Est de la Rdc : Fayulu parle d’une situation qui s’apparente à une mise sous tutelle de facto de la Rdc par l’EAC 

Dans son message à la nation congolaise, M. Martin Fayulu note que sur le plan sécuritaire, la situation sécuritaire s’est empirée au Sud-Kivu, en Ituri et au Nord-Kivu avec la prise de plusieurs localités par le M23 et où plusieurs autres groupes armés sévissent, notamment les ADF. Un état de siège robotique et inutile a été instauré dans le Nord-Kivu et en Ituri sans résultat palpable. Les tueries de nos populations se poursuivent allègrement dans ces provinces où plus de 7 millions de nos compatriotes sont devenus des déplacés internes dans leur propre pays.

Il constate aussi qu’une partie du Nord-Kivu échappe totalement au contrôle de l’autorité de l’Etat, car occupée par les éléments du M23 et les troupes militaires de quelques pays de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC). Sous prétexte de combattre le M23, M. Tshisekedi, sans consulter le peuple congolais, les a invités. Les récents propos du président Kenyan, William Ruto, qui font échos à ceux du président burundais, Evariste Ndayishimiye s’apparentent à une mise sous tutelle de facto.

Martin Fayulu note que la violence et l’insécurité se sont généralisées sur l’ensemble du territoire national et ont gagné l’ouest du pays, notamment dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwango, Kwilu et la partie Est de la ville de Kinshasa (Maluku) avec les massacres des Congolais que personne n’arrive à expliquer.

On voit l’apparition d’un mouvement mystico-armé appelé ‘’Mobondo’’ qui sème la terreur et tue sans pitié. Le phénomène s’étend maintenant dans le Kongo Central. La question sur la main noire agissante soulevée par plusieurs organisations de la société civile n’a jamais été élucidée.

Il n’a pas manqué de citer la création des milices privées, notamment à Kinshasa et à Lubumbashi, qui terrorisent la population. La police nationale se montre incapable d’anéantir ces jeunes miliciens payés et entretenus par l’UDPS et certaines personnalités proches du pouvoir en place.




« La Rdc est au bord du gouffre total » (Martin Fayulu)

Comme chaque année, M. Martin Fayulu a adressé un message à la nation, à l’occasion de la commémoration du 63ème anniversaire de l’indépendance de la Rdc. « En ce 30 juin 2023, jour de commémoration de notre indépendance, obtenue grâce aux sacrifices immenses de nos parents et grands-parents, tout en vous adressant mes chaleureuses salutations patriotiques, je voudrais aussi exprimer ma gratitude au Seigneur pour le souffle de vie dont chaque Congolaise et chaque Congolais est bénéficiaire », dit-il.

Et d’exprimer une pensée particulière pour les compatriotes qui ont perdu la vie du fait des violences qui sévissent actuellement dans plusieurs parties du pays et pour ceux et celles qui garderont longtemps les stigmates de ces barbaries. Ces dernières sont essentiellement les conséquences de l’agression rwandaise contre notre pays depuis 1996 et du hold-up électoral intervenu après les élections de 2018.

A l’en croire, la Rdc est au bord du gouffre total. Sa colonne vertébrale sécuritaire est brisée ; ses institutions politiques fragilisées et affaiblies ; sa situation économique et sociale est désastreuse ; et un système politique déconstitutionnalisé a été mis en place et a pris le pas sur le choix démocratique opéré par notre peuple lors du référendum constitutionnel du 18 et 19 décembre 2005.

« Le 30 juin 1960, notre Héros national, Patrice Emery Lumumba avait dit : ‘’La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants. Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur.’’

Soixante-trois ans après, pense-t-il, l’espoir qu’avait suscité l’indépendance s’est évanoui et plus près de nous, trente-trois ans après l’ouverture démocratique annoncée le 24 avril 1990 par le Maréchal Mobutu ainsi que la Conférence Nationale Souveraine (CNS) qui s’en est suivie, s’est volatilisé premièrement avec l’entrée dans notre pays en 1997 de l’Alliance des Forces Démocratique pour la Libération du Congo (AFDL) et deuxièmement avec les différentes crises de légitimité que nous connaissons depuis la promulgation de la Constitution du 18 février 2006.




Conférence-débat sur le livre « Holocauste » : Voici les principales idées développées par le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo 

Participant à la conférence-débat sur le livre de Charles Onana intitulé : « L’holocauste au Congo : l’omerta de la communauté internationale », sur invitation de Freddy Mulumba, le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo a fustigé le brassage des troupes rwandaises sous le label du RCD, CNDP, M23 au sein de notre armée décidée par les Congolais eux-mêmes, toutes les tendances confondues à Sun City.

« En nommant tous ces gens dans des postes clés au sein de notre armée, Joseph Kabila n’a fait que signer ou avaliser ce que les Congolais eux-mêmes ont signé à Sun City. Après cela, les M23 ont été vaincus par notre armée alors sous le commandement de son chef et commandant suprême Joseph Kabila. L’erreur fatale commise à Sun City a été réparée », a-t-il expliqué.

Et de souligner que c’est Félix Tshisekedi qui est allé ressusciter les M23 faisant un deal avec eu avant les élections de 2018, pour préparer un coup contre Kabila au cas où il briguerait un 3eme mandat et une fois au pouvoir, a invité les représentants du M23 à Kinshasa, nourris et logés aux frais du Trésor Public.

À l’issue de cette visite, à l’époque de Gilbert Kankonde comme ministre de l’Intérieur, relate-t-il, les représentant du M23 ont eu droit à $1 million. C’est un fait attesté par Africa Intelligence. C’est faux de dire que nous voulons créer la polémique à cet effet. Quand ils sont rentrés, ils ont immédiatement relancé les hostilités et ont pris Bunagana. La coop est claire comme de l’eau. M. Félix croyait tirer des dividendes politiques, mais mal lui en a pris. On dénonce l’infiltration du Congo par les Tutsis à tous les niveaux, mais on lance l’opération de l’émission de nouvelles cartes d’identité sans l’identification de qui est Congolais, qui ne l’est pas ! Ça c’est mettre la charrue devant le bœuf, vouloir une chose et son contraire !

Le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo est d’avis que l’attaque de la Fondation Mzee LD Kabila a coïncidé avec la relance du faux discours selon lequel Joseph Kabila est Rwandais. Mzee Kabila a déclaré publiquement en Belgique que Joseph Kabila est son fils biologique. « J’y crois », affirme ce professeur, qui ajoute que Mzee Kabila est mort pour les Congolais, pour n’avoir jamais trahi le Congo. Il ne pouvait pas encore avoir trompé les Congolais.

A travers ce livre, M. Onana exonère l’impérialisme français qui persiste que la solution des problèmes de l’Est passe par le partage des richesses du Congo avec le Rwanda ! Il se dit qu’on peut tout reprocher à Mobutu, mais il n’a pas badiné sur l’unité nationale. Soit ! Qui a cédé Katumba au Burundi à tel point que cette partie du Congo s’appelle aujourd’hui Gatumba et appartient au Burundi ? N’était-ce pas Mobutu ?

« J’invite M. Bitakwira qu’on considère comme une “encyclopédie ambulante” de publier un livre quant à ce. Il est le fils du coin. Ce livre de M. Onana est le fruit d’amples recherches et dans ce livre il réhabilite Mzee LDK à sa place : un héros qui n’a jamais trahi le Congo. Qu’il poursuive ses recherches et il réhabilitera Joseph Kabila à sa place : un héros vivant qui marche sur les pas de Patrice Lumumba et de Mzee LDK », martèle-t-il.

Pour le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo, dans tous les livres qu’Onana a écrits avant celui-ci, sous l’influence du feu Ngwanda bien entendu, il fustigeait Mzee Kabila comme un recru des Tutsi Rwandais Museveni et Kagame, et Joseph Kabila, un Rwandais, un neveu de Kabarebe, citant même l’ancienne congresswoman américaine Cynthia Mackinney. Écoutez ! Le peuple est en effervescence, il attend l’adresse du Rais Joseph Kabila. « Soyez donc calme et préparez-vous à écouter sa version des faits. A ce stade, la salle était en ébullition ! Il y a des gens qui m’ont hué et crié à pleine gorge et j’étais obligé d’interrompre mon intervention ! », témoigne le professeur.




Députation nationale : Les agents du ministère de l’Intérieur interdits dans les BRTC

Dans un communiqué, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que conformément à l’article 211 de la Constitution de la République Démocratique du Congo et à l’article 7 de la Loi organique portant fonctionnement et organisation de la CENI telle que modifiée et complétée à ce jour, la CENI est indépendante.

Elle collabore avec les autres Institutions de la République, mais elle ne tolère pas leur immixtion dans la gestion des opérations électorales. À ce titre, la CENI interdit formellement la présence des Agents du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières dans les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC)

Selon ce document signé par Paul Muhindo, Rapporteur adjoint de la Centrale électorale, seuls les Agents de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation (DGRAD) sont autorisés d’être dans les BRTC, notamment, pour la remise de la Note de perception aux candidats désireux de payer, pour le compte du trésor public, les frais de dépôt de candidatures.

Par ailleurs, la CENI rappelle aux candidates et aux candidats indépendants ainsi qu’aux partis et regroupements politiques que la période de dépôt et de traitement des dossiers de candidatures pour l’élection des députés nationaux est du 26 juin au 15 juillet 2023. Aucune prolongation ne sera accordée.

La CENI invite les uns et les autres à tout faire pour que leurs dossiers de candidatures soient conformes aux exigences légales et déposés dans le délai dans les différentes circonscriptions où ils désirent postuler. A cet effet, elle rappelle que les frais de dépôt des dossiers de candidature ou de cautionnement sont fixés à 1.600.000 Francs congolais par siège pour l’élection des Députés Nationaux, conformément aux dispositions des articles 121 de la Loi électorale.