Huit ans après, Djo Issama Mpeko quitte Mazembe

En fin de contrat depuis maintenant une année, Djos Issama Mpeko (34 ans) ne prolongera pas son bail avec le TPM. Le défenseur latéral droit quitte ainsi le Temple des Badiangwenas après 8 saisons et notamment deux titres africains au palmarès.

Djos Issama Mpeko était arrivé au TPM en 2015 avec l’objectif d’apporter sa percussion d’homme de couloir pour faire profiter au groupe de sa précieuse expérience. De la Ligue 1 à la Ligue des Champions (en 2015 par exemple, suite à des tractations sur son transfert ; par conséquent, c’est assis en tribune qu’il avait assisté au prestigieux parcours), en passant par la Coupe de la Confédération où il a gagné les deux derniers titres des Corbeaux, il a pris part aux défis mazembiens de ces huit dernières saisons.

Latéral droit de métier capable de jouer aussi comme défenseur central et dépanner aussi à gauche, polyvalent apprécié de tous pour ses qualités et son état d’esprit, il a participé à plus de 250 rencontres sous le maillot du TPM, toutes compétitions confondues.

Le désormais ancien vice-capitaine des Corbeaux s’apprête à prendre une nouvelle direction dans sa carrière du haut de ses 34 ans. Le TPM le remercie pour son professionnalisme et son attachement au club pendant 8 ans.

Le TPM et Amédée Masasi Benzua ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin à leur collaboration.

La direction du club et le milieu de terrain capable d’évoluer aussi comme latéral gauche ont paraphé en date du 24 juin dernier une rupture amiable à effet immédiat du contrat qui les liait depuis le 22 février 2022.

Le TPM remercie Amédée pour sa contribution durant ces 14 mois de collaboration et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière.




Après 13 ans de brillants services : Le “Maestro” Kalaba s’en va

Rainford Kalaba ne poursuivra pas l’aventure avec les Corbeaux. Après treize ans durant lesquels il a été l’un des piliers offensifs du TPM, l’international zambien va prendre congé du public du Temple des Badiangwenas comme joueur, mais reviendra certainement avec un rôle technique, le temps de passer ses diplômes.

Au TPM depuis 2010, le petit attaquant zambien a rapidement su se faire une place de choix au sein de l’effectif des Corbeaux jusqu’à porter le brassard de capitaine. L’ancien joueur de Braga (Portugal) et Zamalek (Égypte), l’emblématique joueur, … le Maestro a joué un rôle déterminant dans la conquête de la Ligue des Champions en 2015, sous la houlette de l’entraîneur Patrice Carteron. Son leadership, son efficacité offensive et son expérience ont été des atouts majeurs pour l’équipe lors de cette saison historique avec un but d’anthologie en finale à Alger !

Même relégué sur le banc ces trois dernières saisons, Rainford Kalaba est resté attaché au club. Son professionnalisme, son charisme et son engagement ont fait de lui un joueur respecté et apprécié de ses coéquipiers, du staff technique et de la direction qui a déjà pensé à sa reconversion.

La fin de l’aventure du “Maestro” marque un tournant historique pour le TPM qui devra désormais se préparer à combler le vide en désignant un nouveau capitaine. Les mots pour décrire l’immense talent de Rainford Kalaba sont rares vu sa contribution au succès du club, des prestations qui resteront gravées dans les mémoires des Badiangwenas.

 

Le TPM se prépare à un nouveau cycle, le club et les supporters comptent rendre un vibrant hommage à Rainford Kalaba lors de la prochaine rencontre officielle à domicile. Ce sera une belle occasion de saluer ce joueur emblématique, dont les performances resteront à jamais associées à l’épopée de 2011 à 2023. Master merci !




Amédée Masasi et le TPM se séparent !  

Le TPM et Amédée Masasi Benzua ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin à leur collaboration.

La direction du club et le milieu de terrain capable d’évoluer aussi comme latéral gauche ont paraphé en date du 24 juin dernier une rupture amiable à effet immédiat du contrat qui les liait depuis le 22 février 2022.

Le TPM remercie Amédée pour sa contribution durant ces 14 mois de collaboration et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière.




Suite à leur investiture indigne : Kadima, Manara et Matembo sont indignes de réunir l’opposition (La CASE)

Denis Kadima, Didi Manara et Agée Matembo sont indignes de réunir l’opposition politique congolaise en raison de leur investiture truquée à la Commission électorale nationale indépendante. M. Simaro Ngongo Mbayo et la CASE exigent une entité neutre pour amorcer des discussions stables autour du processus électoral.

1. En raison de leur origine falsifiée lors de leur désignation comme membres de la CENI, les sieurs Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante ; Didi Manara Linga, deuxième Vice-président de la CENI et Âgée Matembo Toto, Questeur ; ne sont pas du tout dignes de convoquer les Partis politiques à une discussion sérieuse sur l’avenir du processus électoral en République Démocratique du Congo.

2. Ces trois personnalités ayant été désignées, entérinées et investies en toute illégalité en violation de toutes les lois et procédures en vigueur, leur simple présence à la CENI énerve l’éthique, la morale, la coutume, les bonnes mœurs, la Constitution et Dieu.

3. La CASE estime que la matière principale de toute discussion en vue de l’amélioration de la qualité du processus électoral doit être le renouvellement des animateurs irrégulièrement bombardés à la CENI. Car le peuple congolais attend du régime de l’Union Sacrée de la Nation les signes d’ouverture ci-après : L’installation d’une nouvelle CENI conformément à la loi ; Une nouvelle stabilisation du fichier électoral après l’opération pilote dirigée maladroitement par Denis Kadima et ses amis, avec obligation de remplacement de la carte d’électeur fantaisiste imposée aux Congolais par une pièce moderne et non altérable ; Un nouveau calendrier élaboré de manière consensuelle avec l’implication des parties prenantes au processus électoral à savoir la Majorité, l’Opposition (la vraie) et la Société Civile; Des garanties confortables de financement intégral du cycle électoral et de bonne sécurisation du processus ; Un pacte républicain (Acte d’engagement) régulateur de la gestion républicaine avant, pendant et après les élections.

NB: Cette convention devrait clarifier et réglementer le comportement de chaque partie prenante en garantissant les libertés et les obligations des uns et des autres.

4. Tout semblant de discussion précipitée non conforme aux attentes de la population ne fera qu’empirer la situation. Car M. Kadima et ses coéquipiers ont l’habitude de vite paginer leurs simulacres d’actions pour justifier leur inutile maintien à l’institution.

5. La CASE invite le Président de la République à s’impliquer personnellement dans ce schéma de rapprochement des différentes tendances sociopolitiques du pays en se détournant courageusement des flatteurs qui ne font que distraire la République. À cet effet, la CASE lui suggère de confier l’organisation de cette discussion à une entité neutre afin de s’assurer de l’inclusivité réelle de toutes les principales entités concernées.

6. Toutes les mises en scènes infructueuses de M. Denis Kadima ne font qu’éloigner les chances de paix et stabilité au processus électoral.




Washington au Conseil de sécurité : « Kagame doit retirer ses troupes de la Rdc et cesser tout soutien au M23 »

Intervenant le 26 juin dernier au Conseil de sécurité, l’Ambassadeur Robert Wood, Représentant suppléant pour les affaires politiques spéciales des Etats-Unis d’Amérique a indiqué que le soutien direct continu du Rwanda au M23 sanctionné par l’ONU est une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et doit cesser. Il a exhorté les autres membres de ce Conseil à presser le Gouvernement rwandais de retirer ses troupes de la Rdc et de cesser immédiatement de soutenir le M23. Que cache Washington à travers cette exhortation, lui qui a les moyens d’obliger le Rwanda à cesser son activisme en Rdc ? Washington qui alimente chaque année l’armée rwandaise avec une aide financière non négligeable, est incapable de demander à Kagame d’arrêter ces aventures en Rdc ! Et si Washington se montre impuissant face à Kagame et tolère ses exactions, les Congolais n’ont d’autres choix que de se prendre eux-mêmes en charge. Ceci exige une montée en puissance des forces de sécurité. Et ici, la volonté politique d’y arriver existe et les moyens restent à mobiliser.

Intervenant le 26 juin dernier au Conseil de sécurité, l’Ambassadeur Robert Wood, Représentant suppléant pour les affaires politiques spéciales des Etats-Unis d’Amérique  a commencé par expliquer combien l’importance de la MONUSCO pour la Rdc et la région au sens large n’était pas à démontrer. Et ce, même s’il ne justifie pas comment, plus de 20 ans après, avec un gros budget et des casques bleus venus du monde entier, la Monusco est incapable de mettre un terme à l’insécurité. C’est pourquoi, dit-il, les États-Unis sont préoccupés par l’appel croissant du gouvernement de la Rdc au retrait de la mission après les élections prévues en décembre.

« Comme nous l’avons dit à maintes reprises, la MONUSCO ne peut pas – et ne doit pas – rester indéfiniment en RDC. Mais il existe un large consensus sur le fait que le gouvernement de la RDC n’aura pas atteint les critères convenus comme conditions minimales pour le retrait de la MONUSCO d’ici la fin de 2023 », dit-il.

Et de poursuivre, un retrait précipité de la MONUSCO laisserait probablement un vide sécuritaire que les autorités étatiques sont incapables de combler, avec des effets dévastateurs pour les populations les plus vulnérables de la région. « Sans la MONUSCO, nous verrons probablement plus d’activités de la CODECO et de l’ISIS-RDC, deux groupes armés qui ont perpétré des massacres choquants et effrontés dans un camp et une école de personnes déplacées au début du mois », pense-t-il. Il oublie que les armées ougandaise et congolaise sont en Ituri où elles combattent l’activisme des ADF, avec l’aide logistique de la Monusco. Mais ce ne pas la Monusco qui est à la manœuvre, peut-être dans la protection des camps des déplacés.

L’Ambassadeur Robert Wood a aussi abordé la crise humanitaire qui s’aggrave également en raison de cette violence continue, entraînant un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays, une escalade effroyable de la violence sexiste – y compris la violence sexuelle liée aux conflits – et d’immenses souffrances humaines. Pour faire face à une situation aussi pressante et urgente, souligne-t-il, la RDC et la région des Grands Lacs ont besoin de volonté politique, d’un engagement au dialogue et d’une volonté de prendre des décisions difficiles et de poursuivre les réformes indispensables. Ils ont aussi besoin de la MONUSCO.

Heureusement, reconnait-il, le gouvernement de la RDC a pris des mesures importantes qui aideront à parvenir à une paix durable. « Nous saluons le rapport du gouvernement au Conseil de sécurité sur la gestion des armes et des munitions. Ce rapport fournira des informations précieuses sur les capacités du gouvernement et permettra à la communauté internationale d’aider à prévenir le trafic et le détournement d’armes légères », dit-il.

En mai, rappelle-t-il, un tribunal militaire de la province du Sud-Kivu a condamné un commandant d’un groupe armé à la prison à vie pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, dont le crime de grossesse forcée. La condamnation pour grossesse forcée était la première fois qu’un tribunal national condamnait quelqu’un pour une telle infraction.

Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a fourni un soutien financier et technique à l’enquête et aux poursuites, et illustre comment l’ONU, la MONUSCO et le gouvernement de la RDC peuvent travailler ensemble pour rendre justice aux victimes et rendre des comptes aux auteurs. Ces initiatives importantes en matière de droits de l’homme et d’état de droit doivent se poursuivre tant que la mission est en place.

L’Ambassadeur Robert Wood trouve des justifications pour le Rwanda

Tout en reconnaissant les efforts fournis par la Rdc, l’Ambassadeur Robert Wood pense que beaucoup reste encore à faire, notamment dans le secteur de la sécurité. « Nous sommes préoccupés par la collaboration des forces armées de la RDC avec des groupes armés non étatiques dans l’Est, y compris les FDLR sanctionnées par l’ONU. Tout comme nous l’avons fait à de nombreuses reprises auparavant, nous appelons le gouvernement de la RDC à professionnaliser pleinement ses forces de sécurité et à œuvrer pour mettre fin à une telle coopération », dit-il.

A travers cette incise, M. Robert Woods a trouvé les raisons de l’agression de la Rdc par le Rwanda. Parce que ce pays dira que s’il a envahi la Rdc, c’est à cause des raisons avancées par les Etats-Unis. Voilà qui dénote non seulement d’une complaisance, mais aussi d’une volonté à faire perdurer cette crise dont les conséquences sont incalculables en termes de bilan humain, sur le développement de la région et des infrastructures. C’est comme si Robert Woods donne carte blanche au Rwanda, obligé de rester en Rdc, aussi longtemps que la Rdc n’aura pas mis de l’ordre dans sa boutique. Inadmissible !

Les États-Unis sont également préoccupés par la législation du Corps de réserve de l’armée de la RDC, qui pourrait permettre à des membres de groupes armés de faire partie des FARDC et d’entraver les efforts de DDR. « Nous exhortons la RDC à veiller à ce que le corps de réserve soit soigneusement contrôlé et soumis au programme de démobilisation, de désarmement, de relèvement communautaire et de stabilisation. Nous demandons également au gouvernement d’assurer la reddition de comptes », dit-il.

En effet, il n’y a que cet ambassadeur américain qui oublie que dans tous les pays du monde, les réservistes ont toujours existé et qu’ils peuvent être rappelés aussi longtemps que le pays a besoin d’eux. Comment expliquer que pour la Rdc on doit conditionner cela, oubliant que ceci ressort d’une loi votée par le Parlement congolais.

L’ambassadeur Robert Wood peut-il nous dire combien des FDLR il y a en Rdc et s’ils sont utilisés dans quels objectifs ? Peut-il dire à l’opinion nationale et internationale combien de fois ces FDLR ont menacé le Rwanda ? Washington va se laisser tromper jusque quand ? Il doit arrêter avec cette rhétorique qui ne l’honore pas et qui ne passe plus.

Le gouvernement de la RDC a découragé et dénoncé la rhétorique haineuse, mais je réitère la nécessité de dénoncer les discours de haine vilipendant les communautés rwandophones et les soldats de la paix. Ce discours a conduit à des meurtres arbitraires, à la violence collective et au harcèlement.

La Rdc qui regorge elle-même des communautés rwandophones n’a cessé de dire qu’elle n’avait pas des problèmes particuliers avec les rwandais, mais avec Kagame qui a opté d’envahir sans raison la Rdc. Et si le Gouvernement insiste pour le départ de la Monusco, c’est notamment pour éviter ce discours-là de certains Congolais qui estiment qu’elle n’a rien fait. La Monusco ne va pas continuer à s’imposer dans des milieux qui lui sont hostiles. N’est-il pas envisageable de préconiser d’autres alternatives que cette présence envahissante de la Monusco ?

Washington avoue son impuissance devant Kagame

Dans son intervention, l’Ambassadeur Robert Wood, Représentant suppléant pour les affaires politiques spéciales des Etats-Unis d’Amérique reconnait que la RDC n’est pas seule responsable de relever ces défis. Le soutien direct continu du Rwanda au M23 sanctionné par l’ONU est une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et doit cesser. « J’exhorte les autres membres de ce Conseil à presser le Gouvernement rwandais de retirer ses troupes de la RDC et de cesser immédiatement de soutenir le M23 », dit-il.

C’est ici qu’apparait en plein jour la complaisance et la duplicité des Etats-Unis, incapables d’ordonner au Rwanda de quitter la Rdc et de cesser de soutenir le M23. Washington qui alimente chaque année l’armée rwandaise avec une aide financière non négligeable, est incapable de demander à Kagame d’arrêter ces aventures en Rdc ! Etonnant quand même. Et si Washington se montre impuissant face à Kagame et tolère ses exactions, les Congolais n’ont d’autres choix que de se prendre eux-mêmes en charge. Ceci exige une montée en puissance des forces de sécurité. Et ici, la volonté politique d’y arriver existe et les moyens restent à mobiliser.

Comme le montre le soutien du Rwanda au M23, poursuit Robert Wood, il s’agit d’une crise régionale et nécessite des solutions régionales qui s’attaquent aux causes profondes du conflit. Les États-Unis soutiennent les efforts de médiation menés par l’Angola, le Kenya et la Communauté de l’Afrique de l’Est, et les appellent à coordonner et à résoudre leurs opérations avec la MONUSCO.

« Nous nous engageons à faire en sorte que la MONUSCO puisse remplir son mandat de protection des civils et aider le gouvernement de la RDC à renforcer les principales institutions de gouvernance, de justice et de sécurité. Pour que la mission réussisse, elle mérite le soutien de ce Conseil et celui du gouvernement de la RDC. Le peuple de la RDC mérite la paix. Les États-Unis sont à leurs côtés dans leur quête d’un avenir meilleur », martèle-t-il.

JMNK




Ituri : Cinq personnes tuées par les terroristes ADF près de Mambasa

La nouvelle a été confirmée à la presse par l’Administrateur policier du territoire de Mambasa,    le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste, qui indique que  les terroristes  ont signé leur présence  dans le village Manya située  à 15 kilomètres de Mambasa, territoire    portant le même   nom pendant    les heures tardives.

Dans leur opération meurtrière, ces assaillants ont tué   cinq personnes  dont un élément des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et 4 civils.

Cette autorité territoriale  indique également outre, les morts,  ces terroristes ADF ont également blessés deux militaires FARDC, incendiés 34 maisons   au côté de plusieurs biens de la population emportés par ces assaillants.

Jean-Baptiste Muyapandi, Administrateur de Mambasa,  ajoute  par ailleurs que l’armée loyaliste  poursuit  l’ennemi dans l’objectif de le traquer complètement sur le sol congolais afin de permettre à la population de vivre dans la paix et la sécurité totale.

Cependant,  il invite  la population à rester trop vigilante pour être à l’abri de l’ennemi et à collaborer également avec les outils de sécurité.

Précisons que  plusieurs entités de la province du Nord-Kivu et de l’Itiru restent sous la menace   des  attaques orchestrée par les groupes armés locaux et étrangers.

    Alain Wayire depuis Béni




Nord-Kivu : l’examen d’Etat lancé officiellement à la sous division de Béni

La  session  ordinaire de l’examen d’Etat  de l’édition  2022-2023  a été lancée  ce lundi 26 juin 2023  en  ville de Béni  au Nord-Kivu comme partout ailleurs en République démocratique du Congo.

C’est le Maire de Béni, le  commissaire divisionnaire  adjoint   Narcisse Muteba Kanshale   qui l’a lancé  au centre situé dans l’enceinte de l’Institut Bungulu   en présence d’autres autorités politico-  administratives et  éducatives.

Dans  son  allocution,  l’autorité urbaine de Béni  a invité  comme d’habitude  les élèves finalistes  à braver la peur et aussi de travailler assidument pour que les grands pourcentages viennent de Béni.

Cela sera  un  honneur du  candidat,  mais également de la  ville  de Béni entière.

Matsoro Lenge Olivier,  sous Proved de l’Epst/ville  de Béni   parle quand lui de plus de 5000 candidats qui prennent part à cette évaluation nationale  qui va durer quatre jours.

Cette autorité éducative  précise que pour cette  première journée, aucune absence n’a été notifiée  dans les 12  centres de passation d’examen d’Etat retenus en sous division de Béni.

Interrogés, quelques finalistes  au sortir du centre de passation,  ont indiqué que l’examen du jour a été adapté à la matière déjà  apprise à l’école.

Précisons que pour cette première journée, les élèves finalistes ont fait face à la culture générale.

Alain Wayire depuis Béni




Ces versets omis au sein des églises politisées

Aujourd’hui, en R.D. Congo, l’opposition entre l’Eglise – particulièrement l’Eglise catholique – et l’Etat est à la une de plusieurs médias. Et les commentaires vont dans tous les sens. Qu’à cela ne tienne !

En homme d’Eglise, je voudrais relire cette opposition à la lumière des lignes directrices de l’Evangile chrétien.

D’une manière globale, l’Evangile connait les oppositions entre le prophète et le roi, entre le camp de Jésus et celui de l’autorité politique d’alors. Dans ces différentes circonstances, Jésus ne prend l’initiative de défier l’autorité politique qu’en réaction à une provocation pour préciser le sens de sa mission.

Ainsi, face aux Douze qui confondent l’être disciples et la course au pouvoir, Jésus répond en faisant référence aux comportements des tenants du pouvoir politique : « Les rois des nations agissent avec elles en seigneurs, et ceux qui dominent sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! » (Luc 22,25-26 ; lire aussi avec intérêt Luc 13,31-33) ; dans les controverses sur le civisme fiscal, Jésus se montre prudent et désintéressé : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Marc 12,17 ; lire aussi avec intérêt Matthieu 14,27), etc. A travers ces différentes péricopes, Jésus réagit en invitant les disciples à s’attacher plutôt à la logique du Royaume de Dieu.

Paradoxalement, dans l’actualité de l’opposition entre l’Eglise et l’Etat, les choses se passent comme s’il y avait une lecture inversée du paradigme christique. Dans leurs déclarations politiques et politisées, les autorités ecclésiastiques prennent des initiatives et vont pour ainsi dire en guerre contre les autorités politiques établies. Ce comportement les éloigne franchement du modèle christique. Il y a inversion des paradigmes !

En conséquence, les citoyens – croyants et non-croyants – se voient soumis à une guerre médiatique déconcertante, mieux à un jeu de ping-pong où religieux et politiques se lancent des projectiles, jeu que l’Evangile qualifierait d’enfantin : « A qui vais-je comparer cette génération ? Elle est comparable à des enfants assis sur les places, qui en interpellent d’autres : ‘Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine’ » (Matthieu 11,16-17).

En effet, de Lubumbashi (Kashobwe), on entend :

« Les premiers gestes du Président de la République en 2019 étaient porteurs d’espoir pour un Etat de droit, notamment l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques et le retour au pays des exilés. Malheureusement, nous observons aujourd’hui un recul déplorable caractérisé par la répression violente des manifestations de l’Opposition, la restriction de la liberté de mouvement des opposants, des tentatives des projets des lois discriminatoires, l’instrumentalisation de la justice et les arrestations arbitraires … » (Message de la 60ème Assemblée plénière de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), n° 11, Lubumbashi le 22 juin 2023).

Et de Mbuji-Mayi, l’on entend :

« L’Etat et l’Eglise, particulièrement l’Eglise catholique, ont l’obligation … et le devoir de collaborer, de marcher ensemble … Et c’est peut-être ici l’occasion pour moi de tirer une sonnette d’alarme par rapport à une certaine dérive constatée au sein de l’Eglise catholique, une dérive que je qualifierais de dangereuse, surtout en cette année électorale. L’Eglise doit être au milieu du village … l’Eglise doit être au milieu des Congolais ; elle doit prêcher l’amour, l’unité et l’égalité. L’Eglise doit accompagner toutes les filles et tous les fils de la République qui sont en politique de la même manière, sans distinction aucune ; car il y va de la stabilité de notre cher pays … » (Discours du Président de la République à Mbuji-Mayi, le 25 juin 2023).

Ces échanges à caractères belliqueux, entretenus tant par leurs auteurs pour des motifs inavoués que par les médias tireurs des ficelles, n’auraient peut-être pas pris autant d’ampleur si les représentants de Jésus-Christ en R. D. Congo, c’est-à-dire les autorités ecclésiastiques, n’avaient pas abandonné le paradigme christique pour se constituer en porte-parole politisés d’une Eglise qui devrait normalement demeurer au milieu du village, vivre et dire la vérité de son divin Maitre : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » (Jean 18,19).

Je reste toutefois convaincu que certaines autorités ecclésiastiques se repentiront d’avoir dévié du paradigme christique et qu’elles se mettront, en toute charité, à vivre et à dire la vérité de Jésus-Christ aux uns et aux autres.

Father Arthur Lubwika




Couverture en PTME : Sur environ 17.000 maternités existantes en Rdc, seulement 4746 offrent le service PTME

Intervenant lors du séminaire scientifique, organisé par IAS Education Fund en collaboration avec l’Ong «  Femmes Plus», le Docteur Hilo Ilunga Bulaya, chef de Division au Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) en charge de la Prévention de la transmission  Mère à l’enfant (PTME) a fait savoir que sur les 17.000 maternités existantes sur l’ensemble du pays, seulement 4.746 offrent les services de la PTME. Ce qui constitue un des grands défis à relever.

« Nous avons réalisé beaucoup de progrès en PTME dans notre Pays, cependant les défis restent encore énormes pour qu’on arrive à l’Élimination verticale Mère-Enfant du VIH, de la Syphilis et de l’Hépatite B. L’un des grands  défis au niveau pays reste l’offre des services.  Ça veut dire que nous ne couvrons pas jusque-là, l’ensemble des  maternités en interventions PTME. Sur l’ensemble du  pays nous avons  autour de 17.000 maternités mais la PTME n’est que dans 4.746 maternités, soit une couverture d’environ 28%. Et donc, le gap en termes de l’offre des services est important. Toujours dans les défis, nous avons aussi l’indisponibilité des intrants ainsi que l’insuffisance en ressources humaines de qualité », avait-il fait savoir avant de saluer les efforts du Gouvernement, et déplorer la baisse du financement  PTME par les bailleurs. Les principaux sont les le PEPFAR et le Fonds Mondial.

Le pays a enregistré des progrès

Si les choses clopinent pour ce qui est de l’offre des services, il faut dire cependant que la République démocratique du Congo a enregistré des progrès et succès en termes de la Prévention de la transmission du VIH de la Mère à l’enfant (PTME). ».

« En termes d’évolution de la PTME en Rdc, il faut dire que le programme PTME a été intégré au pays vers les années 2002,  et entre 2002 et 2023, il s’est passé beaucoup de changements en termes des protocoles et directives. Comme vous le savez, le ministère de la Santé est ancré aux directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les changement ont porté beaucoup sur les protocoles de prise en charge, qui a beaucoup évolué  avec la prophylaxie, la monothérapie, la bithérapie et nous sommes aujourd’hui à la trithérapie.. Sachez aussi qu’avant, l’initiation d’un traitement ARV chez la femme enceinte passée impérativement par les critères d’éligibilité. Mais aujourd’hui il n’y a plus des critères d’éligibilité, le fait simplement d’être VIH positif  vous donne déjà droit au traitement et le traitement  est à vie. Il y a aussi les Algorithmes de dépistage qui ont évolué dans notre pays. On va se rappeler qu’à l’époque on s’appuyer beaucoup sur les tests Liza, Western Blot ainsi que les stades de l’OMS, mais aujourd’hui nous utilisons les algorithmes à trois tests. On a utilisé il y a quelques années  le détermine, le double check et Unigold, mais  aujourd’hui le double Check a été remplacé par le Stat pack », avait-t-il indiqué, avant de souligner ceci : «  la PTME vise l’élimination de la transmission du VIH, de la syphilis, de l’hépatite B,  nous utilisons aujourd’hui de façon spécifique le test Duo, c’est à dire un dispositif sur lequel on dépose une goutte de sang ,et qui vous donne les résultats pour le VIH et la syphilis. Mais ce test va évoluer pour prendre en charge aussi les hépatites BCe sont là les évolutions ».

Aussi, il faut dire que  sur les aspects communautaires, il y a beaucoup d’approches qui sont utilisées en Rdc. Mais l’approche « Mère mentor » s’est montrée efficace. Cette approche  consiste à ce que les femmes  VIH positives, qui ont été dépistées lors de la CPN ou à la maternité acceptent volontairement de sortir de la clandestinité pour  accompagner la structure sanitaire afin de susciter  la demande de dépistage chez les autres femmes  qui fréquentent la Structure sanitaire.

Enfin, une autre avancée enregistrée par le pays est que tous les enfants qui naissent  de mère VIH positive, bénéficient de la prophylaxie ARV à la naissance et  du test de dépistage précoce dans le quatre ou six semaines après leur naissance.
Soulignons que ce séminaire scientifique s’est déroulé pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc ».

Prince Yassa




Lubumbashi : Valérie Mukasa représente Sama Lukonde à la cérémonie d’Investiture du nouveau comité exécutif national de l’Association socio-culturelle Lwanzo lua Mikuba

L’Association socio-culturelle Lwanzo lua Mikuba a désormais un nouveau comité exécutif national. La cérémonie d’investiture de ce nouveau comité est intervenue le weekend dernier, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a été représenté à cette importante cérémonie, par son Conseiller principal, Valérie Mukasa.

L’association socio-culturelle Lwanzo lua Mikuba regroupe les fils et filles des provinces du Haut-Katanga et du Lualaba, notamment ceux des territoires de Kambove, Kasenga, Lubudi, Mitwaba et Mutshatsha.

Les autorités traditionnelles de cet espace socioculturel Lwanzo lua Mikuba, les notables et autres personnalités politiques dont le Gouverneur du Haut-Katanga ont pris part à cette cérémonie.

Notons que le nouveau comité exécutif national de Lwanzo lua Mikuba est dirigé par le Docteur Kapia. Avant de procéder à la passation des pouvoirs, le Président sortant a dressé un bilan reluisant de son mandat à la tête de cette association. Il s’agit notamment de la création d’un cabinet médical pour offrir les soins de santé aux membres de la communauté, un projet qui a donné de l’emploi aux jeunes de l’espace.

Au nom du Premier Ministre, le Conseiller principal Valérie Mukasa a remis une enveloppe au nouveau comité, à titre de soutien aux activités de l’association socio-culturelle Lwanzo lua Mikuba. “Je ne suis qu’un délégué, un envoyé.   Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, m’a chargé de venir à cette cérémonie et de remettre cette enveloppe à notre Président”, a laissé entendre Maître Valérie Mukasa.

Signalons que c’est dans une ambiance bon-enfant que s’est déroulée cette cérémonie.