provinces respectives. La volonté du chef de l’Etat » a posté sur facebook la Coordonatrice Chantal Mulop.

Tirant leçon de la première édition, Véronique Kashala a annoncé la volonté de l’organisation d’introduire une nouvelle donne dans l’organisation de cette activité culturelle. Remerciant les donateurs, Véronique Kashala a annoncé que, dans l’objectif de l’autonomisation des participantes après ‘Miss Indépendance’, la remise des prix en produit permettant aux miss de se lancer dans l’entreprenariats ont été privilégié en lieu et place des prix en cash. Ce qui n’a pas manqué de susciter un sentiment d’approbation de l’assistance.

En appui à l’idée de faire de l’élection miss indépendance un outil de choix du tourisme national, « un secteur porteur de l’image positive pour redorer le blason de la RDC, le ramener au statut de l’Etat humaniste, un pays de valeurs faisant du Congo une terre d’accueil », comme l’a souligné Robert Ngambi le représentant personnel du Ministre du Tourisme, des réajustements ont donc eu lieu dans le déroulé. Pendant le jeu de question-réponse avec la presse, un souci quant à la valorisation de la gastronomie congolaise par une maitrise de l’art culinaire par les candidates a été soulevé « étant donné que bon nombre de jeunes filles congolaises ne savent pas cuisiner mais préfèrent des fast food importés comme le chawarma et autres », à en croire un journaliste qui a posé la question au Dircab du ministre.

Ce dernier a fait savoir que ‘Mwasi ya lipanda’, ne sera pas cette femme cloitrée au fond de la cuisine mais est formée pour être une femme entrepreneure. « La gastronomie congolaise renferme également des nombreuses potentialités d’entreprenariat », renseigne Porter des valeurs, c’est donc transformer des potentialités démontre Robert Ngambi en citant comme modèle le Royal Events Restaurant 19 qui emploie des Congolais et contribue à la lutte contre la crise de l’emploi.

Et c’est dans cet ambiance que le journaliste « 33 Tshitenge », modérateur du jour, a présenté les candidates venues de différentes provinces de la RDC: Moza Molo Thérèse (Bas Uélé), Makaya Makiesa Kirosia(Equateur), Bualia Disasi Veronica (Haut-Katanga), Mukonkole Mutunduka Abigaël (Haut-Lomami), Nlite Merry (Haut-Uélé), Isude Esther (Ituri), Mbuyi Kabuya Octavie (Kasaï), Nzambi Misenga Lucie (Kasaï Central), Msini Cimbu Angèle (Kasaï-Oriental), Ambapeto Océanie (Kinshasa), Mbembo Lubilwkwa Esther (Kongo Central), Ngiayi Lizz-Feti Déborah (Kwango), Kifoto Kimwesa Sephorah (Kwilu), Mulongoy Micheline (Lomami), Ngenda Carelle (Lualaba), Weshanga Bekombe Nyota (Mäi-Ndombe), Shabani Arusha Benedicte (Maniema), Njoli Mboyo Wimbrine (Mongala), Bmporiki Catherine (Nord-Kivu), Mayele Oveneke Darlène (Nord-Ubangi), Yaosiya EuEunice Favour (Sankuru), Mirindi Nyenyezi Ida (Sud-Kivu), Imana Ingulu Kevine (Sud-Kivu), Elonga Yende Rose (Tanganyika), Moliso Kasomogo (Tshopo) et Sasse Mboyo Bénie (Tshuapa).

Willy Makumi Motosia




Couverture vaccinale : Fatshi félicité pour les efforts fournis

A la clôture du 3ème Forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio, la Rdc a été félicitée pour avoir payé toutes ses dettes dans l’achat et l’administration des vaccins. Ainsi, en moins de deux ans, soit entre 2018 et 2020, la couverture vaccinale complète a augmenté de 30% à 56% dans neuf provinces, permettant ainsi de vacciner plus de 300.000 enfants supplémentaires. Le nombre de séances vaccinales est passé en 2020 à 24.000, soit une augmentation de 50% par rapport à l’année 2018. La couverture vaccinale complète au niveau national a augmenté de 35% à 50% entre les enquêtes de 2018 et 2020. La couverture vaccinale a augmenté de 41% à 45% lors de l’enquête réalisée en 2023, confirmant la reprise des services.

  1. Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a clôturé le 3ème forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio en Rdc. Ce forum a connu la participation des personnalités des milieux politiques, de la médecine et de la santé publique ainsi que des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Ce forum était une occasion pour non seulement mobiliser les partenaires à poursuivre le financement de la vaccination, mais aussi évaluer la marche à travers la déclaration de Kinshasa de 2019.

En effet, le pays s’est fixé l’objectif d’atteindre d’ici 2027 au moins 75% de couverture vaccinale complète pour les enfants complètement vaccinés avant leur premier anniversaire. Et le programme élargi de vaccination (PEV) se fixe chaque année l’objectif de vacciner 4 millions d’enfants afin de les protéger des maladies évitables et faire baisser le taux de mortalité infantile. Mais malgré le produit intérieur brut (PIB) par habitant parmi les plus faibles d’Afrique sub-saharienne, plus de 45 millions de dollars ont été décaissés par le gouvernement congolais pour l’achat de vaccins entre 2020 et 2022.

Plusieurs discours ont jalonné cette cérémonie de clôture. Pour Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville de Kinshasa, ces assises ont été une voie ouverte pour réfléchir sur les procédés afin d’atteindre plus d’enfants et éliminer les cas des enfants à zéro dose. A l’en croire, les problèmes ont été abordés en profondeur pour améliorer la couverture vaccinale. Il a affirmé que les efforts consentis par le Gouvernement sont à féliciter, car cela permet d‘accorder la gratuité des soins contre la polio. C’est ainsi qu’il a assuré que la ville de Kinshasa qui a prévu une ligne budgétaire quant à ce, va la mettre à disposition pour acheter les vaccins et les administrer aux enfants.

« Que des progrès significatifs ont été accomplis par le Gouvernement congolais », reconnait le Directeur général de l’OMS dans un message qui a été lu par son représentant, même s’il reconnait que les défis demeurent. Il pense qu’il faut intensifier les efforts pour arrêter les épidémies de type vaccinale, renforcer la surveillance des maladies évitables par la vaccination, mobilisé le financement pour réaliser le plan Mashako.

Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies n’était pas en reste. Il a salué le leadership du chef de l’Etat qui a permis à la Rdc d’être en ordre. Il a proposé que la couverture vaccinale soit retenue comme indicateur de performance des Gouverneurs des provinces. Une façon pour lui de les inciter à mobiliser les moyens et à vacciner les populations faibles que constituent les femmes et les enfants.

La Banque mondiale à travers Albert Zeufack s’est dit satisfait que la Rdc ait triplé ses contributions pour la vaccination. Il a encouragé le Gouvernement à continuer à financer l’achat et l’administration des vaccins. Il a quand même reconnu que la campagne vaccinale, surtout pour la Covid-19 s’est heurtée à une résistance communautaire.

Le patron de la Santé, le Dr Kamba a indiqué que la Rdc a engrangé 20 points du fait qu’elle s’est acquittée de ses responsabilités vaccinales et le pays de Félix Tshisekedi est devenu pays modèle, ce qui a fait que le président de la République soit déclaré champion de la vaccination en Afrique. « Le Gouvernement a honoré toutes ses dettes par rapport à la vaccination », souligne-t-il, avant de féliciter le chef de l’Etat qui a décidé de construire 1.000 centres de santé dans le cadre du PDL-145 T. Et c’est là que nous allons bâtir les soins de santé primaire, rassure-t-il.

Il a aussi souligné que ces assises devaient évaluer le niveau de mise en œuvre à tous les niveaux de la déclaration de Kinshasa. « Nous avons focalisé les efforts sur les enfants zéro dose. Les partenaires se sont engagés à ce que les vaccins nous parviennent à temps », dit-il, avant d’ajouter que les Gouverneurs se sont engagés à mobiliser d’avantage les moyens financiers pour une couverture vaccinale optimale.

Transformer les leçons apprises en actions concrètes

De son côté, le président de la République s’est dit honoré de clôturer cette 3ème session du Forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio en Rdc, qui a été une occasion pour mesurer les avancées engrangées. « J’avais promis, il y a 4 ans de protéger les enfants contre les maladies mortelles à travers la déclaration de Kinshasa, notamment à travers la mise en œuvre du plan Mashako.

Il a reconnu que le Gouvernement a honoré ses engagements pris pour l’achat des vaccins et va continuer. « Le programme concentre ses efforts sur les enfants à zéro dose et la déclaration de Kinshasa est au centre de nos engagements pour protéger les personnes les plus faibles, les mères et les enfants », dit-il, avant d’avouer que c’est la raison pour laquelle on s’était fixé rendez-vous pour évaluer nos engagements.

Le président de la République a reconnu que nous ne sommes pas encore parvenus à protéger tous les enfants du pays, même s’il faut arrêter les cycles de propagation de polio et la variole. Mais pour consolider le succès, il pense qu’il faut poursuivre le travail. Il a engagé la responsabilité du Gouvernement pour interrompre la circulation de la polio, introduction de nouveaux vaccins pour renforcer l’immunité, faire du financement de l’achat des vaccins comme une dépense contraignante, veiller à ce que la vaccination demeure une priorité au niveau national. Enfin, Félix Tshisekedi pense transformer les leçons apprises en actions concrètes.

Jean-Marie Nkambua




Députation nationale : Les BRTC de Kimvula (Kongo central) et Djugu (Ituri) délocalisés

M.Denis Kadima, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que, pour des raisons d’ordre sécuritaire, les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) du territoire de Kimvula dans la province du Kongo Central et de Djugu dans la province de l’ituri sont délocalisés.

En effet, le BRTC pour le territoire de Kimvula fonctionne à Kisantu (cfr Antenne CENI à Kisantu). Celui de Djugu est installé au Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) de la CENI dans la ville de Bunia.

S’agissant de la ville de Kinshasa, les BRTC pour l’élection des députés nationaux sont implantés aux adresses suivantes:

Pour le district de Funa: Antenne de la CENI située à la Maison communale de Kalamu:

Pour le district de Lukunga Antenne de la CENI située à la Maison communale de Lingwala; Pour le district de Mont Amba: Antenne de la CENI située à la Maison -communale de Lemba; Pour le district de Tshangu: Antenne de la CENI située aux numéros 2 et 4 de l’avenue Luika, Quartier II dans la Commune de Ndjili.

Par ailleurs, les parties prenantes au processus électoral, désireuses d’observer les opérations de dépôt des candidatures pour l’élection des députés nationaux, doivent solliciter les accréditations auprès des Antennes de la CENI.




Le Roi, Amir Al Mouminine, accomplira jeudi la prière de l’Aïd Al-Adha à la mosquée Hassan II à Tétouan

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, accomplira jeudi 10 Di Al Hijja 1444 H, correspondant au 29 juin 2023, la prière de l’Aïd Al-Adha béni, indique un communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Voici la traduction de ce communiqué :

Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, accomplira, demain jeudi 10 Di Al Hijja 1444 de l’hégire correspondant au 29 juin 2023, la prière de l’Aïd Al-Adha à la mosquée Hassan II à la ville de Tétouan.

La prière de l’Aïd sera diffusée en direct sur les ondes de la radio et à la télévision à partir de 10H30″.




Refus de participer aux 9è jeux de la Francophonie : Francine Muyumba demande à Lutundula d’inviter l’ambassadeur du Canada

Selon plusieurs sources, les athlètes canadiens ne viendront plus aux 9è jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa d’ici le mois de juillet. Ce pays évoque l’insécurité et promet d’être représenté à la cérémonie officielle par des diplomates.

Cette situation a interpellé la sénatrice Francine Muyumba Kanga, qui invite l’Etat congolais à mettre tout en œuvre pour la réussite de ces jeux à Kinshasa. « Nous appelons également les Etats, membres de la Francophonie à se méfier de la manipulation visant à discréditer la RDC », dit-elle.

Et d’ajouter que nous sommes un pays hospitalier ayant une bonne réputation en termes d’organisation des événements internationaux. Les Chefs d’Etat de la francophonie s’étaient réunis à Kinshasa en octobre 2012 lors du 14e sommet de cette organisation et tout s’était bien passé.

Ce qu’évoque le gouvernement du Québec n’a aucun sens. La francophonie doit comprendre que la Rdc est un pays membre et pas le moindre. Entant qu’organisation, elle se doit de déjouer les manœuvres dilatoires de certains de ses dirigeants qui poussent les Etats à se manifester négativement pour obtenir l’annulation de la tenue de ces jeux à Kinshasa.

Sinon, prévient-elle, la Rdc devrait une fois pour toute se décider d’appartenir ou pas à cette organisation. « Nous invitons le Vice Premier Ministre, Ministre des affaires étrangères à convoquer l’Ambassadeur du Canada pour comprendre mieux les motivations jusque-là moins convaincantes de la décision du gouvernement de Québec au risque d’influencer négativement les autres Etats membres », recommande-t-elle.




Libreville (Gabon) : Bemba, Lutundula, Boji et Mbusa participent ce 29 juin au XXIIIème sommet de la CEEAC

Après Luanda (Angola), le minÉtat/Intégration régionale, Antipas Mbusa, prend part, sauf imprévu,  ce jeudi 29 juin 2023, à Libreville (Gabon), aux côtés des  VPM en charge la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba et  des Affaires étrangères, Christophe Lutundula ainsi que du minÉtat du Budget, Aimé Boji,  au Conseil des ministres des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Ce Conseil des ministres posera, en effet, le jalon du XXIIIème sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale annoncé pour le 1 er juillet prochain.

En prélude au Conseil des ministres CEEAC, les travaux des experts du  Comité inter-etats se tiennent ce mercredi 28 juin toujours dans la capitale gabonaise. Comme il est d’usage, l’ouverture des travaux a été précédé par un speech, certes en visioconférence, mais très rocailleux du président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, qui a fustigé  “les actes terroristes perpétués par les ennemis de la République démocratique du Congo dans sa partie orientale”.

Un autre discours était celui  du ministre des Affaires étrangères du Gabon,   Hermann Immongault, empêché et  représenté par le commissaire général à l’Intégration régionale, Placide Blaise Olouba  Odounga.

En substances, la diplomatie gabonaise tient à la matérialisation des recommandations qui sortiront du XXIII ème sommet de la CEEAC.

Outre  l’examen et  l’adoption de différents rapports des sous-commissions, les travaux du Comité inter-États portent notamment sur les projets infrastructures dans la région CEEAC,  l’agenda commun sur la promotion et l’autonomisation de la femme, l’état de préparation de la feuille de route pour le lancement de l’Union douanière de la CEEAC et la feuille de route pour la mise en place d’une politique commerciale commune. Les experts de la région se penchent également sur le développement d’une feuille de route régionale d’appui à l’amélioration du climat des affaires dans les pays membres de la CEAAC et le protocole relatif à la mise en œuvre de ce projet.