Dans les villes de Yeng Yang et Yeu Yang/Hunan : Julien Paluku visite les sociétés TBEA et SAPHIR CERAMICS

En consolidant davantage la diplomatie économique propulsée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku a vécu hier samedi le miracle chinois dans la province populaire de Hunan en visitant les usines de la société TBEA, le numéro 1 mondial dans la fabrication des transformateurs du courant électrique avec la plus grande capacité planétaire installées dans des parcs industriels dans la ville de Yang Yeng

Accompagné du chairman de cette entreprise, Zhong Yanmin, le ministre de l’Industrie a eu droit aux explications sur le processus de production de ces transformateurs avec la mise en contribution des robots

Très émerveillé, Julien Paluku Kahongya a demandé la TBEA de venir s’installer rapidement en République Démocratique du Congo pour ainsi aider son pays à réduire la facture des importations dans le secteur de l’électricité.

« Nous sommes venus en Chine pour voir les miracles chinois. Ils ont eu un dirigeant qui a implémenté une politique et qui fait aujourd’hui de la Chine une référence. Après les travaux, il fallait faire une descente sur le terrain pour voir exactement qu’est-ce qui est fait. Nous avons visité TBA, n°1 mondial de fabrication des transformateurs. Partout au monde, il n’y a jamais eu un géant comme celui-ci. Comme nous dévons industrialiser le pays, ce sont ces outils qui permettent d’assurer une interconnexion à travers la République, notamment les transformateurs à haute tension, moyenne tension, mais également les cabines électriques », explique le patron de l’Industrie.

Et d’ajouter que nous avons eu le temps de demander même les prix qui sont très compétitifs et de meilleure qualité. Nous sommes heureux d’avoir fait la connaissance de TBEA. Nous allons faire rapport au Gouvernement pour nous rassurer que la Rdc est partenaire de TBEA. On a fait une demande à TBEA pour dire, c’est bien de le faire en Chine, mais c’est mieux de le faire chez nous en Rdc. Nous avons formulé la demande de voir TBEA s’installer en Rdc pour former un réseau en Afrique centrale de distribution de tous les produits TBEA. Donc ça sera une manière pour nous de tisser ce lien entre la Chine et la Rdc et signe run nouvel avenir entre nous deux. C’est vraiment un sentiment de satisfaction. Je pense que la Chine est le pas de devenir la Chine demain.

Julien Paluku se dit fière d’avoir cru en la société SAPHIR CERAMICS

Juste après, en véritable homme de terrain, le ministre de l’Industrie s’est rendu dans la ville Yeu Yang où il a visité dans la nuit les usines de la société SAPHIR CERAMICS spécialisée dans la production des carreaux et faïences, et ce, en quelques semaines du lancement de la production des carreaux et faïences made in congo dans la Zone Économique spéciale pilote de Maluku par cette dernière.

Très fier, Julien Paluku a fait entendre que l’argile du Kongo Central et de l’Est sera désormais valorisée, car constitue la matière première

« Je suis venu voir ce que nous allons commencer à produire chez nous à Maluku. Parce que nous avons accueilli la société SAPHIR CERAMICS à Kinshasa pour lui accorder une présence dans la Zone économique spéciale de Maluku, pour capter le marché des matériaux de construction parce que c’est des millions de dollars qui sortaient la Rdc pour aller chercher des carreaux de faïence. Je viens de me rendre compte que nous n’avons pas fait une erreur en considérant que SAPHIR CERAMICS qui est installée à Kinshasa va nous produire des carreaux de faïence. Je viens de voir que c’est fait ici en Chine et que ça sera fait demain à Kinshasa », précise le ministre de l’Industrie.

Julien Paluku éprouve un sentiment de satisfaction que le président de la République nous ait poussé vers l’industrialisation du pays par la production locale, par l’arrêt de l’exportation de nos devises pour que nous puissions créer de l’emploi et des richesses chez nous. Déjà avec la société SAPHIR CERAMICS, c’est autour de 300 à 500 emplois directs et près de 5.000 emplois indirect que ça va créer à Kinshasa. L’ampleur du travail fait ici 24h/24 nous motive d’aller de l’avant. C’est Kinshasa aujourd’hui, demain ça sera Lubumbashi, l’Equateur, Musienene, Kisangani, le Kasaï, … D’ici 10 à 15 ans, la Rdc va emprunter la même trajectoire que la Chine, pour que le miracle ne soit pas seulement chinois, mais congolais. Si on a la volonté et la détermination, il est possible de changer les paradigmes de gouvernance en Rdc.

Signalons que le ministre est accompagné du Directeur général de l’AZES, du Directeur général adjoint du CCB et de son Directeur de Cabinet.




Clôture de l’année scolaire ce 01 juillet : Tony Mwaba renoue avec les bonnes habitudes d’antan

Tout est bien qui finit bien, dit-on. Ce samedi 01 juillet 2023 marque la fin de l’année scolaire 2022-2023 sur toute l’étendue du pays, y compris les écoles consulaires disséminées dans plusieurs pays.

Par cette clôture officielle intervenue ce premier samedi du mois de juillet, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Gardien de la gratuité de l’enseignement primaire public, vision phare du premier quinquennat du Président Félix-Antoine Tshisekedi, a renoué avec les bonnes habitudes d’antan et ce, après 30 ans de rupture avec des perturbations créées par les multiples grèves illégalement organisées.
Alors que la crise sanitaire due à la Covid-19 avait chambardé le calendrier scolaire 2019-2020 au point de clore cette année au mois de septembre, les choses ne s’étaient malheureusement pas améliorées. Le 02 juillet, reconnu par tous comme une date fatidique pour les écoliers congolais, n’avait plus son côté mythique et splendide ; car, c’est toujours après cette date que les années scolaires se clôturaient. Il a fallu que le Professeur Tony Mwaba Kazadi prenne le commandement de ce ministère pour que les choses reviennent à la normale. Cette année, la clôture intervient le 01 juillet simplement parce que le 02 tombe un dimanche.
La réussite de cette année scolaire, pour le primat de l’EPST, c’est aussi la remise des documents officiels attestant la scolarité d’un élève à la fin d’une année et/ou d’un cycle.
Comme pour les années bonheurs, ce 01 juillet 2023, les élèves sont rentrés avec leurs bulletins et certificats de fin de cycle primaire pour ceux de 6ème primaire ainsi que les brevets pour ceux de 8ème CTEB ayant passé le TENASOSP.
Ces résultats attestent la détermination du Professeur Tony Mwaba Kazadi à redorer l’image ternie du sous-secteur de l’éducation.
Dans 15 jours, le ministre sera avec le banc syndical à Mbuela Lodge à Kisantu pour évaluer l’addendum à l’accord de Bibwa signé en 2019.




Détournement des fonds et matériels à la sous-division provinciale Dibaya3: Le gestionnaire peine à convaincre les contrôleurs

Les matériels et fonds de l’Unicef destinés à la construction de quelques écoles primaires à la sous-division provinciale de Dibaya3 au Kasaï-Central ne sont toujours pas retracés par les diverses équipes de contrôle dépêchées sur place par le gouvernement provincial que dirige John Kabeya Shikayi. Tout démontre qu’il s’agit bel et bien d’un détournement. La population qui s’était réjouie de ces infrastructures continue à nourrir l’espoir de voir la justice faire son travail, c’est-à-dire, obliger les gestionnaires incriminés à remettre ces matériels ainsi que les fonds en question.

Plusieurs fois interrogé par les délégations mandatées par Kananga (trois enquêtes), le Sous-Proved Tshisuyi s’est illustré par une grande incohérence dans ses propos. Il dit n’avoir reçu aucun financement de l’Unicef notamment pour l’école primaire Bena Nganza à Luekeshi ainsi que l’Ep Omuibwanyi à Kamponde Mission sans oublier une autre école primaire à Tshidima.

Toutes ces institutions de formation des enfants n’ont connu aucun début d’exécution de travaux. Mais les documents disponibles prouvent le contraire. Le Sous-Proved prétend par moment avoir effectué correctement les dépenses suivant les lignes budgétaires pour ces écoles au nom desquelles il aurait même acheté des planches et autres matériels de construction.

Après avoir effectué trois missions dans le territoire de Dibaya pour ce dossier, le gouvernement provincial doit tirer toutes les conséquences qui s’imposent alors que le détournement est bel et bien effectif. A la place des écoles bien construites financées par ce partenaire de la République, on y trouve aujourd’hui quelques briques fabriquées à la hâte et qui ne justifient nullement le montant financé. Dos au mur, le Sous-Proved doit à présent dire toute la vérité sur ce dossier afin que la justice sache qui est réellement impliqué au niveau provincial dans ce détournement qui prive ces petits enfants (les responsables du Congo de demain) d’un bon cadre éducatif.

Rappelons que dans plusieurs secteurs et villages du territoire de Dibaya, les écoles sont dans un état de délabrement très avancé. Les enfants étudient à même le sol. Les rameaux ne les protègent nullement contre les intempéries. Toute initiative visant à la construction des écoles en briques cuites est vivement saluée par la population soucieuse de voir les enfants apprendre leurs leçons dans des conditions humaines.

La justice qui est déjà saisie ne tardera pas à ouvrir des enquêtes approfondies en interpellant tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans ce dossier. Voilà les ennemis du peuple qui combattent les efforts du président de la République qui rêve pourtant d’un Congo ou personne ne sera analphabète.

SK.




Haut-Uélé : Patricia Nseya supervise l’opération de réception et traitement des candidatures à la députation nationale

Le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Patricia Nseya Mulela séjourne dans la province du Haut-Uélé depuis le vendredi 30 juin, pour la supervision managériale des opérations du bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC), pour la députation nationale.

Elle a saisi cette occasion pour sensibiliser les potentiels candidats sur les procédures de retrait des formulaires et dépôt des candidatures.

A son arrivée, le rapporteur a été accueilli par une forte délégation du secrétariat exécutif provincial du Haut-Uélé, conduite par Etienne Akanziade, secrétaire exécutif provincial.

Première étape de sa mission, la présentation des civilités à l’autorité provinciale.

Patricia Nseya a pris langue avec le Gouverneur de province, Christophe Baseane Nangaa, auprès de qui le rapporteur a sollicité la sécurisation du processus électoral surtout lorsqu’il y aura engouement.

A ce sujet, Patricia Nseya a obtenu du Gouverneur la tenue d’un conseil provincial de sécurité mais aussi son accompagnement.

Peu après, le porte-parole de la centrale électorale a fait une mise au point avec le SEP Etienne Akanziade et les membres du bureau de réception et traitement des candidatures (MBRTC). Ils ont présenté à Patricia Nseya leurs desideratas.

Très attentive à leur doléances, Patricia Nseya Mulela leur a rassuré qu’elle fera le suivi de leurs dossiers, avant de leur dire de toujours prêter attention à la liste des partis et regroupements politiques avant d’enregistrer n’importe quelle candidature, tout en respectant les procédures.

Juste après, elle a visité le BRTC Isiro qui n’a encore reçu aucun candidat pour le retrait de formulaire. Le Rapporteur leur a rassuré que les candidats viendront, ils attendent souvent les dernières heures.

Patricia Nseya a clôturé sa visite par l’entrepôt de la Ceni Isiro. Sur place, elle a palpé du doigt l’état des matériels stockés, mais aussi ce qui leur manque.

Il sied de noter que l’opération de réception et traitement des candidatures pour la députation nationale lancée lundi 26 juin, prendra fin le 15 juillet prochain.




Enjeux électoraux au Haut-Katanga : Les détracteurs de Félix-Antoine Tshisekedi s’en vont en guerre contre Jean-Claude Kamfwa ! 

L’ampleur de la campagne lâche visant la déstabilisation du vice-gouverneur du Haut-Katanga préoccupe plus d’un observateur averti. Ce haut-cadre du Congrès National Congolais (CNC), parti politique cher au ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala gênerait, contre toute attente, les intérêts mesquins de ceux qui prétendent succéder au fils du sphinx de Limete. La moisson abondante du numéro 2 de la province du Haut-Katanga, lors de ses régulières et multiples tournées, dans le cadre de la sensibilisation des Katangais, à s’approprier la vision du chef de l’Etat, n’arrange nullement les potentiels adversaires du président Tshisekedi. Jusqu’où vont-ils chercher les poux sur la tête du chauve ?

Tantôt, ils accusent Jean-Claude Kamfwa Kimimba d’être “le tout puissant”, tantôt, ils prétendent lâchement que ce dernier serait en contact avec un leader de l’opposition. Ces détracteurs n’excluent visiblement aucun feuilleton de mauvais aloi, pour atteindre leur sale besogne. Heureusement que les Lushois sont témoins du noble travail qu’abat le Notable Katangais Jean-Claude Kamfwa.

Des émissions commandées par les potentiels adversaires du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sont interceptées. Que chantage, désinformation et intoxication, dans l’ultime but d’obtenir la déstabilisation pure et simple de celui qu’ils considèrent comme le gardien du temple de la mise en œuvre de la vision du Président Tshisekedi, en l’occurrence le vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba.

Les ténèbres peuvent-elles l’emporter sur la lumière ? Loin s’en faut. Des encouragements sont adressés à Jean-Claude Kamfwa Kimimba, afin de persévérer à servir utilement son peuple, dans la droite ligne de la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce, en étroite collaboration avec le gouverneur Kyabula Katwe.

Au sujet d’un incident vécu à l’aéroport de la Luano, qui a conduit à l’interpellation de la cheffe d’escales de la compagnie CAA pour être auditionnée, rien du genre maltraitance à son égard n’a été constaté contrairement aux fausses déclarations faites par les chroniqueurs d’une émission qui œuvrent sous une main noire des politiciens en mal de positionnement. Celle-ci a plutôt reconnu qu’il y a eu incident qu’elle n’arrivait pas à régler immédiatement, mais compte rencontrer le vice-gouverneur pour effacer la mauvaise interprétation du fait, et voir dans quelle mesure éviter pareille situation.

Roger Ngandu wa Mitaba

 

A Lubumbashi : Jean-Claude Kamfwa lance le concours national pour près de 350 candidats militaires et civiles

Le Vice-Gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, a présidé ce samedi 1er juillet 2023 la cérémonie du concours national militaire.

La cérémonie s’est déroulée au Complexe Scolaire Kiwele de Lubumbashi, en présence des membres du Gouvernement Provincial, du Commandant de la 22è Région Militaire et du Maire de Lubumbashi.

Recrutement de jeunes diplômés des humanités secondaires et des universités de la Province du Haut-Katanga pour s’enrôler dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, près de 350 candidats militaires et civiles sont partants pour défendre l’intégrité du territoire national.

Ils ont été sélectionnés et retenus grâce à leur détermination et l’amour pour la patrie conformément à l’appel à la mobilisation lancée par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, soucieux de la paix et la souveraineté nationale.

 

La cérémonie du lancement du concours national militaire a eu lieu ce samedi 1er juillet 2023, dans l’enceinte du Complexe Scolaire Kiwele. Elle a été présidée par le Vice-Gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba, représentant personnel du Gouverneur Jacques Kyabula Katwe.

Une occasion pour le Général Smith Gihanga, Commandant de la 22è Région Militaire, de saluer l’engagement de tous les candidats à servir le pays sous le drapeau avec loyauté. Il a également déclaré que le maintien des écoles militaires ouvertes à travers la République a pour objectif de réformer profondément le système de défense afin de doter la RDC d’une armée nationale professionnelle, républicaine, crédible et dissuasive.

Avant de lancer officiellement ce concours, le Numéro Deux de l’Exécutif Provincial du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, a transmis aux récipiendaires le message d’espoir et de soutien du Gouverneur de Province. Il leur a également assuré de la volonté du Président de la République d’avoir une armée professionnelle.

Signalons que les candidats vont fréquenter différentes écoles organisées au sein des FARDC notamment, l’Ecole de Formation des Officiers qui concerne les civiles et les militaires pour 2 sessions à l’Académie Militaire, session ordinaire de 3 ans pour les diplômés des humanités, la session spéciale de 9 mois pour les diplômés des universités ou équivalent. Et les autres écoles ne concernent que les militaires.

Les postulants retenus ont deux jours pour prouver leur capacité de défendre le drapeau du pays.

Roger Ngandu wa Mitaba




A Paris : Me Guy Loando plaide pour l’accès aux financements de l’économie verte

Lors du forum sur l’accès aux financements pour les Objectifs de développement durable (ODD), en marge du sommet de Paris, Me Guy Loando Mboyo, ministre d’État à l’Aménagement du territoire a participé à une interview vidéo. En tant que représentant de la République démocratique du Congo et Ministre d’État chargé de l’Aménagement du territoire, Guy Loando a saisi cette occasion pour défendre la nécessité pour son pays d’accéder aux financements de l’économie verte. De plus, il a dénoncé les agressions terroristes dont la Rdc est victime.

Dans cette interview, le ministre d’Etat Guy Loando a souligné l’importance cruciale pour la RDC d’accéder aux financements liés à l’économie verte afin de promouvoir un développement durable et de lutter contre les défis environnementaux auxquels le pays est confronté.

Le ministre Loando a également abordé la question de l’agression terroriste qui sévit en Rdc. Il a fermement condamné ces actes de violence perpétrés par des groupes armés soutenus par le Rwanda et a souligné l’urgence d’une action internationale concertée pour mettre fin à cette situation. Il a souligné que la paix et la stabilité sont des prérequis essentiels pour permettre à la RDC d’accéder aux financements nécessaires à la réalisation des ODD.

Le ministre d’État a également mis en évidence les mesures prises par le gouvernement congolais pour créer un environnement propice aux investissements, notamment en améliorant le climat des affaires et en renforçant les infrastructures. Il a souligné la volonté du gouvernement de promouvoir des partenariats public-privé solides pour attirer les investissements et favoriser le développement économique durable.




L’intelligence artificielle, une opportunité pour l’Afrique

Cette confirmation a été apportée par le docteur-Ingénieur-MBA, après la récente édition du salon OSIANE 2023 au profit des créateurs d’entreprises dans les métiers du numérique en Afrique, en se référant aux élites africaines dans le domaine des inventions technologiques.

Dans un entretien avec la presse, le conseiller auprès du chef de l’Etat congolais a reconnu le génie créateur des jeunes entrepreneurs dans les métiers du numérique, à l’image du jeune inventeur de la RDC qui a fait décoller une fusée en matériaux locaux sur une soixantaine de mètres, avec une souris à bord de la navette spatiale.

« Les star tapeurs africains doivent utiliser les données technologiques de pointe au monde pour proposer des produits planétaires avec l’intelligence artificielle », a déploré l’ingénieur Nkou, tout en exhortant les jeunes entrepreneurs du continent à prendre les dernières technologies pour innover suivant les spécificités africaines, notamment dans les domaines de la Médecine traditionnelle.

« Si l’Afrique ne s’adapte pas à l’Intelligence artificielle, elle va connaitre son déclin. Il y a une opportunité à saisir avec le saut de la technologie actuelle et l’adapter aux spécificités africaines », a insisté le docteur ingénieur-MBA M. Jean-Claude Nkou, tout en rappelant que l’Afrique à travers l’intelligence artificielle peut faire revivre l’histoire du continent à travers son patrimoine culturel.

Ainsi, l’intelligence artificielle est une opportunité à saisir par l’Afrique qui doit affronter planétaires.

Dans son message aux jeunes développeurs africains, le docteur-ingénieur, spécialiste en intelligence artificielle e innovation digitale, a sollicité les jeunes africains talentueux dans le domaine du numérique de développer les intelligences artificielles spécifiques pour le continent, en se basant sur les données historiques spécifiques.

« L’Afrique doit saisir chaque révolution pour redevenir un empire. Pour éviter le déclin du continent, les talents africains dans les métiers du numérique doivent être sensibilisés sur les dernières technologies en vogue dans le monde ». « L’Avenir du continent est entre les mains des jeunes entrepreneurs du numérique, avec une responsabilité de susciter l’intérêt des gouvernants pour soutenir l’Intelligence Artificielle à travers le continent. Car, le rôle des gouvernements est de réguler le secteur du numérique dans nos pays respectifs », a conclu le conseiller auprès du chef de l’Etat congolais qui a démontré, que l’Intelligence Artificielle est une opportunité pour le continent africain.

Par Roch Bouka/Correspondant du journal l’Avenir au Congo.




Foot-Afrique : La Fecafoot suspend plus de 24 arbitres dont un de la Can 21!

Pas moins de 24 arbitres, dont un ancien sifflet de la CAN 2021, ont été suspendus au Cameroun pour des faits présumés d’implication dans les paris sportifs et de trucages des matchs.

 

C’est la chasse aux sorcières au Cameroun. Alors que Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et nouvel ambassadeur controversé du bookmaker 1xbet, avait averti les « acteurs du foot » national qu’ « aucun égard ne sera plus toléré » pour les paris concernant le championnat local et ses équipes, la Commission de conciliation et d’arbitrage de l’instance a décidé d’avoir la main ferme.

 

En effet, dans un communiqué rendu public le 30 juin 2023, la Commission a annoncé la suspension de 24 arbitres principaux et assistants de football, de futsal et de beach soccer « de toute activité liée à l’arbitrage et sur toute l’étendue du territoire national pour leurs implications directes et ou indirectes dans les jeux de paris sportifs et trucages de matchs, transactions en lien avec des compétitions et matchs ».

 

 

Parmi eux figure un seul international, Blaise Ngwa. Régulièrement au sifflet des matchs de Ligue des Champions africaine (7) et de Coupe de la Confédération (7), le quarantenaire a dirigé une seule affiche de CAN dans sa carrière. C’était lors la dernière édition 2021 organisée par le Cameroun, à l’occasion de la rencontre Malawi-Sénégal (0-0), comptant pour la troisième journée de la phase de groupes, en janvier 2022. Avec les 23 autres, il sera traduit « devant les juridictions compétentes de la Fédération Camerounaise de Football », a conclu le communiqué.

 

 

Ces sanctions pourraient en appeler d’autres, d’autant plus que la Fecafoot a officialisé son partenariat avec la société de paris en ligne 1xBet. Selon les informations émanant du média CFOOT, cette dernière a signé un contrat de trois qui englobe le sponsoring de l’équipe nationale et les championnats d’Elite One et Two.




Le régime algérien s’acharne sur les indépendantistes Touaregs: plus de 600 arrestations en 20 jours

La junte au pouvoir en Algérie a de plus en plus de mal à cacher l’effervescence indépendantiste qui se répand dans le sud du pays. Quelques jours seulement après un violent accrochage avec un groupe de rebelles touaregs ayant fait des morts et des blessés parmi les militaires algériens, plus de 600 personnes ont été arrêtées en l’espace de trois semaines, dont 439 ces six derniers jours dans la wilaya de Tamanrasset. Cela, sans parler de quelque 500 Touaregs expulsés récemment vers le Niger.

Que se passe-t-il dans le sud de l’Algérie? C’est la question lancinante que se posent de nombreux observateurs et qui écume les correspondances des chancelleries étrangères. Alors que les communications officielles de la junte sur l’arrestation et la neutralisation de «terroristes» se situaient traditionnellement dans le maquis au nord du pays, voici que l’aiguille de ces opérations militaires s’affole pour s’immobiliser dans la pointe la plus méridionale.

En Algérie, les relations entre le régime algérien et les Touaregs du sud du pays n’ont jamais été un fleuve tranquille. Et ce, depuis l’avènement de l’Etat militaire algérien en 1962. En un mot comme en mille, les Touaregs, au même titre que les Kabyles, ne se sont jamais proclamés d’une appartenance à l’Algérie, un pays factice, créé et forgé par la France qui le considérait comme un territoire français (l’Algérie française) et non pas comme une colonie. Les Kabyles de mêmes que les Touaregs estiment qu’ils ont été intégrés de force par la colonisation dans un pays dépourvu non seulement d’ancrage historique, mais dont le nom même lui a été attribué par le colonisateur français.

Ce sentiment a très tôt fait le lit de velléités de sécession, auxquelles Alger s’est toujours opposé à travers une politique de la carotte, ou plus exactement de la corruption à l’égard des notabilités de l’extrême sud pour acheter leur soumission, et celle du bâton, faisant abattre une répression implacable sur les militants indépendantistes touaregs. Ces derniers étaient également galvanisés par la rébellion sécessionniste voisine, celle des Touaregs du Mali qui a éclaté dès 1962 suite au déclenchement des premières hostilités militaires entre les indépendantistes locaux et l’armée malienne.

Face à ce conflit à ses frontières, Alger a toujours volé au secours des autorités de Bamako (droit de poursuite des rebelles en territoire algérien, accords de Tamanrasset et accords d’Alger sur le Mali), dans le seul objectif d’étouffer toute rébellion dans le sud algérien. Mais en vain, puisque la wilaya de Tamanrasset est à nouveau, depuis quelques semaines, le théâtre d’un regain de tensions et revendications appelant à s’affranchir de la tutelle algérienne.

La junte algérienne a elle-même fini par faire sauter indirectement la chape de plomb qu’elle tentait jusqu’ici de maintenir sur les dernières et violentes confrontations qui l’opposent aux rebelles touaregs du sud du pays.

Elle a ainsi levé un pan sur l’ampleur des tensions dans cette vaste région rebelle formée de 7 wilayas (Tamanrasset, In Guezzam, In Salah, Djanet, Illizi, Adrar et Bordj Badji Mokhtar), soit quasiment les deux tiers du territoire algérien. Elle a ainsi reconnu que plus d’un millier de Touaregs ont été arrêtés ou expulsés en moins de trois semaines.

Dans trois communiqués diffusés par le ministère de la Défense, les 12, 14 et 27 juin 2023, on apprend ainsi que plus de 600 personnes sont aujourd’hui aux mains de l’armée algérienne. Elles sont diversement accusées de terrorisme et autres faits relevant du crime organisé, comme l’orpaillage illégal et le trafic de drogues, en mentionnant toujours que ce trafic se fait à partir des seules frontières avec le Maroc, nommément cité.

Depuis la révélation de violents et meurtriers accrochages militaires opposant l’armée algérienne à des indépendantistes touaregs, accrochages qui auraient eu lieu lors de la dernière semaine de mai 2023 dans l’extrême sud algérien, non loin de la frontière avec le Mali, le régime algérien n’a cessé de produire, à un rythme effréné, une succession de «bilans opérationnels hebdomadaires», faisant état de saisies d’armes et rafles de «sudistes» algériens par centaines au niveau des wilayas du sud.

Ainsi, le 12 juin courant, l’armée algérienne a annoncé l’arrestation d’un séparatiste touareg à Tamanrasset, qu’elle a présenté comme un «terroriste». Deux jours plus tard, le mercredi 14 juin, un nouveau communiqué recense 182 arrestations dans les localités de Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam, en plus de la reddition d’un «terroriste» à Bordj Badji Mokhtar et l’arrestation de «18 éléments de soutien aux terroristes».

Mardi 27 juin, un autre communiqué du MDN algérien présente à son tour un autre «bilan hebdomadaire des opérations» menées par l’armée à travers le territoire algérien. Les personnes arrêtées et les armes saisies l’ont été, quasiment en totalité, en territoire touareg et dans les mêmes localités que la semaine précédente, à savoir Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam. En plus du terrorisme, de l’orpaillage illégal, du trafic de drogue et psychotropes, les accusations portent également sur la contrebande de cigarettes et de carburants.

La succession, en un mois, de communiqués du MDN et le nombre élevé de personnes arrêtées dans la même région sont révélateurs d’un acharnement de grande ampleur ciblant les militants touaregs du «Mouvement de libération du sud algérien», même si aucun communiqué ou revendication ne sont venus confirmer l’existence de ce mouvement ou son implication dans les derniers accrochages avec l’armée algérienne.

Cet acharnement du régime algérien contre les Touaregs ne s’est pas arrêté là. Durant le week-end des 17 et 18 juin, plus de 500 Touaregs ont été expulsés vers le Niger, sous prétexte d’être des Maliens et Nigériens.

Mais l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), dont une antenne a créé des camps dédiés aux expulsés manu militari d’Algérie, a identifié parmi ces centaines d’expulsés, de nombreux Touaregs qui portent la nationalité algérienne.

La chape de plomb du régime algérien sur les événements dans le sud du pays ne saurait toutefois résister à l’épreuve du temps. La répression féroce de la junte et les explosions arbitraires génèrent, selon plusieurs sources concordantes, colère et frustration au sein du peuple touareg.

Un Etat factice, qui ne tient que par un système de prébende, reposant sur les revenus des hydrocarbures, ne pourra jamais constituer une nation. Cette réalité finira par imploser, en dépit de tous les efforts du régime d’Alger à imposer une omerta.

fr.le360.ma




L’indécente récupération politique faite par le gouvernement algérien de la mort du jeune Nahel indigne en France

Trois jours après la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier en France, le ministère algérien des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a publié un communiqué.

Trois jours après la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier en France, le ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a publié un communiqué perçu comme “une intolérable ingérence” par les milieux politiques français.

Alors que la France accuse une troisième nuit d’émeutes et de violences suite à la mort du jeune Nahel, l’Algérie s’empare de l’affaire, et sous prétexte de la double-nationalité de la victime, en profite pour régler ses comptes avec la France.

Trois jours après la mort du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier, le ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger s’est fendu d’un communiqué repris par l’agence officielle APS, le 29 juin, disant avoir «appris avec choc et consternation la disparition brutale et tragique du jeune Nahel et des circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles elle est intervenue».

Du fait de la double nationalité franco-algérienne de la victime, ledit ministère a assuré la famille «que son deuil et sa peine sont largement partagés dans (le) pays», alors que devant la préfecture de Nanterre, au même moment, était organisée une marche blanche appelant à ce que justice soit faite.

Un communiqué perçu comme une ingérence intolérable

Dans ce communiqué, qui a fait grincer des dents en France, le ministère algérien dit faire «confiance au gouvernement français à assumer pleinement son devoir de protection, soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier nos ressortissants sur leur terre d’accueil». Et de conclure en prévenant que «le gouvernement algérien continue à suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique, avec le souci constant d’être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l’adversité et de l’épreuve».

En France, ce communiqué est perçu comme une ingérence intolérable, d’autant que la présence de nombreux drapeaux algériens lors de la marche blanche en hommage à la victime a suscité l’incompréhension, mais aussi l’indignation face à un acte évident de récupération politique. Preuve en est également la présence de drapeaux du Polisario pendant cette marche censée être pacifiste et apolitique.

Par ailleurs, la présence lors de cette marche de porte-voix de la junte militaire algérienne, à l’instar de Sofia Benlemmane, atteste également de la récupération politique en cours. Grande habituée de discours antisémites et anti-marocains, celle-ci n’a pas manqué de s’en prendre aux «sionistes» qui auraient brûlé des drapeaux français lors de la marche en essayant d’incriminer… les Algériens.

La tragédie de la mort d’un jeune homme est détournée de manière déplorable par la junte algérienne et sa complice des échecs, Sofia Benlemmane, qui propage l’antisémitisme.

Pour rappel, Sofia Benlemmane s’était notamment illustrée lors d’un sit-in de soutien au régime algérien, organisé le 19 mars 2023 à Paris, qui s’était rapidement transformé en manifestation contre le Maroc et son Souverain, dans le cadre duquel des pancartes et des slogans haineux à l’encontre du Maroc ont occupé le devant de la scène.

Sur les réseaux sociaux, le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères a suscité de vives réactions, notamment du côté des élus locaux et membres de partis politiques, à commencer par Marion Maréchal Lepen, Vice-présidente exécutive du parti Reconquête fondé par le polémiste Éric Zemmour, qui invite «le gouvernement algérien à s’occuper de ses affaires».

Grégoire Laloux, président du Groupe Rassemblement National au Conseil municipal de Metz, dénonce de son côté «un cas typique d’ingérence» et invite également l’Algérie à s’occuper de ses affaires.

Comme il fallait s’y attendre, en réponse à ce type de récupération politique, la réaction de la droite française s’est aussi exprimée par la voix d’Amaury Navarranne, Conseiller régional de Provences-Alpes-Côtes-d’Azur (RN), lequel décrète que «le gouvernement algérien doit, avec insistance, inviter tous ses ressortissants à retourner vivre en Algérie».

L’ancien conseiller municipal de Moissac, Patrice Charles, estime quant à lui que «l’ingérence de l’Algérie est intolérable dans les affaires intérieures françaises» et appelle au «renvoi de son ambassadeur et de tous les provocateurs algériens», seule réponse selon lui «à cette déclaration de Tartuffe».

L’ingérence de l’Algérie est intolérable dans les affaires intérieures françaises. Le renvoi de son ambassadeur et de tous les provocateurs algériens est la seule réponse à cette déclaration de Tartuffe. #Algérie #Nanterre https://t.co/AhF6ooNizO

Outre ces réactions officielles, la toile française a réagi avec indignation à ce communiqué. L’expert en économie internationale et géopolitique africaine Louis Vallet ironise: «Heureusement la France n’a pas pris modèle sur les répressions du Hirak ou des Amazighs par l’État policier algérien dans la gestion des émeutes».

Heureusement, la France n’a pas pris modèle sur les répressions du #Hirak ou des #Amazigh par l’Etat policier algérien dans la gestion des émeutes.

La publication de ce communiqué par le ministère des Affaires étrangères algérien est loin d’être anodine, et ne saurait être interprétée autrement que comme une provocation de plus de l’Algérie à l’égard de la France, le régime algérien n’étant pas coutumier de ce genre de sorties officielles pour «défendre» ses ressortissants.

Cette prise de position dangereuse, qui pourrait davantage exacerber les passions dans une France en proie à une véritable fracture sociale, intervient par ailleurs quelques semaines à peine après que le président Abdelmadjid Tebboune a rétabli par décret un couplet anti-français dans l’hymne national algérien, et a préféré se rendre en Russie alors même qu’un communiqué de la présidence algérienne a annoncé en mai dernier une visite officielle de Tebboune en France «pendant la mi-juin».

Instrumentaliser la communauté algérienne

Jusqu’où le régime algérien est-il prêt à aller dans cette escalade avec la France? Une question qui a lieu de se poser, car en faisant valoir la double-nationalité de la victime dans une affaire franco-française, le régime algérien brandit la carte du communautarisme, jouant littéralement avec des allumettes dans une France devenue une véritable poudrière, et semble prêt à instrumentaliser les Algériens qui constituent la première communauté étrangère en France, avec quelque 900.000 personnes.

Une chose est sûre, cette récupération politique risque fort de donner du grain à moudre aux partisans, de plus en plus nombreux en France, d’une révision de l’accord franco-algérien de 1968 sur l’immigration, qui régit les conditions d’entrée et de séjour des Algériens en France.

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