UDPS parti des masses ou parti du peuple ? 

L’UDPS n’est plus ce parti qui à l’origine avait pour raison la mobilisation de la masse afin de vaincre la peur contre la dictature. C’est ce qui a été le leitmotiv des fondateurs du parti et plus particulièrement du Sphinx de Limete, nous citons, d’heureuse mémoire, le Docteur Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.

Par définition, la masse est une entité inerte, sans forme ni mouvement. Ce combat a été couronné des succès, car il a permis de déboulonner toutes les dictatures en commençant par celle odieuse du Maréchal-Président Mobutu et celle sanguinaire de l’homme venu d’ailleurs.

Aujourd’hui, l’Udps a su forger un peuple, ayant une conscience politique, capable de revendications démocratiques et pouvant se prendre en charge.

L’UDPS devrait dorénavant et pour toujours conserver son caractère avant-gardiste de “tout pour le peuple, rien que pour le peuple”, autrement dit “le peuple d’abord”.

Le respect de ses propres textes est l’une de sa manifestation et la preuve de sa capacité à gérer la chose publique et conduire le peuple au progrès social dont elle se réclame.

Le premier mandat du pouvoir de l’UDPS, le bilan est dubitatif, loin de convaincre, s’écarte plutôt des fondamentaux de notre idéal partisan, au point de déchanter notre peuple.

Quel spectacle désolant ! Ces mosaïques ! un désastre pour l’Udps. De vrais sangsues qui aspirent les combattants du parti, le vident ainsi de sa substance et finit par disparaître. Il va falloir les combattre avec la dernière énergie. Ces mosaïques/Tshisekedistes, c’est vraiment la calamité.

L’autre fossoyeur, et non le moindre, c’est cette sorte de mouche à coche, qui s’agite.

Hier c’était la hiérarchie l’autorité autoproclamée, aujourd’hui c’est la présidence du parti. Titre et fonction non identifiés, liés à une structure.

Des élites dévoyées du parti se laissent manipuler.

Aux combattants flottants, sans conviction ni force de caractère, le temps des espoirs et des promesses est révolu. Demain ce sera trop tard. Les fossoyeurs du parti sont à la manœuvre.

Messieurs les combattants flottants, rejoignez le tiers des fédérations. Curieusement vous êtes de la même coterie ! Et toujours les mêmes ! Vous vendez des chimères ! Le patriarche a déjà goûté au bakchich, il attend son heure.

Nous restons attentifs et très vigilants lors du dépôt des candidatures des députés de l’Udps/Tshisekedi. Qui les investira ? Qui apposera la signature ?

De notre part, nous avons déjà saisi les instances concernées. Amener vos donations pour l’organisation du deuxième congrès extraordinaire qui aura lieu ce mercredi

Amicalement vôtre

Dr Tambwe Mbuyi

Combattant historique

Superviseur Adjoint du secrétariat technique préparatoire du deuxième congrès extraordinaire.




Et si les dirigeants africains osaient, enfin, se méfier des mercenaires russes ? (JeuneAfrique)

Soudan, Libye, Mali, Centrafrique, Mozambique… La liste des pays africains bénéficiant des services des mercenaires d’Evgueni Prigojine ne cesse de s’allonger. La brève insurrection de Wagner en Russie devrait pourtant leur servir d’avertissement.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les mercenaires du groupe Wagner combattaient aux côtés des troupes russes et avaient même remporté d’importantes victoires contre l’armée ukrainienne. Si les tensions entre la hiérarchie militaire russe et Evgueni Prigojine n’étaient plus un secret pour personne, la mutinerie-éclair que le très controversé patron des mercenaires a organisée, le 23 juin, a surpris tout le monde, et soulève bien des questions, notamment pour les États africains.

« Pièce de rechange »

De la Libye au Mozambique en passant par le Mali et la Centrafrique, Wagner est présent dans au moins dix pays africains, où il offre ses services en matière de sécurité, de formation et d’entraînement. Ce groupe, qui est, par ailleurs, le bras armé de la Russie à l’étranger, a une influence grandissante en Afrique. Il y est en effet tantôt un supplétif pour des armées nationales embourbées dans des conflits internes, tantôt une « pièce de rechange » destinée à remplacer des troupes occidentales. C’est notamment le cas en Centrafrique et au Mali, où Wagner a comblé le vide laissé respectivement par les forces armées françaises de la mission logistique et par celles de l’opération Barkhane.

Pourtant, en dépit des avantages, réels ou supposés, de Wagner, d’aucuns se demandent si ces mercenaires ne présentent pas un sérieux danger pour les régimes qui ont recours à leurs services. Selon ces observateurs, si Wagner n’a pas hésité à se retourner contre la Russie de Vladimir Poutine, alors rien ne l’empêche de « trahir » de la même manière les dirigeants africains qui misent sur lui pour sécuriser leur pays. Le président Poutine n’a-t-il pas lui-même qualifié de « trahison » et de « coup de poignard dans le dos » la brève rébellion du groupe Wagner ?

Professionnaliser les armées nationales

Ceux des dirigeants africains qui ont lu Le Prince, de Machiavel, devraient se souvenir des conseils que ce penseur de la Renaissance italienne dispensait au Prince. Il lui recommandait de ne point trop se fier aux mercenaires, en raison de leur inconstance et de leur extraordinaire capacité de nuisance.

Machiavel suggérait également au Prince de former et d’équiper sa propre armée afin de se défaire de toute dépendance. Certes, l’on ne construit pas une armée en quelques semaines, mais les compensations indécentes (en argent ou en ressources minières) que les Africains octroient à ces mercenaires pourraient tout aussi bien être utilisées pour professionnaliser les armées nationales.

Un exemple édifiant : selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), la Centrafrique dépense chaque année 41 millions de dollars, achat d’armements et soldes compris, pour son armée de 9 000 hommes. Parallèlement, ce pays débourse, toujours annuellement, environ 264 millions de dollars (en nourriture et en logement) pour les quelque 2 000 mercenaires de Wagner présents sur son territoire.

Dans l’immédiat, les dirigeants africains devraient s’attacher à gérer leur partenariat sécuritaire avec Moscou tout en collaborant avec Wagner, dont le patron est désormais indésirable en Russie. La Russie serait-elle prête à envoyer des soldats réguliers auprès de ses partenaires africains et en remplacement de Wagner, alors même qu’elle a besoin d’hommes pour se battre en Ukraine ?

Cela semble peu probable. D’autant que ce groupe, qu’elle a largement financé, lui a permis de marquer des points et de distancer ses adversaires occidentaux, contraints de se retirer du continent. Il est donc à craindre qu’il ne reste plus aux dirigeants africains qu’une seule option : attendre patiemment l’inévitable restructuration de Wagner, à laquelle Moscou ne manquera pas de procéder.

Par Roger-Claude Liwanga, Chercheur à l’université Harvard, professeur de droit et de négociations internationales à l’université Emory.




A J-28 des Jeux de la Francophonie : les animations périphériques des déploient à Matonge

A J-28 du coup d’envoi des IXes Jeux de la Francophonie, la campagne de sensibilisation de proximité se poursuit dans la capitale. Après le district de la Tshangu, le cap était fixé ce samedi 1er juillet dans le district de la Funa. Première étape choisie, le rond-point Victoire au quartier Matonge de la commune de Kalamu.

La parade de la Masano, la mascotte des Jeux a commencé sur l’avenue du stade vers la rivière Kalamu pour traverser le quartier chaud de Matonge, fief de Papa Wemba pour se terminer à la Place des Artistes au rond-point Victoire.

Une parade qui a drainé du monde au son de la musique, danse et autres spectacles des « sapeurs », ces adeptes de la haute couture et de l’élégance vestimentaire qui ont assuré le show pour le bonheur de la foule qui s’est rassemblée en quelques minutes.

Un seul message, une mobilisation tous azimuts de la population de cette partie de la capitale pour accueillir les IXes Jeux de la Francophonie dans quelques jours soit du 28 juillet au 6 août 2023.

« Nous sommes aujourd’hui ici à Matonge et ce n’est pas un hasard qu’on se retrouve à la place des artistes. C’est un symbole fort car ce quartier est le symbole de la créativité de la jeunesse kinoise. De la musique en passant par la sape, Matonge est le fief des grands noms de la culture congolaise que nous allons honorer pendant les Jeux de la Francophonie » a dit en substance, le Directeur national Isidore Kwandja Ngembo à la foule.

Pour sa part, le bourgmestre de la commune de Kalamu Charly Luboya s’est dit heureux d’accueillir ce jour, le Comité national des Jeux de la Francophonie.

« Toute la population de Kalamu est fière d’accueillir les Jeux de la Francophonie. Plusieurs infrastructures sont construites au Stade Tata Raphaël qui se trouve dans notre commune et nous ne pouvons qu’être fiers de ces Jeux qui nous ont permis d’avoir aujourd’hui tous ces ouvrages qui vont rester longtemps au bénéfice de la jeunesse », s’est-il réjouis.

Le responsable des animations périphériques Éric Mpoyi a rappelé pour sa part que cette campagne va se poursuivre jusque pendant les Jeux afin d’expliquer le bien-fondé de ce rendez-vous de la jeunesse francophone à Kinshasa.




Arrestation des journalistes et autres à la DEMIAP : Muabilu n’y est pour rien

La campagne de récupération des biens du domaine privé de l’Etat ne vise personne et n’épargne personne. Elle ne vise tout simplement qu’à rétablir l’Etat dans ses droits, précise Célé Kanangila, Conseiller politique et en communication du ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat. Au sujet de l’arrestation de certains journalistes et conduits à la DEMIAP, Muabilu, ancien journaliste, n’y est pour rien et n’a aucune injonction à donner à l’armée. Il revenait tout simplement aux services de renseignement militaire, à l’occasion du délogement administratif, de savoir ce que faisait les hommes en tenues militaires dans la parcelle de l’avenue de la Gombe au numéro 40, placés par le spoliateur Tshibangu.

Le cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat s’est fait le devoir de fixer l’opinion quant à cette affaire qui fait couler encre et salive. Il s’agit du délogement administratif intervenu au numéro 40 de l’avenue de la Gombe, dans la commune portant le même nom. Les services de la gestion immobilière ont procédé à ce délogement dans le cadre de la campagne de lutte contre la spoliation que mène le Gouvernement de la République.

Pour Célé Kanangila, Conseiller politique en communication du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, cette campagne est menée par le Gouvernement de la République et Pius Muabilu ne mène pas cette campagne entant qu’individu, mais comme membre du Gouvernement Sama Lukonde.

Dans un point de presse qu’il a tenu vendredi dernier au cabinet de l’Urbanisme et Habitat, Célé Kanangila a rappelé que lors de la campagne électorale qui a précédé les élections de 2018, le président Félix Tshisekedi  avait fait un certain nombre de promesses, parmi lesquelles, la lutte contre la spoliation, parce qu’il a estimé que cela fait partie des antivaleurs qui ont mis en berne notre économie et qu’il était temps que l’Etat puisse se lever pour non seulement reprendre tous ces biens spoliés par certains Congolais véreux et les étrangers, mais aussi permettre aux Congolais de profiter de leurs biens.

Comme on peut bien s’en rendre compte, cette campagne ne vise personne et n’épargne personne. « La campagne vise tout simplement à rétablir l’Etat dans ses droits. Vous avez occupé une parcelle qui appartient à l’Etat, celui-ci est en droit de réclamer son bien et de le reprendre. Cette opération se fait dans le respect de la loi, parce que le ministre Muabilu est un homme respectueux des lois de la République », dit-il.

D’ailleurs, pour toutes les maisons qui sont récupérées, Pius Muabilu les remet à l’Etat dont les recettes ont du reste augmenté, à la grande satisfaction de tout le monde. Et de poursuivre que lorsque cette campagne a commencé, les gens ont dit à tort qu’elle visait une certaine classe politique, allusion faite à certaines personnalités ayant occupé certains postes de responsabilité dans notre pays. Et pourtant, c’est une campagne qui ne concerne aucune tribu, aucun camp politique, mais elle concerne tout le monde. C’est-à-dire, lorsque vous occuper une maison de l’Etat, vous devez respecter votre part du contrat. Tout ce qui est de l’agent issu de toutes ces maisons est versé dans les banques commerciales affiliées.

A l’origine, l’immeuble appartenait à l’Etat

Pour mieux comprendre l’affaire de spoliation de la maison de l’Etat située au n°40 de l’avenue de la Gombe, dans la commune portant le même nom, Célé Kanangila a ramené les journalistes dans l’histoire, soit à la création du ministère de l’Urbanisme et Habitat.

A l’entendre parler, le ministère de l’Urbanisme a été créé en 1988. Avant la création de ce secteur, tout ce qui est patrimoine immobilier privé de l’Etat était géré par le ministère du Portefeuille. C’est au terme d’un procès-verbal de remise et reprise entre le ministère du Portefeuille et celui de l’Urbanisme qui a commencé à fonctionner en 1989, que le ministre Kinzonzi va transmettre au ministre de l’Urbanisme la liste de toutes les maisons de l’Etat répertoriées sur l’ensemble du territoire national. Lorsque vous prenez ce procès-verbal signé le 29 juin 1989, la parcelle située au numéro 40 est reprise comme étant une maison qui appartient à l’Etat.

C’est ici que le conseiller politique et en communication expliquera que les maisons relevant du domaine public de l’Etat ne peuvent faire l’objet d’aucun commerce. Elles ne peuvent être utilisées que pour des fins publiques. Mais le parc immobilier qui relève du domaine privé de l’Etat, peut faire l’objet du commerce. L’Etat peut faire louer ses biens et prévoit les conditions d’occupation. C’est au nom de cette disposition que le Général Baruti Milengo va solliciter en 1989 un contrat de location dans cette maison.

Soulignons que parmi les maisons de l’Etat, il y en a celles qui reviennent aux forces armées de la République. « Lorsque le Général prend fuite avec l’entrée de l’AFDL en 1997, il y a un autre Général qui occupe la même maison à titre locatif. Après lui, il y a Florent Lutumba qui va l’occuper en 2007. Il s’est fait qu’à cette époque, Lutumba entretenait des relations avec une haute personnalité et il a mis quelques mois sans payer », renseigne Célé Kanangila.

A entendre parler Me Tshibangu, il vous affirme que le Général Baruti avait acheté la parcelle en 1990. Et pourtant, en 1990, la gestion du patrimoine privé de l’Etat avait déjà été cédé au ministre Kinzonzi. « Tshibangu se trompe d’adversaire. Il semble donner l’impression d’avoir un problème privé avec Muabilu. Mais le problème, c’est avec l’Etat qu’il a. Si le jugement dont Tshibangu brandit lui donne raison, pourquoi ne retourne-t-il pas vers l’Etat pour qu’il lui donne ses services pour exécuter le jugement ? Avocat de certains hommes politiques d’hier, M. Tshibangu pense rééditer l’exploit. Et pourtant sur ce dossier, Tshibangu n’a pas respecté les lois de la République et il a tenté de spolier la maison de l’Etat.

Devant la presse, Célé Kanangila a souligné que Pius Muabilu n’est ministre qu’à partir de 2019. Et pourtant, il existe des textes de lois qui démontrent que cette villa appartient bel et bien à l’Etat. C’est le cas de l’Arrêté de 2016 signé par Omer Egwake, l’Arrêté de 2013 signé par Fridolin Kasweshi et l’Arrêté de 2018 signé par Joseph Kokonyangi.

« Tout ce que Me Tshibangu est en train de faire, c’est de de la manipulation, du mensonge d’un individu qui a voulu déposséder l’Etat de son bien. Il a procédé par beaucoup de trafic d’influence. Il a été reçu ici à plusieurs reprises et on lui a signifié que la maison était propriété de l’Etat », révèle-t-il.

Un autre élément que brandit Me Benoit Tshibangu, c’est un jugement du Conseil d’Etat qui l’aurait donné la propriété de la maison. Et pourtant, le Conseil d’Etat n’a pas pour attribution de donner des maisons de l’Etat aux gens. En réalité, Tshibangu était allé attaquer un Arrêté pris en 2021 qui reprenait la parcelle du numéro 40 de l’avenue de la Gombe comme étant un bien de l’Etat, pendant qu’en 2023, le ministre avait déjà pris un autre Arrêté abrogeant celui de 2021 et reprenant ce bien comme étant celui de l’Etat.

Comme pour dire que le jugement obtenu du Conseil d’Etat n’avait plus de valeur. « Vous avez un citoyen qui se croit tout puissant que l’Etat. Je vous informe que dans la parcelle, il y avait des hommes armés qui sécurisaient la parcelle. Est-il permis à un civil d’avoir des hommes armés ? Tout ce que Muabilu fait est motivé non seulement par l’intérêt général, mais aussi le souci de remettre l’Etat dans ses droits.

Muabilu n’a pas d’injonction à donner à l’armée

La parcelle du n°40 avenue de la Gombe, appartenant à l’armée, pourquoi les réseaux sociaux accusent-ils Muabilu d’avoir fait arrêter les journalistes ? A cette question, le conseiller politique et en communication de Pius Muabilu pense que Tshibangu se croyant plus fort que l’Etat, avait placé des hommes en tenues militaires pour sécuriser la parcelle. Il revenait aux services de renseignement militaire de savoir ce que faisaient les hommes armés dans la parcelle. C’est à ce titre que les hommes de renseignement militaire sont allés dans la parcelle.

C’est ici qu’il a précisé que Tshibangu avait mis dans la parcelle les hommes en tenues militaires. Il revenait au renseignement militaire de venir se renseigner de ces hommes avec ordinateurs, téléphones, etc. C’est comme ça que le service de renseignement militaire est allé, le jour du délogement administratif, pour comprendre pourquoi il y avait les militaires dans la parcelle.

« Nous sommes les partisans de la non-violence et respectueux des lois de la République. De tout ce qui s’est passé, l’Urbanisme et Habitat n’a joué aucun rôle. Il s’agit d’une manipulation de plus de quelqu’un aux abois, qui a été pris la main dans le sac après avoir tenté de déposséder l’Etat de son bien. L’Urbanisme et Habitat n’a pas d’injonction à donner à l’armée qui est un secteur indépendant », termine Célé Kanangila.

Jean-Marie Nkambua




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR AUTELS POSITIFS LUNDI 02 JUILLET 2023.




Ituri : 28 personnes libérées des mains des ADF près de Mambasa

Au total 28 personnes ont été libérées des mains des rebelles ADF dans la soirée du vendredi 30 juin 2023, à Mayuano, entité qui se retrouve dans la chefferie de Bakwanza, territoire de Mambasa province de l’Ituri.

La nouvelle a été rapportée à la presse ce samedi 01 juillet, par Me John Vuleveryo, Coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise à Mambasa, qui indique que ces ex. otages ont témoigné que leur libération est intervenue au cours des affrontements qui ont opposé ces terroristes et un autre groupe armé non autrement identifié œuvrant dans la zone.

Ces derniers ont par ailleurs confirmé la détention de plus de 150 autres personnes prises en otage lors des attaques répétitives à Masiliko et Mwanya, des entités situées près de Mambasa Centre.

Vu les menaces des terroristes ADF dans cette partie de l’Ituri, la nouvelle société civile congolaise a plaidé quant à elle pour les opérations militaires.

Cette structure citoyenne appelle également la population qui fréquente ces endroits d’être trop vigilante et de continuer à collaborer avec les services de sécurité pour le retour de la paix et la sécurité dans la zone.

Alain Wayire depuis Beni




Stade des Martyrs : Fatshi félicité pour avoir dédié le pays à Dieu  

Ce vendredi 30 juin 2023, jour de la commémoration du 63è anniversaire d’indépendance de la République démocratique du Congo, des Kinois, fidèles de plusieurs églises, membres des partis et regroupements politiques, ainsi que des membres des institutions du pays, venus de toutes les 24 communes, ont convergé vers le stade des Martyrs, cadre choisi pour remercier le Dieu tout puissant, qui continue à garder et à protéger ce pays.

Comme dans tous les événements, celui-ci a été agrémenté par plusieurs orchestres chrétiens qui ont rapproché les Congolais venus rendre grâce à leur Dieu créateur.

C’est alors que des puissants hommes de Dieu que compte le pays se sont succédé au podium d’honneur érigé à cet effet non seulement pour livrer leurs messages, mais aussi prier pour les Congolais et le pays.

On retiendra que le Président Félix Tshisekedi a été salué à juste titre, pour être le premier des présidents de la Rdc à avoir dédié la Rdc à Dieu. Voilà qui fait que le pays puisse appartenir à Dieu et c’est lui qui en est le guide.

Logiquement, tout devrait marcher comme sur les roulettes maintenant que Dieu règne sur le Congo. Malheureusement, le diable s’est levé provoquant la guerre et les conflits armés et empêchant aux Congolais de se concentrer au développement de leur pays. Ceci, avec la complicité des puissances étrangères qui n’ont jamais voulu l’autonomie et le développement de la Rdc.

Reconnaissante face aux efforts fournis par le Président de la République, l’église Kimbanguiste ne s’est pas cachée de remercier le président Félix Tshisekedi, pour avoir reconnu le noble combat du prophète Simon Kimbangu pour la libération du Congolais.

Ils n’ont pas oublié de mentionner que le chef de l’Etat doit être félicité pour avoir honoré le prophète Simon Kimbangu en lui accordant une date, le 06 avril de chaque année qui est désormais un jour chômé et payé.

Seul bémol pour cet événement, c’est le peu de mobilisation par les mobilisateurs, ce qui n’a pas permis à ce mythique stade de se remplir. Et pourtant, le seul parti de Gentiny Ngobila peut à lui seul remplir le stade des Martyrs. Aussi, l’Eglise catholique a brillé par son absence. Si certains pensent que c’est la dernière brouille Eglise-Etat qui est à la base de cette absence, d’autres pensent que ce fut un refus poli pour éviter de s’exposer.




La CASE pas content des félicitations de Fatshi à la CENI

La CASE proteste contre les congratulations exprimées par le Président Félix Tshisekedi à l’endroit de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de M. Denis Kadima Kazadi et s’inquiète de l’avenir de la gouvernance électorale chancelante en République Démocratique du Congo.

Pour M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la CASE, féliciter la CENI alors qu’elle agonise d’insuffisances opérationnelles et techniques, revient à gratifier et même, à consacrer l’irrégularité du processus électoral. Ceci démontre que non seulement le Chef de l’État est alimenté d’informations inexactes et insincères sur la marche du processus électoral, mais aussi se fait implicitement complice de la dérive électorale comme indice de dictature basée sur des fraudes électorales massives et boueuses.

« Alors qu’il a été observé vendredi 30 juin 2023 un début de dialogue en vue de la recomposition de la CENI, le Président Tshisekedi s’affiche proche et même fanatique d’une administration électorale contestée par la majorité des Congolais », indique-t-il.

Pour la CASE, indique la même source, les échanges entre les quatre leaders de l’opposition et la CENI doivent permettre de présenter à M. Denis Kadima Kazadi les preuves pratiques de son incompétence et lui faire prendre une décision responsable de démission immédiate de la tête de la CENI.

Le Président Félix Tshisekedi dont le régime est agent du tribalisme électoral et de la fragmentation de la communauté nationale à moins de six mois des élections, n’a jamais daigné écouter les revendications du peuple en ce qui concerne l’amélioration de la qualité des élections. Alors qu’il avait retoqué la candidature de Ronsard Malonda pour manque de consensus, il décida malgré tout d’investir Denis Kadima, un personnage chargé des mêmes griefs et inexpérimenté. Depuis lors, le processus évolue clopin-clopant, s’embourbe et s’écarte du droit chemin en s’éloignant de toute possibilité de cohésion nationale et des valeurs d’inclusivité.

La CASE qui ne se fait aucune illusion sur un quelconque changement d’attitude du Chef de l’État en la matière, note que le processus électoral en République Démocratique du Congo est en danger.