Inauguration du laboratoire ultra-moderne du CEEC: Mupepele pour la reconnaissance des mérites du comité de gestion 

Ayant assisté à l’inauguration du nouveau laboratoire ultra moderne du Centre d’Expertise, d’Évaluation et de Certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC), l’expert minier et ancien Directeur général de cet établissement public, Léonide Mupepele apprécie ce bijou de laboratoire équipé d’appareils de dernière génération pour la préparation des échantillons et l’analyse, qui permettra dorénavant à la République démocratique du Congo de détecter les sous-produits contenus dans les métaux majeurs, d’en évaluer la valeur réelle, et d’augmenter les recettes de ce secteur. C’est donc un gage de transparence, dit-il, avant de  plaider pour une reconnaissance des mérites du comité directeur de cet établissement.

C’est un laboratoire dont le fonctionnement tient compte des normes environnementales, a-t-il dit, dans une interview accordée à la Rédaction du Magazine NResources, où il évoque sa satisfaction du fait que la question de l’évaluation des sous-produits miniers soulevée à son époque devienne enfin une réalité, grâce à ce laboratoire évalué en termes de millions de dollars américains.

A la question de savoir, en tant qu’ancien ADG, connaissant ce qu’il fallait pour le fonctionnement optimal de cet établissement, vous êtes fier de l’inauguration d’un laboratoire moderne au CEEC, va-t-on dire ?

Mupepele se dit fier du travail abattu par l’équipe managériale du CEEC. « Parce qu’en 2008, lorsque j’arrive au Katanga pour implanter le CEEC dans le cœur de la filière cuivre-cobalt, mon rêve était évidemment de doter le Katanga d’un laboratoire de ce niveau. J’avais commencé, mais malheureusement, les politiques en avaient décidé autrement. Aujourd’hui, je m’aperçois que la graine que nous avions laissée là a germé. Elle a poussé. Et ce laboratoire en est le fruit. Donc, je suis comblé. Je suis fier que ceux que j’ai laissés là-bas, l’ont réalisé », dit-il.

Et qu’est-ce que ce laboratoire va réellement apporter à la RDC ? Mupepele a répondu à cette question, en donnant une petite description pour les experts ou ceux du domaine. « Il y a d’abord dedans, un laboratoire d’analyses. Vous avez deux spectromètres d’émission qui ont une très grande précision, qui sont des appareils extrêmement perforants, pouvant analyser jusqu’au dixième du PPM. Donc, ils peuvent vous donner les teneurs qui sont exprimées en termes de trace et d’ultrace », explique-t-il.

Comme vous le savez, poursuit cet expert minier, les métaux précieux et rares qui accompagnent les métaux majeurs, de cobalt et de cuivre, en l’occurrence, ces métaux mineurs sont généralement et représentent en trace faibles teneurs. Il nous faut des appareils performants de ce type pour pouvoir les détecter. Donc, en dehors de ces deux spectromètres d’émission types, il y a les spectromètres d’absorption atomique qui est de la dernière génération.

Parce que celui qui était là, avait été acheté à l’époque et était également d’absorption atomique. Ici, c’est l’absorption atomique à flamme, peu importe ses détails. Ceci, pour dire que c’est le dernier né de la série. Vous avez aussi d’autres spectromètres de type à fluorescence qui sont également des appareils de très grande précision.

Mais en amont de tout cela, vous avez un certain nombre d’appareils qui vous permettent de préparer les échantillons dans des normes modernes avec la plus grande précision et la plus grande fiabilité. « Ensuite, ce que j’ai encore admiré davantage, c’est comme on va dire, une cerise sur le gâteau dans ce laboratoire. On a aménagé un espace pour faire des analyses chimiques en se basant sur nos anciennes méthodes », souligne-t-il.

Dans tout cela, reconnait Léonide Mupepele, ce sont des méthodes qui ont une très grande fiabilité ou qui permettent, à côté de ces analyses avec des appareils, des spectromètres, d’obtenir des résultats sur la base des analyses chimiques qui sont bons manuellement comme au beau vieux temps, avec la chimie analytique. Voilà. Ça, c’est du côté des équipements.

Alors, qu’est-ce que ces équipements peuvent faire ?

A cette question, Léonide Mupepele affirme qu’ils peuvent tout analyser. « Quand je dis tout, c’est d’abord en ce qui concerne les produits d’exportation, que ce soit le cuivre en cathode ou le cobalt qui se présente généralement sous forme de produit fini : le cobalt qu’on exporte ».

A l’en croire, tous ces produits peuvent être analysés au niveau de ce laboratoire, les concentrer dans les filières avec précision et fiabilité dans ce laboratoire. « Je ne m’arrête pas là. Même l’or peut aussi être analysé dans ce laboratoire. Je voudrais aussi insister que les produits qui viennent du chantier, les produits artisanaux ont été installés au cœur du centre de négoce pour les artisans qui, généralement, sont plus ou moins à la merci des acheteurs. Ces derniers, avec leurs analyses, manipulent à leur manière », martèle-t-il.

JMNK




Maroc-Allemagne : Lancement à Berlin du Dialogue Stratégique Multidimensionnel

Le Maroc et l’Allemagne ont convenu, jeudi à Berlin, du lancement de leur Dialogue Stratégique Multidimensionnel, qui servira de base pour aller de l’avant dans le cadre des relations bilatérales et renforcera la cohérence entre les différents domaines de la coopération bilatérale.

Cette annonce a eu lieu à l’issue de l’entretien du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, qui effectue une visite de travail en Allemagne, avec la ministre des Affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne, Annalena Baerbock.

La visite de Bourita en Allemagne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Dialogue Stratégique établi entre les deux pays dans la déclaration conjointe adoptée à l’occasion de la visite au Maroc de Baerbock, le 25 août 2022.

Il est prévu que ce Dialogue Stratégique se tienne une fois tous les deux ans, alternativement au Maroc et en Allemagne, sous la présidence des ministres des Affaires étrangères des deux pays.

L’établissement de ce Dialogue Stratégique intervient dans le cadre de la volonté partagée des deux pays de renforcer le dialogue, les relations politiques, économiques, culturelles et interpersonnelles, de promouvoir la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance, de développer le commerce et les investissements et de coopérer en matière de politique climatique, politique de biodiversité ainsi que des solutions énergétiques vertes.

Ce Dialogue Stratégique sera fondé sur des valeurs communes et sur le respect mutuel, dans l’objectif de consolider les principes et les fondements des relations entre le Maroc et l’Allemagne, en vue de préserver et renforcer les intérêts prioritaires des deux pays.

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Le ministre algérien des AE pris en flagrant délit de mensonge devant le MNA

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est fait recadrer pour ses mensonges, jeudi à Bakou, par l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, qui a pointé du doigt ses contradictions devant le Mouvement des Non-Alignés.

L’Algérie instrumentalise les principes du Mouvement des Non-Alignés pour les ressasser et les véhiculer au sein des fora internationaux alors qu’elle viole depuis des décennies ces mêmes principes, a notamment relevé Omar Hilale, en réaction à l’intervention du ministre algérien lors de la réunion ministérielle du Bureau de Coordination du Mouvement des Non-Alignés, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan.

Ahmed Attaf, devenu le porte-parole de junte algérienne s’est essayé, comme ses prédécesseurs, à faire le parallèle entre la cause palestinienne et la question du Sahara marocain, tout en supposant que l’Algérie s’attacherait aux principes des Nations Unies et du Mouvement.

Omar Hilale a répondu que ces principes-là, sont ceux que le Maroc « n’a eu de cesse de défendre et d’appeler à leur respect sans sélectivité, notamment ceux relatifs au respect de l’intégrité territoriale des Etats, au règlement pacifique des différends, au bon voisinage et à la non-ingérence dans les affaires internes ».

Tous, sans exception ne sont pas respectés par l’Algérie qui s’ingère dans les affaires intérieures du Maroc en militant pour la division du royaume et de ce fait, ne respecte pas l’intégrité territoriale du Maroc qui comprend le Sahara. De plus, l’Algérie arme le mouvement séparatiste polisario qu’elle a créé et refuse toute médiation pour régler ses différends avec le Maroc, tout en refusant de prendre part aux tables rondes sur le Sahara, qui a été le processus politique pacifique déterminé par l’ONU pour le règlement de ce conflit.

L’ambassadeur a également fermement dénoncé l’amalgame fait entre la juste cause palestinienne et le conflit régional factice autour du Sahara marocain, afin de légitimer un agenda national par le truchement d’un groupe séparatiste armé ayant des connexions avec les réseaux terroristes et le crime organisé international, selon de nombreux rapports internationaux.

A ce titre, il a rappelé qu’en 2015, le chef de la diplomatie palestinienne a rejeté explicitement et catégoriquement de « toutes comparaisons erronées et suspectes entre la question du Sahara et la cause palestinienne ».

« Celui qui se vante de défendre la cause palestinienne doit tout d’abord respecter au moins la décision souveraine de l’État de Palestine, au lieu de ressasser des contre-vérités obsolètes, frauduleuses et désuètes », a dénoncé le diplomate.

Omar Hilale a appelé, par la même occasion l’Algérie, à se plier aux résolutions du Conseil de sécurité et à cesser de se dérober de sa responsabilité en tant que partie principale dans le processus politique en vue de mettre un terme au différend artificiel en Afrique du Nord en demandant que « la position de son pays soit cohérente avec sa déclaration d’intentions » devant le Mouvement des Non-Alignés.

Pour sa part, le Maroc reste totalement engagé « à trouver une solution politique définitive au conflit régional sur le Sahara marocain, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que seule et unique solution à ce conflit artificiel dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume », a indiqué le chef de la délégation marocaine, rappelant qu’elles ont été définitivement parachevées avec le retour, en 1975, du Sahara à son Maroc.

Il a aussi affirmé que le Maroc, renouvelle, comme cela a été souligné dans le Discours Royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte, son soutien total aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour la relance du processus des tables rondes avec les mêmes participants et le même format, en vue de parvenir à une solution politique réaliste et durable, sur la base du compromis et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, particulièrement la résolution 2654.

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Muyaya demande au Conseil de sécurité de prendre des sanctions sévères contre les officiers et dirigeants rwandais, ainsi que ceux du M23

Au cours de son briefing presse du 04 juillet 2023, le Ministre de la Communication et Médias, Porte- Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a rappelé que le gouvernement de la République démocratique du Congo condamne fermement le soutien militaire, logistique et d’approvisionnement apporté par le gouvernement rwandais aux rebelles du M23, lequel appui a été exposé et confirmé dans le dernier rapport final du Groupe d’experts des Nations unies, daté du 13 juin 2023.

Un communiqué publié ce jeudi indique que le rapport fournit des preuves détaillées du modus operandi des troupes rwandaises dans l’Est de la République Démocratique du Congo, et révèle les noms des cerveaux de ce plan d’agression continue, qui est aujourd’hui responsable de la mort de milliers de civils congolais et a forcé le déplacement de plus d’un million de personnes.

En conséquence, le gouvernement de la République démocratique du Congo demande aux membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies d’aller au-delà de la condamnation verbale des soutiens extérieurs des groupes armés, et les exhorte à prendre des mesures concrètes pour punir les responsables, y compris leurs commanditaires et fournisseurs, par des sanctions ciblées.

Le gouvernement de la République démocratique du Congo demande aux pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des sanctions sévères et exemplaires contre les officiers et dirigeants rwandais, ainsi que ceux du M23, tous responsables des crimes commis sur le sol congolais, afin qu’ils soient traduits en justice. Ceux qui ont commis des violations des droits de l’homme et des abus doivent répondre de leurs actes.

Enfin, le Conseil de sécurité des Nations Unies a été exhorté à contribuer davantage à la bonne mise en œuvre de la feuille de route de Luanda, voie approuvée pour le retour de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo, Notre pays reste déterminé à faire sa part pour assurer l’aboutissement heureux des différents processus de paix en cours, a insisté le Ministre de la Communication et Médias, Porte parle du gouvernement.

Dans la foulée, le Ministre de la Communication et Médias a salué la décision prise, le 26 juin 2023, par la Cour d’appel du Royaume-Uni, qui a conclu que le Rwanda n’est pas un pays tiers pour l’envoi des demandeurs d’asile.

« La collusion de la Cour juge d’illégal le projet d’expulsion de migrants vers le Rwanda, confirme notre opinion de longue date selon laquelle ce pays est dirigé par un gouvernement qui viole systématiquement les droits de l’homme à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et dans lequel aucun refugié n’est en sécurité. La politique rwandaise consistant à apparaitre comme le pays qui résout les problèmes de réfugiés pour certains Etas tout en créant des centaines de milliers de réfugiés et de personnes déplacées supplémentaires par l’agression de son voisin le plus proche est répugnante», a-t-il commente.

JMNK




Ligue 1: la Fecofa annonce un nouveau format !

Le nouveau format du Championnat pour la saison 2023-2024 prévoit la constitution des deux groupes A et B.

Le Groupe A comprendra les clubs de la Zone Centre-Sud (Grand Katanga et Grand Kasai);

Le Groupe B comprendra les clubs de la Zone Ouest et Est (Kinshasa-Equateur- Maniema- Nord Kivu et Sud Kivu).

Ce championnat se déroulera en deux phases:
La première phase se jouera en phase classique des groupes en aller et retour au sein de chaque groupe.

A l’issue de la phase des groupes, les 4 premiers de chaque groupe sont d’office qualifiés pour la phase de playoff (principe de promotion) et pour la phase de Play down ou Play out en vue de désigner les équipes à reléguer en division inférieure (principe de relégation).

La deuxième phase de Play-Off se joue en phase classique aller et retour.

Le démarrage est prévu le 15 août 2023.




Jeux de la Francophonie : Les comédiens congolais prêts à mobiliser la population

La campagne d’appropriation des IXes  Jeux de la Francophonie lancée par le Comité d’organisation ne cesse d’enregistrer le soutien des différentes couches de la population congolaise.

Après la première vague d’artistes congolais, ce sont les comédiens menés par Caleb Tukebana et Lady Esobe de rejoindre le projet. Reçus ce jeudi 6 juillet 2013 par le Directeur National des Jeux Isidore Kwandja, ils se sont imprégnés sur les avantages des Jeux de la Francophonie pour le pays.

« Les Jeux de la Francophonie constituent une occasion aujourd’hui de vendre l’image positive de notre pays. Depuis le combat de boxe entre Mohamed Ali et Georges Foreman en 1974, nous avons aujourd’hui l’opportunité d’accueillir un grand événement de portée mondiale qui allient sport et cultures. Et nous avons remarqué que des nombreuses infrastructures sont en construction sur différents sites de la capitale, ce qui nécessite que le projet soit porté par tous les congolais », a dit Caleb Tukebana qui a conduit la délégation.

Ils se sont engagés à travailler aux côtés du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie pour mobiliser la population en vue d’une appropriation et la réussite de ce rendez-vous de la jeunesse francophone du monde du 28 juillet au 6 août 2023.




Devant le président Ramaphosa : Fatshi exclut toute négociation avec les pantins

Face au refus du Rwanda de discuter directement avec la Rdc, le pays de Félix Tshisekedi souligne qu’il ne négociera pas avec les pantins. Il a aussi précisé que la SADC est une force en attente qui sera sollicitée au cas où la force Est-africaine ne se montrerait pas efficace. Au sujet du barrage Grand Inga, Fatshi insiste qu’il a toujours refusé l’exclusivité.  Même si le chef de l’Etat a l’impression qu’au niveau du développeur, la firme Fortescue n’a pas vraiment rempli les conditions qu’on attendait d’elle. Surtout que le projet n’était pas fermé et uniquement consacré à un partenaire, nous nous sommes sentis libres de discuter avec d’autres partenaires.

M.Félix-Antoine Tshisekedi et Cyril Ramaphosa, présidents respectivement de la République démocratique du Congo et de la République d’Afrique du Sud ont clôturé, à Kinshasa, la 12ème session des travaux de la grande commission mixte RDC-RSA. Après un tête-à-tête entre les deux, puis élargi aux deux délégations, Félix-Antoine Tshisekedi et son hôte se sont livrés à une conférence de presse organisée à cet effet.

Dans son discours luminaire, Félix-Antoine Tshisekedi a expliqué avoir exploré plusieurs axes avec son homologue. « Nous avons parlé du problème qui nous touche au plus haut point, l’insécurité. Je tiens à remercier le président Ramaphosa pour sa présence, mais aussi pour son implication », dit-il, avant de poursuivre que nous nous sommes appesantis sur ce point et il a manifesté le désir de soutenir la Rdc.

Le président congolais envisage des accords bilatéraux au sujet de la solidarité des deux Etats lorsque l’un est agressé. Ici, les deux pays pourront se confier à leurs parlements respectifs, surtout que ce sont des domaines relatifs à la loi. Au cours de leur tête-à-tête, ils ont aussi parlé de l’économie. « Le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères a étayé les domaines dans lesquels nous nous sommes appesantis. Il s’est avéré la nécessité de créer un axe Kinshasa-Afrique du Sud qui aura des impacts positifs dans la région. Nous nous sommes réjouis des conclusions des travaux de nos délégations respectives », dit-il.

Au sujet de l’enlisement de la situation dans l’Est de la Rdc et réagissant à une question de la presse, Félix-Antoine Tshisekedi a été plus que clair, lorsqu’il a affirmé que nous ne refusons pas de discuter avec le Rwanda, mais ce pays a toujours menti sur ce qui est de son agression contre la Rdc. Il a toujours présenté le problème comme étant interne à la Rdc et les supplétifs du M23 comme étant des Congolais révoltés à ce qui arrive à leur communauté.

« Et tout le monde sait aujourd’hui que c’est un mensonge. Le Rwanda est le seul à nier cela et continue de dire qu’il n’agresse pas la Rdc. Toutes les preuves, les documents qui attestent le contraire », souligne-t-il, avant d’ajouter que vous comprenez que dans une telle situation, c’est difficile de discuter avec le Rwanda qui renie son véritable rôle.

A sujet, révèle-t-il, le Rwanda nous envoie un groupuscule d’individus pour discuter avec un gouvernement comme le nôtre, légitime et reconnu internationalement. Il nous envoie ses supplétifs, cherchant à ce que nous allions dans des discussions avec eux pour retomber dans les travers du passé, c’est-à-dire, avec les discussions, il y aura une scission dans ce groupe-là. Un groupe va venir en Rdc et essayer d’entrer dans les institutions principalement dans l’armée, un autre groupe va faire du sur place pour demeurer en réserve et se préparer à d’autres agressions.

Parce que la réalité est que le Rwanda vit de cela. Ces agressions à répétition, cette instabilité entretenue profite économiquement au Rwanda. Voilà pourquoi le Rwanda ne voudra jamais discuter avec nous, voilà aussi pourquoi la Rdc refuse de discuter avec ces pantins qu’on nous présente comme des gens qui revendiquent quelque chose. Il y a depuis lors un schéma que nous avons avalisé, qui commence par le cessez-le feu, le cantonnement et leur introduction dans le programme DDRCS.

La SADC, une force en attente

Au cours de cet échange avec la presse, Félix-Antoine Tshisekedi a précisé qu’il avait critiqué la force Est-africaine, mais n’avait pas rejeté cette force au regard de son comportement vis-à-vis du M23. Malheureusement, constate-t-il, le contingent Est africaine n’a pas respecté son cahier de charges. Quand les contingents kényans et ougandais se sont déployés, il y avait comme une sorte de connivence avec les rebelles. Mais depuis lors, nous avions eu des discussions franches et nous avons maintenant d’autres dispositions.

Quant aux forces de la SADC, Félix-Antoine Tshisekedi a aussi dissipé tout malentendu. « Nous n’avons pas demandé le soutien de la SADC. Mais vous devez le savoir qu’au sein de la SADC, il y a un devoir de solidarité. Nous n’avons même pas besoin de demander cette aide, elle va de soi. Au sein de la SADC, lorsqu’un membre est attaqué, les autres ont le devoir de solidarité », dit-il, avant d’affirmer que c’est ce que la SADC a exprimé.

Depuis lors, il est question de mettre cela en œuvre. Il faut d’abord observer comment la force Est africaine va se comporter sur le terrain et la force de la SADC reste en attente. A Luanda, devant l’UA et les représentants d’autres communautés, la RDC a plaidé, avant d’obtenir la coordination de toutes les opérations. Le jour où la Rdc décidera, elle adressera un quitus à la SADC pour déployer son contingent. Pour le moment, nous sommes avec l’Est africain et nous verrons comme ces forces appuyées par le Rwanda vont se retirer.

Quel bilan des accords ?

Pour Félix-Antoine Tshisekedi, on ne peut pas à ce stade dresser un bilan définitif, étant donné que les relations internationales sont inscrites dans la continuité. Il a salué des bonnes relations entre la Rdc et l’Afrique du Sud, même si les deux parties peuvent encore bien faire. Dans les relations internationales, explique-t-il, il y a toujours une façon de bien faire.

« Ces résolutions ou les engagements réciproques ont toujours été répétées et aujourd’hui, nous allons tout faire pour qu’elles deviennent une réalité. Surtout en ce qui concerne l’environnement des affaires. Le taux des échanges entre les pays africains est faible, alors que l’Afrique a un marché de près de 2 milliards d’habitants. Nous avons besoin d’avantage d’accentuer la coopération entre nos Etats », signale-t-il.

Et d’insister que j’ai parlé de l’axe Pretoria-Kinshasa, deux pays potentiellement riches et démographiquement bien peuplés et qui peuvent avec leur influence, amener la région à un autre niveau. Cela passe par les échanges et l’évaluation de nos accords.

Grand Inga : Tshisekedi refuse l’exclusivité  

La question du Grand Inga s’est invitée à ce point de presse. A ce sujet, le chef de l’Etat a insisté qu’il continuait de refuser l’exclusivité. « La firme australienne Fortescue connait ma position », dit-il, tout en soulignant que j’ai dit au CEO de cette firme que je voudrais que le projet Inga soit international, ouvert à plusieurs partenariats, surtout les africains.

« J’ai l’impression qu’au niveau du développeur, la firme Fortescue n’a pas vraiment rempli les conditions qu’on attendait d’elle », précise-t-il. Mais comme le projet n’était pas fermé et uniquement consacré à un partenariat avec Fortescue, poursuit-il, nous nous sommes sentis libres de discuter avec d’autres partenaires. Aujourd’hui l’Afrique du Sud a exprimé non seulement son intérêt, mais aussi son engagement à venir. J’ai eu des discussions avec les représentants de la Banque mondiale qui est dans l’engouement de revenir. Et ce, sans oublier l’intérêt manifesté par la Chine, parce que Xi Jinping n’avait pas exclu de collaborer dans ce projet.

Et de souligner que tous ont besoin d‘une architecture, d’un montage financier pour connaitre les capacités des uns et des autres, pour prendre le taureau par les cornes. Il est vrai que le projet Grand Inga verra le jour.

Jean-Marie Nkambua




RPDC; Pour prioriser la ruralité du Pays

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’État de la RPDC, NDLR) ne cesse de donner l’importance à l’agriculture liée directement au problème de nourrir, suffisamment, son Peuple précieux.

1. Pour consolider les bases matérielles de la campagne rurale

Le 8ème (janvier 2021) Congrès du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR) a défini la consolidation des assises matérielles et techniques du secteur agricole comme l’une des tâches majeures pour l’accomplissement du nouveau Plan Quinquennal 2021-2025 de l’économie nationale. Pour y parvenir, le Pays pousse, énergiquement, au travail en la matière;
• Les gens se remémorent, encore, le défilé (septembre 2022) de 5.500 machines agricoles dans la Province Hwanghae-Sud faisant la joie de tout le Pays. Une superficie de terrain occupée par ces machines-là était de plus de 60.000m2, superficie équivalant à une espace abritant les 8 terrains de football, et la distance de celles-ci en alignée plus de 20km. Ce paysage exceptionnel était dû aux ouvriers de l’industrie de guerre qui les avaient envoyés à ladite Province, l’un des greniers importants du Pays. Le PTC s’est intéressé aux problèmes détaillés en ce qui concerne la fabrication des machines agricoles, en veillant à ce que les hommes de l’industrie de guerre fabriquent les machines agricoles de diverses sortes avec un sentiment de donner assistance à la campagne rurale et lui envoient les machines modernes s’adaptant à la situation du Pays. En 2022, ladite Province a su accomplir, en temps voulu et qualitativement, les travaux aratoires à l’aide de ces machines modernes et de bon rendement, contribuant, ainsi, à l’augmentation de la productivité agricole.
• La 4ème (décembre 2021) session plénière du 8ème Comité Central (CC) du PTC a indiqué de transformer l’Usine de Tracteurs Kumsong (ou Vénus) en un combinat capable de produire les tracteurs puissants et, aussi, les machines agricoles performantes variées dans le cadre du renforcement décisif des bases matérielles et techniques de l’économie rurale. Résultat: en 2022, l’objectif de la 1ère étape de rénovation de cette Usine a été atteint, ce qui a permis d’implanter les assises à même de fabriquer, en grande quantité, les tracteurs et machines agricoles performants.
• Au fur et à mesure de l’apparition fréquente des anomalies climatiques désastreuses de ces dernières années, l’Etat a veillé à ce que l’on porte de gros efforts à la révision, au renforcement et au perfectionnement du système d’irrigation dans le secteur agricole. La 7ème (2022) session de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC a insisté sur la nécessité d’achever, sans condition dans 2 ou 3 ans, la réfection des installations d’irrigation. Ces dernières années, la Province Hamkyong-Sud a enregistré les succès considérables dans le perfectionnement du système d’irrigation, entre autres l’achèvement du canal d’irrigation par gravité long de plus de 40km de son Arrondissement Kumya. Par ailleurs, les progrès notables ont marqué le travail pour réaliser l’irrigation de l’économie rurale. Suivant les Décisions de la 7ème session plénière du 8ème CC du PTC, on a achevé, pour l’essentiel, l’implantation du système d’irrigation des rizières et des champs non-rizicoles de plus de 200.000ha, les travaux de dragage des petits et moyens cours deau, ceux destinés à éliminer la salinité de l’eau du Lac Kang-ryong (Province Hwanghae-Sud) et ceux de perpétuation des digues contre la marée.
• Une forte impulsion a été donnée à la fourniture en priorité des engrais chimiques, des intrants et matériaux aratoires à la campagne rurale.

Partout dans le Pays, on porte de gros efforts pour résoudre les problèmes posés par la consolidation matérielle et technique de la campagne rurale grâce à la mobilisation de toutes les possibilités, réserves et potentialités.

2. Pour parer aux aléas climatiques désastreux

Le Comité National d’Urgence contre les Calamités (créé en 2015, NDLR) de la RPDC;
• donne sa forte impulsion à la prévention de toutes sortes de dégâts dus à El Nino (né sous l’interaction de l’atmosphère et de l’océan d’envergure; phénomène climatique naturel généralement associé à une augmentation des températures, une sécheresse accrue dans certaines parties du monde et de fortes pluies dans d’autres, entraînant la dévastation et la désertification de terres et des incendies, provoquant une forte destruction de l’économie nationale et des dégâts immenses dans la vie quotidienne des gens, NDLR)
• consentit ses gros efforts à l’application de strictes mesures techniques et agricoles susceptibles de neutraliser les influences de l’inondation, du typhon, etc., dans les secteurs agricoles du Pays, cela comme la saison de pluie vient de commencer
• a adopté les mesures de minimiser les dégâts agricoles qui seront éventuellement causés du septembre à l’août par la très forte chaleur, la pluie diluvienne, le typhon et la basse température (A présent, le Comité National de Planification, le Comité de l’Agriculture, le Ministère de l’Industrie Electrique, l’Académie d’Agronomie et d’autres unités concernées concentrent toutes leurs forces sur la prévention des dégâts agricoles dus à la très forte chaleur et à la pluie diluvienne.)
• prend ses mesures méticuleuses pour prévenir la submersion des terres cultivées et faire utiliser, efficacement dans l’agriculture, les eaux des réservoirs, en mettant à profit le système d’observation en temps réel des réservoirs principaux, entre autres le Lac Unpha (Province Hwanghae-Nord), celui Sohung (Province Hwanghae-Nord) et le Barrage-Écluse Maritime de l’Ouest, et le système de gestion et de contrôle scientifiques de l’inondation, système destiné aux cours d’eau importants
• télécharge (ou uploading), régulièrement en collaboration avec l’Agence de la Météorologie et la NADA (National Aerospace Development Administration ou Administration Nationale du Développement de l’Espace créée en 2013, NDLR) au système de commandement et d’assistance agricole et à la page d’accueil du site web du Comité de l’Agriculture, les données de prévision météorologiques à court et à moyen termes, et celles de prévision du typhon et de l’inondation afin que les organismes de direction de l’agriculture de province, de ville et d’arrondissement et les fermes mettent en pratique, avec prévoyance, leurs mesures correspondantes
• prend ses mesures requises préalables pour que les secteurs de l’électricité, du charbon, de la communication, des transports, de la protection du Territoire national et de l’environnement, de l’administration urbaine, etc., ne soient pas endommagés par l’éboulement de montagne, l’inondation, le typhon, etc.
• se prépare, efficacement, à faire face, en cas de crise, à tout imprévu mettant en danger la vie de la population.

De leur côté, les fermes de tout le Pays;
• s’attachent à abaisser la température de la surface des feuilles des plantes de champs non rizicoles et celle du sol, et à prévenir les dégâts de la sécheresse, en appliquant, énergiquement, les méthodes scientifiques de gestion de l’eau de rizière et des méthodes d’irrigation variées
• mettent en œuvre les mesures de prévention des dommages par humidité dans les champs non rizicoles
• augmentent la résistance des cultures à la courte insolation et à la basse température
• impulsent, fortement, le travail visant à juguler toutes sortes de maladies y compris la piriculariose et la tache bactérienne du riz
• s’emploient à hâter la réparation et le réajustement des machines agricoles tels que tracteurs et batteuses
• prennent toutes leurs dispositions nécessaires à la moisson, au battage et au séchage de grains, cela puisqu’en cet octobre, une grande quantité de pluie pourrait tomber.




Sahara: L’Allemagne réitère son soutien au plan marocain d’autonomie

L’Allemagne a réitéré, jeudi, son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara, présenté en 2007, comme un effort « sérieux et crédible » du Royaume et une « base pour une solution acceptée par les parties ».

A l’issue de son entretien, à Berlin, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite de travail en Allemagne, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a réaffirmé « le soutien de longue date de l’Allemagne au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable par les parties ».

Les deux ministres ont réitéré, à cette occasion, leur position commune en faveur de  »l’exclusivité » de l’ONU dans le processus politique, tout en réaffirmant leur soutien aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, qui ont noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis.

Les deux pays ont, également, réaffirmé leur soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, Staffan de Mistura, et à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

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Mme Alyson King dit travailler en étroite collaboration avec la CENI et les observateurs locaux pour un soutien technique

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Mme Alyson King ambassadrice de la Grande-Bretagne, autour du processus électoral en cours en République démocratique du Congo.

La diplomate britannique s’est réjouie des échanges qualifiés de fructueux qu’elle a eus avec le numéro un de la CENI qui lui a fait part de l’évolution des préparatifs des scrutins du 20 décembre 2023.

“Nous avons eu des discussions franches et très fructueuses avec le Président Denis Kadima que j’ai rencontré pour la première fois. Car je viens d’arriver en République Démocratique du Congo où j’ai pris mes fonctions d’ambassadrice. Au moment où le pays se prépare à l’organisation des élections présidentielles et législatives en décembre 2023.

Nous avons évoqué l’importance de la transparence et de la crédibilité dans un processus électoral. L’essentiel, c’est d’intégrer tout le monde, les femmes, les jeunes aussi. Nous travaillons en étroite collaboration avec la CENI en tant que bailleur de fonds pour un soutien technique. En plus, nous travaillons avec des observateurs locaux pour plus de confiance dans le processus. Le Président Denis Kadima nous a fait part des efforts déployés pour conduire ce processus.

Et des rencontres qu’il a eues avec les membres de l’opposition qui est une excellente initiative et la manière de communiquer avec les différentes parties prenantes au processus. Et aussi comment l’enrôlement s’est déroulé et les difficultés rencontrées surtout dans les parties du pays affectée par les conflits. Ce que mon pays, la Grande-Bretagne, souhaite est que tout cela se déroule de manière équitable, transparente et inclusive. Nous suivons tous comment la CENI les prépare. Et ce qui est intéressant, c’est que tout le monde y participe”, a indiqué Mme Alyson King.