Trafic d’organes: La Police ne confirme pas

Depuis un certain temps, la population de Kinshasa vit dans une psychose qui ne dit pas son nom. Dans un contexte où la population annonce que les ‘’’Mobondo’’, milice Yaka semant violences et désolation dans le Mai-Ndombe, ont déjà infiltré Kinshasa, viennent s’ajouter des informations faisant état des cas de kidnappings et de trafic d’organes. Ce cocktail fait que la population soit plongée dans la peur, n’a plus confiance à certains moyens de transport. Ceci entrainant cela, certains débits de boissons sont vidés autour de 21 heures. Les autorités n’ont fait que sensibiliser la population, sans que celle-ci soit du tout convaincue. Elle préfère se protéger, tout en restant éveillée.

C’est sur ces entrefaites que le Commissariat Provincial de la Police Ville de Kinshasa informe la population kinoise qu’il a été saisi ces dernières semaines de plusieurs plaintes, faisant état d’enlèvements des personnes à bord de taxis. « La Police a mis les bouchées doubles pour mâter dans la Ville. Elle constate néanmoins que plusieurs témoignages et messages sur les enlèvements et le trafic d’organes propagés dans les réseaux sociaux ne sont pas conformes à la vérité ».

Cette affirmation de la Police semble malvenue, d’autant plus qu’il y a un procès qui s’est ouvert en procédure de flagrance et qui conduira au jugement de tous les bandits maîtrisés. Il aurait été souhaitable pour la Police de laisser à la procédure judiciaire de suivre son cour normal, avant d’infirmer ou de confirmer les allégations de trafic d’organes.

Selon les enquêtes menées par les services de renseignements de la Police, indique le même communiqué de la Police, une campagne de diabolisation est menée contre les forces de l’ordre dans l’objectif de pousser la population à perdre confiance en sa Police. Au contraire, des moyens supplémentaires devraient être alloués à la Police, à l’approche des élections, afin de mettre hors d’état de nuire tous ces bandits dont nombreux ne sont pas encore inquiétés.

« Le Commissariat provincial de la Police rassure la Population de Kinshasa de sa détermination à éradiquer le kidnapping dans la capitale », souligne-t-il.

Par ailleurs, la Police annonce que plus d’une vingtaine de personnes auteures de kidnapping ont été arrêtées et sont passées aux aveux. Le Commissariat Provincial de la Police rappelle aux kinoises et kinois que ses portes sont toujours ouvertes pour recevoir les plaintes et orienter les victimes d’enlèvement ou leurs familles. De ce fait, une ligne téléphonique spéciale est ouverte pour signaler les cas d’enlèvement. Il s’agit du (+243) 903982039.

Enfin, le Commissariat provincial de la Police met en garde toutes les personnes qui s’évertuent à propager sur les réseaux sociaux et dans les médias de fausses informations sur l’enlèvement ou le trafic d’organes. Ni la Police, ni les structures sanitaires n’ont enregistré ou étaient saisies de cas de prélèvement d’organes à Kinshasa.

Des poursuites judiciaires seront engagées contre les propagateurs de ces fausses informations de nature à alerter l’opinion par des chimères. Les auteurs de ces faux témoignages sont ainsi prévenus, la loi s’appliquera contre eux dans toute sa rigueur et ses dispositions.

Soulignons que lors de son briefing presse du 05 juillet dernier, M. Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a relevé qu’il existait une forme de manipulation visant à passer des messages de crainte aux délégations qui doivent arriver à Kinshasa, présentant Kinshasa comme une ville où la sécurité n’est pas garantie. A l’en croire, dans une ville de 15 millions d’habitants, le problème d’insécurité se pose toujours mais qui a aussi parallèlement à ça une réponse de la police”, a dit le ministre de la Communication et Médias.

Jean-Marie Nkambua




A Kinshasa : Jean- Lucien Bussa lance les travaux de la 29ème Assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation

M. Jean- Lucien Bussa, ministre du Commerce extérieur, représentant le chef de l’État, a lancé ce mercredi 5 juillet au Fleuve Congo Hôtel, les travaux de la 29ème Assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation. Ces travaux qui se focalisent sur le thème : « Accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine » ont pour finalité d’atteindre une norme, un test, un certificat accepté par tous. Plus de 250 personnes prennent part à ces assises.

Disons qu’après les travaux des experts, les délégués des 43 pays membres de l’Association africaine de normalisation ont pris part au démarrage effectif des travaux de la 29ème Assemblée générale aux côtés des administrateurs de l’Office congolais de contrôle, du directeur général, le Dr Étienne Tshimanga, du Directeur général adjoint Christelle Muabilu, du Secrétaire général et du président de l’Arso ainsi que du ministre du Commerce extérieur Jean Lucien Busa, le représentant personnel du président de la République. Une occasion pour le patron de l’Occ de souhaiter la bienvenue à ses hôtes et de plancher sur les enjeux de cette rencontre.

Dans la foulée d’élocutions prononcées, le Secrétaire général et le président de l’Arso ont non seulement insisté sur la nécessité d’avoir des normes en Afrique, conformément à la volonté des pères fondateurs de l’Oua devenue aujourd’hui UA, mais également sur la nécessité de parvenir à une norme, un test, un certificat accepté partout.

En ouvrant les travaux au nom du président de la République Félix Antoine Tshisekedi, le ministre du Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa a fustigé la faiblesse ou l’inexistence des normes en Afrique qui peut faire perdre un marché de 1 milliard 250 millions de consommateurs.

Et pour corser le partenariat dans le secteur de la normalisation, le Secrétaire général de l’Arso et le représentant de l’Institut britannique de normalisation ont signé un accord. Peu après, les participants ont visité les stands érigés sur place et qui exposent la variété des produits made in Africa, mieux fabriqués en RDC et qui nécessitent d’être commercialisés ailleurs.




DGRK : Eddy Mfumumpoko lance la formation de 100 inspecteurs qui seront revêtus de la qualité d’OPJ

Après avoir été sélectionnés à travers un test organisé par la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), le 14 mai dernier 2023, les 100 inspecteurs de la DGRK ont débuté leur formation ce mercredi 5 juillet 2023. Une session qui qui prendra 4 jours consécutivement animés par les experts du ministère de la Justice et garde des sceaux.

Lancé par le Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa, Eddy Mfumumpoko, cette formation a pour but de faire des inspecteurs de la DRGK les agents revêtus de qualité d’Officier de la police judiciaire (OPJ) à compétence restreinte.

Et cela, pour leur permettre de pouvoir effectuer les missions tant d’enquêtes et de contre-vérification. Et cela conformément aux dispositions en vigueur, selon lesquelles, ne peut faire une mission d’enquête qu’un inspecteur revêtu de qualité à compétence restreinte.

Pendant 4 jours, les agents de la régie financière provinciale seront équipés des matières spécifiques et techniques qui vont leur accorder toutes les connaissances liées à la nouvelle mission leur confiée par la ville. Et après cette étape, ils seront soumis à une autre évaluation pour tester les nouvelles compétences et en suite, ils vont prêter le serment devant les Officiers judiciaire pour confirmer cette nouvelle qualité professionnelle qu’ils vont pouvoir porter à la tête la DGRK.

Cette étape importante, c’est l’accomplissement de la promesse faite par le numéro 1 de la DGRK à ces agents qui autrefois étaient limités dans leur mission à la tête de la régie financière provinciale de la capitale.

De la ronde proprement dite

Disons qu’après le lancement de cette formation, Mamie Sanganyi Bulambo, Directeur de la Coordination études et contentieux aux côtés de Marcel Bibanzila, Directeur des Impôts, accompagnés de quelques agents et cadres de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) ont effectué la ronde de quelques banques de la place où des guichets spécialement ouverts pour le paiement des vignettes 2021-2022-2023 étaient installés.

Cette tournée avait pour but de s’imprégner de l’évolution de cette activité depuis son lancement le 23 juin dernier. Cette délégation s’est rendue premièrement à la succursale de la banque Sofi Banque installée au siège de la DGRK de la Gombe. La délégation a eu le temps d’échanger avec l’équipe sur place sur le déroulement de cette activité.

La grande délégation de la DGRK a poursuivi son périple également de Solidaire Banque SA située sur l’avenue du Marché derrière la grande poste de la Gombe, dans la commune du même nom. Ici, Mamie Sanganyi a pris langue avec les agents commis pour recevoir les assujettis.

Le même exercice a continué au siège de la Sofi Banque située sur l’avenue Flambeau dans la commune de la Gombe, où un bon nombre des assujettis se sont déjà rendus pour se mettre en ordre avec la ville et en suite la délégation s’est rendue à la 7ieme rue Limete, dans une autre extension de la Sofi Banque installée dans ce point chaud de la capitale. Soit un lieu stratégique et proche de la population et des assujettis de la capitale.

La délégation a bouclé sa série de visites par une note de satisfaction de déroulement de la campagne de la vente de la vignette pour l’exercice 2021-2022-2023.

 

Au terme de sa tournée, Mamie Sanganyi Bulambo, Directeur de la Coordination études et contentieux de la DGRK a profité de l’occasion pour inviter les assujettis de se mettre vite en ordre dans le délai accordé par la ville pour que chacun puisse s’acquitter de cette obligation ; car bientôt le début du contrôle.

Osée Kalombo




Cyril Ramaphosa en visite officielle de deux jours axée sur la coopération économique 

Le Président sud-africain a entamé, ce mercredi soir, une mission de deux jours à Kinshasa visant à renforcer la coopération économique entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Sud-Africaine (RSA).

Cyril Ramaphosa va rencontrer en tête-à-tête, jeudi matin au Palais de la Nation, son homologue congolais Félix Antoine Tshisekedi. Cette rencontre sera suivie d’une réunion, la toute première depuis l’arrivée au pouvoir des deux Présidents, de la grande commission mixte RDC – Afrique du Sud.

Le Président sud-africain est accompagné de plus de 10 ministres, des hauts fonctionnaires et d’une centaine d’hommes d’affaires sud-africains qui se réuniront en marge de cette visite officielle, jeudi après-midi au Palais du Peuple, dans le cadre du Forum économique RDC-RSA destiné à identifier les opportunités d’investissement.

A l’issue de cette visite, la RDC et l’Afrique du Sud devraient signer plusieurs protocoles d’accord. Ces derniers porteront notamment sur les mines pour collaborer dans l’exploitation des minéraux essentiels et sur l’emploi pour le renforcement de capacité auprès des cadres techniques de la RDC.

Les deux pays vont également renforcer leur coopération sur les infrastructures. Il est prévu à ce sujet une remise, à la RDC, de 315 équipements lourds par GUMA AFRICA GROUP pour l’amélioration et l’entretien des routes et des ponts.

Sur le plan énergétique, la RDC et la RSA échangeront sur la restructuration et le développement du projet hydroélectrique INGA 3 dans lequel l’Afrique du Sud propose d’investir. Enfin, au niveau du transport et de la logistique, les deux pays se pencheront sur le développement et l’amélioration du corridor du Kongo-Central : port de Matadi et ligne de chemin de fer.

La dernière visite du Chef de l’État sud-africain en RDC remonte au 16 août 2022, à l’occasion de sa participation au 42ème Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).




APK : 48h ont été accordées à Godé Mpoyi pour présenter ses moyens de défense

Le président de l’assemblée provinciale de Kinshasa a été le grand absent de la plénière de ce mercredi consacrée à l’examen de la motion de déchéance introduite contre lui.

 

Le député national MLC Mbonzi wa Mbonzi l’un des signataires de la motion fustige l’absence de Godé Mpoyi qu’il juge délibérée et de manquement grave à cette institution. Les députés provinciaux de la ville de Kinshasa ont à cet effet, accordé un délai de 48h au à Gode Mpoyi pour venir présenter ses moyens de défense à la plénière.

 

Faudra-t-il le noter que sur 48 députés que compte l’assemblée provinciale de Kinshasa, 32 ont pris part à la séance plénière de ce jour.

 

Derick Katola




Échange documentaire sino-africain : rencontre avec le réalisateur congolais Ngalouo Flogy Dostov

La “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique” s’est déroulée mardi, dans le cadre du “Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie” à Quanzhou, dans la province du Fujian, dans le Sud de la Chine. À cette occasion, le réalisateur congolais, Ngalouo Flogy Dostov, a partagé avec nous ses expériences dans la production sino-africaine et ses attentes à l’égard de l’événement.

 

“Les films sino-africains ou les documentaires sino-africains sont caractérisés par les perspectives croisées, c’est-à-dire que nous avons la collaboration qui existe entre la Chine et l’Afrique, nous avons des vidéos, disons, des films, qui parlent de sujets des Africains, des Chinois, mélangés, et ce sont des sujets qui parlent de l’économie, de la culture entre les deux régions. Les malentendus, là où il y a des êtres humains, il y a toujours des malentendus. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a toujours des malentendus, et je pense bien que dans le documentaire que nous faisons, nous avons déjà eu à filmer des histoires qui montrent qu’il y avait une grande distance entre les deux peuples par rapport à la compréhension culturelle, la compréhension de la façon dont les gens vivent ici et ailleurs, en Afrique et en Chine. Mais après avoir eu à faire cette production, nous remarquons qu’il y a beaucoup de personnes ici en Chine, et aussi en Afrique, qui comprennent les deux cultures, qui essaient de travailler dans le sens de mettre les deux peuples ensemble.

Je pense, premièrement, que cet événement met en lumière les documentaires pour essayer de propager l’information et d’aider les personnes à comprendre la culture chinoise et la culture africaine. Et je pense que si on continue dans cet élan, à avoir ce genre d’activités, cela permettra aux peuples africains et aux peuples chinois de se comprendre, d’apprendre beaucoup de choses des deux côtés, et aussi, cela va permettre aux réalisateurs et aux scénaristes africains et chinois de travailler ensemble, parce que c’est très important. Nous avons besoin de ces plateformes”, a déclaré Ngalouo Flogy Dostov.




Lutte contre le VIH/SIDA : Thérèse Omari parle de la réussite du séminaire scientifique organisé par l’IAS

«  C’est une réussite qui est le fruit de la synergie de plusieurs  acteurs. Il y a d’abord la confiance placée à notre structure, Femmes plus. Aussi c’           était un honneur comme structure pionnière dans la lutte contre le VIH/SIDA de pouvoir abriter ce grand symposium international sur la science et la communauté dans la riposte contre cette pandémie. Ca été une grande reconnaissance pour nous, que ça soit le gouvernement, le PNMLS, le PNLS, les partenaires techniques et financiers pour nous accompagner et pour nous c’est une ferté », s’était réjouie la Présidente de l’Ong « Femmes Plus », Thérèse Omari à la clôture de ce séminaire scientifique, organisé par l’IAS Educational Fund tenu pendant deux jours, soit du 22 au 23 juillet sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc » avec l’appui du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA).

«  C’est un succès qui se justifie parce que lors des préparatifs nous avons mis en place  un comité de planification et un comité technique où il y avait le PNLS, les experts nationaux, le PNMLS et les trois thématiques  retenus c’était suite aux défis que nous avons dégagés et comme vous le savez l’année passée, nous avons élaboré le Plan stratégique et ce document avait montré là où il y a des problèmes », avait-elle ajouté, visib

Les trois thématiques abordées étaient : La Prise en charge pédiatrique et élimination de la transmission verticale, les stratégies innovantes en matière de prévention combinée, et une réponse au VIH sans stigmatisation et discrimination.

A la suite des défis identifiés et des propositions de réponse sur base des certaines expériences, les participants, dont certains étaient venus de l’arrière-pays, s’étaient retrouvés en travaux de groupes qui avaient abouti à des recommandations et à un plans d’actions.

A l’issue de ce séminaire scientifique, l’organisation compte murir la réflexion sur la problématique par l’organisation des webinaires avant de faire le suivi de l’application de toutes ces recommandations formulées après ces deux jours des travaux afin de voir ce qui peut être fait à moyen terme, à court terme et à long terme.

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA : La Directrice-Pays de l’ONUSIDA privilégie les interventions ciblées à l’endroit des adolescents et jeunes

La Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo a estimé que les interventions ciblées  doivent  être privilégiées afin d’atteindre les différents groupes d’adolescents et jeunes dans la lutte contre cette pandémie.

« Nous devrons avoir une approche ciblée  ou des interventions  ciblées  pour atteindre les différents groupes de jeunes  et d’adolescents,  et nous devrons cibler parmi ces jeunes et adolescents ceux qui sont les  plus vulnérables (…) analyser d’abord ceux qui  sont à risque le plus élevé », avait répondu le Docteur Susan Kasedde aux différentes questions posées à l’ONUSIDA sur la lutte contre le VIH /SIDA en milieux des adolescents et jeunes lors du séminaire scientifique organisé par IAS Education Fund en collaboration avec la fondation «  Femmes Plus.

 

 

 

 

Outre cela, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA a pensé que les différents programmes et les partenaires devront agir de manière à ce que la qualité de ces différentes interventions soit  appropriée.  C’était avant de suggérer ceci : «  (…) nous devrons faciliter leur intégration, leur autonomisation mais aussi le renforcement des capacités des adolescents et jeunes ».

Enfin, le bureau du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en Rdc estime que la durabilité des programmes et interventions  pour les adolescents et jeunes doit être assurée. Parce que ; « Les résultats nécessitent une continuité et une suffisance d’investissement  pour donner un impact cherché. Nous devrons assurer une suffisance et  une continuité, une durée  de financement  pour atteindre les résultats », avait fait savoir sa Directrice-Pays, avant d’interpeller l’assistance en ces termes : «  Nous avons une responsabilité partagée  pour assurer cette réponse aux  adolescents et jeunes  ( …) Mais il y a aussi la responsabilité des décideurs pour assurer les politiques  pour l’offre efficace des différentes interventions holistiques. Il y a aussi la responsabilité des chercheurs , de la communauté  (…) des donateurs et des partenaires financiers  pour créer des conditions favorables pour  la disponibilité ou la possibilité de l’offre des services pour les adolescents et jeunes mais aussi pour assurer la durabilité de ces interventions ».

Ce séminaire scientifique tenu pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin avec l’appui de l’ONUSIDA, avait pour thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc ».

Prince Yassa

 

 

 




Échange documentaire sino-africain : rencontre avec le réalisateur congolais Ngalouo Flogy Dostov

La “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique” s’est déroulée mardi, dans le cadre du “Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie” à Quanzhou, dans la province du Fujian, dans le Sud de la Chine. À cette occasion, le réalisateur congolais, Ngalouo Flogy Dostov, a partagé avec nous ses expériences dans la production sino-africaine et ses attentes à l’égard de l’événement.

 

“Les films sino-africains ou les documentaires sino-africains sont caractérisés par les perspectives croisées, c’est-à-dire que nous avons la collaboration qui existe entre la Chine et l’Afrique, nous avons des vidéos, disons, des films, qui parlent de sujets des Africains, des Chinois, mélangés, et ce sont des sujets qui parlent de l’économie, de la culture entre les deux régions. Les malentendus, là où il y a des êtres humains, il y a toujours des malentendus. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a toujours des malentendus, et je pense bien que dans le documentaire que nous faisons, nous avons déjà eu à filmer des histoires qui montrent qu’il y avait une grande distance entre les deux peuples par rapport à la compréhension culturelle, la compréhension de la façon dont les gens vivent ici et ailleurs, en Afrique et en Chine. Mais après avoir eu à faire cette production, nous remarquons qu’il y a beaucoup de personnes ici en Chine, et aussi en Afrique, qui comprennent les deux cultures, qui essaient de travailler dans le sens de mettre les deux peuples ensemble.

Je pense, premièrement, que cet événement met en lumière les documentaires pour essayer de propager l’information et d’aider les personnes à comprendre la culture chinoise et la culture africaine. Et je pense que si on continue dans cet élan, à avoir ce genre d’activités, cela permettra aux peuples africains et aux peuples chinois de se comprendre, d’apprendre beaucoup de choses des deux côtés, et aussi, cela va permettre aux réalisateurs et aux scénaristes africains et chinois de travailler ensemble, parce que c’est très important. Nous avons besoin de ces plateformes”, a déclaré Ngalouo Flogy Dostov.

CGTN




Procès des présumés kidnappeurs à Kinshasa : Magistrature et chirurgie de pointe indexées

Après l’identification mardi des présumés kidnappeurs, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a tenu l’audience publique ce mercredi 05 juillet 2023 à l’esplanade du bâtiment de la Territoriale, abritant le ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières. Les présumés criminels sont jugés en procédure de flagrance. Ces présumés auteurs de kidnapping dans la capitale de la RDC, Kinshasa, ont été présentés publiquement lundi par le VPM de l’Intérieur et sécurité après un réquisitoire sévère de la police nationale qui avait procédé à leurs attestations. L’Organe de la loi (Ministère public)  en avait ainsi décidé pour permettre aux prévenus d’être assistés par leur défense. Ces présumé kidnappeurs doivent répondre des quatre griefs retenus contre eux, à savoir : Association des malfaiteurs, enlèvement des personnes, assassinats et vols avec violences et risquent la peine maximale, la perpétuité.

A en croire la cellule de communication de la Vice Primature, ministère de l’Intérieur, à l’instar des avocats de la partie civile, « toute l’opinion nationale  attend des sanctions exemplaires contre toutes ces personnes », et surtout qu’ils purgent effectivement leurs peines. Pour cela, la population a massivement ‘investi le Bâtiment de la Territoriale pour assister à l’audience où les victimes des actes de ces malfrats ont été invité à témoigner devant le Tribunal.

« Le problème est assez profond que l’on ne pense! C’est un réseau hautement sécurisé qui doit bénéficier de la complicité possible  des policiers et militaires haut gradés, des dirigeants  politiques et des magistrats cupides  », soupçonne un observateur qui n’a pas manqué de  rappeler qu’un de ces kidnappeurs a affirmé qu’il a fait 7 fois la prison, mais a toujours été relâché. Il est donc logique de se  demander s’il n’y a pas une puissante main à la manœuvre pour faciliter ainsi  la libération de ce kidnappeur.

« Sûrement un groupe d’officiers hautement élevés en grade qui font en sorte de libérer tous leurs complices pour justement effacer les traces pour qu’ils ne soient pas poursuivis.  Il faut donc remonter au sommet, au cerveau pour détruire le réseau»», présume un témoin sur les lieux de l’audience.

Sur les réseaux sociaux circule un autre cas d’un soit disant ex kidnappeur en liberté après arrestation. Il s’agit d’une fille qui aurait été arrêté en 2020  pour de faits d’enlèvements et qui circulerait librement dans les rues de Kinshasa qu’on aurait même aperçue dans une grande production musicale.

Quid du trafic d’organes humains à Kinshasa ?

Généralement à Kinshasa, pour ne pas parler de la RDC en général, à chaque fois qu’il y a des événements comme celui de la présentation  des présumés  kidnappeurs ce mardi 04 juillet 2023, on insiste sur le trafic d’organes qui, selon les spéculations,  serait la motivation des cas d’enlèvements ces derniers temps. Ce possible piste soulève toutefois des interrogations.

Tenez,  « pour enlever un rein qui soit fonctionnel, il faut un neurochirurgien, espèce rare en RDC. Pour transplanter, il faut en plus d’un neurochirurgien, un neurologue et le rein meurt en moins de 3 heures, donc il faut que la personne réceptrice soit en moins de trois heures de l’endroit », éclaire un médecin.

En se renseignant sur le trafic  d’organes,  on s’apercevra  que pour prélever un organe dans un corps, le conserver pour une transplantation, il faut de l’expérience en chirurgie. C’est un processus extrêmement compliqué qui exige d’un chirurgien au moins 15 ans d’expérience et un plateau médical ne des plus grands hôpitaux. Souvent l’intervention se fait sur la même table pour le donneur et le récepteur, pour une  transplantation quasi instantanée.

A en croire certains médecins, à moins que l’opération soit pour des fins mystiques ou pour l’alimentation, mais en aucun cas pour des fins médicales. Si ce sont des enlèvements pour trafics d’organes humains, à moins d’autres mécanismes, cette opération chirurgicale est compliquée. L’hypothèse probable serait donc celle des opérations sur place, ici à Kinshasa.

Il est vrai que le prélèvement et la transplantation des organes sont une opération compliquée, car il faut maintenir ces organes en vie et intervenir le plus rapidement possible.  En cas d’expatriation,  faire sortir du pays, il est quasi impossible de les envoyer par avions cargo.

Alors, soit il y a une vraie industrie à Kinshasa avec des potentiels commanditaires extrêmement puissants, des médecins chevronnés dont un urologue et un  néphrologue ainsi qu’un centre hospitalier moderne très performant. « Les véritables trafiquant d’organes dans le monde, enlève des enfants, souvent, les élèves en fait de manière saine pour qu’ils puissent être compatibles et potentiel donneur », renseigne un ancien habitant de Bombay en Inde, en séjour à Kinshasa.

Sinon, on « peut tomber sur un alcoolique, un fumeur de tabac à hygiène de vie incertaine pour prendre son rein ou son foi. Ou bien sur quelqu’un qui  a  déjà lui-même un problème de santé comme une cirrhose ou quelque insuffisance rénale ou je ne sais pas moi hépatite de de quelque lettre », renchérit un autre observateur.

Ceux qui sont donc dans ce business doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour que le business marche. Avoir une logistique médicale conséquente derrière et c’est vers elle que la justice et la police doivent s’orienter pour mettre un terme au phénomène. On peut donc soupçonner  l’implication des certains chirurgiens expatriés et certains centres hospitaliers ultra-modernes de la capitale qui accueillent des patients qui viennent de l’étranger pour la transplantation, et que tout se passerait  sur place à Kinshasa… Wait and see.

                                                           Willy Makumi Motosia