CULTE D’APPROFONDISSEMENT DE LA DÉLIVRANCE DU JEUDI 06 JUILLET 2023




Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie 2023 : Voici l’interview de Faeeq Dyer, réalisateur de documentaires sud-africains

Le Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie 2023 est en cours à Quanzhou, dans le sud-est de la Chine. À cette occasion, Faeeq Dyer, réalisateur de documentaires sud-africain, a partagé avec CGTN Français son point de vue sur le rôle des films documentaires dans la promotion des échanges culturels et de la compréhension entre les pays.

“Je pense que les documentaires nous permettent sans aucun doute de découvrir différentes cultures, des expériences vécues. Ils nous permettent de comprendre la vie et le quotidien de différentes personnes, de différentes cultures, religions, groupes ethniques. Ils nous permettent aussi de comprendre ce que vivent ces personnes au quotidien, comment elles vivent. Ils nous donnent une fenêtre sur leur vie et dissipent les idées fausses et les stéréotypes superficiels que nous avons pu avoir à propos de certaines personnes”, a-t-il indiqué.

CGTN

 




MSRDOC 2023 : La “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique” est organisée pour promouvoir les échanges

Le 4 juillet, à Quanzhou, dans la province du Fujian, le Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie 2023 a organisé la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”. Un certain nombre de personnes de l’industrie du documentaire de Chine et des pays africains ont discuté en profondeur de la manière dont les images documentaires peuvent promouvoir les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations.

A l’occasion de la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”, “TOUT VA BIEN : Danser, et pas seulement”, “Isolation To Integration”, “My Railway, My Story” et de nombreux autres excellents documentaires ont été projetés. Avec des perspectives uniques et des images réelles, ils racontent les histoires de différentes personnes en Chine et en Afrique dans le passé et le présent. Des réalisateurs de documentaires de Chine et de pays africains, ainsi que des experts de l’industrie du documentaire, ont eu des échanges approfondis avec le public pour discuter de l’importance des images documentaires pour les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations.

Le réalisateur de documentaires sud-africain, Faeeq Dyer, estime que les documentaires permettent aux gens de comprendre la vie quotidienne de différentes personnes issues de divers cultures, religions et groupes ethniques, et d’éliminer les stéréotypes.

“Je pense que les documentaires nous permettent définitivement de découvrir différentes cultures, des expériences vécues. Il nous permet de comprendre la vie et le quotidien de différentes personnes, de différents cultures, religions, groupes ethniques. Et ils nous permettent aussi de comprendre ce que vivent ces personnes au quotidien, comment elles vivent. Et ils nous donnent une fenêtre sur leur vie et dissipent les idées fausses et les stéréotypes superficiels que nous avons pu avoir à propos de certaines personnes”, a indiqué Faeeq Dyer, réalisateur de documentaires sud-africain.

Ngalouo Flogy Dostov, jeune réalisateur congolais, a déclaré que la valeur du documentaire réside dans l’élimination des malentendus et des barrières par le biais des histoires et des images réelles.

“Les films sino-africains ou les documentaires sino-africains sont caractérisés par les perspectives croisées, c’est-à-dire que nous avons la collaboration qui existe entre la Chine et l’Afrique, nous avons des vidéos, disons, des films, qui parlent de sujets des Africains, des Chinois, mélangés, et ce sont des sujets qui parlent de l’économie, de la culture entre les deux régions. Je pense, premièrement, que cet événement met en lumière les documentaires pour essayer de propager l’information et d’aider les personnes à comprendre la culture chinoise et la culture africaine. Et je pense que si on continue dans cet élan, à avoir ce genre d’activités, cela permettra aux peuples africains et aux peuples chinois de se comprendre, d’apprendre beaucoup de choses des deux côtés, et aussi, cela va permettre aux réalisateurs et aux scénaristes africains et chinois de travailler ensemble, parce que c’est très important. Nous avons besoin de ces plateformes”, a déclaré Ngalouo Flogy Dostov, jeune réalisateur congolais.

À cette occasion, Zhang Yong, chercheur renommé à l’École des médias et de la culture internationale de l’Université du Zhejiang, a apporté son documentaire “Generation Z’s China-Africa Stories”. Dans le même registre, en tant qu’organisateur de la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”, il espère que davantage de jeunes chinois et africains rejoindront l’industrie du documentaire à l’avenir et raconteront au monde des histoires entre la Chine et l’Afrique de manière objective et réelle.

“Aujourd’hui, on entre dans une ère marquée par de fréquents échanges d’images. Les documentaires, en tant qu’intermédiaire basé sur des images réelles, nous permettent de constater, de manière réelle, le niveau du développement de l’Afrique et des relations sino-africaines. J’espère également qu’à l’avenir, il y aura davantage de jeunes, de réalisateurs des années 1990 et au-delà, qui nous rejoignent pour raconter plus d’histoires sur la Chine et l’Afrique dans leur propre style de langue et avec leur propre méthode narrative”, a-t-il souligné.

CGTN




Prêtre de Mbuji-Mayi : L’Abbé François Kabasele recadre l’Abbé Blaise Kanda

Le révérend Mgr Kanda Blaise qui prêche, clamant que l’Eglise est toujours dans l’opposition, profère une contre-vérité historique, théologique et pastorale. La place de l’Eglise catholique n’est ni dans l’opposition, ni dans la mouvance au pouvoir. Sa place est du côté des pauvres et des sans-voix, qui se trouvent et dans l’opposition et dans la mouvance au pouvoir.

Ce prêtre fait continuellement des confusions dans ses prédications, confusion entre interpellation et opposition, confusion entre doctrine catholique et fondamentalisme, confusion entre prédication liturgique et campagne d’évangélisation, confusion entre offrande liturgique et quêtes d’associations de bienfaisance, confusion entre célébration dominicale et recollection hebdomadaire, confusion entre l’Evêque et l’Eglise…

Pour ce prêtre, l’Eglise catholique est détentrice de la vérité, inattaquable; il ignore que toute Eglise, tout en étant << sainte » est pécheresse, et qu’elle connait des «< dérives » ; si ce prêtre connaissait l’histoire de l’Eglise, il se serait rappelé que Jésus n’était pas dans l’opposition des Zélotes de son temps, que l’Eglise du 4ème et 5ème siècles était du côté de l’Empereur, que celle du Moyen-Age était du côté de la Noblesse, que celle des Temps modernes était du côté des Erudits, que celle des missions du 16 au 19ème siècles était du côté des conquistadors et des Colons, que Patrice Emery Lumumba était vomi par les prélats catholiques à cause de son penchant vers la Russie communiste…

Le président de la République a interpellé l’Eglise catholique par rapport à des «< dérives » évidentes pour tout celui qui veut voir : Pendant une célébration eucharistique ayant lieu aux approches des élections, quand le célébrant cite le nom de M. Katumbi et le fait se lever pour le présenter en < homme de foi >> dans toute l’assemblée, il verse en plein dans la « dérive », il fait de la propagande politique ; ce fut de même à la clôture du congrès eucharistique de Lubumbashi où M. Katumbi a été cité, du haut de la chaire à l’autel, par l’Evêque de Lubumbashi comme «< bienfaiteur »>.

Je fais la même observation théologique, sans lui prêter une intention propagandiste, pour l’Evêque de Mbuji-Mayi qui, alors que la campagne des élections a débuté, dans son mot touchant et émouvant a énuméré les « réalisations » du gouvernement en place. Les avertissements du pape François sont bel et bien mis en sourdine par nos prélats; les derniers conseils du Nonce apostolique sont carrément ignorés ! La fin du discours du président Tshisekedi a été des plus élogieuses à l’égard de l’institution catholique dont il a vanté le rôle dans l’éducation, dans les œuvres caritatives et le sérieux dans la réalisation des projets sociaux; mais on l’oublie.

Nous prêtres, évêques et cardinaux, notre place n’est pas sur la scène politique; nous avons des laïcs chrétiens, élus, formés, habilités à mener des combats politiques; laissons-leur la place politique, ne méprisons pas notre parlement; n’abusons pas de l’audience gratuite dont nous jouissons de par notre rôle de pasteurs, pour marteler et enfoncer nos opinions politiques pendant les liturgies; agir ainsi est une profanation du culte divin. Nous avons à prêcher << politique » non pas à l’église et au culte, mais par l’exemple d’une vie humble, sobre, droite, pure, respectueuse des lois du pays, de tout être humain et de ses opinions.




EPST : Tony Mwaba place les chefs d’établissements de la Funa devant leurs responsabilités

Les réunions de réarmement moral des chefs d’établissements scolaires privés et publics, pilotées par le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, continuent de belle manière et ce jeudi 06 juillet, c’était le tour de la province éducationnelle de la Funa.

Dans l’enceinte du C.S Kimbuta de Kasa-Vubu, les chefs d’établissements scolaires privés et publics de cette province éducationnelle ont été édifiés et réarmés par le ministre.

Tel un guide, le ministre Tony Mwaba Kazadi a à l’occasion rappelé ses hôtes les missions d’un chef d’établissement qui vont au contrôle pédagogique des élèves et enseignants, au respect du calendrier scolaire jusqu’à l’élaboration du rapport annuel des activités, lequel déclinant d’une manière claire et limpide la manière dont les actualités se sont déroulées au cours de l’année scolaire.

Ensuite, le Ministre a fait savoir à l’assistance les cas réputés des antivaleurs qui gangrènent dans cette juridiction et a promis de sanctionner les auteurs de ces abus après qu’il ait pris tout son temps de montrer la voie à suivre.

Notons que la province éducationnelle de la Funa comprend 24 pools d’inspection, 18 antennes de Dinacope, 12 antennes de Sernie ainsi que 1947 écoles dont 569 de maternelle, 802 du primaire et 576 du secondaire.




Trafic d’organes : HJ pas concerné

« Contrairement aux rumeurs infondées, nous tenons à affirmer catégoriquement que la fondation HJ a toujours agi dans le respect de la loi et en conformité totale avec les normes éthiques. Notre fondation est reconnue pour son engagement indéfectible envers l’aide aux personnes dans le besoin et a eu un impact positif sur un nombre incalculable d’individus et de communautés », explique un communiqué de presse publié à cet effet.

Et d’ajouter que la fondation HJ reste déterminée dans sa mission d’aider les personnes vulnérables, et nous sommes fiers de l’impact positif que nous avons obtenu grâce à nos efforts dévoués. Nous avons travaillé avec diligence aux côtés des communautés, des partenaires et des parties prenantes pour soutenir la communauté et créer un changement durable.

« Nous comprenons que les rumeurs et la désinformation peuvent ébranler la confiance du public et nuire à la réputation de notre organisation. C’est pourquoi nous enquêtons activement sur l’origine de ces fausses allégations et prendrons les mesures juridiques nécessaires à l’encontre de toute personne ou entité responsable de la diffusion de fausses informations », indique le texte.

HJ encourage les médias, les parties prenantes et le grand public à contacter notre équipe dédiée au +2438934444 pour toute demande d’information.

Cet hôpital tient à assurer à ses collaborateurs et patients que les rumeurs qui circulent ne reflètent pas le véritable caractère et l’intégrité de notre organisation. Nous sommes profondément reconnaissants de la confiance et du soutien continus qui nous sont accordés, et nous restons fermement engagés à servir notre mission avec le plus grand dévouement et la plus grande transparence.




Guerre pour l’hégémonie géopolitique mondiale (Une tribune de Musene Santini Be-Lasayon)

Un patriote, véritablement souverain, indépendant et averti, qui tient vraiment à promouvoir, à défendre et à protéger son pays des invasions des puissances hégémoniques, ne se remet jamais entre les mains de l’une de ces dernières. S’il fait le contraire, c’est que son problème est plutôt lié aux idéologies et non à l’hégémonisme.

Guerre d’intérêts

D’ailleurs, la guerre, qui se déroule depuis le 24 février 2022 par l’Ukraine interposée, entre les grandes puissances mondiales, respectivement représentées par la Fédération de Russie de Vladimir Poutine et les États-Unis d’Amérique de Joe Biden, semble ne pas être forcément idéologique. Elle n’oppose nullement la gauche marxiste-léniniste, socialiste, communiste et révolutionnaire à la droite libérale, capitaliste, conservatrice et réactionnaire. Comme c’était le cas durant la longue guerre froide de 1945 à 1991. En effet, si l’Occident de Joe Biden demeure fondamentalement libéral, capitaliste et démocratique, la Russie de Vladimir Poutine paraît avoir essentiellement rompu avec le marxisme-léninisme, le socialisme et le communisme de l’ère soviétique.

Ainsi, l’écrasante majorité des experts en matière idéologique considère la guerre en Ukraine comme l’expression des ambitions illimitées de son instigateur, Vladimir Poutine, l’irrésistible aspirant à l’hégémonie géopolitique mondiale, et de l’orgueil également démesuré des Occidentaux qui croient détenir, indéfiniment, l’hégémonie géopolitique sur le monde entier. Il s’agit, en réalité et en définitive, d’une guerre pour l’hégémonie géopolitique mondiale fondée sur les intérêts particuliers de chaque camp.

Toutes les idéologies sont hégémoniques

En effet, chaque idéologie croit qu’elle est la meilleure de toutes les idéologies. Les véritables libéraux croient toujours que le libéralisme est supérieur au socialisme et au communisme. Les véritables marxistes croient toujours que le socialisme ou le communisme est supérieur au libéralisme. Autrement dit, toutes les idéologies sont hégémoniques.

Un patriote, véritablement souverain, indépendant et avisé, qui tient réellement à la promotion, à la défense et à la protection de son pays des invasions des puissances hégémoniques, ne peut jamais s’offrir, sentimentalement, à un hégémonisme naissant. Dont il ne connaît et ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. C’est le cas, par exemple, de l’hégémonisme que Vladimir Poutine, l’inamovible président de la Fédération de Russie depuis 23 ans, cherche à incarner après la désintégration de sa nostalgique URSS et la tombée en désuétude de son idéologie totalitaro-communiste.

Un patriote, véritablement souverain, indépendant et prévenu, qui tient fondamentalement à promouvoir, à défendre et à protéger son pays des invasions des puissances hégémoniques, s’oppose pratiquement à tous les hégémonismes, qu’ils soient de l’Orient ou de l’Occident, américain, russe, chinois, britannique, français, etc. Car, ils sont tous des oiseaux du même plumage. Ils ont tous tué, assassiné, massacré, etc. Ils ont tous, d’une manière ou d’une autre, politiquement, économiquement, socialement et culturellement dominé, exploité et ruiné tous les pays faibles. Ils sont tous égocentriques. Il n’y a pas, parmi eux, le moindre mal.

La preuve la plus tangible de la nature et du caractère social mauvais de tous les hégémonismes susmentionnés? Aucun pays d’Afrique, aucun pays d’Asie, aucun pays d’Océanie, aucun pays d’Amérique latine, aucun pays des Antilles et des Caraïbes, aucun pays d’Europe centrale et d’Europe orientale, etc., ne s’est jamais développé, selon le modèle occidental, russe ou chinois, grâce à l’Occident, à la Russie ou à la Chine. Les quelques pays qui émergent suivent leur propre voie.

Irrésistible aspirant à la superpuissance mondiale

La Russie de Vladimir Poutine, qui passe actuellement, aux yeux des naïfs, pour le messie tant attendu, tient à affirmer, mais alors à l’extrême, la primauté de la puissance nationale russe sur toute autre considération des rapports internationaux. Principalement parce qu’elle a perdu, dès la dislocation de l’URSS, la quasi-totalité de ses anciens alliés ou vassaux militaires et économiques des défunts Pacte de Varsovie et Comecon.

S’il faut résumer, en quelques mots, Vladimir Poutine, le président de la Russie post-soviétique que certaines élites des pays en développement prennent pour le modèle de leadership, nous dirions plutôt qu’il est foncièrement “un vertige de puissance”, selon Jean Radvagni, ou “un obsédé de la puissance”, d’après Françoise Thom, ou encore, à notre propre avis, “un irrésistible aspirant à la superpuissance mondiale. ” C’est exactement dans cet objectif ultime qu’il recrute à vil prix, au moyen de son discours anti-hégémonie occidentale en général et américaine en particulier, des adeptes parmi les élites des pays en développement, dont la RD-Congo.

Cependant, Vladimir Poutine lui-même n’est pas du tout, dans le fond, contre l’hégémonie géopolitique mondiale. Au contraire, son problème fondamental est plutôt que sa nostalgique URSS ne soit pas parvenue à renverser et à arracher, durant ses 70 ans d’existence et de pouvoir absolu sur son empire, l’ordre mondial que l’Occident avait instauré et profondément implanté, maintient et perpétue, en le renforçant davantage, depuis le 16ème siècle. Ordre mondial dont les États-Unis d’Amérique ont récupéré, dès l’aube du 20ème siècle, le leadership et qu’ils conduisent sans se fatiguer.

En réalité, Vladimir Poutine est profondément et essentiellement habité par la volonté obsessionnelle de dominer, de contrôler et d’influencer le monde. Il aspire, en permanence, à mener sa Russie au statut géopolitique suprême, très envié, de superpuissance mondiale en lieu et place des États-Unis d’Amérique. Il espère léguer à la postérité, à sa mort, une Russie maîtresse du monde.

Tel qu’il s’affiche, pourrait-il vraiment se débarrasser de ses ardeurs hégémonistes en ramenant sa Russie, la deuxième puissance militaire mondiale depuis 1945, au rang de puissance géopolitique ordinaire, partageant l’hégémonie géopolitique avec plusieurs autres puissances ordinaires à travers le monde?

Les grandes puissances ne s’entendent jamais

L’hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, éclatée, partagée et équilibrée, que Vladimir Poutine réclame à cor et à cri aujourd’hui, en se faisant le porte-étendard et le leader des opprimés de l’ordre mondial actuel, risquerait de se transformer, un jour, en un piège susceptible de se refermer soit sur ses amis des BRICS, soit sur ses ennemis de l’Occident, soit sur tout le reste du monde. Cette revendication, vraisemblablement appuyée par la majorité des élites opprimées apparemment conscientisées, risquerait, par ailleurs, de ressusciter l’histoire tourmentée de l’émergence, du développement, du règne solitaire et de la décadence des grandes puissances mondiales depuis l’antiquité.

En effet, l’histoire nous renseigne que les grandes puissances mondiales n’ont jamais réussi à coexister au même moment et à cohabiter dans le même enclos. L’une d’elles a toujours cherché à faire éclipser, à un moment donné ou à un autre de l’histoire, toutes les autres puissances concurrentes. En vue de se retrouver, seule, sur le piédestal. Et ce, très souvent, suite à une victoire militaire. Ainsi en était-il des grandes puissances de l’antiquité. En l’occurrence, l’Égypte, la Grèce, l’Empire romain, etc.

Or, les grandes puissances mondiales, qui s’affrontent par les armes en ce moment, par l’Ukraine interposée, les unes pour le maintien de l’hégémonie géopolitique mondiale unipolaire légèrement modifiée et les autres pour l’avènement d’une hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, partagée et équilibrée sont, toutes, hyper-nucléarisées. Si l’une d’elles osait attenter à l’existence des autres, elle en aurait certainement pour son propre compte. Où voudrions-nous en arriver ?

Mystification

À notre époque, nul État ne pourrait accéder au stade géopolitique suprême, très envié, de superpuissance mondiale en dénonçant et en injuriant tout simplement, à longueur de journées, ou en battant, militairement, le pays ou le groupe de pays qui détient l’hégémonie géopolitique mondiale et l’exerce au détriment de tous les autres. À notre ère, nul État ne pourrait accéder au stade géopolitique suprême, très envié, de superpuissance mondiale sans avoir, au préalable, complètement maîtrisé tous les enjeux porteurs de l’avenir escompté.

Nul État, proclamons-nous enfin avec conviction, ne pourrait, aux temps modernes, se hisser au sommet du monde sans avoir, au préalable, atteint et surtout dépassé l’autosuffisance dans tous les secteurs majeurs d’activités: politico-idéologique, politico-juridique, politico-administratif, politico-diplomatique, politico-économico-financier, politico-culturo-artistique, politico-scientifico-technologique, politico-industriel, politico-commercial, politico-militaire, politico-sécuritaire, etc., devant obligatoirement aboutir au développement intégral, intégré et durable de l’enjeu politico-humain et social, le but ultime de tous les gouvernements responsables. Ce qui est déjà, évidemment, une gageure, c’est-à-dire très difficile, sinon impossible, à réaliser par tous les aspirants potentiels au titre géopolitique le plus élevé de tous, celui de superpuissance mondiale.

Pire, en plus des États en général, les grandes puissances mondiales demeurent, particulièrement et catégoriquement, les monstres les plus froids des monstres. Chacune d’elles s’accroche, dans le fond, à la promotion, à la défense et à l’accroissement ininterrompu de ses seuls intérêts au détriment de ceux des autres et surtout des faibles.

Dans ce contexte d’égocentrisme institutionnalisé, endurci et rendu naturel, l’avènement de l’hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, partagée et équilibrée, brandie comme la sortie du gouffre des opprimés, mais en réalité des seules puissances actuellement étouffées et assujetties par l’ordre géopolitique mondial en place, risquerait de s’avérer plutôt être, au bout du compte, une grosse mystification qui n’aurait profité qu’au plus astucieux des bourreaux des faibles.




MESSAGE DE FÉLICITATIONS AU NOUVEAU PRÉSIDENT DE LUBUMBASHI SPORT

Un nouveau chapitre vient de s’ouvrir au sein de notre chère et grande équipe Rouge et blanc.

A l’issue de l’assemblée générale ordinaire et élective qui a eu lieu en date du 5 juillet 2023, qui s’est soldée par votre élection comme président du club pour les prochaines saisons sportives, je m’en vais en ma qualité du fanatique du sang des kamikazes de Lubumbashi sport, vous féliciter pour cette brillante élection et je vous souhaite plein succès durant votre mandat.

A vous d’inventer la plus belle des histoires où la collaboration entre les membres du comité, les joueurs, le partenaire seront les éléments indispensables qui réussiront à faire de votre présence à l’équipe un best-seller.

Des nouvelles excitations t’attendent : Un nouveau départ, un nouveau défi, un nouveau projet. Mais pour l’instant je vous envoie toutes mes félicitations pour la réussite !

Bravo et bonne continuité !

 

S.E. VICE GOUVERNEUR KAMFWA KIMIMBA Jean Claude

Président Honoraire du Fc Lubumbashi Sport.




« J’accuse Noël Tshiani » (Stavros Papaioannou)

Nous sommes tous témoins avec une horreur grandissante de la guerre intercommunautaire qui fait augmenter le nombre de victimes, peu importe leur âge. Un véritable film d’horreur. Mais que s’est-il passé.


J’accuse Noël Tshiani, qui a semé dans l’esprit des Congolais l’idée qu’il pourrait exister différentes catégories de citoyens, en fonction de leur héritage ancestral, de leur père et de leur mère.
J’accuse Noël Tshiani d’avoir lancé l’idée que tous les Congolais ne sont pas frères, et qu’une proportion considérable de citoyens sont des traîtres potentiels.
J’accuse le gouvernement de ne pas avoir réagi à temps, malgré les déclarations publiques du président de la République condamnant ces propos xénophobes.
J’accuse Noël Tshiani d’avoir trouvé un député corrompu pour porter ce projet devant l’Assemblée nationale.
J’accuse Noël Tshiani d’avoir rallumé la flamme de la haine intercommunautaire partout en RDC.
J’accuse Noël Tshiani pour les prochains massacres qui auront lieu, car il a semé les graines de la discorde et de la violence.
J’accuse enfin cette Justice qui n’a rien de Juste et qui laisse Noël Tshiani promouvoir la haine tribale pourtant punie par nos Lois.
J’accuse les pasteurs et autres pourritures pour avoir relayé la haine.
J’ai accusé Noël Tshiani même s’il est citoyen américain.




Volley-ball: Inter en danger face à Green Team ce jeudi au championnat de l’Euvokin 

M. Charles Mananga, secrétaire exécutif de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ a publié la suite et fin du calendrier de la phase retour.

16è journée du championnat. Tous les matchs se jouent au terrain du commissariat général de la police.

A suivre Jeudi 06/07/2023

11h00 : Olympic vs Force Terrestre (M) :

12h00 : Inter vs Green Team (M):

13h00 : Espoir vs Bythiah (M) :

Samedi 08/07/2023

11h00 : La Loi vs Ouragan (D) :

12h00 : Free Boys vs Inter (M):

13h00 : Police vs Madaka (M) :

Dimanche 09/07/2023

9h00 : Green Team vs Olympic (M) :

10h00 : Force Terrestre vs Espoir (M):

11h00 : DCMP vs Canon (D) :

Lundi 10/07/2023

12h00 : Bythiah vs Olympic (M):

13h00 : Madaka vs Free Boys (M) :

Par ailleurs, le secrétariat de l’Euvokin informe tous les clubs que le début du play off est fixé le 13/07/2023. Antoine

Bolia