Lindiwe Zulu félicite les avancées engrangées par la Rdc sous le leadership de Félix Tshisekedi

” La République Démocratique du Congo est un pays qui est passé par des longues périodes d’instabilité politique et sécuritaire. J’ai eu la chance de travailler avec M. Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi durant tous les processus de paix qu’a connue la RDC, depuis le Maréchal Mobutu jusqu’au Président Felix Antoine Tshisekedi, en passant par les présidents Kabila père et fils. Vital Kamerhe s’est investi corps et âme dans la recherche de la paix et le retour de la stabilité dans la région des grands lacs.

Faire la transition d’un Président à l’autre n’était pas chose facile pour nous les acteurs du processus de paix. Moi qui ai vécu tous ces moments critiques je vous témoigne aujourd’hui que la RDC est un pays à féliciter. J’ai voyagé plusieurs fois dans ce pays et mon constat aujourd’hui est qu’il y a beaucoup de progrès en matière de développement. Les efforts fournis par le gouvernement congolais sont louables. Et, je suis contente aujourd’hui de savoir que Vital Kamerhe est dans un rôle clé dans le gouvernement. Je connais l’homme depuis des années, Il travaille avec abnégation. J’affirme qu’avoir quelqu’un de son rang et de sa compétence à la tête de l’Économie Nationale est un atout pour la RDC, car il connait d’où nous sommes partis, par où nous sommes passés et sûrement il sait comment nous conduire où on veut arriver, dans la recherche de la paix et du développement en RDC”, telle est la déclaration faite par madame Lindiwe Zulu, ministre Sud-africaine du développement sociale, après l’audience lui accordée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale le docteur Vital KAMERHE, ce jeudi 06 juillet, à Kinshasa, en marge de la visite officielle du Président du pays de Mandela, SEM Cyril Ramaphosa.

Le numéro un de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe s’est dit heureux de recevoir la ministre Sud-africaine du développement social, une femme battante avec qui il a œuvré depuis des décennies dans la recherche de la paix en République Démocratique du Congo, sous le leadership du Président Nelson Mandela, Thabo Mbeki, Jacob Zuma et aujourd’hui Cyril Ramaphosa.

” La République Démocratique du Congo a toujours eu un grand soutien de la part de la République Sud-africaine dans la recherche de la paix. Nous avons longtemps travaillé sur la paix et la sécurité et nous sommes arrivés à plusieurs avancées à travers des résultats palpables. Sans négliger cet aspect de chose, aujourd’hui, nous sommes appelés à travailler ensemble pour le développement de l’Afrique car pour une bonne intégration, l’Afrique doit désormais être reliée du nord au sud comme de l’ouest à l’Est. Par sa position, la RDC est le cœur même de cette intégration à laquelle aspire l’Afrique. C’est ici pour moi l’occasion de faire appel aux investisseurs Sud-africains pour venir investir en République Démocratique du Congo, un pays qui offre plusieurs opportunités dans tous les secteurs économiques, dont l’énergie avec le grand projet Inga, un projet de grande importance non seulement pour la RDC, mais pour l’Afrique du Sud aussi.

Nous ne cesserons jamais d’échanger avec le Gouvernement Sud-Africain, notre partenaire de longues dates car c’est un exemple à suivre en matière du développement “, a précisé le numéro un de l’Économie Nationale.

Vital Kamerhe et Lindiwe Zulu se sont convenus de se revoir bientôt en Afrique du Sud pour échanger sur l’expérience Sud-africaine en matière du développement social.




Mongolie : le programme du voyage du pape François

Le programme du voyage du pape François en Mongolie (du 31 août au 4 septembre prochain) a été rendu public ce jeudi 6 juillet 2023. Le voyage a été confirmé par la Salle de presse du Saint-Siège le 3 juin dernier et répond à « l’invitation du président de la Mongolie et des autorités ecclésiastiques ».

Le pape visitera Oulan-Bator, capitale du pays, où il rencontrera le président de la Mongolie, Ukhnaagiin Khürelsükh, le président du Grand Khoural d’État (le parlement monocaméral de la Mongolie – ndlr), Gombojavyn Zandanshatar, ainsi que le Premier ministre, Luvsannamsrai Oyun-Erdene. Le pape rencontrera aussi les autorités civiles, diplomatiques et ecclésiastiques du pays.

Il prononcera quatre discours et une homélie lors de la messe du dimanche 3 septembre.

Le pape participera à une rencontre œcuménique et interreligieuse, le 3 septembre, et inaugurera la Maison de la Miséricorde.

Voici le programme du voyage apostolique du pape en Mongolie (publié en italien et en anglais).

Jeudi 31 août

Rome – Oulan-Bator

18h30 – Départ en avion de l’aéroport international de Rome/Fiumicino vers Oulan-Bator

Vendredi 1er septembre

Oulan-Bator

10h – Arrivée à l’aéroport international « Gengis Khan » (heure de Rome)

10h – Accueil officiel

Samedi 2 septembre

Oulan-Bator

9h – Cérémonie de bienvenue sur la place Sukhbaatar

9h30 – Visite de courtoisie au président de la Mongolie au Palais d’État

10h20 – Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique dans la salle « Ikh Mongol » du Palais d’État. Discours du Saint-Père

11h – Rencontre avec le président du Grand Khoural d’État

11h10 – Rencontre avec le Premier ministre

16h – Rencontre avec des évêques, prêtres, missionnaires, personnes consacrées et agents pastoraux dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Mongolie. Discours du Saint-Père

Dimanche 3 septembre

Oulan-Bator

10h – Rencontre œcuménique et interreligieuse au Théâtre Hun. Discours du Saint-Père

16h – Sainte messe au Steppe Arena. Homélie du Saint-Père

Lundi 4 septembre

Oulan-Bator – Rome

9h30 – Rencontre avec les travailleurs de la charité et inauguration de la Maison de la Miséricorde. Discours du Saint-Père

11h30 – Cérémonie d’adieu à l’aéroport international « Gengis Khan »

12h – Départ en avion de l’aéroport international « Gengis Khan » vers Rome

17h20 – Arrivée à l’aéroport international de Rome/Fiumicino

Le Saint-Siège a également publié un communiqué avec quelque information supplémentaire sur le voyage : le vol de Rome à Oulan-Bator durera 9h28, l’avion d’ITA Airways va parcourir 8.278km. Au retour, l’avion d’ITA Airways parcourra 8.230km pendant 11h 22.

Décalage horaire :

Rome: +2h UTC

Oulan-Bator: +8h UTC




Mongolie : « Espérer ensemble »

« Espérer ensemble », telle est la devise du voyage apostolique du pape François en Mongolie, du 31 août au 4 septembre 2023. Le logo et la devise, ainsi que le programme du voyage, ont été dévoilés ce jeudi 6 juillet.

Le choix de cette devise, explique un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège, souligne « la double signification du voyage apostolique du Saint-Père en Mongolie, à savoir une visite pastorale et une visite d’État ». Il s’est porté sur « une vertu purement chrétienne (l’espérance), mais aussi largement partagée dans les milieux non chrétiens ».

Le mot « ensemble » de la devise souligne l’importance de la coopération bilatérale entre le Saint-Siège et la Mongolie.

Cette devise, lit-on, représente un idéal commun qui, « selon nous, peut caractériser ce voyage apostolique : la présence du Saint-Père représente pour cette petite partie du peuple de Dieu un signe de grande espérance et d’encouragement et, d’autre part, l’Église qui est en Mongolie, avec sa petitesse et sa marginalité, peut offrir un signe d’espérance pour l’Église universelle ».

Le logo montre la carte de la Mongolie représentée en rouge et bleu – couleurs du drapeau national. À l’intérieur, on voit une ger (maison traditionnelle mongole) d’où s’élève une fumée jaune (la couleur du Vatican), explique la Salle de presse du Saint-Siège. À droite de la ger se trouve une croix. Le logo contient deux inscriptions : Hoping together (Espérer ensemble), avec les dates de la visite papale, et deux écritures verticales, en langue traditionnelle mongole, qui reprennent la devise « Espérer ensemble ».




Plus de 1 800 jeunes chrétiens irakiens ont participé à un grand festival pour célébrer leur foi

La Rencontre des Jeunes d’Ankawa (du 29 juin au 1er juillet) a rassemblé des responsables et des jeunes de l’Église catholique chaldéenne, la plus grande confession chrétienne d’Irak.

Soutenu par l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED), le rassemblement d’Ankawa a donné de l’espoir pour l’avenir de l’Église et de l’Irak en encourageant les nouvelles générations à rester et à s’engager dans leur communauté.

Ankawa est une banlieue d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan du nord de l’Irak, qui est devenue un refuge sûr pour plus de 125 000 chrétiens qui ont souffert de la persécution de Daesh (ISIS) après que les extrémistes se sont emparé des plaines de Ninive en 2014.

L’archevêque d’Erbil, Mgr Bashar Warda, a déclaré à l’AED, « Les chrétiens d’Irak sont confrontés à de nombreux défis depuis Daesh (ISIS) et avant. Ils se tournent vers l’Église pour qu’elle les guide et les aide à construire leur avenir grâce au travail pastoral et [à la construction de lieux de culte et d’autres bâtiments importants]. »

« Nous avons maintenant six églises, un séminaire, quelques centres de catéchisme, quatre écoles, une université et un hôpital. »

Il a ajouté : « Les jeunes sont notre avenir. Notre mission est de leur donner de l’espoir et un but dans leur vie dans leur patrie, en nourrissant leur foi et en leur fournissant des compétences qui les aident à surmonter les défis auxquels ils sont confrontés. Ce à quoi nous aspirons, c’est à une génération de jeunes conscients qui feront partie de la présence de l’Église en Irak. »

« Le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) joue un rôle important dans la réalisation de cet espoir. Il construit la foi, les amitiés, élimine l’isolement et a un impact sur leurs vies et leurs familles. »

Le festival comprenait des célébrations eucharistiques, des confessions, des séminaires, des débats, des catéchèses et d’autres formes d’éducation chrétienne.

 

Yara Khorany, l’une des jeunes participant à la réunion, a déclaré à l’AED qu’elle considérait ce rassemblement comme une occasion de former de futurs leaders.

Elle a déclaré : « L’idée derrière ce genre d’événements est de montrer que nous sommes ici, que nous sommes une Église vivante et que nous ne voulons pas partir. Une partie de la mission consiste à découvrir de nouveaux responsables. »

De nombreuses personnes présentes ont été directement touchées par l’invasion de Daesh, mais Mme Khorany a déclaré que cela n’avait pas affaibli leur foi. Au contraire, « il y a eu un fort désir de rester et de soutenir l’Église, afin que le christianisme ne disparaisse pas de la région ».

Elle a ajouté : « Il y a eu des conséquences économiques, sociales et autres, mais nous nous accrochons à la foi. Nous essayons d’appliquer réellement les valeurs chrétiennes dans nos vies. »

« Nous voulons promouvoir la paix. Nous voulons promouvoir une culture de coexistence avec toutes les autres religions du pays. »




La CEDH valide l’interdiction de l’avortement en Pologne en cas de malformation du fœtus

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a noté que les deux requérantes qui affirmaient être atteints d’affections supposées entraîner un risque accru de malformation du fœtus n’avaient fourni aucune preuve médicale à l’appui de leurs affirmations dans leurs demandes.

Le 8 juin, la CEDH a rejeté la plainte déposée par huit femmes contre la législation polonaise qui interdit l’avortement en cas de malformation congénitale du fœtus, créant ainsi un précédent juridique, étant donné qu’un millier de plaintes similaires ont été déposées devant la CEDH.

Sur les huit femmes requérantes à la Cour, seules quatre étaient enceintes. Deux d’entre elles portaient des enfants en bonne santé et les deux autres souffraient de maladies pouvant entraîner un risque de malformation du fœtus. Les quatre autres ont déclaré avoir reporté leur désir d’avoir un enfant de peur de ne pas recevoir d’assistance médicale si le fœtus présentait une anomalie congénitale.

Auparavant, elles avaient intenté une action en justice en remplissant un formulaire publié en ligne par la Fondation pour les femmes et le planning familial. Cette organisation féminine, qui a organisé des manifestations contre la politique anti-avortement de la Pologne, a encouragé les femmes de ce pays en âge de procréer à ajouter des informations sur leur situation personnelle et à les envoyer à la Cour.

C’est ce qu’ont fait les requérantes mais aucune d’entre elles n’a joint de document ou de certificat médical relatif à son état de santé. Elles n’ont donné que des informations très succinctes, ce qui n’a pas permis de connaître leur situation médicale.

La Cour observe que les deux requérantes qui ont déclaré être atteintes de maladies, censées impliquer un risque accru de malformation du fœtus n’ont fourni aucune preuve médicale à l’appui de leurs déclarations dans leurs requêtes. Il aurait fallu que des anomalies graves et irréversibles aient été diagnostiquées sur les fœtus ou une maladie incurable menaçant leur vie pour que leur demande soit prise en compte.

Il a donc été conclu que les formulaires de demande contenaient très peu d’informations sur les requérantes, un formulaire qui avait été adopté après une campagne nationale organisée par une ONG en faveur de l’avortement.

De l’avis de la CEDH, les requérantes avaient pour objectif de demander à la Cour de réviser, dans son ensemble, la loi et son application en ce qui concerne l’interruption de grossesse, contribuant ainsi au débat politique sur les questions relatives à la procréation et sur l’accès à l’interruption de grossesse en Pologne.

Pour ces raisons, la Cour a déclaré à l’unanimité les requêtes irrecevables.